François de RUGY, Président de l’Assemblée française, piégé par les réseaux de Sassou-NGuesso

De gauche à droite : Lakrafi, Mvouba, De Rugy et Adada

RÉSEAUX MAROCAINS ET ÉLUS FRANÇAIS, COMMENT DE RUGY S’EST FAIT PIÉGER

l est autorisé de dire que certains élus bien que Français prennent leurs ordres auprès de puissance étrangère. Il est regrettable d’assister ainsi à la déchéance du pouvoir législatif français quand le président de l’Assemblée nationale cède à la pression des réseaux marocains pour recevoir en grande pompe Isidore Mvouba, le président de fait de l’Assemblée nationale de Sassou Nguesso.

Alors que les demandes motivées de la société civile congolaise restent lettre morte auprès des députés du groupe amitié France-Congo, sous le motif fallacieux de méconnaissance de la situation, il est étonnant de voir qu’une délégation d’un régime qui vient de refouler un bateau de GreenPeace soit reçue par un “écologiste”.

Lors de cette rencontre, une indiscrétion nous a signalé l’étonnement de de Rugy de voir Amelia Lakrafi, vice présidente du groupe amitié France Congo dans la délégation congolaise. Il nous a été aussi signalé que Jamal Taleb, le compagnon de la députée LREM est dit au service de Denis Sassou Nguesso et de plusieurs autres autocrates Africains.

L’expansionnisme marocain vers l’Afrique subsaharienne passe t-il par l’Assemblée nationale française ? Nous croyons que oui. En effet, la France n’a aucun intérêt à recevoir le représentant d’un régime kleptocratique en faillite économique, politique, sanitaire, sociale et sécuritaire ! Au contraire, cet affichage pornographique avec la nomenklatura congolaise alimente le sentiment anti-français et met en danger la survie de la fameuse relation privilégiée.

Isidore Mvouba par son fils Vadim Mvouba est très implanté au Maroc. C’est par cette filière qu’il est passé pour atteindre François de Rugy.

Source : Coordination Collectif Sassoufit

Diffusé le 23 novembre 2017, par www.congo-liberty.org

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19 réponses à François de RUGY, Président de l’Assemblée française, piégé par les réseaux de Sassou-NGuesso

  1. Anonyme dit :

    Un arriviste avec des mafieux sanguinaires ce n est pas une surprise. Ces africains sont si généreux en billets de banque.

  2. VAL DE NANTES .. ; FRANCE , terre des hypocrites . dit :

    MVOUBA ET LE SUCEUR SILENCIEUX DES FINANCES PUBLIQUES ont péché du RUGGY
    Les français , tels les libyens se foutent de la gueule des noirs , en particuliers , celle des congolais dont ils n’on rien à craindre ;;;;;;;;;;;;;;;;
    On a beau manifester sur la place de PARIS , les français se bouchent le nez , les intérêts priment .
    Comparez la GUINEE EQOUATORIALE AU CONGO BRAZZA et , vous mesurez la différence culturelle qui sépare les français des lusophones ;;;c’est hallucinant et honte à la FRANCE ..
    Que faut il faire pour que la France comprenne que le CONGO BRAZZA ne veut plus de ces moutons de panurge volontiers , voleurs et criminels …???.

    Auraient ils accepté que SASSOU restât leur président ????.

    La culture française est contraire à l’émergence des pays francophones , en témoignent beaucoup d’exemples de pré émergence de certains pays anglophones , ayant un matelas d’avance sur ceux qui se déclarent francophones ;;;.
    KANGAME a compris .

  3. VAL DE NANTES .. ; . dit :

    CHERS COMPATRIOTES ,

    VISITEZ ,LA VILLE MODERNE de MONGOMO sans parler de MALABO 2 ; et vous giflerez un français ;;;
    Certes ,ce OBIANG ,est dictateur mais quel culot , d’avoir construit en si peu de temps , ces villes modernes ????.
    QUE SASSOU nous montre les réalisations de ces amis dictateurs à la TV CONGOLAISE ,,,???
    Son kintele est une merde face à ces villes .
    Chers compatriotes , nous sommes divinement MAUDITS …………………………

  4. MASCAD dit :

    Que voulez-vous de la France? N’est-ce pas la France qui a toujours installé les dictateurs en Afrique ? Voyez l’histoire de David Dacko et Bokassa, celle de Sassou et Lissouba, celle de Ouattara et Gbagbo, celle de Sassou et Ngouabi, celle de Compaoré et Sankara, etc. Alors, vous aurez tout compris…
    La France est le berceau du fascisme. Ce n’est pas pour rien que Hitler allait toujours s’incliner sur la tombe de Bonaparte.
    Pire ou mieux encore, la France est le seul pays au monde, avec l’Espagne, à avoir codifier l’esclavage avec son CODE NOIR de Colbert sous LOUIS XIV et avoir également produit le CODE DE L’INDIGENAT sous Bonaparte.
    N’est-ce pas suffisant pour se faire une idée de la France ?
    Sinon, comment expliquer que ce pays se complait à installer et soutenir des criminels à la tête de nos pays d’Afrique francophone ?

