FONDAMENTAUX POUR LA DEMOCRATIE AU CONGO (Thème de conférence). Par Félix BANKOUNDA MPELE

Félix BANKOUNDA MPELE

Félix BANKOUNDA MPELE

Le 12 août 2012, au Congo, suite aux élections législatives qui ont consacré une monstruosité politique, une ‘chambre introuvable’, nous écrivions[1] que « Plus que jamais, le Congo se trouvera, dans un très prochain avenir, à la croisée des chemins : le pouvoir auto proclamé et auto validé ne pourra s’en sortir que par un puissant coup de force contre le régime constitutionnel qu’il s’est pourtant lui-même octroyé, mais aussi contre les valeurs internationales affichées et défendues aujourd’hui par des dirigeants de grande conviction ».

Et, à l’endroit des compatriotes précisément, nous espérions, dans le même texte, que « Les Congolais, ou plus précisément les patriotes, majoritaires, se trouvent, au risque de manquer une fois de plus le coche, dans l’impératif d’introspection, du bilan, de l’organisation, du discernement de l’essentiel et de l’accessoire, et surtout d’une grande capacité de hauteur, d’imagination et de créativité, pour se débarrasser des vieux démons(,,,)gages de l’échec et de rupture avec le progrès ».

Il n’y avait, je l’avoue, ni originalité, ni scoop à ce constat.

L’observation banale des faits, des comportements et stratégies politiques, de la vie politique congolaise depuis toujours, mais surtout et curieusement, depuis l’aube des années 90 dites du ‘printemps démocratique africain’, démontre la prépondérance des incohérences, des compromissions, de petits arrangements, des voies de fait, passe-droit  et autres anti-valeurs, parfois de bonne foi, sur les grandes et déterminantes questions du pays, autant pour le présent que pour son avenir.

Quelques séquences, en vrac, inoubliables dans la mémoire collective, illustrent cela, comme la motion de censure et la dissolution d’octobre 1992, la cohabitation de fait qui s’ensuivit pendant sept mois, l’issue des législatives anticipées qui dégénéra en quasi-guerre civile à partir de juillet 1993, les événements sanglants d’Owando de mai 1997 desquels résultèrent ceux du 5 juin de la même année,   l’intervention des armées étrangères dans le pays pour imposer un individu à la tête de l’Etat,  le retour catastrophe de Sassou Nguesso au pouvoir en octobre 1997, l’abrogation par ce dernier de toutes les institutions démocratiques y compris la première Constitution librement et démocratiquement adoptée par les Congolais en mars 1992, l’inertie ou presque, voire la complicité  de nombreux Congolais et d’une certaine élite face à ces faits pour le moins graves, l’exacerbation du fait tribal et régionaliste, le pillage désormais massif et ordinaire des ressources du pays, la tentative actuelle et manifeste du coup d’État constitutionnel, etc.

Tout cela, ces épisodes, confinent à une vérité : le primat, ou la suprématie du pouvoir sur le peuple, sur la démocratie, sur le droit  et sur la raison, avec des conséquences lourdes et incalculables sur l’ensemble des secteurs de la vie sociale, politique, économique et culturelle.

Conscients de ces faits, de leur gravité, de nombreux Congolais, majoritaires d’ailleurs, quand ils n’ont tout simplement pas cédé à la ‘servitude volontaire’, au pessimisme, à la peur, aux boucs émissaires, sont, soit instrumentalisés par d’autres forces politiques qui ne sont que des variantes du pouvoir dominant et en place, soit ne se retrouvent plus dans les choix, principes et valeurs à opérer et défendre, au risque de perpétuer, malgré eux, le système qu’ils exècrent.

Face à cette situation, à la détermination du pouvoir en place à se maintenir coûte que coûte, aux pièges érigés par celui-ci pour reconquérir le pouvoir en aval dans l’hypothèse où il lui échapperait, aux anciens compagnons de la dictature et du crime aujourd’hui métamorphosés en démocrates, à d’autres acteurs politiques plus soucieux de leur ambition politique que de la restauration démocratique, aux confusions qui désormais imprègnent tout le monde dans la lecture et la rationalisation de la vie politique, il est urgent de faire le point, d’aider à trouver ou rappeler des repères qui seront autant de points de convergence, d’initiation d’un pacte politique et de construction d’une stratégie efficace pour tenter, réellement, d’avoir raison de l’État d’exception et de la dictature qui perdure.

