Faut-il supprimer l’élection du président au suffrage universel direct en Afrique ?

La pire des gouvernances possibles que la France a imposée à ses anciennes colonies, devenue le premier risque de déstabilisation de ces pays et le facteur d’explosion du tribalisme, est l’élection du président au suffrage universel. Connaissant les risques et les germes de violence dans sa mise en œuvre, comme nous le verrons, n’était-ce pas l’objectif inavoué de l’ex puissance coloniale de les fragiliser pour pérenniser sa domination politique et économique ? Pourtant les politiques africains en ont fait leur religion. Voilà ce qu’en dit un des membres de l’Assemblée constituante qui a instauré l’élection présidentielle au suffrage universel en France. Ce que les progressistes du XIXème siècle dénoncent comme une régression ne peut pas être un progrès pour nos pays, au XXIe siècle.

« Le président de la République a tous les pouvoirs de la royauté : il dispose de la force armée ; il nomme aux emplois civils et militaires ; il dispense toutes les faveurs ; il a tous les moyens d’action, toutes les forces actives qu’avait le dernier roi. Mais ce que n’avait pas le roi, et qui mettra le président de la République dans une position bien autrement formidable, c’est qu’il sera l’élu du suffrage universel. » Jules Grévy prononçait ces fortes paroles le 6 octobre 1848, lors de la discussion du projet constitutionnel de la IIe République à l’Assemblée constituante.

Aux yeux de ce républicain, c’était un « pouvoir monarchique » que l’on était en train de restaurer sous un autre nom, la seule différence est qu’il était élu au suffrage universel mais les attributions et les caractéristiques restaient les mêmes. D’où venait donc la volonté de ses collègues, constituants, d’inventer un président de la République ?

La réponse à cette question apporte une foule d’informations sur lesquelles les démocrates africains doivent réfléchir. Elle découle du contexte politique français qui prévaut en 1848, année de l’instauration de l’élection présidentielle au suffrage universel en France mais dont les racines plongent dans les profondeurs de la révolution française de 1789. La fonction de président de la République élu au suffrage universel direct a donc connu une longue gestation de 1793 à 1962, près de deux siècles.  Les guerres civiles, les trahisons, l’instabilité et la violence permanente ont plaidé pour un homme fort pour rétablir l’ordre. En effet, la première République française (1793 -1804) n’a pas de président. Quelles sont donc les motivations de la décision de l’élection du président au suffrage universel direct qui s’impose finalement en 1962, suite au référendum du 28 octobre 1962, de confier le pouvoir exécutif à un seul homme ? Tout au long de ce processus, la question « Comment ne pas donner un pouvoir disproportionné à celui que l’on décide, alors, de faire élire au suffrage universel » est au centre des préoccupations des constituants. Dans le même temps, ils doivent concilier deux situations contradictoires : la volonté farouche du peuple de ne plus donner un pouvoir personnel puissant après l’exécution de Louis XVI, le 21 janvier 1793, et la désignation d’un homme fort pour rétablir l’ordre. Pour contourner cette difficulté, la nouvelle assemblée de 1793 attribue le pouvoir exécutif à un Conseil de 24 membres, choisis par le Corps législatif. Pendant toute la durée de la Ire République 1793-1804, l’exécutif est collégial. Etonnamment, lors du vote de la loi d’adoption d’un président en 1848 après l’Empire de Napoléon Bonaparte et le règne de Louis XVIII, la Commission parle d’une seule voix et adopte l’élection du président au suffrage universel au grand regret de Tocqueville : «On aura peine à croire, écrit Tocqueville dans ses Souvenirs, qu’un sujet si immense, si difficile, si nouveau, n’y fournit la matière d’aucun débat général, ni même d’aucune discussion fort approfondie. On était unanime pour vouloir confier le pouvoir exécutif à un seul homme ».  L’un des membres de la Commission, André Marie Jean Jacques Dupin, propose alors qu’il porte le titre de « président de la République ». C’est donc dans ce contexte que naît la fonction de « président » élu au suffrage universel en France. Tocqueville, au nom de la Commission, défend la thèse de la « division des pouvoirs » et l’autonomie du président. Un gouvernement d’assemblée unique, disait-il, qui possède la plénitude des pouvoirs législatifs, mais encore la plénitude du pouvoir exécutif, ce serait «un gouvernement tracassier, tyrannique, un gouvernement changeant, violent, irréfléchi, étourdi, sans tradition, sans sagesse». C’est bien cela qui se produit dans nos pays.

Pourquoi l’Assemblée a-t-elle suivi la Commission favorable à un président de la République élu au suffrage universel malgré les réticences de quelques-uns de ses membres ? La première raison vient de la défiance et de la peur du retour de la Terreur. En second lieu, le climat d’extrême tension sociale et politique dans lequel la Constitution est élaborée. Dans ce contexte, les constituants veulent donner à la République une autorité capable de maintenir l’ordre, et, à cet effet, il importe aux yeux de beaucoup de personnifier cette autorité étatique. La troisième raison : certains constituants, les orléanistes, sont convaincus du caractère provisoire de la fonction, comme le titre de dictateur institué à Rome en 501 av. JC pour un mandat qui ne peut excéder six mois, en attendant la restauration de la monarchie. Finalement, la Constitution du 4 novembre 1848 attribue au président de la République, élu pour quatre ans au suffrage universel et non immédiatement rééligible, de vastes pouvoirs sauf celui de dissoudre l’assemblée : selon l’article 68, « toute mesure par laquelle le président de la République dissout l’Assemblée nationale, la proroge ou met obstacle à l’exercice de son mandat est un crime de haute trahison. Ce mandat passera à sept ans sous Mac-Mahon. Par ce seul fait, le président est déchu de ses fonctions ; les citoyens sont tenus de lui refuser obéissance ; le pouvoir exécutif passe de plein droit à l’Assemblée nationale ». Il faut attendre la Vème république pour en avoir un usage courant.

Cette nouveauté, l’élection du président au suffrage universel, destinée à assurer l’équilibre des pouvoirs, est un fiasco. L’un des risques inhérents à l’élection présidentielle au suffrage universel se concrétise : celui du coup d’Etat. Louis Napoléon Bonaparte, élu président en décembre 1848, voulut se maintenir à la tête de l’État au-delà de son mandat de quatre ans ; il échoue à convaincre les trois quarts requis de l’Assemblée pour la révision constitutionnelle nécessaire ; pour parvenir à ses fins, il fait le coup d’État du 2 décembre 1851 et, un an plus tard, rétablit l’empire. La mise en garde de Jules Grévy du 6 octobre 1848 se trouve ratifiée : « Êtes-vous sûrs, demandait-il à ses collègues, que, dans cette série de personnages qui se succéderont tous les quatre ans au trône de la présidence, il n’y aura que de purs républicains empressés d’en descendre ? Êtes-vous bien sûrs qu’il ne se trouvera jamais un ambitieux tenté de s’y perpétuer ? » L’élection d’un président au suffrage universel avait été le tremplin du retour à la dictature bonapartiste. Ce risque va encore se manifester quand Thiers, élu « chef de l’Exécutif », avant de devenir, par la loi Rivet du 31 août 1871, « président de la République », responsable devant l’Assemblée, refuse de quitter ses fonctions à la fin de son mandat : deuxième manifestation du même risque et cela se poursuit avec son successeur : Mac-Mahon.

La question du président de la République en France, celle du pouvoir exécutif, nous montre toute l’étendue des risques et les conditions difficiles et dramatiques dans lesquelles l’élection présidentielle au suffrage universel direct se réalise. Les Français sont partagés entre le rejet du pouvoir personnel et la demande d’un État personnifié, contradictions symbolisées par le mouvement des « Gilets jaunes », actuellement. Longtemps, les républicains, la gauche, s’ils se sont résignés à l’existence d’un président, ont voulu que celui-ci soit soumis au pouvoir législatif comme pendant la IVème république. Les aléas de l’Histoire autant que les échecs du régime parlementaire en ont décidé autrement depuis 1958 avec l’arrivée de la Vème République. C’est ce régime présidentiel que la France va imposer à ses anciennes colonies dans une indépendance-association non sans arrière-pensée qu’il portait en son sein tous les germes des maux qui accablent nos pays : monarques « dictateurs », guerres civiles, trahison, coup d’Etat militaire ou constitutionnel, « poutinisation » et corruption. C’est donc, en toute connaissance de cause que l’ancienne puissance encourage ce régime avec la conviction que dans des pays multiethniques cela va être une des causes de déstabilisation politique durable. C’est selon cette logique qu’elle va saboter toutes velléités de fédéralisation : Fédération du Mali, de l’AEF (Afrique Equatoriale Française). Cette logique de gouvernance, imposée par la France donnant à l’Etat la mission de construire la nation dans un mode « top-down » et faisant abstraction des spécificités sociologiques et culturelles,  a échoué suite aux violences nées de la compétition de l’élection du président au suffrage universel parce qu’elle favorise le clientélisme ethnique.

Nous rappelons qu’il a fallu près de deux siècles aux Français pour faire des lois encadrant le processus de l’élection présidentielle au suffrage universel direct qui fait l’objet d’un encadrement juridique réparti entre la Constitution et les lois électorales. Gouverner par mimétisme du système français occupe certainement une place centrale dans l’explication de la vulnérabilité de l’implantation de la démocratie en Afrique. Nous pouvons aussi voir dans ce mimétisme une évidence, une fatalité et un danger majeur dénoncé comme une intrusion destructive parce qu’à la suite de cela,  on constate que dans les régimes politiques africains le droit constitutionnel de la présidentielle est soit l’objet de manipulations de la part des gouvernants qui cherchent à les modeler en leur faveur, soit contesté par l’opposition qui propose leur redéfinition dans un sens plus équitable. Cette confrontation engendre une tension juridique. Mal régulée, cette tension débouche sur la tension politique qui plonge les pays dans des conflits sanglants qui retardent d’autant leur développement.

Les règles régissant l’élection présidentielle change souvent dans les régimes politiques africains suite à de fréquentes modifications. L’instabilité constitutionnelle ou l’incertitude électorale que subissent les régimes politiques africains ne concerne en réalité que le  statut du président. À l’approche des élections, il est souvent question de réduire ou d’augmenter la durée du mandat présidentiel. Suite au réveil des ambitions démocratiques du début des années 1990, les constitutions ont, initialement, toutes adopté le principe de la limitation à deux des mandats présidentiels. Tout semblait aller pour le mieux dans le meilleur des mondes. Les populations, enthousiastes, s’étaient remises à rêver d’une paix durable. Le scénario de remise en cause de cet  acquis démocratique des années 1990, est le même dans la plupart des pays. À l’approche de la fin du second mandat présidentiel, le chef de l’État, et ses soutiens sous une forme hypocrite et démagogique, profitent de la majorité dont ils disposent au sein du Parlement pour substituer le principe de la rééligibilité ad infinitum à la clause limitative du nombre de mandats. Ils remettent en cause les acquis constitutionnels des luttes du mouvement démocratique des Conférences nationales des années 1990. En effet, dans le système du parti unique, le principe était la rééligibilité indéfinie permettant au chef de l’État de se pérenniser au pouvoir, ou au moins de décider du moment de sa succession.

La tendance générale consistant à limiter à deux le nombre de mandats présidentiel visait à stabiliser et à sécuriser le mandat du chef de l’État. De même, cette mesure avait pour principale vertu d’éviter les très longs règnes préjudiciables à l’institutionnalisation du pouvoir et de favoriser l’alternance au sommet de l’État, et par conséquent la circulation des élites politiques. La tension constitutionnelle apparaît ainsi permanente dans des régimes pour influer sur l’élection du président de la République au suffrage universel direct.

Après tout ce qui précède, nous pouvons affirmer que l’élection présidentielle est le premier facteur de risques de conflits en Afrique parce qu’elle est à enjeu, c’est celle de la dévolution du seul pouvoir, ou du pouvoir central, qui permet le contrôle des ressources. C’est l’élection d’un monarque. Quand on gagne la présidentielle, on gagne toutes les autres élections et le contrôle des leviers économique, social et militaire. Même après la succession de plusieurs cycles électoraux et l’enclenchement d’un début de routinisation de l’élection, les systèmes politiques ont pu, en tirant les leçons des scrutins successifs, inventer des systèmes électoraux qui s’emploient à imaginer les méthodes les plus sophistiquées pour tricher. À cet égard, l’ingénierie électorale est certainement l’un des domaines où les États africains ont été le plus imaginatifs. Cette attitude valide l’interrogation de Jules Grévy, en 1848, concernant l’élection du président au suffrage universel.

C’est ainsi que deux décennies après le déclenchement des transitions démocratiques et l’organisation successive de séries d’élections, l’élection est toujours sujette à caution et en crise. Ainsi, dans les pays de l’Afrique centrale affectés par des conflits, l’élection est, dans la plupart des cas, devenue le premier facteur de risque qui génère des conflits. En effet, c’est à l’occasion de la préparation des élections en général, et de la présidentielle en particulier, ou de leur déroulement, ou encore de la proclamation de ses résultats qu’il y a une tension aboutissant souvent à une confrontation qui menace la stabilité politique et la paix civile. En tous cas, l’élection qui était censée départager les protagonistes du jeu politique et permettre la désignation par le peuple de ses gouvernants, se dénoue souvent dans la controverse qui se traduit en un contentieux dont la gestion problématique constitue une menace sur les fragiles démocraties africaines.

Dans ce contexte d’apprentissage démocratique, élection du président au suffrage universel direct rime avec contentieux. Cette situation revêt une part de normal et d’anormal. La part de normal, c’est que le contentieux est inhérent à l’élection présidentielle au suffrage universel direct. En effet, le contentieux électoral s’interroge sur la manière dont les litiges nés à l’occasion de l’élection seront résolus, par l’intermédiaire de quel organe, institution politique ou juridiction, dans quelles conditions et selon quelles procédures ? La part d’anormal, ou de pathologique, dans le contentieux électoral africain, c’est qu’il ne se dénoue et ne s’épuise pas toujours devant les instances de la république neutres. Les solutions rendues par ces instances ne sont, en général, que des leurres démocratiques. La récurrence des accusations mutuelles de fraudes et de malversations, fondées ou non, et le refus d’accepter le verdict des urnes (de la part du pouvoir ou de l’opposition), engendrent inévitablement la confrontation aux conséquences incontrôlées et incontrôlables. Après l’étape des coups d’Etats, des manipulations des Constitutions nous en sommes à celle de la « poutinisation » de l’élection présidentielle au suffrage universel direct comme cela s’est passé en RDC.

L’élection présidentielle au suffrage universel direct est aussi une institution réductrice de la vie politique et institutionnelle. Temps fort de la dynamique sociale, l’élection présidentielle influence la vie politique et institutionnelle des États. En amont, elle simplifie la vie politique à une confrontation d’individus. En aval, l’élu du suffrage universel polarise la vie institutionnelle, ce qui fausse la séparation des pouvoirs. Une vraie démocratie suppose le bon fonctionnement des partis politiques, c’est-à-dire des forces politiques organisées et durables groupant des citoyens de même tendance politique, disposant d’une assise à la fois nationale et locale, dont le but est de conquérir et d’exercer le pouvoir en recherchant le soutien populaire. Les partis sont des acteurs essentiels du régime démocratique parce qu’ils rassemblent des intérêts divers, sélectionnent et investissent des candidats aux différentes élections, développent des propositions de politiques concurrentes donnant au peuple la possibilité de choisir. Or, dans le contexte congolais et africain en général, les grands partis politiques s’organisent et se structurent autour de l’ethnie ou de la région. Dans ces conditions, seules les ethnies à forte démographie croient aux bienfaits de l’élection du président au suffrage universel direct pendant que celles à démographie faible n’ont que la violence pour accéder ou se maintenir au pouvoir. La compétition générée par le mode d’élection du président  au suffrage universel direct a généré une grande instabilité politique avec 90 coups d’Etat et des milliers de victimes :

Le Nigéria : 8 putschs : 1966 et 1975 à deux reprises, 1976, 1983, 1985, 1993.

Le Ghana, la Centrafrique, la Mauritanie, le Soudan et les Comores : 5 pour chacun des pays.

Le Burundi, l’Ouganda, le Congo, le Niger, le Tchad, le Burkina Faso et la Guinée-Bissau : 4 pour chacun des pays. L’équilibre demeure fragile, car le dernier en date est de 2015 en Gambie.

Liste des présidents assassinés (liste non exhaustive)

1963 : Sylvanus Olympio, président de la rép. du Togo ;

1966 : John-Aguiyi Ironsi, président de la rép. du Nigeria ;

1969 : Abdirachid-Ali Shermake, président de la rép. de Somalie ;

1972 : Abeid-Amani Karumé, président de la rép. de Zanzibar ;

1975 : Richard Ratsimandrava, président de la rép. de Madagascar ;

1975 : François-Ngarta Tombalbaye, président de la rép. du Tchad ;

1976 : Murtala-Ramat Mohammed, président de la rép. du Nigeria ;

1977 : Marien Ngouabi, président de la rép. du Congo-Brazzaville, Massamba Débat (ancien président du Congo-Brazzaville de 1963 – 1968) ;

1977 : Teferi Bante, président de la rép. d’Éthiopie ;
1981 : Anouar el-Sadate, président de la rép. d’Égypte ;

1981 : William-Richard Tolbert, président de la rép. de Liberia ;

1987 : Thomas Sankara, président de la rép. de Burkina-Faso ;

1989 : Ahmed Abdallah, président de la rép. des Comores ;

1989 : Samuel-Kanyon Doe, président de la rép. de Liberia ;

1992 : Mohammed Boudiaf, président de la rép. d’Algérie ;

1993 : Melchior Ndadayé, président de la rép. du Burundi ;

1994 : Cyprien Ntaryamira, président de la rép. du Burundi ;

1994 : Juvénal Habyarimana, président de la rép. du Rwanda ;

1999 : Ibrahim Barré-Maïnassara, président de la rép. du Niger ;

2001 : Laurent-Désiré Kabila, président de la rép. du Congo-Kinshasa ;

2009 : João Bernardo Vieira, président de Guinée-Bissau ;

2011 : Mouammar Kadhafi, président de la rep. de la Libye.

Montesquieu avait dégagé deux enseignements : d’une part, dans toute société, il faut divers canaux par où coule la puissance ; d’autre part, il faut que par la disposition des choses le pouvoir arrête le pouvoir. Dans la plupart des régimes politiques qui pratiquent l’élection du président au suffrage universel direct, l’élu du peuple demeure le seul, ou le principal canal par où coule la puissance, la clé de voûte des institutions. Dans le jeu des institutions, si sophistiqué soit-il, si attaché soit-il à la séparation des pouvoirs et à l’aménagement de contre-pouvoir, le président demeure toujours l’épicentre des institutions auquel tout se réduit par moments ou en permanence. Dans la plupart des systèmes politiques africains, le chef de l’État est encore au centre de tout, il se confond avec le système lui-même. Il n’en est pas seulement le symbole. Il le modèle et le contrôle. Tout ceci concourt à la suppression de l’élection du  président au suffrage universel direct et son remplacement par un pouvoir « horizontalisé » réparti dans les entités régionales « autonomisées » constitutives de la République avec une dose du  principe de subsidiarité.