  5. sitou Mpaka dit :

    Pendant que nos hôpitaux sont fermés , les urgences vitales sont bafoués ,sassou revient d’un séjour en Allemagne et Mvouba fait du tourisme sur paris . N’est pas ces voyous souffres des troubles mentaux et même leurs suppoters sont malades . Alors demain nous allons rétablir république et la santé publique devrait soignés tous ces malades …

  6. David Londi dit :

    La contradiction majeure à relever est la superposition de deux événements :
    1) l’expression d’une certaine émotion lors de la prise de parole d’un député ultramarin sur la situation des Africains esclavagisés en Libye ;
    2) la poignée de mains de Rugy avec son homologue congolais, gardien d’une constitution qui, par ses articles 10 et 96, exonère un Président des crimes humains et financiers commis pendant son mandat et dont la politique sociale et économique jette sur les routes dangereuses de l’exil toutes les énergies vives du pays dont certains vont grossir la masse des esclaves en Libye.
    Tout ceci ne devrait plus nous étonner pourtant. Tous ces comportements contradictoires ne s’expliquent que par le fait que les États ne sont régis que par les intérêts entendus sur le plan économique et diplomatique. Nous devons nous convaincre que la communauté internationale ne peut dépasser le cadre d’ingérence dans la politique d’un pays que si et seulement si un mouvement national de résistance puissant se lève dans le pays. Tant que les Congolais n’intégreront pas cette réalité, cette communauté continuera à privilégier ses intérêts économiques. Les relations diplomatiques ne sont philanthropiques. Chacun voit midi à sa porte : la France apprécie ses relations sur la base de ses équilibres budgétaires, il faut bien gagner les prochaines élections. On ne les gagne pas avec un taux de chômage élevé ou un déficit qui plonge dans les abîmes. C’est peut-être stupide de le dire mais ne rêvons pas d’un deus ex machina qui viendra de l’Etranger. Le congolais est seul responsable de sa libération.

  7. VAL DE NANTES .. ; . dit :

    Ecoutez à ce propos CHEIK MODIBO DIARRA( astronaute ) …qui a failli être un professeur intérimaire au collège d’une banlieue française , n’eut été sa chevauchée vers les USA …
    Il déclare ensuite qu’en France ;; ON N ‘EXISTE PAS …
    La culture française souffre d’un anachronisme colonial qui ne reconnaît pas aux africains dont elle assure l’existence , une intelligence universelle .
    D’où cette condescendance française quasi malsaine à reléguer aux calendes grecques de façon systémique les désirs d’émancipation des peuples noirs colonisés par la France .
    OUI , avant de nous libérer , encore faudrait il qu’il faille nous poser la question , de savoir les faiblesses endogènes et exogènes qui contrarient l’évolution de notre pays ?????????????
    On ne fera pas un autodiagnostic , mais un diagnostic tout court .
    De ce diagnostic sortiront , à n’en point douter ,tous les dysfonctionnements du logiciel mental congolais .
    Je suis sûr et certain ;que la France serait un de ces milliers virus qui perturbent le CONGO BRAZZA .;;.
    Il ne peut y avoir libération , sans bataille ;;;;;.

  8. Mark dit :

    Un non événement. En France, plus de 75% de français ne le connaissent pas. La libération du Congo ne dépend pas de la volonté de cet aventurier bidon. Il peut dormir dans la maison de Sassou à Oyo, les congolais s’en foutent.

  9. VAL DE NANTES .. ; . dit :

    AH , MACKY SALL , SALIT LES dictateurs africains ;;; et leur promet l’enfer …SUIVEZ son regard .

  10. Bulukutu dit :

    De Rugy a rencontré Mvouba et consorts. Et alors?! La France tirera toujours les ficelles pour sauvegarder ses intérêts. Jusque là tout est normal. Le problème c’est nous. Nous prêtons trop d’attentions aux faits et gestes des français concernant le congo. Par ce comportement, nous légitimons le centre de décision qui serait la France, comme au temps des colonies. Ah! J’oubliais, nous sommes redevenus une colonie.

