En solidarité avec le peuple burkinabé,

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Nous, mouvements sociaux, organisations et partis politiques progressistes, personnalités et citoyen-ne-s saluons avec respect et admiration le peuple burkinabè.

Nous nous réjouissons avec le peuple du Burkina de la chute de Blaise Compaoré.

Retrouvant sa dignité, s’inspirant des périodes les plus glorieuses de son histoire, mais aussi des idéaux de Thomas Sankara, nous affirmons qu’il montre l’exemple pour l’ensemble des pays africains et pour l’ensemble des peuples du monde qui luttent pour leur souveraineté et leurs droits fondamentaux.

En solidarité avec le peuple burkinabè :

  • Nous condamnons fermement les actes de la France qui a exfiltré le dictateur Blaise Compaoré,
  • Nous exigeons la fin de l’impunité et par conséquent, nous exigeons que Blaise Compaoré soit rendu à la justice du Burkina Faso,
  • Nous exigeons également que les dignitaires du régime de Blaise Compaoré ne soient protégés dans aucun pays et qu’ils soient également remis à la justice du Burkina.
  • Nous exigeons que Blaise Compaoré soit jugé pour sa participation dans les différentes guerres de la région, Libéria, Sierra Leone, Côte d’Ivoire, qui ont fait des dizaines de milliers de morts et des centaines de milliers de victimes.
  • Nous dénonçons et condamnons les politiques françafricaines.
  • Nous exigeons l’annulation immédiate et sans condition de la dette extérieure publique du Burkina Faso. Cette dette, en vertu du droit international, est largement odieuse et illégitime puisqu’elle a été contractée par un régime dictatorial, à son profit et en toute connaissance des créanciers.
  • Nous rappelons qu’une demande d’enquête parlementaire est déposée devant le parlement français sur l’assassinat de Thomas Sankara, et demandons qu’elle soit mise à l’ordre du jour le plus vite possible et que toutes les archives de l’époque soient accessibles sans restriction.

Nous restons mobilisés avec le peuple burkinabè dans sa conquête de liberté, de justice sociale et de souveraineté.

Discours de Thomas Sankara lors de la visite de François Mitterrand à Ouagadougou, le 17 novembre 1986

 

Signataires :

CADTM international,

Réseau international Justice pour Thomas Sankara justice pour l’Afrique,

Survie,

AFASPA (Association Française d’Amitié et de Solidarité avec les Peuples d’Afrique),

Afric Avenir International,

Afrique en lutte,

Arbeitskreis Panafrikanismus München,

Association Per à Pace,

ATTAC/CADTM Burkina Faso,

ATTAC/CADTM Maroc,

Balai citoyen Paris,

CADTM Lubumbashi,

Centre Europe – Tiers Monde (CETIM, Genève, Suisse)

Comitato italiano Sankara XX,

Comité Thomas Sankara Montpellier (CTSM),

Édition Page deux (Suisse, Lausanne)

Ensemble! (membre du Front de Gauche),

Femmes en Résistance,

Fondation Frantz Fanon,

Forum civique Bamako Mali,

le Partit Occitan,

Marche mondiale des Femmes (MMF)

Mouvement pour le Socialisme/Bewegung für Sozialismus (MPS/BFS), Suisse

NAD-UNIKIN (RDC),

No Vox Burkina,

No Vox,

NPA,

Parti communiste français (PCF) P

IR (Parti des indigènes de la république)

REPPADD (Réseau Panafricain pour la Paix, la Démocratie et le Développement),

Réseau Sortir du colonialisme,

RNDD Niger,

Union des Populations du Cameroun (UPC),

United Action for Democracy (UAD)

 

 

Jean Ziegler (sociologue, vice-président du comité consultatif du Conseil des droits de l’homme de l’ONU),

Mariam Sankara,

Samir Amin (président du forum mondial des alternatives, directeur du forum du tiers monde),

Odile Tobner (fondatrice, avec Mongo Beti, de la revue Peuples Noirs-Peuples Africains, ancienne présidente de Survie),

Aminata D. Traoré (membre du FORAM, Forum pour l’Autre Mali),

Bruno Jaffre,

Balufu Bakupa Kanyinda (cinéaste),

Dominique Vidal (journaliste),

Éric Toussaint (porte parole CADTM international),

Mireille Fanon-Mendès-France,

Michel Husson (économiste),

Annie Pourre (No vox),

Clémentine Autain,

Noël Mamère,

Demba Moussa Dembélé (Économiste Sénégal),

Albert Bourgi, professeur des université,

Alhassane Dicko, Association malienne des expulsées

Ameth Lo, Christian Bousquet (journaliste retraité)

André Chassaigne (président du groupe GDR à l’Assemblée nationale et Député du Puy-de-Dôme),

Andy Wynne (Britain),

Angèle Bassolé (poète éditrice),

Anne Grossmann (membre de l’association S.A.R.A),

Antonio Lozano (écrivain),

Bernard Souyris (Ethnologue),

Christian Darceaux,

Clariste Soh Moube (membres du FORAM, Forum pour l’Autre Mali),

Dominique Josse, Responsable Secteur Afrique, Parti Communiste Français (PCF)

