DJIBO BAKARY, LE NATIONALISTE NIGERIEN QUI DIT « NON » AU GENERAL DE GAULLE.

bakaryDirigeant syndicaliste nigérien. Membre du Parti Progressiste Nigérien, section du RDA, puis fondateur de l’Union des Forces Populaires-Sawaba. Au cours du processus menant à l’indépendance il préside le gouvernement « autonome ». Il fait campagne pour le « Non » au référendum du 28 septembre 1958 à la constitution gaulliste et représente la gauche, mais est contraint à l’exil. Il tentera un retour dans les années 1970 qui lui vaudra la prison.

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Diffusé le 24 aout 2016, par www.congo-liberty.org

 

Niger, 1965: la méthode Foccart en action

Cinq ans après l’indépendance nigérienne, la France engageait un combat de l’ombre contre le principal mouvement d’opposition au pouvoir de Niamey, le Sawaba, dirigé par Djibo Bakary. Objectif : sécuriser le président nigérien de l’époque, Hamani Diori. Cette lutte sera dirigée depuis Paris par Jacques Foccart, le conseiller du général de Gaulle sur les affaires africaines. Un homme puissant, dont les dossiers sont conservés aux archives nationales. De nouveaux documents sont accessibles au public depuis le 1er janvier dernier. Certains sont inédits. RFI a pu les consulter, ils font apparaître de nouveaux pans de l’histoire de la Françafrique.

Djibo Bakary. Hamani Diori. L’histoire du Niger au lendemain de l’indépendance est rythmée par ces deux noms. Tous les deux auraient pu être les pères de la nation, mais c’est sur Diori que la France a finalement jeté son dévolu. Djibo Bakary inquiète. Il est trop difficilement contrôlable, comme l’a montré son appel à voter « Non » lors du référendum de 1958. Lire le suite sur rfi.fr

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10 réponses à DJIBO BAKARY, LE NATIONALISTE NIGERIEN QUI DIT « NON » AU GENERAL DE GAULLE.

  1. VAL DE NANTES , dit :

    Seul un changement de logiciel mental congolais va libérer le CONGO du goulag français .Commençons par former nos enfants et petits enfants à l affranchissement de la culture du colon .Une désaliénation culturelle française , est un début de notre émancipation .
    Savoir dit NON , est le signe d’esprit libre .

  2. Robert POATY PANGOU dit :

    La Guinée Conakry avait réussi là où le Niger avait échoué le 28 Septembre 1958.

    Ceci veut dire qu’il est temps pour le Niger de faire se rattraper car tout était prévu dans cette Constitution du 04 Octobre 1958.

    C’est ce à quoi nous nous sommes engagé.

  3. le fils du pays dit :

    Les Congolais doivent commencer a se libérer mentalement du joug français.
    Il faut commencer a organiser les ateliers de sensibilisation des Congolais sur la problématique française.

  4. Londi dit :

    « Il est temps de se libérer du joug français « , belle musique à l’oreille mais en sommes capables en ce moment ?
    Dans tout plan d’actions, un point est incontournable : la priorisation des actions, autrement dit, planifier les actions en fonction de l’urgence et de l’impact quelles ont sur le contexte. Nous un vallon, une colline et une montagne à franchir. Le vallon, c’est la construction de l »unité nationale en élevant les consciences de nos concitoyens que le tribalisme et le régionalisme ne sont que des inventions des assoiffés du pouvoir. Les dictateurs ne servent que leurs propres intérêts ou ceux de leur clan. Ils n’agissent pas pour l’intérêt d’une tribu et non plus pour une région. Ils nous bernent tous mais la réalité est la même du nord au sud de l’est à l’ouest. Nous devons donc agir unis, c’est notre seule force. N’écoutons pas les faux prophètes qui nous prédisent que le partionnement du pays est la seule et unique solution. Ils nous mènent en bâteau. Nous avons le devoir d’agir unis, nous ne gagnerons pas l’un contre l’autre mais l’un avec l’autre. C’est un fait. La colline, c’est le départ du petit dictateur de Brazzaville. Unis, nous le balaierons comme un fétu de paille. Toutes les gesticulations policières, militaires ne sont rien devant le courroux d’un peuple décidé. Quand nous aurons réussi ce deuxième pari, la montagne, la France, sera plus facile à escalader. Tout apparaîtra évident. La France comprendra que la colère du peuple est mortelle pour ses intérêts, nombreux au Congo parce qu’elle a déjà expérimenté ses situations avec l’indochine et l’Algérie. Nous serons en position de force et alors toute négociation sera possible. C’est notre priorité no 3. Au lieu de sauter comme des cabris en disant, la France doit partir, remplissons avant tout nos 2 premiers objectifs de priorité 1 et 2. Avant cela, rêver du départ de la France n’est qu’une vue de l »esprit. Soyons sérieux et attasuons-nous aux objectifs réalisables et atteignables pour l’instant. Nous devons prendre nos responsabilités, le petit dictateur de Brazzaville doit partir.