Une échéance se profile à l’horizon, dans deux ans se tiendra une élection présidentielle au  Congo-Brazzaville. Les grandes manœuvres ont déjà commencé, des affiches et des déclarations commencent à fleurir ici et là. Les grands partis politiques éthniques, véritables complices de cette dictature, s’apprêtent à jouer le rôle que la dictature leur a assigné. Tout est en place pour la réélection du dictateur. Ceci n’est pourtant pas une fatalité, des solutions existent pour désintégrer cette dictature : résistance passive ou désobéissance civile animée par un réseau de cellules du nord au sud … Pour cela, l’implication des démocrates de chaque Département  est primordiale. N’est-ce pas le temps de passer de la rhétorique stérile à l’action ?

Documents consultés :

Le site : Revue L’Histoire : Michel Winock : Un président pour quoi faire ?

La revue Cairn : Ismaïla Madior Fall : Les tabous de la désignation démocratique des gouvernants.

David LONDI

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99 réponses à Faut-il supprimer l’élection du président au suffrage universel direct en Afrique ?

  1. Mark dit :

    Le régime présidentiel est obsolete.

    Déjà, dans un pays developé et democratique comme la France, le président détient trop de pouvoirs et dans une certaine mesure, Il apparaît comme une sorte de dictature. La situation ne peut être que déplorable dans les pays africains.

    Je militerais pour un régime parlementaire. Frère David Londi, merci pour ce très bel article.

  2. Val de Nantes. dit :

    C’est le rêve congolais .Encore ,faudrait il que ,les congolais s’en donnent instutitionnellement les moyens ?
    Vu ,l’état de pusillanimité dont ils font montre ,je garderai mon kopeck dans ma besace .
    Eh oui ,@mon cher David londi .
    Cette antienne est devenue ,tel le poteau ,élément structurel d’un bâtiment ,la problématique instutitionnelle á résoudre .
    Avec Sassou ,la défiance envers cette fonction présidentielle est devenue massivement pathogène et ce,pour longtemps .
    Je n’ai eu de cesse de vilipender ,au travers de mes posts ,la régence criminelle de cette bétification politique dont on avait pensé qu’ elle pourrait ligoter la misère sociale , et ce fut le contraire qui se produisit.
    Vous aurez ainsi mesuré le peu d’estime en laquelle je tiens les juristes ,responsables passifs de cet holocauste congolais .
    Être vieux étant un naufrage ,Sassou a fait du Congo ,sa préemption .
    Vite ,le fédéralisme.

  3. Val de Nantes. dit :

    @Mark,frangin ,
    Ces derniers temps ,tu n’as pas la banane . Régime présidentiel surranné, obsolète , régime parlementaire ,ok.
    Ouf,enfin .Avec toi, cardiaque interdit .Pureeeeeeeeeee .
    Avance ! Il manque du peps.Traverse la rue ,je te vois venir .On est ensemble ,tu es presque au terminus .On a á boire et á manger .
    Maux de tête ,connais pas.
    Tranquille . Paipailai ,je t’aperçois depuis le balcon .

  4. val de Nantes dit :

    Témoignage.
    Je rends visite à un de mes petits de Cologne, à peine rentré dans sa maison, il s’embarque dans une attaque au vitriol contre les Nguesso.
    Oh ,du calme ..
    Alors ,qu’est-ce qui ne va pas ,lui demandai je ?
    Réponse mécanique : Exploitation illégale de l’or dans ma région natale à Kelle. Pureeee. !
    Qui sont les coupables ?
    Les Sassou et les chinois…..
    Et il enchaîne sur un ton vindicatif, le jacobinisme tropical est un pillage de l’Etat central au détriment des régions…popoppooo .
    Le couperet tomba comme une grenade dégoupillée ,il nous faut vite instaurer le fédéralisme, pour une gestion territoriale et transparente de nos matières premières….
    Voilà, chers amis, l’attrait pour le réalisme économique qui s’impose à nous….
    La fonction présidentielle est un virus qui nuit à notre démocratie.

  5. Jean OKOMBA dit :

    Tout le monde garde encore fraichement dans sa mémoire, les propos de Mr Le Drian, ministre français des affaires etrangeres dans les heures qui ont suivi la publication des resultats provisoirs des élections du 30 decembre 2018 en rdcongo qui donnaient victoriaux Felix Tshisekedi, Et aujourd’hui Macron felicite le nouveau pouvoir de la RDC mème mal élu. http://www.rfi.fr/afrique/20190129-rdc-le-president-francais-emmanuel-macron-ecrit-son-homologue-felix-tshisekedi
    Tshisekedi devient homologue. Tout ça c’est quoi la faim. Refuser la RDC C’est mourrir de faim, acceptons seulement.

  6. David Londi dit :

    Tous les drames humains, politiques et économiques qui se produisent dans nos pays ont pour cause: l’élection du président au suffrage universel et ce, depuis 60 ans. Dans toutes nos stratégies nous devons en tenir compte pour espérer une paix durable. Le continent africain bat des records dans les coups d’état et les assassinats des présidents. Toutes ces situations créent les conditions d’un sous-développement chronique et la misère la plus crasse. La lutte contre les dictatures n’est qu’une étape, importante certes, mais elle ne peut être ni l’alpha ni l’oméga. Elle doit s’inscrire dans une vision à moyen et long terme pour ne plus avoir à revivre les mêmes tragédies. Il faut toujours se rappeler les paroles de Jules Grevy : « Êtes-vous sûrs, demandait-il à ses collègues, que, dans cette série de personnages qui se succéderont tous les quatre ans au trône de la présidence, il n’y aura que de purs républicains empressés d’en descendre ? Êtes-vous bien sûrs qu’il ne se trouvera jamais un ambitieux tenté de s’y perpétuer ? ».

  7. Mark dit :

    Ce n’est pas l’ élection qui pose problème comme tel. C’est le mode de gouvernance. C’est pourquoi j’opte pour un régime parlementaire.

    Le régime présidentiel qui consiste à élire le président de manière directe en lui offrant trop de pouvoirs pose un problème de verticalité . C’est l’une des revendications des gillets jaunes en France.
    Le mode de gouvernance en France apparaît comme une sorte de dictature. Aux USA (régime présidentiel), Trump pouvait trop dicter les choses si le pays n’était pas fortement décentralisé ( rien à voir avec le fédéralisme puisque le Brésil qui est une fédération a un président qui dicte).

    En Allemagne par exemple avec le régime parlementaire, le mode de gouvernance me paraît mieux.

    Trop de pouvoirs au président fait que les présidents africains se transforment en Rois.

    Avec le régime parlementaire, le président est élu de manière indirecte et ses pouvoirs sont limités. Il n’a pas du tout de succes ( Allemagne, Israel….). Dans ce cas, les personnes de mauvaise foi ne penseraient plus du tout aux coups d’Etat puisque le post serait moins attractif. Le premier ministre/Chancellier opère et peut être démis de ses fonctions par le parlement.

  8. Mark dit :

    L’affaire BENALLA en France nous dit tout. En Allemagne, je ne pense pas que le Président Allemand aurait pu protéger Benalla avec le même pouvoir comme Macron le fait en France.

    En France, les gillets jaunes sont mutilés, Eric Drouet ( un des leaders du mouvement des gillets jaunes) arrêté en pleine rue à Paris avec force comme cela se passe en Turquie, Russie, Congo……….

    Cependant, Le ministre de l’intérieur est toujours en place. En Allemagne, le ministre de l’intérieur aurait déjà demissionné vue la mauvaise gestion des manifestations des gillets jaunes……….

    En France, quand un deputé de la majorité présidentielle vote contre un projet du gouvernement, il est considéré comme un frondeur et peut se faire exclure du parti.

    Le régime présidentiel présente des défaillances democratiques. C’est pourquoi j’ai dit dans mon premier post que ce régime était obsolète.

    Parmi les pays de l’OCDE, la France ( régime semi-présidentiel), Corée du Sud (régime présidentiel) et les USA ( régime présidentiel) sont les seuls pays à en faire usage. Sauf qu’ en Corée et aux USA, le pouvoir du président est cadré et ce dernier peut être démis de ses fonctions par le congrès. Ce qui n’est pas le cas en France. La situation ne peut être que plus compliquée en Afrique.

  9. Anonyme dit :

    Bonjour mes chers frères Africains que vous le croyez ou non seul seul Jésus-Christ de Nazareth le créateur de l’humanité qui peut sauver l’Afrique et les Africains c,est Lui l’unique justicier des hommes et c’est le seul Dieu qui reviendra juger le monde !!!!!! Courage soyez fortifiés dans le Seigneur

  10. Val de Nantes. dit :

    @Anonyme.
    Dimanche ,ce n’est pas,tout le temps .
    On aurait, énergétiquement et avec ferveur papale,souhaité que Jésus-Christ nous délivrât de Sassou .
    Sinon , c’est courage , résignons nous .

  11. Val de Nantes. dit :

    @Mark ,
    Ok. Faisons confiance aux congolais .Demain ,ils auront une vision politique très aseptisée ,les brutalités bestiales dont ils sont l’objet ,de la part de Sassou ,vont structurer leur pensée politique .
    Ce n’est que dans la souffrance, qu’ on réflexit mieux .
    La fonction présidentielle a été détournée des missions originelles ,á des fins mercantiles.
    Sassou a innové en la matière ,en marchandisant cette instutition ,au demeurant ,noble .
    D’où notre légitime réfraction á la légitimation intemporelle de cette chose instutitionnelle vidée de sa sève naturelle .
    Elle symbolise ,á bien des égards , la bénédiction compassionnelle du peuple á la propension au vol des deniers publics ,et á la destruction des vies humaines.
    En chaque politicien congolais se cache un monstre froid ,autant en supprimer la fonction .

  12. David Londi dit :

    @Mark,

    cher frère, les deux pays que vous citez sont des fédérations (Allemagne et Etats-Unis). Leur fonctionnement est donc relatif à l’organisation politique qui les gouverne. La question d’élection du président au suffrage universel est pregnante dans le contexte africain où les partis politiques ne jouent pas le rôle que la démocratie leur assigne en utilisant le clientélisme ethnique. Dans ces conditions, le peuple ne se détermine pas en fonction d’une offre politique idéologique avec un programme politique, économique et social clair mais en fonction de l’appartenance au groupe ethnique.

    Ici, certains vont m’opposer le cas du Général Mokoko, que j’ai personnellement soutenu à cause de sa conception transethnique du pouvoir, mais il faut comprendre qu’il y a eu un certain effet miroir qui a joué en sa faveur à cause des similitudes ethnique et militaire avec le dictateur, un symétrie presque parfaite. Cet effet a fait naître un espoir chez les citoyennes et citoyens de ce pays pour désintégrer une dictature qui les tue au sens propre et figuré. Sans base sociale minimale sûre il ne pouvait prétendre à un soutien populaire sûr dans les épreuves qu’il traverse. Un certain président, Massamba Débat, en avait fait l’amère expérience. On aurait de la peine à imaginer un Kolelas, un Tsaty subir le même sort que lui sans un soulèvement populaire des groupes sociaux concernés, leur clientèle. Je te fiche mon billet, si l’élection présidentielle avait lieu aujourd’hui nous aurions Kolelas dans le trio de tête parce qu’il dispose d’une base ethnique importante. C’est pour cela que je dis que les groupes ethniques à fort taux démographique croient en l’élection du président au suffrage universel direct, pas par conviction démocratique mais parce qu’ils sont convaincus que l’un des leurs accédera à la fonction suprême qui met, pensent-ils, toutes les richesses du pays à leurs pieds. C’est ici que ce mode d’élection constitue un facteur de risques important générant, avec une forte probabilité, des risques qui déstabilisent toute l’organisation politique, économique et sociale de ce pays.

    Dans ces conditions, le régime parlementaire présenterait les mêmes risques parce que le président, dans nos pays, préempte tout et est au centre de toutes les institutions et décisions. Par un simple raisonnement scientifique, l’on peut penser que la constante « taux démographique » continuera, à chaque niveau (direct ou indirect), à produire ses effets nocifs. Les méfaits observés dans le régime présidentiel vont se retrouver dans le régime parlementaire parce que quel que soit le niveau, le clientélisme ethnique jouera toujours. Il ne va pas s’évanouir en chemin. Nous aurions donc des chambres colorées par le vote ethnique et de ce fait seront sous domination du groupe ethnique à taux démographique le plus fort. On retombe sur le même problème, d’où la solution d’horizontalisation du pouvoir en donnant aux régions un certain degré d’autonomie sur le principe de subsidiarité: exercer les fonctions essentielles qui ont un impact sur le citoyen au plus près de ses préoccupations et ne laisser au pouvoir central que celles qui ne relèvent pas des échelons inférieurs (diplomatie, monnaie, etc.).

    Sur les points négatifs de l’élection au suffrage universel direct, nous sommes d’accord. Le point intéressant que tu soulèves concerne le débat sur la confrontation de deux systèmes : parlementaire et fédéral. Nous avons besoin des débats de ce genre pour évoluer dans nos stratégies politiques respectives et dans un débat porteur de propositions concrètes. Il serait encore plus intéressant si nous avions toutes les options dans le débat : régimes Etat-nation, parlementaire et fédéral. Dommage que cela ne soit pas le cas, jusque là parce qu’il faut toujours penser à demain dans la lutte que nous menons contre cette dictature.
    Merci et bonne journée !

  13. mwangou dit :

    Même dans les fédérations que nous pouvons évoquer comme cas d’école, les débats ont été tranchés à un moment ou un autre. Ce qu’on recherche, c’est le moins mauvais, le plus sécurisant pour tous. Et comment savoir que tel système est le moins mauvais, le plus sécurisant? C’est en regardant ses propres capacités, ses valeurs culturelles. Et avec l’avantage d’avoir vécu quelque chose de fâcheux, d’inopérant, de moins sécurisant, n’importe qui, en toute logique va chercher autre chose. Voilà.
    Pour dire qu’à un moment donné, il faut savoir marquer l’arrêt de l’existence: chercher à toujours débattre, sans fin, c’est aussi une tare des Congolais.
    Jésus Christ en qui j’ai aussi ma confiance, ne viendra jamais vous sauver d’une situation que vous-mêmes les Congolais vous avez voulu. Cet Envoyé de Dieu n’est pas venu pour s’ingérer dans des affaires africaines; il n’y a qu’à se souvenir de ce qu’il a dit à Pierre quand on vient l’arrêter et que Pierre croit bien faire à le défendre avec l’épée…Et ce qu’il dit à Pilate qui lui pose la question s’il est Roi? … Alors ne fuyons pas nos responsabilités de Congolais en faisant la politique de l’autruche, comme on dit, et regardons notre avenir en face: Ce regard nous renvoie le message suivant qu’il faut substituer le régime centralisé par un autre moins centralisé. Essayons seulement!

  14. mwangou dit :

    @: Sommes-nous sûrs que ceci fera changer d’avis les populations d’Oyo sur Sassou Nguesso? je ne crois pas. Et pour quelle raison pensions-nous? Mais pour les raisons que le post de Londi à Mark évoque clairement: la sécurisation. Lisons ce qui suit …:

    Oyo : des morts en cascade au service dialyse de L’hôpital ultra moderne de Sassou
    By Stany Franck – 29 janvier 20190512
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    A l’hôpital général spécialisé du village du chef de l’État Oyo, les patients décèdent de plus en plus malgré la modernité des installations et équipements. Le dernier en date, un ancien diplomate congolais en poste à l’ambassade du Congo en France. Ayant fait confiance au service de dialyse de cet hôpital, il a été rappelé à Dieu il y a une semaine.

    Quand il a procédé à son inauguration le 10 mars 2017, Denis Sassou Nguesso, qui a collé à cet hôpital le nom de sa défunte fille Édith Lucie et soutiré du Trésor Public 13 milliards de Fcfa pour sa construction était convaincu que les populations du Nord seraient soulagées.

    L’objectif de la construction de cet hôpital était d’offrir de nouvelles conditions de soins aux populations congolaises, dans un environnement plus adapté à leurs besoins, selon le ministre de l’Aménagement du territoire et des grands travaux.

    Mais malgré tout ce bruit, peu sont les dignitaires du pouvoir qui ont choisi ce cadre pour se soigner, préférant toujours les hôpitaux européens ou arabes. La présence massive des médecins cubains ne leur rassuraient non plus. Des médecins qui ont finit par s’en aller.

    A Oyo, on murmure que cet hôpital a su remplacer le CHU de Brazzaville dans sa logique de créer la tristesse parmi les populations. On compte plus d’une dizaine de patients suivant un traitement au service de dialyse qui ont laissé ce monde.

    Si les uns soupçonnent l’incompétence des médecins, d’autres par contre croient en la mauvaise qualité du sang utilisé.

  15. Anonyme dit :

    Ne pas oublier l’essentiel, le tyran de l’Alima et ses sbires commencent déjà (voir n’ont jamais cessé) à préparer le prochain rendez-vous « par un coup gagnant » de 2021 et pour se faire il dispose d’une logistique matériel et financière sans limite.
    Difficile d’être audible et visible devant l’enfumage que nous prépare la mafia d’Oyo qui a jusqu’à ce jour toujours eu un coup d’avance, Sassou est toujours le maître des événements et des horloges.
    Sassou n’a pas d’inquiétude face à la population Congolaise qu’il sait facilement malléable et manipulable. Cette population qui accepte sans broncher qu’être voleur est signe de réussite et peut rester des mois voir années sans salaires sans qu’un simple petit pétard mouillé ne vient troubler la tranquillité du maître. Dans quel autre pays au monde cette situation existe t-elle ?.

    Ce qui inquiète le plus sassou est l’internationale ou il est tout principalement concentré à vendre son image , voilà pourquoi il tente de récupérer des selfies à prix d’or aux quatre coins du monde.
    D’ailleurs son VRP de service innocent Paya ne ménage pas sa peine en cela en parcourant le monde pour venter les bienfaits de son mentor à la sortie des salons et conférences aussi diverses et variés.