  11. Pascal Malanda dit :

    Cher VAL DE NANTES
    J’ai l’impression que tu es sur le point de péter un câble en observant totalement impuissant et à distance l’horrible situation du Congo. De grâce, calme-toi, s’il te plaît mon cher frère de Potal ; on a besoin de toi et de tout le monde pour reconstruire ce pays meurtri. Le régime que nous combattons tous (chacun à sa manière) a déjà réussi à nous réduire en parias dans notre propre pays et en exilés depuis des lustres, sa réussite sera totale si nous finissons pieds et mains liés dans des asiles. Ne cédons pas à l’émotion. La colère ? Oui, mais gardons nos énergies et notre raison pour reconstruire le pays demain ; je sais que c’est ton crédo.

    L’année dernière, j’ai passé quelques jours à Singapour. Ce séjour m’a ouvert les yeux sur l’ampleur de l’échec socio-économique de Sassou. J’ai déjà rappelé ici, que Sassou est à sa 33ième année au pouvoir et il est à la tête d’un pays ultra riche en ressources humaines et naturelles, de 342.000 km² et 4 millions d’habitants. Lee Kuan Yew a dirigé de main de fer Singapour de 1965 à 1990, soit 25 ans. Son minuscule pays, cité-Etat de 700 km² (plus de 350 plus petit que le Congo) pour 5 millions d’habitants aujourd’hui est très pauvre en ressources naturelles. Lee Kuan Yew était un dictateur, mais il a développé son mini Etat qui est passé de petit appendice de la Malaisie à une cité-Etat moderne à l’avant-garde de la science, de la technologie et du progrès social. Sassou avait tout pour faire du Congo non pas une petite Suisse (Lui et ses partisans en voulaient à Lissouba d’avoir eu cette noble ambition ; des millions de Congolais aigris les ont applaudis dans cette haine du progrès), mais au moins une grande Singapour. Singapour a même été invitée à coup de milliards au Congo pour des zones franches économiques spéciales dont l’effet sur l’économie nationale est aujourd’hui nullissime.

    A voir le désastre socio-économique et politique qui ne fait que commencer au Congo et dont nous allons progressivement découvrir les profondeurs abyssales, je comprends la colère de tous ceux qui veulent pendre Sassou « Haut et court, jusqu’à ce que mort s’ensuive ». Il y a des gens qui sont prêts à manger la chair de Sassou pour satisfaire un besoin cruel de vengeance. Rien que pour la catastrophe économique dans laquelle Sassou a plongé le pays (crise économico-financière inédite, disparition des plus de 20 milliards d’euros ou 14.000 milliards de cfa du Fond pour les générations futures), il mérite d’être jugé pour Haute Trahison. Il le sait mieux que tout le monde, car lui n’aurait jamais fait de cadeau à un adversaire politique qui aurait fait le centième de ce que nous voyons aujourd’hui. Il a chassé Lissouba qui aurait vendu pour 45 milliards de cfa du pétrole à OXY au prix de 2 dollars le baril alors que le baril était à 9 dollars. Le PCT a hurlé au scandale. Sans entrer dans la polémique du contrat OXY qui a fait chuter Lissouba, je constate tout simplement que Lissouba s’est endetté dans des conditions draconiennes mais transparentes en hypothéquant un pétrole non encore produit. Le débat a fait fureur au parlement pendant des semaines. La perte sur ce contrat peut être estimée à 158 milliards de cfa, si le pétrole avait été vendu à 9 dollars le baril au lieu de 2. A la fin du régime de Lissouba en 1997, le Congo avait retrouvé les équilibres macroéconomiques, avait renoué avec le FMI, avait jeté les bases de nouveaux contrats pétroliers qui ont permis les rentrées massives d’argent pendant la décennie 2004-2014 (le deuxième boom pétrolier sous le régime Sassou). Cela, même les caciques du régime actuel le reconnaissent. Le bilan économique de Lissouba n’est pas rose, mais il est loin de la catastrophe que nous vivons aujourd’hui et qui ne fait que commencer. En revanche, dans des conditions d’un boom pétrolier insolent, Sassou a réussi à sur-endetter le pays à plus de 5.000 milliards de cfa (presque le double de tous les autres pays de la CEMAC) et fait disparaitre 14.000 milliards du fonds des générations futures soit près de 20.000 milliards disparus. Et pour quel résultat ? Fermeture du CHU, licenciements massifs, etc. Et aucun vrai audit n’a pas encore été initié. Nous ne sommes donc pas au bout de nos peines et de nos surprises en matière de dettes cachées.

