Sassou NGuesso et Jean-Yves Ollivier en mal de propagande. Par RIGOBERT OSSEBI

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Difficile de passer à côté… L’homme occupe tous les médias ou presque… Une campagne de communication savamment et chèrement orchestrée !

Il y avait eu cet été un quasi-publi-reportage dans Paris-Mach et voilà maintenant Jean-Yves Ollivier, dans un film produit à sa gloire, « Plot for peace » (Complot pour la paix) s’attribuant quasiment tous les mérites de la libération de Mandela et de la fin de l’apartheid à la création de la République Sud-Africaine.

Il se présente comme un homme d’affaires, un héros moderne, mais le personnage intrigue.

Il a été un compagnon, un lieutenant, de Jacques Chirac pour l’Afrique. Il était aux affaires africaines ce que Patrick Maugein (décédé en 2007) était aux affaires pétrolières. Ce dernier avait construit un groupe qui valait des milliards de dollars. Vous pouviez aller chez Total et demander « qui est Patrick Maugein ? » Immédiatement la réponse fusait : « Mais c’est l’homme de Chirac chez Total ! » Vous pouviez en faire de même pour Jean-Yves Ollivier à l’Elysée au temps de Chirac et de Sarkozy et là la réponse était : «  On ne connait pas ! » Dans la barbouzerie, la discrétion est la règle !

Alfred Sirven, l’âme damnée de la françafrique au sein d’ELF, avait coutume de rappeler à ses visiteurs, pour bien démontrer la puissance de la compagnie, qu’il aidait Sawimbi et l’Unita avec de l’argent et des armes dès que le MPLA et Dos Santos prenaient un peu le dessus et vice-versa. C’était sûrement une des raisons pour lesquelles la guerre civile angolaise avait duré une vingtaine d’années. Alors que faisaient véritablement auprès de Savimbi, Jean Yves Ollivier et Michel Roussin (en photo ci-dessus) ? Préparaient-ils une livraison humanitaire de médicaments ou de cadeaux de Noël pour les enfants angolais ?

Depuis bien longtemps, le héros auquel veut nous faire croire « Complot pour la paix » traine une réputation sulfureuse. Nombreux sont ceux qui le qualifient de « marchand d’armes ». Comme Pierre Falcone, fortune faite dans le juteux négoce, les professionnels des conflits en Afrique s’emploient à lisser l’image qu’ils laisseront à la postérité et jurent leurs grands dieux n’avoir jamais touché à ce type de quincaillerie.

L’homme né en Algérie prétend être un redoutable homme d’affaires. Employé des services français, il devient résident suisse (à Zurich), une de ses résidences secondaires à Paris se trouve avenue Pierre 1er de Serbie dans le même immeuble cossu que le cabinet de Robert Bourgi.

Sa proximité avec Jacques Chirac lui a bien entendu ouvert toutes les portes en Afrique. Celles de Sassou NGuesso l’ont été plus que les autres dès 1979.

Brazzaville était la capitale de tous les mouvements d’indépendance d’Afrique : l’Unita, le MPLA, la SWAPO, le Frelimo etc., avaient tous pignon sur rue dans la capitale Congolaise et cela bien avant le premier putsch de Sassou NGuesso. La République Populaire du Congo était à l’avant-garde de tous les combats, de toutes les luttes. Marien NGouabi en avait été le porte-flambeau, le porte-voix enflammé. L’apartheid était combattu plus que tout autre régime et tous les écoliers connaissaient le nom de Mandela et cotisaient tous au « Fonds Africa ».

Alors que ce « Tintin-Ollivier au Congo » ne vienne pas nous raconter ses histoires. Certes, il a pu bénéficier des deux mandats consécutifs et désastreux à la présidence de l’OUA de son employeur et ami Denis Sassou NGuesso pour infiltrer toutes les présidences africaines. Ce VRP d’affaires obscures, bénéficiant de la double bénédiction Sassou-Chirac, a pu ainsi facilement dans les années 80 nouer des contacts à de très hauts niveaux ; mais il n’était en fait qu’un agent de liaison, un homme de terrain, rien de plus ! Pouvait-on imaginer à cette époque, un Congolais dûment missionné se rendre « discrètement » à Pretoria ? L’atout premier de Tintin-Ollivier n’était en réalité que sa blancheur !

On pourrait penser que tout ce tapage médiatique est destiné à mettre en avant le « rôle » de Denis Sassou-Nguesso dans ces médiations en Afrique Australe. Le dictateur connaît de sérieux déboires sur la scène internationale et il a grand besoin de redorer son blason. L’incontournable François Soudan y a été également de sa plume pour vanter le dictateur congolais dans sa proximité et dans la prétendue amitié que lui portait Nelson Mandela. Le pendant de Jean Paul Pigasse chez Jeune Afrique oublie volontiers le fâcheux épisode de la « préface » usurpée comme une vulgaire cargaison de pétrole de la SNPC.

http://www.jeuneafrique.com/Article/JA2737p006-007.xml1/ Cette distance à l’égard du président congolais trouverait son explication dans les fonds débloqués par Sassou (fonds que lui avait demandés Mandela pour financer la réinsertion des combattants de l’ANC à la vie civile, ce que « ni lui (Sassou) ni Mandela n’ont jamais révélé »). En réalité Mandela était à Brazzaville un dimanche et Sassou l’avait reçu sur le fleuve sur son bateau « le 5 février ». Sassou avait fait ouvrir le Trésor et avait demandé à ce que toutes les liquidités soient remises à Mandela. Cette histoire avait fait le tour des capitales africaines et il se pourrait bien qu’elle soit revenue aux oreilles de Madiba… !

