DÉCLARATION SUR L’ETAT DE LA NATION. Par William OTTA

Peuple Congolais,

Notre pays est malade, Monsieur Sassou Nguesso, Président de fait, est entre le mal en continu et le pire. Nous, par notre attitude complaisante, de l’indifférence, de l’innocence même ou simplement de complicité, nous sommes désormais devant la nécessité de l’utopie ou de la mort encore pour bien longtemps de l’idée de la nation qui n’existe pas en fait, de la démocratie et de l’État de droit.

On vient de nous annoncer le décès du colonel Marcel Ntsourou, mort prisonnier dans des conditions qui restent à élucider. S’il ne s’agissait pas de la mort d’un être humain, de la disparition d’un grand cadre du pays, cela pouvait apparaître comme un non-événement à cause de la banalisation des tueries par le système politique congolais. C’est le résultat d’une certaine conception et d’une certaine pratique du pouvoir par nos élites.

On se rappellera qu’avant la déclaration de la mort du parti unique en Afrique, la longévité au pouvoir était légitimée. La mort symbolique des chefs, en d’autres termes, la démocratie impliquant l’alternance démocratique au pouvoir était exclue. Elle était bonifiée du glorieux titre de «sages d’Afrique». Seuls les coups d’états pouvaient changer les choses. Grâce à ces coups d’états, arrivaient d’autres hommes que l’occident n’hésitait pas à qualifier symboliquement «d’hommes forts» pour mieux les contrôler.

Mais sous ces «sages» et «hommes forts», ce sont des régimes de très grande violence qui sévissaient; réduisant les peuples au silence en même temps qu’ils cultivaient le ressentiment mutuel au sein de ces mêmes peuples pour mieux les asservir.

Et, l’on connaît le rôle dévastateur du ressentiment, de la rancune dans l’histoire: lorsque dans un pays, une partie minoritaire du peuple s’arroge tous les droits, les meilleurs emplois, la plus grande part des richesses; lorsqu’elle est au-dessus de tout soupçon face à l’autre partie qui est brimée, humiliée parfois même éliminée physiquement au nom d’une appartenance tribale, régionale, linguistique… etc, considérée comme des rivaux, cela peut créer des frustrations qui deviendront des facteurs de révolte, tôt ou tard, de déstabilisation.

Ainsi, lorsqu’un pouvoir dure 15, 20, 30, 40 ans ou plus, ces phénomènes s’installent, se durcissent et sont prêts à exploser dès que l’occasion se présente. Un pouvoir personnel, au bout d’une certaine durée, crée sa propre fin par la décomposition qui le guette. Autrement dit, la solidité des pouvoirs personnels sans fin n’est finalement qu’apparente.

Depuis le retour au pouvoir par un coup d’état sanglant de Monsieur Sassou en octobre 1997, il nous prépare à vivre ce cauchemar. Surtout que maintenant lui-même s’est forgé une idéologie d’une démocratie octroyée par lui, d’une paix rationnée et garantie par lui. La françafrique vient encore à son aide en tant que dictateur sous le prétexte de la lutte contre le terrorisme. Toute une législation a été mise en place par lui pour contrôler la liberté syndicale, de la création des associations et des partis politiques. Les opposants à son système sont systématiquement assimilés aux terroristes, jetés en prison ou tués.

Mais pendant tout ce cycle de violences, il se forme des mentalités, des comportements, des esprits. Pour le Congo, chacun peut cogiter par lui – même les résultats ou les conséquences d’une telle «praxis». C’est pourquoi, nous disons que la mort du Colonel Marcel Ntsourou est presque une banalisation du crime politique parce que, à notre connaissance, depuis 1963 jusqu’à nos jours, il s’est installé un système politique violent, meurtrier, un système qui tue, qui n’a aucun respect de l’être humain et qui détruit tout «l’être» y compris ses biens. C’est un système, une élite politique qui se relaye au pouvoir, sait s’adapter aux nouvelles situations, use de métaphores idéologiques, se reproduit et toujours aussi conformiste. Certaines alliances et mésalliances ne sont autres choses que ces mutations internes pour la survie de l’hégémonisme de ce système.

