Notre pays le Congo avait commencé par acquérir une envergure considérable sur l’échiquier sportive et diplomatique du concert des nations libres dans le monde, depuis l’organisation réussit des premiers jeux africains, à la faveur desquels Brazzaville a été du 18 au 25 juillet 1965, le principal point de rassemblement et d’attraction de la jeunesse sportive africaine représentée par plus de 3 000 athlètes provenant de 30 Etats nouvellement indépendant du continent.
Cependant, malgré les lourds investissements consentis depuis lors par l’Etat et la République, à travers différents gouvernements successifs pour doter le pays d’infrastructures sportives, le secteur du sport qui avait connu au cours des décennies 60/70 plusieurs grands moments de gloire à l’actif de l’épopée du palmarès sportif congolais, dont l’apogée inégalé à ce jour sera franchi par la victoire du onze nationale congolais vainqueur de la Coupe d’Afrique des Nation (CAN Yaoundé 1972), ne parviens pas à retrouver ses lettres de noblesses d’antan, entre autre marqués par :


- L’obtention au prix de nombreuses tractations de l’organisation de ce grand événement sportif international, sans précèdent des Premiers Jeux Africains, âprement négociés depuis le régime de la première République du Congo, à l’époque de l’Abbé Fulbert Youlou, par le Ministre de l’Education Nationale, de la Jeunesse et des Sports, Prospère Gandzion, qui avait entre temps pour Directeur de Cabinet, Alphonse Massamba-Debat, avant son entrée au gouvernement, puis son élévation au perchoir de l’Assemblée Nationale et à la magistrature suprême ;
- La construction en sus de celle hérités de la colonisation (Stades Eboué, Marchand, d’Ornano, Anselmi, etc…), dès les premières années d’accession de notre pays à la souveraineté des nouvelles infrastructures sportives aux normes standards olympiques, à la dimension de l’imposant Stade Omnisport de Brazzaville, devenu plus tard Stade de la Révolution, et par la suite débaptisé jusqu’à nos jours Stade Alphonse Massamba-Debat, en mémoire à ce grand homme d’Etat qui avait eu le privilège d’inaugurer ce stade historique et légendaire, fruit de la coopération Sino-Congolaise un mois avant de procéder à la cérémonie officielle d’ouverture et de clôture des Premiers Jeux Africains, en qualité de successeur de l’Abbé Fulbert Youlou à Présidence de la République du Congo ;
- Le choix unanimement porté sur le Congo pour occuper le Secrétariat Général du Conseil Supérieur des Sports en Afrique (CSSA), suite à la nomination à ce poste convoité de Jean-Claude Ganga, alors président du comité d’organisation des premiers jeux africains et cheville ouvrière de cette belle réussite, qui finira sa carrière à l’internationale au siège du Comité Olympique International (CIO), avant de revenir servir son pays comme ministre de la jeunesse et des sports à la fin des années 80.
Au demeurant sur ces entrefaites, l’assemblée générale de la CAF tenue le 11 novembre 1965 à Tunis, avait admis en son sein la fédération congolaise de football dénommée Fecofoot, par un vote à main levé et depuis lors notre pays avait déjà commencé à imprimé sa marque sur la sphère sportive africaine et internationale, en ce qui concerne par exemple la pratique du football « sport roi » et le plus populaire au Congo, avec à son actif plusieurs participations à différentes compétitions telles que : la 2e Coupe des Tropiques de 1964, ou la sélection nationale Congo-Sport sera classée 4e au classement général après avoir remporté quelques victoires : le 28 mars 1964 par un score fleuve de 11-0 devant la Tchad, 1-0 face au Mali le 15 août 1964, 6-1 contre le Dahomey (actuel Bénin) le 27 juin 1965 ; et enregistré d’autres part quelques défaites successives le 2 février 1964 face au Cameroun par 7-1 et le 20 juin 1964 avec la Guinée-Conakry (2-1) en match inaugural du Stade Omnisport de Brazzaville érigé par la coopération chinoise pour abriter les 1er jeux africains de 1965, à l’issue desquels notre onze national sera gratifié d’une médaille d’or pour les résultats appréciables obtenus face à l’Ouganda (2-1), au Togo (7-2), à la Côte-d’Ivoire (1-0) et un match nul avec le Mali (0-0), à l’instar de celui du 14 février 1964 contre le Cameroun (4-4) au Stade Félix Eboué de Brazzaville.
