En cette fin de mois d’août 2013 à Brazzaville, les premières pluies sont venues rincer abondamment la misère des sinistrés du « 4 mars » sous la toile de tente ou dans l’abri précaire de leur maison en ruine ; noyant ainsi, pour longtemps encore, leurs espoirs de sortir enfin du sort cruel qui leur a été infligé.
A Pointe Noire, dans ce même temps le bateau hôpital de l’ONG américaine Mercy-Ships accueillaient des milliers de patients congolais, les démunis et laissés pour compte du régime kleptocrate qui n’ont aucun accès au moindre soin. «J’ai marché le long de cette queue, j’ai vu des gens avec de très larges tumeurs, les aveugles, les petits avec les becs de lièvre et la palatine. C’est impressionnant» commentait incrédule le président fondateur de Mercy Ships, Don Stephens .
Une foule comme il n’en avait pas vu depuis la mission de quatre années au Libéria, juste après la guerre. Le Congo lui est toujours en pleine conflagration. Ce n’est pas tant les stocks d’armes qui ont explosé le 4 mars 2012 à Brazzaville, le conflit est bien plus financier que militaire. C’est le pillage permanent de toutes les richesses d’un pays au profit de seulement quelques-uns contre tous les autres ! Et c’est bien ce qui provoque toute cette misère de milliers de patients sous le soleil qui docilement attendent que le bateau des « impérialistes » (comme Sassou NGuesso I aimait à les appeler) veuille bien les soigner… ! La file d’attente résignée d’un désespoir humain mais le dictateur n’en éprouvera jamais aucune honte ni repentir.
Les populations du Nord, dans les quartiers de Talangaï, Ouenze et M’pila ou celles du Sud à Pointe Noire sont égales dans la maltraitance qu’elles subissent de la part du tortionnaire en chef, même si pour cette dernière il rumine toujours une haine particulière (celle d’avoir été les complices des Portugais dans la traite négrière : « Ils nous ont vendus !»se plait-il à répéter sans cesse.)
Il n’a aucune pitié pour son peuple. Seul compte à ses yeux sa famille. N’avait-il pas lancé, en 2007, au chef de la délégation de la Commission européenne dans la capitale congolaise, Madame Dominique Pavard : « Je m’occupe de mes riches, occupez-vous de nos pauvres ! » Elle avait osé intervenir auprès de lui sur les mauvaises conditions de vie et sur l’extrême pauvreté d’une grande partie de sa population malgré ses très hauts revenus pétroliers.
A quelques milliers de kilomètres de cette souffrance collective infligée à quasiment tout un pays, le tortionnaire en chef s’offrait un séjour de rêve dans un des plus beaux palaces du monde, la Villa Padierna Palace Hôtel.
A seulement quelques minutes de son palais de Marbella, il avait investi le magnifique complexe hôtelier avec une bonne centaine de ses courtisans. Quotidiennement, il se réservait pour son usage personnel une grande partie du Spa de 2000m2 qui a été déclaré en 2012 le plus beau Spa du monde. Rien est trop beau pour le fils de paysan d’Edou !
Allongé nu sur la table de massage recouverte des plus épaisses et plus douces serviettes éponge, baigné de senteurs et de parfums les plus subtils, le corps enduit d’huiles essentielles rares et ses chairs livrées aux mains expertes de masseuses espagnoles et russes, le général-instituteur deux fois putschiste et chef de guerres civiles ne regrettait pas un instant, pour être là où il se trouvait actuellement, de continuer à martyriser ses populations, toutes origines confondues et d’en avoir tué un grand nombre.
Il n’était pas venu seulement dans ce Palace pour une simple cure thermale, pour bénéficier de ses eaux chaudes réputées. Il y était aussi pour y occuper la même suite prestigieuse qu’avait habitée avant lui l’épouse d’un grand chef d’Etat : Michelle Obama. Elle y avait passé une semaine deux années auparavant et ce séjour avait été mal accepté par les contribuables américains à cause du prix, 50.000 euros. Sassou NGuesso, président PPTE, devait y dépenser deux fois plus ! Environ 100.000 euros par jour sans compter les enveloppes remplies de 10.000 euros à distribuer au bon plaisir du Roi du Congo. Ces trois semaines de vacances du dictateur ont dû facilement coûter dix fois plus cher que le récent petit week-end à Saint Tropez de Madame… !