  16. Anonyme dit :

    « Pour vanter »

  17. Val de Nantes. dit :

    @Mwangou.
    Merci , pour cette mise au point ecclésiastique , qui m’a donné l’impression d’être á l’église.
    Prières christiques en journée de ce mercredi .
    L’homo postcongolus est un hybride qui ,par l’influence numérique et consumériste ,sera le juge de paix devant l’offre instutitionnelle qui lui sera proposée .
    C’est un être rationnel et naturellement hédoniste , dont le choix économique dépendra de sa vision politique .
    En économie ,cela s’appelle , l’ordre des préférences.C’est une équation mathématique sur le choix sysmétrique des paniers des biens.
    Je vous fais grâce des calculs en découleent ,histoire de favoriser la digestion .
    Pourquoi ,suis je optimiste sur les chances de l’avénement du fédéralisme au Congo .
    Plusieurs arguments y participent.Lapidairement ,j’en coche deux .
    Le premier est construit et bétonné par Sassou .La fonction présidentielle est une véritable vilenie á l’adresse du pays.
    Pour un exemple Sassouien , on ne peut glaner ,mieux .
    L’organisation politique ventilée aux territoires est l’unique occasion inestimable de s’appropier ,tant soit peu ,les richesses territoiriales du pays .
    Il est rédhibitoire de rabibocher , sous quelques raisons ,que ce soit , ce théâtre présidentiel au risque de se voir aspirer par la Rdc ,dont la réussite présidentielle commence á en faire saliver plus d’un congolais de Brazzaville .

  18. Anonyme dit :

    Lire.Des calculs qui en découlent.
    Et, choix symétrique .

  19. val de Nantes dit :

    lne fine, en résolvant mon équation micro économique ,il en ressort une préférence pour le choix d’une organisation politique qui répondra à son choix économique.
    Notre compatriote inscrit son comportement politique , dans la logique de maximisation de ces besoins économiques et sociaux….
    La victoire de la réalité économique sur le support institutionnel, qui contient des effets qu’ on abhorre.

  20. David Londi dit :

    @Anonyme,

    cher frère, je l’ai souligné dans mon article à partir des populations concrètes. Nous avons tous les diagnostics, il est donc temps de passer aux différents plans d’action. Je constate avec beaucoup de regret que ces propositions ne sont jamais challengées. Je les reprends clairement dans les grandes lignes : chaque avant-garde du nord au sud doit prendre ses responsabilités pour prêcher au plus près de sa zone d’influence. La seule possibilité, à l’exception des coups d’Etat, est la résistance passive pour provoquer une situation d’insurrection et celle-ci passe forcément par la mobilisation du peuple.

    Cette mobilisation a pour levier obligatoire la constitution d’un réseau de cellules de résistance quadrillant tout le territoire national en connexion avec le réseau de la diaspora. Ce réseau, clandestin, sert de caisse de résonance des mots d’ordre de désobéissance civile ou de résistance passive. En clair, les originaires de la partie septentrionale doivent s’adresser à leurs « corégionnaires », ceux du centre aux compatriotes du centre et ceux du sud aux citoyens du sud parce que la réalité sociologique en est ainsi. Les leaders politiques réalisent des scores importants dans leurs zones d’influence respectives, généralement représentées par leur groupe ethnique. La nation, au Congo, est un leurre chaque avant-garde régionale doit prendre ses responsabilités. Nous avons tous les outils dont le plus important est l’internet avec tous les réseaux sociaux. Mon propos s’appuie sur une réalité qui s’est brutalement affichée à la face des congolais lors du mot d’ordre d’obéissance civile lancé par le candidat Mokoko. Avec effarement nous avons assisté à un non-soulèvement des quartiers nord de Brazzaville alors que les quartiers sud avaient répondu au mot d’ordre avec application. Ceux du nord obéissaient au mot d’ordre des éléments du pouvoir : une vie normale avec toutes les activités quotidiennes. C’était l’arme la plus efficace pour désintégrer cette dictature. Qui a donné le mot d’ordre de ne pas marcher sur le palais suite au meeting énorme de septembre organisé par IDC-FROCAD à Brazzaville ? Pourquoi cet élan a-t-il été stoppé et par qui ? Le tribalisme ou régionalisme reste pregnant au Congo. Il ne faut pas se voiler la face.

    C’est pour cela que tous les démocrates dont tu fais partie, je n’en doute pas, doivent se mettre à mobiliser les leurs, chacun de sa région à défaut du sentiment national pour converger vers un grand moment d’insurrection dans tout le pays. Mais, je le répète, la chute du tyran ne doit pas être l’objectif final, le but. Le but doit être celui de construire des conditions de paix durables en développant des stratégies de sa pérennisation.

    A côté de la stratégie de la résistance passive, il faut monter des dossiers sur les acteurs majeurs nationaux et internationaux de cette dictature pour les discréditer, action que notre compatriote Rigobert Ossébi poursuit avec abnégation mais tous les démocrates détenant des informations compromettantes, valides et « prouvables », devraient mener. Le dictateur n’est fort que de par ses collaborateurs nationaux et internationaux. Il faut donc s’atteler à le fragiliser.

    Voilà des propositions concrètes à challenger, jusqu’ici c’est le silence retentissant !
    Un dernier point. Tous les démocrates qui n’ont pas décrit ou développé une stratégie claire ont, certes gagné dans un premier temps, échoué sur le long terme. Nous l’avons vaincu avec les lendemains de la Conférence nationale, les stratégies à courte vue est une erreur fondamentale. Préparer demain est aussi une façon de s’opposer parce que nous montrons au dictateur que le peuple est debout et sûr de sa victoire en préparant l’après-dictature.

    Une évidence, l’on ne peut planifier demain sans avoir résolu les contradictions du présent !

  21. val de Nantes dit :

    À nous de créer une bipasse institutionnellle autour de cette fonction présidentielle..
    Notion de maintenance mécanique qui consiste à contourner l’obstacle ,pour reprendre le parcours initial.
    Cette notion d’ingénierie mécanique vaut son pesant d’or dans la recherche infertile des solutions institutionnelles qui tardent à être trouvées.
    D’où l’intrusion inévitable et souhaitée des ingénieurs dans la rédaction idoine des supports institutionnels régissant avec l’intelligence, la vie politique, économique et sociale de notre pays..

    Laisser ce droit aux seuls juristes, c’est prendre le risque de prêter sa femme à un tiers….

  22. David Londi dit :

    lire : désobéissance civile ; vécu avec les lendemains de la Conférence nationale au lieu de « vaincu … » !

  23. Anonyme dit :

    Un mouvement citoyen a prouvé son efficacité dans d’autre pays (Burkina, Sénégal). Ne plus rien attendre, ni compter sur ces soi-disant politiques aux pays qui n’attendent que la becqué du maître d’Oyo.

  24. David Londi dit :

    Après l’expérience de 2016, tous les partis politiques qui se présentent aux élections, quelles qu’elles soient, sont des traîtres aux aspirations profondes du peuple : paix, développement économique et social. Pire, ils légitimisent une dictature qu’ils devront logiquement combattre. Ils devront se rappeler que le dictateur n’organise pas les élections pour les perdre. Tout ceci est un jeu de dupes ! Il n’ya pas d’opposition au Congo. Les démocrates doivent s’organiser pour désintégrer cette dictature mais doivent rien attendre des partis ethniques.

  25. Le Papou, L'Iconoclaste dit :

    Bonjour à tous et à l’auteur de l’article

    Le communément appelé tribalisme n’est pas la seule cause de l’instabilité politique en Afrique, ni encore moins de celle des assassinats de Chefs d’Etat. Quant à la persistance ou à la mutation- renforcement des dictatures dans certains pays, il conviendrait d’indexer davantage l’extérieur que l’intérieur de l’Afrique.

    La quasi-totalité des coups d’Etat mentionnés dans le texte, sont l’œuvre des Anciens colonisateurs&/ou Esclavagistes. Ces tiers extérieurs n’acceptant pas de voir des peuples se gouverner d’eux-mêmes.

    Les Africains, nous ne sommes pas seuls à rêver d’Afrique.
    Autour de nous rôdent des vautours jamais rassasiés.
    Il faudrait en tenir compte dans nos analyses.

    Sinon, comment empêche-t-on les Dirigeants régulièrement élus de signer des contrats léonins de bradage des ressources nationales (cas récent du Sénégal) ?

    Et comment un peuple financerait-t-il son développement sans avoir la maîtrise de son outil de Crédit (taux & volumes) qu’est la monnaie ? Ni, plus grave encore, sans avoir la liberté d’allouer librement les revenus de ses recettes d’exportation conformément et rapidement selon ses propres besoins de développement ?

    Il n’y a pas de politique sans économie politique. La monnaie est au cœur du développement. Autrement, on crée de la frustration dans l’esprit des populations, et on se fait accuser parfois à tort de détournements d’agent public (qu’on n’a pas eu).

    Le franc CFA cause bien plus de préjudice et de mort aux populations que le tribalisme.
    Et je ne suis pas de l’ethnie de M. Sassou.

    Le tribalisme en effet, pour le vaincre, le fédéralisme et la renonciation au suffrage universel direct sont efficaces. Mais le fédéralisme se doit d’être sincère, intégral et appliqué à tous les échelons de la vie politique nationale, comme aux USA ou en Suisse. Sinon, il ne vaudrait pas mieux que le cas du Nigéria, exemple dont on voit les conséquences fâcheuses avec les conflits récurrents du Delta du Niger (au Nigéria) et avec Boko Haram. Et le suffrage, indirect donc, devrait bannir la tradition de campagnes électorales de terrain (fin des meetings de rues, de villes & villages). Car ces meetings sont des campagnes d’agrégation intra-ethnique massive, ce sont des messes de mise à mort de l’unité nationale.

    On peut vaincre le tribalisme ou du moins le réduire à son expression purement culturelle ; on peut adopter le fédéralisme à l’américaine ou à la suisse ; on peut même se passer du poste de Président de la république, de sorte à n’avoir qu’un Premier ministre limogeable par le Parlement. Mais il faut bien avoir les moyens de sa politique : pouvoir distribuer des crédits à l’économie et à la consommation des ménages, pouvoir gérer librement, les recettes issues du commerce extérieur du pays.

    La monnaie est le malheur premier de l’Afrique, surtout de l’Afrique francophone.
    Or il n’a échappé à personne que les pays où survit et où se renouvelle la dictature, ce sont les pays sous tutelle monétaire extérieure.
    Donc, voilà ce que je pense.

    Un homme peut aimer sa femme.
    Sa femme peut l’aimer à la folie.
    Mais ils ne peuvent vivre d’amour et d’eau fraîche.

    Merci

    Le Papou, L’Iconoclaste
    Ancien de Facebook.

  26. David Londi dit :

    @Le Papou, L’Iconoclaste,

    j’ai apprécié votre post qui pointe les causes profondes des problèmes qui minent nos pays et qui les maintiennent dans un état de sous-développement chronique, 60 ans après les pseudo-indépendances. Parmi eux, la monnaie occupe une place centrale. Je pense que nous en sommes tous conscients et c’est la raison pour laquelle dans tous nos projets nous devons envisager la sortie d’un système monétaire qui nous dessert plus qu’il ne nous sert. Mais il est toujours bon de le rappeler. Le projet que nous portons sur l’instauration du fédéralisme au Congo est décrit dans un livre que nous avons produit et édité chez Bookelis, tag Fédéralisme : « Manifeste pour le fédéralisme au Congo – Projet d’une Constitution fédérale ». Ce livre de 546 pages présente et décrit le nombre d’Etats fédérés, les compétences et les pouvoirs de chaque échelon (Etat fédéral, Etat fédéré, Département et Commune). Nous nous inspirons du modèle suisse qui nous a paru plus stable et plus complet pour le type de fédéralisme que nous souhaitons pour notre pays. Nous y abordons, aussi, les problématiques relatives à la monnaie et à l’armée entre autres. Nous avons souhaité, à travers ce livre, poser un cadre de débat en le structurant en deux parties principales : Le bilan et le projet d’un draft de Constitution fédérale de 270 articles couvrant tous les domaines de l’éducation à l’armée en passant par la santé, l’écologie et les différents pouvoirs : exécutif, législatif et judiciaire, etc.

    J’espère que vous continuerez à enrichir ce débat par vos interventions.

    Encore une fois merci pour cet excellent post.

  27. Loathey dit :

    @ Londi David
    Ah Tata Londi, j’aimerais tellement partager votre grand reve sur cette insurrection qui englobe l’ensemble du pays, mais ce reve est-il permis?
    Votre travail sur la federation y compris la Constitution y afferant m’ont laisse beat d’admiration quoique j’ai encore des points de divergence sur le fond (j’y reviendrai). Car voyez-vous cher frere, moi je ne place pas le probleme sur les institutions, mais sur les hommes, leur culture, leur ethique, et leurs valeurs. Pour comprendre notre situation actuelle, je pars de 1885 quand les europeens decident de la balkanization de l’Afrique et du trace des frontieres actuelles. Les pays concus par la France et les autres colonisateurs repondaient a un imperatif: Creer des pays conflictuels dans lesquels les ethnies ou groupes ethniques de cultures differentes, parfois antagonistes s’opposent perpetuellement pour le controle du pouvoir. Je vous invite a un reve Mr. Londi: Supposons qu’a l’aube des independances nos peres avaient eu le courage de revenir sur les frontieres de nos ancetres, quelle serait la situation de l’Afrique et celle du Congo particulierement? c’est a dire si on revenait aux frontieres du Kongo dia Ntontela, y aurait-il des conflits aussi abominables dans le pays et tous ces gaspillages de resssources? Douteriez-vous si je suggerais que le Congo de ces frontieres aurait un PIB superieur ou avoisinant celui de la Coree du Sud? Pourquoi la RDC et le Congo etaient-ils plus performants dans les annees 60? Simplement parce que ces deux pays etaient diriges par des Kongo Kasa Vubu et Massamba-Debat dont on reconnait encore l’integrite et le savoir-faire aujourd’hui. On ne s’aidera pas aussi longtemps que nous n’aurons pas le courage de reconnaitre que les Mbochis ne sont helas ni travailleurs ni integres et qu’ils ont besoin du pouvoir et des caisses de l’etat qui vont avec pour exister dans la societe ( ou pour le paysan Mbochi qu’il continue a vivre de la peche, de la chasse et de la cueillette comme dans l’Antiquite). Je ne le dis pas pour critiquer mes compatriotes, Dieu m’en garde, mais pour mettre des faits sur la table pour nous aider a trouver des remedes idoines. J’irai plus loin en vous disant que ne suis pas Kongo, mais je regarde les faits et les sciences comme l’anthropologie, la psychologie, ou la sociologie sont la pour nous eclairer. Nous nierons toujours ces faits et nous essaierons les uns et les autres a les contourner en proposant des formules de gestion de notre societe, mais nos circonlocutions ne feront pas de nos compatriotes de la Cuvette des eleveurs, des commercants futes ou des agriculteurs tout de go. Les europeens n’ont pas subdivise l’ancien Royaume Kongo ( en 4 pays distincts) pour rien et ils ne soutiennent pas Sassou et son ethnie parce qu’ils sont les plus beaux au Congo, mais bien parce qu’ils exploitent leurs faiblesses sur la gestion et sur le leadership. Vous l’avez bien dit et je partage votre analyse, le regime parlementaire n’empechera pas le ver du tribalisme de se repandre parmi les elites; qu’il me soit alors permis d’ajouter que le Federalisme, les provinces de Kolelas, ou la presidence rotative que propose Mr. Boukanda-Pele n’y echapperont pas non plus. Non, je n’adhere pas a la these du Kongo superieur, mais je pense et c’est prouve scientifiquement que les individus tout comme les communautes portent des abilites propres que les autres n’ont pas forcement. Ngouabi en son temps, en proposant l’Economie a Massamba-Debat et en se reservant avec ses freres le « woba – woba » de la politique et du PCT, avait simplement reconnu ce fait. Ceci dit, je ne doute pas que mes compatriotes Mbochis sont intelligents et ont des qualites que les Kongo peuvent leur envier mais pas sur la gestion de la chose commune, sur le Kimuntu et le respect de la vie humaine et de l’homme tout court.

    En somme, il faut mettre ces faits et le neo-colonialisme ambiant sur la table et en discuter froidement, sans fausses pudeurs AVANT de parler du regime le plus performant qui nous permettra d’enclencher notre developpement. Et il va sans dire que le Federalisme a ce moment-la sera bien au Coeur des debats.

    TOUTES MES EXCUSES SUR LA FORME, J’UTILSE UN CLAVIER QWERTY.

  28. Val de Nantes. dit :

    On parle des influences exogénes qui saperaient la démocratie africaine et notamment celle de notre pays .
    Permettez moi d’en rigoler.
    Comment voulez vous faire face á un ennemi, qui vous vend l’arme dont vous vous servez ?
    Si c’est le cas, mordez sur votre chique .
    La France connaît mieux que les congolais son bébé instutitionnel .Elle en sait toutes les failles et notre réponse stratégique serait d’en changer complètement la forme .
    Le fédéralisme participe intelligemment de cette stratégie politique ,pour contrecarrer ses plans machiavéliques sur le pays .
    Au niveau international ,cette nouvelle organisation politique apparaît comme une digue contre l’infantilisation continue du Congo et au niveau national,il va se révéler être plus un facteur de développement économique , qu’un décor instutitionnel revêtant les cloisons du pays .
    Devant la France , il nous faut finasser.

  29. Val de Nantes. dit :

    Si on ne change pas de colère instutitionnelle ,le reste est á l’avenant.

  30. Val de Nantes. Ce virus présidentiel,cancéreux. dit :

    Les fédéralistes ont mis le bistouri sur le virus propagateur des métastases á l’ensemble du corpus congolais .
    La forme d’Etat actuelle secrète des utopies ,comme le pancréas et l’insuline ,en vertu d’une loi naturelle .
    Nous n’allons pas en bouger en dépit des cris d’orfaie des aveugles compassionnels de la république .

  31. Val de Nantes. Á ,tous. dit :

    Eh oui,ce virus est dans la nasse des fédéralistes , au même titre , que les Camerounais anglophones qui en ont débusqué un.
    La fonction présidentielle ,dans sa forme actuelle ,est une impasse ;une maison sans issue .
    Notre survie sur terre en dépend .
    Regardez dans le rétroviseur de l’histoire politique ,vous verrez des similitudes comportementales , qui ont toutes débouché sur des culs de sac ,dont l’ouverture vers la société postmoderne nous est bloquée.
    Le fédéralisme est, á ce point , un sas de sécurité entre deux mondes qui s’ignorent,c’est-à-dire , l’Etat central et les régions actrices potentielles des richesses nationales.
    On peut toujours rêver , pourquoi pas,mais les fédéralistes se sont longtemps réveillés.
    Vendre des théories fumantes sur la place publique , relèvait de JEAN JAURES.

