Mouvement de Résistance des Intellectuels du Faso : rejet total de « cette forme d’amnistie », mise en garde des chefs de partis politiques et OSC, non au retrait des militaires du Gouvernement, non au report des élections !

Isaac Zida et Kafandio

Isaac Zida et Michel Kafando

Notre dignité est menacée ! Notre Amour propre est menacé ! Notre démocratie pour laquelle chacun jouit d’un minimum de liberté, mourra, si nous cédons bêtement face à la crainte de mourir ! La mort n’est rien ! Nous mourrons un jour de toute façon, de gré ou de force ! Dieu l’a prescrit ! Tu veux oh, tu ne veux pas oh, tu mourras un jour ! Autant mourir une bonne fois pour ta dignité. Et quand on meurt, on ne sait même pas qu’on est mort. Pourquoi avoir peur de la mort ? Pensez-vous que les Martyrs sentent la douleur aujourd’hui ? Tous les peuples du monde qui sont avancés aujourd’hui, ont connu des défis qu’ils ont relevés ! De la Chine et du Japon à l’Amérique, en passant par l’Europe. Elles ont toutes connu le défi et la douleur un jour.

Les Israéliens ont résisté et avec l’assistance de Dieu, sous la conduite de leur chef charismatique (Moïse/Moussa), ils se sont libérés de l’humiliation, longtemps subie ! Aujourd’hui, nous écoutons et lisons ces histoires et nous en sommes fièrs !

Les Etats Unis se sont libérés difficilement, mais par la lutte, de l’emprise de la métropole britannique !

La France a souffert face à l’occupation nazie d’Hitler ! Mais elle a organisé sa résistance ! Ses fils ont accepté le sacrifice ! Nous allons organiser la nôtre ! Beaucoup survivront !

LES PARTIS politiques seront tristement méconnaissables, s’ils ne répètent pas ce discours prononcé sèchement par eux, aux yeux et à la barbe de Blaise Compaoré, il y a moins d’un an ! Non et non !

Qui a dit que le RSP est uni ! C’est plutôt un maquillage ! Ce corps réunit toutes les conditions de la division ! Diendéré ne peut faire une telle unanimité dans le corps social de près de 1300 hommes ! A moins que ce nombre soit surestimé ! Nous sommes assez intelligents ! Tout ce que nous voyons, n’est que du maquillage ! De la désinformation.

Ne faisons pas de tous les éléments du RSP, nos adversaires. Cela crée leur unité, minutieusement entretenu par les aspirants au putsch et à la division pour mieux régner. Certains sont favorables à la lutte noble du Peuple. Il y a des jeunes et des personnes sans histoire parmi eux. Il y a des hommes intègres parmi eux, rêvant d’une bonne image démocratique du Burkina Faso. Ils sont armés, mais le système hiérarchique militaire, trop pesant, les paralyse ! Eux-mêmes ne se sentent pas en sécurité au RSP.

D’autres membres du RSP attendent que l’on vienne les libérer de ce système infernal, fabriqué pour la cause d’une dictature. Le RSP sans réforme (nous ne parlons pas de dissolution pour le moment), ne servira jamais la cause de la démocratie, même avec un nouveau Président élu ! Sinon, pourquoi les putschistes tiennent-ils tant à la démission des militaires du Gouvernement, alors qu’il ne reste plus qu’un mois de Transition! C’est pour briser et tuer notre capacité stratégique de résistance militaire ! Non ! Non et non !

Beaucoup de membres du RSP sont en prison, à l’image du 1er ministre Isaac Zida …

Peuple burkinabè, mobilisons-nous, avec un peu d’intelligence, sans fusils à la main, pour aller libérer nos sœurs et frères prisonniers du RSP !

Peuple burkinabè, mobilisons-nous, avec un peu d’intelligence, sans kalachnikov à la main, pour libérer nos sœurs et frères prisonniers du RSP !

Voyez comment notre grande Armée dépouillée de ses bics et crayons militaires, pourtant plus nombreuse en effectif, reste tétanisée, inactive, face au RSP !

Notre grande Armée est dans une grande Prison ouverte, sans mur, ni toit ! C’est pourquoi, beaucoup ne comprennent pas le problème de l’armée !

Allons la libérer. Battons-nous dans la résistance, elle sera touchée dans son orgueil, et nous rejoindra en cours de route. Civils en avant, avec le courage de Homère et d’Ulysse, braves légendaires dans l’Antiquité grecque.

La seule issue raisonnable ayant valeur D’AMNISTIE pour les équipes putschistes, c’est de négocier une terre d’asile politique, en compagnie des médiateurs. Nos pays frères africains sont hospitaliers ; ils les recevront, étant étrangers, même si c’est à contrecœur. C’est la meilleure solution qui soit, pour laisser la Transition, continuer dans son œuvre démocratique, avec une possible flexibilité sur l’inclusion électorale avec les frères du CDP et associés. Seule cette voie est la solution du milieu, de la justice pour les parents fraîchement éplorés, il y a moins d’une semaine, et démocratique par excellence. Que la CEDEAO entende raison. Aujourd’hui, c’est le Burkina Faso ; demain viendra le tour du pays d’Alassane Dramane Ouattara, du pays de Macky Sall, du pays de Yayi Boni, du pays de …

Comment pouvons-nous accepter que nos propres frères, sœurs et pères burkinabè, parce qu’ils portent des armes payées à nos frais, nous soumettent à l’esclavage ? Non et non !

Ne tombons pas dans le piège des dictats, minutieusement muris par leurs auteurs, qui connaissent tous les tenants et aboutissants. Pourquoi « amnistie jusqu’au 30 septembre 2015 » dans ce projet d’accord non négocié ? Parce que l’on veut commettre d’autres crimes encore ? Peuple burkinabè, tu n’es pas sorti de l’auberge si tu cèdes à la peur et à la naïveté.

Gilbert Diendéré n’est pas entouré ! Nous le disons net. Il est clair que tout le corps du RSP, « 1300 hommes » ne peut pas être avec lui. Ne nous laissons pas intimider.

Aux chefs de partis politiques, et leaders d’OSC, si vous accordez cette énième amnistie dictée de toute pièce, pour des raisons de votre propre sérénité égoïste au mépris des parents des Martyrs, autant émigrer dans un autre pays. Là, vous serez plus tranquilles. Si vous décevez par votre maladresse et la peur, le Peuple courageux prendra ses responsabilités et vous sanctionnera. Nous Peuple, dont les votes sont sollicités, avons besoin de leader charismatique national et l’Histoire vous donne une belle occasion ici. Sachez qu’il n’y a pas de héros, s’il n’y a pas de grand défi à relever ? Voilà votre défi ! Lancez-vous des défis de charisme et de leadership, face à cette situation. C’est comme cela que les Grands hommes s’édifient.

