A l’occasion du 89eme anniversaire de la naissance de Victor-Justin SATHOUD qui figure parmi les icones politique de notre pays, le Congo-Brazzaville, dont la mémoire demeure de nos jours, à maintes égards méconnue et ignorés, nous publions à la suite une partie de ses mémoires autobiographiques, pour faire œuvre utile à la postérité, en rendant hommage à l’antériorité, dans la perspective d’une relecture sereine et lucide de notre histoire de notre pays :
« C’est très jeune, dès mon admission dans les cadres réguliers des fonctionnaires de l’Afrique Equatoriale Française en 1949, que je fis don à mon pays du meilleur de moi-même, en adhérant au risque et péril de ma carrière administrative à la seule formation politique qui menait la lutte en vue de l’émancipation et de la dignité des Africains : le Parti Progressiste Congolais en sigle PPC, Section locale du Rassemblement Démocratique Africain (RDA) fondé par le Président Félix Houphouët-Boigny.
A l’époque, deux formations politiques francaises se partageait l’administration coloniale, à savoir : le RPF et le Parti Socialiste à travers la Section Française de l’International Ouvrière (SFIO), qui se transformera en Mouvement Socialiste Africain (MSA), en prévision de l’évolution des territoires francais d’Outre-Mer vers leur indépendance, mais sans pour autant rompre avec son siège à Paris, d’ou il recevait mots d’ordres et subventions. Leurs membres se recrutaient essentiellement et pour cause ? Parmi les fonctionnaires et les chômeurs.
En 1952, sur proposition du fondateur du PPC, le Président Jean-Félix TCHICAYA, alors Député du Moyen-Congo et du Gabon à l’Assemblée Nationale Française. Je fus investi candidat aux élections des Conseillers à l’Assemblée Territoriale du Moyen-Congo, dans la circonscription du Niari, ou nous étions cinq (5) sur notre liste qui avait remportée la victoire. Le Chef de fils était Goura Pierre, il y avait Kikhounga-Ngot, Nzoungou Auguste, Ango Raymond et moi même.
Dés qu’ils apprirent ma candidature alors que toute l’administration battait ouvertement campagne contre la liste du PPC, les notables et chefs traditionnels de Banda, mon village natal situé à une centaine de kilomètres de Dolisie, sur la route du Gabon, bravant les représailles de l’administration coloniale décidèrent à mon insu de me soutenir en faisant campagne pour moi.
A cet effet, ils organisèrent des cotisations. Au bout d’une semaine, ils collectèrent une somme de cent mille francs cfa (100 000 Fcfa) et dépêchèrent deux émissaires à Pointe-Noire, ou j’étais en service, pour me remettre en main propre devant témoin, comme contribution du peuple de Banda à ma campagne électorale. Compte tenu de l’inflation que notre pays traverse depuis 1952, je laisse le soin aux économistes de déterminer le montant de la somme que cette « contribution » peut représenter actuellement.
Au cours d’une réception organisée à l’occasion de ma tournée électorale à Banda, ces notables et chefs traditionnels me firent jurer de ne jamais adhérer à un parti politique d’obédience coloniale.
C’est pourquoi, en dépit de la défection du PPC de certains compagnons de lutte comme Kikhounga-Ngot, qui s’était porté candidat contre le député Tchicaya aux élections législatives de 1957. J’ai continué à combattre le colonialisme sous toutes ces formes, notamment ces partis satellites, jusqu’à l’indépendance de notre pays.
Mais, par mauvaise foi, mon combat politique était présenté par certains de mes adversaires comme étant orienté contre certaines ethnies. Alors que, arrivé aux affaires, par amour pour mes frères et désir de les aider, mais non pas par un quelconque calcul politicien, j’ai rendu des services dont certains m’ont d’ailleurs coûtés cher, comme par exemple la perte d’un Département Ministériel, et qui prouve à suffisance si besoin était, que je ne combattais pas des ethnies, mais un système multiforme et odieux : le colonialisme.
Par conséquent, même si par tribalisme ou par vil calcul politicien les intéressés se refusent à reconnaître mes bienfaits, je me félicite de compter les bénéficiaires de mon action aux affaires dans plusieurs ethnies du Niari, et dans tous les quatre points cardinaux de la République du Congo.
En tout état de cause, j’ai assumé des responsabilités qui m’ont appris à mes dépens, que toutes les bonnes actions ne sont pas toujours récompensées.
