COVID 19 : De la nécessité d’organiser les systèmes sanitaires en Afrique après la pandémie. Par Lucien PAMBOU

Je ne suis ni médecin, ni praticien hospitalier, ni aide-soignant, ni spécialiste de la santé, en revanche, en tant que citoyen informé de la chose publique je me permets de prendre ici et maintenant la parole pour établir un diagnostic connu à l’avance par tous sur l’inefficacité des systèmes hospitaliers en Afrique et sur les prérogatives et les décisions multilatérales à prendre une fois la pandémie du COVID 19 passée.

Mon propos est globalisant et porte essentiellement sur l’Afrique francophone, même s’il y a des écarts entre les pays de l’espace francophone en matière de construction d’hôpitaux, de formation de médecins et de la problématique d’offres de soin aux populations.

1. Diagnostic bilan des systèmes hospitaliers en Afrique francophone depuis les indépendances

Je situerai mon propos de façon globale, sans forcément me focaliser sur le Congo dont le désastre sanitaire et hospitalier n’est plus à démontrer à cause de l’incurie et de l’absence de vision stratégique des dirigeants politiques qui gouvernent ce pays, de Youlou à Sassou. Cela fera plaisir aux intellectuels congolais, férus d’invectives et sans propositions. J’essayerai dans la deuxième partie de mes propositions de tracer quelques lignes analytiques pour apporter ma pierre à la construction d’un modèle de santé éventuel pour l’Afrique en général.

Depuis les indépendances, les système sanitaires en Afrique francophone sont dominés par des hôpitaux dits généraux, situés dans les capitales politiques et économiques. Autour de ces hôpitaux généraux, on trouve des dispensaires dans les différents quartiers et des succédanés de laboratoires qui entretiennent des relations avec l’institut Pasteur de France. Avant les indépendances et jusque dans le milieu des années 70, la plupart des médecins chefs étaient français, blancs. Le système hospitalier en Afrique francophone ressemblait étrangement au système français avec des campagnes de vaccinations et  d’accès aux soins sans que l’on exigeât de l’argent aux populations africaines. Mes parents, pauvres, n’ayant aucun sou, j’ai pu quand même être opéré de l’appendicite à l’hôpital Adolphe Sice sans que l’on exigeât de mes parents quelques sous que ce soit. Progressivement les Africains ont africanisé les cadres à l’hôpital. Les anciens hospitaliers africains, appelés majors, qui avaient travaillé avec les Français, ont été mis de côté, voire poussés à la retraite. La formation des médecins, des infirmiers a emprunté d’autres directions que celles de la France. Des cadres hospitaliers et des médecins ont été formés à Cuba, à Moscou ou dans d’autres centres de formation comme Dakar au Sénégal. Les investissements hospitaliers, en termes de nouveaux bâtiments, n’ont pas été réalisés, si ce n’est à la marge. L’africanisation des cadres dans les différents hôpitaux est devenue un sujet de préoccupation par la compétence acquise et par l’efficacité en termes de résolution des problèmes financiers de gestion et d’adaptation des problématiques sanitaires aux besoins de la population.

Les dirigeants politiques des pays francophones, plus hantés par la conservation du pouvoir et des coups d’État militaires, ont laissé l’hôpital à lui-même. Les investissements sont devenus marginaux, les dirigeants politiques ont accepté la concussion en privatisant le bien collectif que représente l’hôpital et en permettant la tarification des actes hospitaliers et des soins, permettant ainsi à une élite hospitalière de faire de l’hôpital un lieu de transactions pour leurs propres intérêts. Les investissements faits par les pouvoirs publics en matériel, en médicaments, sont détournés par les dirigeants hospitaliers. L’exemple le plus éclatant est bien celui du CHU de Brazzaville au Congo qui a motivé le changement de certains de ses dirigeants et on peut se demander si les pratiques ont disparu.

Les hôpitaux en Afrique francophone sont devenus des mouroirs. Les dirigeants politiques le savent car, pour se soigner, ils viennent tous en France à l’Hôpital américain de Neuilly ou dans d’autres centres hospitaliers parisiens, au lieu de renforcer les systèmes sanitaires dans leurs propres pays.

Voilà 60 ans que les pays africains sont indépendants, il faut espérer qu’ils tirent des conséquences fortes des pandémies comme Ebola et le COVID 19 pour mettre en place des politiques de santé mutuelles en se basant sur une véritable programmation sanitaire pilotée par l’Union africaine et par la création d’un fonds panafricain de santé,

Voici mes propositions discutables mais qui contribuent aux débats à venir dans mon pays le Congo et dans mon continent, l’Afrique.

2. Propositions pour un programme sanitaire piloté par l’Union africaine.

L’Union africaine vient de mandater le talentueux et ancien responsable de la Banque suisse de Zurich, le franco-ivoirien Tidjiane Thiam et l’ancienne Ministre nigériane des Finances pour rechercher l’aide multilatérale en fonction de leurs carnets d’adresse afin d’aider les pays africains à constituer des ressources financières pour lutter contre le COVID 19. Cette approche, qu’il faut saluer, n’est que de court terme. Les pays africains doivent avoir une vision infinie et de long terme. La mondialisation a été un échec relatif, le marché est incapable de lutter contre les externalités négatives. Il faut donc une lecture qui se recentre sur la place des Etats souverains. Compte-tenu de la faiblesse de la gouvernance des pays membres de l’Union africaine en matière budgétaire et fiscale, il est urgent pour les pays membres de l’Union africaine d’établir une stratégie.

