« Crie, hurle, Fils d’homme, l’épée sévit parmi mon peuple » . Par Mgr Louis PORTELLA MBUYU

Mgr Louis PORTELLA MBUYU

 

(Ez 21, 17).

Depuis particulièrement le mois de septembre 2016, la partie sud du département du Pool est le théâtre d’une véritable tragédie humanitaire.

Voilà une population qui est ballotée, malmenée, déstabilisée, humiliée, déshonorée, ne sachant « à quel saint se vouer ».

Beaucoup ont été chassés de leurs villages respectifs, pour se retrouver dans des lieux d’accueil, souvent de fortune, dans l’impossibilité de subvenir à leurs propres besoins et donc réduits à la mendicité (interdiction d’aller aux plantations et difficulté de vendre les produits de leur travail antérieur), avec des cas de malnutrition déjà déclarés. Et pendant ce temps, les villages délaissés sont « proprement » pillés.

Beaucoup de jeunes sont souvent appréhendés par les forces de l’ordre, parce que facilement assimilés à des ninjas, certains sont simplement éliminés, d’autres croupissent dans des prisons, avec quelque chance de libération moyennant une rançon.

Beaucoup de militaires, au grand désespoir de leurs familles, sont en train de tomber sous les attaques-surprises des ninjas-nsiloulou, qui donnent l’impression de disposer d’un arsenal étonnant.

Bref, on pourrait continuer à présenter d’autres aspects de ce sombre tableau. Mais, là n’est pas l’urgence.

Oui, je lance un cri !

Ce que vivent, en effet, les populations de la partie sud du département du Pool est difficile à supporter : c’est cruel ! C’est inhumain ! C’est intolérable !

  • Au nom de Dieu, dont nous tenons tous « la vie, le mouvement et l’être» (Ac 17, 28), qui nous aime tous sans exception, qui est « riche en miséricorde» (Ep 2, 4), qui « dit la paix pour son peuple et ses fidèles » (Ps 85, 9) ;

 

  • Au nom de son Fils Jésus qui « a donné sa vie en rançon pour la multitude» (Mt 20, 28), qui nous a laissé et donné sa paix (Jn 14, 27) ;

 

  • Au nom de nos ancêtres qui, dans toutes les situations de tension ou de dissension, ont toujours su les surmonter grâce à une démarche communautaire de « l’otwere » ou du « mbongui » ;

 

  • En vertu de notre cœur humain qui, normalement ne peut rester insensible à la souffrance humaine ;

 

  • En vertu de la fraternité qui nous lie tous, fils et filles du Congo, « du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest» et qui nous fait proclamer notre devise : « Unité, Travail, Progrès» ;

Je lance un cri à l’adresse de nous tous :

Nous ne pouvons pas, nous ne devons pas, nous n’avons pas le droit de laisser se perpétrer un tel drame si inhumain.

Aucun humain digne de ce nom ne peut se permettre de se tenir à distance par rapport à une telle tragédie.

Je m’adresse donc :

  • À tous les croyants: mobilisons-nous dans la prière. Que partout, des supplications incessantes montent vers le Seigneur, pour que la paix revienne et que la réconciliation prévale.
  • À nos chers responsables politiques, administratifs et militaires à quelque niveau que ce soit, à nos chers parlementaires et ministres, de quelque origine régionale ou ethnique que ce soit : je vous prie et vous supplie de manifester plus fortement votre préoccupation solidaire, dans la recherche efficace d’une solution de paix définitive mettant fin à la souffrance d’une population.

 

  • À nos vénérés sages, vous êtes les porteurs de nos belles traditions de paix, de réconciliation, de consensus : nous comptons sur votre mobilisation générale, dans tous les départements, pour apporter votre précieuse et indispensable contribution dans la recherche d’une paix définitive.

 

  • À Monsieur Frédéric BINTSAMOU: certains vous considèrent comme un envoyé de Dieu ou de l’un de ses anges. Comme nous l’a dit le Pape François : « Tuer au nom de Dieu est satanique…La violence au nom de Dieu est un blasphème». Il est difficile de comprendre que vous laissiez un peuple que vous défendez, être cruellement malmené par ses propres enfants et être exposé à des traitements inhumains. C’est pourquoi, si vraiment vous aimez ce peuple, j’en appelle à votre conscience humaine : il ne tient, en partie, qu’à vous pour que ce drame prenne fin. Pour l’amour de Dieu et de votre peuple, osez donc sortir ; osez expliquer, de manière transparente, la cause que vous défendez.

 

  • Aux Ninjas-nsiloulou: je prie pour que vous preniez conscience de la tragique impasse dans laquelle vous vous trouvez. Ce sont vos propres parents qui souffrent et qui meurent, en partie, à cause de la manière dont vous les traitez. Quelle est donc la cause exacte pour laquelle vous combattez ? Et vos propres vies, que deviennent-elles, dans un tel cycle interminable de violences et de cruautés ?? Non ! Sortez et tournez la page en cherchant à reprendre une vie normale où vous pouvez vous rendre utiles aux autres.

 

  • Quant à vous, mamans, papas, grands-parents, jeunes, qui vous trouvez profondément meurtris par cette situation, le message, le voici :

pas de désespoir, pas de haine, pas de rancœur, mais l’amour, le pardon. En effet, le mal n’est jamais vaincu par le mal. Au contraire, comme le dit l’Apôtre Paul, « sois vainqueur du mal par le bien »               (Rm 12, 21).

Que cette conviction soit forte en vous : c’est Dieu qui a le dernier mot de notre histoire. Gardons donc ferme notre espérance en notre Dieu, source de la paix ; gardons inébranlable notre assurance d’être capables de relever ce département en souffrance.

Pour conclure, je relis avec vous cette exhortation de l’Apôtre Paul :

« Au reste frères, tout ce qu’il y a de vrai, tout ce qui est noble, juste, pur, digne d’être aimé, d’être honoré, ce qui s’appelle vertu, ce qui mérite l’éloge, tout cela, portez-le à votre actif (…). Et le Dieu de la paix sera avec vous » (Ph 4, 8-9).

 

Donné à Kinkala, le 25 mai 2017

En la solennité de l’Ascension du Seigneur  

 

 

Mgr Louis PORTELLA MBUYU

Evêque de Kinkala

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44 réponses à « Crie, hurle, Fils d’homme, l’épée sévit parmi mon peuple » . Par Mgr Louis PORTELLA MBUYU

  1. Mingwa BIANGO dit :

    Juste une observation, Monseigneur Portella aurait du parler nommément du criminel Sassou-NGuesso , comme il le fait pour le pasteur Ntumi. En effet, ça émousse un peu la force de son propos…Peu mieux faire !

  2. Anonyme dit :

    MR LE MONSEIGNEUR LOUIS PORTELLA ENSEIGNE PLUS TOT LA THEOLOGIE DE LA LIBERATION AU LIEU DE PRECHER LA LACHETE ET LA FAIBLESSE BREF DE PROTEGER SASSOU EN QUELQUE SORTE. VOUS AVEZ LE COURAGE DE TRAITER NTOUMI DE SATAN MAIS SI LUI EST SATAN QU ES CE QU IL EST SASSOU?. avez vous compare les bilans en matiere de tuerie des deux personnages ?
    Pire encore au lieu de precher d adopter et precher la theologie de la liberation vous racontez des inpeties du genre si on te gifle la joue droite faut tendre la joue gauche.Mais dans quel monde est vous monsieur. vous ne rendez pas compte de tout le mal que cet homme dont vous n avez pas dit le nom est le fossoyeur de notre beau pays? NTOUMI EST UN RESISTANT ET NE QUALIFIE PLUS NTOUMI DE SATAN CAR C EST GRAVE. SI VOUS AVEZ CHOISI VOTRE CAMP MIEUX VAUT VOUS TAIRE

  3. Anonyme dit :

    Sassou n’attend qu’une seule chose : que Monseigneur Portella prononce son nom pour le faire assassiner aussitôt.

  4. Le nul qui veut savoir dit :

    En voilà une fois de plus la ruse, les prises de position politique sous fond religieux afin de mieux convaincre les naïfs, les moutons, les troupeaux que monseigneur appelle les croyants alors que lui-même est très loin d’être croyant rien qu’en analysant ses propos. Il apporte sournoisement du soutien à celui qu’il ne veut nullement indexer sur ce long texte. Le congolais averti sait très bien que c’est Sassou qui détient la clé de voûte de la crise du pool, donc l’église catholique devrait cibler leur serpent divin appelé Sassou afin de lui mettre la pression et de retenu pour terminer cette guerre qui traumatise tout le monde surtout ceux du pool!!!!? Portella demande a Ntoumi de sortir pour s’expliquer! Alors là les bras m’en tombent. Il oublie lui même la cause de cette crise, le référendum 2015 et l’élection présidentielle anti-constitutionnels 2016 qui a conduit Ntoumi et ses adeptes dans la résistance ainsi que de nombreux congolais à travers le monde dans leur crispation. Ce Monseigneur aveugle cible très mal les acteurs congolais qui sont sous les ordres d’un seul despote qui dicte la loi selon ses caprices et ses intérêts, que peuvent faire les sages, les ministres et autres ? Rien, rien et rien. Ce message qui semble être de paix, cache un sérieux problème d’interprétation historique. L’église catholique qui a mené une inquisition, des croisades et observatrice de la traite négrière avec destruction des royaumes partout au monde (exemple du royaume Kongo) et des morts d’hommes tués inutilement au nom du fameux Dieu d’Israël dans la conversion forcée à la foi chrétienne, le prosélytisme très violent à l’image de l’islam jadis et de l’islamisme d’ aujourd’hui; Monseigneur nous démontre alors par a+b que l’église catholique est donc satanique comme les autres monothéistes????
    Nous le peuple congolais meurtri et martyrisé, surtout ceux du Pool nous vous observons, le temps passe, l’espace se modifie; mais la vérité historique ne se camoufle jamais continuellement. Nous passerons mais nos descendants n’oublieront jamais ce que vous nous faites subir. Si j’ai mal dit ou mal interprété vos propos, ça m’engage. Merci quand même de votre courage pour dire au moins un mot pour le Pool.
    J’ai dit.

