Discours de Jean-Luc MALEKAT à la Conférence-Débat organisée, le 16 mai 2015, à Paris, sur le thème : Femmes Africaines dans le processus démocratique.

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Discours de bienvenue adressée par Jean-Luc MALEKAT, le Coordonnateur des Assises Nationales du Congo pour l’Alternance Démocratique aux participants de la Conférence-Débat organisée, le samedi 16 mai 2015, à Paris, sur le thème : Femmes Africaines dans le processus démocratique. 

Mesdames, Mesdemoiselles et très chères sœurs,

C’est une très grande joie, pour moi, de venir à cette tribune vous accueillir, très chères sœurs pour la plupart de la Diaspora, et de vous prodiguer mes encouragements dans vos engagements divers afin de faire avancer le processus démocratique en Afrique. Mais surtout avant tout, et bien égoïstement il faut le reconnaître, dans le pays dont nous sommes pour la plupart issus, la République du Congo.

De France et d’Europe où nous résidons presque tous, de cruelles images nous assaillent ; celles de nos semblables d’Afrique ou du Moyen-Orient qui tentent la traversée  de la Méditerranée, au péril de leur vie, dans l’espoir d’une vie meilleure : la vôtre, la mienne !

A l’heure où certains des présidents africains arrivent au terme de leur mandat, le danger est grand de voir d’autres crises éclater, peut-être même dans notre pays le Congo, et que certains de nos parents ou de nos amis se retrouvent dans la même situation de désespoir et d’abandon.

Pourtant à vous voir toutes ici rassemblées, l’espoir est grand que nous parviendrons à renforcer le processus démocratique dans notre pays et que nous saurons le mettre à l’abri de toute déflagration nouvelle. Depuis plus d’une année nous étions parvenus à consolider le dialogue parmi toutes les composantes de la société congolaise et à permettre la constitution des Assises Nationales du Congo pour l’Alternance Démocratique.  Il est important pour les Assises, comme pour toutes ses composantes de recevoir le renfort d’Associations et de Mouvements féminins. Toutes ont besoin de vos énergies, de vos sensibilités et surtout de vos exigences de paix et de démocratie. Nous devons renforcer le partage des idées et des valeurs  auprès des femmes congolaises qui jouent un grand rôle dans l’éducation, la nutrition et la cohésion de notre  société.

Très chères sœurs, ici rassemblées, vous êtes les dignes héritières de nos ancêtres et de nos mères et grand-mères qui, aux heures les plus pénibles de notre jeune histoire, ont eu le courage de s’opposer à l’arbitraire, parfois même au péril de leur vie. Aujourd’hui plus que jamais votre engagement est nécessaire. Plus que jamais, vous devez participer aux débats et peser de tout votre poids dans les enjeux décisifs qui nous guettent toutes et tous.

Notre cher pays n’est pas à l’abri de la folie des hommes, de quelques hommes ! Et permettez-moi de l’avouer, de quelques femmes également.

Nous sommes à quelques exceptions près, tous ici rassemblés, des Congolais de la Diaspora. Diaspora est un joli mot d’origine grecque qui signifie la dispersion d’une communauté ethnique. Il fut employé la première fois pour la Diaspora juive. C’est un bien joli mot qui a une bien cruelle signification, celle de l’exil. Nous sommes bien une communauté d’exilés, que beaucoup d’autres de nos parents et de nos compatriotes pourraient, contraints et forcés, rejoindre à court terme !

Nous pourrions aussi, et au contraire, réussir à rétablir pacifiquement une réelle démocratie que tous nous appelons de tous nos vœux. Parmi vous, nombreuses sont les mères qui n’ont jamais regretté un seul instant voir grandir leurs enfants dans de bonnes structures scolaires et dans un environnement sanitaire que notre pays leur avait refusé. Mais nombreuses également parmi vous sont les mères qui s’inquiètent pour leur avenir, avec ou sans diplôme, avec ou sans formation pour les jeunes exilés de la deuxième voire de la troisième génération.

