Dictionnaire général du Congo-Brazzaville de Philippe Moukoko

Après la publication de son premier roman Comme c’est beau la France ! aux éditions L’Harmattan en 2017, Philippe Moukoko a revisité entre temps la première version de son Dictionnaire général du Congo-Brazzaville publiéil y a bientôt deux décennies pour nous donner une seconde édition revue et enrichie, un document didactique et pédagogique qui donne une autre dimension à cet avocat écrivain chercheur.

Premier document fondamental sur le Congo-Brazzaville depuis son indépendance, cet ouvrage de Philippe Moukoko qui traite largement de son pays apparait comme une bibliothèque très riche sur les connaissances sociales, politiques, économiques et culturelles à travers les noms des personnes et des instances sociales qui y sont cités. Un document qui prouve que la recherche scientifique peut aussi se faire valablement en dehors de l’université fondamentale où toutes les conditions financières et de travail sont réunies. Dommage que le chemin tracé par nos précurseurs en matière de publications scientifiques tels Théophile Obenga, Jean Pierre Makouta Mboukou, Jean Baptiste Tati Loutard, Jérôme Olandé et plus près de nous Alpha Noêl Malonga, n’ait pas été suivi par la plupart des enseignants chercheurs congolais jusqu’à leur retraite. Ces derniers se sont plutôt illustrés par l’oralité pompeuse. Avec Philippe Moukoko, un chercheur complet car liant l’oralité (il est avocat) à l’écrit (il est écrivain) se révèle une autre race de chercheurs qui se dévouent pour le rayonnement et la visibilité de l’histoire de leur pays au niveau national et international. Aussi, nous plait-il de rappeler cette pertinente remarque de l’écrivain Boniface Mboussa qui, notait déjà en juin 2000 à propos de la première édition de ce Dictionnaire, qu’il était « une véritable encyclopédie et précieux outil de travail pour tout chercheur ».

L’auteur dans cet ouvrage dévoile sa passion pour la recherche pluridimensionnelle sur son pays d’origine. Ce Dictionnaire, que l’auteur qualifie de « général » est une mine indéniable sur le Congo-Brazzaville. Et dans le grand journal français Le Monde diplomatique de juin 2000, Abdourahman A. Waberi trouvait déjà dans cet ouvrage « des entrés historiques, politiques, littéraires et culturelles au sens large du terme ».

La richesse ainsi que la puissance didactique et pédagogique de l’ouvrage, plonge le lecteur dans un océan de connaissances dont le choix devient difficile à percevoir car tous les pans historico-politico-culturels se disputent la pertinence. Acteurs politiques, l’économie, les hommes et femmes qui ont marqué le monde littéraire et culturel depuis l’indépendance sont glorifiés parPhilipe Moukoko. Fallait-il citer le nom des hommes et femmes politiques, des économistes, des chercheurs, des écrivains et artistes qui illustrent ce Dictionnaire ? Fallait-il rappeler ici les pertinentes périodes historiques tant heureux que tristes connues par les Congolais ? La tentation a été grande. Mais nous avons préféré créer le suspens en laissant chaque lecteur découvrir la « multidimensionalité » de ce Dictionnaire. Mais nous avons évité un crime de lèse-majesté en rappelant quand même aux lecteurs les six présidents (Fulbert Youlou, Alphonse Massamba-Débat, Marien Ngouabi, Joachim Yombi Opango, Denis Sassou Nguesso et Pascal Lissouba) qui ont marqué agréablement et désagréablement l’histoire politique du Congo-Brazzaville.

De peur de s’attarder sur des démonstrations philosophiques et anthropologiques non exhaustives, il sied de prendre le temps de lire et relire ce document qui sort de l’ordinaire et qui défie, n’en déplaise à certains, les « petits » travaux de quelques  enseignants chercheurs de notre université nationale  

Presque deux décennies après, Philippe Moukoko nous propose la deuxième édition revue et augmentée, comme on peut le lire sur la quatrième de couverture de l’ouvrage : « Cette seconde édition a été revue, mise à jour et enrichie de 154 entrées supplémentaires. Elle rassemble à travers 654 entrées tous les hommes et faits majeurs de l’histoire congolaise ancienne et moderne politique, économique, sociale, mythologique, culturelle, événementielle ».