Car, et dans cet esprit, si pour les ambitieux, pour certains compagnons ou ex-compagnons de la dictature, mais aussi pour certains naïfs politiques, l’objectif en 2016 est de prendre le pouvoir, de ‘faire l’alternance’, pour les démocrates, honnêtes, sincères et profonds, pour ceux qui ont une idée profonde de la vie politique congolaise,  l’occasion serait plutôt  propice à rompre avec l’ADN du régime instauré, avec la spirale de la force comme mode d’accession et d’exercice du pouvoir. Surtout, c’est l’occasion, on ne le dira jamais assez, de diagnostiquer ces anti-valeurs qui se sont ancrées dans la société pour espérer les juguler progressivement, de solder de nombreux et accablants dossiers pour alléger, plus tard, le poids de l’exercice présidentiel, lui assurer une certaine sérénité. Sinon, et c’est là l’un des pièges majeurs du régime, les dérapages sont garantis, avec le prétexte, pour les éternels putschistes, de suspendre la Constitution et ‘relancer le pays’. Tout le monde sait que cette stratégie est permanente dans la vie politique du Congo (1963, 1968,  1977, 1979, 1991, 1997)…

Comment peut-on, sérieusement, croire que dans le contexte de l’heure, un individu, quelles que soient ses qualités, puisse présider un pays dont l’écrasante majorité des officiers de l’armée sont des proches du sortant, le pillage désormais industrialisé s’est étalé sur plus d’une décennie par le même clan, les responsables des grands services administratifs et financiers sont au service du chef, tous les médias d’envergure dit privés sont détenus par des indéfectibles du chef… Rien que ces éléments, auxquels on adjoindra, on l’a déjà dit, une Constitution de nature autocratique qui ne saurait lier un pouvoir d’essence démocratique, rendent objectif et impératif, immédiatement après le départ du général, un régime de transition pour tenter de déminer les pièges, esquisser l’assainissement de la vie politique et rendre le pays ‘présidable’ sereinement, pour éviter l’éternel recommencement.

FONDAMENTAUX POUR LA DEMOCRATIE AU CONGO c’est, ainsi, modestement, une esquisse, à l’endroit des compatriotes et patriotes surtout,  des voies pour Remettre ou restaurer le peuple et la démocratie au coeur de la vie politique (Ière Partie) et Proposer quelques voies ou recettes en vue de mieux garantir les institutions démocratiques à restaurer (IIème Partie).

C’est cela que je vais, avec et au nom de l’EXDICORDE[2], communiquer, énoncer, dans les très prochains jours aux compatriotes (les jours qui suivent, selon les derniers événements du Congo) à Paris, puisque dix grands thèmes qui y sont liés feront l’objet d’un colloque sur le Congo, sous le même thème, à la rentrée prochaine.

Félix BANKOUNDA MPELE

[1]« L’incroyable ‘chambre introuvable’ : au Congo-Brazzaville le pouvoir ne s’use jamais », en ligne

[2]Par les voies habituelles, l’EXDICORDE se charge de fixer, d’informer le public sur les lieux, moments et conditions de participation à cette conférence, qui sera également l’occasion de traiter les derniers épisodes de la vie politique congolaise, et notamment la rencontre de Sibiti

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20 réponses à FONDAMENTAUX POUR LA DEMOCRATIE AU CONGO (Thème de conférence). Par Félix BANKOUNDA MPELE

  1. Anonyme dit :

    Merci cher Compatriote pour le travail que vous faites; mais nous venons un fois de plus de changer de braquet, et ces réflexions ne sont plus au programme de la conduite a tenir contre le Tyran.
    Proposez-nous s’il vous plait une stratégie dans le sens d’un soulèvement Populaire qu’aucun char ou blinde acheté par le contribuable n’aura d’effet contre ce dernier.

  2. William dit :

    Anonyme a raison. Trop de theorie, tue la theorie. La theorie est necessaire lorsqu’elle est suivie de la pratique, de l’action. Sinon, elle soule. C’est le cas de cet article, bon du point de vue academique (c’est votre zone de predilection, Mr FBM) mais nul du point du sujet a l’ordre du jour de l’apres « dialogue national ».

    Agissez par l’action! Vous etes hors du contexte actuel de notre combat. Vous etes hors sujet. Vous n’avez pas cerne le probleme juridique du moment : Empecher Sassou de reussir son hold up constitutionnel.

    Vous etes un expert……en theorie. Nous recherchons un expert en pratique comme ……Okombi. Vous ne serez utile qu’apres pour reconstruire le cadre constitutionnel mis a mal.

  3. Humble Serviteur dit :

    Nombreux sont les congolais qui ont contribué a affaiblir le régime démocratique issue de la conférence nationale souveraine. Ce n’est pas tout!

    Les difficultés de ce régime n’étaient pas que face à une opposition politique, intérieure, irresponsable, ou une structure économique considérablement dégradée par la gestion publique chaotique du régime du Pct, notamment le surendettement qui l’a caractérisé, mais surtout face à un environnement international hostile à la démocratie pour le Congo et l’attitude conservatrice des tenants d’un système de contrôle dictatoriale du pouvoir politique.