– L’Union africaine doit exiger la création d’un fonds mutuel sanitaire contre les pandémies en Afrique. Ce fonds doit être abondé par un pourcentage donné à établir, prélevé sur les exportations des pays membres. Bien entendu, ce pourcentage doit être calculé en fonction de la valeur des exportations de chaque pays membre. Soit le pourcentage est le même pour tous, soit il est modulé en fonction de la valeur des exportations. Ce fonds doit être géré par l’Union africaine et être autonome. Il peut être aussi abondé par les contributions des donateurs privés ou publics étrangers. Les fonds doivent faire l’objet d’un contrôle, d’une évaluation permanente et pour des raisons de clarté, publiés chaque année.

– Les pays membres de l’Union africaine doivent inscrire dans leur constitution l’importance des programmes sanitaires comme priorité nationale de premier rang et faisant l’objet d’un contrôle par les différents parlements, même si ceux-ci ont une efficacité relative.

– Il faut réaménager les hôpitaux traditionnels en capital humain, financier, en compétences professionnelles et en matériel. Il faut maintenir en activité des hôpitaux anciens par des activités en bâtiment, en lits, en organisation nouvelle et en gestion avant de construire de nouveaux hôpitaux dans les différents territoires qui sont indispensables.  Mais, avant l’arrivée de ces nouveaux hôpitaux, on peut construire des maisons de santé qui seront abondées en investissement de fonctionnement et d’investissement. Bien entendu, certains diront, comme d’habitude, que les gouvernements despotes actuels en Afrique francophone ne le feront pas, sinon ils l’auraient déjà fait. Je pense à ceux qui critiquent Sassou-NGuesso du Congo et qui pensent que le pillage du Congo par lui et sa famille ne permettront pas de le faire.

Je me situe au-delà de ces critiques, de ces remarques, bonnes ou mauvaises, pour m’installer sur la longueur du temps infini de l’analyste qui modestement fait des propositions. Aux dirigeants politiques de l’Afrique francophone de se saisir ou non de ces propositions, dirigeants politiques de la majorité comme de l’opposition.  Je suis modestement à ma place comme une luciole qui éclaire la nuit. Voici, au-delà des apostrophes épistolaires et verbeuses et d’injonctions paradoxales sur ce site, quelques propositions pratiques et simples de gouvernance sanitaire pour nos pays et pour notre continent. 

Lucien PAMBOU

Analyste politique et économique franco-congolais

Diffusé le 17 avril 2020, par www.congo-liberty.org

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17 réponses à COVID 19 : De la nécessité d’organiser les systèmes sanitaires en Afrique après la pandémie. Par Lucien PAMBOU

  1. Val de Nantes dit :

    En dehors des phrases ampoulées dont la consistance sémantique prête parfois à confusion ,je ne peux que valider cette analyse sertie malheureusement des piques intentionnelles ,symbole d’une habitude ancrée dans la moelle épinière de l’auteur .
    Par contre sur la construction des hôpitaux ,il faut se saisir des nouveaux modèles de ces établissements ERP de type U .
    La conception architecturale de ces types U ( hôpitaux ) doit intégrer dés leur conception ,la problématique de la sécurité incendie .
    L’approbation de la construction des hôpitaux est subordonnée à l’intégration dans la phase architecturale des contraintes réglementaires et législatives relatives au règlement de sécurité incendie édité par chaque pays …
    Avons nous ce règlement ?
    Ceci est une contrainte internationale de l’OMS à l’endroit de tous les États jugés sérieux ….
    C’est une simple info qui ne peut vous contrarier .
    Pour votre gouverne ,j’ai passé ce stage technique consacré à l’étude de la conception de la sécurité incendie en milieu hospitalier à L’Enosp (école nationale supérieure des officiers des sapeurs pompiers de Paris ) ,rue Oudinié dans le 13 ème .
    Je suis prêt à participer aux efforts de construction de notre pays ,post Sassou . . Le promoteur de ce stage de haut niveau fut Monsieur Claude sire , ingénieur en chef des hôpitaux HP AP .Paix en son âme .