  5. Gabio dit :

    Ne comptons jamais sur ces pretres corrompus qui respectent sassou plus que Dieu. sassou est devenu leur dieu, ils prient pour qu’il soit eternel de sorte qu’ils continuent a recevoir leur part du butin vole aux peuples. Ils s’enfoutent des enfants qui s’assient au sol dans les ecoles detruites et sans enseignants, des hopitaux mouroirs parce que eux se font evacuer en France en avions medicalises des qu’ils tombent malades. Au contraire, ils ont celebre avec faste l’inauguration par l’usurpateur-criminel de leur nouveau siege construit avec l’argent qui pouvait servir a acheter des table-bancs pour plusieurs ecoles. Recemment, ils ont recidive en dansant et en buvant du champagne a l’eglise sainte-anne avec leur criminel de dieu pour celebrer le sursis accorde par les hopitaux francais a la femme du criminel-usurpateur. Ils se moquent de ceux abandonnes a leur propre sort dans les hopitaux mouroirs du Congo.

    Vaut mieux se taire si on n’a pas le courage d’affronter la verite. Parler du desastre du Pool sans interpeller son principal responsable, c’est faire de l’autruche. On a vu ML King se battre et marcher sur les rues des villes americaines pour demander la liberation de son peuple maintenu comme esclaves depuis des siecles. Il n’avait pas eu peur de noumbreuses armes des racistes pointees sur lui. Jean Paul 2 a fait autant pour la Pologne au risque de sa vie qu’il a presque perdue lorsqu’il fut tire dessus.

    Si Monseigneur Portella a peur de sassou, qu’il ferme simplement sa gueule comme tous ses collegues du Congo qui doivent vraiment trembler a l’idee de se faire engueuler par leur maitre et dieu sassou.

  6. Anonyme dit :

    Mgr Portella vous avez oublié de lancer un cri à l’adresse du principale et unique responsable de tous ces malheurs le dictateur sassou.
    Pourquoi avez vous peur de désigner sassou qui lui a toutes les cartes en main pour que ce carnage s’arrête.

  7. Anonyme dit :

    Mgr Louis PORTELLA MBUYU par ce texte vous avez clairement choisi votre camp, celui de l’oppresseur , le dictateur infatigable sassou.

  8. VAL DE NANTES . dit :

    C ‘est le propre du vili ;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;; rien d’étonnant ;;

  9. J’ai peur que Mgr PORTELLA ne fasse la même erreur que Mgr Ernest KOMBO. Je me garderai de citer des noms, mais en son temps j’avais à quelqu’un très de Mgr E.Kombo de lui dire que, à l’étape actuelle de l’évolution des sociétés humaines et de leur organisation à tous les niveaux, que l’on ne fait pas la politique avec le principe de Jésus qui dit qu’il faut tendre la joue gauche quand on vous frappe à la joue droite. Le ténèbres, réeles ou symboliques sont tout autour de nous, et ceux qui ont compris cela continuent les guerres, physiques et intérieures.
    « Adonaï Yichemarecha, MICHOL-RAH Yichemor Heth Nafeshesa » traduction phonétique du verset 7 du psaume 121. En latin  » Dominus MICHAËL Custodit Te Ab Omni Malo, Custodiat Animam Tuam Dominus « ;  » Que Mikaël te protège de tout mal, qu’Il protège ta vie » Ce psaume est celui de l’armée israélienne, le Tsahal. Avant toute grande offensive, les généraux israéliens se retrouvent pour éciter ce psaume.
    J’avais donc en son temps fait dire à Mgr Kombo que vue la nature des énergies en politique, on peut pas y entrer avec les principes de Jesus, mais de l’Entité connue sous le nom de MICHEL. L’histoire nous apprend que c´est cette entité qui est à la base de la création de toutes les Chevaleries. Dans la chevalerie mazdéenne, elle est connue sous le nom du Grand Sar. Josué a utilisé les mêmes énergies dans sa lutte contre Jericho. Et son premier principe dit  » Est mauvais, celui qui est bon pour le mauvais ». Le deuxième « Entre le Mal et le Mal, il n’y a pas de compromis ».La suite, on la connait. Mgr KOMBO, tout évêque qu’il était n’a jamais vu Dieu, mais SASSOU lui a fait voir le Diable.(Relire les mémoires de Hervé ZEBROWSKI).
    Mgr Portella est mon aîné. Il était en terminale à MBAMOU quand j’étais en sixième. J’ai beaucoup de espect pour lui, il est d’une grande humilité et d’une grande humanité. Mais s’il a peur d’aller jusqu’au fond de sa pensée et de ses certitudes, qu’en sera-t-il pour le troupeau dont il a la charge. J’aurais tant voulu éviter de dire ce qui s¡apparenterait à un jugement. Mais la a peur n’est pas un don de Dieu, et ce qui se passe dans son diocèse est le mal absolu. Les compromis ne peuvent être permis. Il doit faire sien ce psaume de larmée de Tsahal :  » Adoanaï Yichemareha, MIKOL-RAH Yichemor Heth-Nafesheha. » C’est aussi un problème de foi.

  10. Correction (veuillez m’excuser, je pensais avoir bien relu mon texte) :Le deuxième principe : » Entre le bien et le Mal, il n’y a pas dde compromis »

  11. David Londi dit :

    Mgr Portella,

    Je ne veux pas crier parce que je n’ai plus de voix, je ne veux plus pleurer parce que mes yeux n’ont plus de larmes devant une telle litanie de mots creux, véritable langue de bois que ne renieraient pas les politiciens les plus véreux. La sassouisation des esprits a gagné toutes les couches de la société. J’en ai peur !

    Je ne peux avaler un discours comme celui-ci sans avoir des diarrhées. Les responsabilités sont clairement établies dans ce problème du Pool et validées par des médias aussi sérieux que RFI (Florence Morice : 25/05) et le rapport sur les droits de l’homme publié par département d’État americain, je cite « en 2016, la quasi totalité des droits fondamentaux protégés par les traités internationaux, la constitution et le code de procédure pénale ont été violés en République du Congo. » Sur 40 pages, les faits sont énumérés, bruts, sans commentaire ni interprétation. Et les agents de l’État sont désignés comme les principaux responsables (RFI, publié le 10/03/2017). Les preuves sont donc établies et les responsables identifiés pourquoi, dans ce cas, ne pas les désigner ?

    Comment peut-on combattre un phénomène si l’on refuse de le nommer ? Ces vénérables évêques n’avaient-ils pas dénoncé le changement de la constitution avec ce même Mgr Portella comme porte-parole (la voix du peuple du 23 décembre 2014 : Changement de la constitution au Congo Brazzaville : les évêques disent Non) ? N’ont-ils pas là la cause de tous les problèmes politiques qui minent le Congo ? Comment peuvent-ils partir d’un constat et d’une analyse qui leur avaient permis de rejeter le changement de la constitution pour arriver à des conclusions diamétralement opposées comme celles que nous livre Mgr Portella ? Il ne faut pas sortir de Harvard pour appréhender la situation politique du Congo née du changement de la constitution et du hold-up électoral, origine des violences que même Radio Vatican dénonce (15/04/2016 : 17h30).

    Leur maître à penser, Jésus, se met en colère quand il chasse les marchands du Temple (Mathieu 21, v. 12-13), Sassou et tout son clan n’en sont-ils pas quand ils ne manifestent aucun respect pour la vie humaine, temple de Dieu ?

    Tous les membres de cet episcopat ont-ils succombé aux attraits du veau d’or ? Se rappellent-ils seulement de la colère de Moïse (Exode 32 : 1-14) ? Chers compatriotes, la délivrance ne viendra pas des corps constitués (Armée, Partis politiques, Syndicats, Église) mais du peuple conscient mobilisé. Prolongez l’action de Ntumi dans les villes et villages de notre cher beau pays.

  12. Bakala dit :

    Ah congolais!

    Vous ne savez même plus lire entre les lignes?

    Mr Portella a bien désigné les forces à l’origine de la tragédie des populations du Pool. Ce n’est pas parce qu’il ne cite pas le nom de Sassou qu’il ne l’a pas pointé du doigt comme le responsable de cette tragédie.

    arrêtons avec ce procès en sorcellerie contre l’homme d’église. Il parle bien du mot  » en partie ». C’est un langage qui dit tout. L’autre partie c’est bien Sassou; la partie qui a l’entière responsabilité du drame du Pool.

    Vous voulez quoi? Que Mr nous fasse une photo ?

    Quand l’église ne parle parle, nous crions. Maintenant qu’elle parle, nous ne sommes pas content. Il y a quelques semaines c’était Mr Milandou qui avait pris la parole pour dénoncer ce qui se passe au Pool. Aujourd’hui, c’est Mr Portella. C’est mieux que leur silence passé que nous leur reprochions.

    Moi, l’emploi de ‘en partie’ est clair. Il vise Sassou comme le grand fauteur de troubles dans le Pool. Mieux, Mgr finit son papier en disant ceci:

     » Quant à vous, mamans, papas, grands-parents, jeunes, qui vous trouvez profondément meurtris par cette situation, le message, le voici :
    pas de désespoir, pas de haine, pas de rancœur, mais l’amour, le pardon. En effet, le mal n’est jamais vaincu par le mal. Au contraire, comme le dit l’Apôtre Paul, « sois vainqueur du mal par le bien » (Rm 12, 21).

