Diendéré, ancien chef d’une milice de tortionnaires et d’assassins, transformé en homme clé de la sécurité de la région par les Français et les Américains

Général Gilbert Diendéré

Général Gilbert Diendéré

Burkina : Le Régiment de Sécurité présidentielle rappelle aux yeux du monde son passé putschiste

Le coup d’Etat au Burkina Faso n’est pas tout  à fait une surprise. La crise était annoncée car ce Régiment de la sécurité présidentielle, ses officiers et Gilbert Diendéré qui les contrôlaient sentaient leur fin proche s’ils ne tentaient pas quelque chose avant les élections qui étaient prévues pour le 11 octobre.

Les informations qui nous parviennent du Burkina restent parcellaires. Le RSP (Régiment de sécurité présidentielle) a pris en otage, mercredi  soir, jour du Conseil des ministres, Le Président de la Transition, Michel Kafando, le Premier ministre  Issac Zida, et les autres ministres présents. Des négociations se sont engagées avec la hiérarchie militaire sans succès.

 Quelques heures plus tard, les preneurs d’otage précisaient leurs intentions. Ils déclaraient prendre le pouvoir, portaient à la présidence le Général Diendéré et annonçaient la mise en place d’un Conseil national de la démocratie dont la première mesure serait d’organiser des élections « inclusives ». Plusieurs maisons de leaders de la société civile ont été attaquées, les leaders du Balai citoyen particulièrement visés. Smockey nous a informés que la sienne a été attaquée au lance-roquettes, sa famille ayant pu s’enfuir par-dessus un mur. Un incendie a pu être court-circuité grâce à l’intervention du voisinage.

La réaction n’a pas tardé, des appels à se rassembler place de la révolution jeudi matin ont circulé. Des groupes de jeunes sont descendus dans la rue par petits groupes pour disperser les soldats du RSP. Les syndicats et la Coalition contre la vie chère ont immédiatement appelé à une grève générale illimitée. La répression aurait fait une dizaine de morts et de nombreux blessés, mais ne serait l’œuvre que des seuls éléments du RSP. Au nombre de 1300, ils ne contrôleraient en réalité que la capitale, et encore. Des internautes ont posté aussi des photos de manifestation dans plusieurs villes de province. Et vendredi matin, RFI annonçait des manifestations à Bobo Dioulasso, à Yako où la maison de Gilbert Diendéré a été incendiée et à Po.

Le Président du Conseil national de la Transition, Cheriff Sy, dans un communiqué à déclarer assumer «  désormais les pouvoirs dévolus au chef de l’Etat », et « inviter le chef d’Etat-major des armées et les chefs d’Etat-major des différentes régions militaires à prendre immédiatement toutes les dispositions pour que cette forfaiture soit arrêtée puisque c’est un groupe armé qui s’oppose à la volonté du peuple ». Cheriff Sy n’est autre que le fils du général Baba Sy, qui a toujours été, de son vivant,  très respecté par l’armée.

Un coup d’Etat probablement préparé depuis longtemps

Par trois fois déjà, le RSP, sous la houlette de Diendéré, ont perturbé le Conseil des ministres. On se rappelle que la nomination d’Issac Zida comme Président, lors de l’insurrection, résultait d’un consensus entre le RSP, et les autres chefs militaires. Mais rapidement Zida, peu connu bien que numéro deux du RSP, en mal de popularité parmi les insurgés, se lançait dans des déclarations fracassantes, teintées de populisme, affirmant sa volonté de prendre en compte les aspirations des insurgés. Il annonçait en particulier la réouverture des affaires Sankara, l’ancien président révolutionnaire dont l’assassinat n’est pas officiellement élucidé,  et Norbert Zongo, le journaliste assassiné par des hommes de la sécurité présidentiel.

Zida épousant la cause des insurgés, les  autres chefs du RSP, se sentant trahis, ont plusieurs fois  séquestrés  le Conseil des ministres, le Président et le Premier ministre, avançant à chaque fois de nouvelles  revendications et s’opposant à la dissolution de leur régiment, demandée par la société civile. En réalité cette revendication est apparue la première fois parmi les propositions du Conseil des sages, mis en place la suite du puissant mouvement de protestation  contre l’assassinat de Norbert Zongo.

Avec le recul, l’hypothèse d’une préparation minutieuse d’un coup d’Etat, par un affaiblissement progressif des forces au sein du gouvernement pouvant s’y opposer apparait crédible.  Ainsi, en février 2015, à la suite du deuxième mouvement d’humeur du RSP, des proches de Blaise Compaoré furent nommés à des postes clé: Boureima Kéré, pourtant accusé de torture par deux témoignages très précis (voir  http://www.thomassankara.net/spip.php?article1739  et http://www.thomassankara.net/spip.php?article1738 ) comme chef d’Etat major particulier du Président etle lieutenant-colonel Coulibaly, ancien aide de camp de Blaise Compaoré, comme chef de corps du RSP.  Ce dernier devait partir en stage de formation en France.