Le Congo est pays un riche, très riche pour ses 4 millions d’habitants. C’est un Etat qui doit être géré en bon père et bonne mère de famille dont les enfants sont tous les Congolais sans exception. Le Congo ne doit pas être un pays qui doit consacrer la richesse outrancière de quelques-uns au détriment de tous les autres.

L’exil, la Diaspora ne sauraient être éternels. Le Congo réellement démocratique sans mauvais jeu de mots doit participer au bonheur de tous. Les formations, les connaissances et les expériences accumulées dans les pays étrangers doivent rejoindre les bonnes volontés restées au pays. Ces objectifs ultimes découleront de la confirmation d’un processus démocratique dans notre pays.

Le Congo est un beau pays dont nul ne doit être banni ou condamné à y vivre dans des conditions inhumaines.

Mesdames, Mesdemoiselles, Très chères sœurs, dans ces heures cruciales et combien riches d’enseignements que nous fait vivre le Burundi après le Burkina Faso, l’avenir de notre pays est entre les mains de ses enfants. La composante féminine de la société civile est également face à ses responsabilités.

Nul doute que vous saurez apporter à notre combat commun, en plus de toutes les qualités que nous pouvons partager, l’intelligence du cœur qui vous caractérise et dont nous avons et nous aurons le plus grand besoin…. !

Jean-Luc MALEKAT

Coordonnateur des Assises Nationales du Congo pour l’Alternance Démocratiqueassise3assise4

Diffusé le 15 mai 2015, par www.congo-liberty.org

INTERVIEW EXCLUSIVE DE JEAN-LUC MALEKAT SUR LES ENJEUX POLITIQUES ET SOCIO-ECONOMIQUES DU CONGO-BRAZZAVILLE

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13 réponses à Discours de Jean-Luc MALEKAT à la Conférence-Débat organisée, le 16 mai 2015, à Paris, sur le thème : Femmes Africaines dans le processus démocratique.

  1. Mingwa Biango dit :

    Je pense très sincèrement que la femme est l’avenir du Congo et qu’il est impérieux que les acteurs politiques et de la société civile de notre pays prennent enfin en considération toutes les mesures qui s’imposent , pour qu’enfin nos mamans, sœurs, et filles retrouvent la place qui est la leur dans notre société, elles qui sont la base de la cellule familiale et dont dépend l’éducation des enfants, donc de la société. Car, malheureusement dans la société congolaise inégalitaire et injuste que nous impose le pouvoir de Brazzaville , les femmes payent le plus lourd tribu et elles sont les 1eres victimes de la pauvreté, des guerres, elles qui pourtant incarnent et donnent la vie.

    Aux femmes de s’engager pleinement dans la lutte pour la restauration non pas seulement de la démocratie, mais aussi des valeurs de la dignité humaine, car seule la lutte libère !

    Un grand merci à Jean-Luc Malekat et aux Assises Nationales de Congo pour l’alternance démocratique .

  2. Isidore AYA de Makoua universaliste congolais dit :

    Quelques citations de Gandhi sur la non- violence, la femme et l’avenir de l’humanité et pourquoi pas à l’échelle congolaise post dictature Denis Sassou Nguesso? :

    – “La non-violence complète est absence complète de mauvais vouloir envers tout ce qui vit. La non-violence sous sa forme active, est bonne volonté pour tout ce qui vit. Elle est amour parfait”

    – “Nul être humain n’est trop mauvais pour être sauvé. Nul être humain n’est assez parfait pour avoir le droit de tuer celui qu’il considère à tort comme entièrement mauvais”

    – “Que nous devions obéir à toutes les lois, qu’elles soient bonnes ou mauvaises, est une invention récente”

    – Je ne suis pas visionnaire. Je prétends être un idéaliste pratique. La religion de la non-violence n’est pas réservée aux riches et aux saints. Elle est aussi destinée à l’homme moyen”

    – Je m’oppose à la violence parce que lorsqu’elle semble produire le bien, le bien qui en résulte n’est que transitoire, tandis que le mal produit est permanent”

    – Appeler les femmes “le sexe faible” est une diffamation ; c’est l’injustice de l’homme envers la femme. Si la non-violence est la loi de l’humanité, l’avenir appartient aux femmes”
    Gandhi et la religion :