Par ailleurs, lors de ma prise de fonctions en 1974 en qualité de Commissaire Politique, Président du Comité Exécutif Régional du Niari, légion furent les prophètes de malheurs, qui prédisaient la résurgence imminente des rivalités tribales dans le Niari. Mais c’était faire montre d’une inqualifiable ignorance de la maturité politique de notre paisible peuple, qui a appris depuis très longtemps à distinguer ceux qui servent avec abnégation ces intérêts bien compris de ceux qui par démagogie, se servent de lui à des fins personnelles.
Car, cinq (5) ans durant, sous ma direction, une parfaite symbiose unissait les populations de notre Région sans la moindre discrimination tribale. Bien au contraire, sans crédit de l’Etat, mais avec le concours de tout le monde uni comme un seul homme, par le biais de ma célèbre « opération briques cuites », nous avons réalisé beaucoup. Ecoles et Dispensaires poussaient simultanément, une saine émulation aidant, comme des champignons dans tous les Districts et PCA.
Plusieurs années avant ma prise des fonctions, tous les élèves du Niari, après la classe de Troisième étaient orientés en Seconde aux Lycées de Pointe-Noire et de Brazzaville, abandonnés à eux mêmes, sans bourses ni structures d’accueils. Ce qui expliquait les nombreux échecs de ces élèves au BAC dans ces deux villes.
Nonobstant le refus catégorique du Premier Ministre de l’époque, sous le fallacieux prétexte de manque de crédits pour construire, je réussis a créer un Lycée à Dolisie, en prenant moi-même l’initiative de négocier directement avec l’Evêché la cession, pour servir de dortoirs, des bâtiments libérés par le transfert à Pointe-Noire du couvent de Dolisie d’une part, et en entreprenant, avec l’aide de l’Association des Parents d’Elèves d’autre part, la construction d’une Ecole Primaire, pour accueillir les élèves de l’Ecole de la Mission Saint-Paul, dont les classes devaient recevoir ceux du Lycée. Avant mon affectation hors du Niari, j’eus l’honneur d’organiser une brillante cérémonie, pour fêter la réussite de la première promotion des bacheliers du Lycée de Dolisie, qui avait en outre obtenu les meilleurs résultats de toute la République, parmi les dix premiers du Congo au BAC.
Au demeurant, après mon départ de Dolisie pour ma nouvelle affectation à Pointe-Noire, mes anciens compagnons, avec la complicité de mon successeur, prirent d’assaut les archives de la Région, dans le but d’y découvrir les copies des rapports faits par moi contre des originaires du Niari. Mais grande fut leur déception de constater que, contrairement aux ragots qui se transmettaient de bouche à oreilles, cinq ans durant à la tête du Niari, je n’ai jamais fait de rapport contre qui que ce soit, hormis un Européens dont j’avais exigé et obtenu le rapatriement à cause de ses pratiques négrophobes et son refus de respecter les lois et la réglementation du Congo, en matière de détention d’armes dans les centres urbains.
Sans fausse modestie, je me réjouis du travail accompli cinq ans durant dans le Niari, avec le concours actif de notre peuple tout entier, dont je ne louerais jamais assez l’enthousiasme et la disponibilité. Les réalisations existent jusqu’à présent, même si après moi, certaines sont fermées, par manque de personnel enseignant et soignant ou de médicaments.
QUELQUES REALISATIONS SOCIO-ECONOMIQUE OBTENUS PENDANT LE QUINQUENAT DE VICTOR-JUSTIN SATHOUD
A LA TETE DE LA REGION DU NIARI DE 1974 A 1979
(Extrait Rapport moral de passation de service présenté par Victor-Justin SATHOUD en date du 10 mai 1979, à la fin de son mandat)
Il convient de situer géographiquement la Région du Niari, avant d’aborder les différents problèmes politico-administratifs.
GENERALITES :
I- SITUATION ET LIMITES
La Région du Niari a une superficie de 26 350 km2, habitée par 135 065 habitants.
Elle est limitée :
Au Nord par la République Gabonaise
Au sud par le Cabinda et la République du Zaïre.
A l’Ouest par la Région du Kouilou et la République Gabonaise
A l’Est par les Régions de la Bouenza et de la Lekoumou.