D’une manière consciente, chacun peut faire le bilan, de ce qu’il a perdu  comme parents depuis 1963 tués du fait politique ; de ce qu’il a perdu comme biens pour lui ou sa famille ou encore, combien de fois il a dû échapper à la mort préméditée. Quant au bilan économique et social ou soit disant développement pour fasciner, chacun peut observer dans quel état se trouvent nos écoles, notre université, notre armée, notre police, nos hôpitaux, nos rues, nos entreprises, nos petits commerce jadis flamboyants.

Voici le système politique congolais que nous subissons tous et que nous avons tous, à des degrés d’implication divers, aider à s’enraciner.

Mais, soyons encore plus concrets: qui a déjà vu «l’État» courir ou parler? Qui a déjà vu une constitution ou une administration courir ou parler? La réalité est que l’«État» est une fiction juridique l’«État» est constitué de pouvoirs et de contre-pouvoirs consacrés par la constitution, appelée acte fondamental. Monsieur Sassou lui-même en a fabriqué plus de dix-sept pour la conquête et la conservation du pouvoir. Donc pour lui, ce sont des simples papiers.

Disons-le, l’«État» est incarné par des hommes et des femmes en chair. C’est Monsieur Sassou Nguesso que nous connaissons, que nous pouvons toucher. L’administration, ce sont des gens que nous connaissons et que nous pouvons citer nommément. La justice, c’est même parfois nos parents que nous connaissons, que nous aimons. Ce sont ces magistrats qui donnent vie au démarrage d’une dictature quand les dictateur prête serment même dans des conditions illégales.

Tous autant que nous sommes, quand on aborde ces questions en termes de responsabilité, nous nous cachons. On dit «qu’on sert l’état, qu’on ne fait pas de politique». Ou alors, on est intellectuel et on sert son pays…etc. Ainsi quand on est, par exemple, militaire, policier ou gendarme, on prend son arme, on va dans une région comme celle du Pool, on tue, on massacre, on pille et, après, on dit que «c’est l’État ». Mr Sassou lui-même, numéro UN de l’État, qui peut être pourtant commanditaire, dira que « c’est l’état ». Et, si demain, il était coincé d’une manière ou d’une autre à dire la vérité, il pourra dire « qu’il n’en savait rien…qu’il n’a jamais donné d’ordre » surtout s’il n’est pas écrit. C’est ainsi que des événements importants comme les assassinats successifs des Présidents Marien Ngouabi et Massamba-Débat, du Cardinal Émile Biayenda et de nombreux témoins… n’ont jamais été élucidés comme il faut, c’est à dire sur une base juridique établissant clairement les responsabilités des gens au pouvoir à cette époque, notamment de monsieur Sassou Nguesso en sa qualité de Ministre de la Défense et de la Sécurité. C’est ce qu’avaient souligné Maître Jacques Okoko et le Général Yhombi à la Conférence Nationale Souveraine en 1991.

Ce système qui perdure compte parmi les connaisseurs qui l’utilisent à des fins de pouvoir personnel, en premier, Monsieur Sassou. C’est ce dernier qui a participé à sa mise en place, qui a mis au-devant l’habileté pour le manipuler et le faire perpétuer. C’est lui qui sait l’exploiter, le justifier et le défendre. Ceux qui sont autour de lui, ne peuvent être qu’en mission, ils lui obéissent consciemment ou inconsciemment.  Comment comprendre l’acharnement contre le Pool, contre les cadres des Plateaux qui pourtant l’ont, jusqu’à présent, servi parfois même aveuglement ? Tout simplement parce qu’ils deviennent inutiles dans le fonctionnement de son système.

A ce propos, depuis sa victoire militaire en 1997, Monsieur Sassou Nguesso a toujours dit clairement « qu’il y a eu la guerre, il l’a gagné ; donc, il faut passer sur lui pour qu’il parte ». Ceux qui l’ont servi pendant la guerre, il dit « qu’il les a suffisamment payé » et considère que le pouvoir est à lui, « c’est son pouvoir ».

Nos frères du Pool oublient souvent que le siège du pouvoir se trouve dans le Pool. Nous l’avions rappelé en son temps à notre aîné Bernard Kolelas. On ne peut pas garder le pouvoir longtemps si on ne maîtrise pas Brazzaville, le siège du pouvoir. C’est pourquoi, Monsieur Sassou Nguesso déploie tous les moyens à sa portée, même les plus exécrables pour absolument contrôler le Pool. Le siège économique du Congo, c’est Pointe-Noire, et il n’est pas farfelu de se demander si cette volonté de tout contrôler ne justifie pas sa prédilection des partenaires politiques et familiaux ressortissants du Kouilou.