Pour sa première participation en phase éliminatoire de la Coupe d’Afrique des Nations, le onze national congolais agissant encore à l’époque en 1968, sous le label de Congo-Sport se qualifiera à la finale après avoir successivement éliminer le Cameroun, et la Tunisie prenant la poudre d’escampette par forfait au match retour à Brazzaville, pour avoir lapidé les congolais qui leurs avaient infligés une cinglante défaite à domicile au match aller. Malheureusement cette première participation en Coupe d’Afrique des Nations se révèlera infructueuse au finish à Asmara en Ethiopie, suite aux triples défaites subit par le Congo devant le Sénégal (1-2), le Congo-Kinshasa (0-3), et les Black stars du Ghana (1-3), qui profiterons du match en faveur du 3e sommet de l’OUA d’Accra 1965 pour prendre leur revanche sur le Congo après la défaite du 17 octobre 1965 par 2-1 au Stade de la Révolution de Brazzaville.
Dans le cadre des matchs amicaux, la sélection nationale congolaise avait eu à arracher un match nul face à Botafogo du Brésil (0-0), après avoir croisé le fer pour une première fois avec le Roi Pelé et son Santos FC du Brésil le 7 juin 1967, dans un duel légendaire soldé sous une pluie battante par un score de 3-2 en faveur de FC Santos, qui reviendra deux ans plus tard réaffirmer sa technicité comme par ironie de l’histoire avec le même score de 3-2, et en découdre avec la sélection du Kouilou par un score de 3-2 au Stade Franco Anselmi de Pointe-Noire, ou les Diables-Rouges s’inclinerons (1-2), après leur victoire en match aller de préparation de la 8e coupe d’Afrique des nations par 5-2, devant les Corses d’Ajaccio menés par Marius Trésor (1-2), arraché un match nul avec Botafogo du Brésil et gagné l’équipe française de Valenciennes par 1-0, qui se rattrapera au retour par le même score de 0-1. Tandis que de son coté, Zénith de Leningrad fera un score de parité avec la sélection du Kouilou, après avoir battu (1-0) la sélection de Brazzaville.
Après avoir occupé le 2e rang au classement général du tournoi triangulaire de noël 1965 à Kinshasa derrière l’équipe des Standards de Lièges (Belgique), la primeur de représenter le Congo en coupe d’Afrique des clubs champions reviendra à la très populaire formation des Diables-Noirs « yaka dia mama », qui parviendra à éliminer de la dite compétition le club Dragon FC devenu plus tard AS Bilima du Zaïre, avant de se voir infligé systématiquement à son tour deux défaites par Patronage de Kinshasa en aller (6-1) et retour (4-1). Il s’en suivra d’autres participations infructueuses en coupe d’Afrique des clubs champions avec des équipes de FC Abeilles (1967), Etoile du Congo (1968), Patronage Sainte-Anne (1969), CARA (1970), V. Club-Mokanda (1971) …, Puis arrivera le premier succès d’une équipe congolaise en coupe d’Afrique des clubs champions avec la victoire du mythique Club Athlétique Renaissance Aiglon (CARA) à l’édition 1974.