Du point de vue organisation administrative, le Niari comprend une Commune de plein exercice, six Districts et cinq Postes de Contrôle Administratif (PCA) :
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Commune de Loubomo : 33 000 habitants
DISTRICTS
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Louvakou, avec 3 100 km2 pour 22 904 habitants
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Kibangou, avec 4 250 km2 pour 14 769 habitants
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Kimongo, avec 2 200 km2 pour 14 769 habitants
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Divenié, avec 6 900 km2 pour 13 050 habitants
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Mossendjo, avec 6 400 km2 pour 31 260 habitants
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Mayoko, avec 4 100 km2 pour 11 280 habitants
POSTES DE CONTROLE ADMINI9STRATIF (PCA)
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Makabana, avec 4 888 habitants
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Londela-Kayes, avec 4 765 habitants
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Banda, avec 4 765 habitants
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M’Binda, avec 5 143 habitants
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Nyanga
II-ECONOMIE
Région à vocation agro-pastorale, le Niari possède d’immenses potentialités économiques du fait de la richesse de son sous-sol.
Cependant, la seule activité qui faisait vire la Région demeure l’exploitation forestière, qui traverse de grosses difficultés depuis la crise mondiale du Bois.
Sur le plan industriel quatre sociétés de transformation de Bois sont à signaler : SOCOBOIS, SCUB, FORALAC et CONGO-BOIS, basées respectivement à Loubomo, Matsendé, Leboulou et Makabana.
Le commerce a connu une baisse vertigineuse, plusieurs maisons ayant fermés pour s’installer à Makabana et Nkayi.
L’agriculture demeure à l’état traditionnel, mais la production est très intéressante, notamment en cultures vivrières : Banane, manioc, igname. La mévente des produits agricoles tels que : paddy, café, maïs et palmistes a découragé les paysans. L’arachide qui est plus ou moins commercialisée connait une augmentation de la production.
L’élevage de Bovins donne très bien dans le District de Kimongo surtout. Celui de Kibangou possède quelques métayers également.
COOPERATIVES: Il y a 230 coopératives implantées dans la Région. Mais leur encadrement par des techniciens compétents fait défaut par manque de moyens à ces derniers :
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Kimongo : 62 Coopératives
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Kibangou : 6 Coopératives
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Loubomo : 3 Coopératives
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Mayoko : 28 Coopératives
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Louvakou : 3 Coopératives
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Mossendjo : 74 Coopératives
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Divenié : 54 Coopératives/ Soit en tout un total de 230 Coopératives
TOURISME ET CYNEGETIQUE :
Le Niari est une Région touristique. Au tour de Loubomo : le Lac Bleu et les « Grottes de Mallembé », la rivière bleue à Makabana, la chute de Dimani dans le District de Divenié.
Dans le PCA de Nyanga, le Mont Fouari représente un site magnifique, sans oublier les nombreux lacs le long de la route du Gabon.
Malheureusement par manque de moyens, le Service intéressé n’entretient plus les voies d’accès à ces sites.
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Chasse à la pintade le long des montagnes de Moussitou
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Chasse à l’éléphant et au buffle au Mont Mavoubou et Nyanga-Nord.
Enfin, il faut signaler les Réserves de Chasse du Mont Fouari et de Tsoulou (km 77).
INVESTISSEMENT
Trois projets demeurent inachevés par manque de crédits : Maternité de Divenié, Dispensaire de Banda et Collège de M’Binda. Et comme depuis quatre ans aucun crédit d’investissement n’a été délégué, rien n’a été entrepris.
Par contre, dans le cadre de l’Action Créatrice des masses, plusieurs réalisations ont été effectuées sur le plan social : Santé et Enseignement notamment de 1974 à 1978.