Le pouvoir ne se trouve pas dans toutes les autres régions. Monsieur Sassou Nguesso a pendant longtemps utilisé quelques ressortissants des Plateaux, ceux-là même qui finissaient par s’identifier à lui. Parmi les ressortissants des régions du Nord du pays, ce sont ceux qui ont le plus profité en dehors du Clan d’Oyo et assimilés du système. Tous ces cadres des Plateaux, fidèles hier, peuvent avoir de l’argent qui est le nerf de la bataille politique. Ils deviennent pour lui des rivaux, ceci explique cela. Longtemps, la route d’Oyo traversait obligatoirement la région des Plateaux. Mais aujourd’hui, grâce à ses nouveaux aéroports et ses avions privés, Monsieur Sassou Nguesso peut désormais quitter Brazzaville pour arriver à Oyo sans passer par les Plateaux. Et pour s’assurer le contrôle des autres localités du Nord, il a imposé Oyo comme passage obligé de tout voyageur de cette partie septentrionale du pays que ce soit par route ou par le fleuve. Et pire, la Cuvette Ouest, jugée par lui rebelle, est expressément maintenue enclavée pour la garder dépendante d’Oyo, en s’opposant catégoriquement à la réhabilitation de la route Cuvette-Ouest/Abala et à la construction d’un pont accessible aux véhicules à ce niveau de l’Alima. Bref, nous sommes dans un pays où l’on ne peut circuler librement. Partout, c’est des contrôles.

Quant aux partis politiques qui se réclament du « Centre », on sait bien que les idéologies naissent des clivages dans la société. Quel est le clivage qu’il y a dans la société congolaise d’aujourd’hui ? Nous savons que c’est l’État qui crée les richesses et qui les distribue. En l’occurrence, c’est une famille, un clan et une minorité d’opportunistes, tous au service de « l’homme-Etat » Sassou Nguesso, qui monopolisent toute la richesse nationale au détriment de la majorité du peuple condamné à une misère insupportable.

C’est bien cela le clivage de la société actuelle. Lorsqu’on dit qu’on est au « centre », c’est une position qui ne tient pas. Ou on est du côté de l’État ou bien on est du côté du peuple. Ceux qui refusent de voir cette réalité en se cachant derrière l’idée du centre, ne sont en fait que les « fous du Roi » comme sous les anciens royaumes. C’est pourquoi, la majorité des politiques au Congo ne sont pas des opposants mais une réserve du pouvoir pour perdurer. Ces fous du roi sont créés même en dehors des partis politiques. Ce sont les chefs de village nommés et achetés, ce sont des intellectuels de service dans chaque région et dans chaque district ; c’est la segmentation, le quadrillage et le contrôle de toute l’administration, colonne vertébrale de l’Etat, et l’armée ; ce sont les milices, les Bébé noirs…etc, comme sous le fascisme en Italie ou le nazisme en Allemagne.

C’est pourquoi, nous pensons que chacun doit avoir conscience de cette situation extrêmement grave, explosive à tout moment que connaît notre pays. C’est le cas de la Centrafrique, du Burundi, du Rwanda, du Soudan, de la Libye qui s’est retrouvé aujourd’hui avec deux gouvernements. Rappelons-nous que Monsieur Sassou avait déclaré qu’il ne voyait pas quelqu’un qui pouvait le remplacer et menaçait de laisser le Congo dans la situation de la Libye, en fait avec deux pays.

Pour nous les Humanistes, notre arme à nous, c’est la persuasion. Persuader, c’est agir sur les hommes. Alors, c’est pourquoi nous disons que chaque congolais a le devoir d’expliquer autour de lui la gravité de cette situation qui perdure. Cette chasse à l’homme, ces humiliations, ces tueries en masse, ces injustices vont, à l’avenir, créer un ressentiment. C’est le retour de l’arbitraire. Nous risquons de plonger dans une sorte de guerre civile qui ferait que chacun serait en train de défendre ce qu’il appelle son espace.