    Pour ne pas être tenté par le simplisme inquiétant de certains héritiers des dissertations philosophiques, le Congo et ses peuples [ ces derniers qui se déterminent volontiers par l’appartenance à une ethnie] sont une proie à la merci de puissants prédateurs. Il n’y a jamais eu de paix véritable si l’on place le curseur sur 1963 et qu’on le promène jusqu’à la période actuelle.

    Des luttes politiques sans concessions [tous les coups étant permis, sans limites] marquent la jeune histoire politique du Congo. Ce qui fait le plus mal, ce sont les causes exogènes dont l’incidence sur les consciences de l’élite la fait cliver sur l’essentiel d’un sentiment national pourtant nécessaire à la construction d’une démocratie au service du progrès social basé sur la méritocratie, seule donne importante pour opérer la transformation solide de la société.

    A mon humble avis, la pensée politique pouvait être féconde si elle était portée sur l’essentiel; un vrai diagnostique des causes de la situation actuelle et le comment pour parvenir à son amélioration. Bien évidement, l’un des moyens est l’éviction de la dictature [il va falloir s’y mettre sérieusement en étant dans l’action, loin de l’oralité incantatoire, être un des acteurs] mais empêcher la récidive c’est faire l’économie des « conférences nationales ou dialogues » sans lendemain.

    Monsieur Bankouna, est-il possible que vous sortiez de votre univers académique et abstrait, qui est brillant d’ailleurs, pour nous donner votre avis sur les causes du mal congolais et les moyens de correction envisageables, selon vous?

    Votre humble serviteur,

  4. Le baroudeur dit :

    Comment peut-on faire de la pratique sans la théorie! La vie politique congolaise c’est le renversement perpétuel des régimes! Par la suite l’on s’est toujours retrouvé case-départ! Prenons l’hypothèse très simple où le cher OKombi réussit à renverser le régime avec l’aide de la rue et, comme de coutume, devient le nouvel homme fort avec la même constitution du tyran qu’il défend, serait-on ainsi sorti de l’auberge! C’est parce que nous ne sous sommes jamais rendu compte, à mon avis, qu’à tout moment, la théorie est inséparable de la pratique que nous évoluons de mésaventure en mésaventure.
    Moi j’irai bien suivre « la théorie » de Félix BANKOUNDA, surtout qu’il annonce d’avance aborder les dernières évolutions de la vie du pays sur « la rencontre de Sibiti », pour savoir ce qu’il a dans le ventre. j’ai également noté qu’il n’est pas pour les élections présidentielles en 2016 ni pour le prolongement de la Constitution de 2002 comme le veut Okombi. Quelle est la formule qu’il nous propose alors…..On écoutera

  5. Le baroudeur dit :

    Ce que je viens d’écrire est une réponse au cher William

  6. Humble Serviteur dit :

    Le baroudeur,

    Est ce que vous voulez dire que à Mr Bankouda la théorie et aux autres de mettre en pratiques les théorèmes du Professeur?

    Si c’est ce-là sa contribution alors il faudrait bien qu’il se trouve un homme qui expérimentera ses préceptes!

  7. Le baroudeur dit :

    oh, Humble serviteur, tu vas vite en besogne et tires des conclusions hatives et erronnées! J’ai voulu tout simplement dire qu’il ne faut jamais se passer de l’analyse à tout moment, quelles que soient les situations. Si Bankounda théorise souvent, ce n’est pas si mauvais et il n’est d’ailleurs pas le seul. Mais pour une fois qu’il annonce, en précisant déjà l’objet, qu’il doit ou souhaite rencontrer les Congolais, à un moment assez particulier de notre vie politique, je pense que l’on devrait se dire, cette fois qu’il nous dise comment mettre en oeuvre ou concrétiser ce qu’il nous pond régulièrement, mais pas dire que ce ne sont que les ‘pratiquants’ qui comptent désormais. C’est tout simplement cela que je voulais souligner, mais pas que certains deviennent les cobayes de Bankounda! Soyons sérieux.

  8. Humble Serviteur dit :

    Monsieur Le baroudeur,

    Monsieur Bankounda est dans la frange supérieure des intellectuels congolais. Bien évidemment, il compte pour un sur quatre millions de congolais en tant que citoyen de ce pays. Il compte aussi pour un parmi les intellectuels congolais ou ceux qui prétendent l’être.

    A ces titres, il ne peut-être que les bienvenues dans le maelström politique des congolais à côté de ceux à qui, moralement on ne reproche rien et dont le dévouement pour le pays ne fait l’ombre d’aucun doute. Je vais naturellement fait allusion aux patriotes comme Clément Miérassa, Paulin Makaya et bien d’autres qui risquent leurs vies, sur le terrain et dans l’action. Des gens qui n’ont peut-être pas des doctorats à l’appel, mais des convictions qu’ils expriment au quotidien, au contact directe avec la puissance de la dictature, ceux au risque de leurs vies.

    Chacun apportera, à sa manière, sa contribution dans l’édification d’une société moderne au Congo. Autrement, le Congo se construira dans la modernité avec la contribution de chaque bonne volonté, et ce-ci, comme chaque société se construit à travers ce monde des humains.