    Que cette conviction soit forte en vous : c’est Dieu qui a le dernier mot de notre histoire. Gardons donc ferme notre espérance en notre Dieu, source de la paix ; gardons inébranlable notre assurance d’être capables de relever ce département en souffrance. »

    Il parle du mal et de celui qui a le dernier mot. C’est clair, il n’est pas dupe.

  13. Kuna dit :

    Merci à M. Bikana. Voilà un réponse raisonnable et équilibrée face à celles des va-t-en guerre. Oh que la critique est facile. Je facilité la clairvoyance de Mgr Portella. Que ceux peuvent mieux faire le fassent….sinon qu’ils se taisent.

  14. D'ALEXIS dit :

    Monsieur Portella,

    Vous écrivez à l’intention des ninjas nsilulu :

     » Sortez et tournez la page en cherchant à reprendre une vie normale où vous pouvez vous rendre utiles aux autres ».

    Ëtes-vous sérieux? L’Eglise prendra t-elle la responsabilité des massacres qui suivraient la sortie de ces jeunes qui sont traqués et déjà condamnés au bucher ?

    Savez-vous à qui vous allez les confier? C’est quoi la  » vie normale » sous un régime injuste, tyrannique?
    Ne rendent-ils pas « service aux autres » en empêchant la soldatesque de Sassou et clan d’exterminer tous les habitants du Pool?

    Face à Goliath, Dieu lui-même n’ a t-il pas aidé David à vaincre ce chef militaire? Ntumi est au point de « non retour ». En face l’oppresseur est sans pitié, sans conscience. Il ne connaît ni ne craint Dieu.

    Il y a des conseils maladroits, irréfléchis et donc dangereux.
    Pensez-vous sincèrement que Sassou lui, tournerait  » la page » ? Trouvez-vous une parcelle d’humanité chez ce dernier, pour demander aux combattants de Ntumi de quitter la forêt ? Quelles attitudes responsables et vertueuses lui attribuées-vous? Vous apparaît-il un homme politique de parole ?

    « On ne doit avoir foi qu’en Jésus « , tel est l’enseignement biblique !.

  15. Anonymous dit :

    OEIL DU CONGO BRAZZA

    DROIT DE RÉPONSE AU RÉTROPÉDALAGE DU MONSEIGNEUR PORTELLA QUI REJOINT MONSEIGNEUR MILANDOU, CE TRAÎTRE DE LA PREMIÈRE HEURE

    AUTEUR : MASSANGO YASASSOULAND

    ELLE EST NÉE QUAND CETTE CRISE ? POUR FAIRE LA GUERRE, IL FAUT ÊTRE DEUX.

    Monseigneur Portella. Nous avons entendu votre cri d’alarme sur la crise du Pool. C’est déjà un grand pas, tant l’église, nous a habitués à un silence grandiloquent. Pour autant, Denis Sassou Nguesso l’entendra-t-il?

    Cette sale guerre, mieux que quiconque, vous en connaissez l’origine, car les Congolais se souviennent encore de la position qui fut la vôtre, celle clairement affichée contre le changement de constitution de 2002. Faut-il vous rappeler que la guerre du pool en est la conséquence directe, car née le 4 Avril 2016 quand le tyran proclama nuitamment les faux résultats de son hold-up électoral ? Tout ça, vous le savez très bien, même si vous ne daignez en dire un mot.

    De tous les protagonistes de cette sale guerre fratricide, vous n’avez pointé du doigt que Fréderic Bintsamou en citant nommément son nom, passant sous silence le nom de Denis Sassou Nguesso, le premier des protagonistes et dont les hommes armés, tels des fous furieux, bombardent des villages entiers depuis plus d’un an, faisant de milliers de morts.

    Pour appeler à la reddition de Fréderic Bintsamou, ça, vous savez bien le faire, mais nous aurions voulu que vous demandiez à Denis Sassou Nguesso, de rendre la victoire qu’il a usurpée aux Congolais. D’arrêter les actes de tortures. D’arrêter la politique de la terreur. D’arrêter les bombardements au Pool. D’arrêter de jeter les opposants en prison. de libérer les prisonniers politiques. De ne pas organiser des élections législatives gagnées d’avance. On finirait presque par croire qu’ au Congo, l’église serait complice de cette tyrannie.

    Si nous avons un seul conseil à donner à Fréderic Bintsamou, c’est de ne surtout pas se rendre, comme vous et Clément Mouamba le lui demandez, comme si au Congo de Denis Sassou Nguesso existait une vraie justice. De qui se moque-t-on ? Quand on a vu comment ont fini Ntsourou et nombreux avant lui comme Emile Biayenda, Marien Ngouabi ou Massambat Debat pour ne citer que ceux-là, on peut aisément deviner le sort qui sera réservé à Fréderic Bintsamou. Au pire, c’est un homme mort. Et au mieux, c’est un homme mort.

    —————————
    Notre commentaire : «Jamais, je ne pourrai accepter que la constitution soit violée…J’insiste pour dire, lorsque la démocratie est violée, les démocrates ne doivent pas l’accepter ! Jamais…Je crois que tous les responsables de ce pays doivent penser aux intérêts du peuple, à la paix, à l’unité nationale. Partout ailleurs en Afrique, les dirigeants qui ont agi autrement ont plongé leurs peuples dans les drames» Denis Sassou Nguesso 1997.

    Hé oui, Bassango Yasassouland, la dialectique est plus difficile quand il y a du répondant en face. On peut faire faire des vessies pour des lanternes à un peuple analphabète mais quand ce peuple est instruit et qu’il a été vacciné aux manœuvres du présitocrate, on ne la lui fait plus.

    Anaïs Polo la Tutsi du Congo Brazzaville, Rédactrice en Chef

    Demain la lettre ouverte à Mgr Portella par le Superviseur de l’oeil du Congo. Responsable de la Résistance à l’extérieur

  16. RENE MAVOUNGOU PAMBOU dit :

    On peut reconnaître au prélat de Kinkala le mérite de s’apitoyer sur le sort moins enviable fait aux populations de son diocesse, mais là où le bât blesse c’est quand il appelle Ntoumi et ses hommes à sortir du maquis, donc à venir se livrer et subir la mort de la main de Sassou Nguesso, le véritable bourreau peuple. Ne perdons cependant pas de vue le fait qu’à maintes reprises Ntoumi a adressé une main tendue à l’endroit du pouvoir, en vue d’un dialogue national inclusif sous supervision de la communauté internationale. Hélas, son initiative n’a jamais abouti, et ce, en raison du fait que Sassou Nguesso tient mordicus en une victoire militaire. C’est à cet effet qu’il traite Ntoumi et ses hommes de terroristes; avec lesquels il ne peut négocier. En usant cet argument foncièrement spécieux, il tend à tirer la couverture vers lui pour simplement tromper l’opinion internationale; afin que celle-ci prenne fait et cause pour lui.

    On peut dès lors comprendre que le problème n’est pas du côté de Ntoumi. Sassou Nguesso fait sciemment perdurer la crise pour atteindre le but machiavélique qu’il poursuit depuis longtemps: l’épuration éthnique des Kongo, telle que planifiée et déclenchée depuis 1997 dans l’opération Mouebara. L’évêque Louis Portella Mbuyu aurait donc mieux fait d’interpeller Sassou Nguesso et implorer sa conscience à accepter la main tendue de Ntoumi. Bien évidemment, c’est le tyran sanguinaire qui doit entendre raison et non le contraire. En somme,il n’est guère juste et judicieux de se plaindre du coussinet plutôt que du fardeau qui pèse et qui constitue la véritable cause de la souffrance? J’ai dit

  17. RENE MAVOUNGOU PAMBOU dit :

    La Pasteur Ntoumi est dans une posture de résistant

    A l’évidence, la résistance est un devoir sacré et un droit inaliénable que nous sommes tenus d’assumer face à l’oppression, la tyrannie, l’hystérie guerrière, et ce, quoi qu’il arrive. L’action de résister pour le salut de la patrie est un noble idéal en soi. Faire en conscience le choix périlleux de résister à l’une des plus féroces tyrannies au monde comporte certes des risques imprévisibles; mais que vaut, dans la balance, la vie d’un individu là où la cause suprême de la patrie est en jeu et des milliers de citoyens potentiellement voués à une mort certaine? Dans ces conditions, choisir de se taire et regarder impuissant le pays aller à vau-l’eau ne serait pas la pire des traitrises? C’est ici que l’action de Ntoumi trouve toute son importance, tant elle s’inscrit dans une perspective de libération de notre pays des forces du mal.

    En outre, pourquoi vouloir mordicus une solution militaire quand on peut éviter des morts et pertes matériels inutiles, par un dialogue susceptible de déboucher sur une solution négociée entre frères d’un même pays? A mon humble avis, une paix des braves, consistant à épargner la mort aux innocentes populations, est à privilégier plutôt que l’hystérie guerrière sur fond de bêtise humaine.

    Sassou Nguesso, les Kongo ne sont pas du bétail.
    Stop à l’épuration ethnique dans le Pool!

  18. David Londi dit :

    Durant l’été 1968, naissait sous la plume de l’aumônier des Étudiants péruviens, Gustavo Guttierez, l’expression « théologie de la libération ». Un mois plus tard, la deuxième conférence du Celam (Conseil épiscopal latino-américain ) se réunissait à Medellin (Colombie) pour réfléchir sur le thème : L’Eglise dans la transformation de l’Amérique latine, à la lueur du Vatican II ».

    Dans leur texte final, les Évêques proclamaient : « Nous sommes au seuil d’une époque nouvelle de l’histoire de notre continent, époque clé du désir ardent d’émancipation totale, de la libération de toutes espèces de servitude ».