    Mais quel avantage tirera le Congo d’un Sassou pendu ou même humilié ? Rien ! Sauf une guerre inévitable entre, d’une part, ses affidés extrémistes ultra riches et surarmés qui ne s’imaginent pas un seul instant la vie sans pouvoir et, d’autre part, le reste de la nation sur lequel on chargera comme toujours le crime : « Bakongo ba bomi Sassou »

    Ce que nous prônons depuis 2014 vient d’arriver aujourd’hui au Zimbabwe. Un dictateur sanguinaire est déposé sans qu’une goutte de sang ne coule. Son successeur (grand exécuteur de ses basses besognes) promet de ne pas le poursuivre en évoquant son statut de héros de l’indépendance comme circonstances atténuantes. Tout peut encore basculer à tout moment par un petit dérapage des vaincus ou une arrogance des nouveaux maîtres. Le Zimbabwe n’est pas encore sorti de l’auberge. Mais les raisons d’espérer sont nombreuses, même si les zones d’ombre demeurent. Je suis cependant très étonné de constater que ceux qui ont hurlé et qui continuent de hurler quand je parle de sortie négociée au Congo, apprécient silencieusement l’alternance au Zimbabwe. Ils se rendent compte en cachette que le même peuple qui acclame le départ de Mugabe aurait déclenché des émeutes si on avait tué Mugabe. Personne n’exige encore qu’on pende un dinosaure dicteur malade de 93 ans qui va mourir dans quelques mois de sa propre mort. Le pendre pour assouvir quelle soif de justice ?

    Non, cher David Dilondi, je ne suis pas pour l’impunité. Loin de là. Il y a des clémences qui sont plus lourdes que la peine de mort. Monseigneur Kombo dont j’ai toujours admiré le courage l’avait compris même s’il l’a payé de sa vie. Si Mugabe a encore toute sa tête sur les épaules (ce dont je ne suis pas sûr) il aurait peut-être préféré mourir d’une balle que de se retrouver là où il est actuellement en vieillard gâteux couvert de honte. Il n’a pas su anticiper les événements (Sassou peut encore le faire, puisqu’il voit la descente du pays aux enfers). Le peuple zimbabwéen a donné au monde une grande leçon de maturité politique (le peuple congolais en serait-il foncièrement incapable ?). Il aurait pu trainer son ‘’héros-bourreau’’ dans les rues de Harare comme un vulgaire chien. Il a préféré avoir le triomphe digne. Mugabe aura tout le temps d’être jugé par l’histoire, même pendant quelques mois.

    Au Congo, il y a des milliers de gens qui n’auront la paix dans leurs cœurs qu’en mâchant un peu de la chair de Sassou. A aucun prix, je ne m’assiérai à leur table.

    Que Dieu, dans son infinie miséricorde, ait pitié du Congo de notre Congo à tous. Qu’il nous donne à tous, sagesse et discernement afin de nous éloigner de l’aveuglement et de l’obstination. Cette prière, je l’adresse avant tout pour mon propre cas que certains assimilent (peut-être à juste titre ?) à de l’aveuglement et de l’obstination ataviques. Je ne suis ni sourd ni aveugle à l’immense souffrance de notre peuple. Ma quête est orientée vers la recherche d’une sortie humaine du bourbier où nous sommes plongés depuis 1963 : Briser le cercle maléfique de la malédiction de Youlou (« Vous serez un jour dirigés par un fou. ») dont certains ne sont (sans le savoir ?) que de consciencieux exécuteurs testamentaires.

  12. Pascal Malanda dit :

    Cher Bulukutu

    Vous avez entièrement raison. Nous, Congolais adorons trouver un responsable de nos malheurs à l’extérieur. Je ne dédouane pas la France, mais je crois que nous lui accordons une influence qui loin de la réalité. Nous fantasmons et certains Congolais en profitent.
    La phrase attribuée au président Porfirio Diaz, qui dirigea le Mexique de 1876 à 1911 :

    « Pauvre Mexique, si loin de Dieu, si près des Etats-Unis».

    Remplacez Mexique par Congo et Etats-Unis par France et vous comprendrez l’impuissance fantasmée par les Congolais. Cuba aussi n’est qu’à 50 km des USA. Mais les Cubains, bien que plus pauvres ont un autre rapport aux USA. C’est une question d’état d’esprit. Les Congolais mettent tous leurs maux sur la France. Pourtant, géographiquement la Côte d’Ivoire et le Sénégal sont plus proches de la France. Ils ne geignent pas comme le Congo. Ils se battent sur tous les plans. Le Sénégal se tape même le luxe d’une démocratie agissante.