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- Localité : LOUBOMO
Réalisation : CEG HAMMAR (1 Bâtiment de 3 salles de classes)
Observation : Aide de l’Etat et effort des masses
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- District : LOUVAKOU
Localité : POSTE MAKABANA
Réalisation : CEG DU PCA DE MAKABANA (2 Bâtiments de 3 salles de classe comprenant chacun 6 salles de classse
Observation : Effort des masses
Localité : MAKABANA (BLOC 1 et 111)
Réalisation : ECOLE PRIMAIRE (2 Bâtiment de 3 salles de classe comprenant chacun 6 classes)
Observation : Effort des masses
Localité : YAMA (BLOC 11)
Réalisation : ECOLE PRIMAIRE (1 Bâtiment de 2 salles de classe)
Observation : Effort des masses
Localité : BAMANGA NIENZE
Réalisation : ECOLE PRIMAIRE (1 Bâtiment de 2 salles de classe)
Observation : Effort des masses
Localité : KIKANOU
Réalisation : ECOLE PRIMAIRE (1 Bâtiment de 2 salles de classe)
Observation : Effort des masses
Localité : MBEMBO-MBOTE
Réalisation : ECOLE PRIMAIRE (1 Bâtiment de 2 salles de classe)
Observation : Effort des masses
Localité : LES BANDAS
Réalisation : ECOLE PRIMAIRE (1 salle de classe)
Observation : Effort des masses
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- District : KIMONGO
Localité : KIMONGO POSTE
Réalisation : CEG DE KIMONGO (1 Bâtiment de 4 salles de classe en construction)
Observation : Effort des masses
Localité : KIMONGO POSTE
Réalisation : CEG DE KIMONGO (1 Bâtiment de 4 salles de classe)
Observation : Aide de l’Etat
Localité : KIMONGO POSTE
Réalisation : CEG DE KIMONGO (internat)
Observation : Aide de l’Etat
Localité : KIMONGO POSTE
Réalisation : CEG DE KIMONGO (1 Bâtiment administratif)
Observation : Effort des masses
Localité : KIMONGO POSTE
Réalisation : CEG DE KIMONGO (2 Bâtiment de Professeurs)
Observation : Effort des masses
Localité : LONDELA-KAYES
Réalisation : CEG DE LONDELA-KAYES (Construction inachevée mais non encore couvert)
Observation : Effort des masses
Localité : LONDELA-KAYES
Réalisation : ECOLES PRIMAIRES (Bâtiments de 2 salles de classes construction inachevée)
Observation : Effort des masses
Localité : BOUKOU-PAKA
Réalisation : ECOLES PRIMAIRES (2 salles de classe construites)
Observation : Effort des masses
Localité : MOUKEKE
Réalisation : ECOLES PRIMAIRES (3 logements des Maîtres pouvant abriter 3 familles construction inachevée)
Observation : Effort des masses
Localité : MOUKOMO-KADI
Réalisation : ECOLES PRIMAIRES (1 salle de classe construction inachevée)
Observation : Effort des masses
Localité : BOUKOU-MOUKONGO
Réalisation : ECOLES PRIMAIRES (2 salles de classe, travaux en cours)
Observation : Effort des masses
Localité : KINDAMBA-BIONGO
Réalisation : ECOLES PRIMAIRES (en construction)
Observation : Effort des masses
Localité : YANZA
Réalisation : ECOLES PRIMAIRES (1 salle de classe CP1-CP2 et 1 logement des Maitres ouvert le 03/10/1977)
Observation : Effort des masses
Localité : KAYES-MBONGA
Réalisation : ECOLES PRIMAIRES (en construction)
Observation : Effort des masses
Localité : DIAMBA
Réalisation : ECOLES PRIMAIRES (2 logements de Maitres, 1 salle de classe CM2 en construction inachevée)
Observation : Effort des masses
Localité : KIKINGO
Réalisation : ECOLES PRIMAIRES (1 logement de Maitres)
Observation : Effort des masses
Localité : KITSOUMBOU
Réalisation : ECOLES PRIMAIRES (3 salles de classe)
Observation : Effort des masses
Localité : MATEMBO
Réalisation : ECOLES PRIMAIRES (1 salle de classe en construction)
Observation : Effort des masses
Localité : KIMBAOKA
Réalisation : ECOLES PRIMAIRES (Reconstruite après renversement par un cyclone)
Observation : Effort des masses
Localité : TSANGUI
Réalisation : ECOLES PRIMAIRES (2 salles de classe en construction)
Observation : Effort des masses
Localité : ILOU-PANGA
Réalisation : DISPENSAIRE (Achevé et inauguré le 12 mars 1978)
Observation : Effort des masses
Localité : MOUKONDZI
Réalisation : DISPENSAIRE (Inachevé, manque des ouvertures, enduit et charpente)
Observation : Effort des masses
Localité : KIPANDA II
Réalisation : DISPENSAIRE (Achevé et inauguré le 13 mars 1978)
Observation : Effort des masses