    Ici, les évêques d’Amérique latine ont pris leursur responsabilités dans un continent où les dictatures et la pauvreté étaient la réalité quotidienne des sud -américains. Ils avaient pris conscience que les pauvres, les opprimés attendent une libération réelle et qu’il est vain de parler du Christ et du salut qu’il apporte si ce salut n’est pas immédiat.

    La paix est impossible sans la justice (Desmond Tutu).
    Rester neutre face à l’injustice, c’est avoir choisi son camp, soutenir le statu quo (Desmond Tutu).
    Quelques citations à méditer pour nos prélats.

  19. KOO' NGOH dit :

    Et j’ajouterai a tes réflexions, cher D. Londi, celle-ci de Martin Luther King a l’endroit de ce zélé faux agent de Dieu qu’est ce Portella Mbuyu des nguesso:

     » Ce qui m’effraie, ce n’est pas l’oppression des méchants mais, l’indifférence des bons »
    Martin Luther King

    KOO’ NGOH

  20. VAL DE NANTES .ah les réligieux , ça manque du gniak ;;;; dit :

    @LE NUL , pas vraiment nul , c’est bon .IL va falloir que les religieux ferraillent ouvertement contre ce pouvoir inique et inédit dans l’histoire politique africaine ;;;.
    Faire l’économie des critiques justifiées sur un sujet , qui déshumanise les congolais , c’est cautionner in petto , les agissements de ces actes ignobles ;;;;.
    Ils ont la mission de conduire les troupeaux vers le monde céleste , et de ce fait , ils ont , par de leur proximité avec le pape , de faire réagir ce dernier , afin leurs douleurs supposées soient entendues sur le plan international ;;;;
    Les réseaux de pression , sont immenses , eux d’en faire bon usage , pour interpeller la communauté internationale sur un massacre à huis clos ;;;
    Nos évêques se doivent de remuer ciel et terre , pour une résolution politique de ce conflit .La tiédeur de leur prise de position les criminalise ;;;;.
    L’histoire politico -religieuse ne fera pas le tri , au moment de l’établissement des responsabilités ;;;
    L ‘œil qui ne cille pas , devant un fait répréhensible , n’en est pas moins complice ;;;;;;;;;

  21. VAL DE NANTES .ah les réligieux , ça manque du gniak ;;;; dit :

    lire ;; afin que leurs douleurs supposées

  22. Le républicain. dit :

    A Mgr Louis Portella, vous avez radicalement changé de discours depuis votre première intervention sur RFI « https://www.youtube.com/watch?v=xNzfloXJREc ».
    Perdre de vue la genèse de la crise du Pool dont monsieur Sassou nie catégoriquement l’existence est une faute morale monseigneur.
    Après une année de massacre, auriez vous souhaité que Ntumi et ses partisans laissent la situation perdurer ainsi? Après plusieurs invitations au dialogue balayées d’un revers de main par le pouvoir, il est incongru de traiter Ntumi de satan parce qu’il se défend contre l’oppresseur.
    Il suffit tout simplement que monsieur 8% retire ses milices du pool pour que la population retrouve la paix mais cela monseigneur vous n’osez pas le dire par couardise. Nous vous avions connu plus courageux que cela.
    Sachez le monseigneur que monsieur Sassou a déjà tué gratuitement un cardinal, empoisonné un monseigneur qui pourtant lui avait sauvé la mise pendant la conférence nationale. Si vous pensez qu’en le ménageant, il vous sera redevable de quoi que ce soit, vous vous trompez énormement car vous êtes dans son viseur à cause de vos premières interventions dans les media étrangers lui attribuant la paternité de la crise.
    Votre revirement est conditionnée par la peur, car il est clair que vous avez été intimidé par monsieur 8%. Cependant pour un serviteur de Dieu de votre envergure, c’est de la lâcheté dans la mésure où c’est de Dieu que vous devriez avoir peur et non d’un simple mortel.
    Vous êtes un homme d’église de peu de foi!

  23. ITOUA ONDONGO dit :

    Mgr PORTELA

    Nous souhaitons que les évêques du Congo commencent pas méditer sur l’apport des évêques du Boukina faso avant la chute de Compaoré le 31 octobre 2014.

    Qu’ils méditent sur le courage du cardinal NTOUMI évêque de Douala face au pouvoir de Paul BIA au Cameroun

    Qu’ils méditent sur la médiation que mène l’église catholique en RDC pour l’organisation des futures élections, l’apaisement du climat politique.

    Qu’ils méditent sur les propos de Mgr Desmond TUTU évêque anglican du Cap et prix noble de Paix en 1984 je cite  » En période d’oppression, si vous êtes neutre, vous avez choisi le camp de l’oppresseur »

    Qu’ils méditent autour des dons qu’ils reçoivent du pouvoir tyrannique de Brazzaville.

    Qu’ils méditent sur le combat d’autres évêques confrontés aux dictatures en Afrique et à travers le monde.

    Enfin nous conseillons à Mgr Portela et son épiscopat, visiblement en manque de courage ou corrompu de se taire tant qu’ils n’ont pas le courage de dénoncer le caractère criminel, qui nourrit le régime de Brazzaville, soutenu par les puissances occidentales et les lobbys du Pétrole.

    Contentez vous de la prière.

    Amen

  24. Anonyme dit :

    Toutes ces prises de position qui ne dénoncent pas ouvertement cette tyranie ne font que l’entretenir et la faire perdurer.
    Lorsque l’on a devant soit autant de cruauté et d’injustice il ne peut y avoir de demi mesure ni de tergiversations ou d’analyses à n’en plus finir, le mal est la on le connait, il a un nom …. SASSOU, son clan familial et collabos en tout genres.
    Il y en a Marre de tous ces supposés bon penseurs ou analystes de pacotille.

  25. les ninjas ont toujours ete a brazzaville.sassou naura jamais ntoumi car il est impossible de se saisir dun delinquant lari.p lissouba navait pas pu attraper b kolelas pourtant il ne vivait qu a brazzaville a mafouta dit :

    pourquoi mgr portella mbuyu n a til pas demander aux laris darreter dappllaudir pour les ninjas.en 1993 1994 les laris applaudissaient pour les ninjas.

    mgr portella mbuyu pourquoi navez vous pas pose la question a denis sassou ng en vertu de quoi a t il declare guy b p kolelas deuxieme un rang que les laris naiment pas.en 1992 b kolelas etait deuxieme on avait eu droit a cinq ans de guerre civile.auj mr guy b p kolelas a ete
    deuxieme le congo est en guerre du moins le pool.sinon que le reste du congo va bien.

    le pb du pool est son classement a une election presidentielle.

    en 1992 mr lissouba avait bien remporte lelection les alris avaient conteste son election.

    en 2016 cest bien le general mokoko qui a ganage cette election les laris navaient attaque a la roquete la mairie de makelekele batiment ne leur appartenant pas.

    enfin mgr portella vs savez bien que les laris ne sont pas des chretiens.vs le savez bien.