  13. VAL DE NANTES .. ; .c'est DUR . MALANDA ; dit :

    @Mon cher MALANDA , Loin d’être un cannibale , je ne serais pas malheureux du sort que les congolais réserveraient à SASSOU tant son échec à l’exercice de sa fonction est mémoriel ;;;.
    SASSOU a personnifié le ratage de son règne , en s’appuyant sur des critères subjectifs et régressifs .
    A t’on déjà vu un président de la république qui ne nomme aux hautes fonctions publiques et militaires que des membres issus de sa tribu ????.
    Le CONGO est entré dans un cercle vicieux ,où toute possibilité de libération de l’intelligence est vouée aux gémonies .
    L’intelligence transformatrice est accusée de SASSOUFIT .
    Quand je compare ce CONGO DE SASSOU aux autres pays pré-émergents , je déprime .
    Et ,le voir encore diriger le pays ,m’agonise .

    C’est un supplice de tantale que je m’inflige , et à chaque jour suffit sa peine .
    Péter un câble , c’est vrai , si c’est synonyme de manifester une impatience à contribuer à la richesse intellectuelle et économique de notre pays .

    Pour le reste , c’est du Beethoven littéraire , ce dont nous devons nous défaire , pour ne pas tomber sous le couperet goguenard de ce professeur chinois , qui se moqua des africains agrégés en grammaire , dont l’utilité économique était nulle , devant un petit togolais affamé ;;;.
    EIFFEL REVEILLE TOI .
    PATRICK TSENGUE TSENGUE AU PANTHEON ..

    C’est une forme de maintenance aliénante de notre soumission culturelle au détriment de la technique capable de répondre à l’immédiateté alimentaire du petit togolais ;;;.
    Ce reproche anti cartésien nous est adressé à tous .LE NOIR brille plus dans la limitation que dans l’inventivité ;;;;.
    Alors , mon cher MALANDA . Quand va t’on définitivement helléniser l’esprit congolais ????.
    GUSTAVE EIFFEL , SAUVEUR financier de PARIS , ce qui n’est vrai de ZOLA …
    Aide moi à répliquer à ce professeur chinois très au faîte des carences existentielles des africains ;;;;;;; REALISTE, MOQUEUR CE CHINOIS ,,,,,,?????.

  14. Bulukutu dit :

    @ mon cher Val de Nantes. Pendant des décennies les chinois ont imité l’Occident avant de s’en émanciper. Si le prefet-zident avait ne fusse que chercher à imiter la Chine, nous ne serions pas là. Le congo avait d’ailleurs commencer à faire de la planification économique dans les années 80. L’auto suffisance alimentaire d’ici à l’an 2000. Mais ce projet est resté au stade des slogans comme toujours au congo de la prefet-zidence. Pour Gustave Eiffel, sa tour était destinée à être démolie après l’exposition universelle de 1880. Il en est de même pour le Trocadéro en face. C’est donc une conjonction de choses et d’événements périphérique qui ont fait de la tour, la signature de Paris. Au congo, nous avons le mémorial de Brazza! C’est une boutade bien entendu.

  15. le fils du pays dit :

    Nombreux de mes compatriotes ne comprennent pas et ne veulent pas faire l’effort de comprendre une fois pour toute le comportement des occidentaux et leur nature.Cela me fait rire quand je vois l’etonnement qui frole la naivite de certains Congolais.La corruption c’est un mal occidental d’importation,lorsqu’on sait que les francais sont des gens tres corrompus, les plus corrompus d’Europe alors comment etre etonne de la corruption de ce fameux Rugy.
    Non,ce Monsieur n’a pas ete piege,il est tout simplement un corrompu comme nombreux francais en particulier leurs fameux politichiens.

  16. Pascal Malanda dit :

    Cher VAL DE NANTES
    Tu dis :

    « SASSOU a personnifié le ratage de son règne , en s’appuyant sur des critères subjectifs et régressifs »
    Ce n’est pas un ratage, c’est l’exécution testamentaire d’une malédiction. Médites-y tu le comprendras très facilement, je pense. J’ai longtemps cherché à comprendre le calvaire du Congo sur le plan rationnel. Ma conclusion est très simple : un peuple qui pourfend les meilleurs et qui applaudit les médiocres est soit maudit, soit envoûté. Dans tous les cas, le mal est à chercher d’abord en nous-mêmes.

    « A t’on déjà vu un président de la république qui ne nomme aux hautes fonctions publiques et militaires que des membres issus de sa tribu ???? »
    Où sont ceux qui hurlaient au loup sous Lissouba sous le prétexte que ce dernier dirigeait sur des bases tribales, justifiant ainsi les événements du 5 juin 1997 ? Les Ntsourou, Adoua et autres ont fini par comprendre qu’ils avaient aidé à l’instauration d’un régime brutal qui n’épargne aucun contestataire.