Un dirigeant politique, un leader d’OSC, doit savoir prendre des risques pour l’Honneur de la nation et la dignité de son Peuple. C’est ce que Martin Luther King a fait. C’est ce que Mandela a fait. C’est ce que Kwamé N’Krumah a fait. C’est ce que Thomas Sankara a fait. C’est ce que Patrice Lumumba et autres leaders courageux ont fait, au prix de leur vie. Sans courage, détermination et endurance, vous n’atteindrez jamais leurs chevilles !

Aujourd’hui, on ne les voit pas certes, mais ils ne sont pas morts. Nous parlons d’eux, nous les regardons dans les films. Ils ont des descendances parmi nous ! Où se trouve donc leur mort ? Ils mènent une vie douce, sans aucune douleur auprès de nous tous…

Ce combat du Peuple intègre du Burkina Faso, est la continuité du combat de toutes ces grandes figures de la lutte et de la résistance pour la liberté, que nous n’avons pas le droit de monnayer par peur.

Ce combat est le combat des filles et fils de l’Afrique toute entière, avec l’avantage pour nous, d’être sur le terrain des opérations.

Si nous tôlerons cette forfaiture inacceptable à cause de notre peur, autant changer le nom du pays ! Parce que le burkinbi ne sera plus ! Elle sera morte et enterrée avec notre Honneur et notre dignité due à la patrie. Tant pis pour le Peuple lui-même, s’il accepte ses bourreaux se frayer le boulevard, pour revenir marcher sur lui. Nous intellectuels dignes, ne seront pas témoins de cela…

Allons à la résistance stratégique ! Nous pouvons choisir d’aller au travail, sans exécuter une seule tâche ! C’est une facette de la grève des japonais. Ce sera un lieu pour tenir les réunions de résistance. Le RSP ne peut pas rentrer dans chaque bureau et marcher, pour tuer parce que les citoyens ne travaillent pas ! Adoptons de nouvelles méthodes de lutte de notre Génération, en mettant à profits tous les moyens modernes.

Que personne de digne, ne réponde plus de rien des putschistes !

 

Pour le Mouvement de Résistance des Intellectuels du Faso (MRIF)

 

 

Le Conseil de Coordination nationale

 

Walaï ! Nan lara, an sara

 

Burkina Faso, le 20 septembre 2015.

Honneur, dignité, respect et souveraineté pour le Peuple africain !

Appel du Mouvement de Résistance des Intellectuels du Faso

Peuple du Burkina Faso ! La Patrie est attaquée dans sa dignité, dans son Honneur et son Amour propre à la face du monde!

Ce jour, 17 septembre 2015, la patrie nous appelle, à un devoir civique historique, face à cette nouvelle tentative aventurière putschiste de remettre en cause notre Transition démocratique exemplaire, obtenue de haute lutte!

Ce devoir, celui de résister au pouvoir arbitraire sans fondement aucun, celui de défendre la démocratie pour laquelle les valeureux fils et filles se sont sacrifiés, celui de démontrer à la communauté de l’Afrique entière et à la face du monde, qu’il ne suffit pas de détenir des armes aussi puissantes soit-elles, pour présider avec respect à notre siècle, aux destinées de notre communauté nationale.

Intellectuels de la nouvelle ère démocratique, attachés aux droits de l’homme, nous restons fermement engagés !

Convaincus, nous affirmons haut et fort, que nul ne peut unilatéralement dissoudre les organes de la Transition en dehors du Peuple burkinabè lui-même qui les a institués !

L’Insurrection populaire des 30 et 31 Octobre est une page historique indélébile de notre nation, ouvrant à des acquis importants enregistrés, que nul individu ne peut s’arroger le droit de salir ou de compromettre !

Sa suite, deuxième partie ou partie finale en cours, est un défi fait au Peuple burkinabè dans son ensemble, composé de jeunes, femmes, aînés et vieux, autorités morales intègres des villes et campagnes ; défi à relever absolument !

Peuple burkinabè de la génération présente, défend l’honneur de ta patrie, comme l’ont fait constamment, tes pères et mères, longtemps dans le passé.

Rappelles-toi, les luttes héroïques, qui ont conduit à la réunification de notre territoire national en 1947, après son démembrement en 1932.

Rappelles-toi, Peuple burkinabè, les luttes héroïques de libération contre la domination, l’esclavage et la ségrégation raciale en Amérique, en Afrique du Sud …, dans l’histoire proche et lointaine des nations et, toutes les luttes âpres, qui ont conduit à l’indépendance de notre pays en 1960.

Rappelles-toi, Peuple burkinabè, le soulèvement populaire de 1966 qui a mobilisé, élèves, étudiants, femmes, jeunes et hommes des villes et campagnes de ce pays, pour instaurer la démocratie qui te profite aujourd’hui…

Peuple burkinabè de la génération présente, ton heure est arrivé de te battre pour la liberté, la justice et la démocratie au Faso. Assume ta responsabilité et bâts-toi avec la dernière énergie pour t’acquitter de cette dette générationnelle !

Sois ferme, sois courageux dans la quête de ta liberté, de la justice, de la paix et de la démocratie !

Tu sors toujours vainqueur sur les forces du mal, de la servilité, de ton assujettissement, de la honte de l’Histoire…

Peuple du Burkina Faso, tu conteras et raconteras fièrement demain, ta victoire à la jeunesse, à tes filles et fils!

N’ais point peur à ces heures à l’apparence sombre ! Elles sont brèves et passagères !

Ta victoire est certaine ! Un Peuple gagne toujours face à un individu et ses satellites, aussi « mystérieux » et armés soient-ils !

L’épisode des coups d’Etat est terminé au Faso et nous donnerons l’exemple à toute l’Afrique par la grâce de Dieu, Seul Tout Puissant !

L’épisode des pouvoirs militaires arbitraires est terminé au Faso !

Ceux qui rêvent encore de ce passé révolu doivent revenir à la raison !

Concitoyenne et concitoyen, où que tu sois, l’histoire elle-même te donne une énième occasion de démontrer que tu es brave fille et fils de ce pays !

Concitoyen(ne) burkinabè de la diaspora, ta contribution est déterminante parce que le pays est attaqué de l’intérieur ! Mets à profit tous les atouts de la distance par des initiatives salvatrices.