  26. M dit :

    Sassou Nguesso. le génocidaire,dictateur président autoproclamé, illégitime, illégal, manipulateur, corrupteur à outrance est  » vrai menace pour les Congolais et les peuples de la sous région. Il est
    l’un des hommes les plus dangereux de ce monde actuel.Sassou Nguesso, fortement soutenu par des réseaux mafieux de ce monde et les moyens financiers qui est l’argent des Congolais, est une menace pour la démocratie et la paix dans le monde. Sassou Nguesso est un grand terroriste d’état, terroriste international et sa bande( Okemba, Ndenguè, Ibara, Claudine Sassou, Christel Sassou et autres continuent à semer la terreur au Congo, à massacrer sauvagement les populations civil, intimider, corromprent les gens avec l’argent du Peuple Congolais.le régime du Congo, de Sassou Nguesso est l’un des plus criminels, mafieux , louche de ce monde..« Ce qui se déroule dans le Pool, c’est un génocide programmé, un holocauste, intitulé „Opération Mouébara“ nom de la mère de l ‘ initiateur ,dictateur , sorcier, criminel, génocidaire Denis Sassou Nguesso.Cette épuration éthnique avait déjà eu lieu entre 1998 et 2004. Cette nouvelle Opération Mouébara a pour objectif final de faire disparaitre du Congo les Laris, Bacongos, raser le Pool. Denis Sassou Nguesso et sa clique, complices veulent terminer leur crime de massacre de masse en s’achetant à coup des millions de Dollars, d’euro obtenu par l’argent du pétrole, bois, minerais du Congo bradés et appartenant au peuple Congolais, le silence, la complicité des médias, des politiques, dirigeants des organisations internationales.„Sassou Nguesso est un vrai assassin, corrupteur, génocidaire. Il est le mal du Congo. Il est un imbécile absolu qui ne cherche qu’à tromper tout le monde à l’infinie. Il faut voir sa médiocrité, les contradictions énormes de Sassou-NGuesso, l’,hitler de ce monde à travers l’ interview, sur France24 pour se rendre à l’ évidence. Sassou Nguesso et son clan sont des véritables dangers pour la paix et le développement au Congo et dans la sous région.
    Pour ceux qui se laissent manipuler, qui veulent aussi nous tromper, qui veulent ignorer le problème des disparus du Beach ainsi que d’autres crime contre l’humanité de Sassou Nguesso, l’ hitler, comme cette classe d’opposition corrompue qui est prète à aller aux législatives pour donner une certaine légitimité au pouvoir illégal, illégime, mafieux, génocidaire, tribal, clanique,
    la poursuite éhontée contre Ntoumi, qui contrairement à ce qu’on avance n’est pas du tout responsable de la crise du Pool est un pretexte pour masquer l’épuration éthnique à huit clos dans le Pool. Il est temps de se rappeler un peu de l’histoire: L’ hitler de L’afrique; le bourreau Sassou Nguesso est bien un étranger qui n’a pas toujours voulu s’integrer et qui règne sur un pays qui n’est pas réellement le sein. Sassou Nguesso né des parents venus de l’ étranger, a toujours voulu la disparition des Laris, Bacongos originaires du Congo dont il a une haine féroce que lui personne connait le secret.
    http://www.sukissa.co.uk/?p=20698
    Après avoir assassiné le président Ngouabi, il est l’instigateur, la personne qui dirigeait la junte militaire, le comité militaire du parti (CMP) qui s’été emparé automatiquement du pouvoir après le 18 Mars 1987.
    « Pour un mouvement monté à l’improviste, les rôles étaient plutôt mieux repartis. Par ailleurs, les enquêteurs agissent vite, mieux qu’au cinéma. Massamba Débat la tête à claques en prend pour son compte. Sur la charrette quarante-quatre autres personnes. La scène du crime, tel que le rapporte la version officielle ne tient pas debout. L’inculpation de Massamba-Débat a été vite déterminée.
    l’assassinat de Marien Ngouabi le 18 mars 1977, est un crime crapuleux.
    L’Etat se transforma subitement en une immense machine à terroriser, à réprimer, à tuer.
    Sassou-Nguesso, premier vice-président chargé de la défense. Des deux, le plus puissant est clairement le premier vice président qui, tenant sous sa coupe l’appareil sécuritaire du pays, fait arrêter des dizaines de personnes avant même la création du CMP.
    le capitaine Kimbouala Kaya, ancien chef d’état major général de l’armée, abattu lors de son arrestation.
    http://www.mwinda.org/fr/congo-b/19-politique/881-mars-1977-une-saison-de-folie-meurtriere-au-congo
    La fausse culpabilité de Alphonse Massamba Débat n’est que le fruit d’une conspiration de la haute hiérarchie militaire de Sassou Nguesso et ses complices de l’époque. Un moyen détourné de cacher un petit meurtre entre amis. Le coupable devait venir du voisinage. Dès le début de l’enquête, et mieux que dans les polars du cinéma hollywoodien, les « fins » limiers de la criminologie congolaise, avancent les noms des coupables. Sans qu’aucune preuve tangible de l’implication des coupables ne soit fournie.“ Le président Massamba Debat, Cardinal Biayenda ainsi de nombreuses autres personnes appartenant à la tribu Lari, Bacongo étaient tuées pendant des nombreux jours, sous les ordres de Sassou Nguesso en général, comme il l’a fait pendant le carnage lors de l’ attaque de « la maison de fonction du defunt colonel Tsourou le 16 . 12. 2013 par des militaires, la soit disant police nationale avec les blindés et hélicoptères. La curieuse haine de Sassou contre les Laris, Bacongo ni ses génocides contre les Lari, Bakongos n’est pas nouvelle.
    Maintenant encore, depuis plus d’ une année Le génocidaire, président illégitime illégal Sassou Nguesso et sa bane continuent à semer la terreur au Congo, à massacrer sauvagement les populations civiles dans le Pool, sous prétexte qu’elles sont prises en otage par Ntoumi et ses rebelles Ninja. Par conséquent, la communauté internationale et surtout la « France,ne peut par conséquent pas nier les massacres et le génocide actuellement en cours au Congo, en particulier dans le département du POOL (un des départements du Congo qui a désavoué le dictateur lors des dernières élections du 20 mars 2016). L’ex Président Hollande, les autres responsables politiques de la la France, ni Yves LE DRIAN, le nouveau premier ministre,responsable de l’ association mafieuse de Brazzaville qui travaille directement avec Sassou Nguesso le l’hitler de L’Afrique et s’y rend d’ailleurs et régulièrement dans la ville natale du dictateur congolais en jet privé sans passer par la capitale Brazzaville pour éviter les regards indiscret. »
    https://clubsassou2016.com/2016/01/26/marien-ngouabi-les-petits-secrets-dun-crime-odieux/
    https://clubsassou2016.com/2016/01/26/marien-ngouabi-les-petits-secrets-dun-crime-odieux/
    „Denis Sassou Nguesso n’a pas gagné l’élection présidentielle du 20 mars 2016, c’est donc un dictateur diminué qui est aux commandes de l’ethnie-Etat. le PCT se prépare à aller aux législatives en désordre. »
    http://la-lettre-du-congo-mfoa.over-blog.com/2017/05/congo-situation-critique-tot-ou-tard-les-falc-entreront-a-brazzaville-congo-situation-critique-tot-ou-tard-les-falc-entreront-a-braz

  27. Anonyme dit :

    ABAS MONSEIGNEUR PORTELA ABAS MR KOMBO ABS L EGLISE CATHOLIQUE EGLISE DE LA COMPROMISSION
    VIVE LE MATOUANISME
    METTONS EN VALEUR NOS RELIGIONS TRADITIONNELLES
    REJETONS LE CHRISTIANISME AU CONGO BRAS DROIT DU POUVOIR COLONIALE HIER ET CELUI DE LA DICTATURE DE SASSOU AUJOURD HUI
    OUVRONS LES YEUX LE CHRISTIANISME N EST QU UN INSTRUMENT D ASSERVISSEMENT DES PEUPLES
    C EST QUAND MEME GRAVE ALORS QUE LE PEUPLE AFFRONTE UNE DICTATURE VOILA QUE IL LUI FAUT COMBATTRE SUR UN AUTRE FRONT CELUI DE LA TRAHISON DE L EGLISE CHRETIENNE!!!!!!
    MASSAMBA AVAIT REDUIT LEUR INFLUENCE PENDANT SA PRESIDENCE VOILA QU AUJOURD HUI ELLE SE FAIT TOUTE PUISSANTE EN COPULANT AVEC LE DIABLE
    PEUPLE CONGOLAIS IL NE FAUT AVOIR PEUR DE DIEU NI DE BLASPHEMER, DIEU NE VOUS EN VOUDRA PAS NE VOUS PUNIRRA PAS PARCE QUE VOUS VOUS ETES DEFENDUS CONTRE DES IMPOSTEURS, CONTRE LES SUPPOTS DE SATAN,DEGUISES EN AGNEAUX BIENVAILLANTS
    DESORMAIS IL FAUT CONSIDERER COMME ENENEMIS LES GRANDES EGLISES DES RELIGIONS MONOTHEISTES , LES NOUVELLES EGLISES REFORMES QUI PILLULENT

  28. Anonyme dit :

    APRES CETTE INTERVENTION DE MR PORTELLA A VOUS DONNEZ DE LA NAUSEE IL EST CLAIRE SINON PRESQUE CERTAIN QUE MR PORTELLA MBUYA ETAIT EN MISSION DE RENSEIGNEMENT POUR LE COMPTE DE SASSOU QUAND IL ETAIT VENU A PARIS RENCONTRER LES CONGOLAIS POUR SOLLICIETER L AIDE DE LA DIASPORA JUSTE APRES LE DEBUT DE LA GUERRE DU POOL
    PORTELLA EST UN MISSIONNAIRE DE SASSOU CHARGE D ESPIONNER LA DIASPORA CONGOLAISE EN FRANCE

  29. Division & Multiplication + Incitation dit :

    Le PCT et ses dérivés opportunistes dans leurs affaires… On voit!

  30. LAUBEVILLOIS dit :

    A toi Mr Louis PORTELLA MBUYU soit disant Evêque de Kinkala

    le pape que tu nous parles c,est pas lui le serviteur du mal? et toi meme n’as tu pas ete mis a ta place ou tu es par les authorites afin que tu puisses bien comploter contre les vrais choisis de Dieu? arretes donc avec tes blasphemies… sale venimeux hypocrite car tu es zero au devant de Dieu si tu demandes a toumy de se rendre, et de quel pape veux tu nous parler de celui qui mange la viande de porc crue? et que ce que Dieu demande a son peuple dans la Bible dans Deut.14-8? connais tu la signification de ton pape qui porte avec lui une croix courbee de Jesus Christ?

    On connait mieux Dieu que toi idolatre de merde vas continnuer a quemande chez sassou.

    les Gars en avant, on a besoin de vous tous mes freres je vous en pries venez nous aider pour la liberation de notre pays. moi meme je suis Commandant des forces armees congolaises du 3eme regiment d’infanterie motorise en desertion, nous ne sommes pas des ninjas ou tsiloulous nous sommes les liberateurs du Congo

  31. VAL DE NANTES .ah les réligieux , ça manque du gniak ;;;; dit :

    PORTELLA DOIT BOUFFER DU LION ; doit se maloulatisser , , doit tututiser pour défendre les brebis dont il a la charge ;;;;.
    C’est à lui , que revient le devoir de secouer le cocotier ,sur le génocide dont il gère les émotions et les frustrations ;;;.
    Une fois de plus , l’œil qui ne cille pas , devant la barbarie , n’en est pas moins coupable ;l;;
    PORTELLA , l’histoire s ‘en souviendra , comme d’un prélat passif devant l’inacceptable ;;;;

  32. Anonyme dit :

    L’eglise Congolaise est tout aussi pourrie que le reste des institutions de ce pays.

  33. LULENDO de Ponton dit :

    Tout a été dit et bien dit.

    Monsieur Portella, ressaisissez-vous et demandez-vous, combien d’horreurs accomplis au nom de  » la Paix »? Ou encore, combien de crimes, au nom de  » l’amour de Dieu et du peuple »?

    Méfions-nous de ces hommes politiques que la fraude et la violence aveuglent . Ils sont trop attachés à la mise en place des forfaits afin de conserver le pouvoir pour considérer les individus, trop enfermés dans leur passion pour se soucier des conséquences. Tout ce ci vous échappe t-il?