Localité : BANDA-KAYES
Réalisation : DISPENSAIRE (Achevé et inauguré le 13 mars 1978)
Observation : Effort des masses
Localité : KITSINGUI
Réalisation : DISPENSAIRE (en construction, en voie d’achèvement)
Observation : Effort des masses
Localité : KIKONGO
Réalisation : PONT DE KIKONGO (Achevé, d’une valeur de près de 7 millions de francs CFA)
Observation : Effort des masses
Localité : KITSINDI-DINGUI-MALLEMBE
Réalisation : ROUTE (Travaillé sur 15 Km)
Observation : Effort des masses
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- District : KIBANGOU
Localité : KIBANGOU POSTE
Réalisation : CEG DE KIBANGOU (1 Bâtiment de 4 salles de classe)
Observation : Aide de l’Etat
Localité : PCA BANDA
Réalisation : CEG DE BANDA (1 Bâtiment de 4 salles de classe)
Observation : Effort des masses
Localité : NGOKANGO
Réalisation : ECOLES PRIMAIRES (1 école a cycle complet)
Observation : Aide de l’Etat
Localité : MABOUDOU
Réalisation : ECOLES PRIMAIRES (1 Bâtiment de 4 salles de classe)
Observation : Effort des masses
Localité : PANGA
Réalisation : ECOLES PRIMAIRES (1 Bâtiment de 3 salles de classe)
Observation : Effort des masses
Localité : DOUFOUMA
Réalisation : ECOLES PRIMAIRES (1 Bâtiment de 3 salles de classe)
Observation : Effort des masses
Localité : MAROUNDOU
Réalisation : ECOLES PRIMAIRES (1 Bâtiment de 3 salles de classe à couvrir)
Observation : Effort des masses
Localité : BANGONDO
Réalisation : ECOLES PRIMAIRES (1 Bâtiment de 3 salles de classe)
Observation : Effort des masses
Localité : MARINZOUNGOU
Réalisation : ECOLES PRIMAIRES (1 Bâtiment de 3 salles de classe)
Observation : Effort des masses
Localité : MBADI
Réalisation : ECOLES PRIMAIRES (1 Bâtiment de 3 salles de classe)
Observation : Effort des masses
Localité : KOUSSOU
Réalisation : ECOLES PRIMAIRES (1 Bâtiment de 3 salles de classe)
Observation : Effort des masses
Localité : NDILOU-MAMBA
Réalisation : ECOLES PRIMAIRES (1 Bâtiment de 3 salles de classe)
Observation : Effort des masses
Localité : MALLEMBE
Réalisation : DISPENSAIRE
Observation : Effort des masses
Localité : PORRO
Réalisation : DISPENSAIRE
Observation : Effort des masses
Localité : NDILOU-MAMBA
Réalisation : DISPENSAIRE
Observation : Effort des masses
Localité : DOUFOUMA
Réalisation : DISPENSAIRE
Observation : Effort des masses
Localité : NGOUANGA
Réalisation : DISPENSAIRE
Observation : Effort des masses
Localité : KAYES
Réalisation : DISPENSAIRE
Observation : Effort des masses
Localité : BANGONDO 1
Réalisation : DISPENSAIRE
Observation : Effort des masses
Localité : PONT DU NIARI
Réalisation : DISPENSAIRE
Observation : Effort des masses
Localité : BANDA
REALISATIONS : 1 Maternité servant pour le logement des enseignants du second degré, Centre Médical de Kibangou 1 en construction, Centre Médical de Banda 1 en construction, Maternité de Kellé (Léboulou 1) en construction, Dispensaire de Mamba-Nayilou 1 en construction
Observation : Effort des masses
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- District : DIVENIE-NYANGA
Localité : NYANGA
Réalisation : CEG DE NYANGA (1 Bâtiment de 4 salles de classe)
Observation : Effort des masses
Localité : NGOUHA
Réalisation : ECOLES PRIMAIRES (1 Bâtiment de 2 salles de classe)
Observation : Effort des masses
Localité : NZAMBI-KALA
Réalisation : ECOLES PRIMAIRES (1 Bâtiment de 2 salles de classe)
Observation : Effort des masses
Localité : BOUALI
Réalisation : ECOLES PRIMAIRES (1 Bâtiment de 1 salle de classe)
Observation : Effort des masses
Localité : MOUKONDO
Réalisation : ECOLES PRIMAIRES (1 Bâtiment de 1 salle de classe)
Observation : Effort des masses
Localité : ISSIENGUINGOUHA
Réalisation : ECOLES PRIMAIRES (1 logement des Maitres)
Observation : Effort des masses
Localité : DIMANI
Réalisation : ECOLES PRIMAIRES (1 salle de classe, 90 tables bancs)
Observation : Effort des masses
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- District : MAYOKO
Localité : M’BINDA
Réalisation : CEG DE M’BINDA (1 Bâtiment de 4 salles de classe, 1 bloc administratif, 1 réfectoire, 1 dortoir, 2 logements de Professeurs, 1 bâtiment de 4 salles de classe)
Observation : Aide de l’Etat
Localité : MAYOKO POSTE