Ce Dictionnaire, un document de travail qui devrait trouver sa place dans les établissements scolaires du pays ainsi dans les bibliothèques de tous les départements d’études de l’université Marien Ngouabi et des Instituts de l’enseignement supérieur privé. Ce Dictionnaire apparait comme un document qui pourrait aider les enseignants et leurs apprenants dans les recherches sur le Congo-Brazzaville. C’est un document pluridisciplinaire qui montre que l’auteur est plus qu’un chercheur  

Noël Kodia-Ramata

  • Philippe Moukoko, Dictionnaire général du Congo-Brazzaville, éd. L’Harmattan, janvier 2019, 556 p. 45€
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Une réponse à Dictionnaire général du Congo-Brazzaville de Philippe Moukoko

  1. EFFACEZ SASSOU DE TOUS LES DICOS.... ET DU CONGO dit :

    IL FAUT EFFACER LE NOM DE SASSOU NGUESSO DE TOUS LES LIVRES DU CONGO

    Le nom de ce fossoyeur du Congo devra un jour être supprimé de tous les dictionnaires et de tous les livres d’histoire du Congo.

    Ce nom devra également être proscrit de tout l’état civil Congolais.

    Nul pays au monde n’aura connu l’existence d’un tel génocidaire de son propre peuple. Même Adolf HITLER consacrait et combattait pour l’hégémonie du peuple Allemand.

    Sur toute l’étendue du Congo, assassin Nguesso n’aura déversé que du sang du nord au sud.
    A boma awa, a boma kouna.

    D’IKONONGO, aux disparus du Pool, aux massacres de Chacona, en passant par les explosions du 04 Mars 2012, les assassinats d’Owando et maintenant de Kellé, les guerres du Pool et dans toutes les régions du Sud de 1997 à 1999 (PLUS DE 400 000 morts. Cf. RFI) , sans oublier toutes ses autres guerres et les massacres de centaines de leaders politiques du nord, du sud, de l’est et de l’ouest du Congo sans distinction. Depuis Marien Ngouabi, Massamba Débat, le Cardinal Emile Biayenda, Kimbouala Nkaya, Motando, Adoua, Avoukou, Ntsourou, Auxance ICKONGA, Xavier Katali ….. (la liste est trop longue).

    Un tel monstre doit être effacé et banni de l’histoire du Congo sans complaisance.

    A TOUS LES OPPOSANTS CONGOLAIS = PAS D’ÉLECTIONS EN 2021.

    OUI PAS D’ÉLECTIONS en 2021

    LA FOLIE C’EST DE FAIRE CHAQUE FOIS LA MÊME CHOSE ET DE CROIRE QUE LES RÉSULTATS SERONT DIFFÉRENTS.

    Tous les opposants Congolais de tous les pays du monde ne doivent cogiter qu’une seule chose = FAIRE ABATTRE ASSASSIN NGUESSO.

    PAYEZ DES TIREURS D’ÉLITES PARTOUT DANS LE MONDE, EMBUSQUEZ LE et ABATTEZ LE.

    BO BETA YE MASSASSI A KOUFA !

    DEPUIS QU’IL EST AU POUVOIR, ASSASSIN NGUESSO A TUER OU FAIT TUER PLUS DE 1 000 000 DE CONGOLAIS EN FAISANT MÊME VENIR DES MERCENAIRES ANGOLAIS, RWANDAIS, TCHADIENS…. ET AUTRES POUR QU’ILS VIENNENT MASSACRE DES CONGOLAIS DANS LEUR PROPRE PAYS.

    DU JAMAIS VU DANS L’HISTOIRE DE L’HUMANITÉ !

    ALORS POURQUOI LES CONGOLAIS SE GÊNERAIENT-ILS A LE BUTER ?????

    ÉLECTIONS EN 2021 = MASSASSI NA MOUTOU = BENO MOUANGUISSA YANDI INTOU…. ABOU…

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