    Le tribalisme, la méchanceté et l’incompétence du régime actuel, je les ai vécus au ministère de l’agriculture. De 2008 à 2015, avec quelques amis, j’ai travaillé en fonds propres sur trois projets agricoles au Congo (donc l’histoire des Chinois et des petits Togolais me fait sourire ; en plus, je suis plus un homme de terrain que de bureau ce qui ne m’empêche pas de soigner ma plume et adorer la grammaire. Je n’y vois aucun antagonisme).

    C’est à l’occasion d’un passage au ministère de l’agriculture que j’ai compris les abysses dans lesquels reposait le Congo. On peut beau critiquer Sassou et son tribalisme avéré, il nous faut parfois nous mirer dans notre propre haine. En 2014, au détour d’un voyage au Nigéria, s’inspirant du miracle d’Akniwmi Adesina, l’actuel directeur de la Banque Africaine de Développement Sassou avait enjoint à Maboundou (un sudiste) ministre de l’agriculture de dégager 6 milliards de cfa pour faire la même chose qu’Adesina (alors brillant ministre de l’agriculture de son Etat) avait réussie sur la culture du manioc au Nigéria. Un plan banane suivra quelques mois plus tard avec quelques milliards supplémentaires. L’objectif de Sassou était d’épater les Congolais en 2016 avec un miracle agricole l’aidant à se faire élire sans difficulté. Que représentaient 6 milliards de cfa sur les 40 milliards annuellement mis à la disposition du ministère de Maboundou pendant la période faste ?

    J’ai même expliqué sur ce site comment Maboundou refusait d’appliquer les directives de l’Union Africaine qui imposait à chaque pays de consacrer au moins 10% de son budget à l’agriculture. Maboundou fanfaronnait en affirmant que 10% du budget congolais équivalant à 400 milliards de cfa, « qu’allait-il faire avec ces 400 milliards, s’il avait déjà des difficultés à épuiser son budget annuel de 40 milliards, faute de projets bancables ? » Fort de ces arguments, mes amis et moi présentâmes un projet agricole de 100 millions de cfa. Je vous épargne les détails du parcours du combattant dont nous fûmes victimes. Le résultat fut un refus sec. Un ami, député de la république auquel j’exprimai mon indignation me rit au nez en disant : « Tu aurais dû savoir que tous les montants de cet ordre et même moins ne peuvent pas être décaissés sans l’aval de l’entourage de Sassou. La consonance de vos noms a largement justifié ce refus. Ils ont peur que les sudistes s’enrichissent et deviennent capables de financer un putsch.» Je tombais des nues en voyant comment le pays était condamné à la médiocrité. Plus grave encore, pendant que nous nous battions contre des moulins à vent pour obtenir 50 ha de terre à Loudima, nous croisions dans les coulisses du ministère, des Chinois qui venaient négocier facilement des concessions de 30.000 ha dans la Lékoumou. A Loudima, nos voisins d’exploitation étaient des Espagnols auxquels le ministère accordait les yeux fermés 500 ha sans compter les facilités de fonctionnement. Je commençais à céder à la tentation malsaine de croire que ces Espagnols et autres n’étaient que des prête-noms de quelques dignitaires.

    Il y a quelque chose de foncièrement méchant dans le comportement du Congolais. Sassou en est certes la cristallisation à l’extrême, mais dans la chaîne allant du sommet à la base de ce régime, il y a une souillure sociale et morale gravissimes.

    « Le CONGO est entré dans un cercle vicieux ,où toute possibilité de libération de l’intelligence est vouée aux gémonies. »

    Je viens de te donner ci-dessus un exemple de cette dépravation des mœurs sociales économiques et politiques. Mais l’homme de terrain que je suis est aussi convaincu que le génie somnolant au fond de chaque Congolais n’attend qu’à se réveiller pour reprendre les choses en main en très peu de temps. Kabila père avait vaincu l’inflation chronique du Zaïre en moins de trois mois en introduisant le franc congolais et des mesures anti-corruption efficaces. J’ai vu comment le port de Ngobila, symbole de la déchéance de ce pays a subi des transformations spectaculaires en quelques mois.

    Cher VAL DE NANTES, ne désespère pas. Les choses ne peuvent que s’accélérer au pays. Sassou n’est pas immortel et surtout, la chute de Mugabe doit l’avoir traumatisé et fragilisé. Nul besoin donc de devenir cannibale d’un jour. Quant à la joie que te susciterait la mort de Sassou, sans la partager, je comprends qu’elle vient de la haine que lui-même a semée dans le pays.