  32. David Londi dit :

    @Loathey,

    Ta Loathey, j’ai attentivement lu ton mail (je te tutoie parce que l’on échange assez souvent et j’espère que cela ne te dérange pas) et j’ai saisi les éléments clés de l’analyse ou constat que tu fais sur les différentes causes qui ont plongé ce pays dans une voie de régression comparativement à certains pays asiatiques. Evidemment, je le souligne très souvent, la conférence de Berlin a érigé des murs invisibles entre les différentes composantes ethniques de notre pays.

    L’honnêteté intellectuelle me permet de partager le constat que ces murs se sont consolidés au fil des décennies pour produire des fossés entre les ethnies qui ne cessent de s’élargir pour devenir progressivement des gouffres. Ce bilan appelle donc à des stratégies énergiques pour trouver des solutions qui permettent de combler progressivement ces fossés parce que le bilan humain est très lourd et, les ressources humaines sont la première richesse d’un pays. Les démocrates, à l’exception de celles et ceux qui militent pour la scission, se trouvent devant un grand défi qui consiste à détruire ces murs invisibles qui se dressent entre les différentes communautés. Nous n’avons pas le choix parce que nous sommes condamnés à vivre ensemble et à les abolir.

    Faisons de cette faiblesse une force. C’est la raison pour laquelle, les fédéralistes se battent pour fédérer les différences dans un processus down-up (placer les régions au centre) en dépassant la volonté des hommes politiques qui instrumentalisent le tribalisme pour leur intérêt personnel ou celui d’un clan. Le peuple qui n’arrive pas à se soigner, à manger à sa faim ou à disposer d’un système éducatif performant est de toutes les ethnies. Nous devons savoir que le colon nous a imposé le processus de construire une nation en partant de l’Etat, à l’inverse du processus down-up contrairement à certains pays dans lesquels la Nation se confond à l’Etat. Nous sommes une mosaïque de nations et l’idée d’une Nation unie et solidaire est restée au stade de la fiction. Nous avons trois options sur la table : la conservation de l’Etat-nation, la fédération et la scission. Laquelle des trois convient le mieux à notre pays ? C’est le débat en cours.

    L’Homme a construit trois fictions majeures : la religion, la nation et la monnaie. Ces fictions se sont réalisées dans le but de bâtir de plus grands ensembles humains qui lui a permis de briser la barrière des groupes cohérents de 100 à 120 individus que la Nature semble imposer (Les grands singes). Grâce à ces fictions l’Homme a pu former des groupes de millions, milliards d’individus partageant les mêmes convictions ou buts pour une fiction donnée, comme la religion ou la monnaie, par exemple. Ces fictions sont parties des situations hétérogènes (petits groupes habitant de petits territoires), voire incompatibles originellement mais la force du message (religieux ou financier) a fini par fédérer des groupes d’individus pour en faire des ensembles puissants et forts. Nous sommes dans cette situation, imposée par la Conférence de Berlin, aux démocrates de produire des messages suffisamment puissants pour fédérer cette mosaïque ethnique qui, instrumentalisée, produit des situations dramatiques.

    L’échec principal dans la fédération des différents groupes ethniques de notre pays vient donc essentiellement des hommes politiques, pas des peuples. Il faut,ici, se rappeler que Youlou avait exilé dans le Nord les Matswanistes et que ceux-ci s’y sont établis et y ont fondé des familles. Cela a bien marché. De même, le Congolais de 1924, celui qui a contribué à construire le chemin de fer, n’avait pas de litiges interethniques majeurs. Les tensions interethniques ont commencé avec la mise en application des lois Deferre de 1946 qui permettaient aux colonisés d’élire leurs représentants à la députation coloniale, entre Tchikaya et Opangault dans un premier temps et, dans un deuxième temps à partir de 1956, entre Youlou, d’un côté et les deux précités de l’autre. C’est donc, essentiellement, une création des politiques. Le développement économique harmonieux des régions permet d’apaiser les tensions et de créer un climat d’échanges plus apaisé et l’espace de commerce ainsi développé permet des échanges et une meilleure connaissance de l’autre qui permettrait ainsi d’atténuer les tensions. L’idée du fédéralisme est née du besoin urgent de concilier les différences (Etats-Unis : esclavagistes contre anti-esclavagistes ; Suisse : volonté d’instaurer la paix entre les différentes communautés ; Belgique : apaiser le vivre-ensemble entre les Flamands, Wallons et les Germanophones ; etc.).

    Je ne crois pas au déterminisme intellectuel des individus en fonction de leur ethnie mais plutôt à l’impact de l’environnement social dans lequel ils évoluent, du niveau d’éducation et du développement économique. L’éducation est donc la clef au dépassement des conditions sociales. Le tribalisme s’exprime par l’instauration d’une compétition entre les différents individus d’origine ethnique différente pour accéder aux richesses nationales qui sont restreintes. Il est souvent entretenu par les intellectuels qui prétendent occuper un poste important ou désirent sortir du chômage dans un pays où le travail est une denrée rare.

    La force de l’économie doit nous aider à sortir de cette situation et le fédéralisme par son caractère fédérateur, d’efficacité dans l’administration au plus près des besoins du citoyen (subsidiarité, autonomie fiscale et constitutionnelle) et par la suppression de la compétition à l’élection présidentielle qui génère des tensions entre les ethnies par une instrumentalisation éhontée du critère ethnique. Voilà des défis à relever pour assurer le vivre-ensemble dans la diversité et la paix. C’est là tout mon combat pour le fédéralisme.

    Je reste néanmoins à ta disposition, cher Loathey, pour continuer le débat, surtout concernant le livre.

    Merci et bonne journée !

  33. Val de Nantes. dit :

    @laothey.
    Quand vous faites le diagnostic exhaustif de la situation instutitionnelle de notre pays ,elle est consubstantielle aux intérêts économiques Français .
    Cette situation est analogue á celle qui prône le sevrage du cfa de la mère patrie.
    Malheureusement ,cette revendication monétaire contraste avec le maintien de cette forme d’Etat ,qui n’est que le tuyau par lequel la France atteint ses objectifs économiques .
    La France n’a pas intérêt à voir le Congo opérer sa mue instutitionnelle, car elle ne s’y retrouverait plus.
    Mon frèrot ,toutes choses étant égales ailleurs , la politique n’est qu’ un paravent ,c’est-à-dire , la forme .Le fond, c’est l’économie ; c’est là ,l’enjeu de la bataille des fédéralistes.
    Garder en l’état, cette forme d’Etat ,c’est la France qui sera toujours gagnante .
    Nous l’avons bien Compris .

  34. VIVEMENT LA FIN DU GOULAG dit :

    SUPPRESSION DE L’ELECTION DU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE AU SUFFRAGE UNIVERSEL DIRECT AU CONGO.
    Election Présidentielle au suffrage universel direct /hold up électoral/ dictature/majorité ethnocentrique/démocrature/coup d’état/abus de pouvoir/tribalisme politique/ethnocratie : Faut-il supprimer l’élection du président de la République au suffrage universel direct au Congo Brazzaville ? Quel avantage allons-nous ensemble tirer de l’avènement d’un régime politique conventionnel au Congo Brazzaville ? https://www.youtube.com/watch?v=4EQuKIK4c6Y

  35. Val de Nantes. dit :

    Comment combattre l’ennemi ,á partir du moment , où vous utilisez les armes dont il a consigné la date de péremption ?
    Cette trame instutitionnelle ne peut nous être bénéfique ,car elle porte en les germes de l’enfumage mental .
    Á nous de nous désenfumer par un exécutoire appelé ; Le fédéralisme .
    Toute organisation politique contient ses aspérités ,le fédéralisme n’en fera pas l’exception ,mais force est de constater que ,ceux qui vivent sous le magistère fédéral ,s’en portent mieux .
    En témoigne ma santé intellectuelle sur ce site .
    Plus en forme que moi ,je ne vois pas. D’aucuns le qualifient de l’effet Cologne .
    Le problème ,c’est qu’ en ce moment précis , je suis en pleine lévitation .
    Sassou peut trembler !

  36. Baillard dit :

    Reçu d’un ami vivant aux USA
    « Cette histoire de CFA devient ridicule. Il y a 14 pays dans cette zone sur 54 pays. Je mets au défi toutes les personnes qui dénoncent le CFA de me donner un seul pays sur les 40 autres qui n’en font pas partie qui est développé. Le Nigeria, Liberia, Sierra Leone, Sudan, Zimbabwe, Algérie, RDC Madagascar etc ? Tous des désastres économiques et politiques. Et concernant l’Algérie, tous les cadres fuient le pays et surtout les médecins qui rêvent de s’installer en France. Et plus largement au Maghreb, 79% des jeunes de 15-29 ans sont sans emploi. Le Nigeria a perçu depuis 50 ans près de 1000 Mds de dollars, je vous demande d’y aller. Il se trouve que les francophones ne lisent pas l’anglais et ne sont donc pas au courant de ce qui se passe dans les pays anglophones. L’Afrique du sud ? Le salaire des noirs est toujours une pitance depuis le XIXe siècle. De plus, 79% des exportations de l’Afrique du sud sont composées de matières premières dont l’or et le manganèse ce n’est donc pas un pays développé. La monnaie sud-africaine, le rand est 69% libelle en dollar, 22% en euros et seulement 9% en Rd. Imaginons que les blancs partent tous ce sera un désastre. Ce qui veut dire qu’ils ne font pas confiance a leur propre monnaie. Tous les pays du sud pacifique dépendent de l’Australie et y compris leur monnaie. Dans ces pays il ne peut y avoir de changement politique si le gouvernement australien s’y oppose. Les gens qui se déversent sur la méditerranée viennent en majorité de la corne de l’Afrique et du moyen-orient. Et ceux qui viennent de la zone CFA sont justement ceux qui gagnent de l’argent et non des paysans. Le gros des migrations africaines se fait à l’intérieur du continent. Grâce au FAC français de nombreux sénégalais bénéficient des bourses que leur pays ne peut payer. L’IAI (Institut Africain d’Informatique) est installe au Gabon. Mais ses étudiants sont abandonnes par leurs pays au Gabon. Au point qu’il fut un temps ou le gouvernement gabonais était obligé de leur venir en aide. La Monnaie indienne Roupie dans sa valeur moderne est une création coloniale et cette année, elle célèbre son centenaire. Parler du compte d’opération est une escroquerie. Selon les textes pour garantir la convertibilité du CFA vous devez payer 20 centimes sur chaque franc. Vous avez 80 centimes de marge. Les petits braillards qui parlent sur Internet seraient bien avisés de regarder les textes. Une monnaie commune ne crée pas d’homogénéité mais plutôt de l’hétérogénéité. La sortie du CFA ne fera pas disparaître les élites prédatrices. Notre problème n’est ni monétaire ni économique mais éminemment politique. L’obsession pathologique de la France devient ridicule. Imaginons les Bongo, les Sassou, Biya avec leurs monnaies. Hyperinflation cela vous parle ? Le CFA pour l’instant et nécessaire »

  37. Loathey dit :

    @ Baillard
    Je ne vous le fait pas dire et vous avez lu ma pensee sur ce point concernant le CFA. Je tremble toujours a l’idee que les Nguesso puissent gerer une monnaie nationale, la misere des congolais d’aujourd’hui serait 10 fois, 20 fois plus aigues. Nous avons eu au pays suffisamment de ressources pour nous developer et je suis d’accord avec vous que notre probleme est avant tout la gouvernance et non cette monnaie qui nous permet de garder la tete hors de l’eau grace a la collaboration des pays de la zone et de la France qui veille ( je le dis avec tristesse). Vous avez cite plusieurs pays pour illustrer votre propos et vous avez oublie la RDC, une vraie misere. Les italiens sont en train de faire leur numero comme s’ils etaient des saints alors qu’au travers ENI ils pillent tout autant nos ressources. Kebi Sema a trouve son creneau pour denoncer le franc CFA et il a des arguments justes, mais la realite est que les gouvernements ne sont pas a la hauteur. la CEDEAO est en passe de creer sa monnaie, j’attends de voir le miracle economique que cela va susciter avec des dictateurs comme Faure du Togo, mauvais gestionnaire connu de tous.

  38. Mark dit :

    @ Baillard

    Merci pour ton post. Ton ami des USA me paraît une personne instruite et intégrée dans la societé américaine.

    Beaucoup d’Africains vivant à l’occident ont de sérieux problèmes d’intégration. Il ya ceux par exemple qui vivent en France et ont aucune idée sur la superficie de la France.

    Effectivement ceux qui s’en prennent au CFA ne se sont jamais posés la question de savoir si le Congo a une économie qui peut soutenir une monnaie.

    Les mêmes congolais se moquaient du Franc zaire, disant que les zairois mettaient des billets dans les sacs pour aller faire les courses.

    D’accord avec toi/ton ami pour dire que le rétablissement de la democratie reste la priorité pour le Congo.

  39. Loathey dit :

    @ Val De Nantes
    Je valide ton assertion que la France ne peut pas vouloir d’un Congo organise et bien gouverne et le coup d’Etat du 5 juin est la pour nous le rappeler. Si vous etes membre du groupe de travail qui a concu les documents sur le federalisme, alors veuillez accepter mes felicitations car c’est un travail remarquable que vous avez abattu. Toute la question reside cependant dans la capacite des uns et des autres de se prendre en charge etant donne que le peuple a de plus en plus adopte les anti-valeurs diffuses par le PCT et qui a pour point d’orgue la corruption endemique.

  40. David Londi dit :

    L’incapacité des dirigeants africains à gérer une monnaie forte ne doit pas occulter l’effet néfaste de cette monnaie dans les projets de développement des pays africains de la zone CFA. C’est cette tare qui fait qu’ils n’auront jamais le courage d’en assurer la gestion, raison essentielle pour laquelle, ils n’en demandent pas l’abrogation. La lutte des démocrates africains doit aboutir à une indépendance totale pour dépasser la fameuse indépendance-association, une fédération inavouée dont Paris était l’Etat fédéral et les anciennes colonies, les Etats fédérés au rabais (néocolonies), forme déguisée d’une néocolonisation qui se perpétue jusqu’à présent. Dans cette organisation, Paris garde la maîtrise de la Diplomatie et de la monnaie.

    Aucun pays, au monde, ne peut avoir la maîtrise totale de son économie sans banque centrale dont les missions sont essentielles dans le développement économique et social : Assurer la stabilité du système bancaire et, en cas de risque systémique, jouer le rôle de prêteur en dernier ressort. C’est surtout en période de crise, que les banques peuvent se tourner auprès de la banque centrale pour obtenir de la liquidité, c’est le cœur même de sa fonction de prêteur en dernier ressort. L’Inde qui est citée, ici, a sa banque centrale. C’est par inaptitude intellectuelle et démocratique que nous nous coltinons cette monnaie, décriée par les économistes les plus éminents dans le monde. Rappelez-vous la nuit quand les Africains s’étaient réveillés avec 50% de moins de leurs petites économies. Ce 11 janvier 1994, le gouvernement français d’Édouard Balladur avait décidé de dévaluer de moitié le franc CFA dont le cours est maintenu par la Banque de France.

    A travers cette monnaie la France maintient ses anciennes colonies dans une relation de dépendance. Elle pénalise gravement les producteurs locaux, tant les agriculteurs que les artisans, qui ne peuvent soutenir la concurrence des entreprises européennes et les importations alimentaires lourdement subventionnées par l’Union européenne.

    Après avoir suspendu dès le 2 août 1993 le change de billets de francs CFA, Édouard Balladur avait divisé par deux la valeur du franc CFA (100 francs CFA = 1 franc français). Il en a résulté une baisse immédiate du pouvoir d’achat des africains.

    Bien sûr, malheureusement, les dysfonctionnements des régimes africains (corruption, conflits, trafics avec la France et les dirigeants français) ne permettent pas une gestion saine d’une monnaie mais devons-nous nous en contenter ? L’on ne peut, d’un côté, dénoncer l’impérialisme français et de l’autre maintenir les outils dont elle se sert pour nous imposer sa vision politique et économique. Certains dictateurs ne sont-ils pas venus dans ses bagages ?

    Installer une vraie indépendance, une vraie démocratie, tel doit être le but que les démocrates doivent poursuivre.

  41. Le Papou, L'Iconoclaste dit :

    @Londi,
    Avec plaisir, je lirai votre livre.
    Continuez comme ça, je vous encourage.

    @ l’Européen hurlant ceci:
    « Les petits braillards qui parlent sur Internet seraient bien avisés de regarder les textes. »

    C’est dommage pour lui, car certains de ces « petits braillards » sont des universitaires dont des professeurs de facultés (dont de médecine) ; ils enseignent et exercent par exemple aux USA. A ce niveau, je parierais qu’ils savent lire, comprendre des choses difficiles, et même qu’ils savent lire l’anglais. Oh, que ça doit être difficile de lire et parler l’anglais! Modestement je vous épargnerais le nom d’au moins un ou deux d’entre ces « petits braillards ».

    Chers Amis Africains, tenez par exemple, l’Insulteur affirme ceci :
    « Selon les textes pour garantir la convertibilité du CFA vous devez payer 20 centimes sur chaque franc. Vous avez 80 centimes de marge. »

    Vous voyez, ce Français déguisé en Africain, ou cet Africain petit-nègre perpétuel, est non seulement un fieffé menteur (car le taux de réserve est, ou est resté jusqu’au moins mi-2018 de 50% après avoir été de 100% puis de 60%). Mais cynique, ce prestidigitateur trouve juste qu’un Etat, un peuple, (non pardon, que 15 Etats et 15 peuples dont les Comores) donnent à un Etat étranger, comme ça, sans contrepartie économique sincère, 20% de leurs recettes d’exportation et des prêts qu’ils obtiennent péniblement en devises.

    Vous l’avez compris!
    Le Congo négociant actuellement un prêt auprès du FMI, ce Français ou cet Africain complexé a lui aussi parfaitement saisi que ce dit prêt, qui sera in fine libellé en dollars ou en Euros, profitera bien plus à la France et aux Libanais qu’aux Congolais!

    Et il croit canaliser votre élan de vous libérer en vous imposant une cadre de vue étriqué : « Notre problème n’est ni monétaire ni économique mais éminemment politique.  » : RIONS AVEC LUI : Kié kié kié! Car il a peur que les Africains débattent de leur économie ni de de leur monnaie.

    Oui, tout Africain décomplexé l’a compris,
    La question du franc CFA, ne peut provoquer de virulentes poussées d’urticaire que chez ceux qui en tirent profit : les Français, les Libanais d’Afrique et les Africains qui profitent de leurs emplois publics pour détourner de l’argent public africain.