    Monsieur Portella, la bonne volonté n’est pas une garantie , ni la bonne conscience, une excuse. Je veux dire que la morale qui semble être votre principal support argumentaire, ne suffit pas en l’espèce.
    Il faut aussi l’intelligence et la lucidité. Ntumi n’est pas l’ennemi de la vraie Paix : la Démocratie.

    Il est imprudent de n’écouter que la morale, et il est immoral d’être imprudent.

    Courage à nos camarades injustement emprisonnés.

  34. Pour un rafraîchissement de la mémoire,

    Allons lire ce que nous disions quand le colonel Portella Aimé, frère du Mgr Louis Portella, était emprisonné par le fils de satan.

    L’article est posté ici même sur Congoliberty sous le titre: Arrestation et emprisonnement du Colonel Aimé Portella

    Ah congolais !
    On oublie vite.

  35. Bulukutu dit :

    À chaque fois qu’on lui a tendu la main au prefet-zident, il a tendu un fusil. Après Monseigneur Nkombo, avec ses lavements de main, monseigneur Portellat veut la reddition du seul résistant congolais encore libre? Mais de quel congo rêve-t’il? Affligeant. Peut-être que cette déclaration a été faite sous contrainte.

  36. Anonyme dit :

    Il faut croire que l’article du jour a été inspiré par le Très Haut, peut être même par un ange. Mais où est la poulémique dans le fait qu’un prélat prêche la paix et l’unité nationale ? La raison chrétienne et républicaine doit reprendre le dessus, sur les folles passions subjectives. Au cas contraire; vanitas vanitatum, omnias vanitas.

  37. Anonyme dit :

    Anonyme:
    « où est la polémique dans le fait qu’un prélat prêche la paix et l’unité nationale ? »

    La polémique est la même que d’habitude, écrire un article en citant nommément certains intervenants qui eux sont dans la légitime défense et en oubliant expressément le principal agresseur le tyran SASSOU, si cela n’est pas prendre partie!.

  38. Anonyme dit :

    si la declaration a ete faite sous la contrainte je peux comprendre. mais se rend t il compte que sa celle ci est partisane.!!!
    il sait qui est qui , il sait bien que SASSOU EST ILLEGITIME QU IL A TRICHE QUE C EST UN TYRAN pourquoi fait entendre que SASSOU EST DANS LA LEGALITE ET NTOUMI dans l illegalite.
    Meme si le frere de mR portelle est emprisonne que nous denonçons tous , d autres ont perdu des parents des amis ete ct…. que ce n est pas une raison pour voir en SASSOU la legalite republicaine et en NTOUMI LA VIOLENCE AVEUGLE ET SAUVAGE!!!!!
    IL EST PREFERABLE POUR MR SEIGNEUR DE SE TAIRE CAR EN VOULANT BIEN FAIRE IL FAIT MAL
    SASSOU C EST L ENNEMI NO1 DU PEUPLE CONGOLAIS , ET NTOUMI NOUS MONTRE LA VOIE A SUIVRE
    A MONSEIGNEUR PORTELLO HIER L EGLISE CATHOLIQUE MEXICAINE A DENONCER OFFICIELLEMENT LE GOUVERNEMENT MEXICAIN POUR SA COLLUSION AVEC LES GANGS POUR VOLER LE PETROLE DU PAYS
    ON AURAIT PU DIRE QUE CETTE DENONCIATION OFFICIELLE ETAIT TRES RISQUEE QUAND ON SAIT QUE LES GANGS MEXICAINS SONT PARMI LES PLUS FEROCES AU MONDE ET NON L EGLISE A PRIS SES RESPONSABILITES MALGRE LE RISQUE ENCOURU ET FAIT CE QU IL FALLAIT FAIRE AU NOM DE DIEU
    POURQUOI DIABLE MSGR PORTELLE NE PRENEZ VOUS PAS L EXEMPLE DE L EGLISE MEXICAINE AU LIEU D ACCABLER NTOUMI LUI LE RESISTANT!!!!!!!!

  39. Anonyme dit :

    VIVE LE POOL VIVE LES PATRIOTES CONGOLAIS VIVE LA RESISTANCE . SASSOU TU SERAS VAINCU NE T EN FAIS PAS . LES PATRIOTES TE VAINCRONT TOI ET LES SIENS .
    IL N Y AURA PAS D ELECTIONS .
    SERONT DECLARES ENNEMIS DU PEUPLE TOUS CEUX QUI SE RENDRONS AUX URNES DE LA TRAHISON ET CEUX QUI SERONT PSEUDO ELUS!!!!!!!!!

  40. David Londi dit :

    @Gilbert Ndunga,

    je me permets de revenir vers vous juste pour une question. Il me semble que vous avez été mon vétéran à Mbamou. Êtes-vous de la promotion des Bakins et d’Émile Opangault ?
    Nous en avons discuté avec d’autres ex. Merci !

  41. Anonyme dit :

    cette porte la veut mener les gens en enfer pour le plaisir de son maitre sassou, eh bien fais gaffe car les victimes de patron pourront te rejetter à jamais

  42. Bakala dit :

    Lu pour vous, entretien de Mgr Milandou Anatole

    Il y a des gens qui ne veulent pas que cette guerre cesse. C’est un fonds de commerce aussi (…) Ça profite à quelques-uns en tout cas. La première guerre, c’était comme ça. On a senti que c’était un fonds de commerce

    C’est une parole rare. L’archevêque de Brazzaville Monseigneur Milandou sort de son habituelle réserve. Évêque du Pool durant la guerre civile de 1997-1998, il porte aujourd’hui un regard sévère et inquiet sur le conflit qui y oppose depuis un an forces de sécurité et partisans de Frédéric Binsamou, alias Pasteur Ntumi (leader des rebelles Ninjas du Pool), avec des populations civiles prises en étau. Monseigneur Anatole Milandou s’est confié à notre envoyée spéciale à Brazzaville Florence Morice.

    RFI: Vous êtes originaire du Pool. Quel regard aujourd’hui portez-vous sur la situation dans ce département du Congo ?

    Monseigneur Anatole Milandou : Le regard ? Celui de tout le monde. C’est une région qui se détruit. Avant de partir de ce diocèse, j’avais dit à monseigneur Portella (Ndlr: Louis Portella Mbuyu) qui m’a remplacé, « malheureusement, je suis en train de te laisser des ruines » parce que la guerre continue.

    C’est une guerre donc aujourd’hui ?

    Je pense que c’est une guerre. Les gens sont déplacés, les gens souffrent. Tout dernièrement, on l’a même vu, il y a déjà des malnutris qui sont arrivés ici. C’est les conditions que nous ne connaissons pas très bien, dans quelles conditions les gens vivent puisque les gens sont déplacés de leur village. Cela pose beaucoup de problèmes.

    Cela veut dire qu’il y a des difficultés à savoir ce qui se passe réellement dans le Pool, qu’il y a des zones aujourd’hui encore à huis-clos ?

    Je suis allé voir monseigneur Portella qui est l’évêque de Kinkala. Le diocèse était fermé, jusque-là, c’était fermé. On n’y mettait pas pied. Moi, j’ai deux paroisses ici qui sont fermées. Personne ne peut y aller. Les prêtres n’y vont pas et n’y sont pas puisqu’on a forcé les populations à sortir de là. Donc c’est ce manque d’informations que nous n’avons pas, c’est difficile de savoir réellement ce qui se passe. C’est pourquoi parfois, on s’enferme dans le silence. Mais tout dernièrement, on a vu à l’hôpital, des cas de malnutritions.

    Les autorités congolaises disent qu’il n’y a pas de crise dans le Pool aujourd’hui ?

    Il y en a qui disent qu’il n’y a pas de crise ? Mais nous savons que c’est une crise. Les gens souffrent.

    Que fuient les populations aujourd’hui qui quittent leur village dans le Pool ?

    On fuit toujours les hommes en armes. Mais là, les gens sont forcés, les hommes en armes forcent les gens à partir, à quitter le village, à vider les villages. Je pense que c’est une technique, je ne peux pas en dire plus.

    Les hommes en armes, vous voulez dire aussi bien les partisans du pasteur Ntumi, que les forces de sécurité congolaises ?

    Oui, puisque l’armée dans sa méthode voudrait vider les populations des villages pour peut-être mieux cerner le problème de Ntumi. Je pense à ça.

    Dans ce contexte, est-ce que vous pensez que le Congo est prêt à tenir des élections législatives ?

    Il y en a qui pensent qu’ils vont les tenir. Pour nous, franchement, je ne vois pas comment les gens peuvent aller battre campagne dans cette région. Déjà les gens ne sont pas sur place, ils ne sont pas dans les villages. Je ne sais pas comment ils iront battre campagne.

    Que faudrait-il faire aujourd’hui pour sortir de cette situation ?

    Sortir de cette situation ? On parle toujours de solutions politiques.

    C’est un problème politique ?

    Je pense. Nous essayons de faire quelque chose, mais on n’y arrive pas. Ces questions-là, il faut les poser à ceux qui se battent, à ceux qui sont sur le terrain, à l’armée et au pasteur Ntumi.

    Est-ce que l’Eglise a tenté une médiation ou tente actuellement une médiation ?

    L’Eglise a toujours proposé quelque chose, même en silence on essaie de faire quelque chose. Il y en a qui n’en veulent pas.

    Qui n’en veut pas ?

    Les choses qui nous parviennent, il y en a qui ne sont pas d’accord que l’Eglise aussi s’implique dans ce genre de choses.

    Vos autorités vous ont parfois « rappelé à l’ordre » sur votre devoir de réserve ?

    Non. Simplement, il y a des gens qui ne veulent pas que cette guerre cesse. C’est un fonds de commerce aussi.

    Pour l’armée congolaise ?