Près d’une décennie après la médaille d’or des premiers jeux africain de Brazzaville, le football congolais atteindra l’apogée de sa gloire avec la victoire éclatante de sa sélection nationale en finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) Yaoundé 1972, remportée face au Mali de Salif Keita, sacré premier ballon d’or Africain en 1970, par un score de 3-2 grâce aux actions spectaculairement déployée sur l’aire de jeu par les vieilles gloires représentés sur la photo historique ci-dessus, telles que : Bahamboula Mbemba Jonas « Tostao », Mbono « Sorcier », Minga Noël « Pepé », François Mpelé, Poaty « Hidalgo », Mouyabi « chaleur », Blaise Balekita, et autres Paul Moukila « Sayale », par ailleurs désigné ballon d’or Africain 1974 et meilleur réalisateur du Club Athlétique Renaissance Aiglon (CARA), vainqueur de la Coupe d’Afrique des Clubs Champions 1974, posant pour la postérité autour du Président Marien Ngouabi sous les regards contemplatifs de Jean Claude Nganga et de Gilbert Thomas Manckoundia, dont le mandat à la tête de la Fecofoot sera marqué par plusieurs performances considérables au niveau locale, continental, et international, avec au plus haut la CAN 1972 qu’il ramènera au pays à la grande satisfaction du publique sportif congolais et Brazzavillois qui réservera un accueil triomphal, enthousiaste et délirant aux champions d’Afrique héros de Yaoundé 1972, et du camarade président Marien Ngouabi alors Chef de l’Etat, qui exposera le trophée tant convoité au salon de sa résidence officielle après avoir pris la décision de débaptiser la sélection nationale Congo-Sport en « Diable Rouge », et préalablement reçu en déjeuner Bahamboula Mbemba Jonas alias « Tostao », artisan de la qualification des Diables-Rouges à la 8e coupe d’Afrique des nations de football et meilleurs ailier d’Afrique 1974, qui évoquera son témoignage de cette époque glorieuse du football congolais dans les colonnes d’Hexagone Magazine de Janvier 2006, en ces termes :
« …Le plus beau jour de ma carrière, c’est quand j’ai marqué le but égalisateur au stade de la révolution contre le Cameroun, en 1972, devant le président Marien Ngouabi, alors que le Congo était au bord de l’élimination puisqu’il ne restait que trois minutes à jouer. Pris de joie, le président Ngouabi s’est levé. Deux jours après le match, il m’a fait appel pour déjeuner avec lui au Palais. Et c’est à partir de ce jour que nous étions devenus des amis. Ce match comptait pour la qualification de la CAN de la même année au Cameroun… Pour laquelle nous avons bénéficié d’une très bonne préparation avant la compétition en livrant beaucoup de matchs à Brazzaville et à l’extérieur du pays, tels que contre Ajaccio (France), Botafogo (Brésil) à Brazzaville. Pour se qualifier à cette CAN, nous avions éliminé le Nigeria et la Côte-d’Ivoire. Nous avons battu le Mali en finale par (3-2), après prolongation. C’était l’extase.au coup de sifflet final, j’étais perdu, je ne comprenais rien. C’est le vieux Boukaka, qui est venu me secouer sur la pelouse en me disant : le match a pris fin, tu es en train de rêver, allons jubiler avec les autres. C’était la grande fête au pays. Au retour des Diables-Rouges au pays, l’accueil était des plus chaleureux. ».
Au lendemain de la consécration des « Diables-Rouges » parmi les meilleures équipes de la Zones IV du CSSA corroborer par la CAN 72, le onze national congolais trouvera la consolation de son échec aux éliminatoires de la coupe du monde 74 par le Nigeria (1-2) après un match nul à l’aller (1-1), en battant successivement le Tchad (7-1), le Gabon (3-0), la RCA (2-0), et un en faisant un match nul avec le Cameroun (1-1) à la coupe d’Afrique Centrale jouée à Brazzaville, qui renouera avec sa vocation de carrefour des grandes compétitions sportives internationale par l’organisation en Juillet 1973 du 26e championnat international militaire du CISM (Conseil International du Sport Militaire), remporté par l’Italie et marqué outre le Congo, par la participation des équipes nationales militaires de la Côte-d’Ivoire, du Koweït, de l’Irak, du Zaïre classé 4e au classement général, et tant d’autres.