    Le mal-être chez tous les autres, à ce même sujet, est une question de psychologie personnelle: ces Africains se pensent en nègres, soit des Êtres inférieurs devant ceux qu’ils appellent « Blancs » ; ces Africains sont persuadés qu’ils resteront inférieurs aux Européens quoi qu’ils fassent. D’où leurs volées d’insultes envers ceux qui osent remettre en cause les privilèges immoraux de leurs « Blancs »…

    Nous n’avons pas à donner notre argent à un pays Etranger. Point.
    Nous n’avons pas à accepter que ce pays détienne le droit de nous imposer la quantité de crédit (sciemment maigre par perversité), ainsi que les taux de crédit qui peuvent circuler dans nos pays. Point.
    Nous sortirons donc du franc CFA à la première occasion : c’est une nécessité vitale.

    @ Chers Amis Africains et Amis du monde,
    Dans tout ce que vous entreprenez, en Afrique comme au sein des communautés africaines de la diaspora, un conseil qui ne vous nuira pas : méfiez-vous toujours des Africains qui se pensent en nègres! C’est une sous-race qui ne connait pas le ridicule.

    La plus solide constitution du monde, la fraternité nationale la plus dépourvue de tribalisme ne peuvent survivre à un Etat et à un peuple qui acceptent de se priver de leurs ressources essentielles dont la monnaie est le véhicule de stockage et d’échange.

    L’ancien président MUGABE affirmait que le pétrole du Gabon et du Congo appartient à la France : oui, il parlait bien de monnaie. Car après avoir vendu notre pétrole, nous faisons don de nos pétrodollars à la France.

    Les deux éminents vice-premiers ministres italiens l’ont bien exprimé : à travers le franc CFA, la France constitue le problème numéro 1 de l’Afrique.

    Merci

    Le Papou, L’Iconoclaste
    Ancien de Facebook.

  42. Anonyme 5 dit :

    Mr Londi je vous cite

    « Les démocrates, à l’exception de celles et ceux qui militent pour la scission, se trouvent devant un grand défi qui consiste à détruire ces murs invisibles qui se dressent entre les différentes communautés. Nous n’avons pas le choix parce que nous sommes condamnés à vivre ensemble et à les abolir. »
    Pouvez vous me dire en quoi ceux qui sont favorables à la séparation (le mot scission n’est pas adapté car nous n’avons jamais été uni) ne sont pas démocrates ? et qu’est ce qui vous permet de dire que nous sommes condamnés à vivre ensemble avec la partie septentrionale du pays ?

  43. Anonyme 5 dit :

    Nous n’avons jamais proféré de menace à l’encontre de qui que ce soit contrairement à d’autres et nous respectons les positions des uns et des autres contrairement à certains

  44. Le Papou, L'Iconoclaste dit :

    I.
    Contrairement à ce que croient certaines personnes,
    Le franc CFA profite bel et bien à ceux qui tiennent le pouvoir au Congo, comme ailleurs dans les différents pays concernés par cette pseudo-monnaie : cela au même titre qu’il profite aux Libanais.

    X vole l’argent public, ou Y qui encaisse des CFA de son commerce d’import-export, X et Y ont le même intérêt: disposer d’une monnaie qui leur permet d’expatrier leur argent le plus facilement possible vers la France, la Suisse ou le Liban :c’est ce que permet le CFA.

    Et pour ceux qui dit-on savent lire, mais dont on voit bien qu’ils se cachent derrière de prétendus amis américains à l’honnêteté intellectuelle sujette à caution, il suffit pour s’en convaincre, de parcourir les détails des balances du commerce du Congo, celle de 2017 par exemple :

    1- la balance commerciale du Congo présente un excédent colossal, de près de 2 000 milliards de CFA (près de 4 milliards $). Cela est normal, puisque nous exportons plus de valeur que nous n’importons de biens.

    2- Mais curieusement, notre balance de paiement ressort déficitaire, alors que nous sommes censés avoir une monnaie plus faible que le dollar (1 US dollar valant près de 600 CFA)!

    Où passent nos dollars ?
    – La moitié dans le don gratuit que nous faisons à la France (50% chaque année) ;
    – Le quart dans l’importation de nourriture et autres biens & services ;
    – L’autre quart passe dans les transferts d’argent sortant du Congo : sorties d’argent vers la France par les entreprises françaises, les commerces libanais, et de l’argent public détourné par les Congolais!

    II.
    A l’inverse, et ici aussi, la réalité contredit la croyance populaire :

    avec une monnaie nationale pleinement souveraine, et puisque la conversion en devises n’est alors pas automatique, l’argent public détourné reste contenu dans le pays. Un voleur est obligé de dépenser l’essentiel de cet argent dans le pays même ; cela ne change rien à sa passion de voler, mais ça le rend plus facilement détectable ; en conséquence, il vole moins. C’est le cas de la RD-Congo : on y vole certes, mais beaucoup moins qu’à Brazzaville, parce que c’est plus difficile de faire sortir l’argent du pays avec une monnaie 100% nationale.

    Il faut sortir des préjugés.
    La vérité est que : le franc CFA favorise le vol d’argent public, car il permet le libre transfert d’argent CFA vers l’Euro. C’est écrit noir sur blanc dans les principes de base du CFA: « libre transférabilité du CFA vers le Franc( devenu Euro) ; absence de contrôle des changes ».

    Un autre élément important pour dissuader le vol d’argent public après la sortie du F CFA: il faudra dévaluer drastiquement la nouvelle monnaie.

    Comprenons ceci : :

    Une personne qui peut voler 200 millions de F CFA aujourd’hui au Congo, se retrouve le jour-même avec 300 mille euros et donc il peut s’offrir une maison en banlieue parisienne.

    Mais en dévaluant la nouvelle monnaie (1€ valant alors 1300 d’argent-nouvelle monnaie congolaise), il faudra que notre Voleur national prenne le double soit 400 millions CFA (équivalents nouvelle monnaie) pour espérer avoir le même pouvoir d’achat en France (1 maison).

    Les budgets, à partir de quoi l’on vole, n’étant pas illimités, comme chacun le constate, il est forcément plus difficile de voler avec une monnaie souveraine, dévaluée et qui forcément n’a pas de lien de transférabilité automatique illimitée avec une devise étrangère, qu’avec le CFA.

    Le petit monde de M. Sassou aurait donc beaucoup moins volé avec une monnaie souveraine congolaise qu’ils, tous, ne le font avec le CFA. Il faut se sortir des fantasmes et oser raisonner la réalité, même si elle contredit vos convictions.

    Enfin,
    Au-delà de sa nocivité sur l’économie, qu’on n’a pas abordée ici, le F CFA pose aussi la question de la conception que l’Africain a de lui-même : se considère-t-il toujours comme un esclave, un sous-homme ? Ou se pense-t-il l’égal humain des autres peuples et races ?

    Car il n’ y a personne au monde qui accepterait de donner 50% de son salaire à une autre personne. Pour un pays, c’est pire encore. Mateo Salvini en a conclu que les Africains sont des esclaves : seuls les esclaves, en effet, acceptent de se priver à l’extrême pour leur maître.

    Prenez votre courage et osez vivre en Hommes.
    Ou restez des esclaves, et alors acceptez que la France nous impose ses dictateurs et autres pseudo-démocraties, car ceux-ci ont pour mandant express de veiller sur la pérennité du franc CFA.
    Soutenez le F CFA et soyez conséquents : soutenez aussi M.Sassou.

    Merci
    Le Papou, L’Iconoclaste
    Ancien de Facebook.

  45. David Londi dit :

    @Anonyme 5,

    « Les démocrates, à l’exception de celles et ceux qui militent pour la scission, se trouvent devant un grand défi qui consiste à détruire ces murs invisibles qui se dressent entre les différentes communautés. Nous n’avons pas le choix parce que nous sommes condamnés à vivre ensemble et à les abolir. »
    Cette phrase ne veut pas dire que celles et ceux qui prônent la scission ne sont pas des démocrates. Je classe dans le camp des démocrates celles et ceux qui luttent pour l’établissement de l’Etat de droit au Congo. Dans cet ensemble, à l’exception des partisans de la scission, doivent relever le défi d’abolition des murs invisibles pour conserver l’unité du pays. Voilà, en quelques mots : celles ou ceux-là sont aussi des démocrates mais il faut les exclure du processus de l’unité du pays parce qu’ils n’en veulent pas.
    Toujours dans la même logique, je m’adresse à celles et ceux qui restent dans l’union pour leur dire que si nous voulons vivre ensemble, nous devons abattre les murs invisibles qui nous séparent.
    Depuis le temps que vous me faites le plaisir de lire mes posts vous n’en avez vu aucun qui ait manqué de respect à qui que ce soit. Ma devise est : Tout peut se dire et se contredire dans le respect de l’autre.
    Désolé de vous avoir heurtée !

  46. David Londi dit :

    @Le Papou, L’Iconoclaste,

    merci pour cette série de précisions et de mises au point !
    J’ajouterai seulement en quelques mots le constat suivant pour aller plus loin. La monnaie doit être au service de la croissance et du développement, comme je l’ai énoncé plus haut. Pour cela, il faut des crédits. Or le ratio crédit à l’économie sur PIB dans les pays de la zone franc est de 23 % quand il est de plus de 100 % dans la zone euro. Si bien qu’il est quasiment impossible pour nos pays de rattraper les économies émergentes si le franc CFA reste arrimé à l’euro.
    Si cet arrimage était une garantie de stabilité monétaire dans la zone franc et qu’en contrepartie, ces pays avaient des taux de croissance relativement faibles, on pourrait considérer que l’arbitrage fait à la création du franc CFA en 1945, confirmé à la création de l’euro en 1999, a son sens. Mais on voit bien avec le cas de la Grèce qu’une économie faible qui a une monnaie forte engendre des ajustements très difficiles à soutenir. Comment pouvons-nous avoir un discours crédible sur l’émergence si nous ne touchons pas aux outils dont nous disposons ? Si nous voulons développer
    nos économies, nous devons sortir de cette nasse.

  47. Val de Nantes. dit :

    @le papou et @David ,grosse validation.
    La France ,en quittant l’Afrique á l’orée des indépendances ,avait emporté le numéro du Code du digicode du Congo.
    Il nous faut changer absolument ce numéro de code ,pour qu’ elle n’y pénètre plus .
    La question monétaire est symptomatique des relations incestueuses de la France avec ses néo États fédérés.
    Le système instutitionnel en est son instrument .

  48. Anonyme dit :

    Mbolo A tous,

    Le problème du congo et de beaucoup de pays africains est d’abord celui de la gouvernance.
    Le jour où la gouvernance sera responsable, tout ce qui est inique et profondément injuste sera facilement réformé.

    Je pense fortement qu’on ne peut rien faire si déjà on ne sait pas où est notre intérêt NATIONAL.
    caril n’ y a pas d’Etat. et pas de nation non plus.

    1- si elf nous spolie, c’est bien avec notre bénédiction (en tous cas celle de la gouvernance congolaiseen l’occurrence)

    2-au fait, qu’avons nous fait des « petits » moyens (mais qui sont déjà colossaux) qu’ils ont daigné nous laisser? Rien !
    Es-t-on sûr que si Elf, ou le tresor francais nous donnait les 100% on ferait plus ou mieux que ce qui est fait depuis 50 ans à savoir enrichir des voleurs étatiques et incompétents.

    3- jusqu’en 1970 nous n’avons jamais produit du pétrole et pourtant l’économie étai nettement mieux tenue.

    4- la cote d’ivoire, elle est dans les mêmes conditions par rapport au franc cfa, pourquoi, qu’on le veuille ou non, est-elle plus développée que le congo ?

    Il viendra bien un moment où, je l’admets, le probleme du fcfa se posera, mais ce sera en pleine connaissance de cause. Pas pour une quelconque aventure idéologique. une simple posture.

    la rdc est bien hors cfa, pourtant là-bas, la monnaie usuelle est devenue…. le dollar (là aussi pb de gouvernance)

    Ne pas renverser les priorités. Tenons d’abord l’économie et les comptes publics. Mais cela consiste à avoir de la conscience nationale. Ce qui est un serieux problème sous nos latitudes.

    D’où les questions tout aussi légitimes posées par Loathey d’une part et anonyme5 de l’autre.
    Lesquelles questions ne peuvent pas être tabou non plus.

    On remet en cause la france pour son franc cfa, mais on ne DOIT surtout pas toucher à l’Etat chimère dont elle nous a dotés, même en sachant année après année que cet etat n’est pas viable (surtout avec nos mentalités). Curieux n’est-ce-pas ?

  49. Val de Nantes. dit :

    @le papou . Frèrot,tu m’as tiré les larmes des yeux .
    Double Validation ,admis du coup.Pureeeeeeeeeeeeee.
    Je te cite :on peut se passer du poste de président de la république . J’ai atteint l’orgasme intellectuel. Bravooooooooooooooooo.
    Voilà , cher frère ,la vraie colère instutitionnelle en laquelle nous croyons tous.
    Nous allons réécrire une nouvelle page instutitionnelle de notre pays basée tout simplement sur l’intelligence congolaise .
    Car les instutitions actuelles clientélisent le promu dictateur ,et vulnérabilisent notre pays face aux multiples oukases de tous bords.
    En guise de conclusion , les médecins fédéralistes maintiennent leur bistouri sur ce virus présidentiel; secrèteur de pauvreté nationale .
    Et ils n’en bougeront plus ,jusqu’à sa disparition du corps du malade Congo .
    Véritable arnaque nationale . Quel est son intérêt économique ?
    Nous allons réveiller les consciences endormies par tant des Sassouconneries .
    On n’en veut plus.
    President au Congo Brazzaville ! Sassou fit. On est fatigué .
    Tout fa ti ki ri.
    To le bi .

  50. Val de Nantes. dit :

    @Anonyme ,grosse validation,décidément, il y a de la validation á distribuer. .
    Mais oui ,that is the question !
    On appelle çà , l’esprit cartésien .La cohérence analytique .
    1+1=2 , loin d’ayatonguer mon exemple ,je pense que la question monétaire est encastrée dans celle de la forme d’Etat .
    Résolvez cette Équation á deux inconnues a et b,du type ax+b =1 ,avec x>0 ,et vous aurez la réponse .
    Aaaah,il fait tard,ma femme ,,,,,,,,.

  51. Val de Nantes. dit :

    Nous sommes restés volontiers eborgnés sur cette anomalie instutitionnelle ,par excés d’angélisme stupide .Cette fonction n’a ni comblé nos fantasmes les plus enfouis ni nos désirs d’élevation sociale á la MAsLOW ,et encore moins nos besoins primaires.
    Pourquoi y attacher une ferveur religieuse ?
    Sauf ,l’heureux récipiendaire qui se déifie au prix des destructions des vies de ces compatriotes ,et de la domestication infinie des richesses nationales.
    Tournons nous vers une gouvernance où le premier Ministre ,cadenassé par l’institution parlementaire, jouerait le rôle du délégué national de gestion des affaires du pays .
    Ine fine,rédiger ,sans trémolos, une constitution qui ne confére aucun pouvoir ,aussi infinitésimal qu’ il soit ,á un fils du pays.

  52. Val de Nantes. dit :

    Quand je m’entends dire que ,sur la déroute socio économique ,la faute en revient aux seuls hommes politiques congolais , j’en conclus que le Congo Brazzaville aura besoin ,á sa décharge ,des psychologues .

  53. Val de Nantes. À tous, dit :

    Que vous mettiez Pierre ,Marot , Anus ,Dari au poste de président de la république ,vous aurez toujours la même ordonnance que celle que vous prescrit Sassou aujourd’hui .
    Car la constitution dont il procéde ne porte pas les germes du développement économique et social du pays .
    On attaque l’esprit immoral qui fonde notre constitution ,pour bâtir un pays debout sur ces deux pieds.
    D’où , je solennise cette sentence :
    Sassou est une conséquence criminelle de ces différentes constitutions imparfaites,il n’en est pas la cause .
    Réfléchissez.
    Merci .

  54. David Londi dit :

    Mes remerciements vont vers celles et ceux qui ont pris le temps de lire et participer au débat sur un sujet aussi sensible et important. Les démocrates africains doivent comprendre que nos présidents élus au suffrage universel direct ne sont que des Gouverneurs avec, certes, des pouvoirs exécutifs, législatifs, judiciaires et militaires, qui répondent à l’ancienne puissance coloniale qui peut les révoquer ou les éliminer en temps opportun quand ils cherchent à s’émanciper de son autorité. Son outil principal, la Françafrique utilise des outils policiers et d’espionnage comme le SDECE : Service De Documentation Extérieure et de Contre-Espionnage ; la DGSE : Direction Générale de la Sécurité Extérieur et la DST (Direction de la Sécurité du Territoire. Ces trois bras armés de l’Etat français contrôlent, gèrent et stabilisent la domination française en Afrique francophone.

    Soixante ans après nous ne sommes pas obligés de rester dans une organisation comme celle-ci. Nous avons acquis des compétences politiques, économiques et sociales pour s’en émanciper. C’est dans cette logique que se structurent les fédéralistes qui militent pour redonner à nos régions une place prépondérante et qui ne laissent au pouvoir central quelques fonctions régaliennes exercées dans une collégialité avec un président qui ne sera qu’un « Primus inter pares » sans prérogatives autres que la représentation et la régulation pour un an dans un processus tournant au sein du Conseil fédéral qui est le gouvernement de la fédération. Les fédéralistes suppriment, de fait, la fonction d’un président omnipotent et qui ne joue qu’un rôle de pantin auprès de Paris. Le développement économique de nos régions et leur autonomie constitutionnelle et fiscale rendront obsolète la nécessité d’un homme fort régentant tout, Le développement économique entraînant presqu’une situation de plein emploi réduira aussi la compétition qui s’établit dans l’accès à l’emploi et génère des tensions politiques et sociales. L’Etat fédéral va assurer les fonctions d’allocation / redistribution pour pallier les hétérogénéités entre les régions par un fédéralisme fiscal juste qui fait que tous les citoyens sont égaux devant la fédération. Cette démarche va consister aussi à concrétiser la fiction vers laquelle tout le monde doit converger : la Nation. La réalisation de de cet objectif est la promesse d’une paix durable.

    A mes compatriotes, tenants de l’Etat-nation, je demande de se rappeler de cette phrase de Jules Grevy pendant la constituante de 1848 : « Êtes-vous sûrs, demandait-il à ses collègues, que, dans cette série de personnages qui se succéderont tous les quatre ans au trône de la présidence, il n’y aura que de purs républicains empressés d’en descendre ? Êtes-vous bien sûrs qu’il ne se trouvera jamais un ambitieux tenté de s’y perpétuer ? ». A-t-on le droit de faire dépendre la stabilité de tout un pays sur une incertitude. C’est bien la question qui est posée, ici. A propos de la Vème République, même s’il s’en est fort accommodé après, Mitterrand la qualifiait de « Coup d’Etat permanent ». Il exprimait, ici, la tradition de la gauche depuis la IIème République qui n’a jamais voulu confier tous les pouvoirs à un seul homme.