En juillet dernier, les chefs du RSP exigèrent la démission des 4 ministres militaires du gouvernement. Les tractations durèrent cette fois plusieurs jours. Ils n’obtinrent pas totalement satisfaction, mais suffisamment pour pouvoir envisager un coup d’Etat dans de bonnes conditions. Le premier ministre fut déchargé de la Défense, et surtout le lieutenant-colonel Auguste Barry, le ministre le plus populaire parmi les insurgés,  perdit son poste de ministre de l’intérieur et de la sécurité. Il venait de déjouer une première tentative de coup d’Etat. N’est-ce pas parce qu’il essayait de reprendre la main sur le système mis en place par Diendéré, chef de la sécurité intérieur du pays sous Blaise Compaoré, qui entretenait à ce titre des rapports étroits avec les officiers des troupes françaises et américaines ? Un des derniers obstacles de taille était levé qui permettait d’envisager un coup d’Etat victorieux.

Diendéré, ancien chef d’une milice de tortionnaires et d’assassins, transformé en homme clé de la sécurité de la région par les français et les américains

Gilbert Diendéré, avait remplacé Blaise Compaoré à la tête du CNEC (Centre national d’enseignement commando), lorsque ce dernier devint chef d’Etat après un coup d’Etat qui se solda par l’assassinat de Thomas Sankara en 1987. C’est lui qui est aussi à l’origine de l’exécution des capitaines Jean Baptiste Lingani  et d’Henri Zongo, les deux autres leaders « historiques » de la révolution, aux côtés de Blaise Compaoré et de Thomas Sankara.  Ce sont des hommes sous son commandement qui ont tué Thomas Sankara et ses compagnons. Il en était le chef au moment de la période la plus noire du régime, marquée  par des assassinats politiques, et lorsqu’on torturait ceux qui se refusaient à déclarer allégeance au régime.

Le RSP est issu du CNEC et Gilbert Diendéré en a gardé le commandement jusqu’à sa nomination comme chef d’Etat-major particulier de Blaise Compaoré.  De nombreuses exactions, commises par les hommes de ce régiment,  sont restées jusqu’ici impunies. Le  journaliste Norbert Zongo a lui aussi été assassiné par des hommes du RSP. Gilbert Diendéré a été plusieurs fois cité lors du procès de Charles Taylor, puis dans des rapports de l’ONU, pour avoir détourné l’embargo au profit des rebelles ivoiriens.  C’est lui qui avait le premier retrouvé l’avion d’Air Algérie qui s’était crashé au Mali, révélant ainsi l’efficacité de son système d’information mis en place. Et c’est encore lui qui a organisé la fuite de Blaise Compaoré en collaboration avec les forces spéciales françaises basées non loin de Ouagadougou.

Mais Gilbert Diendéré est aussi un ami de la France, et la Transition, en tout cas son Président, joue  plutôt la diplomatie que l’affrontement avec la France qui va financer en partie les élections. Nous écrivions en effet le 5 février 2015 : « C’est ce même Gilbert Diendéré qui a été décoré de La légion d’honneur en France en 2008. Il était proche du général Emmanuel Beth, premier chef de l’opération Licorne en Côte d’Ivoire, directeur de la Coopération militaire et de la défense au Quai d’Orsay qui sera nommé Ambassadeur de la France au Burkina en 2010, son frère Frédéric Beth dirigeant alors les COS (commandement des opérations spéciales basées à Ouagadougou) avant de devenir le numéro deux de la DGSE. Diendéré et Emmanuel Beth, très proches, avaient l’habitude de faire ensemble des sauts en parachute »  (voir http://blogs.mediapart.fr/blog/bruno-jaffre/050215/burkina-faso-la-transition-entre-arrogance-du-regiment-de-securite-presidentielle-et, -volonte-de-re) .

Il est aussi l’ami des américains, dont des troupes sont aussi stationnées au Burkina. Ainsi peut-on lire dans un document du service de communication du RSP : « Pour le Général Gilbert Diendéré, qui n’est plus à présenter, il a été souhaité que l’on exploite ses compétences indéniables, comme conseiller par exemple ; au lieu de s’en débarrasser. Des américains auraient dit : « si vous n’en voulez plus, donnez-le nous… ». Il est l’un des rares officiers généraux de la sous-région qui maîtrise autant les questions sécuritaires dans la zone sahélo-saharienne » (voir http://www.lefaso.net/spip.php?article63183).

Elections inclusives, le faux prétexte

Le préambule de la Charte de la Transition, adoptée par consensus, quelques jours après l’insurrection affirme « la nécessité d’une transition politique, démocratique, civile, apaisée et inclusive ». Effectivement les partis de l’ex majorité ont pu bénéficier de 10 sièges de députés au Conseil national de la Transition.