    Je ne sais pas. Mais ça profite à quelques-uns en tout cas. La première guerre, c’était comme ça. On a senti que c’était un fonds de commerce.

    C’est pour cette raison que depuis un an, le pasteur Ntumi n’a toujours pas pu être arrêté ?

    Mais ça, je ne peux pas le dire puisque nous sommes dans des hypothèses sur ce qui se passe, pourquoi le pasteur Ntumi n’est pas attrapé. Cela il faut le demander à l’armée qui a des stratégies sur place et qui n’arrivent pas à attraper le pasteur. On ne sait pas si le pasteur est vraiment conscient de ce qui se passe. Il vient dire ce qui se passe, réellement quel est le sens de son combat. Et quand on voit que les gens sont en train de souffrir, il peut dire « à cause de ça, je me rends, vous me donnez la liberté de m’exprimer, puis je me rends ». Aujourd’hui, je pense que si vraiment il y a de la bonne volonté de part et d’autre, cela peut se faire. Il a des lieutenants, il y a des gens sur qui il peut compter et qui peuvent négocier, ou pas, mais qui peuvent venir à Brazzaville, qui peuvent préparer son retour.

    Donc il faut plus de bonne volonté de part et d’autre aujourd’hui, et du dialogue ?

    De dialogue ? Depuis le temps qu’on en parle. Nous avons essayé depuis de faire quelque chose, mais rien n’a abouti. Donc, il faut poser les questions à ceux qui se battent sur le terrain. Je ne sais pas quelles sont les raisons de se battre.

    Quel message voulez-vous adresser aux populations qui subissent cette crise ?

    Les populations, les pauvres populations. Tout dernièrement, j’ai décidé de parler aux jeunes. Qu’est-ce qu’il faut leur dire ? Souvent ce sont des paroles de mensonges quand on sait que leur avenir est bouché.

    On vous sent un peu exaspéré de voir l’histoire peut-être se répéter vingt ans après cette guerre à laquelle vous avez assisté ?

    Bien sûr qu’on est désespérés et exaspérés aussi, puisque j’ai connu, j’étais évêque de Kinkala avant. Nous avons fait ce qu’on pouvait faire pour essayer de diminuer les souffrances. Et ça revient, un perpétuel recommencement. Finalement, cela ne nous réjouit pas.

    © RFI (5/5

  43. KOUMBA DE MASSIENDZO KOMONO MBIDA dit :

    Lu sur un autre site :

    Avocat, Docteur d’Etat en droit
    Vice-Président de la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH)
    Superviseur de la Résistance congolaise à l’étranger,


    Lettre ouverte à notre Evêque de Kinkala, Monseigneur Louis Portella Mbuyu par Me Maurice Massengo-Tiassé*

    Une vidéo est également en cours de réalisation

    A Son Excellence, Monseigneur notre Evêque de Kinkala, dans la région du Pool
    Notre Monseigneur, Evêque du Pool, Sans le moins du monde vous contestez le cri d’alarme sincère et honnête émis par vous de la souffrance des vos fidèles, nous semble faire preuve d’une grande partialité, ne tenant pas en compte tous les tenants et les aboutissants de cette misère, de ce conflit sanglant.
    Il aurait fallu aussi, Monseigneur, dénoncer le vrai instigateur de la misère de plus de 95% de la population congolaise et des massacres dans la région du Pool ?
    A titre de rappel, dites-nous Monseigneur où se trouve le pétrole au Congo ? Depuis que s’exploite cette matière première, quelles sont les retombées économiques profitables à cette région ? Dites-nous Monseigneur, à qui profite toute la richesse pétrolière ? Même pas au Kouilou ?

    Que dites-vous, l’oppresseur et l’opprimé ne doivent-ils pas être traités avec équité dans notre église ?
    Par quelle alchimie intellectuelle prétendez-vous l’unique auteur de la guerre du Pool, celui qui doit cessez les hostilités, serait celui nommément désigné par vous Frédéric Bintsamou, le pasteur Ntumi ?
    Monseigneur, vous le savez bien, cette guerre n’est pas un conflit classique. C’est la domination par la loi du plus fort, c’est-à-dire la loi des armes, pour maintenir un état sectaire et discriminatoire du petit clan d’Oyo vaincu aux urnes le mars 2016.
    Vous le savez bien comme le mentionne Jean Jacques Rousseau : « le plus fort n’est jamais assez fort pour être toujours le maître, s’il ne transforme sa force en droit et l’obéissance en devoir».
    Le Congo n’est cependant pas un Etat de droit, mais un territoire encore empêtré dans l’état de nature ou dominent la barbarie les inégalités, le viol, les arrestations arbitraires, les détentions abusives, l’impunité, la corruption, le tribalisme, toutes les antivaleurs qui obèrent la naissance d’un véritable Etat voulu par les Pères fondateurs de la Nation congolaise à savoir Fulbert Youlou, Jacques Opangault et Stéphane Tchitchelle.
    Nous vous avons applaudi et encouragé en avril 2016 lorsque, Monseigneur, vous avez été sceptique de la victoire autoproclamé de Sassou, source du conflit actuel.

    Quel est donc le rôle de l’Etat Oyocrate ?
    Protéger et promouvoir en richesse exclusivement le clan d’Oyo et ses complices de la franc-maçonnerie ?
    Nous y voilà Monseigneur ? Pourquoi ne prenez vous pas le courage de dénoncer, l’incompatibilité de la foi chrétienne avec les pratiques de la société secrète que constitue la franc-maçonnerie. Vos collègues Evêques de Côte d’Ivoire ont réaffirmé clairement la position de l’Eglise universelle sur les associations maçonniques. Pourquoi au Congo pour faire plaisir au dictateur, vous trangressez la déclaration de la Congrégation de la doctrine de la foi en date du 26 novembre 1983, qui stipule : « Les fidèles qui appartiennent aux associations maçonniques sont en état de péché grave, ils ne peuvent accéder à la communion ». Ils ne peuvent donc bénéficier des honneurs des funérailles ou des messes anniversaires comme nous l’avons dernièrement constaté à la Basilique Sainte Anne transformée en bar dancing où un de vos prêtres a dansé non pas pour Dieu mais pour le tyran Sassou Nguesso et sa femme.
    Accepterez-vous, Monseigneur, que demain Sassou Nguesso et son épouse Antoinette affichent leurs portraits officiels dans chacune de nos églises ? Vous avez laissé ce couple diabolique s’emparer du pouvoir dans notre chère église catholique.

    Monsieur Sassou Nguesso est un chef de tribu, qui a depuis le 4 avril 2016 usurpé le titre de Président de la République sous le masque d’un Etat qui n’en est plus un. Dès lors, il ne fait pas de guerre contre le Pool. Il mène une politique planifiée, nettoyage ethnique, comme l’ont connu la Yougoslavie, le Kossovo, le Rwanda et d’autres Etats encore. Les faucons d’Oyo ne s’en cachent pas, le projet est d’exterminer une très grande partie des Kongos du pool que Sassou hait viscéralement et qui restent démunis de toute protection contre la violence de l’Etat barbare d’Oyo. Le véritable Etat protecteur de toutes les communautés ayant disparu.
    Monseigneur ne seriez-vous pas malgré vous tenté par cette antipathie contre ce peuple martyr ? Parce que dites-nous Monseigneur, aviez vous seulement souvenance de l’affaire du Beach ? Saviez-vous Monseigneur, à combien le solde infinitésimalement de tout compte pour cette région ? Plus de 1500 hommes assassinés et compte non tenu de ceux exterminés durant toute la période 1998-2000. Et au moment où nous vous écrivons et vous parlons, la société civile à Brazzaville déplore déjà plus d’une centaine de jeunes disparus des quartiers sud, depuis de deux semaines.

    Cette fois-ci Monseigneur, vous voulez servir de marche pied à ce même criminel ? Pour ensuite s’entendre dire « pourtant il m’avait rassuré qu’il traitait dignement les populations du Pool » !
    Non Monseigneur, je ne peux terminer ces propos sans vous dévoilez un élément simple qui aiguisera j’en suis sûr votre curiosité. Vous vous êtes refusé dans cet exercice d’exhortation à la fin des massacres de désigner ce Nazi de Sassou Nguesso comme le véritable acteur d’épuration ethnique. Ce criminel notoire cherche à armer la jeunesse du nord contre les jeunes du sud supposés être contre les mbochis. Tout ceci est faux. Et les jeunes des quartiers nord refusent de prendre des armes contre leurs frères des quartiers sud. Le mot d’ordre cette jeunesse flouée, rouée et trouée est faisons la révolution et chassons le dictateur, pilleur et criminel.
    Monseigneur, le savez vous, cette fois ci Sassou ne sauvera pas son pouvoir par la ruse.
    Plus de 92% des congolais ont décidé de son départ en mars 2016. En s’accrochant au pouvoir, Sassou a volé la victoire du Général Mokoko, arrivé en tête du 1er tour de cette élection à l’origine de la guerre au Pool, vous le savez très bien.