Partis politiques, responsables de partis, OSC, responsables d’OSC, sortez de votre torpeur ! Abandonnez le calcul politicien, germe de la division. Faites des déclarations fortes ! Assumez sans faux-fuyant, les responsabilités qui sont les vôtres, que l’Histoire vous tend.

Reprenez vos armes de la solidarité, de la cohésion, de la discipline, de l’organisation, bref, de l’unité d’action qui ont prévalu pendant des mois, lors de la mobilisation contre le régime passé, dans sa volonté de modification dangereuse de notre Constitution.

Cette tentative de coup de force est une violation inacceptable de la Constitution !

Elle est aussi grave que celle précédant l’Insurrection populaire d’Octobre 2014.

Concitoyenne, concitoyen, tu n’as pas de fusils certes ! Tu n’as pas de Kalachnikov, mais tu as une arme encore plus puissante et plus redoutable pour défendre notre Constitution !

Tu as le pouvoir de résister ! Mets ce pouvoir en application !

Ne reconnais pas la dissolution des organes de la Transition !

Ne reconnais pas la destitution des autorités de la Transition par une force qui n’en a pas la prérogative, armée soit-elle, jusqu’aux dents !

Refuses la remise en cause de la Transition qui est l’œuvre d’énormes efforts et sacrifices des Enfants et Martyrs de la République !

Exiges le relâchement sans condition de ton Président, le Président du Faso, le Vieux M’Bâ Michel Kafando.

Exiges le relâchement sans condition du Premier Ministre, Yacouba Isaac Zida.

Exiges le relâchement sans condition des membres du Gouvernement, le Pr Augustin M.G. Loada et Réné Bagoro.

Entres en résistance par la désobéissance civile. C’est un droit qui t’est absolument reconnu par la Constitution, en pareille circonstance.

Tu es agent public, donc tu as un pouvoir : entres en grève jusqu’à nouvel ordre !

Tu es Secrétaire général de ministère, demeure loyal au Gouvernement de la Transition, au Peuple et à ton ministre qui a placé sa confiance en toi. Entres en grève toi aussi, toi, cellule du Peuple et, refuses d’accompagner ce coup de poignard à la démocratie ! La nation te sera reconnaissante très bientôt et l’Histoire le retiendra pour l’éternité ! Ce sera une fierté pour toute ta descendance.

Tu es agent du privé, entres en résistance et refuses de coopérer avec un ordre anti-démocratique, anti-constitutionnel !

Tu es entrepreneur privé, entres en résistance et refuses de coopérer avec un ordre anti-démocratique, anti-constitutionnel !

Tu es acteur des secteurs informels, de l’artisanat, de l’agriculture, etc., fille et fils de la nation burkinabè,  tu as un pouvoir de résistance à ta guise : mets-le en pratique!

Concitoyennes et concitoyens résidant sur le territoire national et ceux de la diaspora, entrez en résistance ! Aucune voix n’est à négliger ! Le langage de fermeté, de refus et de résistance d’un seul citoyen donne de la force aux autres concitoyens témoin.

C’est une question d’heure, la grande victoire héroïque du Peuple est certaine face à l’aventure de quelques personnes munies d’armes chèrement payées par le contribuable.

Le Peuple donnera une leçon de pédagogie face à toute aventure, pour servir la cause de la démocratie pour l’Afrique.

A la communauté internationale, aux organisations régionales d’Afrique et à l’Organisation Nations Unies, nous lançons cet appel pour vous inviter à tenir un langage de fermeté, pour mettre en échec cette tentative aventurière, de remettre en cause un modèle de démocratie qui s’édifie pour l’Afrique entière.

Nous soutenons fermement Sheriff Moumina Sy au poste de Président du Faso par intérim.

La Victoire du Peuple, sur un groupe d’intérêts égoïstes est certaine ! Toujours…

Mouvement de Résistance des Intellectuels du Faso (MRIF)

Justice, Liberté et démocratie pour le Faso!

Ensemble, unis pour l’honneur de la nation !

Ensemble, justifions notre « burkinbité » nationale !

Le Conseil de Coordination nationale

Burkina Faso le 17 septembre 2015.ConvocationAffaireSankara

 

Nota bene : des comptes facebook sont créés pour la cause sous diverses dénominations : Résistance Burkina, Résistance Faso, Victoire Burkina, Lutte Burkina, Burkinbi résistance, Désobéissance civile, etc.

Au Burkina Faso, les putschistes annoncent la destitution du président et du gouvernement

Il s’agit donc bien d’un coup d’Etat. Après une nuit d’incertitudes, un représentant des militaires putschistes a annoncé, jeudi 17 septembre à la télévision burkinabée, la destitution du président intérimaire, Michel Kafando, et la dissolution du gouvernement.

lieutenant-colonel Mamadou Bamba

lieutenant-colonel Mamadou Bamba

Un Conseil national pour la démocratie doit remplacer les autorités de transition, précise le communiqué lu à l’antenne de la Radio-Télévision du Burkina par le lieutenant-colonel Mamadou Bamba. « Une large concertation est engagée pour former un gouvernement (…) pour aboutir à des élections inclusives et apaisées », a déclaré l’officier.

Possible tentative de coup d’Etat au Burkina Faso

La confusion régnait, mercredi 16 juillet au soir, à Ouagadougou. Des tirs ont été entendus dans plusieurs parties de la capitale burkinabé. Ceux-ci ont tout d’abord retenti aux abords du palais présidentiel avant de s’étendre à d’autres quartiers de la ville.

Tout a commencé aux environs de 14 h 30, lorsque des soldats du régiment de sécurité présidentielle (RSP) ont fait irruption dans le palais de Kosyam en plein conseil des ministres. Le président de la transition, Michel Kafando, le premier ministre, Isaac Zida, ainsi que les ministres de la fonction publique et de l’habitat ont été pris en otage. Aucune revendication n’a été formulée, mais à ce stade, cette apparente tentative de coup d’Etat n’a pas encore abouti.

Alors que le Conseil de sécurité des Nations unies, l’Union africaine, la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et la France ont condamné cette « détention » ou « prise d’otages » et exigé la libération de toutes les personnes détenues, des discussions ont été entamées au ministère de la défense entre le chef d’état-major des armées, le général Pingrenoma Zagré, l’ex-président Jean-Baptiste Ouédraogo et le patron du RSP, le général Gilbert Diendéré, pour trouver une issue à cette nouvelle crise. Le RSP, une unité d’élite qui faisait figure d’armée dans l’armée du temps de l’ancien président Blaise Compaoré, a déjà tenté à plusieurs reprises de faire dérailler le processus de transition qui doit mener le Burkina Faso à des élections le 11 octobre.