Dans le tournant des années 90, le public sportif congolais connaitra également quelques moments d’exaltation cristallisés sur l’épisodique victoire des Diables-Rouges devant l’équipe nationale des Bafana-Bafana d’Afrique du Sud, illustré par des images historiques du retour triomphal du onze national congolais, entouré du Président Pascal Lissouba et de son Premier Ministre Charles-David Ganao, après leur éclatante victoire contre les Bafana-Bafana d’Afrique du Sud, relaté à l’époque dans les colonnes de l’hebdomadaire « le Temps » par Innocent Olivier Tati, ainsi qu’il suit :
« L’Aéroport international de Maya Maya a connu hier une ambiance de kermesse à l’occasion du retour du chef de l’Etat et des Diables Rouges. En effet, des milliers de Brazzavillois, soutenus par des ensembles traditionnels, avaient pris d’assaut la devanture et les jardins de l’aéroport. Radieux vêtu d’un costume beige claire. Le Président de la République à pris un véritable bain de foule en compagnie du Premier Ministre David Charles Ganao et de ses enfants : les Diables Rouges.
Le Congo et l’Afrique du Sud avaient de vieux comptes à régler. On se rappelle, qu’après avoir pris le dessus sur les Diables Rouges en juin 1992, à Johannesburg (0-1), les Bafana-Bafana sont venus festoyer un an plus tard, c’est-à-dire une après-midi d’août 1993 en terres congolaises, en damant le pion aux Diables Rouges. Ces derniers étaient bien décidés à laver l’affront. Et quand le président des sages du Kouilou, accompagné du directeur de cabinet du ministre de la Jeunesse et des Sports a fait le tour du stade, quelques secondes avant le coup d’envoi du match, le sort en a été jeté. La preuve, la sortie inopinée de Mark Fish, le pilier de la défense sud-africaine, après une rude collision avec Lucien Ibarra, le défenseur congolais.
Il restait plus qu’à Younga, resté sur le banc de touche pendant la première mi-temps, de faire son entrée sur l’aire de jeu en seconde période. Un premier but inscrit de la tête à la suite d’un coup franc tiré par Maurice Ntounou. Un second but marqué après un festival de dribles. Le stade, debout ovationne le démiurge.
La fête, qui a commencé au stade, s’est poursuivie dans les quartiers populaires de Pointe-Noire. Jeunes et vieux, grands et petits, filles et garçons ont dansé aux rythmes de chez nous, chanté et bu en l’honneur des Diables Rouges, jusqu’à l’aube. Certaines personnes sont restées nues comme des vers de terre, pour exhaler leur joie. ».
Animé par l’ambition de doter l’ensemble du pays d’infrastructures sportives modernes, dans la perspective de redorer le blason terni du sport congolais, les autorités gouvernementales actuellement en place, sous la Présidence de Denis Sassou Nguesso, avaient entre temps envisagées la construction de plusieurs stades dans le cadre des festivités tournantes de la fête nationale de l’indépendance organisée successivement à Pointe-Noire, Dolisie, Impfondo, Sibiti, Kinkala, Madingou, Owando, Ewo, Ouesso, et Brazzaville, où a été réhabilité les anciens Stades Felix Eboué et Alphonse Massamba Debat, érigé des gymnases, et construit le grand complexe sportive à Kintele, dans le cadre de la commémoration du cinquantenaire des Premiers Jeux Africains, qui avaient une fois de plus eu lieu à Brazzaville, qui a ainsi confirmé sa vocation historique et légendaire de berceau des compétions sportives internationales sur le continent africain.
Vivement que les efforts déployés, selon les époques, par les différents gouvernements successifs de notre pays dans le domaine sportif trouvent ainsi des répondants sur le terrain.
Wilfrid SATHOUD
Email : [email protected]
Diffusé le 26 mars 2019, par www.congo-liberty.org
Merci doyen pour ce rappel d’un passé glorieux qui risquait de tomber dans l’oubli. Chaque génération a le devoir d’écrire sa page d’histoire dans le livre Congo. Ainsi nous garderons le fil conducteur de génération en génération, fil qui entrera dans le processus de consolidation de notre identité. MERCI BEAUCOUP.
C’est la période innocente des effets catastrophiques futurs du pétrole….La manne pétrolière a ceci de particulier qu’il faut liquider des potentiels bénéficiaires pour en jouir davantage..