Réalisation : CEG DE MAYOKO (1 Bâtiment de 3 salles de classe, 20 tables-bancs, construction 1 bloc administratif)
Observation : Effort des masses
Localité : M’BINDA
Réalisation : ECOLE PRIMAIRE (Construction d’1 école)
Observation : Effort des masses
Localité : VOUKA
Réalisation : ECOLE PRIMAIRE (1 Bâtiment de 4 salles de classe)
Observation : Effort des masses
Localité : TSINGUIDI
Réalisation : ECOLE PRIMAIRE (1 Bâtiment de 3 salles de classe)
Observation : Effort des masses
Localité : MAYOKO
Réalisation : ECONOMIE (Création d’1 Champ du Parti et réfection du tronçon routier Mayoko-Tsinguidi sur 25 Km)
Observation : Effort des masses
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- District : MOSSENDJO
Localité : MOSSENDJO POSTE
Réalisation : CEG DE MOSSENDJO (1 Bâtiment de 3 salles de classe)
Observation : Aide de l’Etat
Localité : GARE TSIMBA (Ex. THOMAS)
Réalisation : ECOLES PRIMAIRES (1 Bâtiment de 6 salles de classe)
Observation : Effort des masses
Localité : TITI
Réalisation : ECOLES PRIMAIRES (1 Bâtiment de 2 salles de classe)
Observation : Effort des masses
Localité : INDZENDI
Réalisation : ECOLES PRIMAIRES (1 Bâtiment de 3 salles de classe)
Observation : Effort des masses
Localité : DIBA-DIBA
Réalisation : ECOLES PRIMAIRES (1 Bâtiment de 3 salles de classe)
Observation : Effort des masses
Localité : POPO
Réalisation : ECOLES PRIMAIRES (1 Bâtiment de 2 salles de classe)
Observation : Effort des masses
Localité : POPO
Réalisation : GROUPEMENT (Champs Collectifs de 5 hectares labourés)
Observation : Effort des masses
Localité : INDZENDI
Réalisation : SANTE (1 Dispensaire complétement achevé),
ECONOMIE (Réfection du Pont reliant le Poste à la Gare)
Observation : Effort des masses
Localité : YAYA
Réalisation : SANTE (1 Maternité)
Observation : Effort des masses
Enfin, il convient de signaler quelques autres réalisations, œuvres essentiellement des masses du Niari :
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Les nouveaux bureaux de la Région, connu sous le nom de « Case du Parti », ce bâtiment qui fait la fierté de notre ville a été realisé avec les cotisations des masses laborieuses et des dons des Entreprises Privées de la Région. Tous les fonds collectés étaient au fur et à mesure de leur versement déposés au Trésor Public où un compte spécial était ouvert à cet effet. Les dépenses sont engagées conformément à l’avancement des travaux. Quelques travaux de finition restent à effectuer et son inauguration était prévue pour le 15 Aout 1979, sous la présidence d’une Haute Autorité Nationale.
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Trois salles de classe au Lycée, réalisées avec les cotisations des travailleurs de Loubomo. Les fonds étaient également déposés au Trésor Public, mais gérés au fur et à mesure de l’avancement des travaux par le Bureau de l’Association des Parents d’Elèves, sous le contrôle des Autorités Régionales pour le tirage des chèques.
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Collège de Londela-Kayes, entièrement construit par les masses de ce PCA qui est le seul dépourvu de CEG.
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Collège de Loubetsi dans le District de Kibangou, entièrement construit par les masses à cause des difficultés que rencontrent les élèves au Collège du Poste qui n’a pas de structures pour accueillir les enfants des villages éloignés.
Ces deux collèges de Londela-Kayes et de Loubetsi ne sont pas encore ouverts alors qu’ils sont terminés depuis bientôt deux ans. Des démarches sont à entreprendre auprès du Ministère de l’Education Nationale, afin que ces deux Etablissements puissent fonctionner à la rentrée scolaire d’octobre 1979.
III-SERVICES ADMINISTRATIFS
Tous les services administratifs sont représentés dans la Région, et fonctionnent conformément aux programmes établis par leur Directions respectives selon les moyens mis à leur disposition. Pas de remarque particulière.
Les Chefs de services régionaux font preuve de conscience dans l’exercice de leurs fonctions, et appliquent les directives du Parti, ainsi que les Agents placés sous leurs ordres.