    Ce débat sur les institutions s’inscrit sur la logique du combat que nous menons contre la dictature qui sévit au Congo dont je ne veux même pas citer le dictateur parce que le nommer, c’est le légitimer un peu. Il n’est, en aucun cas, dissocié de toutes les contributions des uns et des autres dans la recherche des solutions. Planifier l’avenir, c’est montrer au dictateur que le peuple est toujours debout et se prépare pour l’après-dictature. C’est dans deux ans que tout doit se jouer, ne l’oublions pas. En direction de celles et ceux qui se remettent à une intervention, je dis que la Banque Mondiale, l’UE travaillent sur des projets au Congo en investissant des milliards de francs CFA. Ne soyons pas dupes, la solution ne viendra pas de l’extérieur mais bien des congolais, eux-mêmes.

    Merci pour ce débat très riche !

    Bonne journée à tous !

  55. David Londi dit :

    Un petit oubli,

    le projet complet des fédéralistes est confiné dans un livre « Manifeste pour le fédéralisme au Congo Brazzaville – projet d’une constitution fédérale » chez Bookelis. Celles et ceux qui l’ont lu savent qu’il porte un projet directement applicable sur la base de 270 articles qui décrivent : la définition des quatre Etats fédérés proposés (Septentrion, Sud-Centre, Sud-Maritime et Brazzaville) ; les différents échelons (Etat fédéral, Etat fédéré, District et Commune) ; le fédéralisme fiscal ; les pouvoirs et compétences de chaque échelon :autonomie constitutionnelle et fiscale, la santé, l’éducation, l’agriculture, la justice, la police et l’armée, l’écologie ; le rôle et le pouvoir des représentants ethniques; etc.
    C’est un cadre de débat dont tout le monde peut s’approprier pour confronter les points de vue. Ne dit-on pas que du « débat jaillit la lumière ».

  56. Djambala dit :

    @Le Papou, L’Iconoclaste,

    Grosse validations comme le dirait « val de nantes »

  57. Baillard dit :

    Précision : Post déposé hier mais qui n’a pas été mis en ligne. Je n’en suis pas l’auteur et poursuis mon intermédiation militante

    « Je viens de lire cette réponse d’un certain papou l’iconoclaste qui se mue dans une
    posture obsidionale typique du complexe du colonise : grande gueule mais petits
    effets. J’en rigole tant son propos est confondant de mauvaise foi. Son post confirme
    mes dires .Je persiste et je signe .Il ne sait pas de quoi il parle. Je suis platonicien.
    Je préfère qu’un cordonnier parle des chaussures et non de  maçonnerie. Quand on
    place de l’argent dans une banque il faut payer des intérêts. Sans le CFA les pays
    membres seraient un désastre: 15 Zimbabwes ou 15 RDC. De fait  Il n’y a que les
    charlatans pour croire que dire c’est faire. Je vous défie de me citer un seul pays
    dirige par des noirs et qui est industrialise. Un seul pas deux ! L’Algérie a mené de
    haute lutte une guerre contre la France. Mais selon les accords d’Evian c’est la
    France qui gère le pétrole algérien jusqu’en 1973.  Donc 11 ans après leur
    indépendance. l’Algérie a sa monnaie, une politique étrangère indépendante, du
    pétrole abondant .Et pourtant c’est un désastre. C’est la faute à la France pardi !
    Madagascar est sortie de toutes les institutions françaises depuis 1975. Ils ont leur
    banque centrale donc leur propre monnaie,   une langue commune, une tradition
    étatique une culture originale, une scolarisation précoce. Car l’école y a été
    obligatoire bien avant la métropole. Et pourtant toutes les études sérieuses sur ce
    pays révèlent que c’est le seul pays au monde dont la production nationale baisse
    depuis 40 ans. Un vrai paradoxe historique. Ironiquement Didier Ratsiraka
    contempteur impénitent de la France a du se réfugier dans ce même pays après son
    infortune politique. Pourquoi n’était-il  pas allé s’installer dans un pays africain. Il ne
    pouvait en trouver un seul sur 54 ? Toute l’Amérique Latine est indépendante depuis
    le XIXe siècle-a-l’exception du Costa Rica .Pourquoi ne sont-ils pas des monstres
    industriels ? Toutes les économies latino-américaines exceptés Cuba et le
    Venezuela sont arrimées au Dollar. De plus leur pétrole est nationalise depuis les
    années 20 ils ne sont toujours pas développes. L’économie chilienne est fondée sur
    les matières premières, pourtant elle avance. Le tremblement de terre qui l’avait
    frappe était plus puissant sur l’échelle de Richter que celui qui avait frappe Haïti. Les
    dégâts furent limites au Chili. Car ils ont de bonnes institutions qui contrôlent leurs
    prédateurs potentiels.
     Les critiques du FCFA vivent en Europe et en Amérique du nord. Ils y sont venus
    avec le statut d’Etudiant. Mais certains sont déjà a la carte vermeil. C’est curieux que
    plutôt que de vivre dans le ventre de la bête, ils ne vont pas vivre en Afrique qui a 54
    pays. Car ils ne veulent pas reconnaître que la vie est meilleure en Occident.  De fait
    pour eux l’Afrique est un enfer. La zone franc représentait seulement 2% de la
    masse monétaire au temps du Franc. Et de nos jours le CFA n’est plus arrime au FF
    mais a l’Euro. Donc c’est une relation multilatérale. Les pays de la Zone ouest
    africaine sont dans des situations marginales. Ils ont donc des limites structurelles
    qui ne disparaîtront pas avec la fin du FCFA. La meilleure politique économique ne
    reboisera pas le Sahel (qui signifie marge en Arabe). Le sud soudan est désormais
    dirige par des noirs ils ont connu 16 ans de guerre en 17 ans d’indépendance. Alors
    qu’on nous expliquait que leur problème venait des racistes musulmans arabes. Le
    taux de change fixe est le moins mauvais système pour des économies sans
    structures. Dévaluer ne changera rien car les matières premières sont libellées en
    dollars. En 2012 le Congo disposait de plus de 3000 milliards de FCFCA à la BEAC.
    Tout cela s’est évapore vole par le clan au pouvoir. Car il n’y aucune institution de
    contrôle. L’institution c’est Sassou et rien d’autre ! De fait pour qu’une banque
    centrale soit efficace elle doit être indépendante. Alors sur quel régime juridique
    reposera-t-elle ? Avec nos régimes où règne la tyrannie des sauf-conduits, il n’y a
    rien à en attendre. La banque centrale sud-africaine n’est pas indépendante, elle à
    des actionnaires prives. Au point qu’il y a un débat actuel au sein du parti au pouvoir
    pour la nationaliser. La banque de France à l’origine était une banque privée avec les
    fameuses « 200 familles » qui ne fut nationalisée qu’en 1936 sous le gouvernement du
    Front Populaire. Les critiques du FCFA qu vivent aux USA ??? Eh bien ils travaillent
    soit à la Banque Mondiale ou au FMI. Ce qui est un exemple d’indépendance. Et plus
    proche de nous, La BAD en place depuis 1964 (fondée par un soudanais) n’a
    développe aucun pays a ce jour si ce n’est gérer le sous-développement persistant
    de l’Afrique. Elle est contrôlée par son financement par les pays du nord (USA,
    CANADA UK FRANCE ALLEMAGNE). Ils sont donc les vrais patrons. En
    conséquence nul ne peut être Président sans l’aval de ces pays. Tant que la pensée
    africaine ne sera que de la vocifération rien n’en sortira. On voit des jeunes
    européens d’origine maghrébine arabe et même sud asiatique aller se battre pour
    DAESH. Pendant la guerre d’Espagne, de jeunes européens formaient des brigades
    internationales et se battaient aux cotes des républicains espagnols. Je n’ai rien vu
    de tel surtout en Afrique centrale si ce n’est crier sur youtube. Je préfère traiter avec
    une multinationale occidentale. Car il est possible de la poursuivre devant les
    tribunaux dans leurs pays d’origine avec des chances de gagner. Je n’aurai jamais la
    même possibilité avec des chinois. Diriger c’est savoir évaluer les difficultés. Et non
    se morfondre dans une fonction tribunitienne stérile. Et nous servir la géopolitique a
    deux balles ou tout le monde se proclame « spécialiste en géopolitique » blah blah
    comme des roquets sur des pseudo « fora Panafricanistes ». Alors que le
    panafricanisme pour moi  constitue l’ensemble des contresens sur l’Afrique. Internet
    est devenu la sarabande des faux prophètes de l’Afrique. De fait, je me méfie de
    ceux qui prennent leurs préjugés pour des analyses. Et proposent des solutions
    simplistes aux questions complexes. La Zone CFA est l’une des rares institutions qui
    fonctionnent. Elle offre d’ailleurs aux pays membres la possibilité d’en sortir. Alors
    chiche ! Notre problème est politique et non économique. C’est-à-dire se bâtir des
    institutions qui permettent aux gouvernes de contrôler les gouvernants et de les
    mettre hors d’état de nuire. Car nous souffrons de la tyrannie de nos bandits
    stationnaires et leur tribalisme débilitant. Hélas nous ne valons pas ce que nous
    voulons. Si ce n’est miauler contre la France. Ce crétinisme anti-français a bon dos.
    On ne peut vouloir être sujet de son histoire et ne pas en assumer les contingences.
    Comme disait Tchicaya U’Tamsi « trop d’extraversion et trop peu d’introspection ». Cela
    dit je crois que l’avenir est ouvert. Car aucune situation historique n’est irréversible et
    les peuples sont sujets de leur histoire. Afrique centrale (région qui m’est chère;  je
    me fiche de l’Afrique de l’Ouest) cherche intellectuels honnêtes désespérément ! »

  58. VAL DE NANTES dit :

    Si ,on se complait dans cette attitude pleureuse ,nous subirons le syndrome de BALZAC , lequel disait ceci : Qu’il valait mieux hériter que travailler pour devenir ,dans le cas de KOLELAS , THYSTERE , KIKI , présidents de la république .
    Ce dont nous ne voulons plus ,par hygiène morale ,patriotique et intellectuelle .Nous aurons donc la mission de sanctuariser notre pays au moyen d’une constitution répondant aux soucis quotidiens de nos compatriotes où qu’ils soient .
    Ainsi j’aurais voulu interroger PAULIN MAKAYA sur un point qui me semble capital dans sa lancée vers les élections présidentielles de 2021.
    Sous quel habit institutionnel compte t’ il succéder à SASSOU ?
    Critiquer SASSOU , avec véhémence ,ne fait pas de vous un authentique opposant politique ,sans que vous ayez ,au préalable ,coupé la branche institutionnelle sur laquelle ce vulgaire satrape s’est assis .Auquel cas ,il y aurait une mortifère asymétrie politique .
    Comme vous l’aurez remarqué ,l’après SASSOU ne sera pas de tout repos .
    Des situations politiques immuables issues intrinsèquement des haleines ethniques seront opposées aux idées politiques extrinsèques dont celle du fédéralisme prônant l’horizontalisation du pouvoir au bénéfice des grandes régions .
    L’usufruit ou la rente politique ne peut devenir un acquis politique .

  59. David Londi dit :

    @Baillard,

    je pense que le moment est venu d’agir concrètement, vous le soulignez, parce que nous disposons de tous les dignostics depuis plus de 60 ans, vous venez de le démontrer dans votre exposé. A juste titre vous pourfendez l’inaction des originaires d’Afrique noire qui n’osent pas prendre leurs responsabilités dans tous les domaines politique, économique et social. Au-delà du constat, que proposez-vous pour vous démarquer de celles et ceux qui ne sortent pas de la rhétorique stérile ? Ne dit-on pas « Action speaks louder than voice » ? Contrairement à ce que vous prétendez, des compatriotes se battent et s’organisent autour des propositions, comme le fédéralisme, à leur risque et péril pour certains. Il est toujours aisé de critiquer mais agir, c’est infiniment mieux, vous le faites remarquer. C’est donc, avec enthousiasme, que les uns et les autres attendent votre projet qui sera débattu par les différents protagonistes. Ne pas le faire reviendrait à vous intégrer dans la cohorte des gens que vous pourfendez parce que le problème, vous l’avez affirmé, est essentiellement politique.

    L’autre volet sur lequel je souhaite vous interpeller concerne le non retour des cadres de la diaspora au pays qui, d’après vous, se complaisent dans l’exil pour une vie meilleure en Occident. Etes-vous sérieux quand vous affirmez ceci ? A notre insu, le Congo serait-il devenu démocratique qui aurait dépassé le patronage par affinités au détriment de la méritocratie, dénoncée depuis 1972 par Diawara sous le nom barbare d’OBUMITRI (Oligarchie Bureaucratique Militaro Tribaliste) ? Il serait intéressant de tenir à notre disposition des éléments qui nous permettraient d’interrompre notre exil et rentrer gaîment au pays. Ultime question : Que pensez-vous du régime qui sévit actuellement au pays ?

    Je maintiens et j’affirme que les pays de la zone CFA est un problème politique et non une question de compétences techniques. Dans ces pays, le politique dirige l’économique et ne laisse un espace suffisant pour le développement de l’initiative économique de celles et ceux qui ne sont pas proches du clan au pouvoir qui préempte tous les postes stratégiques de l’économie congolaise. Les congolais ne sont pas en exil par la volonté farouche de bénéficier de tous les avantages que leur procurent les pays occidentaux mais par manque de structures d’accueil des différentes compétences au pays : une fourniture d’électricité intermittente, très préjudiciable pour les métiers industriels et technologiques ; un système de santé défaillant (un des services de base auxquels le citoyen doit avoir accès) ; un réseau routier ne couvrant pas toute la totalité du territoire pendant que l’on détourne 9 milliards de $ (Panama et Paradise Papers) et un pays dans lequel 10% détiennent l’essentiel de la richesse du pays (données publiées par l’université de Sherbrooke dans la revue Perspectives Monde) …

    Avec tout le respect que je vous dois, la grande différence entre vous et moi, c’est la volonté farouche de ne pas me complaire dans un écosystème hérité de la colonisation. Ce n’est pas parce qu’il est « confortable » de rester dans la zone CFA que nous ne devons pas créer les conditions d’en sortir parce qu’il faut reconquérir toute notre souveraineté si nous projetons d’impulser des actions de développement efficient dans nos pays. Quelle que soit sa condition sociale, l’esclave doit toujours se battre pour sa liberté.

  60. David Londi dit :

    Lire : j’affirme que le maintien des pays en zone CFA est plus une volonté politique que technique !

  61. Tsoua dit :

    Encore moi, et je me répète, je m’adresse comme d’habitude à Londi et Val de Nantes. Je salue votre vos recherches, mais est ce que dans un continent occupé par la France, vos solutions sont elles applicables ?
    Regardez laurent GBAGBO acquitté , libéré sous conditions, parce que la France le trouve gênant, et capable d’aller plus loin pour indépendance de la Côte d’Ivoire.
    Notre premier combat, libérons notre continent de l’occupant : cette pauvre France

  62. Loathey dit :

    @ Ma David et les Federalistes
    Je voudrais encore une fois vous feliciter ( toi et toute l’equipe) pour tout le travail que vous avez accompli sur l’eventuelle mise en place d’un Etat federal au Congo. J’ai pris le temps de vous lire et je pense que vous avez suffisamment anticipe les questions, allant jusqu’a similer les etapes de la mise en place de la Federation et les outils constitutionnels pour soutenir les Nouvelles institutions. C’est le travail le plus complet que j’ai pu lire jusqu’ici, venant de notre diaspora et je recommande a ceux qui ne l’ont pas encore lu de m’imiter car il y a de la matiere pour reflechir. Chapeau donc!

    Cependant, comme je te l’avais dit j’ai encore quelques preoccupations (apres avoir lu les facteurs de risques):

    – Quels sont les criteres qui vous ont emmenes a constituer les 4 Etats Federes? Je voudrais vous rappeler que c’est a peine en 1992 lors de la conference nationale que la region de la cuvette-ouest avait ete creee; pourquoi? Meditez sur les raisons qui ont conduit a cette petite partition pour comprendre que la premiere difficulte de la mise en place d’un etat federal viendra de la. Je pense qu’il faut depasser les frontieres regionales d’aujourd’hui pour constituer de nouveaux etats si tant est que le but et la raison meme de votre initiative est d’eviter les conflits interethniques et autour du pouvoir.

    – Notre population n’est pas seulement inegalement repartie sur le territoire national, mais elle est aussi peu instruite ( le taux d’analphabetisation doit osciller entre 60 et 80% aujourd’hui) particulierement ces 20 dernieres annees ou le PCT pour des raisons que nous connaissons organise le sabotage de l’education nationale. Il faudra donc pas mal de pedagogie pour vendre ce nouveau systeme. Vous imaginez ces populations de l’interieur lire et comprendre la Constitution de l’etat federal?

    – La richesse, le nerf de la guerre, geree par l’etat federal qui repartit? sur quels criteres? j’ai cru comprendre qu’au Nigeria les problemes du Delta ont commence precisement parce que les populations autochtones ne percevaient rien des revenus du petrole. Je pense qu’il faut encore creuser sur cette question.

    – Revons: Si nous devons installer la Federation, en 2020, sachez que nos villages ont ete vides au profit des grandes villes et je me demande qui alors animera les institutions particulierement dans l’Etat du Nord? Quels remedes vous avez pour anticiper les transhumances des cadres qui vont aller se faire elire en campagne – au nom de l’ethnie precisement – et continuer a vivre en ville?

    – Pourquoi Pointe Noire ne peut pas constituer un Etat?

    – Pourquoi les mandats de l’executif sont limites a 1 an? un an c’est a peine le temps de s’impregner de la structure…

    – Enfin, le plus preoccupant, est-ce que l’homme politique congolais aura change cette fois pour respecter les institutions et surtout mieux gerer la chose commune?

    Tu imagines bien que je ne vais pas epuiser toutes mes questions ce soir. Je souhaite avoir encore l’occasion d’echanger sur ce sujet qui m’interesse beaucoup.
    Merci encore de ton attention, de ton amitie, et surtout d’avoir mis tous ces documents a ma disposition.

  63. Anonyme dit :

    Cher frère Loathey, je pense que le problème majeur est ce que vous avez parfaitement décrit dans le paragraphe que je cite ci-dessous. Autant pour une population mature et bien éduqué ce n’est déjà pas si simple, alors pour la population Congolaise dans l’état ou elle se trouve actuellement, faire la différence entre fédéralisme et partition du pays, je vous souhaite bien du courage.