Le calcul est aussi apodictique qu’une vérité mathématique…Les affects ont pris le pas sur le sens du patriotisme, lieu ,de la célébration de l’amour du pays.
On a eu un déplacement du siège de l’affection patriotique au siège de l’apologie de l’individualisme financier..
L’innocence politique avait précédé la cruauté politique dont on sait qu’elle s’inspire du Machiavélisme…
Spinoza stigmatisait les « passions tristes « ,qui étaient le berceau de la souffrance humaine..
Beaucoup sont guidés des pulsions ,qui impactent la vie de la cité..Sassou en est cette triste exemplification..
Aussi paradoxe que cela puisse paraître ,ce fut la belle époque du congo..
Oui ,j ‘y etais et fus temoin de cette arrivée triomphale des diables rouges à Maya Maya.
Sénèque disait « À force de visionner le passé et regarder vers le futur, on manque de vivre « .
Malheureusement, c’est ce dont souffre le congolais d’aujourd’hui..-Ce fut trop joli ,pour y croire..
Une béatitude divine traversait notre pays, tous à l’unisson, nous glorifions notre amour pour le pays…
Aaaaah ,le pétrole ,ce vieux conarvirus, nous aura décimés par le truchement de son agent Sassou au point de nihiliser la vie au Congo, pour nous faire espérer l’au-delà ; la consolation ultime d’une vie terrestre chaotique..
Notre impardonnable erreur est de mettre tous les leviers du pouvoir entre les mains d’un connard profitationniste maladif ..
Que ceux qui réfléchissent au moyen de la raison pratique (Kant ,criticisme kantien) fasse de cette fonction un objet de raison pratique ,qui dérive de la simple observation des faits politiques (empirisme)
pour penser des institutions qui s’inscrivent dans une logique universelle….
Hommage à Aurlus Mabélé, le roi du soukouss.
Vaillant gardien de la musique congolaise en Europe, aux Antilles et en Afrique, Aurlus mabélé,la vedette de soukouss originaire du Congo-Brazzaville est décédé le jeudi 19 mars en région parisienne des suites des méfaits coronavirus à l’age de 67 ans.Aurlus Mabélé, de son vrai nom, Aurélien Miatsonama est une grande légende du Soukouss que le peuple congolais a perdu,comme l’a dit sa fille Lisa Monet. Sa mémoire est à honorer. Maître incontesté et fondateur du (soukouss) avec 2s, qu’il a pratiquement fait connaitre,faire apprécier à travers le monde dès le milieu des années 80,le travail réalisé par Aurlus Mabele est réellement énorme.Il a su créer l’ambiance, donné la joie à travers le monde avec sa musique, ses danses bien rythmées. « Le chanteur, star du soukous,accompagné de son groupe Loketo, a sillonné l’Europe, l’Afrique et les Antilles, et a vendu en 25 ans de carrières, plus de 10 millions de disques. » Parmi ses titres,on peut citer: « Loketo », « Femme ivoirienne », « Vacances aux Antilles », « Asta De »,« Africa Mousso », « Femme ivoirienne », « Embargo », « Betty »,« Loketo », « Zebola », « Ebouka », « Sans frontières », « Waka Waka »,
https://www.youtube.com/watch?v=hoe2AdQlaaY
https://www.youtube.com/watch?v=dFhitcNkFvM
https://www.youtube.com/watch?v=TPqJQYLYGe0
https://www.youtube.com/watch?v=NDGLURNdSso
https://www.youtube.com/watch?v=JzVJ0OHDRdQ
Le Soukous en soi-même, »version moderne de la rumba congolaise », est en effet la création de l’orchestre Sinza » Kotoko « du Congo Brazzaville à la fin des années 60. Pendant les années d’intense production musicale au Congo, et dans le sillage de la gloire du puissant orchestre de tous les temps,les bantous de la capitale Brazzaville;dont les musiciens sont au départ des artistes fondateurs de l’orchestre OK Jazz de Kinshasa,revenus de l’autre rive du fleuve Congo, où ils étaient partis un moment vivre une expérience musicale,des nombreux jeunes musiciens se lancent dans la création des groupes musicaux.