    – La vie sans religion est une vie sans principe, et une vie sans principe est comme un bateau sans gouvernail’

    Gandhi et les passions :

    – “L’amour est la force la plus puissante que possède le monde, et pourtant elle est la plus humble qui se puisse imaginer”

    – “Il y a assez de tout dans le monde pour satisfaire aux besoins de l’homme, mais pas assez pour assouvir son avidité”

    Plus qu’un dirigeant politique, Gandhi apparaît pour les générations actuelles comme un guide spirituel, moral, un philosophe de la liberté, de la justice et de la paix.

    C’est un exemple à suivre parmi nous, résistant à la dictature DSN !

  3. ALOULA dit :

    La femmes est la demeure de la sagesse a dit le Roi Salomon, surtout que la femme africaine contribue à 70% au developpement, qui dit mieux

  4. Bakala Telema dit :

    De quelles femmes parlons-nous? Belinda Ayessa est aussi une femme; il en est de même de Tchibota antoinette, la mangeuse de Lucheni. Rangeons-nous ces deux là à la même enseigne que les congolaises?

  5. Bakala Telema dit :

    L’humour à part, je crois qu’il y a lieu de mettre en place une stratégie pour la femme congolaise devant apporter des solutions aux problèmes et défis auxquels elles font face. Parmi ces problèmes, il ya ceux de la violence conjugale, de l’héritage après le décès du conjoint, le partage du patrimoine familial en cas de divorce, la prostitution, le harcèlement sexuel au travail et à l’école, l’accès grat à l’avortement, l’accès aux hautes fonctions dans les organisations, l’accès sux soins de santé gratuits pendant la grossesse, et .

    Pour y arriver, il faut s’asseoir pour analyser le contexte de la vie de la congolaise pour faire un bon diagnostic. Ensuite, se poser la question suivante: que va-t-il se passer si rien ne changeait? Eh bien, la plongée vers les portes de l’enfer vu que petit satan a détruit la congolaise que son règne a chosifié. Femme perdue = société sans boussole. Rien le risque nous courons si rien n’est fait pour sauver le peu qui reste de la dignité de la congolaise après le règne sataniq de petit satan.

    Une fois, le pronostic posé, une stratégie systémique pour répondre aux défis que font fasse la congolaise doit être mise en place accompagnée d’un plan d’action ayant des indicateurs de rendement devant permettre le suivi de la mise en œuvre de cette stratégie et le progrès vers l’atteinte des résultats escomptés.

    Bon, comme nous sommes à l’étape de la réflexion, il y a de continuer à récolter les info sur la condition de la congolaise, qui exclut Belinda et Antoinette bien entendue.

    bien que la congolaise n’a rien à envier aux femmes de certains pays, mais force est de reconnaître que nous avons des problèmes au congo. Imaginez que dans certaines familles, lors de la dot, le père ou l’oncle demande un droit monnayable pour la fin de la propriété du vagin de sa fille ou nièce: suki dia mfunia. Dire que ceux qui l’exigent, certains etaient parti à l’école. Quand il y a divorce, les ex-époux exigent le remboursement de la dote. Quelle sauvagerie. Et les travaux effectués par la femme chez ces sauvages, qui va les payer?

    Quand il y a divorce, le sauvage du mari chasse la femme et les enfants du foyer familial même s’il est en faute. En cas de remariage, le sauvage d’ex mari ne veut plus voir sa propre progéniture du premier lit. Pire, il refuse de verser la pension alimentaire. Il abandonne ses enfants à la pauvre mère.

    Quand le mari meurt, les sauvages des parents du défunt chassent la femme et les enfants de leur propre maison. Si eux héritent de leur defunt parent, mais qui héritera de leurs biens? Leurs enfants ou leurs parents? Cette pratique moyenâgeuse est l’œuvre meme de celles et ceux qui sont allés à l’école.

    Il y a aussi cette histoire des maîtresses que les femmes doivent endurer. Le congolais a droit aussi à cinq femmes selon le code de la famille meme s’il n’a pas les moyens de subvenir aux besoins de la ribambelle qui naîtra.