     »
    – Notre population n’est pas seulement inegalement repartie sur le territoire national, mais elle est aussi peu instruite ( le taux d’analphabetisation doit osciller entre 60 et 80% aujourd’hui) particulierement ces 20 dernieres annees ou le PCT pour des raisons que nous connaissons organise le sabotage de l’education nationale. Il faudra donc pas mal de pedagogie pour vendre ce nouveau systeme. Vous imaginez ces populations de l’interieur lire et comprendre la Constitution de l’etat federal? « 

  64. Val de Nantes. dit :

    Le fédéralisme avancera aux pas d’une charrette pédagogique . Nous y mettrons les moyens informationnels de son appropriation par le peuple .
    Que Sassou nous lâche les bribes ,et le rouleau compresseur fédéral marchera par capillarité . Tel l’effet du bavard sur un liquide .
    Les instutitions néo coloniales qui régentent notre pays ,sont-elles plus accessibles par nos compatriotes supposés des gueux que la constitution fédérale ?

  65. David Londi dit :

    Bonjour cher Loathey,

    je vais essayer de répondre aux questions que tu m’as posées. Si les réponses ne sont pas suffisamment claires ou convaincantes, je reste à ta disposition pour les creuser ensemble. je réponds dans les grandes lignes.

    « Quels sont les criteres qui vous ont emmenes a constituer les 4 Etats Federes? Je voudrais vous rappeler que c’est a peine en 1992 lors de la conference nationale que la region de la cuvette-ouest avait ete creee; pourquoi? Meditez sur les raisons qui ont conduit a cette petite partition pour comprendre que la premiere difficulte de la mise en place d’un etat federal viendra de la. Je pense qu’il faut depasser les frontieres regionales d’aujourd’hui pour constituer de nouveaux etats si tant est que le but et la raison meme de votre initiative est d’eviter les conflits interethniques et autour du pouvoir. »

    Le premier critère, c’est le degré de rapprochement d’un certain nombre de caractères de civilisation, notamment la langue et la culture ;

    le deuxième critère : la proximité culturelle sans forcément être de la même structure, stricto sensu, ici nous parlons de groupe culturel et de ce fait nous intégrons la dimension régionale ;
    le troisième critère : la viabilité économique, créer des ensembles économiquement viables en dépassant un peu le critère strictement ethnique ;

    le quatrième critère : en 1964, Lissouba, alors premier ministre de Massamba Débat, avait découpé des structures de gestion du territoire qui définissait en 4 régions principales. Ce point rejoint le critère sur la viabilité économique, une décentralisation avant l’heure.

    Il faut aussi savoir que les Historiens classent les groupes ethniques du Congo en 4 grands groupes : Les Ngala, les Tékés, les Kongos et les Echira.

    Nous savions, tout au long de notre réflexion, qu’il existe deux types de tribalisme : le macrotribalisme : nord – sud instrumentalisé depuis 1946 (Tchikaya pour le sud et Opangault pour le nord) et en 1956 – 59 stigmatisé par Youlou et Opangault qui a abouti aux émeutes de Brazzaville, 1959) et le micro-tribalisme qui se manifeste à l’intérieur d’un même groupe ethnique (Bembés / laris, Mbochis / Makoua, par exemple). Le premier a creusé un fossé profond depuis plus de 60 ans qu’il est difficile à combler même si l’objectif des fédéralistes reste de le faire par l’économie (commerce interrégional qui crée, depuis la nuit des temps, des zones d’échanges favorisant la connaissance de l’autre, cela a été le cas entre les Royaumes Kongo et Tio). La deuxième forme de tribalisme demande moins d’efforts à être dépassé parce que les différents groupes ont fondamentalement des zones d’intersection plus importantes qui peuvent laisser place à une large entente.

    « – Notre population n’est pas seulement inegalement repartie sur le territoire national, mais elle est aussi peu instruite ( le taux d’analphabetisation doit osciller entre 60 et 80% aujourd’hui) particulierement ces 20 dernieres annees ou le PCT pour des raisons que nous connaissons organise le sabotage de l’education nationale. Il faudra donc pas mal de pedagogie pour vendre ce nouveau systeme. Vous imaginez ces populations de l’interieur lire et comprendre la Constitution de l’etat federal? »

    Le peuple congolais n’a jamais été associé à une forme de réflexion quelconque pour l’adoption de la constitution de l’Etat-nation tout au long des différentes républiques qui ont vu le jour au Congo. Ce peuple n’a jamais eu le choix. Il a été placé devant des référendums instrumentalisés et volés. Les choix différents comme le fédéralisme ont été étouffés par des assassinats comme celui de Boganda. La puissance coloniale n’avait pas intérêt que des blocs compacts se dressent contre leur projet de néocolonisation. Je te fiche mon billet, la population ne connaît pas la Constitution actuelle. Cette fois-ci, il sera placé devant deux choix majeurs : Etat-nation ou Fédéralisme ? Il choisira librement après la présentation de ces offres politiques. Dans l’offre fédéraliste, le peuple ne perd aucun droit accordé par l’Etat-nation mais, en plus il aura de nouveaux droits : administration au plus près par un gouverneur de région qui sera plus près de leurs besoins et attentes. Il aura la possibilité de voter des lois par son autonomie constitutionnelle dans le cadre de la loi fédérale. Il aura la liberté de monter des projets économiques et sociaux sans s’en référer à un Etat central qui peut les bloquer ou les faire traîner en longueur pour des raisons bassement politiques (patronage par affinités ethniques au détriment de la méritocratie), situation dans laquelle il se trouve actuellement. Il aura tous les services de santé et d’éducation gérés au plus près par un gouvernement régional qui connaît mieux leurs problèmes, etc. Je peux t’assurer, cher ami, que le peuple ne s’identifie pas au président de la république quand il est dans des problèmes de vie quotidienne mais à l’efficacité du service auquel il a le droit. C’est tout. La prise en compte de leurs besoins est largement suffisant. Des régions économiques développées assèchent l’exode rural et stabilisent les jeunes sur leurs territoires où ils ont du boulot. C’est l’un de objectifs du fédéralisme : développement harmonieux des régions. Au lieu d’être dirigé par un président lointain, tribaliste souvent, ils seront administrés par un gouverneur qui prend en compte leurs préoccupations et connaît leur culture. Ils peuvent apprendre leur langue à l’école. Le principe le plus important dans le fédéralisme est la notion de subsidiarité : le service doit être rendu par l’échelon le plus proche et l’Etat fédéral ne s’occupe que de celui qui n’est pas rendu par le niveau inférieur.

    « – La richesse, le nerf de la guerre, geree par l’etat federal qui repartit? sur quels criteres? j’ai cru comprendre qu’au Nigeria les problemes du Delta ont commence precisement parce que les populations autochtones ne percevaient rien des revenus du petrole. Je pense qu’il faut encore creuser sur cette question. »

    Ce problème est résolu par la conception d’un fédéralisme fiscal efficace, ce travail a fait l’objet des travaux dans notre cas. Il assure l’allocation et la redistribution des ressources, accompagne les Etats fédérés défaillants dans le rétablissement de leurs équilibres macro-économiques, définit les règles de coopération interrégionale, assure l’égalité des droits de tous les citoyens devant la fédération. Les matières premières solides, liquides ou gazeuses sont de la propriété de la fédération dont les revenus sont intégrés dans la fonction de redistribution entre les différents Etats fédérés pour pallier les hétérogénéités fiscales. Les Etats fédérés producteurs ont un bonus de 13% environ (taux provisoire) pour pallier les dégâts écologiques causés par leur exploitation. Tous ces aspects sont détaillés dans le chapitre sur le fédéralisme fiscal. L’objectif essentiel est d’assurer l’égalité des services publics entre les Etats fédérés et les individus, condition sine qua non pour la réussite du fédéralisme.

    « – Revons: Si nous devons installer la Federation, en 2020, sachez que nos villages ont ete vides au profit des grandes villes et je me demande qui alors animera les institutions particulierement dans l’Etat du Nord? Quels remedes vous avez pour anticiper les transhumances des cadres qui vont aller se faire elire en campagne – au nom de l’ethnie precisement – et continuer a vivre en ville? »

    C’est plus qu’un rêve, cher ami, la campagne démarre dès maintenant. Nous ne l’arrêterons pas parce que le bilan de 60 ans de l’Etat-nation est catastrophique. Plus haut, j’ai souligné l’un des maux de l’Etat-nation : l’exode rural. L’hypercentralisation des services publics et privés, de l’emploi et des loisirs draîne des jeunes vers les villes mal urbainisées avec un taux de chômage très élevé. Les maintenir sur les leiux de naissance, c’est leur donner des perspectives d’emploi et de qualité de vie positives. La fédéralisation permet cela, en premier lieu : développer les régions pour tarir l’exode rural et le patronage par affinités ethniques au détriment de la méritocratie. La loi fédérale fixe que l’élu doit résider dans son lieu d’élection pendant toute la durée de son mandat.

    « – Pourquoi Pointe Noire ne peut pas constituer un Etat? »

    Le Kouilou a un niveau de population très faible, environ 80.000 habitants, pas suffisant pour en faire un Etat fédéré, économiquement viable. Toute cette région fait partie de l’ancien territoire du royaume de Loango. Il était impossible de dissocier Pointe-Noire du Kouilou. L’Etat du Sud Maritime, le Niari est associé au Kouilou. Enfant, on parlait naturellement du Kouilou-Niari (SCKN, etc.). Il y a donc une communauté historique. Les associer ne me paraît pas aberrant. Toutes les anciennes capitales (Brazzaville et Pointe-Noire) partageront les services et institutions publics pendant 5 ans, renouvelables,le temps que les autres Etats fédérés arrivent au niveau des services de ces deux villes. Leurs services et institutions seront donc accessibles à tous les congolais pendant cette période d’exception administrative.

    « – Pourquoi les mandats de l’executif sont limites a 1 an? un an c’est a peine le temps de s’impregner de la structure… »

    le gouvernement du pays est le Conseil fédéral qui a un mandat de 5 ans non renouvelable. Le président est issu de ce conseil. Il assure une présidence de représentation et de régulation pendant un an. Cette présidence est tournante au sein du Conseil fédéral. La mémoire administrative de la fédération relève donc du Conseil fédéral qui est le véritable gouvernement de la fédération. C’est le modèle suisse. Cela ne marche pas si mal que cela dans ce pays.

    « – Enfin, le plus preoccupant, est-ce que l’homme politique congolais aura change cette fois pour respecter les institutions et surtout mieux gerer la chose commune? »

    L’objectif principal des fédéralistes est de diluer le pouvoir au sein du peuple, plus de carrière ni de leaders politiques. Nous sommes dans une démocratie directe avec une horizontalisation du pouvoir, le peuple est associé à toutes les décisions majeures dans le cadre de la loi fédérale. Tous les mandats ne sont pas renouvelables (législatifs : 5 ans et exécutifs: 1 an. La politique de l’Etat fédéré est la somme des lois votées par les peuples des Communes et des Districts. Les Etats fédérés auront une autonomie constitutionnelle dans le cadre de la loi fédérale, cela implique une fabrication des lois au plus près des habitants des régions. Nous ne plaçons pas l’homme politique au centre du système comme c’est le cas dans l’Etat-nation qui verticalise trop le pouvoir.

    Bonne journée, cher ami.

  66. Anonyme dit :

    « Cette fois-ci, il sera placé devant deux choix majeurs : Etat-nation ou Fédéralisme ? Il choisira librement après la présentation de ces offres politiques ». Vous oubliez un autre choix qui est celui de la séparation chaque nation bosse pour son propre bien- être ce peuple aura au minimum 3 offres politiques merci

  67. Anonyme 5 dit :

    Je m’excuse j’ai oublié de mettre le 5 mais le propos est bien de moi Anonyme 5
    Nous restons convaincus que ce peuple n’a pas forcément envie de vivre et avoir une communauté de destin il doit aussi avoir ce choix et nous risquons d’avoir de très grandes surprises !

  68. Anonyme 5 dit :

    Nous leur expliquerons qu’il peut parfaitement refuser l’humiliation qu’ on lui a fait subir de façon injuste, inhumaine, barbare, sauvage, primitive et moyen- âgeuse en votant LA SÉPARATION

  69. Anonyme 5 dit :

    lire nous expliquerons au peuple Congolais

  70. Anonyme 5 dit :

    Pas d’unité subie ou imposée par de soi disant esprits éclairés

  71. Anonyme 5 dit :

    L’unité est une insulte à la dignité de notre peuple

  72. val de Nantes dit :

    À celles et ceux qui pensent à l’impossibilité de nos compatriotes à faire la part des choses , entre la partition et les États fédérées , notre réponse semée d’exemples probants.
    En se servant d’un scénario des risques incendie ,par analogie, aux risques de faillite économique généralisée.
    Le fédéralisme s’appuie sur deux types de gestion.
    La gestion technico spatiale et la gestion économique.
    Les risques incendie sont gérés par la prévention incendie. ……
    Le but de cette prévention, est de limiter la propagation de l’incendie vers d’autres espaces.
    Deux notions cardinales jouent un rôle fondamental dans cette prévention : la résistance et la réaction au feu.
    Prenons l’exemple d’un IGH ,immeuble de grande hauteur..
    Supposons que ,ce IGH ,soit un pays ..

    Pour qu’un immeuble soit considéré au titre de la sécurité incendie , comme un IGH ,il faut que sa hauteur ,h, soit supérieure à 28 m. …..
    Si vous me suivez, c’est bien..
    Imaginez un seul instant qu’ un incendie se déclare au 7 éme étage….de cet immeuble de 25 étages.
    Comment va t’on s’ y prendre ?….
    Un IGH contient des éléments structurants de degré stables au feu de 2h ,SF=2h.c ‘est à dire, poteaux et poutres .

    Donc notre étage sinistré est considéré, comme un compartiment ayant des éléments structurants et des éléments de construction, c’est à dire, les murs et les planchers haut et bas …
    Les éléments de construction doivent être résistants au feu de CF =2H , ce qui donne SF 2h=CF2h ,CF (coupe feu ).
    Suivez …
    Ce feu ,au vu de la prévention incendie, ne peut se propager ni au 6éme étage ni 8éme étage car les deux planchers limitant notre 7éme étage sont Coupe feu 2heures. Ce qui permet aux pompiers d’évacuer les occupants du 7éme étage…
    À l’extérieur de ces IGH que vous voyez à la défense Courbevoie ,il n Y a ,non seulement, des poteaux et bouches d’incendie, mais aussi les sapeurs-pompiers qui y sont à moins de 3 kms…..
    C’est la défense extérieure des bâtiments IGH.
    En conclusion, pour éviter un embrasement généralisé de l’incendie dans tout cet immeuble ,le législateur, l’architecte, l’ingénieur des risques ont divisé le risque en compartimentant l’intérieur de l’IGH.
    Dans notre cas ,l’immeuble étant considéré comme notre pays , il sera compartimenté au moyen de la gestion technico spatiale .
    Le Congo est un ensemble à l’intérieur duquel seront compartimentées les régions, sous forme d’ États fédérés …
    Quand une région est en faillite économique elle ne peut entraîner la faillite des autres régions…
    Ce qui évite une faillite économique nationale ,contrairement à ce que vivent nos compatriotes au Congo.
    La défense extérieure, ici ,C’est l’intervention financière extérieure ,soit l’état central ou les autres régions au titre de la solidarité nationale…..
    Ne pas mettre tous les oeufs dans le même panier.
    La gestion économique d’un pays au titre fédéral c’est la dotation des ressources financières ,à travers les deux types de péréquation financière et fiscal.
    Nous n’allons pas démagogiser auprès de nos compatriotes ,car notre méthodologie pédagogique sera bien huilée. ..
    Nous vendons une offre institutionnelle, et nous devons nous montrer à la hauteur de cette tâche…
    En résumé, le fédéralisme est une gestion intelligente de l’Etat…

  73. val de Nantes dit :

    lire …péréquation fiscale

  74. val de Nantes dit :

    Lorsqu ‘on est subjugué par les résultats économiques de L’Allemagne ,la tentation de Venise est grande ,difficile dans ce cas d’y résister….
    Le fédéralisme est associé à la gestion technique spatiale et économique d’un écosystème regroupant diverses espèces dont l’humain qui y joue un rôle prédominant…
    Une gestion effective des espaces géographiques des territoires non exploités, telle est la mission que s’assigne dans son entièreté le fédéralisme ….
    La compétence économique d’un État fédéré ,c’est plus l’assurance de la résolution des problématiques locales que la recherche tacite de la partition d’un pays…
    En mathématiques ,on parlerait d’un ensemble regroupant des sous ensembles..
    Le sous ensemble appartient à l’ensemble…Le contraire n’est pas à l’avenant…..
    Il n’y a aucune ambivalence à faire entre la partition et un État fédéré.
    Ne caricaturons pas la vérité sémantique qui préside à cette différenciation lexicale….

  75. Anonyme 5 dit :

    Ces gens ont osé asservir notre peuple sur la terre de nos ancêtres avec le soutien tacite ou complice de leurs congénères et il y’ a des personnes qui viennent encore discourir benoîtement sur une unité nationale avec ces gens des violeurs des pilleurs des assassins des génocidaire des sauvages ! non mais on croit rêver!

  76. Loathey dit :

    @ Val de Nantes

    Bien compris mon frere, c’est pourquoi j’ai parle de pedagogie. Pour vous les choses sont tres claires tout comme pour ceux qui sont assez instruits sur ces notions. Le probleme est de pouvoir expliquer cela a la majorite a la grande masse qui sans la sous-estimer n’y verrait que des partitions.

  77. David Londi dit :

    @Anonyme 5,

    beaucoup de ceux qui écrivent ici ont été touchés dans leur chair par des actes de génocide. Ils se battent pour que celui-ci soit reconnu en allant chercher des preuves partout où elles se trouvent. La douleur est tellement profonde qu’ils recherchent toutes les solutions possibles pour que cela ne se reproduise plus. Ils savent aussi que l’on ne peut pas se construire contre les autres mais avec quoiqu’ils aient fait. Celles et ceux qui cherchent à bâtir des stratégies de paix durable s’engagent sur la faisabilité des solutions qu’ils proposent pour ne pas plonger celles et ceux qui souffrent dans des lendemains qui déchantent.

    L’option de sécession renferme des risques incalculables sur le plan de la gestion du partage des actifs et des passifs, comme dans un divorce, parce que pendant plus de 60 ans tous les citoyens ont été impliqués dans la construction de ce pays en bien ou en mal mais ils ont été des acteurs, parties prenantes (stakeholders). Les deux premiers leaders du Congo moderne ont été Félix Tchikaya et Jacques Opangault, dès 1946. Donc ceux de la partie nord peuvent revendiquer le partage de Brazzaville, de Pointe-Noire et de Dolisie idem pour les ressortissants de la partie sud. Ceux du nord peuvent aussi demander l’accès à l’océan, ils ont aussi le droit de revendiquer le partage de l’utilisation de toutes les voies de communication qui conduisent vers le port maritime, etc. Ces situations vont inévitablement créer des tensions qui peuvent rapidement aboutir à des affrontements entre les deux entités désormais indépendantes.