Un coup de force politique

Si le timing de cette tentative de coup de force – la Commission de réconciliation nationale et des réformes préconisait dans son rapport rendu le 14 septembre la dissolution du RSP – peut laisser penser qu’il s’agit d’un mouvement d’humeur de soldats qui craignent de perdre leurs avantages, plusieurs sources bien informées estiment que la véritable raison de ces troubles est avant tout politique.

« C’est lié au processus électoral. Le Congrès pour la démocratie et le progrès [CDP, l’ex-parti au pouvoir] n’a jamais accepté d’être exclu de la course à la présidentielle et aux législatives », avance une bonne source. « Plus on avance vers les élections, plus ils sortent l’artillerie lourde », poursuit Guy Hervé Kam, le porte-parole du Balai citoyen, un mouvement de la société civile qui avait été à la tête de la contestation lors du renversement de Blaise Compaoré en octobre 2014.

Le candidat du CDP, Eddie Komboïgo, ainsi que l’ancien ministre des affaires étrangères Djibril Bassolé, de même que plusieurs dizaines de candidats à la députation, ont en effet été exclus de la course électorale par le Conseil constitutionnel au motif qu’ils avaient soutenu le projet de réforme de la Constitution devant permettre à Blaise Compaoré de se succéder à lui-même après vingt-sept années à la tête du pays.

Tirs de sommation

En dépit d’une décision de la cour de justice de la CEDEAO le 13 juillet qui leur était favorable, les Nations unies les avaient encouragés fin août « à exprimer leurs positions par des voies légales et politiques et de manière pacifique ». Une position réaffirmée mardi lors d’une réunion du Groupe international de suivi et d’accompagnement de la transition où le représentant de l’Union africaine a estimé que « la question du code électoral est dépassée ». « Suite à cela, il y a eu des échanges très musclés entre des membres du CDP et des membres de la société civile », indique une bonne source.

Mercredi soir, alors que des manifestations se sont formées pour faire échec à cette tentative de coup de force, des soldats ont effectué des tirs de sommation pour disperser la foule. Au moins un journaliste du site Burkina 24 a été violemment frappé, selon un témoin direct. Le siège de Radio Omega, l’un des médias les plus écoutés sur place, a été saccagé. Celui du CDP également.

Si les négociations de la nuit venaient à échouer, de nouvelles manifestations sont à prévoir. Le Balai citoyen a appelé à un rassemblement sur la place de la Révolution à partir de 7 heures du matin. « Une porte de sortie est encore trouvable », estimait cependant dans la soirée une source diplomatique.

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/afrique/article/2015/09/17/possible-tentative-de-coup-d-etat-au-burkina-faso_4760137_3212.html#Cz1QXArA7HBBSiRx.99

Diendéré, ancien chef d’une milice de tortionnaires et d’assassins, transformé en homme clé de la sécurité de la région par les français et les américains

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35 réponses à Mouvement de Résistance des Intellectuels du Faso : rejet total de « cette forme d’amnistie », mise en garde des chefs de partis politiques et OSC, non au retrait des militaires du Gouvernement, non au report des élections !

  1. Ubuntu dit :

    Pauvre Afrique.

  2. L’Afrique est malade c’est pas possible tout ça pour leur propre intérêt il ne se soucis pas des peuples des politiciens égoïste pitié pauvre Afrique

  3. le fils du pays dit :

    Le gouvernement du burkina a ete informe par les reseaux sociaux ce coup d’etat que Okemba et l’autre burkinabe planifiait a Paris.Alors ils n’ont pas vu venir cela.Voila pourquoi je preconise le nettoyage a fond du Congo c’est a dire l’elephant d’Edou sera vire avec toute sa milice qui nous tient de l’armee,ses mercenaires et son systeme.Cette fois-ci,le travail doit etre complet.Cette fois-ci le Congo sera karcherise avec l’eau chaude pour ne laisser aucune salete.

  4. Kimpéné Ya CONGO dit :

    Voilà la Valeur Négative de ce si Beau Continent, l’AFRIQUE n’a plus besoin de tels Comportements du fait du Retard que nous ne pourrons Rattraper Tous les Retards que Nous Engrangeons depuis la Colonisation et même depuis l’esclavage.
    Quelle Honte pour tout le Continent qui regorgent des Cadres mais les Politiques n’ont aucune morale et n’aiment ni l’AFRIQUE, ni ces Populations, si non que leur Orgueil Personnel.
    Que ces Gangsters soient Fusillés devant le Monde Entier pour que Nous Soyons traités de Vrais Barbares.
    ViVe l’AFRIQUE RÉUNIFIÉE, INTELLIGENTE, INDUSTRIALISÉE, et DÉMOCRATIQUE ! ViVe la Mémoire de Thomas SANKARA et le Peuple Burkinabé !

  5. BOZUII dit :

    Pourquoi exclure les autres ?
    C’est d’une manière exclure une partie des burkinabes qui voteraient pour eux.
    Même le front national en France n’est pas exclu

  6. pari dit :

    Ce qui se passe maintenant au Burkina doit interpeller les va-t-en guerre du Congo. Je veux dire par là qu’il nous faut imaginer un processus qui nous mènera vers une alternance véritablement apaisée; c’est à dire celle qui évite de heurter une seule sensibilité nationale.
    Voila que par la « faute » de politiciens amateurs et pressés de prendre les commandes du pays, le peuple burkinabé risque de perdre tout au bénéfice des mêmes. N’oublions pas que c’est le même Diendéré qui commandait la troupe qui avait assassiné Thomas SANKARA. Dommage!!!

  7. Fouego dit :

    C’est ce qui s’est passé après la conférence nationale chez nous, au Congo. Ces gens là sont terribles, c’est pour ça que je dis, les gens qui ont gardé le pouvoir trop longtemps sont nuisibles. Si après la conférence nationale, les leaders politiques étaient déchus comme lissouba, sassou, noumazalaye, lékoundzou, ndalla graye, adada et Cie, aujourd’hui, le visage du Congo serait différent.