  2. Maclintoch dit :

    Mon cher Pambou,
    Je salue votre courage de mettre sur la table un debat aussi passionnant et interessant. Mais avant tout il faut un peu de jugeote et de clarte d’esprit. Permettez moi de vous rappeler que le premier responsable du malheur de l’Afrique c est l africain lui meme, parce que dans toute chose c est l’africain qu’on utilise pour nuire a un autre africain. Commencons par l’Union Africaine qui n est que de façade dont le plus grand financement est exterieur a l’Afrique alors le continent africain est de tres loin le continent le plus riche. Dans cette optique, c est celui qui offre qui dicte sa loi, et donc l’union africaine fait la volonte de ‘occident. L’Afrique a suffisamment de ressources pour se prendre en charge, mais c est la mauvaise foi des dirigeants qui tire le continent vers le bas.
    Permettez moi de vous rappeler aussi que la mondialisation n’est pas venue pour pallier aux problemes des africains, mais au contraire pour les enfoncer encore et encore… tous les africains veulent faire une copie collee a l’occidental voila la ou le bas blesse( Si la chine avait fait du copie collee, elle serait pas arrive la elle est aujourd’hui).
    Revenons au systeme de sante, vous abordez cette question avec beaucoup de legerte, est ce que par meconnaissance du systeme de sante ou expressement vous le faite? je vous signale pour votre pays le Congo, il y a comme des personnes competentes qui d’ailleurs ont travaille en occident ou ils ont ete apprecies. C’est que le probleme est ailleurs. Pourquoi vous hesitez de pointer du doigt au politique?( Vous ne voulez pas qu’on mange piment dans votre bouche). Pour votre gouverne le politique est responsable de ce grand desastre dans lequel votre pays est plonge. Parce qu’il profite de ce desordre pour piller, saccager et….A Brazzaville par exemple, en dehors du CHU il y a des hopitaux en peripherie(MKLKL, Mpissa, Talangai, Mfilou…) qui sont la pour decongestionner le CHU, mais qui souffrent d’une absence criarde de materiels, mais pas du personnel, en plus il y a des CSI. Plutot que de doter a chaque ministre une 607 qui coute chere et qui fait les affaires de la france, de leur donner des salaires hors normes en plus des gratuites qu’ils ont sur l’eau, l’electricite, … commencons par tout reduire. Qu est ce qui dit que s’ils roulaient dans des voitures Toyota Corolla ils ne seraient plus ministres? avec l’argent de ces 607 on peut doter un hopital en materiel.
    Nous n avons pas besoin de contruire quoi que ce soit tout de suite, mais plutot amenage ce qui est deja la, redonner la confiance et l’espoir aux personnels de sante qui d’ailleurs font du bon travail. Parce que travailler dans ces conditions en france tout le monde serait mort. Je ne dis pas qu’il n y a pas des incompetents qui d’ailleurs sont occasionnes par le politique(Yaka noki noki….) parce que du meme coin que le politique. Bref il y a trop de choses a dire. Je sais que vous etes une personne tres reflechie, mais que vous voulez un debat au sein de la toile.
    A vous lire…

  3. Lucien Pambou dit :

    A Maclintoch,

    Merci pour votre intervention. Vous dites dans votre réponse que l’Africain doit s’en prendre à lui-même car l’Africain, manipulable, est un danger pour un autre Africain. Quand moi, Lucien Pambou, le dit, certains internautes, plus habitués aux déclarations qu’aux propositions concrètes pour l’action, disent que j’insulte les Africains et mes compatriotes congolais. Pour leur gouverne et pour la compréhension de mon attitude intellectuelle, je ne suis pas intelligent tout seul. Quand je parle d’Africains et de Congolais semoulards, adeptes de la bière et de la baise, j’utilise l’hypothèse de l’idéal type, au sens du sociologue Max Weber. L’idéal type est une construction théorique qui esquisse un début de réalité mais qui n’est pas toute la réalité empirique.

    Merci Maclintoch de m’avoir donné l’occasion de le faire ici pour une fois, même si certains pensent que j’ai le boulard (au sens de la grosse tête) et que ma moëlle épinière est marquée par des piqure permanentes. En poursuivant la métaphore, si c’était le cas, il y a longtemps que je serais paralysé voire mort. Encore vivant, je vous réponds donc. Bien sûr qu’il y a des hôpitaux à Mfilou, Loandjili, Mpissa, mais dans quel état de délabrement! Vous dites que le Congo possède des personnes compétentes dans le domaine hospitalier, à l’intérieur comme à l’extérieur du pays, pourquoi celles-ci ne sont ni employées, ni valorisées ? La réponse est simple, la même que j’ai faite sur ce site à Monsieur Delbar qui se demandait pourquoi le peuple congolais est amorphe, incapable de se débarrasser de Sassou alors que les Burkinabés l’on fait vis à vis de Blaise Compaoré.

    Voici la nature de la réponse. La personnalité de base congolaise, c’est à dire en tant que idéal type, est marquée par le tribalisme quelles que soient les postures des hommes politiques congolais en faveur de l’unité nationale et de la cohésion sociale. De l’indépendance à nos jours, des batailles politiques entre Youlou, Opangault, Massamba Débat, Lissouba, Ngouabi, Yombi, Kolela, Sassou sont marqués par la tribalisation pour le contrôle du pouvoir politique. Voilà où nous en sommes. La conférence souveraine dans les années 90 a accouché d’un brouhaha médiatico-intellectuel dominé par le vide en matière de stratégie et d’action concrète pour le développement. Les changements institutionnels ont pour objectif : comment rester aux affaires et comment capter encore un peu plus la richesse avec des alliances politiques uniquement politiciennes avec les résultats que l’on sait, comme celles entre Lissouba, Kolela, Sassou et vice-versa. On sait ce qu’il en est advenu de ces alliances de circonstance, on sait ce qu’il est advenu du lavement des mains alors ces trois dinosaures (Kolela décédé) se détestent et ne s’aiment que par alliance politique utile pour eux-mêmes et non pour la recherche de la croissance et le développement harmonieux des territoires, des régions et des populations congolaises du nord ou sud, de l’est à l’ouest. La tribalisation de la personnalité de base congolaise est amplifiée par les hommes politiques congolais qui poursuivent des objectifs propres. Malheureusement les jeunes générations, celles nées dans les années 80 et au-delà, ne connaissent pas grand-chose de la vie politique congolaise dans tous ses travers et semblent emboîter le pas à nous leurs aînés. La plupart d’entre nous congolais, diplômés, et même fortement, sommes obligés de rester à l’étranger au nom du concept de liberté individuelle et de critique que nous avons acquis dans les pays démocratiques.