 Lorsque le Conseil national de la Transition (CNT) a modifié la loi électorale, interdisant aux anciens partisans de la modification de l’article 37, donc  à Blaise Compaoré, de se représenter, les protestations se firent rares alors, pour s’amplifier légèrement, surtout parmi les partisans de l’ex majorité et la CEDEAO (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest) et finalement retomber tout récemment.  En réalité, trois mois après l’insurrection, cette réforme fut la première qui apparaissait aller dans le sens de ce qu’attendaient les anciens insurgés. Pour eux, l’insurrection s’était soldée par une trentaine de morts et des centaines de blessés qui méritaient le respect.  Il n’est pas possible de voir revenir par les urnes les principaux dirigeants du régime précédent, responsables du pillage des principales ressources du pays, ceux qui viennent d’être chassés du pouvoir par un rejet massif. Tous les partis politiques de l’ex-opposition soutenaient cette réforme. En terme, d’exclusion, il convient d’ ajouter que les autorités de la Transition, les ministres, les députés du CNT n’ont pas le droit non plus de se présenter.

La CEDEAO s’opposa aussi à cette loi, non sur le fond en réalité, mais pour son imprécision qui semblait écarter tous les partisans de la modification de l’article 37, sans exception. Le Président de la Transition déclara que son pays se soumettrait à l’avis de la CEDEAO. Mais finalement le Conseil constitutionnel, rejeta les candidatures des ministres et des députés ayant voté cette modification, précisant ainsi de fait le critère d’inéligibilité.  Une quarantaine de députés furent écartés des législatives mais purent être remplacés par d’autres personnes. Quant aux présidentielles, les candidatures de plusieurs personnalités comme le Président du CDP(Congrès pour la Démocratie et le Progrès, Parti de Blaise Compaoré) Eddie KomboïgoDjibril Bassolet, ancien ministre des affaires étrangères et Gilbert Ouedraogo , président du RDA (Rassemblement démocratique africain) furent aussi écartées.

Finalement, les exclus ont tous déclaré, il y a quelques jours, se ranger aux décisions du Conseil constitutionnel. Et l’on s’orientait vers des élections paisibles, d’autant plus qu’à sa dernière réunion,  la CEDEAO avait finalement réitéré son soutien  aux autorités de la Transition. C’est dans ce contexte que les putschistes disent vouloir organiser des élections « inclusives ».

Gilbert Diendéré sous la menace d’une inculpation

Un faux  prétexte !  La réalité, c’est que la justice se rapprochait de Gilbert Diendéré, dont l’inculpation dans l’affaire Sankara  devait se traduire à court terme par son inculpation. Le jour du coup d’Etat, les avocats devaient être informés des avancées de l’enquête et des résultats. D’autres témoins, victimes de tortures se sont fait connaitre et ont raconté les sévices qu’ils ont subis. De plus, , une commission d’enquête avait été annoncée, pour déterminer les responsabilités des tirs à balles réelles pendant l’insurrection causant la mort d’une quinzaine de personnes et de très nombreux blessés . Or ce sont encore les soldats du RSP qui en sont les auteurs. et pour couronner le tout, la Commission des réformes et de réconciliation, mise en place par la Transition avait déposé son rapport dans lequel la dissolution du RSP était de nouveau proposée.ConvocationAffaireSankara

Un dernier baroud suicidaire ?

Si Diendéré a pu séduire officiers des troupes étrangères pour ses compétences dans la sécurité de la région, s’il semble avoir bien préparé ce coup d’état militaire, on peut s’interroger sur ses qualités d’homme politique après ce triste épisode que connait aujourd’hui  le Burkina. Certes sa proximité avec les services français et américains ont pu lui faire croire, non sans raison qu’ils le soutenaient encore.

Mais nous ne sommes plus au début des années 80, où quelques officiers arrivaient à contrôler un pays en quelques heures. La population est aujourd’hui beaucoup plus urbanisée, plus largement politisée, l’information circule rapidement. L’armée est certes composée d’officiers nommés sous Blaise Compaoré, mais peu d’entre eux se risqueraient à accompagner un putschiste dans une telle aventure tant les risques d’échec sont élevés. Le parti de Blaise Compaoré, Le CDP, a subi quelques revers ces derniers temps montrant que ses capacités de mobilisation déclinaient. Surtout, après avoir multiplié les déclarations affirmant vouloir respecter la démocratie et les institutions, quel homme politique serait assez bête pour déclarer soutenir les putschistes ? Il y en a bien quelques-uns que l’on entend déclarer soutenir le coup d’Etat, mais tout observateur politique sait qu’ils signent là la fin de leur carrière politique. Bien sûr certains se réjouissent, mais combien oseront s’afficher aux côtés de Gilbert Diendéré ?

L’affrontement était inévitable nous l’avions annoncé, car l’impunité de Diendéré  ne pouvait durer bien longtemps. Fort de ses soutiens, sans  doute s’est-il cru indispensable. Le RSP ne pouvait non plus continuer à  séquestrer les Conseils des ministres, à chaque fois qu’il avait des revendications à faire valoir. Et la population qui a massivement participé à l’insurrection, ne pouvait supporter encore très longtemps que Diendéré puisse rester plastronner à Ouagadougou.