Le Personnel des Cadres et les Contractuels en service à la Région y sont bien.
A lire sur le même sujet :
Je ne trouve pas la réalisation de l’école primaire que le lycée avait pris le terrain. Où à Dolisie avez-vous construit cette nouvelle école primaire?
Pour ce qui est de la construction du lycée, une autre version des faits. L’état aurait bien décaissé les fonds pour réaliser le lycée de Dolisie. Que dites-vous de cette version?
Pour ce qui est du tribalisme, pourquoi évoquez vous ce sujet? Y a-t-il un fonds à ces rumeurs?
Il fut un temps où les Kugni n’occupaient pas de hautes fonctions que se partageaient les ressortissants du Niari Nord. Certains disaient que c’est Sassou qui était à l’origine de cette situation. Parlez nous en.
Par ailleurs, parlez nous de l’histoire des » enveloppés » qui éclata en 1979.
Mes chers Mr le Lion de Makanda,Mr Val de Nantes,Mr Ossebi,Mr Londi,Mr Bulukutu et d’autres aidez moi a comprendre car je suis fini comme disait notre Mr Pierre Mountouari dans l’une de ses chansons.Que valent 163 millards des Emiratis devant 100 milles millards de petro cfa siphonnes par Mr Sassou,sa caste et sa famille.Mr Sassou s’est rendu a Dubai demander aux arabes d’investir 163 millards alors qu’avec les 100 milles milliards Congo aurait etre a la taille des Emirates.
A Manga Diendze Kouedikoue. Cest a vous qu’il revient de nous parlé d’une part de la fameuse histoire des « enveloppés » de 1979, qui n’était qu’une vrai cabbale montée de toutes pièce sans aucune preuve pour discréditer certains Responsables politique de l’époque, sur fonds de procès d’intention et manœuvres politiciennes visant le « hôte toi que je m’y mette ». Et d’autre part du tribalisme pour lequel VJS à eu a apporter en son temps sa contribution significative à l’éradication, comme nous prouve a suffisance les documents d’archives de l’époque disponibles sur les réseaux sociaux. Concernant la polémique que vous engagés sur le décaissement des fonds par l’Etat pour réaliser le Lycée de Dolisie, merci de noter qu’il a peut-être du se faire après le départ de VJS de la région du Niari.
A Manga Diendze Kouedikoue: Merci de bien lire entre les ligne les propos de VJS qui sont suffisamment claires, comme il à d’ailleurs eu a les présentés lui-même devant le Parlement de l’époque (Assemblée Nationale Populaire) et dans son rapport morale de passation de service, avec son successeur à la tête de la région du Niari: « je réussis a créer un Lycée à Dolisie, en prenant moi-même l’initiative de négocier directement avec l’Evêché la cession, pour servir de dortoirs, des bâtiments libérés par le transfert à Pointe-Noire du couvent de Dolisie d’une part, et en entreprenant, avec l’aide de l’Association des Parents d’Elèves d’autre part, la construction d’une Ecole Primaire, pour accueillir les élèves de l’Ecole de la Mission Saint-Paul, dont les classes devaient recevoir ceux du Lycée »
Les Sathoud et autres , furent des grands commis de l’état . Nous leur devons , ce qui reste de mieux , bien que ,rare , dans l’administration congolaise .
@le fils du pays , votre interrogation a trouvé sa réponse dans la dernière salve de Trump à propos de nos matières premières et sur la françafrique.On est bien servi .
Courage ,mon frère , c’est un abonnement à la honte , ces derniers jours .
Pour la gouverne de Manga Diendze Kouedikoue qui a tendance à ramener ce débat historique a un bas niveau tribale. Pourtant pour ne pas tombé si bas comme lui, les Kugnis sont bel et bien présents tant au Nord qu’au Sud du grand département du Niari, alors a quoi donc voudrais t’il donc faire allusion? D’autant plus que eux-mêmes les principaux acteurs du fameux conflits politique Kugni/Lumbu avait finit par surmonté leur différents et exhorté leurs partisans respective à l’unité et à la reconciliation. Prière lire a ce sujet l’article: « Péripéties de la reconciliation et prémices de l’unité nationale dans le departement du Niari, à l’orée de l’indépendance » disponible sur le site internet congo.liberty.