    Pour terminer, vous dites que l’Afrique, le Congo, sont riches. Faux, nous sommes propriétaires de ressources naturelles mais qui doivent être transformées et valorisées par l’échange sur le marché pour acquérir de la valeur et devenir une véritable richesse. Or, nous ne possédons ni scientifiques, ni techniciens capables d’exploiter le pétrole en eaux profondes, c’est Total et d’autres entreprises qui le font, ni extraire diamants et autres phosphates, ce sont les entreprises singapouriennes ou australiennes qui s’en chargent. Il y a donc un partage de la valeur de la production entre les propriétaires que nous sommes et les exploitants, les étrangers. C’est un mécanisme économique réel, sauf que sur cent francs CFA de richesse créée, le Congo n’en reçoit qu’une dizaine ou une vingtaine. Les pays arabes du Golfe qui n’étaient que des simples villages de pêcheurs dans le désert, sont devenus aujourd’hui des villes modernes, même si, je ne suis pas naïf, il y a toujours des inégalités dans ces pays. Au moins l’essentiel est là, les leaders des pays du Golfe ne sont ni pleutres, ni naïfs, ni infantilisés, ni soumis (alors que tous ces pays ne maîtrisent ni la science, ni la technologie et la technique mais produisent du pétrole dont ils sont les vrais propriétaires) comme peuvent l’être les dirigeants politiques africains, Voici le débat, Monsieur Maclintoch, qui ne peut que continuer.

  4. Lucien Pambou dit :

    Chers compatriotes,

    Voici les éléments d’un débat que je vous soumets. Nous sommes habitués à l’invective, aux quolibets et aux joutes oratoires sans propositions. La plupart des lecteurs, et à juste raison, reproche aux intervenants de ce site, dont moi-même, d’avoir des approches puériles et infantilisantes. Il faut les en remercier et prendre prétexte de leurs justes remarques pour dessiner tous ensemble des éléments de réflexion concrets au moment de l’alternance politique au Congo et dans la plupart des pays africains. Faut-il une réflexion globale ou une réflexion locale ? Quelles sont les capacités de mobilisation et de médiatisation des oppositions politiques en Afrique et au Congo ? Quelles sont les réponses concrètes que les dirigeants politiques du moment ou futurs sont prêts à mettre en place de façon concrètes pour soulager les malheurs des populations, dont le peuple congolais. Doit-on rompre avec les organisations régionales comme l’Union africaine et revendiquer une souveraineté pleine et entière ? Ces remarques que je viens de faire ainsi que les réponses doivent être connectées avec mon papier sur la nécessité d’organiser les systèmes sanitaires en Afrique après le COVID 19 mais après toutes les pandémies. Voici un piste de débat sur le système sanitaire mais il est nécessaire de sortir des postures verbales outrageuses et commencer à réfléchir tranquillement. Il y a une réflexion individuelle à avoir mais aussi collective comme celle que Congo-Liberty avec ses tables rondes. Tout est bon à prendre, même si certains pensent que c’est inutile. C’est justement en faisant de l’utopie que l’on réussit à sortir du brouhaha médiatique dans lequel les Congolais sont enfermés depuis la conférence nationale.

    Voici une invite au débat.

  5. Val de Nantes . dit :

    Avec ce covid 19 ,le Congo est mécaniquement « Congo vide  » .Vu ,l’ampleur des difficultés financières ,techniques et sanitaires ,qu’il induit ,le Congo ressemble à un ivrogne chaloupant de gauche à droite …
    À force d’humilier les intelligences sur l’autel du tribalisme primitif ,le Congo se trouve démuni face à ce visiteur chinois arrivé par effraction au Congo Brazza .
    Que cette visite inopportune nous soit légère et qu’elle nous serve de leçons patriotiques ..
    Un pays ne se dirige plus ,mais il se manage ,tel un opérateur d’un tour de contrôle .
    Lorsque le tableau de signalisation vous affiche des signaux rouges ,il faut en connaître la cause .Ne pas y faire attention ,c’est prendre le risque d’aller vers sa finitude .
    En matière de risques incendie ,le signal rouge équivaut à un dysfonctionnement systémique ,; soit un début d’incendie ou un défaut technique etc .
    En terme de gestion d’un pays ,cette notion d’ingénierie incendie est capitale dans la fiabilité son économie .