Le bateau hôpital de Mercy-Ships devrait rester plus de dix mois à quai. Il pourrait rester dix années de plus dans le port de Pointe Noire que cela ne suffira pas à réparer tous les maux dont souffre un peuple tout entier depuis une bonne trentaine d’années…
Quant à tous ceux qui ont eu leur maison détruite à cause des guerres du général-instituteur ou de ses stocks d’armes, ils peuvent toujours rêver de passer rien qu’une nuit à la Villa Padierna Palace Hôtel… Rêvons tous !
Par Rigobert OSSEBI
Le 15 septembre 2013 , par www.congo-liberty.org
Mon frère ossebi , j’apprécie le bon qualificatif Sassou le Tortionnaire en chef , ce dernier se permet de tout , Jusqu’à dépense l’argent du pétrole congolais à l’étranger , son dernier coup de folie à été avec les espagnoles qui pourtant mangent à leurs faim pendant que les congolais meurent de faim, le congo rassemblé gagne voilà l’exemple de Nice cet après midi , mais le congo de Sassou qui est gouverné rien que avec les Mbochis est un pays dans le chaos ! pour exemple à pointe noire le gouverneur militaire s’appelle Oléssongo , le chef de la police OBORA BASSI et le chef de la gendarmerie GOMBET , ils sont tous Mbochis comme par hasard.
Aux POOLISTES
Le gouvernement fait des pieds et des mains pour juguler les difficultés des sinistrés du 4 mars. Beaucoup de choses sont faites:
– le payement de l’allocation d’urgence de 3 000 000 F CFA;
– le payement régulier de la rente;
– la construction d’un site de 1000 logements à Kintélé;
– la reconstruction progressive des maisons du 2e périmètre;
– la construction des logements sociaux sur les terrains de l’Etat;
– le lancement d’un dialogue citoyen avec les sinistrés pour la reconstruction des maisons du 1er périmètre (zone du sinistre).
Que les poolistes ne se fatiguent pas le travail se fait méthodiquement.
S’il y a eu une gouvernance sans tenir compte des appartenances ethnique au Congo c’est celle de DSN. Donc les cadres mbochis n’ont plus le droit d’avoir des postes dans ce pays? Sont ils des Congolais ou pas? Avec DSN fini l’epoque ou il fallait appartenir a un département pour avoir la chance d’accéder a un poste a responsabilité dans notre pays. La preuve, tous les département sont représenter dans son gouvernement. Les ennemies de la république voudront toujours nous faire lire des histoires a dormir debout mais que voulez vous…
Mes très chers frères rédacteurs de ce journal,si nous utilisons le tribalisme comme arme,comment pouvons reconstruire ce beau pays?.Nous ne sommes pas aussi différents que ceux que nous jugeons a longueur de journée,parce que on utilise des termes comme mbochi,bembé,vili,ect…,a la fin on prétend vouloir un changement ,alors que il n’ ya pas d’amour entre nous.Alors dites nous,comment pouvons nous combattre ce système ,sans que nous ne soyons unis????????????????????????.
A un peuple qui est mauvais je donnerai un roi mauvais.Déclare les écritures.Entre nous,sommes nous aussi différents de nos dirigeants??????????.pourquoi minimiser ce que nous faisons et aggraver ce qu’il font?,alors que tout est appelé mal.Commencant à changer et il prendrons exemple sur nous,et prions à JEHOVA,afin qu’il nous prenne en pitié,et donne à nos responsables l’esprit de bien diriger ce pays.
cher le vieux père, on va se permettre une familiarité puisque nous sommes tous du même pays donc de la même famille, rares sont mes interventions je ne le fait que pour des choses pertinentes, la question n’est pas sur le tribalisme tous au Congo nous savons que ce problème existe et tous ne sommes issus des mêmes tribus la question est d’abord sur le travail. dans un premier moment le peuple congolais peut s’en foutre de l’origine régionale de ses dirigeants si ceux -ci font leur devoir républicain, si le peuple retrouve son minimum vital je vous assure on s’en fou que les dirigeants soient mbochis. ce qui compte ce sont les conditions de vie et d’opportunités. comme ces dirigeants sont incompétents alors la responsabilité et les critiques pèsent sur la question tribale. puisque c’est bien le cas ils détiennent tous les ponts de l’économie et du pays tous simplement.
même au sein d’une même famille des tensions peuvent s’observer si la répartition d’un héritage n’est pas jugée équitable par les uns ou par les autres, à plus forte raison pour un pays composé de plusieurs tribus et chargé d’histoire de toutes sortes comme le notre. en guise de synthèse, il ne font pas leurs boulot.