C’est à se demander si Jacob Zuma n’aurait pas préféré être le président d’une petite épicerie familiale plutôt que d’être celui d’un pays réellement émergent comme l’Afrique du Sud ? A force de trop fréquenter des homologues africains corrompus comme Sassou, le président sud-africain s’était mis en tête de transformer, en mini-mini-mini Oyo, sa propriété privée de Nkandla (à trois heures de Durban, la métropole du pays zoulou).
Mais voilà, alors qu’au Congo le général-instituteur pille, vole, rackette, spolie, corrompt et qu’il est en passe de faire de son trou perdu, le village de pêcheurs d’Oyo, la nouvelle capitale de l’Etat congolais, Jacob Zuma risque d’être déchu de sa présidence de l’Afrique du Sud pour 14 petits millions d’euros de travaux dans sa résidence personnelle.
Cette dernière a été refaite et modernisée au frais de l’Etat dans un style absolument fastueux tant apprécié par nos « despotes nouveaux riches à peine sortis de la brousse ». C’est le Mail & Guardian, un hebdomadaire sud-africain, qui nous révèle qu’un rapport officiel dénonce ces faits et que les embellissements non justifiés par sa sécurité devront être remboursés.
Pourtant, le document est encore confidentiel alors que quatre ministres ont tenté de le bloquer en justice la semaine dernière. Sa conclusion sur d' »authentiques » ajouts sécuritaires, tels que deux héliports, une clinique et une maison pour l’unité de protection policière, sont « exagérés » et qu’ils auraient trouvé leur place hors de la propriété afin de bénéficier aussi aux habitants.
Le rapport souligne aussi que la réalisation d’une piscine, d’un amphithéâtre, d’un salon d’accueil des visiteurs, d’une pâture pour le bétail et la réfection des sols, n’ont rien à voir avec la sécurité du chef de l’Etat.
Publié le vendredi 29 novembre, l’article politiquement explosif a entraîné le même jour une réunion de crise entre plusieurs ministres et le bureau du médiateur public à l’origine du rapport.
Selon un communiqué du gouvernement « des irrégularités ont été commises dans le choix des fournisseurs » mais « aucun fonds public n’a été dépensé pour améliorer le domicile privé du président Jacob Zuma à Nkandla ». Toujours selon cette communication gouvernementale, environ 200 millions de rands (14,5 millions d’euros) ont été engagés par le ministère des Travaux publics dans le seul but d’améliorer la sécurité de la propriété familiale de M. Zuma à Nkandla.
La médiatrice de la République, Madame Thuli Monsela, chargée en Afrique du Sud des affaires de corruption ou de dysfonctionnements publics n’est pas, dans son rapport, de cet avis. M. Zuma en a profité à titre privé de façon « substantielle » selon le Mail & Guardian, qui a eu accès au document.
Madame Thuli Madonsela y précise que les améliorations sont « infiniment » plus importantes que celles effectuées pour ses prédécesseurs. La maison de Nelson Mandela, par exemple, n’avait bénéficié que de 32 millions de rands de travaux, soit six fois moins.
La porte-parole de l’Alliance Démocratique (DA), première force d’opposition, a déclaré : « si des investigations préliminaires ont lieu et concluent qu’il a enfreint la loi, il pourrait être passible de destitution ».
Denis Sassou NGuesso en apprenant cette nouvelle a dû avoir une crise de rires qui lui a effacé d’un coup tous ses soucis actuels. « Le plus heureux des hommes ! » a-t-il pu se dire ! Est-ce bien là l’émergence ?A quoi bon d’être président d’un pays africain si l’on ne peut agir et voler à sa guise ?
– Son pays produit du pétrole et personne ne peut dire combien !
– Son fiston le commercialise et tous ignorent où va l’argent !
– Tous les secteurs clefs, tous les marchés sont entre les mains de sa « petite famille nombreuse » et tous sont contraints de l’accepter !
– Pas d’électricité, pas d’eau, pas d’école, pas de soin ! Plus, il fait souffrir les Congolais et plus il est respecté de l’intérieur et par l’extérieur !
Voilà sa conception, bien villageoise, d’une présidence et il s’en félicite !
Jacob Zuma, lui crie à la médisance ! Certains travaux ont été payés par sa famille ! Ira-t-il chercher un financement chez Denis Sassou NGuesso pour supporter la note ? Rejoindra-t-il la maintenant longue liste des chefs d’Etat africains financés par le dictateur congolais ?
Sans aucun doute, les amis de Sassou NGuesso trouveront-ils une fondation sud-africaine amie pour habiller d’honorabilité la transaction ?