  6. Maclintoch dit :

    Mon Cher Lucien Pambou,
    lorsque je parle de la richesse du Congo, c est en connaissance de cause. C est parce que nous sommes geres par des gens qui ne pensent qu’a servir des interets personnels, et que meme si nous n avons pas la technologie, le pays s’en sortirait quand meme par rapport au nombre d’habitants que nous avons. Nous pouvons imposer le partage de production, la preuve, nous etions a 17% puis nous sommes passes a 33%. Donc on peut aussi aller au dela. Mais avant tout comment est gere le peu que nous recevons? c est la ou le bats blesse, la mauvaise gestion du bien public. On en fait une propriete privee. De ce cote, le congo n est pas perdu, il suffit de changer de dirigeants qui incarnent des valeurs, qui ont le sens des responsabilites, qui se respectent, nous pourrons emboiter le pas. Nul ne peut vaincre le temps. Ou sont ils tous ces grands qui ont seme la terreur dans le monde. Poussiere…
    La pandemie de Covid 19 est venue mettre a nu des defaillances criardes de tous les pays meme les pays qu’on croyaient au top. Je dirais que c’est le scanner qui nous permet de bien faire le diagnostic de nos systemes de sante. Quand au Congo, je ne veux pas moi etre pessimiste. Tout est dans la vision du politique qui d’ailleurs je pense qu’elle n est pas panoramique, mais plutot etroite et egoiste, teintee de beaucoup de mauvais Coeur. Je ne dirais pas tribaliste parce qu’il y a des populations du meme ethnie que les dirigeants en place qui souffrent amerement, qui sont dans un etat de pauperisation tel que vous n’en croirait pas. Essayez de sillonner le nord du pays. Les pauvres sont terrorises, infantilises, corrompus jusqu’a l’os. Pourquoi la corruption parce que les dirigeants savent le peuple sait distinguer ce qui est juste. Donc il y a un brin d’espoir.
    Les dirigeants sont victimes eux meme d’un systeme qu’ils ont cree et maintenu au motif que cela leur permettrait de se maintenir au pouvoir, mais qu’aujourd’hui cela est entrain de les broyer (pour preuve regarder comment ils se bouffent le nez) a tel point que personne ne sortira de la vivant. La nature finira par faire son travail. Pour votre gouverne, lorsque vous prenez l’exemple du Burkina pour souligner la reaction de la population qui a fait chasser le president, je viens par la souligner que ce pays n a pas connu autant de guerre que nous, l’indice de tribalisme dans ce pays n est pas au meme niveau que le Congo et puis il ya eu des associations qui ont joue un role important comme Yana marre… que nous n’avons pas.
    Pour terminer, il faut qu’on se debarrasse de nos ego, avoir une vision commune, des interets communs… pour venir a bout de tous les maux dont souffre le Congo.

  7. Val de Nantes . dit :

    De la nécessité absolue de faire partir Sassou du pouvoir ,comme condition indispensable à la réalisation des nouveaux défis de construction d’un Congo expurgé des valeurs abscones ,notamment le tribalisme .
    Fléau ,plus nuisible que le coro ,le tribalisme institutionnel de Sassou ,est d’une tristesse pathologique .
    Comment peut on nommer sans ciller des membres de sa tribu à des postes de responsabilité de façon mécanique et prôner l’unité nationale ?
    On aura beau réunir toutes les bonnes volontés d’imaginer un Congo le plus idoine qui soit , si le patriotisme est absent de notre subconscient ,rien ne se fera .
    Au regard de ce qui précède ,Sassou est ,ontologiquement ,une arête au travers de la gorge du Congo.

  8. Samba dia Moupata dit :

    Cher Pambou , pour une fois je vais vous étonner , je partage votre avis ! Cependant au Congo Brazzaville nous assistons à une commission Covid 19 Mbochis , avec des soit disant médecins dont seul sassou connait le parcours académique , ils appellent Innoncent Osseté Ayessa ou encore Emeka …Alors la professeure Ntoumi reconnu par ses pairs au plan mondial à été écartée . Le cleptomane sassou attend dilapider les fonds allouer par OMS d’où cette commission covid 19 Mbochis.

  9. Huguette Julienne Makosso dit :

    Le pandemie du CORONAVIRUS occupe tellement la place de l’actualité internationale et congolaise au point que certains évènements aussi importants passent inaperçus. Il y a quelques mois, nous lisons sur ce site necessité de nommer déjà le successeur de Monsegneur Louis Portella Evêque de Kinkala. C’est chose faite désormais depuis le début du mois de Mars, où les evêques du Congo ont élu l’Abbé Ildevert Mathurin Mouanga, actuellement recteur du Séminaire de Kinsoundi, Evêque de Kinkala qui le moment venu remplacera le Monsegneur Portella. Aussi dans les réseaux sociaux nous apprenons que le monsegneur de Brazzaville va bientÒt prendre la retraite et a préféré designer un successeur en la personne du monsegneur Bienvenu de Dolisie. Dans une photo publier sur l’internet, on voit le futur eveque de brazzaville avec un pretre. En me renseignant j’ai compris que c’est le sulfureux abbé Mesmin Massengo qui a desormais amorcer la vieillesse. Ce pretre qui faisait la pluie et le beau temps avec d’autres de sa clique, les Mabanza et autres qui ont instauré un système quasi maffieux pour syphoner les quetes et les offrandes des fidèles doivent désormais comprendre que ça doit s’arreter ce désordre. En même temps, ce massengo qui croyait se donnait des allures épiscopaux malgré sa douteuse vie morale, doit bien savoir que devenir evêque pour lui ne rester qu’un rêve mais certainement ne sera jamais un fait. On peut esperér avec l’arrivée du Monsegneur Bienvenu à Brazzaville, le cycle Mabanza, Mesmin et leurs acolytes ou disciples prendra effectivement fin.