    Evidemment, c’est une affaire de génération. Chacune d’elles se caractérise par des comportements dominent qui dictent la trajectoire de son évolution et le rythme de cette évolution. En un mot, et comme disait Jules Ferry: « c’est de l’instruction que naît la grandeur des Nations ». Pour notre cher pays, à défaut d’un despote éclairé, il viendra un temps ou le niveau d’instruction de l’élite et de la classe moyenne sera le facteur déterminent et discriminent qui rendra inévitable l’évolution positive de notre société vers des standards humainement acceptable comme nous le montre l’histoire récente de l’Amérique latine.

    Bon courage.

    Votre Humble serviteur

  9. Mbia dit :

    Il faut une pétition et déclarer nul et non avenu le dialogue national 2015 de Sibiti avec la participation de 629 représentants des partis et associations politiques, des individualités complices choisis par Sassou Guesso et sa clique et qui ne representent pas du tout la volonté du peuple du Congo. »Le dialogue national de cons , voulu par le chef de l’Etat Denis Sassou-Nguesso, sans l’essentiel de l’opposition qui a décidé de boycotter,une manoeuvre pour instaurer une présidence à vie au profit du chef de l’Etat. » Il faut multiplier les initiatives et déclarer nul et non avenu
    les soits disant travaux, les résultats de ce monologue qui n’a pu se tenir que » par le soutien inconditionnel de quelques gourous du Parti congolais du travail (PCT) et ses alliés corrompus ». Il saisir la juridiction internationale et déclarer nul et non avenu cet évenement. Il faut organiser sans retard des manifestations devant les ambassades., les chanceleries. »Ne rien faire maintenant, c’est cautionner le coup d’Etat constitutionnel voulu par Sassou Nguesso, son PCT et sa clique. »
    La plus belle œuvre qu’un homme politique, et surtout un président de la République peut accomplir pour son pays, particulièrement en Afrique, est d’aider son peuple à accomplir leur plus haute mission, libres de créer des emplois, des vies de bien-être, de prospérité et de joie. Et Pourtant Sassou Nguesso, un Président manipulateur, assassin, corrompu, qui ne sert à rien, n’agit jamais pour faire le bien autour de lui. Sassou Nguesso, le président genocidaire, autoproclamé, qui n’est pas un homme de parole, ne tient toujours pas ses promesses trouvent toujours des astuces et des gens corrompus pour l’appuyer dans sa soif de demeurer au pouvoir. Cet là que repose le malheur du Congo. Mais il est temps que cela change. Bakala Telema a raison:
    « Arrêtons de tout mettre sur l’opposition. En tant citoyens, nous pouvons mettre fin à ces crimes économiques en portant plainte contre toutes les personnes morales et physiques impliquées dans ces détournements de fonds.
    Les plaintes contre les biens mal acquis sont nées des initiatives d’organismes de défense des droits humains, dont Sherpa et Survie ainsi que de quelques citoyens congolais qui s’étaient constitués partie civile.
    Si les congolais ont réussi à poursuivre sassou et consort sur les biens mal acquis, ils peuvent aussi le faire sur tous les contrats gagés d’autant plus qu’ils sont interdits et ceux qui les ont fait le savent. »
    Entre autre, l’opposition Congolaise a pourtant dit son NON au dialogue de cons de Sibiti. Sans bases légales, le dictateur génocidaire, Sassou Nguesso et son PCT ont tenu malgré cela à organiser en toute illégalité ce soit disant dialogue , malgré l’ absence de ses principaux interlocuteurs de l’opposition Congolaise. Tablée entre autre sur la question constitutionnelle et de la gouvernance électorale, Sassou Nguesso et sa clique tentent à organiser un soit disant référendum et réaliser ainsi un nouveau coup d’état constitionnel pour se maintenir au pouvoir. Le peuple ne devrait en tout cas pas continuer à se laisser intimider.L’heure n’est en tout cas plus aux discusions inutiles.Il est en tout cas temps que le peuple Congolais doit prendre la rue.Il faut organiser sans retard des manifestations devant les ambassades, les chanceleries et annuler la validités des résultats de ce monologue . »Ne rien faire maintenant, c’est cautionner le coup d’Etat constitutionnel voulu par Sassou Nguesso, son PCT et sa clique. »

  10. Félix,
    Le train venait juste de quitter les quais de la gare au même moment que tu arrivais. Il te faut prendre le prochain train. Ainsi va la vie, mon cher Félix!

    Félix, en sciences soucia et humaines, il est primordial de toujours tenir compte du contexte du fait analysé quand on fait son diagnostic et propose une solution devant répondre aux questions de sa recherche. Les pistes que tu esquisses ne correspondent plus du tout au contexte sociopolitique actuel du Congo. Aujourd’hui, nous sommes à la veille d’un conflit militaro-politique devant déboucher à une énième boucherie comme ce fils de satan sait le faire. La question à 1million de dollars est: comment mettre hors d’état de nuire cet énergumène qui a pris goût au sang et aux larmes des autres?