    Grand bien vous fasse. Mais dites nous, saviez-vous que contre Monsieur Frédéric Bintsamou dit Pasteur Ntumi avait été servi un mandat d’arrêt par le Procureur de la République ? Monseigneur, quelles sont les autorités habilitées à exécuter un mandat d’arrêt ?
    A l’instant où vous aurez trouvé la réponse à la question, vous aurez compris, que le mandat n’a été qu’un vrai-faux alibi inventé par ce tribaliste sanguinaire de Sassou Nguesso afin d’exterminer les populations du Pool. Soi-dit en passant, la locomotive de ce pays.
    Voilà la vraie raison que vous faites semblant de taire, Monseigneur, vous avez agi par peur en reniant ce que vous avez si bien dit plus tôt, le 15 avril 2016, par les antennes de RFI la Radio mondiale, en demandant que cessent les bombardements dans le Pool. Vous avez bien situé les responsabilités du drame dans la région du Pool au tout début des événements. Depuis une année vous n’avez pas été entendu, au contraire la situation s’est aggravée, et vous trouvez le moyen de vous contredire et de mettre en cause la victime pour ignorer l’agresseur. Le mal c’est Sassou Nguesso et redites-le Monseigneur à haute et intelligible voix et au monde entier. Ne biaisez pas. La peur n’exclut pas la vérité. Ne péchez point par le mensonge, car c’est l’arme adulée de celui que vous ne voulez daigner trahir ou désigner par son nom ?
    Nous défenseurs des droits humains ayant engagé dans la résistance, au nom du sacro saint principe fondateur de la déclaration universelle des droits de l’homme, n’avons pas peur d’œuvrer pour une véritable révolution au Congo, pour renverser par tous les moyens le dictateur sanguinaire en place au Congo.

    Théologie de la libération et non celle de la soumission au crime, Monseigneur.TOCQUEVILLE a écrit : « je crois que j’aurais aimé la vérité en tout temps, mais au temps ou nous vivons, je suis prêt à l’adorer ». Monseigneur, puis-je vous exhortez d’adorer le chemin de notre Seigneur Jésus : celui de la Vérité. C’était pour qu’il n’en soit ignoré. Votre tendance à vouloir tout relativiser constitue le nœud même de votre complicité avec un pouvoir qui a toujours fait de vous les Simon Pierre de notre Eglise, celui qui a renié trois fois notre Sauveur le Christ Jésus.Ressaisissez-vous Monseigneur, de la peur bleue que vous avez de l’assassin du Saint Emile Cardinal Biayenda. Vous bénéficiez des circonstances atténuantes dans ce procès que nous vous faisons aujourd’hui.

    Premièrement parce que nous le savons que vous avez agi sous la menace du dictateur et criminel Sassou. Vous avez perdu votre sens de l’honneur et de la vérité. Vous n’êtes plus des Prélats libres sous la dictature de celui qui a tué de ses propres mains avec son complice Florent Ntsiba, notre Berger Emile Cardinal Biayenda. Vous le savez très bien, c’est pourquoi les responsables de notre Eglise étouffe ou bloque la décision de sa béatification ou de sa canonisation.

    Deuxièmement par votre propos contre le Révérend Pasteur Ntumi, il est démontré votre hostilité au mouvement œcuménisme instauré par le Cardinal qui entendait unifier tous les mouvements religieux, dans notre pays. Pourquoi vous vous acharnez sur la petite communauté chrétienne du Révérend Pasteur Ntumi. N’oubliez pas l’œcuménisme se concrétise aujourd’hui par le dialogue ou les moments de prière commune pour l’unité des chrétiens et au-delà d’autres confessions se référant à Dieu, l’Eternel des armées.

    Monseigneur, repentez vous et faites comme le fondateur de l’Eglise catholique universelle, je cite Simon Pierre qui avait renié le Christ et a eu le courage de reconnaitre sa faiblesse.
    En tant que ressortissant d’une autre région que celle du pool, pourtant vous aurez été la meilleure voix autorisée, par rapport à la situation que vit la population, dans une totale impartialité.Vouloir ne pas entreprendre une médiation et condamner ouvertement l’un des protagonistes du conflit dont vous connaissez l’origine, c’est faire preuve de mauvaise foi et donc faire le jeu de Sassou qui ne reconnait pas qu’il ya une crise dans le pays en général et une guerre au Pool en particulier.

    Monseigneur, vous ignorez sans doute, malgré vous, que nous avons organisé en tant que résistant à l’extérieur, à la demande du Réverend Pasteur Ntumi, une médiation internationale qui a conduit un Chef d’Etat africain à se rendre trois fois à Oyo. Par la suite le médiateur international accepté par les deux parties, avait reçu une délégation du Pasteur Ntumi. Le dossier de cette médiation avortée ou en cours, est sur la table du Président en exercice de l’UA. Votre commanditaire Sassou ne vous l’a-t-il pas dit qu’une médiation internationale était amorcée ?
    Au contraire il s’est servi de la volonté de Ntumi d’arriver à la médiation, pour intensifier les bombardements dans votre diocèse Monseigneur. Voilà une vérité et une réalité qui vous a fait défaut, pour apprécier la situation et ne pas tomber dans la ruse de Sassou.

    Monseigneur, vous avez été dupé par le rusé criminel Sassou, l’homme assoiffé du goût du sang. Habile dans la désinformation, il fait croire à l’opinion, d’une part que Ntumi est son allié, tout ceci pour affaiblir la résistance et, d’autre part que les Bakongos et Ntumi en veulent aux Mbochis, pour discréditer une résistance qui est engagée dans une véritable révolution, où toutes les forces vives du pays sont engagées sans discrimination de région, pour renverser le système corrompu instauré par un clan mafieux et criminel.

    Monseigneur, faites comme nous, dénoncez ouvertement cette fachosphère actuelle au Congo. Revenez au courage qui vous a toujours caractérisé. Reconnaissez votre erreur de jugement et d’appréciation de la situation. Ne tombez pas dans la corruption qui est devenue le sport national pour maintenir au pouvoir, l’assassin du Cardinal Emile Biayenda, martyr de la foi de notre Eglise dont vous êtes l’un des Pasteurs éminents que tout le peuple reconnait.
    Vous nous avez déçu Monseigneur, nonobstant, nous savons que vous avez parlé sous la menace.Faites comme les hommes d’église de l’Amérique Latine, en particulier Monseigneur Oscar Arnulfo Romero qui s’est engagé et a été assassiné le 24 mars 1980, comme le Cardinal Emile Biayenda (assassiné le 22 mars 1977). Les deux Prélats se sont battus pour la défense des pauvres et la dénonciation des injustices et la culture de mort imposée aux populations appauvries et terrorisées de leur pays.

    Monseigneur, avez-vous peur de subir par vos propres prêtres le sort de ce grand ami du Cardinal Emile Biayenda, le Saint Evêque Georges Firmin Singha, le Mwêné Pélé, qui mourut empoisonné le 18 août 1993 à l’âge de 69 ans, pour avoir eu le courage de dénoncer les circonstances de l’assassinat du Cardinal Emile Biayenda par Sassou, directement à son ami le Cardinal Karol Jozef Wojtyla archevêque de Cracovie le futur Pape Jean Paul II.
    Ne pas dire la vérité sur l’origine de la crise et des bombardements dans le Pool, mènera notre église catholique au discrédit. L’aide que le pouvoir de Sassou accorde à l’église est un droit absolu, et une obligation pour l’Etat de réparer les œuvres religieuses détruites pendant les conflits ou encore l’occupation autoritaire des établissements scolaires de 1965 à 1992. L’Etat est beaucoup redevable à notre église et pourquoi donc vous culpabilisez pour l’aumône pour ne pas dire les justes réparations octroyées par un état fautif. Ce n’est pas l’argent du dictateur, mais celui de la Nation dont il est ordonnateur. C’est comme les privilèges du détenteur d’une fonction administrative, ne fait pas de ce dernier un inconditionnel du dictateur qui est à la tête d’un Etat.
    Appliquez pour notre pays la position constante et universelle de notre église apostolique sur la franc-maçonnerie qui s’est emparée du pouvoir dans l’église catholique. Je suis certain que de nombreux membres du clergé congolais seront gênés par cette réaffirmation de la position du Vatican, constamment violée par ceux qui dansent et soutiennent le Tyran.

    Comprenez moi Monseigneur Portella et mon Pasteur, ainsi tous les autres que j’ai déjà cité dans mes précédentes publications, je ne veux pas être l’une de ses brébis qui attaquent son Berger. Cependant, je tiens à réaffirmer, malgré l’adversité et la déformation par les esprits tordus et haineux de ma démarche invariable, dans toute circonstance, pour faire triompher la vérité qui est au cœur de mon engagement terrestre, la défense des droits de l’homme, c’est la manifestation de l’amour du prochain.Je me permets de vous dire, moi Maurice Massengo-Tiassé, j’ai eu la chance de connaître personnellement Emile Cardinal Biayenda (C’est comme cela qu’il voulait qu’on l’appelle) et de recevoir de lui des encouragements et la force de rester fidèle à ma foi chrétienne et à la protection des intérêts des individus, alors que j’étais président de l’UGEEC (Union générale des Elèves et Etudiants Congolais) section du Lycée Savorgnan de Brazza en 1973. Excusez nous, Monseigneur si vous n’êtes pas du côté des fidèles et donc du peuple qui veut se débarrasser de ce régime sanguinaire, Sassou l’ennemi de la Nation finira par vous dévorer, comme il l’a fait pour Monseigneur Georges Firmin Singha, mort empoisonné le 18 août 1993, Monseigneur Barthelemy Batantou mort le 26 avril 2004 et Monseigneur Ernest Kombo mort empoisonné le 22 octobre 2008.

    Avec toute notre considération, Monseigneur, nous vous prions de rectifier vos propos à la pentecôte et nous nous sentirons soulagés par ce feu de l’esprit saint qui va embraser la maison diabolique de Sassou Nguesso et l’éloigner de la maison Congo.

    Fait à Washington (USA) le vendredi 2 juin 2017 à 12h30 et 17h30 de Brazzaville

    * Maître Maurice Massengo-Tiassé
    Avocat, Docteur d’Etat en droit
    Vice-Président de la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH)
    Superviseur de la Résistance congolaise à l’étranger,

  44. Anonyme dit :

    Ah ouais sassou est tres efficace il a mit la peure dans le ventre de portella. Que Biayenda benisse l’apeure’ portella avec une breche de courage

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