  10. Delbar dit :

    Franchement, il ne faut rien attendre des évêques congolais.
    En 2012 et 2013, alors que je tentais d’avoir des contacts avec l’épiscopat afin de trouver des solutions aux dérives judiciaires, je n’ai même pas pu obtenir un rendez-vous.
    Pour le catholique que je suis, ce fût une de mes plus grandes déceptions.
    Là aussi, le comportement de ces prélats est une énigme.

  11. Lucien Pambou dit :

    Merci chère Huguette Julienne Makosso et je demande à Monsieur Delbar de bien comprendre ce que je vais dire ici. Vive le réseau congolais dans tous les domaines de la vie économique, politique et sociale.

    On m’a longtemps reproché sur ce site et par les mêmes d’analyser la vie politique, économique et sociale en m’appuyant sur l’analyse mathématico-sociale du réseau. Huguette me donne raison et j’essaie d’expliquer à mes compatriotes que l’utilisation du réseau permet d’expliquer et de comprendre ce dont nous souffrons au Congo. Nous sommes dans un réseau global au sein duquel nous tirons profit pour nos intérêts personnels en fonction de notre place dans ce réseau. Il est global le réseau Congo, il concerne l’ensemble de la population mais il est plus accentué au niveau politique, religieux et financier. Huguette utilise le mot de mafieux pour qualifier les pratiques épiscopales. On peut d’une certaine manière élargir ce qualificatifs à l’espace politique, économique, culturel et social de notre pays. Le réseau est un outil d’analyse, c’est comme un idéal type au sens wébérien, à savoir une représentation théorique de la réalité, qui n’est pas toute la réalité mais qui peut l’être. Le problème de nous tous congolais, est que nous fondons nos analyses d’abord sur l’émotion, ensuite sur une approche verbeuse qui refuse d’utiliser les bons instruments analytiques pour décrire ce qu’il se passe dans ce beau pays. Nous sommes tous complices, malgré nos dénégations et nous attendons qu’un frère ou un oncle bien placé nous tendent la main pour aller boukouter, c’est à dire manger à la table du roi. Nous sommes un certain nombre, dont moi qui avec mes diplômes, auraient pu rentrer dans mon pays le Congo et profiter du réseau. Je suis arrivé très jeune en France et j’y vis depuis 40 ans. Issu d’une famille d’analphabètes mais qui m’a enseigné les principes de vie et d’analyse, j’aurais pu sans problème repartir chez moi, je ne l’ai pas fait car avant d’autres j’ai peut-être compris que mon équation intellectuelle personnelle était difficilement vivable dans le réseau Congo. Mon analyse de réseau est intellectuelle et pragmatique et les faits me donnent finalement raison. Je continue l’analyse du réseau congolais car il est riche d’enseignements et il permet de comprendre le bavardage permanent sur ce site, les chausse-trappes et expliquer sans juger de façon anecdotique et profonde comment l’épiscopat congolais, composé de prêtres et d’abbés adultérins, amateurs de femmes devant Dieu, alors que leur sacerdoce nécessite le célibat et l’abstinence. Plus rien ne me surprend dans le réseau congolais et que ceux qui le combattent essaient de l’analyser à travers ses trajectoires, ses boucles, ses noeuds pour comprendre ce qu’est le réseau Congo.

    Merci ma soeur Huguette de m’avoir permis de réactiver cette analyse réseautale sur ce site que d’aucuns ont beaucoup de mal à comprendre parce que trop versés dans l’émotion et dans des prises de position trop arc-boutistes. La vie n’est peut-être pas un fleuve tranquille mais elle peut être le chemin marqué par des consensus/dissensus , renonciation/acceptation vers une analyse idéale: le Réseau.