    Le temps des discours théoriques est fini. Nous sommes entrés à l’époque du Bons Sens, de la realpolitik. Quels actes doit-on poser pour arrêter le coup d’état militaire et constitutionnel de petit satan? Quelle réponse apporter aux menaces de ses mercenaires? Doit-on descendre dans la rue? Doit-on prendre des armes et chercher un appui militaire extérieur, comme il le fit avec les angolais en 1997, pour le chasser du pouvoir Manu militari? Doit-on lancer une grève générale illimitée? Doit-on lancer un mouvement insurrectionnel sur toute l’étendue du Congo? Doit-on diviser le pays en deux ou trois entités ethniques comme le prônent Robert Mpangou et consort?

    Felix, les dictatures ont un mépris profond envers des gens déconnectés de la réalité du terrain. Si le contraire était vrai, ce fils de satan n’aurait pas pour entourage plus con que lui malgré qu’ils aient été à l’école. Aussi, prière de proposer des pistes de solutions fondées sur des faits situationnels et non théorisés par pure esthétique intellectuelle.

    Par ailleurs, dans votre analyse, certes préliminaire, vous avez omis de souligner le fait ethnique et ethniciste comme l’une des causes principales du non respect des règles de vie en communauté choisies par tous. Souvenez-vous de Noumazalayi qui, en 1965, dit à Massambat Débat p: nous aurons bientôt notre président du Nord. Souvenez-vous de petit satan qui, en 1977, fit circuler le fameux: Bakongo ba bomi Marien. Souvenez-vous du discours de ce fils de satan, en 1999 à Mikalou, dans lequel il appela les ‘nordistes » de lui fournir leurs enfants pour faire la guerre aux Bakongo. Regardez la photo de clôture de son monologue de Ibiti où l’on voit que des têtes de ses frères nordistes à la tribune à l’image de yhombi opango, bokamba yangouma avec son museau, Obami itou, le fou de kinkala, Firmin ayessa, etc.

    En tant que chercheur, ce fait capital ne pouvait pas échapper à votre observation à moins de nous dire que vous êtes sous la coupe du politically-correct. C’est là la grande faiblesse de l’analyse de nombre d’entre vous intellectuels congolais qui intégrez un biais d’observation dans vos constatations analytiques. Nous savons tous que lorsque les observations sont biaisées, il y a grand risque que l’on pose un mauvais diagnostic et donc une mauvaise réponse à la question de recherche.

    L’heure est suffisamment grave aujourd’hui, qu’il faut parler vrai. Un chat doit être appelé chat; un chien, un chien. La photo du monologue du pct de Ibiti m’a fait penser à celle des membres du CMP, sur laquelle il y avait un seul sudiste parmi 10 nordistes qui avaient tué Marien pour conserver le pouvoir entre les mains des politiciens originaires du septentrion.

    Le Congo d’aujourd’hui n’est pas celui de 1977. Si les choses doivent changer, c’est maintenant. Dans le cas contraire, le vivre ensemble entre les différentes ethnies du Congo va souffrir. Petit satan et les Mbochi qui le soutiennent ne sont pas les propriétaires du Congo. S’ils refusent de l’entendre, ils ont deux choix: déclarer sécession de leurs villages avec le reste du Congo ou accepter les règles de vie en communauté incarnées par la Constitution.

    Les congolais épris de paix et de justice doivent épouser un langage de vérité en disant les choses telles qu’elles sont et non comme ils voudraient qu’elles soient. Petit satan et les Mbochi qui le soutiennent veulent garder le pouvoir parce qu’ ils croient être les seuls à pouvoir diriger le Congo et les congolais issus des autres n’ont pas ce droit. Cela est peut-être vrai dans la communauté Mbochi, mais le Congo n’est pas un Mbochiland. Désolé.

    Congolaises, congolais, si petit satan et son clan mafieux vous privent de vos libertés, ne vous faites aucune illusion qu’ils vont vous les rendre. Il n’y a que la lutte qui libère. Même faire caca, pipi ou manger exige de l’effort. Aussi, prenons notre destin en main et chassons par tous les moyens ces contre-hommes, ces déchets de l’humanité qui ne cessent de nous déshumaniser. Souvenons-nous du combat de David contre Goliath. N’ayons crainte de leurs armes. Ces gens sont des tigres en papier comme leur débandade à Kimongo a su le démontrer et les occupations de l’île Mbamou et de certaines îles près de Mossaka par les zaïrois. Ces félons de la république, au lieu d’aller défendre le territoire national, avaient préféré rentrer leurs queues contre des chiens battus.