Isolé à l’intérieur du pays, déconsidéré à  l’extérieur, en tout cas officiellement, ce putsch n’a guère d’avenir. Diendéré non plus, si ce n’est en prison ou dans un lointain exil, toujours sous la menace de la justice internationale. Et le peuple burkinabè, aux longues traditions de lutte, n’est pas prêt d’accepter une telle forfaiture. Il a besoin de notre solidarité.

Bruno Jaffré

Source: http://blogs.mediapart.fr/blog/bruno-jaffre/180915/burkina-le-regiment-de-securite-presidentielle-rappelle-aux-yeux-du-monde-son-passe-putschiste

Appel du Mouvement de Résistance des Intellectuels du Faso

Coup d’Etat au Burkina : la France doit poser des actes concrets contre les putschistes

[Modification : 16h15 : l’arrestation de Sams’k le Jah n’est pas confirmée]

L’Association Survie, qui a dénoncé pendant plus de 20 ans la dictature de Blaise Compaoré et le soutien multiforme dont il a bénéficié de la part de la France, s’alarme du retour au pouvoir par la force de ses plus proches collaborateurs, moins d’un an après la révolte populaire qui les avait éloignés du pouvoir. Les autorités françaises, au-delà des déclarations de condamnation, doivent tirer les conséquences de leur dipomatie de complaisance à l’égard des dictateurs et prendre des mesures concrètes.

Solidaires du peuple burkinabè et des mouvements de la société civile qui se mobilisent en ce moment pour faire échec au coup d’État, nous nous inquiétons de la répression sanglante qui s’abat déjà sur la société civile et cible particulièrement les membres du Balai Citoyen : le studio de Smockey, rappeur et figure du mouvement, a été attaqué par le RSP et plusieurs de ses membres ont été gravement blessés. Au moins 10 personnes auraient été tuées à Ouagadougou.

Nous nous interrogeons sur les conditions qui ont permis aux militaires restés proches de Compaoré de renverser la transition. Ce renversement intervient après l’invalidation par le Conseil constitutionnel des candidatures aux prochaines élections du 11 octobre de ceux qui avaient soutenu le projet de tripatouillage de la Constitution par lequel Compaoré comptait rester au pouvoir. La principale mesure annoncée par les putschistes depuis leur prise de pouvoir, la tenue « d’élections inclusives » et permettant donc aux soutiens de l’ancien régime de se présenter, rejoint la position exprimée il y a quelques mois par des représentants français, refusant ainsi implicitement la légitimité des instances de transition.

L’instabilité politique et militaire que connaît le Burkina Faso résulte de l’impunité dont bénéficient le dictateur déchu et sa garde rapprochée, le Régiment de sécurité présidentielle (RSP). Exfiltré par l’armée française puis accueilli à bras ouverts par le président ivoirien Alassane Ouattara, échappant à toute justice nationale et internationale, Blaise Compaoré conserve une capacité de nuisance qui continue de déstabiliser le pays. D’autant plus que l’ex-rébellion ivoirienne favorable à Ouattara est née dans les beaux quartiers de Ouagadougou et qu’elle reste redevable au dictateur déchu.

Celui qui a été nommé « président » par les putschistes du RSP n’est autre que Gilbert Diendéré, ancien chef d’Etat major particulier de Compaoré et complice de la plupart des crimes commis par le régime depuis son accession au pouvoir par la force en 1987 [1]. Pour rappel, Gilbert Diendéré est un proche de plusieurs diplomates et militaires français. Il a même été décoré de la Légion d’honneur française [2], comme continuent de l’être des tortionnaires de dictatures françafricaines [3]. En mai 2012, la presse burkinabè racontait les sauts en parachute du général Emmanuel Beth, alors ambassadeur de France à Ouagadougou, avec son collègue Diendéré. Interrogé il y a un an, le général Beth, comme d’autres officiels français, continuait de défendre le régime déchu et son président Compaoré.

Aujourd’hui, la condamnation de ce putsch est unanime, y compris de la part de la France. Mais au-delà de ces déclarations, qui ne masquent pas le soutien historique apporté au clan Compaoré, un certain nombre de mesures concrètes doivent être prises : arrêt immédiat de toute coopération militaire et sécuritaire avec le régime, gel des avoirs financiers des putschistes, reconnaissance réaffirmée du président Michel Kafando, du gouvernement et du Conseil national de la transition.

L’association Survie s’associe aux appels à rassemblement qui sont organisés en solidarité avec le peuple du Burkina Faso.

Source: survie.org

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20 réponses à Diendéré, ancien chef d’une milice de tortionnaires et d’assassins, transformé en homme clé de la sécurité de la région par les Français et les Américains

  1. Dieudos Eyoka dit :

    Un peu comme si Pierre Oba ou Jean-François Ndenguet prenaient le pouvoir à Brazzaville sans oublier Jean Dominique Okemba.
    Diendéré va tomber très vite.
    Le président de la Transition Michel Kafando vient d’être libéré.