  12. Pépin Cyr Loembet Loembet dit :

    Ces écrits de Jules Jules Sita publiés dans ce site en septembre 2019 étaient comme une profetie et complète aujourd’hui ceux deMadame Huguette Julienne Makosso devant les évènements actuels: »Mesmin Prosper Massengo est un prêtre véreux encourager par certains evêques du Congo, en particulier Mgr Louis Portella Mbouyou, evèque de Kinkala et Mgr Anatole Milandou Archevêque de Brazzaville. Ce prêtre véreux, escros, franc maçon et aux moeurs doteuses est pour ces deux evêques, ce le pêre Annibal Bougnini était pour le Pape Paul VI. Il a orchestré le départ du père Jospeh Yongolo, curé recteur de Sainte Anne qui voulait mettre de l’ordre dans la gestion des finances de la basilique Sainte Anne du Congo. Malgré une vie sacerdotale qui ne correspond pas avec éthique liée au sacerdoce, le père Mesmin Prosper qui s’entoure des dames et de bonnes soeurs assimilées à ses maitresses, est le candidat des deux evêques ici cités à promettre à l’épiscopat! Ces prêtres fils de parents pauvres devenus millionnaires ou milliardaires avec de l’argent volé aux fidèles. Tout ceci à la grande joie Denis Sassou Nguesso qui tournera en derision le discours de cette Eglise du Congo. Pour preuve, un conseillé du dictateur Sassou Nguesso se moquait bien d’un pretre du Diocèse de Pointe Noire qui n’avait pas été claire dans la gestion des fonds alloués pour un voyage des chretiens congolais à rome (Italie) pour prendre part à une grande cérémonie place saint Pierre. L’Eglise du Congo fait effectivement honte aux chretiens avec le vole de grosse sommes d’argent des fidèles pour permettre à ses religieux vereux d’entretenir maitresses et enfants. Un jour viendra et peut etre il est deja là où ces pretres devraient être denoncé comme un pretre du diocese d ‘owando qui à la fin du mois d’avril a éte mis en examen a lille en france pour affaire de moeurs.  » Il ajoute un peu plus loin: « Avec ces comportements contraire à l’évangile, on peut bien se demander si c’est cette Eglise qui doit affronter le dictateur Sassou Nguesso. Mesmin Massengo qui se croit le super prêtre du Congo Brazzaville qui cherche l’épiscopat a été et demeure un danger pour l’eglise du Congo. En dehors d’une vie sacerdotale peu exemplaire, ce prêtre courreur de juppons, n’a jamais rendu compte convenablement aux evêques de l’ACERAC de sa gestion sur la construction d’un batiment devant abriter le siège de la cette institution à Brazzaville. Alors que toutes les Eglises d’Afrique membres de cette institutions avaient fait des cotisations pour contruire ce batiment, mesmin prosper a profité de la construction de ce batiment par le dictateur Sassou Nguesso pour détourner les fonds que les autres conferences épiscopales avaient cotisés. Ce qui a irrité pas mal d’evèques aussi bien au Congo que hors du pays qui ont fini par viré ce clerc aux ambitions très démesurées. Mais il y a d’autres pretres comme lui qui détournent des fonds des projets que les autres Eglises européennes ou américaines mettent à la disposition de ces dioceses incapables de s’autofinancer pour une reelle autonomie. D’autre encore, comme le sulfureux ancien jésuite Abraham qui collaborent avec le fils du dictateur Kiki sassou nguesso impliqué dans les grands scandales financiers et moraux. »

  13. Lucien Pambou dit :

    A TOUS et surtout à MR Delbar

    Ceux qui doutaient encore de l effectivite de l analyse reseautale pour decrypter les comportements des congolais et des institutions de ce pays sont confondus par les analyses de huguette julienne Makosso et Pépin cyr loembet loembet

    La personnalite de base du congolais trouve sa substance dans un reseau tribalise mais qui sait rassembler tous ceux qui servent son existence au nom de compromissions et de reniements ethiques au nom de la mangeoire

    les congolais que nous sommes savons en meme temps au ,sens macronien du terme etre capables d indignation et d ‘acceptation de l ‘inacceptable sans etat d ame

    MR Delbar vous dites souvent que vous n arrivez pas a comprendre l ‘apathie des congolais.il n ya rien à comprendre car malgre leurs luttes contre le regime de SASSOU ILS ASPIRENT MALGRES LEURS DENEGATIONS à faire partie du Reseau CONGO

    il n ya qu à voir ce qu il s’est de la conference nationale souveraine dans les annees 90.Tous les participants etaient presents non par conviction mais par interet; ils etaient tous avides de perdiems , d ‘argent. SASSOU CONNAIT LE Reseau Congo et ses membres vous comprenez donc Mr Delbar pourquoi malgres les turbulences au sein du Reseau congo Sassou demeure toujours aux affaires

    Sassou mieux que d ‘autres politiques congolais a mieux lu et assimile l ‘ouvrage » le prince « de MACHIAVEL

  14. Lucien Pambou dit :

    lire il n y qu a voir ce qu’il s est passe au cours de la conference nationale souveraine