Parmi ces groupes on comptait l’orchestre Sinza » Kotoko « du Congo Brazzaville. Ayant eu au départ le nom de « Super Tumba en 1964,Sinza est cette formation musicale qui lance le Soukous en 1968. 6 ans avant que Aurélien Miatsonama, dit Aurlus Mabélé commence sa carrière artistique. Les titres de Pierre Mountouari;l’enfant terrible de Sinza,tel que « Veve », « Ma Loukoula », « Mavoungou », édités par Pathé Marconi à Paris célèbrent en apothéose le succès du nouveau rythme soukous en ce moment. le Soukous va finalement s’imposer et influencer considérament les jeunes artistes,la jeunesse plus épris par la dance, l’ambiance le long des deux rives du fleuve Congo. « Le « Soukous » un des genres de musique congolaise moderne à être vraiment reconnu internationalement. Cette musique à orchestration saccadée et aux danses traditionnelles « Kongo » modernisées va vite surplanter la rumba Congolaise à cause de l’ambiance quelle sait créer du début à la fin de chaque tube.
Il est d’ailleurs à noter que de l’autre rive du fleuve Congo,la formation des jeunes au nom de Zaiko Langa Langa était spontanément parvenue récolter un succès fou à partir de1969 en s’inspirant de la musique Soukous.A cause de cette musique,les musiciens sont arrivés si bien à assurer leur gagne pain,la survie exeptionnelle du groupe Grâce au très grand nombre de mélomanes que la ville très peuplée de Kinshasa a toujours su assurer contrairement à de Brazzaville, dont le nombre des habitants de toute la république ne représente pas encore la moitié de celle de Kinshasa.
Après avoir obtenu en 1973 la Médaille d’or lors du 1er Festival culturel Panafricain de Tunis et assuré une excellente prestation au ghana,l’orchestre Sinza devient Sinza Kotoko. Il s’affirme davantage comme l’orchestre par exellence de la jeunesse congolaise et africaine suivi au Congo Brazzaville (Mfoua) par des formations comme Super Boboto et Mondo Negros et Manta Lokoka de Pointe Noire. Pour vivre de leur musique, les jeunes musiciens du Congo Brazzaville sont en géneral obligés á imigrer. Pendant les années 70,80 un bon nombre de jeunes musiciens quittent la république du Congo. parmi ces jeunes musiciens se trouve Aurlus Mabélé,qui va devenir le roi du soukous.Une fois en France, AurlusMabele, à l’instar des musiciens de l’orchestre les Officiers de la musique africaine à Paris;tel que Pambou TchicayaTchico, Denis Loubassou, Remy Salomon, Nianzi Gaulard, Passy Jo, Tambousseur etc cherchent à partir constamment de la capitale de la France tirer l’épingle du jeux de la musique Soukous. Aurlus Mabélé est par excellence le fer de lance des artistes hors du Congo,qui avaient réussi à vivre de leur art et faire découvrir en Europe, aux antilles et en Afrique de l’Ouest et par suite en Afrique australe,la Réunion la musique Soukous. Aurlus Mabélé à une certaine mesure,les musiciens du groupe les Officiers de la musique du Congo B,étaient pratiquement les premiers à sillonner sans cesse les continents et pays de l’Europe pour mieux faire leur travail.
https://www.discogs.com/de/artist/1821628-Les-Officiers-Of-African-Music
Aurlus Mabélé, Aurélien Miatsonama est né en 1953 à Poto-Poto, un quartier de Brazzaville, capitale de République du Congo. Auteur, compositeur, arrangeur, producteur et interprète, danseur, Aurélien Miatsonama alias Aurlus Mabélé, un artiste hors pair, débute sa carrière entant que danseur dans le groupe ballet Diaboua au milieu des années 70 à Brazzaville.En 1974 il est chanteur, danseur dans le groupe N’dimbola Lokolé à Brazzaville( Mfoua). Plus tard, il rejoint la France pour des études aussi vivre de la musique et pour la musique. Il fonde au milieu des années 80, le groupe Loketo à Paris, dans lequel s’illustrent des chanteurs animateurs, instrumentistes et danseurs, danseuses de talent tels que les guitaristes Diblo Dibala, Pablo Loubadika (guitare rythmique),les chanteurs Mav Cacharel, Jean Baron, le chanteur, animateur décédé en février 2005,la danseuse Yelesa etc.