    Je disais aux Burkinabés il y a un an qu’ils avaient dans leur lutte presque réussie, mais qu’ils avaient omis une chose fondamentale, il fallait dissoudre le CDP, arrêter et juger les anciens tenants du pouvoir, même par contumace, décapiter la brigade présidentielle, sous les feux de la révolution, avec l’enthousiasme, la détermination du peuple et les regards de la communauté internationale, ces miliciens présidentiels (comme toutes les gardes présidentielles super équipées des tyrans Africains: Cas de la DSP du feu Mobutu, garde présidentielle(GB) de sassou, RSP de Campaoré,…) ne pouvaient pas réagir.

    Ces gens là ont la capacité comme le pct de se fendre, d’exploser comme une grenade et de se refaire, c’est ce que de mon analyse le CDP a fait. A mon avis, après le départ du tyran, le pct devrait être dissout.

    Quand les Congolais ont laissé sassou et Cie, ils ne se sont pas endormis sur leurs lauriers, et les voilà revenus au pouvoir. Chers frères et soeurs, pensez-vous que Compaoré est resté tranquille dans son exil ? Ces gens là ont l’addiction du pouvoir. Pour eux le pouvoir, c’est la drogue. C’est leur pouvoir, le pays leur appartient.

    Chez nous, sassou en premier se frotte déjà les mains.

    Bientôt, nous allons encore pleurer des morts au Burkina, toujours le sang des autres, quel exemple ! Aah pauvre Afrique.

  8. @ lion de makanda

    Cher oncle, l’histoire vient de te donner raison. Tu étais le premier à annoncer ce coup d’état sur le net. Malheureusement , personne ne t’avait écouté.

    Ce coup d’état va échouer et le Burkina sera libéré définitivement.

  9. Anonyme dit :

    AH L’AFRIQUE! DANS TOUT CA LE GRAND FAUTEUR DE TROUBLE, C’EST LE CANCRE sassou QUI ALIMENTE CES REBELLES POUR FAIRE ÉCHOUER LE PROCESSUS ALTERNATIF QUI POINTE A L’HORIZON.

    LES CONGOLAIS AURONT DU MAL A SE DÉBARRASSE DU DIABLE-sassou

  10. Oyanda Obambé Oscar dit :

    Une tres BONNE NOUVELLE Pour les 2 CONGO EQUATORIAUX

  11. KOO' NGOH dit :

    De la situation au BURKINA FASO…
    Comment peut-on dire que l’on n’a pas vu venir une telle catastrophe? Il faut être tellement idiot pour le dire. Ou bien les autorités de transition l’on fait sciemment, ou encore elles savaient où est-ce qu’elles menaient la barque; c’est-à-dire vers un retour de Compaoré.
    Comment, mais Merde… Comment peut-on vouloir changer les choses sans avoir décanté la police et l’armée de la peuplade tribale insérée rien que pour maintenir le pouvoir Compaoré?
    Dans ce Congo de Merde par exemple, pouvez-vous me dire s’il est possible une quelconque transition politique sans mettre en avant une purge au sein de l’armée et de la police, alors qu’il est clair à tous que 95% de ces corps militaires sont plein rien que des personnalités de la Cuvette de Sassou?
    Vraiment il faut être malade… Ces Burkinabès sont des malades…
    On vire Compaoré et on garde ses structures militaires en place…. Il faut être fou pour le faire…
    Croyez-vous pouvoir virer Sassou et garder intacte son armée et sa police tribales sans aucune purge au sein de ces institutions? N’est-ce pas que ce seront les mêmes qui pour des raisons de protection de leurs intérêts familiaux, tribaux et égoïstes, chercheront par tous les moyens à faire revenir Sassou comme leur seul rempart protecteur de leurs biens financiers et matériels?
    Et cet Hollande… Merde que fait-il? Ne peut-il pas pour une fois taper sur la table et envoyer ses forces militaires sur le terrain afin de montrer sa fermeté à garantir son autorité, vu sa position dans l’éviction de Compaoré?
    Dieu!… Ils sont fous ces Burkinabès…

    KOO’ NGOH

  12. oyessi dit :

    Tout à fait d’accord avec Fouego. Tout est à refaire au Congo. Le pct comme parti unique devait être dissous à la sortie de la CNS mais Nkombo ne nous a permis que de couper la queue du serpent et non sa tête. Résultat le nuisible pct et son Sassou sont revenus a pouvoir avec la complicité de la France qui d’ici là soutiendra le coup d’état au pays des hommes intègres.

  13. KABILA MWANA ZAZA dit :

    Bon, vous avez vu ce qui se passe. Imaginez maintenant ce qui va arriver dans un Congo aussi tribalisé?
    Pensez-vous que le Diendéré, l’homme des services de renseignement occidentaux, de Ouattara, … puisse se permettre un coup sans l’approbation de son réseau?
    Le coup d’Etat a été fait avec l’aide de tous les chefs de renseignement et grands maîtres maçonniques francophones — allez y comprendre

  14. le fils du pays dit :

    Voila la victoire du peuple Burkinabe volee par la cohorte des miliciens en treillis.Les Congolais doivent se preparer a balayer de facon definitive Mr Sassou,son Pct(dont certains elements ont deja pris position dans ce machin Frocad-IDC).Cette fois-ci,il n’aura pas le Monseigneur Nkombo qui avait cru avoir plus vu dieu que le reste des Congolais.Il faut decapiter complement le systeme MrSassou,mettre en place une vraie armee a la place des milices qui ecument le Congo et d’autres institutions paralelles qu’il a mis en place.Les Congolais doivent tirer les consequences de cet echec.A mon avis Zida n’etait que le vers dans le fruit comment n’a-il pas anticipe cela alors que les reseaux sociaux parlaient deja ce coup en preparation.Les Congolais,preparez vous,cette ci a livrer une bataille globale et complete pour votre survie et mettre fin de facon definitivement cette condition d’esclave.

  15. TANDOUHAVA dit :

    On nous signale d’après le site oeil d’afrique que compaore est à Brazzaville. Il aurait atterri aujourd’hui. Que fait cet assassin chez nous ? Vous comprennez sassou est derrière le coup d’état burkinabé.

  16. karl marx dit :

    L’Afrique et toujours l’Afrique dans ses travers. Jamais une bonne info viendrait de ce continent. Lorsque ce n’est pas le SIDA, c’est EBOLA, et quand ce n’est pas EBOLA, ce sont les coups d’Etat. Diable ! Que vaut-il réellement ce peuple Africain ? Peuple de cancres ? Pendant que tous les peuples veulent avancer, les Africains sont toujours dans leur malédiction. Et quand on dit que le peuple Africain n’est pas mur, on crie au racisme . Mais que vaut l’homme politique Africain ? Ce qui arrive au Burkina va arriver au Congo Brazza.