Vous dites:
» je réussis a créer un Lycée à Dolisie, en prenant moi-même l’initiative de négocier directement avec l’Evêché la cession, pour servir de dortoirs, des bâtiments libérés par le transfert à Pointe-Noire du couvent de Dolisie d’une part, et en entreprenant, avec l’aide de l’Association des Parents d’Elèves d’autre part, la construction d’une Ecole Primaire, »
Montrez-nous où a été construit l’école primaire que le lycée a pris le terrain?
Il n’y a jamais eu de dortoir à Saint-Paul. Les lycéens étaient logés au dortoir du collège Hammar.
Voyez-vous, vous ne savez pas ce que vous dites.
Diele et Matsedika,
Alors vous apportez les preuves de la construction de l’école primaire et du dortoir dans les bâtiments de la congrégation religieuse?
Quand on débat, il faut bien se documenter. Ce qui est dans le récit est le fait que le lycée de Dolisie avait les meilleurs résultats au bac. Dans tout le congo, le seul concurrent à ce lycée et si le lycée de la Libération, et ce, jusqu’à la fin des années 80. Ces excellents résultats tenaient à la fois à la qualité des professeurs et des élèves. Ce lycée a eu la chance d’avoir plusieurs professeurs certifiés tels Nziengui ( maths) et Kouétolo (physique- chimie). C’étaient des véritables génies.
La qualité des élèves se mesurait par leur réussite universitaire. Par exemple tous les bacheliers de 1982 ayant passé le concours de l’INSSA avaient réussi leur examen d’entrée. La majorité exerce en France. Il en va de même de ceux qui ont fait la faculté des sciences MP, CB, Géologie. Tous avaient réussi en juin et sont pour la plupart en France. C’est dire qu’ils étaient bien formés.
Plus que tout, il y avait un engouement pour les études au lycée de Dolisie et surtout l’esprit d’émulation dans la camaraderie. Le soir tombé, les rues de Dolisie étaient envahies d’élèves qui étudiaient sous les lampadaires jusqu’à 22h, heures du couvre-feu instauré par la milice. Les fins de semaine, les salles des trois collèges et du lycée étaient envahies par des hordes de lycéens qui révisaient leurs cours. Un tel engouement pour l’école n’était présent qu’au lycée de la Libération. Ce n’est pas un hasard si ces deux lycées se disputaient les deux premières places pendant les années.
Notons que les élèves de ce lycée venaient non seulement du Niari, mais aussi de la Bouenza, la Lékoumou. Certains parents de Brazzaville envoyaient leurs enfants étudier au lycée de Dolisie en raison de la qualité de l’enseignement. Cette qualité avait un lourd prix tant la devise de certains professeurs était : vous venez en masse, vous repartez en masse. C’est dire que celles et ceux qui arrivaient en terminale étaient des vrais bosseurs.
Pour finir, il faut reconnaître que les parents Sathoud ont très bien éduqué leurs enfants. C’est vraiment une réussite qu’il faut mettre dans sa biographie. Ses enfants sont tellement sociables et affables. Si tous les enfants des dirigeants congolais pouvaient recevoir leur éducation, le congo serait bien. Il faut souligner ce fait.
Diele et Matsedika, connaissez-vous l’histoire de « gloire et victoire »? Savez-vous ce que les gens de Banda disaient chaque fois que le vieux Sathoud prononçait » gloire et victoire »?
Merci pour cette restitution de l’épopée du Lycée de Dolisie qui s’appelait à l’origine Lycée Vladmir Lenine (LVL) et d’avoir compris que l’Ecole Primaire recherché se situait bien dans l’enceinte de l’actuel lycée Victor-Justin Sathoud. Pour les anecdote sur l’histoire de l’interprétation des slogans politique de l’époque: « gloire et victoire », l’un des fils SATHOUD, le nommé Wilfrid Olivier Gentil Sathoud en avais fait une publication intéressante que j’avais lu sur sa page Facebook, dans laquelle il publie régulièrement des articles de haute facture historique. En fait les gens de Banda pensait qu’il aimait inscrire les prénoms de ses premiers enfants (Magloire et Victoire) dans tous ses discours politiques lorqu’il lançait ses slogan. alors qu’il n’en était pas le cas.
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Je confirme la reconnaissance de Manga Diendze sur le fait que les parents SATHOUD ont effectivement bien éduqués leurs enfants qui sont pour la plupart SOCIABLES et AFFABLES, comme leurs géniteurs. Ce qui n’est vraisemblablement pas le fruit du hasard, au regard de la definition du nom SATHOUD qu’ils portent et se traduit par celui qui veut elargir sa famille, son entourage en rassemblant le plus grand nombre autour de lui.