    Bref, la congolaise n’est pas à plaindre en comparaison aux femmes dans le monde arabo-musulman par exemple, mais sa condition doit s’améliorer.

  6. TAATA N'DWENGA dit :

    A KIMPA VITA

    Fille des lumières des temps sans fin,
    l’Afrique clame tout haut ton idéal,

    L’écho de ta si belle voix résonne,
    et touche l’âme féminine de cette
    forêt noire.

    De tes mots brûlants de foi,
    sillonne le torrent de l’unité
    source de longévité culturelle.

    De ta condamnation au feu
    a jailli une flamme d’espérance
    et de conscience féminine.

    De cette conscience féminine
    des combats pour la liberté
    du bien-être social et de la vie.

    Et de ce lourd tribut est née,
    une Afrique nouvelle de liberté
    et de vie.

    C’est pourquoi, ton âme angélique
    restera à jamais l’éternel guide des
    générations à venir.

  7. Huguette Maléla dit :

    A priori, nous avons plus d’hommes que de femmes à l’affiche.

    Pour un message à l’endroit de nos sœurs, il eut été opportun d’aller au delà des discours en leur donnant de façon symbolique l’occasion aux têtes d’affiches féminines de la diaspora de s’adresser de façon à les encourager à rejoindre le combat, la lutte pour la libération.

    Au niveau du Congo, je pense que le mouvement et en marche et les femmes du CADD l’on démontré à plusieurs reprises.

  8. Congolais pour l'Unité et la Démocratie dit :

    Sous d’autres cieux, le féminisme politique a conduit au beauvarisme francais de gauche (dans le sens ou l’entendait une hystérique Simone de Beauvoir). C’est le plus grave danger qui pèse sur le continent africain et sur sa Civilisation millénaire. Faut il rappeler le triste sort que cette idéologie a réserver à la france, aujourd’hui embourbée dans des réformes sociétales particulièrement inquiétantes? Or, les memes causes produisent partout les mes effets.

    Par la lutte politico-idéologique des femmes ou le féminisme sous couvert de liberté, de démocratie et que sais je, peu importe les déclinaisons, les appellations diverses et variées qu’on lui donnera, tout sera imposé à l’Afrique. Pourtant nos sociétés traditionnelles sont par essence matriarcales, dans les quelles les femmes font partis intégrante du processus démocratique. Depuis les Indépendances de 1960.

    Contrairement aux femmes francaises par exemple, car elles n’ont obtenus le droit de vote au suffrage universel qu’à partir de l’année 1947. Alors que la france socialiste des Jules Ferry et autres colonisateurs de la gauche, prétend etre une démocratie exportable et la patrie des droits de l’Homme depuis des siècles.

    Nous savons que les Etats Unies (voir le somme US-Afrique de la NED) ont annoncer la tendance, par la probable future élection de la psychotique et hystérique H.Clinton. Ainsi, des africains atteint du syndrome du mimétisme seront toujours tenter de suivre l’effet de mode occidental. Mais pour quoi pas? Je voterai, en tous les cas, parce que c’est la démocratie. Après tout, le Liberia est bien dirigé par la Presidente Ellen Sirleaf.

    Bref, c’est un excellent sujet qui est abordé vite fait, par manque de temps. Sinon il est intéressant de réfléchir sur ce fameux processus démocratique d’un genre nouveau. On aurait dit que les femmes subissaient finalement une forme d’exclusion et que le féminisme serait leur salut. Les africains ne doivent pas tout imiter des étrangers, des occidentaux, des francais et des blancs.

  9. le monde des ténèbres en Congolais pour l'Unité et la Démocratie dit :

    @ Congolais pour l’Unité et la Démocratie dit :
    18/05/2015 à 20:06  » Les africains ne doivent pas tout imiter des étrangers, des occidentaux, des francais et des blancs »

    Congolais pour l’Unité et la Démocratie, les congolais peuvent par contre tout piller, abrutir et déshumanisé le citoyen congolais en ne demandant rien à des étrangers, à des occidentaux, à des français et à des blancs » – Ok on est d’accord ou en connivence avec votre pensée, non?