    Les Africains sont vraiment nuls.

  17. SASSOUFIT,DEGAGE dit :

    Ces putschistes n’iront pas loin,ils viennent de signer leur arret de mort.Outtarra et Sassou les 2 instigateurs de ce coup d’état viennent de signer leur descente aux enfers.

  18. Dieudos Eyoka dit :

    Nous ne le dirons jamais assez, le vieux dictateur sanguinaire et corrompu congolais Denis Sassou Nguesso est un mal absolu pour le Congo mais aussi pour l’Afrique et pour le monde.

    Chez lui-même au Congo de tout temps, au Gabon contre Ali Bongo, en Centrafrique aux cotés de François Bozizé son feuil en Franc-maçonnerie, en RDC hier aux cotés de Jean-Pierre Bemba, hier encore aux coté de Mouammar Kadhafi, au Burundi aux cotés de Pierre Nkurunziza dans son bras de fer avec le peuple burundais qui milite pour le respect de l’ordre constitutionnel du Burundi, aujourd’hui au Burkina Faso aux cotés des putschistes du RSP, proches de Blaise Compaoré…, c’est toujours lui, Denis Sassou Ngueso, ce vieux ogre, qui est à la manœuvre.

    L’ennemi n°1 de la démocratie au Congo et en Afrique, le grand déstabilisateur et fauteur des troubles partout sur le continent c’est bien lui, le vieux dictateur sanguinaire et corrompu congolais.

    Et oui, le peuple du Burkina Faso et la communauté internationale doivent savoir que le coup d’Etat qui a eu lieu hier à Ouagadougou est bien parti de Brazzaville.

    En effet, une discussion au sommet a lieu le 28 août dernier à Brazzaville entre Denis Sassou Nguesso et l’ancien chef de l’Etat burkinabè Blaise Compaoré. Ce dernier a même partagé un copieux repas avec Jean Dominique Okemba le même jour du 28 août au restaurent « le jardin des saveurs » en face de l’hôtel Olympc Palace, à Brazzaville. Et, comme on dit, les grandes affaires se concluent souvent autour d’un bon repas n’est-ce pas ?

    Alors la question est : avec la condamnation unanime de ce putsch par l’ensemble de la communauté internationale, Denis Sassou Nguesso et Blaise Compaoré ne viennent-ils pas là de signer leur arrêt de mort ? Jusqu’à quand laissera-t-on le vieux ogre de Congo agir impunément contre la stabilité, la paix et la démocratie sur le continent ?

    Bienvenu MABILEMONO

  19. SASSOUFIT,DEGAGE dit :

    La France a fait tout son possible pour remettre Sassou à la tete du Congo,de meme pour Outtarra à la tete de la Cote-d’Ivoire,ces 2 présidents viennent de franchir la ligne rouge.Les conséquences ne vont pas tarder pour ces 2 malfaiteurs et surtout Sassou qui est dans le collimateur de Barack Obama.Yacouba Isaac Zida,actuel premier ministre de transition du Bourkina Fasso est un pion des Americains,et c’est le president Obama qui va apprécier.Sassou vient de commettre une grosse bévue qui risque d’accélérer sa chute.

  20. Ghislain IB dit :

    Mon cher sassoufit, il faut laisser Ouattara là où il se trouve. Si le président congolais avait été aux urnes comme Ouattara et avait son intelligence dans la transformation d’un pays, le Congo n’aurait jamais été le seul pays au monde à avoir connu une transition de 5 ans. On condamne un peu trop facilement ce qui se passe au Burkna en ce moment. Le bon sens devrait interdire les autorités de la transition d’exclure du jeu électoral certains citoyens. Tout le monde parle au nom du peuple, alors que le seul pouvoir du peuple se trouve dans les urnes. Les d’autorités de la transition ont eu la malice de se permettre d’exclure les autres, parceque c’était un bon moyen pour eux d’influencer les résultats des élections à venir. Par principe le coup d’état est mauvais, mais dans la vie et surtout pour un bien commun l’exclusion n’est pas une bonne chose. Les urnes sont un bon moyen d’éliminer les gens que l’on pense incompétents en absence de jugement. On en a eu la preuve en 1992 au Congo. Réfléchissez et vous comprendrez; même si le Pct sont avait disparu après la conférence, notre Dictateur serait toujours revenu à cause de son amour du pouvoir et de l’envie de certains de contrôler nos ressources naturelles.

  21. SASSOUFIT,DEGAGE dit :

    @Ghislain
    Ouattara n’est pas saint dans cet affaire,toute les réunions axées sur ce coup d’état se sont tenues en Cote-d’Ivoire.

  22. Ghislain IB dit :

    @ Sassoufit
    Mon cher, j’insiste pour te faire que les responsables de la transitions au Burkina ont fait montre d’amaturisme dans cette affaire. Personne m’a kel droit de parler au nom du peuple, ils ont fait un mauvais calcul. Quant à vos affirmations sur des réunions en Cote-d’Ivoire, pour virer un pouvoir de transition qui n’avait aucune légitimité pour disqualifier les autres et mettre de l’huile au feu, je ne peux faire un commentaire dessus par manque d’informations.

  23. Ubuntu dit :

    Ce qui arrive au Burkina est déjà arrivé au Congo. Ce qui veut dire que le Congo doit-être à l’avant garde de la libération des peuples francophones d’Afrique. Il va falloir faire preuve d’imagination, de courage et de persévérance pour continuer le combat contre la France Afrique et sa cohorte de dictateurs rétrogrades qui freinent le développement de l’Afrique. Petit rappel, les présidents du Congo, de la Côte d’ivoire et l’ex président du Faso sont des pions de l’impérialisme français et forment un réseau de soutien mutuel pour faire échouer toute tentative de détruire l’ordre colonial actuel. Tous ces pays seront normalement confrontés à des élections majeures entre 2015 et 2016.

  24. Ubuntu dit :

    En attendant, le changement de pouvoir en France, ces réseaux font tout ce qu’ils peuvent pour se maintenir au pouvoir au delà de 2017, date des élections en France.

  25. Ubuntu dit :

    Ce coup de force au Burkina est un message adressé aux Congolais épris de liberté. Message qu’il faut ignorer, car ce peuple Congolais sera la tête de pont du mouvement de destruction democratures d’Afrique. En France, il fallu plusieurs années pour arriver à bout de la monarchie.