  2. Coup d’Etat au Burkina : la France doit poser des actes concrets contre les putschistes dit :

    L’Association Survie, qui a dénoncé pendant plus de 20 ans la dictature de Blaise Compaoré et le soutien multiforme dont il a bénéficié de la part de la France, s’alarme du retour au pouvoir par la force de ses plus proches collaborateurs, moins d’un an après la révolte populaire qui les avait éloignés du pouvoir. Les autorités françaises, au-delà des déclarations de condamnation, doivent tirer les conséquences de leur dipomatie de complaisance à l’égard des dictateurs et prendre des mesures concrètes.

    Solidaires du peuple burkinabè et des mouvements de la société civile qui se mobilisent en ce moment pour faire échec au coup d’État, nous nous inquiétons de la répression sanglante qui s’abat déjà sur la société civile et cible particulièrement les membres du Balai Citoyen : le studio de Smockey, rappeur et figure du mouvement, a été attaqué par le RSP et plusieurs de ses membres ont été gravement blessés. Au moins 10 personnes auraient été tuées à Ouagadougou.

    Nous nous interrogeons sur les conditions qui ont permis aux militaires restés proches de Compaoré de renverser la transition. Ce renversement intervient après l’invalidation par le Conseil constitutionnel des candidatures aux prochaines élections du 11 octobre de ceux qui avaient soutenu le projet de tripatouillage de la Constitution par lequel Compaoré comptait rester au pouvoir. La principale mesure annoncée par les putschistes depuis leur prise de pouvoir, la tenue « d’élections inclusives » et permettant donc aux soutiens de l’ancien régime de se présenter, rejoint la position exprimée il y a quelques mois par des représentants français, refusant ainsi implicitement la légitimité des instances de transition.

    L’instabilité politique et militaire que connaît le Burkina Faso résulte de l’impunité dont bénéficient le dictateur déchu et sa garde rapprochée, le Régiment de sécurité présidentielle (RSP). Exfiltré par l’armée française puis accueilli à bras ouverts par le président ivoirien Alassane Ouattara, échappant à toute justice nationale et internationale, Blaise Compaoré conserve une capacité de nuisance qui continue de déstabiliser le pays. D’autant plus que l’ex-rébellion ivoirienne favorable à Ouattara est née dans les beaux quartiers de Ouagadougou et qu’elle reste redevable au dictateur déchu.

    Celui qui a été nommé « président » par les putschistes du RSP n’est autre que Gilbert Diendéré, ancien chef d’Etat major particulier de Compaoré et complice de la plupart des crimes commis par le régime depuis son accession au pouvoir par la force en 1987 [1]. Pour rappel, Gilbert Diendéré est un proche de plusieurs diplomates et militaires français. Il a même été décoré de la Légion d’honneur française [2], comme continuent de l’être des tortionnaires de dictatures françafricaines [3]. En mai 2012, la presse burkinabè racontait les sauts en parachute du général Emmanuel Beth, alors ambassadeur de France à Ouagadougou, avec son collègue Diendéré. Interrogé il y a un an, le général Beth, comme d’autres officiels français, continuait de défendre le régime déchu et son président Compaoré.

    Aujourd’hui, la condamnation de ce putsch est unanime, y compris de la part de la France. Mais au-delà de ces déclarations, qui ne masquent pas le soutien historique apporté au clan Compaoré, un certain nombre de mesures concrètes doivent être prises : arrêt immédiat de toute coopération militaire et sécuritaire avec le régime, gel des avoirs financiers des putschistes, reconnaissance réaffirmée du président Michel Kafando, du gouvernement et du Conseil national de la transition.

    L’association Survie s’associe aux appels à rassemblement qui sont organisés en solidarité avec le peuple du Burkina Faso.

    Source: survie.org

  3. Isidore AYA TONGA de Makoua universaliste congolais dit :

    Pourquoi l’Afrique noire regroupe t-elle le plus grand nombre de dictateurs au monde? https://www.youtube.com/watch?v=84lAY7IsIX4

  4. revelino dit :

    Une analyse intéressante. Cependant, il y a au moins une leçon à tirer de cette situation ubuesque: un crime est imprescriptible et être un ami des services secrets français et américains n’est pas une prime à tuer.

    Un assassin est un assassin même habiller en habit de démocrate, il reste un assasin. Le noir ne comprendrait jamais où est son intérêt. A l’heure de la libre circulation de l’information, peut-on encore faire un coup d’Etat et prendre en otage un pays pour ses propres intérêts? Ce Diendéré n’a aucun avenir. Il vient de prendre un ticket qui va le conduire directement à la TPI.