Pour nous les Humanistes, le débat est ouvert. Pour nous, Monsieur Sassou Nguesso, après avoir été désavoué par son peuple et s’être affirmé comme un tueur sans vergogne, n’est plus président du Congo. C’est un fait qui tue même ses propres amis, ceux-là qui pensent que ça ne peut arriver qu’aux autres.

Nous disons que chacun doit s’armer de cette force de la parole pour emmener le système à se disqualifier totalement et laisser la place à une transition librement acceptée par l’ensemble des forces vives du pays, afin que nous construisions ensemble notre nation congolaise que nous aimons.

Les églises qui ont largement contribué au retour de la paix, sous l’idéologie de la « sécurité nationale » qu’avait mis en place les États-Unis (USA) en Amérique latine pour lutter contre soi-disant le communisme, doivent jouer un rôle dans le retour de la démocratie au Congo-Brazzaville. Tout le monde a un rôle à jouer…

C’est cette démarche que nous appelons l’utopie sinon la mort.

 

Par Jean Joseph William OTTA

Membre du Mouvement Humaniste International

et Président du Parti du Peuple (PA.PE).

Paris, le 25 Février 2017.

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12 réponses à DÉCLARATION SUR L’ETAT DE LA NATION. Par William OTTA

  1. cgb dit :

    OUF !!!!!! @MR JEAN JOSEPH WILLIAM OTA, J ADMIRE LA FORCE DE VOTRE PENSEE VOUS AVEZ TAPEZ DANS LE MILLE. VOTRE ANALYSE EST PERTINENTE ET ENTRAINANTE CHAPEAU A VOUS ET GRAND MERCI NOUS AVOIR APPORTER VOTRE LUMIERE SUR LA SITUATION DE NOTRE BEAU PAYS . NE BAISSEZ PAS LES BRAS COMME NOUS AUSSI NOUS LES BAISSONS PAS ET CONTINUER A NOUS FAIRE PARATGER VOS ANALYSES . ELLES SONT TRES UTILES
    MERCI ENCORE UNE FOIS !!!!!!!

  2. Anonyme dit :

    Tonton Willy a frappé

  3. ABIGNA dit :

    Le grand frère Otta a fleuré une thématique qui m’est chère que je développerait ultérieurement il s’agit de l’homme de chair, en fait les hommes politiques qui nous gouvernent ne sont là que pour assouvir leurs plaisirs de sens c’est-à dire les plaisirs du corps,(avoir de l’argent, avoir des maisons, avoir les honneurs ect..).Les hommes qui semblent nous gouverner ne sont pas là pour penser, créer, imaginer et produire, mais. Nous avons affaire à des hommes qui n’ont pas une conscience de l’homme avec un grand H au sen élevé du terme Déjà le brillant philosophe du contrat social Jean- Jacques Rousseau à son temps réfléchi sur le genres d’hommes auxquels nous avons affaire: « Deux principes gouvernent l’homme; l’appétit des sens d’abord , celui-ci concerne le corps, et l’amour du bien à celui de l’âme. Ce dernier amour, développé et rendu actif, porte le nom de conscience : la conscience est nulle dans l’homme dont la la préoccupation majeure est l’appétit des sens. Dans cet état, l(homme ne connait que lui; il ne voit son bien-être opposé ni conforme à celui de personne, il n’aime rien que lui-même, un tel homme est borné’. La conscience guide l’homme responsable de lui-même et des autres, le manque de conscience guide l’homme ignorant et bête.

  4. enfant de Komono dit :

    PA.PE est un clin d oeil au Vatican , svp changez de nom de Parti ,

    http://www.politico.com/story/2017/02/abramoff-congress-lobbying-rohrabacher-235465

    cliquez sur ce lien pour savoir la raison du voyage US de Sassou

  5. David Londi dit :

    Voilà une prise de paroleparole que nous devons tous approuver. Le leitmotiv de toutes nos interventions doivent être à cette image. Tous les cadres de ce pays doivent, dans un même élan, s’adresser à tous les compatriotes quelles que soient leurs origines éthniques pour isoler toutes celles et tous ceux qui profitent du système.