  26. Delbar dit :

    Comme d’habitude, pour certains naifs, dès qu’il se passe un événement négatif en Afrique
    centrale, c’est la faute de la France.
    Regardons autour de nous et notamment au Rwanda, en RDC au Burundi …. la France est-elle
    aussi responsable ?
    Arrêtons de nous poser toujours cette question du passé : pourquoi mais posons, celle de l’avenir :
    Pourquoi pas ?

  27. macktchicaya dit :

    AUX COMPATRIOTES

    Il y a des histoires du monde qui ne laissent pas dormir sur son lit tranquillement, je voulais ici dire qu’en politique ce qui compte c’est la stratégie, on a beau être un bon technocrate ou un excellent ingénieur ceci ne suffit pas pour drainer autour de soi une envie de changement. La situation du Burkina est patente car les dirigeants évincés ont manqué de tact et de vision futuriste. Comment comprendre que lors d’un conseil de gouvernement que des mutins viennent à assaillir les responsables de la transition? où se situe la faille? Exclure ou pas les anciens dirigeants est une décision que seule pouvait- être prise par la justice, et encore s’il y en a une au Burkina, gouverner c’est prévoir car la naïveté en politique on la paye cache. Comment laisser dans la nature tout un bataillon de soldats dit de l’ancien régime continuer à faire la loi dans un pays où la transition s’effectue? Oui, qu’ils ne s’en prennent qu’à leur immaturité, puisque ne savant pas qu’en politique ce qui compte c’est l’avance que l’on sur ses adversaires. C’est comme dans un jeu d’échec. Ce président de la transition me rappelle un monsieur chef de famille qui attend tranquillement que le bon Dieu face des miracles pour que le peuple ait ce qu’il a pensé lui leur apporter. La politique on la fait et on la vie, et donc perpétuellement il faut bâtir des stratégies pour savoir où l’on va et qu’elles en sont les obstacles. Les Africains au pouvoir attendent toujours que l’occident vienne à leur rescousse ,,,,,s’il avait émis(ce président) un mandat d’arrêt international contre l’ancien chef; je pense que ce gouvernement aurait évité plusieurs traquenards. Il leur à manqué un DALLA GRAILLE chez eux qui de mon point de vue reste le plus grand stratège Congolais en politique. Voilà que le plus futé de tous a pris les règnes du pays cependant; la population attend aller aux élections dans quelques jours. Bientôt des migrants Burkinabé en occident ou en Afrique quel malheur pour le continent? Au moment où ailleurs l’on pense aux objectifs de 2030, en Afrique l’on règle encore et toujours des problèmes de partage de pouvoir, ne sommes nous pas ridicules?

  28. Le yaya dit :

    S’il vous plait, je préfère ne pas citer Dalla Graille comme un modèle, c’est un pauvre type.

  29. revelino dit :

    Je crois que l’Afrique est maudite. C’est ahurissant ce qui se passe au Burkina. On aura toutes les peines du monde à se débarrasser des vieux réflexes à caractère despotique. L’Afrique aura beaucoup de mal à se développer car avec de tels réflexes, point de salut pour un continent qui contient en son sein des gens moyenâgeux qui ont du mal à accepter la démocratie, la liberté.

    Cependant, il faut reconnaître que les autorités de transition ont commis une erreur de taille. Lorsqu’on a une mission d’organiser des élections libres et transparentes, on n’a pas mandat d’exclure des citoyens sous le prétexte fallacieux qu’ils auraient travaillé avec le régime de Compaoré. L’avantage de la démocratie est de permettre au peuple de se faire idée sur la moralité de chaque citoyen qui sollicite son suffrage. Ces citoyens, que le régime de transition considéraient comme indélicats, auraient pu être marginalisé par un vote libre et transparent sans que l’ostracisme du régime de transition vienne annihiler une transition démocratique qui était un exemple pour le reste de l’Afrique. C’est dommage de toujours remettre en selle des soudards qui n’auraient pas eu voie au chapitre si le régime de transition avait su mettre en sourdine leur propre sentiment. S’ils avaient dépassionné les choses, on aurait eu une voie royale pour aller vers un régime élu de façon libre et transparente. En clair, il faut que nous arrivions à résoudre des problèmes en mettant nos sentiments de coté. De façon générale, nous souffrons de plusieurs maux dont l’incapacité de ceux qui ont souffert de l’ostracisme du régime précédent de mettre de coté des sentiments de vengeance et d’essayer de résoudre les problèmes de façon rationnelle. La colère est mauvaise conseillère.

    Cette situation doit permettre à tous ceux qui font du départ de Sassou un préalable d’être beaucoup plus intelligent. Car, il en va de la survie du pays. La rationalité doit primer sur la passion. On ne résout rien en y mettant des sentiments. Notre combat est légitime dans la mesure où nous nous battons pour la liberté et que la seule voie vers le développement de notre pays doit se faire dans la liberté. Il va falloir que chacun mette du sien.

  30. Ubuntu dit :

    @ Delbar; La naïveté c’est de croire que les événements comme ceux qui se passent au Faso sont totalement spontanées et déconnecter de tout enjeu géopolitique. A titre de rappel, ce général putschiste du Faso, est un fidèle parmi les fidèles de l’ex-président Compaoré qui était à la tête du commando qui a assassiné le capitaine Sankara en 1987. Quand on connait l’histoire de ce pays, on sait ce que cela veut dire. Il ne s’agit pas ici d’exonérer les africains de toutes responsabilité dans ce qui se passe actuellement au Faso, mais on ne peut pas ignorer le fait qu’aucun événement politique majeur de ces 30 dernières années n’a été possible en afrique francophone sans que l’ex colonisateur ne soit au moins aucourant.

  31. DABARAR dit :

    @ Delbar
    C’est vraiment nous prendre pour des cons dans le cas du Burkina.
    Diendéré, agent de la DGSE, va faire un coup au Burkina où il y a des militaires français et américains, à côté de la Côte d’Ivoire, ….. sans avoir le ok de ses amis français, TROP nombreux dans la zone, lui qui est fin connaisseur des relations entre Etats, …. NON,
    Je crois que le but de ce coup n’est pas pour lui de prendre le pouvoir mais de perturber le jeu pour que cette élection soit revue … le candidat de la France a été exclue : BASSOLE
    Il va revenir.