    Quoique les Chinois ont tout copier de meilleurs ou non de l’occident et de l’humanité « copier/coller et sont à deux pas de devenir la 1ere puissance économique du monde – NON NE PAS COPIER ET COLER SELON Congolais pour l’Unité et la Démocratie -Tant qu’à faire ou abrutir son cerveau contre le « BIOMIMÉTISME » OU COPIER « LE BIOMIMÉTISME » DANS GOOGLE

  10. Anonyme dit :

    J’ai dit: ne tuons pas nos traditions pour accorder trop de liberté aux femmes. Elles ne doivent surtout pas se dérober de leur mission première. Que sont devenues Adelaide MOUHANI, Claudine MOUNARI ect…des femmes seules comme toutes ces vieilles pétasses de l’URFC. Le Congo de demain devrait leur réapprendre a tenir d’abord le foyer et a être fidèle. A quoi assiste t-on aujourd’hui avec les filles AYESSA, les COCO et tout ce que vous pouvez connaitre?
    Notre Frère MALEKAT doit plus s’intéresser aux jours difficiles que notre vaillant Peuple subit a Brazzaville. Le combat de la Journaliste SADIO est plus appréciable que ces cocktails avec des femmes qui vivent dans le bonheur en France et bien habillées.

  11. M. Anonyme, j’ai bien peur que vous ayez hélas bien raison au regard des exemples que vous donnez. Cependant, encourager la femme à participer beaucoup plus activement n’est pas en soit une mauvaise idée. Bien entendu, elle doit toujours garder les vertus inculquées par nos traditions millénaires au lieu de toujours rejeter notre culture pour embrasser des cultures étrangères inconnues et pernicieuses pour notre équilibre sociétal. Les Mama Ngunga, Kimpa Vita restent des exemples qui font notre fierté. Aujourd’hui des grandes dames comme Aminata Traoré ne sont pas en reste à contrario des tristement célèbres Adelaîde Mouhani, Claudine, Munari, Sassou Claudia…Enfin, le sujet mérite réflexion.

  12. Bakala Telema dit :

    Reconnaître à la congolaise ses droits ne conduit aucunement au féminisme. Notre modèle de société est fondé sur des valeurs faisant la part belle sux intérêts des hommes, peu importe que nous soyons sous un régime matriarcal ou patriarcal. La femme reste le dindon de la farce de ce modèle archaïque qui doit être chamboulé de fond en comble.

    Comment pouvez-vous concevoir qu’une femme en cas de divorce perd tout quand l’homme garde tout le patrimoine familial. En quoi est-ce du féminisme que d’exiger que la femme ait sa part du patrimoine familial en cas de divorce?

    En quoi est-ce du féminisme que de traduire des violeurs et autres harceleurs sexuels en justice? Prenez l’exemple des profs hommes qui abusent des adolescentes du collège jusqu’à l’université. Trouvez-vous cela normal? une dame qui refuse l’harcèlement sexuel d’un supérieur hiérarchique ou dun prof, voilà la porte de l’enfer qui s’ouvre devant elle. Licenciement, plafond de verre, redoublement, etc.

    Moi, je dis que l’engagement de la femme en politique doit aller de pair avec la reconnaissance de ses droits. Celles qui s’engagent aujourd’hui en politique sans se questionner sur leurs droits ne font que perpétuer ce modèle archaïque qui leur nie leur citoyenneté à part entière.

    On nous parle des femmes du CAAD, laissez-moi rire. Bien avant elle, nous avions eu les femmes de l’URFC en politique. En quoi l’engagement politique de ces femmes avait amélioré le sort de la congolaise? Toutes ces femmes jouaient le rôle qui leur étaient assignés par les hommes du pct. Pourquoi? Parce qu’elles n’étaient egales sux hommes. Pourquoi n’étaient elles pas egales aux hommes? Parce que les hommes leur niaient certains droits. Aussi, pour que la femme participe pleinement en politique, les hommes doivent commencer à leurs reconnaître certains droits.

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