    Les cadres du Nord doivent trouver les mots justes comme ceux-ci pour convaincre nos compatriotes de la partie septentrionale que le système Sassou profite avant tout à sa famille et son clan. Ils doivent dire tout haut que l’unité de la nation est au prix de l’isolement de Sassou. Malgré les assassinats horribles de Lazare Matsokota, Joseph Pouabou et Anselme Massoueme qui étaient dûs à une atmosphère de terreur provoquée par une jeune garde politique congolaise avide de plus en plus de pouvoir, situation très regrettable, la véritable installation du tribalisme comme système de gouvernement commence avec l’arrivée de Ngouabi au pouvoir, en 1970.

    Ce monstre s’est nourri des enfants de ce pays dont les plus illustres sont Ngouabi, Biayenda et Massamba Débat. Pourtant dès 1972, notre compatriote Diawara et son M22, mouvement hétéroclite au demeurant en terme d’éthniesur, avaient tiré la sonnette d’alarme. Le système les ont accusés de tribalistes qui voulaient s’emparer du pouvoir. Le chemin inverse doit être initié par nos amis, cadres du nord, doivent initier une réflexion commune pour parler d’une seule voix, unie et forte, pour détricoter la fameuse obumitrisation de la société. Ne nous voilons pas la face, la mixité inter éthnique est très limitée, partant de ce constat, nous pouvons paraphraser la fameuse phrase de radio Londres « les Français parlent aux Français  » en « Les Enfants du Nord parlent aux populations du Nord ».

    Cette voix sera plus audible pour la conscientisation de ces compatriotes. Sassou les rend responsables des crimes qu’ils ne commettent pas. Sassou vole de l’argent dont ils ne voient même pas la couleur. Sassou installe sa famille dans l’opulence alors que la majorité des mbochis vivent les réalités que leurs compatriotes des autres éthnies. Leur silence et leur soumission pour quelques postes administratifs et quelques colonels ou généraux valent-ils la peine de supporter tous ces crimes qui, irrémédiablement, détruisent la genèse d’une nation ? Non.

    La désobumitrisation de la société ne se fera qu’avec l’engagement indéfectible et réel des cadres du nord pour dissiper toute cette frustration et humiliation que vivent les femmes et les hommes du sud. Unis, nous vaincrons, divisés, nous perdrons.

  6. Dieu m'a dit. dit :

    Respect Mr William Otta pour L’homme que vous avez été et continue d’être. Aujourd’hui avec le recul et l’expérience accumulée dans l’administration congolaise votre vision de la chose publique et du pouvoir politique est tout autre. Après l’analyse autopsique que vous venez de faire sur la politique mortifère de Sassou, la solution selon vous passe uniquement sur la persuasion. En d’autre terme sur la conscientisation des masses comme l’on disait au temps du monopartisme de l’époque révolutionnaire pctiste. Alors là je ne vous suis pas. Mais vous rêvez doyen?
    Existe t il aujourd’hui une conscience nationale collective communautaire tribale ou familiale?
    Le-s congolais-es est ou sont il-s prêt-s à écouter et à prendre leur destin en mains? Difficile de répondre tellement le vice le néant et l’illusion sont devenus notre mode de vision commune.
    Tenez l’illustration la plus vraisemblable de mon propos est celle de la famille Tsourou qui assassine une deuxième fois leur fils neveu oncle époux…le colonel Marcel Tsourou en acceptant l’argent du pouvoir pour une inhumation à huit clos sans autopsie. Où est elle la conscience téké?
    Que dire du général MOKOKO, d’Okombi Salissa, Boukadia, Paulin Makaya…etc
    Où se trouve t elle cachée cette conscience nationale pour libérer le pays?
    A contrario Il y a bel et bien eu une conscience corporative des magistrats qui ont libéré leur collègue maître Essou, par une gréve unanime.
    Cependant cela ne suffit pas pour faire plier ce pouvoir sanguinaire. Il faut tout azimut une RÉVOLUTION DE TOUTES LES FORCES VIVES CONGOLAISES DU NORD AU SUD DE L’EST A L’OUEST. Notre liberté est à ce prix.

  7. Anonyme dit :

    Parlez de Théophile Obenga le cerveau cache sexe du pouvoir

  8. Kassava de Tsibakala dit :

    Chers compatriotes,

    dans ce post, je ne ferai aucune déclaration sur le tribalisme… Ce crime contre l’humanité est devenu tellement criard au Congo, que je ne voudrais plus en reparler en public.