    Apprenons le sens du sacrifice car,mil n’y a rien pour rien sur cette terre. Aide-toi et le ciel t’aidera; à qui frappe,mon ouvrira les portes. Nous ne sommes pas seuls dans notre guerre de libération contre petit satan et ces caniches de Mbochi qui le soutiennent. Dos Santos est prêt à nous soutenir pour se débarrasser de cette racaille. Obama et Hollande sont avec nous. Kagamé, le tombeur de Mobutu, est contre petit satan. Alors, continuons notre lutte. Le Congo n’est pas un Mbochiland encore moins une monarchie. Le Congo est un magma de plusieurs ethnies et tribus. Tout Congo, peu importe ses origines ethniques, tribales ou régionales à le droit de diriger le Congo. S’il faut la guerre pour faire triompher cet idéal, ils nous faut accepter de faire la guerre que sassou et sa racaille de supporters veulent nous imposer.

    À la guerre, comme à la guerre.

  11. Philippe dit :

    Le pragmatisme doit l’emporter aujourd’hui! Le Droit n’est légitime que par la force. « Ou en tire contre petit satan ou en ce tire »

  12. macktchicaya dit :

    AUX COMPATRIOTES

    La formule est simple pour faire qu’au Congo les choses changent: il suffit de commencer à prendre en charge chaque ministre du gouvernement qui s’hasarderait à franchir un quartier dans les grandes viles du pays et l’on verra qu’ils commenceront à prendre peur et mettre la pression sur leur chef. Lynchage et tabassage des ministres, députés et sénateurs, que le congolais quitte la peur et qu’il devienne un « hezbollah » simplement les choses changeront et ces gens là fuiront le pays.Ceux qui ont cette expérience le savent car les anciens ninja, mamba et autres sont capables de faire la terreurs dans les domiciles des ministres. Libérer le Congo que ceci devienne une obsession et par tous les moyens il faut agir sur ceux là qui gouvernent c’est facile de les avoir nous savons où ils vivent et quels milieux ils fréquentent,,,,la solution devient la radicalité comme ils n’entendent pas le peuple.Grand merci à ceux des nôtres qui ont compris ce que c’est que le langage de la libération. les discours et autres ne passent plus il faut agir au lieu de venir ici nous parler de la séparation du Congo.

  13. macktchicaya dit :

    CHEZ les VILI: J.Marck TCHYSTERE (fils) est déjà MAUDI et CHEZ les KOUYOU; JJ YHOMBI (fils) est MAUDIT aussi chez les kongo: les enfants kolélas (landry et ses soeurs) leurs sort est aux mains du satan,,,,,quels traîtres?

  14. NKANDJE MPINDE dit :

    Aux membres du RDPS,

    Suite à la haute trahison manifeste du nguirisé Jean Marc Thystère Tchicaya,caractérisée par sa présence au simulacre du dialogue sassouiste de si-biti(terre des arbres) et à son soutien au changement de la constitution de 2002,
    Nous jeunes du RDPS,conscients de la position officielle de la base de notre parti sur le non-changement de la constitution,lançons une pétition pour la démission du félon Jean Marc Thystère Tchicaya et lui rappelons qu’il peut déjà choisir le PCT comme futur parti.Qu’il sache que le RDPS n’est pas une monarchie et que plus jamais le RDPS ne sera un marche pied du dictateur sanguinaire,satanique et buveur de sang des autres,Sassou Nguesso.
    Il est temps que les jeunes de Pointe-Noire sortent dans la rue et occupent la tombe de Nkandje Mpinde(premier habitant de Mvou Mvou,enterré et jamais déterré au cimetière de Mvou Mvou par l’ENI;acheteur attitré des vieux cimétières pontonnégrins) pour exiger le départ de l’intrus Jean Marc Thystère Tchicaya du RDPS.
    Le vrai RDPS non monarchisé doit exiger son départ sans conditions.

  15. Gouvernator dit :

    Comme quoi, Félix Bankounda a l’art de ne jamais être compris. On lui reproche de n’être que théoricien au moment où, pour la première fois, depuis qu’il nous théorise ses vues, il souhaite rencontrer les Congolais pour proposer ses recettes. N’est-ce pas qu’il a compris lui-même que le moment est grave! C’est quand même paradoxal ce procès anticipé.
    Je note qu’il parle également dans son texte de ‘l’exacerbation du fait tribal et régionaliste’, mais Bakala Téléma trouve qu’il n’en parle pas ou ne s’y appesantit pas et qu’il est donc hors contexte! Ne nous emportons pas, ne faisons pas de procès d’intention et allons pour une fois, dès qu’il aura programmé sa conférence, le bombarder des questions et qu’il nous prouve qu’il a les pieds sur terre.
    Par expérience, je sais que les intellectuels ne disent pas les choses comme tout le monde, sont toujours très subtils et évitent la caricature. Moi je fais confiance à Monsieur Bankounda, peut-être pas pour avoir la clé de tous les problèmes du Congo, mais de nous faire une contribution assez sérieuse ou de poids. Qu’il choisisse d’ailleurs ce moment particulier pour rencontrer pour la première fois les Congolais est une preuve supplémentaire qu’il a compris les enjeux

  16. Humble Serviteur dit :

    Monsieur Gouvernator,

    Ma mémoire ne flanche pas encore malgré mon âge actuel. Je suppose que c’est également le cas pour nombreux de ma génération malgré les affronts du genre des défis actuels face à la horde des dictateurs en puissance, ceux en perspective et le contexte difficile pour les peuples pour conquérir leur liberté.