    « C’est un supplice de tantale que je m’inflige , et à chaque jour suffit sa peine .
    Péter un câble , c’est vrai , si c’est synonyme de manifester une impatience à contribuer à la richesse intellectuelle et économique de notre pays. »

    Je te comprends, étant pratiquement dans la même situation. Il est affligeant de voir la médiocrité s’étaler avec arrogance. Cependant, préservons-nos esprits, nos cerveaux et nos forces pour la reconstruction inéluctable.

    « Pour le reste , c’est du Beethoven littéraire , ce dont nous devons nous défaire… »
    Ce sera difficile pour moi de m’en défaire ; je suis passionné de littérature et je déteste les injonctions. A chacun son dada et sa muse. La démocratie commence par la liberté de penser qu’on s’accorde, mais surtout qu’on accorde aux autres. Ce site est plein de petits tyrans qui ne supportent pas les écarts de pensée. On pense comme des oignons plantés en ligne dans un potager? J’ai parfois l’impression que nos tyrans en gestation sont jaloux de Sassou qui peut se permettre de clouer le bec à tous ses contestataires, choses que nos tyrans en herbe ne peuvent pas se permettre sur cet espace virtuel d’apprentissage démocratique.

    « … pour ne pas tomber sous le couperet goguenard de ce professeur chinois , qui se moqua des africains agrégés en grammaire , dont l’utilité économique était nulle… »

    Je ne me sens pas concerné par cette tirade ou attaque en règle. Je suis un homme de sciences passionné de littérature, d’histoire, de géographie et d’économie. Alors le petit pet de lapin du prof chinois m’amuse au plus haut degré. Soit dit en passant, les Chinois n’ont pas toujours été les meilleurs exemples en matière d’efficacité économique, eux qui sous Mao avaient abattu tous les moineaux du pays et fait construire un haut fourneau dans chaque village pour battre le record mondial de production d’acier. Résultat : une agriculture dévastée, un pays au bord de la famine et de la ferraille invendable dans les bras. J’admire Confucius, un Chinois qui ne se moquait pas de la grammaire. Lui au moins savait que l’action économique, comme toute action d’ailleurs, est précédée par la pensée. Et qu’est-ce, une pensée qui n’est pas ordonnée par la grammaire ? En tout cas ce n’est pas Nicolas Boileau-Despréaux qui s’en offusquera, lui qui affirmait il y a quelques siècles : « Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement – Et les mots pour le dire arrivent aisément. » Pensée aux antipodes de celle d’un président congolais qui affirmait sans ciller à ses ministres un tantinet intellos : « Il faut nous féliciter, nous qui pouvons diriger un pays sans avoir étudié vos ‘’économies politiques’’ » Le résultat est aujourd’hui visible.

    « … devant un petit togolais affamé ;;; »

    J’ai en partie répondu à cette critique. Mais surtout, j’ai l’insigne honneur d’être parmi ceux qui apprennent aux petits togolais et autres africains à pêcher. Comme disent les mêmes Chinois « Mieux vaut apprendre à pêcher à un pauvre que de lui donner du poisson. » C’est un rêve que j’avais soumis en son temps à feu Kadhafi et auquel il avait adhéré en finançant un grand projet de formation et de conscientisation de jeunes africains à Syrte, son village natal. A l’époque, il y avait 500.000 jeunes (et moins jeunes africains) qui se concentraient en Lybie avec leurs yeux brillants d’admiration tournés vers l’Europe. Mon défi était de détourner leur regard de l’Europe pour le réorienter vers l’Afrique. Enorme défi qui a brûlé dans l’effondrement de la Lybie de Kadhafi mais qui survit sous d’autres cieux.

    « Ce reproche anti cartésien nous est adressé à tous .LE NOIR brille plus dans la limitation que dans l’inventivité ;;;;. »

    Cher VAL DE NANTES, toutes les civilisations ont leur âge et surtout leur âge d’or. L’Afrique est en train de sortir de l’obscurantisme. L’inventivité découle du mélange entre l’apprentissage et la créativité. Or tout apprentissage est basé sur le mimétisme ; ce qu’explique très bien René Girard, l’auteur de « La violence et le sacré ». Les Chinois émergent aujourd’hui après avoir compris depuis 1978, que dans un monde globalisé, se marginaliser c’est se condamner au suicide. Ils se sont mis à l’école de l’Occident en devenant l’atelier du monde. Aujourd’hui, le disciple est en passe de dépasser le maître. Pendant ce temps, nous Congolais, passons l’essentiel de notre temps à la villipender la France, source de tous nos malheurs. Etrange source de mal, tant convoitée par la jeunesse congolaise rêvant de Mputu.