  5. VAL DE NANTES , dit :

    @WEBMASTER , tout commentaire relatif au problème politique de notre pays , ne peut être taxé de hors sujet ;;;;
    Des sujets à commenter d’origine étrangère , embrayent ipso facto sur l’actualité congolaise , car , c’est de çà dont il est question ;;;

  6. lecongo2016 dit :

    Nous ne sommes pas hors sujet la question du départ de sassou dépendant de deux problèmes :
    1- Celui de l’indépendance envers la France le système sassou est l’œuvre de la France
    Du coup nous ne pouvons pas dissocier sassou et la France (ceci est un même ensemble)
    2- Le second NORD SUD, on ne peut pas non plus fermer ignorer sur ce problèmes d’autant plus qu’il est réel.
    La sotie du Congo comme pays indivisible doit passer par l’union. Or actuellement au Congo nous sommes en deux vitesses. Vous avez vu la ville morte en RDC, il n’y a pas eu le NORD qui s’est présenté au travail.
    Et en regardant malicieusement le problème de l’indépendance avec la France la solution est aussi très difficile car le NORD se sent bien telle que la situation est maintenant car tout ce qui intéresse le NORD la conservation du pouvoir, le Nord n’est pas du tout concerné sur la sécurité d’autant plus que les génocides de sassou c’est au sud.
    N’OUBLIER PAS QUE SASSOU A DIRIGÉ CE PAYS ENTRE 1998 A 2000 AVEC LA MAJORITÉ DU SUD QUI N’EST RIEN D’AUTRE QUE 92% DE LA POPULATION CONGOLAISE DANS LES FORÊTS.
    LA MEILLEUR SOLUTION DANS TOUT CECI SERAIT LA MISE EN PLACE D’UNE FÉDÉRATION AU CONGO. DANS SE CAS LE NORD POURRA AFFINER SON RAPPROCHEMENT EN VERS LA France. ET AU SUD DE CHOISIR SES ALLIER.
    AUTRE SOLUTION DEUX PAYS COMPLÈTEMENT DISTINCTS
    POUR CE PROBLÈME JE CONTINUE DE PROPOSER LA MISE EN PLACE D’UNE FÉDÉRATION AU CONGO

  7. VAL DE NANTES , dit :

    LECONGO2016 , CADEAU ……

  8. Bulukutu dit :

    Nous avons là, la preuve que les indépendances des ex colonies françaises ont été torpillées par l’administration coloniale. Je te donne d’une main, ce que je reprends de l’autre. Il n’y a rien sans rien avec la France.

  9. Sambo Diallo dit :

    Robert POATY PANGOU vous dites « La Guinée Conakry avait réussi là où le Niger avait échoué le 28 Septembre 1958. »Dire que le Niger a échoué est à nuancer car il faut préciser que les situations dans ces 2 pays étaient très différentes. Là où en Guinée Sékou Touré, les militants du PDG et les autres partisans du non à savoir les militants du MSA Guinée ont pu faire campagne dans des conditions normales, au Niger l’administration coloniale et l’armée française ont intervenu massivement pour contrer le « non » proné par Djibo Bakary et son parti le Sawaba. En effet des parachutistes français du général Massu ont été détaché d’Algérie vers le Niger pour terroriser les populations et les partisans du « non ». De plus Houphouet Boigny pour prêter main forte à ses amis partisans du « oui » a fait envoyer au Niger des miliciens motorisés armés d’armes blanches pour intimider et violenter les nigériens faisant campagne pour le « non ». La campagne du « non » s’est faite dans une atmosphère de violence et d’intimidation des partisans du »non », on les tabassait en public, ou on leur faisant avaler des bulletins « non ». Les dés étaient pipés au Niger, en Guinée Sékou Touré n’a pas eu a faire face à une situation comme ça, une intervention militaire française et un trucage des votes de l’administration coloniale. Sans tout celà le « NON » l’aurait emporté haut la main au Niger. De Gaulle avait d’ailleurs prévenu Djibo Bakary, il lui a dit lors d’un entretien à Dakar :  » Que vous fassiez voter oui ou non de toutes façons l’Aïr n’ira pas à Moscou ». Je précise que « l’Aïr » c’est une région du nord Niger où les français venaient de découvrir des réserves d’uranium. Et avec la politique nucléaire impulsée par De Gaulle, les français ne voulaient pas perdre cette matière première . Sans parler du fait que Djibo Bakary avait des relations avec le FLN algérien, l’Algérie étant frontalière du Niger les gaullistes ne voulaient pas non plus que le Niger serve de base arrière au FLN.

  10. Anonyme dit :

    Du courrage. Mes cher africains

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