    Voici plusieurs années que les blogueurs ont démontré leurs capacités de mobilisation des foules en vue de l’assaut final contre ceux qui font entrave à leur liberté. Tout devient possible en ce moment dès lors que ce message permet d’atteindre le plus grand nombre de personnes connectés et que les réseaux locaux s’en empare pour amplifier leur impacte sur les populations opprimées.

    L’ambition politique peut se manifester depuis le plus jeune âge chez certains sujets. Elle peut être circonstancielle et hasardeuse pour une seconde catégorie d’individus voire aléatoire et tardive pour une ultime catégorie.

    Il est intéressant de circonscrire les capacités intellectuelles d’un penseur, théoricien et de celles d’un homme politique, intellectuel fusse t-il, mais avant tout un homme de terrain qui vit au quotidien le quotidien de ses concitoyens pour lesquels il se propose d’être porte étendard. Le caractère déterminant d’un parfait homme politique est son attachement aux principes et sa détermination par rapport aux convictions qu’il défend au péril de sa vie.

    L’on pourrait gentiment ranger dans la catégorie des intellectuels théoriciens des concepts politiques des noms comme Taylor, Marx, Engels…Pour le plus grand nombre d’entre eux, en parfaite harmonie avec la théorie des déterminants des comportements car on ne peut-être à la fois théoricien et praticien au risque de construire des châteaux en Espagne, ils n’ont, eux, pour vocation, tout au long de leur vie, que l’excellence de leurs analyses contextuelles dont la véracité est souvent confrontée à l’évolution des sociétés. Le marxisme à montré ses limites avec la chute du mur de Berlin en 1989, le capitalisme est désormais essoufflé avec la crise des subprimes déclenchée au USA à partir de 2007…

    Evidemment, on s’accroche à une théorie politique interprétative des aspirations d’une partie de la société pour nourrir ses propres ambitions politiques. Dans cette catégorie des leaders politiques comme Lénine, Mao… se sont bien servis des théorie élaborées par les autres pour organiser leurs combat politiques dans des contextes bien particuliers où leur implication personnel à toujours été le facteur déclencheur des mouvements de masse et in fine, l’élément décisif.

    Monsieur Bankounda, dans une de ses communication sur le net, il y a de ce-là plusieurs années avait déjà annoncé son intention de se jeter dans le maelström politique congolais. Aujourd’hui, il annonce faire des annonces au cours d’une conférence. Que peut lui répondre le peuple que nous représentons? Allez-y, dépasser le stade des annonces et bonne chance !.

    Monsieur Bankounda sera t-il l’homme politique providentiel, sorti de nul part [hors appareil] qui viendra mettre d’accord tous les congolais autour de sa personne et de ses théorie pour bannir à jamais le tribalisme dans le pays et bâtir une société démocratique. Tout rêve est permis!

    Bon courage.

    Votre Humble serviteur.

  17. Gouvernator dit :

    Cher Humble Serviteur,
    Je vois que comme moi, même si je ne réagis pas toujours sur le net, vous suivez bien l’actualité sur le net. Cependant, il me semble qu’il y a mésinterprétation et méprise sur le temps. J’ai donc, comme vous, lu ladite Lettre inaugurale de monsieur Bankounda, mais ce n’était pas « il y a de cela plusieurs années » comme vous le dites, et je viens encore de vérifier. C’était au début du mois de juin 2014, c’est-à-dire il y a une année exactement. Et il disait, relecture faite, qu’il n’avait pas l’intention de se jeter dans l’arène politique mais plutôt que « des personnes de la société civile » comme lui, devraient maintenant s’impliquer plus dans les affaires politiques du pays pour ne pas laisser la place exclusivement aux politiques. Pourquoi, de juin 2014 exactement, il a fallu attendre une année! That is a question. Mais on sait , quand on suit l’action militante au sein de la diaspora, que dès ce mois de juin 2014, il y a eu un véritable emballement des associations et activités politiques de la diaspora congolaise. J’ai eu l’impression que c’était un peu contraire à ce qu’il préconisait dans ses stratégies, mais, ou plutôt, c’est l’occasion, puisqu’il vaut mieux tard que jamais, d’aller le cuisiner et, personnellement, je ne le louperai pas, même si, à ma connaissance, il ne s’est jamais targué ‘homme providentiel’ et tire plutôt à boulets rouges sur ‘les hommes providentiels’ dans « La diaspora congolaise face à son destin » et dans « Passe-passe constitutionnel en Afrique ». Préparons et aiguisons nos flèches, ah je voulais dire, nos questions et arguments. Enfin, que devient la vie sans rêve. Celui-ci, je pense, est une formidable batterie, jusqu’au moment où on ne se départit pas de certaines réalités