  5. oyessi dit :

    Les peuples de l’Afrique de l’ouest imbus de la religion musulmane n’ont pas peur de la mort comme comme ceux de l’Afrique centrale. Ceux peuples sont habitués à la lutte. Les américains et les français le savent. Le coup de force du félon général assassin de vaillant Thomas sankara n’ira pas loin. Si dans son propre village sa maison a été mise à feu, c’est un mauvais signal quand je pense qu’en Afrique le pouvoir est d’abord villageois, clanique et régional. Le général a donc du soucis à faire car le peuple de Thomas sankara ne se laisse jamais compter. Le fait d’avoir libéré le président par intérim démontre bien que ce général et sa bande d’idiots n’ont pas les couilles suspendus.
    Nous verrons bien dans les jours à venir comment ils tiendront. S’ils comptent sur l’Amérique, nous verrons bien ce que dira Obama qui veut des institutions fortes en non des hommes forts en kaki.Hollande ne dit pas autre chose. Si ces deux laissent cette forfaiture prospéré, c’est la porte ouverte à d’autres putschistes récidivistes comme les Sassou qui se bat en ce moment pour modifier la constitution sur laquelle il prêté serment. La présence de Campaore, tueur de Thomas Sankara au Congo reçu pas Sassou au moment où se déroule un coup d’état au Burkina Faso n’est pas anodin.

  6. Anonyme dit :

    Il a fait le coup pour chercher a se soustraire des nombreuses casseroles qu’il traine aux fesses, Helas, l’histoire le rattrappe d’une maniere ou d’une autre. Le temps des barbouzes est fini. Tout le monde doit passer a la caisse. C’est un cycle auquel personne n’echappera; et cela aussi bien pour les militaires que pour les civiles dans le cas du Congo. Dans tres peu, l’episode SASSOU et Famille sera consomme. Mais tous les serviteurs du maitre ne seront pas epargnes non plus. Chacun doit preparer ses arguments de defense qui seront verifies par le Peuple le Grand Temoin. On ne peut pas etre au sommet de l’Etat avec le mal, et voir cet Etat prosperer. Nous venons de vivre l’exemple avec Mr. SASSOU. Il avait toutes les Institutions de la Republique et tous les puits sous sa coupole, mais le Peuple jusqu’a ce jour n’a cesse de gemir.
    Je crains simplement que la soif de sevenger domine les comportement du Peuple souverain. C’est pourquoi j’invite ce groupe de Famille compose de MECHANTS ne continue pas a trop narguer cette Jeunesse deja en courroux.

  7. Dieudos Eyoka dit :

    http://www.csmonitor.com/World/Africa/2015/0918/Burkina-coup-leader-A-key-partner-for-US-military-in-W-Africa?cmpid=addthis_twitter

    Des Américains qui trouvent des circonstances atténuantes à Diendéré et recommande que des partisans de Campaoré participent aux prochaines élections

  8. Anonyme dit :

    Je me pose des questions sur ces responsables de services secrets tous décorés de la legion d’honneur Française. C’est le cas de Diendéré du Burkina, Okemba Dominique du Congo, Gral Toufik d’Algerie et peut-être d’autres encore. Ces gens ne sont -ils pas des pions de la France en Afrique? ou peut-être se sont des pieces de rechanges prevus en cas de coup dur.

    Je suis personnellement pessimiste pour la suite des évènements au Burkina. l’armée régulière ne peut faire face à RSP.

    Les puissances étrangères critiquent toujours les coups de force au début mais finissent par composer avec les putchistes, les exemples sont legions… il ne faut franchement pas compter sur eux pour nous sortir de nos malheurs.

    Je suis très triste pour l’Afrique on arrête pas de perdre du temps, toutes les avancées sont toujours réduites à 0…

  9. DABARAR dit :

    @oYESSI
    « Les peuples de l’Afrique de l’ouest imbus de la religion musulmane n’ont pas peur de la mort comme comme ceux de l’Afrique centrale.  »
    Faux va parler de la mort à un WARA tu verras ce qu’il va faire, il va te sortir son chapelet, prier, … ils ont très peur. Il ne faut pas confondre ISLAMISTES ARABES et MUSULMANS NOIRS du Sénégal, Mali, Guinée …
    Les danseurs d’Ekongo OUI

  10. Claude Mabondzot dit :

    Blaise Campaoré à Brazzaville pour la finale Burkina Sénégal

    https://twitter.com/d1a8y/status/644907110380240896

    Diendéré et Macky Sall regardent le match à Ouaga. Ils discuteront après

  11. revelino dit :

    Il va falloir que chacun comprenne que les enjeux sont de taille. Nous sommes à une période charnière du développement de l’Afrique. Nous sommes le seul continent qui se cherche en empruntant des voies balisées par les autres sans avoir fait l’effort de se prendre en charge et en imaginant un développement qui se conçoit individuellement avant de se penser collectivement. Deux cas de figure se présentent à nous:
    – ceux qui veulent le développement de l’Afrique qui repose sur la liberté de chaque citoyen de disposer de soi;
    – ceux qui veulent la marginalisation de l’Afrique au profit d’une puissance étrangère leur donnant le droit d’assouvir leurs intérêts égoïstes au détriment de l’intérêt général.

    Nous souffrons à cause de notre incapacité à voir le monde tel qu’il est c’est à dire un ensemble d’intérêt égoïste où seul l’intérêt du plus fort l’emportera toujours. Chacun doit comprendre que nous n’avons pas d’amis mais une somme d’intérêt. Pensez-vous un seul instant qu’un coup d’Etat peut se faire dans un pays dans lequel les forces spéciales françaises sont sur le territoire burkinabé sont qu’ils ne soient au courant? Si d’aventure ils étaient au courant, la responsabilité du régime de transition n’est-elle pas engagée lorsque celui-ci s’évertue à exclure certains citoyens du processus démocratique pour des raisons purement fallacieuses ?