« Avec plus de 10 millions d’albums vendu dans le monde, Aurlus Mabélé est un artiste qui su tirer le meilleur parti du Soukous. Aurlus Mabélé a fait danser pratiquement toute l’Afrique, les Caraïbes, par sa musique soukous : “Africa Mousso”, “Femme ivoirienne”, “Embargo”, “Betty”, “Asta De”,”Loketo”, “Vacances aux Antilles”, Zebola”, “Ebouka”, “Sans frontières”, “Waka Waka”, etc Pendant des années, Loketo était une référence de la scène soukouss (moderne>hors du Congo en tournée permanente à travers le monde entier;notament en Afrique, aux antilles, Europe »et enregistrant un nombre considérable d’albums au nom du groupe et de son fondateur Aurlus Mabélé. En 1987,le titre »Trouble »obtient,le prix de »Maracas d’Or » .Dès lors les albums se succèdent jusque pratiquement au début des 2010.Avec plus de 10 millions d’albums vendu dans le monde, il a fait danser toute l’Afrique, toute la Caraïbe, par des musiques avec ses rythmes typiques du soukous : “Africa Mousso”, “Femme ivoirienne”, “Embargo”, “Betty”, “Asta De”,”Loketo”, “Vacances aux Antilles”, Zebola”, “Ebouka”, “Sans frontières”, “Waka Waka”, etc
« Pratiquement,à partir du début 1990, Aurlus Mabélé se consentre à enregistrer ses disques en solo.II insère « des influences nouvelles,de l’Afrique de l’est,de l’Afrique duSud et surtout des antilles à sa musique ».Les titres : « King of Soukous » (1991), « Stop Arrêtez ! » (1992), « Choc à distance » (1993), « Génération Wachima encaisse tout » (1994), « Africa Mousso » et « Best of Sebene Dance » (1996), « Qui dit mieux ? » (1997), « Protéine 4 » et « Tour de contrôle » (1998), « Dossier X » (2000), « Fiesta d’Or » et « Ça va se savoir ? » (2004) sont le témoignage de cette nouvelle donne.
https://www.youtube.com/watch?v=kwK6Mbx1KkY
https://www.youtube.com/watch?v=cB9q06BhHQM
https://www.youtube.com/watch?v=Afe_khE8SWk
https://www.youtube.com/watch?v=qmMAMUQGsmw
En 2007, Aurlus Mabélé est victime d’un AVC (accident vasculaire cérébral) assez sérieux. Par la force d’une volonté qui déplace les montagnes, Aurlus Mabélé Loketo reprend ses activités.Il part en 2009 en tournée aux Antilles avec son groupe Lokéto.
Mais la maladie reprend la maitrise sur lui.
Après avoir été terassé presque une dizaine d’années et avoir vaicu dans une maison de repos médicalisée à Paris,il rend son dernier souffle contre les méfaits du coronavirus (covid 19) comme Manu Dibango, et son compatriote Jean-Claude Ganga , ancien ministre des Sports du Congo-Brazzaville et président du comité olympique africain (ACNOA), père fondateur du sport africain,décidés tous les 3 pendant les derniers jours du mois de mars 2020.
Avec la mort d’Aurlus Mabélé,c’est une légende,une icône de la musique,la scène Soukouss et mouvement de la sappe
congolaise, africaine, black qui a disparu, comme cela fut le cas pour Rapha Bounzeki – Bernard Bounzeki décidé en 2006, Pamelo Munk`a pour ne citer que ceux là
F.Nkangou M.