  32. revelino dit :

    Il va falloir que chacun comprenne que les enjeux sont de taille. Nous sommes à une période charnière du développement de l’Afrique. Nous sommes le seul continent qui se cherche en empruntant des voies balisées par les autres sans avoir fait l’effort de se prendre en charge et en imaginant un développement qui se conçoit individuellement avant de se penser collectivement. Deux cas de figure se présentent à nous:
    – ceux qui veulent le développement de l’Afrique qui repose sur la liberté de chaque citoyen de disposer de soi;
    – ceux qui veulent la marginalisation de l’Afrique au profit d’une puissance étrangère leur donnant le droit d’assouvir leurs intérêts égoïstes au détriment de l’intérêt général.

    Nous souffrons à cause de notre incapacité à voir le monde tel qu’il est c’est à dire un ensemble d’intérêt égoïste où seul l’intérêt du plus fort l’emportera toujours. Chacun doit comprendre que nous n’avons pas d’amis mais une somme d’intérêt. Pensez-vous un seul instant qu’un coup d’Etat peut se faire dans un pays dans lequel les forces spéciales françaises sont sur le territoire burkinabé sont qu’ils ne soient au courant? Si d’aventure ils étaient au courant, la responsabilité du régime de transition n’est-elle pas engagée lorsque celui-ci s’évertue à exclure certains citoyens du processus démocratique pour des raisons purement fallacieuses ?

    Comme je l’ai dit dans un post sur un article portant sur « Appel du Mouvement de Résistance des Intellectuels du Faso » paru sur ce même site, les propos que je rapporte ici:

    « … Cependant, il faut reconnaître que les autorités de transition ont commis une erreur de taille. Lorsqu’on a une mission d’organiser des élections libres et transparentes, on n’a pas mandat d’exclure des citoyens sous le prétexte fallacieux qu’ils auraient travaillé avec le régime de Compaoré. L’avantage de la démocratie est de permettre au peuple de se faire idée sur la moralité de chaque citoyen qui sollicite son suffrage. Ces citoyens, que le régime de transition considérait comme indélicats, auraient pu être marginalisé par un vote libre et transparent sans que l’ostracisme du régime de transition vienne annihiler une transition démocratique qui était un exemple pour le reste de l’Afrique. C’est dommage de toujours remettre en selle des soudards qui n’auraient pas eu voie au chapitre si le régime de transition avait su mettre en sourdine leur propre sentiment. S’ils avaient dépassionné les choses, on aurait eu une voie royale pour aller vers un régime élu de façon libre et transparente. En clair, il faut que nous arrivions à résoudre des problèmes en mettant nos sentiments de coté. De façon générale, nous souffrons de plusieurs maux dont l’incapacité de ceux qui ont souffert de l’ostracisme du régime précédent de mettre de coté des sentiments de vengeance et d’essayer de résoudre les problèmes de façon rationnelle. La colère est mauvaise conseillère. … »

    En somme, nous devons être beaucoup plus ingénieux que les soudards qui nous prennent en tenaille de tout coté. Assoir un régime assis sur des valeurs de liberté dans un environnement peuplé de soudards n’est pas une chose aisée et facile à réaliser. Ces spadassins sont figés à une époque moyenâgeuse et ils ont en horreur la liberté.

    En définitive, nous sommes à un période centrale de l’évolution de nos sociétés et il va falloir sortir de trésors d’imagination pour nous sortir de ce guet apens tendu par des mercenaires de la liberté. Il nous appartient de faire corps pour défendre l’intérêt de l’Afrique à prendre soi d’elle-même sans en référer à une force étrangère. Peu importe les différences qui peuvent exister à l’intérieur de l’Afrique, peu importe les différences qui peuvent exister à l’intérieur d’un pays, l’intérêt supérieur du pays doit toujours passer en premier. C’est l’alpha et l’oméga de tout processus de développement d’un pays et donc d’un continent. Il en va de la survie de chacun d’entre nous.

  33. macktchicaya dit :

    A MON COMPATRIOTE LE YAYA

    De tout ce que j’ai dit il ne vous reste que le fait pour moi d’avoir citer DALLA. G comme exemple de stratège, il est un peu trop simpliste, de votre part, à moins de ne pas le connaître ce monsieur(dalla.g), il est l’un des fondateur du pct malgré les animateurs de ce parti ont dévié de la ligne idéologique de celui-ci pour s’enrichir.Votre jugement je vous le concède et à mon tour je voudrai savoir pourquoi le qualifiez-vous de « pauvre type » ? Je crois s’il lui était donné la possibilité d’étaler sa vision du développement de l’Afrique; je pense qu’il y serait élevé au rang de grand faiseur de stratégie de développement. Il est l’un des congolais qui avait compris le premier qu’avec la chine le développement de l’Afrique était possible.Mais malheureusement il a été naîf car entouré à l’époque des personnes hypocrites qui avaient d’autres ambitions. l’histoire politique du pays vous la connaissez j’espère, loin de vous faire ici une leçon je vous apprends quand même que tout est parti de ce moment là où lui et les autres pêchent avec le( Mnr), et après son éviction du centre névralgique des décisions au sein du parti dans ces débuts.(Pct) puisque le président de l’époque faisant plus confiance aux membres de sa tribu(région). Prenez donc le temps de le lire ou le suivre sur vidéo et vous comprendrez des choses. Et après lui arrive l’époque de Tchystère qui en dernier lieu se fait berner par les mêmes qui aujourd’hui mettent la région et la tribu en avant pour la gestion du pouvoir (confère le discours de ce monsieur à la Conférence Nat.),,,,

  34. H LE TOCARD dit :

    Chers amis,

    Le syndicat viens de frapper un grand coup, le syndicat des chefs d’état qui est une vraie mafia, vient encore de s’illustrer de manière vraiment dramatique dans une proposition qui est un vrai défi au bon sens, et évidemment qu’ils vont voter sans le moindre doute, sans honte. Il appartient désormais au peuple du Burkina de maintenir la pression dans la rue.
    La remise en selle des agents de Campaore et la non dissolution de son bras armé est un vrai piège, J’ai l’impression que le système électoral du Burkina contient des éléments biaisés qui feront que seul le candidat de Campaoré l’emportera(logiciel, système de comptage, achat d’agents électoraux? Je ne sais pas mais le petit doigt me dit qu’il y a quelque chose de pourri dans le système. Ils risquent de se faire avoir, il faut continuer la lutte.

    C’est totalement inacceptable.

  35. OUF:! DIENDERE ALIAS OKEMBA DU BURKINA VIENT DE JETER L’ÉPONGE! dit :

    Vaillant Peuple BURKINABE! BRAVO POUR CETTE NOUVELLE VICTOIRE!

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