    Comme je l’ai dit dans un post sur un article portant sur <>, les propos que je rapporte ici:

    <>

    En somme, nous devons être beaucoup plus ingénieux que les soudards qui nous prennent en tenaille de tout coté. Assoir un régime assis sur des valeurs de liberté dans un environnement peuplé de soudards n’est pas une chose aisée et facile à réaliser. Ces spadassins sont figés à une époque moyenâgeux et ils ont en horreur la liberté.

    En définitive, nous sommes à un période centrale de l’évolution de nos sociétés et il va falloir sortir de trésors d’imagination pour nous sortir de ce guet apens tendu par des mercenaires de la liberté. Il nous appartient de faire corps pour défendre l’intérêt de l’Afrique à prendre soi d’elle-même sans en référer à une force étrangère. Peu importe les différences qui peuvent exister à l’intérieur de l’Afrique, peu importe les différences qui peuvent exister à l’intérieur d’un pays, l’intérêt supérieur du pays doit toujours passé en premier. C’est l’alpha et l’oméga de tout processus de développement d’un pays et donc d’un continent. Il en va de la survie de chacun d’entre nous.

  12. revelino dit :

    Il va falloir que chacun comprenne que les enjeux sont de taille. Nous sommes à une période charnière du développement de l’Afrique. Nous sommes le seul continent qui se cherche en empruntant des voies balisées par les autres sans avoir fait l’effort de se prendre en charge et en imaginant un développement qui se conçoit individuellement avant de se penser collectivement. Deux cas de figure se présentent à nous:
    – ceux qui veulent le développement de l’Afrique qui repose sur la liberté de chaque citoyen de disposer de soi;
    – ceux qui veulent la marginalisation de l’Afrique au profit d’une puissance étrangère leur donnant le droit d’assouvir leurs intérêts égoïstes au détriment de l’intérêt général.

    Nous souffrons à cause de notre incapacité à voir le monde tel qu’il est c’est à dire un ensemble d’intérêt égoïste où seul l’intérêt du plus fort l’emportera toujours. Chacun doit comprendre que nous n’avons pas d’amis mais une somme d’intérêt. Pensez-vous un seul instant qu’un coup d’Etat peut se faire dans un pays dans lequel les forces spéciales françaises sont sur le territoire burkinabé sont qu’ils ne soient au courant? Si d’aventure ils étaient au courant, la responsabilité du régime de transition n’est-elle pas engagée lorsque celui-ci s’évertue à exclure certains citoyens du processus démocratique pour des raisons purement fallacieuses ?
    Comme je l’ai dit dans un post sur un article portant sur « Appel du Mouvement de Résistance des Intellectuels du Faso » paru sur ce même site, les propos que je rapporte ici:

    « … Cependant, il faut reconnaître que les autorités de transition ont commis une erreur de taille. Lorsqu’on a une mission d’organiser des élections libres et transparentes, on n’a pas mandat d’exclure des citoyens sous le prétexte fallacieux qu’ils auraient travaillé avec le régime de Compaoré. L’avantage de la démocratie est de permettre au peuple de se faire idée sur la moralité de chaque citoyen qui sollicite son suffrage. Ces citoyens, que le régime de transition considérait comme indélicats, auraient pu être marginalisé par un vote libre et transparent sans que l’ostracisme du régime de transition vienne annihiler une transition démocratique qui était un exemple pour le reste de l’Afrique. C’est dommage de toujours remettre en selle des soudards qui n’auraient pas eu voie au chapitre si le régime de transition avait su mettre en sourdine leur propre sentiment. S’ils avaient dépassionné les choses, on aurait eu une voie royale pour aller vers un régime élu de façon libre et transparente. En clair, il faut que nous arrivions à résoudre des problèmes en mettant nos sentiments de coté. De façon générale, nous souffrons de plusieurs maux dont l’incapacité de ceux qui ont souffert de l’ostracisme du régime précédent de mettre de coté des sentiments de vengeance et d’essayer de résoudre les problèmes de façon rationnelle. La colère est mauvaise conseillère. … »

    En somme, nous devons être beaucoup plus ingénieux que les soudards qui nous prennent en tenaille de tout coté. Assoir un régime assis sur des valeurs de liberté dans un environnement peuplé de soudards n’est pas une chose aisée et facile à réaliser. Ces spadassins sont figés à une époque moyenâgeuse et ils ont en horreur la liberté.

    En définitive, nous sommes à un période centrale de l’évolution de nos sociétés et il va falloir sortir de trésors d’imagination pour nous sortir de ce guet apens tendu par des mercenaires de la liberté. Il nous appartient de faire corps pour défendre l’intérêt de l’Afrique à prendre soi d’elle-même sans en référer à une force étrangère. Peu importe les différences qui peuvent exister à l’intérieur de l’Afrique, peu importe les différences qui peuvent exister à l’intérieur d’un pays, l’intérêt supérieur du pays doit toujours passer en premier. C’est l’alpha et l’oméga de tout processus de développement d’un pays et donc d’un continent. Il en va de la survie de chacun d’entre nous.