  15. David Londi dit :

    Cher Lucien,
    Je suis persuadé que le manque de démocratie est la cause principale de la pénurie d’infrastructures de toute nature dans les pays africains disposant de beaucoup de richesses naturelles, comme le Congo. Je suis parfaitement conscient que dans le contexte africain, alors que la démocratie demeure un aspect crucial pour le développement, ce n’est pas seulement la démocratie, du moins telle qu’elle est pratiquée dans certains pays, qui garantira le développement. Il faut, néanmoins, y intégrer l’éradication de la corruption et dépasser le patronage par affinités ethniques au détriment de la méritocratie qui refuse d’associer au développement toutes les compétences, tous les stratèges et décideurs qui peuvent mettre en œuvre des politiques profitables aux populations. C’est ainsi que l’on peut observer des pays comme le Botswana ou Maurice qui présentent des infrastructures sanitaires qui peuvent rivaliser avec les hôpitaux de pointe occidentaux.
    Sans cela nous observons un énorme fossé entre les gains attendus de la démocratie et la réalité sur le terrain comme l’on peut observer au Sénégal et au Ghana alors que la démocratie y est appliquée.
    Dans beaucoup de pays africains, les élites politiques ont bloqué le processus d’une véritable démocratisation parce qu’elles n’ont fait que prolonger le système hérité de la colonisation qui n’avait pour seule nécessité la construction des infrastructures n’assurant que la bonne gestion de la colonie, considérée comme réservoir de mains-d’œuvre et contremaîtres. Elles se sont faites Khalifes à la place du Khalife sans en avoir réellement les prérogatives. Ainsi, des élections défectueuses, des partis politiques faibles ou ethnocentrés, des organes judiciaires et législatifs au rang de figurants, des commissions électorales partiales et des organisations de la société civile faibles ne peuvent créer aucun changement.
    En effet, je définis la vraie démocratie comme l’endroit où les citoyens sont autorisés à avoir le dernier mot quant à la conception et la mise en œuvre des politiques affectant leur vie et peuvent interpeler les dirigeants quand ceux-ci se lancent dans la corruption, le vol des richesses nationales ou le non-respect des promesses électorales. Un sous dérobé au Trésor public, c’est de l’argent en moins pour les infrastructures. Au Congo, par exemple, le président actuel avait promis la construction de 12 hôpitaux dans les 12 départements, promesse évidemment non tenue.
    Lorsque le développement se démocratise de sorte que les gens deviennent en même temps ses agents, ses moyens et sa fin ; à ce moment là, le développement sera concrétisé et les besoins des populations satisfaits.
    Il faudrait ajouter à cela, la bonne gouvernance qui doit accompagner la démocratie. Cela permettra d’assurer l’existence de normes démocratiques reconnues et entretenues par les citoyens et leur gouvernement. Ce dernier doit être proche des gens en impliquant les citoyens dans l’élaboration et la mise en œuvre des politiques et des programmes qui les concernent. Par conséquent, l’état de droit, l’inclusion, la responsabilisation, la transparence, la méritocratie, la protection des droits de l’homme et des libertés, et la fin de la corruption doivent être les normes.
    Pour la rendre plus efficace ; la démocratie doit promouvoir, en toutes circonstances, la séparation claire des pouvoirs entre les organes gouvernementaux. La concentration du pouvoir et la centralisation sont un lieu commun en Afrique et, au Congo, en particulier. Il est donc difficile d’affirmer catégoriquement la différence entre l’exécutif, le législatif et le judiciaire alors que les contrôles et les contre-pouvoirs devraient être institutionnalisées au sein de la classe dirigeante et entre gouvernants et gouvernés pour assurer le partage des coûts et les bénéfices du développement. telle démocratie crée plusieurs centres de pouvoir, lequel est partagé dans Ceci permet de créer la pluralité, des élections régulières libres et équitables, des contrôles et des contrepoids, indépendance judiciaire, état de droit, reddition des comptes, transparence, pour garantir le développement.
    Le manque de démocratie est la principale cause de manque d’infrastructures sanitaires dans les pays riches comme le Congo dont le PIB a flirté avec les 15 milliards de dollars de 2010 à 2015, environ 2050 dollars/an par habitant (Banque mondiale). L’essentiel des pays d’Afrique francophone sont sous une dictature. Cherchez l’erreur !

  16. Val de Nantes . dit :

    L’église a ,toujours été ,la cinquième carrosse de roues du pouvoir de Sassou.
    Son indépendance intellectuelle et surtout théologique souffre des épines de trahison en direction de ceux qu’elle se devait d’aider ..
    Machiavel et les réseaux sont loin de nous demontrer la complicité factuelle entre l’église et Sassou contre le Congo ,mais une dérobade immorale des gens d’église jugés trop timorés face à l’ogre en carton qu’est Sassou .
    La preuve de l’existence ontologique de la faiblesse d’action d’église est là ,mais celle de sa conspiration théologique reste une énigme qui ne saurait s’expliquer par une analyse réseautale .
    Comme disait Neitzsche de l’église : ,,,La théologie chrétienne est un platonisme .

  17. Maclintoch dit :

    Mes chers internautes,
    Ce qui se passe aujourd’hui est le fruit d’un systeme bien enracine depuis les temps immemoriaux, dont les dirigeants actuels ont bien mis en place, et profitent a fond pour continuer a destabilite le pays et a l’enfoncer de plus bel. Quand le diable et Dieu s’assemblent, les fideles n’ont plus rien a attendre d’un lendemain meilleur. L’une des solutions de sortie de crise du congo est l’eglise, mais au point ou elle est arrivee, je pense que le diable est entrain de mener beaucoup a zero. Vous comprendrez pourquoi les choses ne marchent pas, parce que l’eglise qui devait faire le contrepoids spirituellent est corrompue, elle mange dans l’assiette du diable. Mais comment faire pourque cette derniere retrouve son influence d’antan? les eglises de reveil c est pire. Mais qu’en est il de l’eglise protestante?
    A vous lire

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