    Au-delà de ces aspects relatifs aux passifs et actifs, viennent s’ajouter les problèmes de la reconnaissance de ces deux entités au sein du concert des nations, l’ONU. Il faut déjà, d’emblée, affirmer que si les deux entités sont en guerre la procédure d’adhésion risque de prendre l’eau. Quels sont donc les obstacles à franchir pour être admis au sein de l’ONU ?

    En tant qu’association d’États indépendants, l’ONU peut admettre un nouvel État parmi ses Membres ou accréditer les représentants d’un nouveau gouvernement.

    Conformément à la Charte des Nations Unies, peuvent devenir Membres de l’ONU tous les États pacifiques qui acceptent les obligations de la Charte et, au jugement de l’Organisation, sont capables de les remplir. C’est l’Assemblée générale, sur recommandation du Conseil de sécurité, qui décide d’admettre des États candidats à l’adhésion.

    La procédure se déroule comme suit :

    1. L’État présente une demande au Secrétaire général, accompagnée d’une lettre dans laquelle il déclare officiellement accepter les obligations de la Charte.
    2. Le Conseil de sécurité examine sa demande. Toute recommandation en faveur de son admission doit faire l’objet d’un vote favorable de 9 des 15 membres du Conseil, dont celui de l’ensemble de ses cinq membres permanents (Chine, France, États-Unis d’Amérique, Fédération de Russie et Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord).
    3. Si le Conseil recommande l’admission du candidat, sa recommandation est soumise à l’examen de l’Assemblée générale. Un vote favorable de l’Assemblée à la majorité des deux tiers est nécessaire pour admettre un nouvel État dans l’Organisation.
    4. L’adhésion prend effet le jour où la résolution correspondante est adoptée.

    À chaque session, l’Assemblée générale examine les pouvoirs de tous les représentants des États Membres participants. Au cours de cet examen, auquel procèdent habituellement en premier lieu les neuf membres de la Commission de vérification des pouvoirs, mais qui peut aussi avoir lieu à d’autres moments, il peut arriver que l’on se demande si tel ou tel représentant a été accrédité par le gouvernement en place. Cette question est finalement tranchée par l’Assemblée à l’issue d’un vote à la majorité. Dans le cas d’un changement normal de gouvernement, au terme d’une élection démocratique, par exemple, la question de l’accréditation d’un représentant de l’État concerné ne se pose pas.

    Lorsque les éléments constitutifs mentionnés sont réunis, l’État existe comme réalité. Cependant, pour qu’il puisse véritablement participer à la vie internationale, il doit être reconnu par les autres États. Cela étant dit, un État non reconnu peut néanmoins entretenir des relations de facto avec d’autres États (ce fut le cas de la Rhodésie du Sud après sa déclaration unilatérale d’indépendance en 1965). Il n’en demeure pas moins qu’un État privé de reconnaissance est condamné à l’isolement, à l’autarcie économique et à l’appauvrissement. C’est la raison pour laquelle les nouveaux États sont généralement prêts à se soumettre à plusieurs exigences de la communauté internationale – et des grandes puissances en particulier – pour être reconnus (ex. Slovaquie, Croatie, Slovénie, Bosnie-Herzégovine, Montenegro, Kosovo).

    Ma conviction est qu’il faut analyser tous les facteurs de risques faisant partie intégrante d’un projet et, après évaluation de l’ensemble de risques à forte probabilité d’occurrence et essayer toutes les parades possibles. Le projet de sécession ou de partition comporte beaucoup de risques pour lesquels je ne trouve pas de parades efficaces pour les minorer. Je parle, ici, de ma démarche personnelle et vous avez, bien sûr, le droit d’avoir une autre vision ou conviction. Ne serait-il pas intéressant d’avoir une présentation plus approfondie de votre projet pour en débattre, éventuellement ?

  78. Anonyme 5 dit :

    Monsieur Londi

    Je suis estomaquée pas ce que je viens de lire ils vont revendiquer quoi ? depuis quand Brazzaville et toutes les villes du Sud leur appartiennent ? ont il des actes de propriété ? quels richesses le colon a t il tiré dans leurs terres pour bâtir soi disant des infrastructures dans
    ces villes ? peut ont chiffré ce qui a été pris chez eux que le colon sorte la facture et ce que les leurs ont volé ? ils vont nous rembourser avec les intérêts cela fait plus de 40 ans qu’ils volent ce qui nous appartient.
    Ce sont les os de leurs ancêtres qui peuplent la terre de toutes ces villes? mais qu’est ce qu’il ne faut pas entendre !
    Ceci est une plaisanterie et une divagation.

    Puisque le colon a pris soit disant des choses chez eux pour mettre des infrastructures au Sud pour quelle raison n’a t il rien construit chez eux ? et pour quelles raisons depuis plus de 40 ans n’ont ils rien construit chez eux ? trop occupé sans doute à comploter contre le Sud à créer des divisons au Sud et à piller le pays ? qu’ils dressent donc la facture de ce qu’on a pris chez eux d’abord qu’est ce qu’ils ont qu’est ce qu’on exploite chez eux ? qu’on nous le dise et ils rembourseront avec les intérêts tout ce qu’ils ont volé chez nous et les destructions matérielles massives qu’ils ont occasionnés,les dégâts humains et le préjudice moral qu »ils nous ont causé. On peut aller très loin dans ce petit jeu et on verra au final qui sortira gagnant de la bataille

    Depuis quant ont ils eu accès à la mer? historiquement ils n’ont jamais eu accès à la mer c’est grâce à nous à un hasard de l’histoire qu’il y ont accès et aussi à un découpage sournois du territoire par le colon comment fait la Centrafrique ? mais on croit rêver !
    Les colons ont fait moins de dégâts qu’eux économiques et humains et ils ne nous ont jamais asservi de cette façon mais on leur a bien demandé de partir et ils sont partis et pourquoi avec eux on devrait prendre des gants ?
    On va scinder le pays en deux d’autres pays ont bien réussi nous allons y arriver nous aussi on va soumettre cette question au vote populaire c’est le peuple souverain qui décide.Nous ne sommes pas condamnés à faire destin commun avec des auteurs de crimes contre l’humanité sinon les Juifs l’auraient fait avec les Allemands et les peuples de l’ancienne Yougoslavie avec les Serbes.
    Ils doivent assumer les conséquences de leurs actes de leur cruauté, barbarie ,sournoiserie et sauvagerie et l’Afrique toute entière doit pouvoir les identifier et repérer ceux qui ont conduit ce pays au désastre et à la ruine.

    S’ils tenaient tant à ce pays pourquoi ont ils laissé faire ?

    Votre proposition c’est que les violeurs les assassins les criminels économiques et leurs victimes se vautrent ensemble dans le matelas fédéral ?c’est ça votre solution ? c’est le nouveau fédéralisme tropical ! mode Congo-Brazzaville comme il existe dans ces contrées des républiques bananières!

    Voici venu le temps du fédéralisme tropical la nouvelle recette de la mouambe Congolaise !

  79. Anonyme 5 dit :

    Mon projet vous le connaissez c’est d’abord une SÉPARATION et ensuite une FÉDÉRATION entre régions du Sud on pourra s’inspirer de vos écrits sur le sujet pourquoi pas comme cela au moins vous n’aurez pas perdu votre temps mais la bataille c’est d’abord d’obtenir cette SÉPARATION

  80. Val de Nantes. dit :

    @Laotheh.
    Aucune ambiguïté ne peut être faite.
    Le fédéralisme , c’est la répartition roaratlsée des richesses nationales et la partition du pays.
    Ce pays est aussi uni qu’ on nous le serine ?
    Combien des bembés ,laris ont déjà visité la ville de Djambala ?
    N’est ce pas une forme diffuse de partition du pays?
    Á contrario ,dans le cadre fédéral ,l’étancheité des frontières physiques et ethniques seront oubliées par la volonté commune du vivre mieux .
    Les explications didactiques sur les avantages économiques et sociaux á en tirer seront surlignées .
    Ces gueux , si tant est qu’ ils en soient ,n’ont ils pas maîtrisé l’utilisation des portables?
    Ensauvager un peuple a toujours été le mépris primaire du colon aux fins de l’asservir aux désirs les obtus .
    Le fédéralisme est un nouveau état d’esprit ,une nouvelle approche de la gestion partagée du revenu national .
    Comme tu peux le remarquer ,c’est plus facile que manipuler un portable .
    Je crois en mes compatriotes ,longtemps asservis au minimum syndical Sassouien .

  81. Anonyme dit :

    « c’est d’abord d’obtenir cette SÉPARATION » ……… COMMENT et avec Quels Moyens ?

  82. val de Nantes dit :

    lire ..proaratisée .

  83. val de Nantes dit :

    lire .nouvel état d’esprit

  84. Anonyme 5 dit :

    @Anonyme
    Qui vivre verra n’ayez donc pas peur c’est comme pour le fédéralisme comment on va faire mais avec les mêmes moyens voyez vous personne ne peut contraindre quiconque de vivre avec des violeurs des assassins des génocidaires et autre détraqués personne ce serait comme une non assistance à personne en danger

  85. Anonyme 5 dit :

    lire quiconque à vivre

  86. David Londi dit :

    @Anonyme,

    le Congo est une république depuis 1960. Etymologie : du latin res publica, chose publique.
    La république est un système politique dans lequel la souveraineté appartient au peuple qui exerce le pouvoir politique directement ou par l’intermédiaire de représentants élus. Cette république recouvre un territoire parce que sans territoire il n’y a pas d’Etat. Sa devise est : Unité – Travail – Progrès et son slogan est : la république est une et indivisible. Tout ceci, c’est pour vous rappeler que tout ce qui a été produit dans ce contexte fait partie, comme dans le mariage, du régime de la Communauté universelle. Dans cette communauté, tous les biens que possèdent les époux au jour de leur mariage et ceux qu’ils pourront acquérir ensuite ou recueillir par succession, donation ou legs, forment une masse commune. Par symétrie, ladite communauté supportera définitivement toutes les dettes des époux présentes et futures. C’est cela que les pères de l’indépendance ont présenté devant l’ONU pour intégrer le concert des nations. Ceci peut évoluer mais la loi n’est pas rétroactive. Rien que ceci peut être un obstacle, comme je l’ai expliqué dans mon dernier post, à la reconnaissance par l’ONU, même si cette reconnaissance n’est pas obligatoire mais alors, à ce moment, il faut en assumer toutes les conséquences.

    Quant à l’instauration du fédéralisme au Congo, je reste prêt à vous en présenter les mécanismes qui le régissent pour ne pas faire des jugements de valeur. Il est aussi souhaitable de revenir sur la faisabilité de votre projet pour débattre sainement sans invective ni jugement à l’emporte-pièce. Discuter, oui, mais sur des faits sinon on verse dans la polémique stérile qui ne fait pas avancer les choses. Un vrai projet a des étapes incontournables : études d’opportunité, de faisabilité, de mise en oeuvre, de recette et de déploiement. Tout ceci doit être couvert par une étude de risques, produite à chaque étape. C’est cette organisation que les fédéralistes ont suivi, matérialisée dans le livre qu’ils ont publié. Si l’analyse de risques avait fait ressortir des risques sans parade nous aurions arrêté le projet parce que nous sommes conscients que tout ce que nous présentons à nos populations qui souffrent doit être faisable et ne doit pas renfermer des germes d’affrontement parce qu’elles ont souffert et continuent à souffrir et il ne faut pas leur donner de faux espoirs. C’est la raison pour laquelle nous avons mis toutes les cartes sur la table. Les séparatistes devraient faire la même démarche pour définir un cadre de débat responsable dans la recherche des solutions à proposer à nos populations. Personnellement, j’ai de sérieux doutes sur la faisabilité de votre projet mais cela ne regarde que moi encore une fois.

    Merci, bon dimanche !

  87. val de Nantes dit :

    Le centralisme d’état a vécu, et ,a plus servi l’homme politique congolais que le congolais. lambda.
    C’est sous ce prisme égalitairiste, nous est venue l’idée de rapprocher le compatriote de l’économie locale ,afin qu’ il s’en assure les bénéfices..
    Le défi contre la misère passe par des compromis et des efforts de compréhension sur soi.
    Nul ne peut prétendre mieux vivre ,sans sécuriser le milieu dans lequel on vit ….
    La géopolitique, c’est l’art de déminer les terrains inaccessibles pour les rendre perméables aux ambitions légitimes…..
    Si je produis des légumes, je dois avoir en face des acheteurs, donc des consommateurs présomptifs….
    Cette interrogation efface toute velléité guerrière, qui priorise plus l’intérêt commun que la conflictualité pérenne .
    Telle est la philosophie du fédéralisme….

  88. David Londi dit :

    Mise au point, la réponse s’adresse à Anonyme 5

  89. val de Nantes dit :

    S’enfermer dans une logique de condescendance étatique envers les régions, c’est prendre le risque de créer les conditions d’allumabilité des conflits entre ethnies composant le Congo.
    Le conflit vient du ressenti envers le pouvoir, qui vous est tribalement hostile avec son corollaire des actions punitives..
    Le virage vers le fédéralisme est un moyen de vivre sans regarder ce qui se passe au ciel , dès lors votre souci quotidien trouve sa résolution du lieu où vous vivez..

  90. Anonyme 5 dit :

    « Sa devise est : Unité – Travail – Progrès et son slogan est : la république est une et indivisible ont ils respecté cette devise ? »
    ils rendront tout ce qu’ils ont volé avec les intérêts et présenteront la facture de ce qu’ils disent qu’on leur a pris ! on ira devant les tribunaux et on verra si leur raisonnement tient la route !
    Quant au jugement à l’emporte pièce c’est vous qui le faites en affirmant que la séparation n’est pas possible que c’est trop compliqué alors que d’autre pays ont réussi vous avez usé de menaces aussi lors d’un autre débat mis nous on a jamais usé de menaces contre vous on vous laisse développer à longueur de site votre projet de fédéralisme tropical.

    J’ai jamais porté de jugement de valeur sur votre projet c’est vous qui faites régulièrement des allusions ou jugements de valeurs sur la séparation j’ai jamais été amatrice de débats stériles alors s’il vous plaît adopter dorénavant une attitude courtoise et respectueuse vis à vis de ceux qui sont favorables à la séparation et qui ne pensent pas comme vous et ne les dénigrer pas non plus. vous voulez cohabiter avec des violeurs des assassins des sanguinaires et autres génocidaires libre à vous mais d’autres personnes qui aiment également leurs pays et qui sont tout aussi Congolaises que vous ne le souhaitent pas !!!

    Alors si on pose la question de la fédération au peuple on posera également la question de la séparation c’est le désir de beaucoup d’entre nous même si on a n’a pas pondu un livre de 500 et quelques pages ! notre projet est tout aussi présentable et défendable que le vôtre cela s’appelle la DÉMOCRATIE

  91. David Londi dit :

    @Anonyme 5,

    Je ne pense pas avoir usé des menaces dans un débat. Si cela a été le cas, veuillez accepter, ici, toutes mes excuses. J’ai fait allusion à la notion de jugement de valeur quand vous qualifiez le projet fédéraliste de tropical. C’est tout. Le débat reste ouvert et je répète que j’ai des doutes sur la faisabilité de votre projet et je suis aussi convaincu qu’il comporte des risques d’affrontements très élevés. C’est mon point de vue, maintenant vous pouvez aussi me convaincre du contraire. Je n’ai jamais fui un débat quel qu’il soit parce que je suis convaincu des bienfaits d’une telle démarche. C’est donc avec impatience que j’attends la description précise de votre projet avec tous ses tenants et ses aboutissants pour la richesse du débat pour éviter de tourner en rond. Tous ces projets seront présentés au peuple congolais qui tranchera par référendum mais pour cela il faut lui présenter une offre précise sur les 3 projets : État-nation, partition et fédéralisme pour un choix conséquent, responsable et assumé. Deux ans, c’est court, c’est maintenant qu’il faut s’y mettre pour 2021.
    On finit toujours par dépasser les malentendus par le débat et, j’y suis prêt !

  92. Anonyme 5 dit :

    Le projet de séparation sera présenté au peuple le moment venu et c’est lui qui le validera ou pas d’autres Congolais veulent aussi la séparation mais avec d’autres idées que les miennes nous pourrons donc confronter nos idées je dis et je répète Séparation tout d’abord et ensuite fédéralisme des régions du SUD je pense vous l’avoir déjà dit et redit donc je le répète je ne saurais vous en dire davantage
    Merci
    Tout en respectant les opinions des uns et des autres et en ne les dénigrant pas

  93. Val de Nantes. dit :

    La recherche du bonheur est le contraire de l’aiguisement perpétuel des couteaux.

  94. Val de Nantes. dit :

    Même ,un chien est éducable ; pourquoi pas, un homme aussi déviant soit il?
    Regardons l’avenir de façon christique ,pour un Congo meilleur .
    Seule l’intelligence conjuguée des uns et des autres triomphera des instincts irrationnels.

  95. val de Nantes dit :

    La forme actuelle d’Etat est une prime à la casse républicaine..Une forme où l’individu se préoccupe plus de sa survie journalière qu’ un investissement à longterme.
    Cette bataille est à rendement nul ,car les problématiques sociales se dressent inlassablement
    sur sa tête ,telle une épée de Damoclés..

  96. val de Nantes dit :

    Au sortir de nos indépendances, il y’a eu manifestement une maldonne institutionnelle dont nous sommes amenés à corriger des disfonctionnements.
    Le premier de ces disfonctionnements, est son incapacité à concevoir le pouvoir comme une autorité issue du peuple souverain…
    Le deuxième, est la limitation des richesses du pays au seuil du vouloir du prince….
    J’en conviens, que les congolais s’en sont satisfaits, force est de constater aucune alternative institutionnelle ne leur a été proposée à ce jour, faute de quelques congolais érudits…..
    Au travers de notre projet fédéral, nous avons fait le pari
    de prendre leur pouvoir économique à l’Etat central et le remettre aux régions…
    De dimensionner le pouvoir politique central en pouvoirs fédéraux….,districts, communaux …
    Voilà une occasion unique d’être un acteur de sa vie politique et économique…

  97. val de Nantes dit :

    lire..le pouvoir économique.

  98. val de Nantes dit :

    C’est toute une génération des congolais qu’ il faudrait éduquer aux effets bénéfiques du fédéralisme ..
    Préparer ces régions ,tant sur le plan de l »investissement humain que sur le plan psychologique ,sociologue et économique , pour une meilleure intégration du fédéralisme dans ces espaces géographiques. dimensionnés au titre de la fédération…

  99. Val de Nantes. dit :

    Le fédéralisme , c’est le combat patriotique mâtiné de raison instutitionnelle contre l’illusion instutitionnelle bâtie sur un aveuglement de masse .

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