Comme l’a dit un éminent homme d’affaires proche de Sassou NGuesso : «Sassou NGuesso se moque de l’argent ! Il s’en sert comme d’un moyen politique ! »
Alors, il suffira peut-être à Jacob Zuma, si ce n’est déjà fait, pour être quitte avec Sassou NGuesso, de torpiller le prochain Sommet de l’Elysée cher au très grand ami de ce dernier : François Hollande… !
Par Rigobert OSSEBI
Diffusé le 30 novembre 2013, par www.congo-liberty.org
Piètre sujet, rien de plus qu’une suite chronologique aux précédentes dont le but ultime est connu oui la mauvaise propagande contre notre Président OTSOMBE NATIONAL. C’est bien essayé mais rien de que de l’eau dans de la vodka…
Je relève tout de même un point positif dans cet article, ce lui qui donne a notre président un rôle leader à zuma ce lui de suiveur.
Sassou était hier 30 novembre chez Zuma. Curieuse coopération de 2 corrompus. Sassou va pouvoir montrer à Hollande qu’il est le représentant de Zumahttp://m.congo-site.com/L-Afrique-parlera-d-une-seule-voix-au-sommet-de-Paris-sur-la-paix-et-la-securite-au-Centrafrique-et-sur-le-continent_a16239.html
Ça tu la dis OKA, piètre sujet!
La question que je pose c’est de savoir, si ceux ci se considèrent vraiment comme les chevaliers de la plume, les leaders d’opinion ou quelque chose dans ce genre?
Pas d’école vous dites? J’aimerais bien vous croire mais je m’inscrit en faut, car la petit ronde que j’ai effectuée me permet d’apprécier en bien ce qui se réalise dans ce secteur.
L’œuvre de DSN n’est pas encore achevé mais vous êtes déjà fatigué… l’émergence se dessine, les signe son là, il n’y que les faux prophètes, les ennemis du changement, les aveugles de la démocratie, les ethnocentriques… Qui se revêtent de leur tenue de FAUT POMPIER DE LA RÉPUBLIQUE pour verser des liquides inflammables a la place de l’eau sur notre qui cicatrise a peine de ses brûlures.
diedos eyoka aujourd’hui ce n’est plus de la légitimité de SASSOU dont il est question mais celle de ZUMA aussi? vous êtes ridicule.
Parmi les trois mousquetaires, 1er du trio; Tsibisi, apparemment l’éminence grise du groupe constitué par M’Pila, pour contrer toute velléité d’opposition au régime clanique, corrompu et totalitaire de Brazzaville.
2ème Oka, avec deux fautes.
Dernier de la classe, Pro Sassou, 13 fautes. Avec le pseudo qu’il porte, ce n’est pas étonnant…Dieu merci pour lui, il n’a pas atteint 17 fautes pour bien représenter son président Monsieur 17%…
Pour une moyenne de trois lignes, avec autant de fautes, l’école est bien noire…
@pro sassou
votre réaction truffée de fautes de français jette encore l’opprobre sur le bilan déjà catastrophique de votre mentor et discrédite dans le même tout le personnel, déjà de bas niveau, prenant et fait cause pour sassou.
Zuma, cet homme qui dirige un pays qui peine à assurer le bien être à ses concitoyens condamnés dans des « towns cheap » est mieux payé que la chancelière germanique dont le pays représente la 4ème puissance économique mondiale. Pendant que son pays stagne, Monsieur pense à ériger son château avec l’argent public comme le font certains despotes sous les tropiques.
« discrédite dans le même temps » devrais-je dire
Comment peut-on agir de la sorte alors qu’il se dit héritier de Nelson Mandela !
Franchement, il n’y a pas photo.
Ayons tous une prière et une pensée pour Madiba.
Ne vous faite pas de mauvais sang, si le rapport qui accable Mr Zuma est certifié vrai, il sera demi de sa fonction de chef d’état. Sachez bien que l’Afrique de Sud n’est pas la Congo, chez eux tout homme politique aussi puissant soit-il doit rendre des comptes, chose inexistant au Congo de Sassou ( général-instituteur )
Zacob Zuma est le plus cynique des chefs d’état sud africain post apartheid. S’il était président en Afrique noire, il serait classé parmi les pires dictateurs africains.
Un sud africain me disait hier qu’il est la honte des chefs d’état de son pays.
Heureusement que l’Afrique du sud est encore une démocratie encadré par les blancs qui ont construit cet état avancé du continent.
Sans les blancs, l’Afrique du Sud dériverait certainement vers la dictature à l’africaine !