    « Alors , mon cher MALANDA . Quand va t’on définitivement helléniser l’esprit congolais ????. »

    Les 27.000 vers s’étalant sur un millier de pages de l’Iliade et de l’Odyssée d’Homère sont un des livres de chevet du passionné de littérature que je suis. Je rêve d’épopée à Charybde et Scylla, de cyclopes, d’Ulysse, Achille, Ajax etc. Je me ressource chaque année, avec un énorme plaisir dans les temples grecs qui ont servi de berceau à la démocratie. Il y a moins d’une semaine, je m’émerveillais encore devant le génie des peuples Mayas, Olmèques, Aztèques etc. au Mexique et au Guatemala. C’est un bonheur de retrouver à Chichen-Itza au Yucatan un soupçon de ce que j’ai vu il y a deux ans à Angkor-Wat et Bayon au Cambodge ou à Hampi et Badami dans le Karnataka indien. Je suis donc très ouvert à l’universel que je traque avec prédilection à travers la planète et le passionné de géographie que je suis parcourt des milliers de kilomètres chaque année à la rencontre de l’homme dans sa dimension universelle.

    Helléniser les Congolais ? Ce n’est pas l’ambition du Kongo de Ntotila que je reste avec fierté au plus profond de moi. Je suis partisan du métissage culturel. Je trouve que notre monde est trop gréco-romain et judéo-chrétien. Dieu merci, les autres composantes commencent à émerger et à s’imposer dans le concert des nations. Islam, bouddhisme, hindouisme, etc. apportent chaque jour leurs pierres à l’édifice humain en construction. Le Congo n’échappera pas à ce grand chantier qui transforme notre planète en monde multipolaire.

    Mes racines Kongo m’attachent à ma terre ancestrale, mais mes branches et mes ailes m’ouvrent à l’universel.

  17. VAL DE NANTES .. ;d' .échec en échec , on finira par se séparer . dit :

    SASSOU sera surpris dans sa suffisance sécuritaire .Nul ne peut défier les lois de la nature .L’alternative politique au CONGO s’inscrit dans ce processus générationnel .Le temps décompte les heures de notre impatience politique , mais l’objectif à atteindre reste fixé .
    Je fais souligner une chose à laquelle peu de gens font attention , ne serait ce que par comparaison qui se mue en raison .
    Les deux présidents du POOL , n ‘ont jamais bombardé une seule région de notre pays ;;; .
    L’amour de la nation est , intrinsèquement je crois ,mal réparti dans les différentes ethnies qui composent notre pays ;;…..
    Aussi , à travers l’expérience répétitive , vécue par le CONGO, une agrégation des tribus disparates , ne garantit sociologiquement pas , un partage des valeurs communes , en vue d’une organisation bien structurée , débouchant sur une société idéalisée .
    Nous avons beau colmater les brèches , par l’organisation des conférences et autres , pour effacer tant soit peu , nos différences de conception analytique de la chose publique , le spectre de la division physique de notre pays y est toujours présent .Produit d’un constat d’échec collectif dont les responsables sont au pouvoir .

  18. LULENDO de Ponton dit :

    Observez bien les 2 valets de Sassou. Ils sont vieillots, très épuisés et balourds. Ils se tiennent difficilement debout. La honte doit participer également à leur déficit physique. Deux amuseurs du tyran d’Oyo qui semblent attendre l’instant de leur pendaison pour kleptomanie à grande échelle.

    Voilà la représentation du pays. Un pays sans flamme, dirigé par un vieil homme ridicule,fraudeur et affreusement despote. Qui se complairait à s’afficher avec les disciples d’ une telle charogne?

    L’image du Congo est sombre : pays vieillissant, figé, tragique comme ces deux tintins qui accompagnent le putschiste Sassou dans la déstructuration de la Nation congolaise.

    Courage aux prisonniers politiques injustement condamnés pour avoir choisi la lutte du peuple congolais souverain !

  19. Congolais lucide dit :

    A mon humble avis il n’y a pas de piège qui soit.Sinon la ruse habituelle dont est maître le monstre sassou nguesso et ces affidés.Les plus actifs de ce réseau mercenarial nauséabond sont jean yves olivier,pigasse et autres qui tirent les ficelles de partout.DE RUGY n´est pas si étrange à cela car il s´y plait apparemment.Sinon il n’aurait pas accepté la rencontre DIANTRE !!!!!

    COMPATRIOTES CONGOLAIS CESSONS AVEC LA NAÏVETÉ.

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