  18. Governator,
    Je me souviens bien des propos de Félix lors du lancement des Assises Nationales. Il avait été invité par Magloire à se joindre aux autres. Félix avait préféré verser dans la critique bien que ses propositions avaient été envoyées. Aujourd’hui, nous avons dépassé le stade de l’analyse, que fait Félix en ce moment, pour inscrire notre combat dans l’action ou si vous voulez en appliquant les constatations de nos analyses de la situation du Congo. C’est pourquoi, nous sommes conduits à dire que Félix a manqué le train.

    Aujourd’hui, ceux qui ont pris le train de la libération totale du Congo,avant Félix, agissent non seulement au Congo, mais aussi à l’extérieur comme sassou, en personne, a pu le constater à ses dépens lors de ses différents séjours à Washington ( sommet Afrique-USA), à Dakar (sommet de l’OIF) ou récemment à Paris quand il s’est fait rappeler son âge par Hollande. Voilà la différence entre le discours pour le discours et le discours orienté vers l’action dont nous avons cruellement besoin pour chasser ce luciférien du Congo.

    Toute action doit s’inscrire dans son contexte. Aujourd’hui, sassou nous a déclaré la guerre totale. Aussi, si Félix a des solutions concrètes pour répondre à cette déclaration de guerre, nous disons tant mieux. Il est le bienvenu. Mais si c’est le bla bla bla bla, non merci.

  19. Gouvernator dit :

    Bakala Téléma,
    Vous êtes sûr que vous n’êtes pas entrain de tirer toute la couverture de votre côté! Etes-vous vraiment convaincu que ce qui se passe aujourd’hui en Afrique, au Congo c’est le fait des Assises! Etes-vous sûr de ne pas jouer le jeu de la mouche! Faut être modeste vraiment. car la position de Hollande sur les dictatures africaines était clairement affirmée dès le printemps 2012, donc avant même la conception des Assises et, Obama attendait d’avoir son deuxième mandat pour mieux s’exprimer sur les questions essentielles de l’Afrique. Et vous ne pouvez pas non plus savoir ce que les autres ont fait ou mené comme démarche pour la sensibilisation des grands de ce monde. La critique de Félix dont vous parlez et que je venais de relire après les remarques de Humble Serviteur me semblent assez pertinentes puisqu’il les réitère d’ailleurs ici. Mais on lui reposera la question puisqu’il persiste et signe sur ses positions et ne se démonte pas. Enfin, je m’accorde avec vous que s’il a des solutions concrètes, on l’attend, mais me départis de vous en disant que ses écrits qui sont très enrichissants, rafraîchissants, édifiants et peu communs, c’est du bla bla bla. J’ai remarqué d’ailleurs que nombreux de ses écrits sont publiés par des revues de renom. Soyons donc plus tolérants quand quelqu’un ne s’accorde pas avec notre propre démarche et choisit une autre, quand néanmoins les objectifs se rejoignent. Cela est très courant dans la vie et l’action politiques

  20. macktchicaya dit :

    AUX COMPATRIOTES

    Le combat politique a multiple phases, et chacun des combattants est libre d’adhérer ou pas à une méthode, dès l’instant que l’objectif est le même l’essentiel est là. Pour ma part certes il convient de s’accorder à un moment pour donner une vigueur à la lutte de manière que les influences générées convergent vers l’oppresseur que tous nous voulons chasser. En occurrence le combat c’est celui de faire chasser du pays CONGO la dictature qui s’y est installée avec la complicité de certains congolais aussi, et de fait le problème à résoudre reste celui donc de voir revenir l’alternance; mais comment? Le pouvoir de Brazza est clanique tribal, et très oppresseur, la preuve il tente un passage en force, que faire en ce moment là? A l’heure où nous sommes il ne nous reste que d’appliquer la dernière méthode celle de prendre en charge tout ministre de la république et les députés c-à-dire leur mener la vie difficile dans les quartiers et lieux qu’ils fréquentent., les traquer et les bastonner ce qui aurait comme effet la peur et jusqu’à la fuite. Qu les anciens Ninja et Mamba,Cocoye se réveillent en plus de l’appui des Cobras qui sont en désaccord avec le pouvoir,,,,mener des actions partout dans le pays pour faire plier ce gouvernement,,,,,,voilà ce qui reste à faire au lieu de théoriser encore sur je ne sais quoi.C’est par la lutte concrète que ce pouvoir pliera.

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