Erica Deuber Ziegler (historienne de l’art),

Gabin Dabiré (musicien en Italie),

Ibni Oumar Mahamat Saleh Brahim, Mouvement du 03 Février (M3F),

Ibrahima Kebe, Faso-Kanu, Mali

Idrissa Touré, Joko ni Naaya

Issa N’DIAYE (professeur),

Jacques Casamarta,

Jacques Jouet (auteur de la pièce Sankara et Mitterrand),

Jean Didier Verdenot, Acteur Citoyen du Nande

Jean-Paul Lecoq (PCF, ancien député français, membre de la commission Affaires étrangères),

Juan Montero Gómez (philosophe),

Ladji Traoré, Parti Alliance Populaire Progressiste (APP), Secrétaire Général, Maire adjoint de Sélibaby, Ancien responsable PAI.

Mahamadou Torunsie, ORTM

Mamadou Diallo, Reseau Joko ni Naaya

Mamadou Goïta (directeur exécutif IRPAD/Afrique Bamako),

Michel Galy (politologue, auteur),

Mary Coulibaly, Collectif des Orpailleurs

Mouhieddine Cherbib (Comité pour le Respect des Libertés et des Droits de l’ Homme en Tunisie),

Nicolai Röschert (AfricAvenir International),

Nicolas Pinoit (Professeur de philosophie),

Nils Andersson (ancien éditeur),

Nouhoum Keita (journaliste Radio Kayira)

Pascale Larenaudie,

Raphaël Granvaud (militant de Survie et auteur du livre Que fait l’armée française en Afrique ?),

Robin Shuffield (cinéaste),

Samy Johsua (militant à Ensemble!),

Sana Seni (coordinateur national de No Vox Burkina),

Sushovan Dhar (political activist and trade unionist, India),

Thuy Tien HO (cinéaste),

Udry Charles-André (économiste, site alencontre.org)

Vincent Ouattara (écrivain professeur),

Yaffa Sekouba (Collectif des orpailleurs de Fokokoch de Kobada – COFK)

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6 réponses à En solidarité avec le peuple burkinabé,

  1. AMBANDZOUNOU Pierre dit :

    Soyez réalistes ….
    Vous ne pouvez pas attendre de la France qu’elle se fasse hara-kiri. Compaoré a fait le coup d’Etat contre Thomas avec la complicité d’Houphouet Boigny et de Mitterand. Tiens il a été exflitré par des militaires français (avec ou sans l’accord d’Hollande, ils l’auraient c’est leur gars).
    Par ailleurs, le même qui nous dit qu’il (Yacouba Isaac Zida) va rouvrir le dossier est tenu dans les coulisses par celui là même qui avait conduit le commando, c’est à dire le général Diendéré. Croyez-moi, le futur président du Burkina sera le Grand Maître Djibrill Yipènè Bassolé. Les américains ont certes poussé et soutenu Zida mais la France qui a plus de possibilités de manipulation en francophonie va revenir à l’oeuvre. Djibrill Yipènè Bassolé sera leur gars et il ne va pas rouvrir le dossier Sankara.

  2. AMBANDZOUNOU Pierre dit :

    La possible implication du capitaine Gilbert Diendéré dans l’assassinat de Sankara est évoquée noir sur blanc dans le document parlementaire français, qui souligne que ce pilier du régime Compaoré, responsable de la sécurité présidentielle, a reçu la Légion d’honneur lors d’un séjour en France en mai 2008. FRANCE 24

  3. samba zhos dit :

    le congo reste congo boukina cet boukina le peuple congolais sont mur a lapolitique mai ya la politique des armes qui fait peur

  4. Me LORENZINI JB dit :

    Selon mes dernières info, Sassou aurait prévu d’envoyer le Général Mokoko. C’est pour cela qu’il l’avait projeté sur la scène internationale en lui demandant de le représenter sur la RCA. C’est quelqu’un qui a une certaine connaissance du pays et une estime dans la hiérarchie militaire, ce dont vous congolais aurez besoin car après Sassou il y aura des secousses.

    Je crois quelqu’un l’avais déjà annoncé sur ce site. Moi je crois que c’est une bonne chose pour vous. Les opposants me semblent avoir pas assez d’étoffe.

  5. Mantandi dit :

    Sassou devra partir.
    Mais j’ai un peu peur de ce salaud car ce pays risque d’être déstabilisé. Il a mis tellement de poison que j’ai peur.

  6. Mascad dit :

    Mantandi, je partage tpn inquiétude. Déjà on parle de mercenaires libanais chez Bouya, sans compter ceux de Tchambitcho, etc… Cependant il n’y a rien de surprenant, l’homme Sassou et son clan aiment le sang, ils s’en délectent.La violence, le crime, sont dans les chromosomes ethno-tribales. C’est pourquoi il faut se séparer de cette barbarie et cette bestialité génétiques mbochi…

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