  13. Iniesta dit :

    Lors que quelqu’un te dit que le monde est très compliqué, il se pourrait qu’il n’ait pas tort. Ah béno ! Le vuvuzelisme intellectuel (erroné en plus:) sur les réseaux sociaux ne sert qu’à flatter les petits égaux. Pourtant les gauchistes congolais ont été prévenu d’avance de la finalité de cette pseudo révolution burkinabée. Aujourd’hui, la france du PS humilié tente de rendre la monnaie aux énnemis intimes anglo-saxons. Parce que la prétendue Ouagattitude etait en réalité un coup d’état fomenté par les réseaux Amérique-Afrique ni plus ni moins. Cette fois si les poulains du juif ténébreux G.Soros au sein du « Balai Citoyen » risquent de mordre la poussière. Mais la sagesse africaine oblige à appeler tous les burkinabés au dialogue, afin de laisser une chance à la paix. A l’image du peuple burundais qui a fait le choix de l’union sacrée. Qu’ils sachent que la stratégie de la terre brûlée est le propre des faucons américains. Ceux si n’hésiteront pas à mettre le feu au Burkina Faso, car c’est la logique des duels franco-americains sur le continent. La libération de leur soldat Zida dont on a souvent parler sur ce site web est l’une des solutions de la crise. Pour la simple et bonne raison qu’il a été formé aux USA, dans les académies des services secret. Enfin, les burkinabés doivent faire preuve de vigilance, sans quoi leur pays risque de sombrer dans la guerre de tous contre tous. Il faut éviter l’affrontement armé entre différentes factions, pour épargner les civils et les innocents.

  14. Ubuntu dit :

    Alors est ce quelqu’un sait ce qui se trame à Brazzaville? Il y a visiblement des connivences entre le Faso et le Congo.

  15. RAMATOULAYE dit :

    @Ubuntu
    Il n’y a rien de particulier… pour le coup au Burkina, il faut aller frapper chez Ouattara.
    http://www.rfi.fr/afrique/20150918-burkina-faso-blaise-compaore-diendere-coup-etat-maroc-congo-putsch

  16. SASSOUFIT,DEGAGE dit :

    Je l’avais annoncé il y a 2 jours que ces putschistes n’iront pas loin,effectivement quand la terre entière est contre vous,rien ne pouvait marcher pour ces bandits.Ie président du Sénégal et le président du Bénin cherchent une porte de sortie moins humiliante pour le RSP et son chef.D’ailleurs une partie des membres du RSP,en désaccord avec ce putsch,se sont désolidarisés.Déja,les sanctions commencent à tomber.Washington a décidé de couper son aide.
    Source AFRIQUE EDUCATION.COM

  17. SASSOUFIT,DEGAGE dit :

    Chacun peut dire ce qu’il veut,mais le vrai pion des Américains c’est Isaac Zida,ce n’est pas ce général putschiste Diendéré

  18. LULENDO de Ponton dit :

    Voyez-vous chers amis, l’importance d’un assainissement sans limites du pays avant toute élection après Sassou? L’objectif national est de chasser ce putschiste par tous les moyens. Face à un malhonnête de son profil, il faut » faire table rase » dans tous les secteurs.

    Pas d’élections en 2016. Il faut un état des lieux, un bilan sérieux à cause de la pollution de plus de 30 ans causée par Sassou et le PCT.

    Le sauvetage du Congo en dépend!

  19. Je l’avais annoncé le jour du putsch, aujourd’hui c’est fait. Le putschiste va annoncer son départ. Ce départ du putschiste signifie que notre criminel national sassou denis a échoué dans entreprise macabre de voir la démocratie s’installer en Afrique. Que de milliards perdus pour financer des causes perdues!

    Quand viendra le tour de sassou de recevoir le coup de ballet, que le cas d’école du Burkina et les erreurs post-conférence nationale nous servent de leçon. On ne peut changer de régime sans raser le système l’ayant soutenu i.e. le pct et sa milice cobra qui tient lieu d’armée. Mieux, nous avons besoin d’une force d’interposition après la chute de sassou pour contrer les manœuvres du pct du genre RSP du Burkina. J’ajouterai que tant que durera la transition, la capitale doit être déménagée à Pointe-Noire. Ainsi, on verra comment ils traverseront tout le Congo pour attaquer les institutions de transition.

    sassou, tu es le prochain sur la liste d’Obama. Il sait tout sur ton rôle dans le putsch avorté au Burkina et à la barbarie qui a lieu au Burundi actuellement. Il ne va pas te rater. Demande à diendere ce qu’il s’est fait dire par Mme Rice et le général Christopher McDougall. Diendere au moins est malin, il a entendu les voix de la sagesse; mais est-ce que tu seras aussi sage que lui pour éviter de voir s’ouvrir devant toi les portes de l’enfer?

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