    Je suis désormais dans la logique de la reconstruction du Congo d’après l’ère Sassou.

    Mais je vous invite toutefois à visionner cette vidéo, qui vous livre sans détours la laideur de cette mode de gouvernance.

    Et tous les bénéficiaires du tribalisme d’aujourd’hui ceux de ligne directe tout comme les collabos se doivent l’impératif de se récuser immédiatement. J’ai bien peur que cela ne soit pas trop tard pour une grande partie d’entre eux.

    https://www.youtube.com/watch?v=4fBYt84skOo

    Vive le Congo

  9. VAL DE NANTES dit :

    GRAND OTTA , salut , on s’est vu chez un de tes vieux potes , tu restes assis sur ta volonté de dégager SASSOU afin qu’il rejoigne les ténèbres de LUCIFER ;
    BRAVO ;;;;

  10. cgb dit :

    Grand OTTA je reviens encore pour vous dire ici que votre intervention m avait beaucoup emue au point d en avoir des larmes. vous aviez touché mon ame et je l avoue c est la premiere fois que j ai ete touche par la puissance si forte d une pensee. Merci et encore merci le pays a besoin des penseurs comme vous!!!!!!

  11. Le mois de Mars et ses evenements au Congo Brazzaville. dit :

    Le mois de Mars et ses evenements au
    Congo Brazzaville.

    -10 Mars 1975, nomination de Sassou Nguesso au poste de ministre de la Défense
    -18 Mars 1977 assassinat de Marien
    -22 Mars 1977 assassinat du cardinal
    -25 Mars 1977 assassinat de Massamba Debat
    -10 Mars, naissance de sa fille Edith
    -10 Mars 2002, Election presidentielle
    apres les guerres et genocide de
    1997, 1998,1999 et 2000
    -14 Mars, date de la mort de sa fille Edith Bongo
    -4 Mars les Explosion a Mpila . bilan près de 1000 morts
    -4 Mars 2016 ouverture des campagnes électorale, date des explosions de Mpila
    -18 Mars cloture des campagnes
    electorale, date de l’assassinat de Marien Ngouabi
    -20 Mars election presidentielle, date de l’arrivée du corp de sa fille Edith a
    Brazzaville
    -22 Mars Enterrement de sa fille, date de l’assassinat du cardinal E.Biayenda.
    C’est pas pour rien ils ont choisit le mois de mars pour organiser les élections , il se cache peut être un esprit derrière cette date… pensez-y mes frères et soeurs.
    Qu’arrivera-t-il ce mois de mars 2017 ?
    Svp ne cassez pas la chaine .

    A lire en bas de cet article ici: http://congo-objectif2050.over-blog.com/2017/03/le-dictateur-sassou-degage-et-le-congo-brazzaville-et-sa-francafrique-nouvelle-reclassee-re-humanisee-et-re-civlisee.html

  12. La corruption française et ses effets collatéraux !!!!! dit :

    Proposition à la diaspora congolaise et africaine de Paris et la France en générale:

    Suite aux appels aux manifestations de soutien à François Fillon et à la contre-manifestation contre la corruption des élus et « pour le respect du peuple, de la justice et de la presse », organisons nous aussi une manifestation aux coté de celles programmés pour leur faire savoir LA GRANDE CORRUPTION FRANÇAISE QUI CONSISTE A CONSERVER LES DICTATEURS TROPICAUX DE L’AFRIQUE CENTRALE AU GRAND PRÉJUDICE DE CES PEUPLES PENDANT QUE EUX VIVAIENT TRANQUILLEMENT ET LES NOIRS MOURAIENT ET MEURENT TOUTES LES SECONDES.

    FAISONS LES SAVOIR QUE LA CORRUPTION EN FRANCE EST LA FILLE DE LA CORRUPTION FRANCAFRICAINE ET TANT QUE CELLE QUI MAINTIENT LES PEUPLES D’AFRIQUE CENTRALE EN ESCLAVAGES N’EST PAS STOPPER ALORS EN FRANCE ELLE CONTINUERA EGALEMENT DES LORS A ANÉANTIR LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE.

    Et ce n’est que le début du déluge !!!!!

    Sœurs et frères panafricains, agissons, agissons, agissons !!!!

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