Etonnamment, Tintin-Ollivier se taille la part du lion en ne laissant à son pygmalion de l’Alima qu’une portion congrue. Alors comment croire que les forces et les intelligences qui étaient en mouvement dans le monde entier pour la résolution de ces crises en Afrique Australe ont été surpassées par ces deux Tartarin ?

Mais surtout en s’octroyant ces victoires, Jean-Yves Ollivier cache totalement l’engagement national historique et les sacrifices de la République Populaire du Congo. Ollivier, homme d’affaires, (de quelles affaires ?), passe à la trappe tous les moyens qui ont été offerts par ce pays et l’engagement de tout un continent, avec Brazzaville en pointe, réduits à l’activisme de ces deux hommes.

Aujourd’hui, il passe le plus clair de son temps à Conakry, chez Alpha Condé le président de la Guinée. C’est un autre ami rencontré à la table de Sassou NGuesso à MPila dans les années 80 alors que le Guinéen ne faisait pas grand-chose. Maintenant, il essaye de récupérer d’énormes permis miniers avec des partenaires sud-africains comme Tokyo Sexwale membre éminent de l’ANC. Avec ou sans l’aval de Sassou ? On imagine mal ce dernier qui avait prêté 100 millions de dollars (50 milliards de FCFA) à son ami Alpha Condé rester en dehors d’une juteuse opération.

Tout le monde connait la responsabilité de Jacques Chirac dans la mise à la disposition de moyens aériens pour la traque de Pierre Anga. Jean-Yves Ollivier y a-t-il joué un rôle ?

En 1997 sa proximité, auprès de Sassou et ses liens avec Jacques Chirac l’avaient sûrement contraint à rendre quelques services ou quelques fournitures. Difficile de le dire précisément. Toujours est-il qu’une des premières décisions du vainqueur de la guerre civile du 5 juin 97 avait été de lui octroyer immédiatement un réseau téléphonique GSM. Quels services Jean Yves Ollivier avait-il rendus qui méritassent pareille récompense ?

C’était un cadeau de plusieurs dizaines de millions de dollars. Jean Yves Ollivier l’exploita au travers de la Serelco. Il devint également incontournable dans les affaires pétrolières en logeant dans son immeuble du 43 avenue de Friedland, où la Serelco avait ses bureaux, la SNPC. Au travers du trader pétrolier Vitoil, il participa, contre cargaisons de pétrole, au règlement des créanciers vautours, Kensington, Hemisphere et Afcap Walker.

Sa soif de reconnaissance dans la production de ce film, et pour faire sa promotion en amadouant la presse française qui ne demande que cela, irritera sans aucun doute le dictateur congolais Sassou NGuesso. Il l’avait déjà fait dans son interview de Paris Match dans lequel il confirmait le pouvoir de corruption (affaire Copé, Rachida Dati et les « valises de Bourgi ») en affirmant :  » Il se moque de l’argent, il en use comme d’un moyen politique ! » Maladroite confirmation du rôle de corrupteur que l’autocrate savoure tenir.

Dans sa présentation du film, il affirme que Sassou NGuesso « avait le profil parfait pour inspirer confiance en Afrique Australe….. c’était surtout l’un des rares dirigeants africains qu’on ne pouvait pas accuser de condamner l’Afrique du Sud le jour et de faire la nuit du commerce avec le régime de l’Apartheid. » Sa mémoire sélective a sûrement volontairement effacé l’opération des 50 missiles Mistral de Matra commandés par la présidence de la République Populaire du Congo en 1989, par Sassou donc, et qui étaient en réalité bien destinés au pays de l’apartheid.

Ollivier sait être drôle également lorsqu’il prétend « Sassou. Il était alors président de l’Organisation pour l’unité africaine (OUA) et un marxiste farouchement anti-apartheid. Je me suis donc rendu à Brazzaville et j’ai obtenu une audience avec le président Sassou Nguesso pour, officiellement, lui proposer une importation de grains dans son pays. » Le Congo était un importateur de farine. De farine et jamais de grains ! Encore une tartarinade.. !

Tintin-Ollivier ne manque pas d’air lorsqu’il affirme  « Je n’ai qu’un regret que ce film n’ait pas été fait peut-être deux ans plus tôt. Je pense que s’il avait été fait deux ans plus tôt, nous aurions eu Mandela. J’ai l’intime conviction que Mandela aurait accepté de participer à ce film. » On peut en douter surtout lorsque l’on sait la difficulté que Nicolas Sarkozy avait eu pour rencontrer Mandela avec Carla Bruni Sarkozy et qu’il avait fallu toute l’insistance d’Omar Bongo pour qu’il accepte. Nelson Mandela, lors de son premier voyage après sa sortie de prison s’était rendu d’abord à Libreville. Seulement après, il avait fait escale à Brazzaville. Si Madiba devait quelque chose à « Sassou-Ollivier » il aurait commencé par le grand homme congolais…. !

Parmi les collaborateurs à ce film de propagande, on découvre avec surprise la présence de Stephen Smith, l’ancien journaliste à Libération et au Monde. Il est maintenant professeur invité à l’université Duke aux USA. Avec Antoine Glaser, dans le livre « Ces messieurs Afrique » qu’ils avaient écrit en 1992, un chapitre entier avait été consacré à Jean Yves Ollivier. Ce dernier y avait été sérieusement malmené et il l’avait très mal digéré ; notamment, le passage qui rapportait les agrafes en or qu’il utilisait à l’époque pour ses liasses de billets de 500 Francs français.

Alors, il n’est pas plus surprenant de voir cette icône du journalisme en Afrique se prêter au jeu, sûrement chèrement payé par Jean Yves Ollivier, que de constater la fidèle présence d’un Jerry Rollins au côté de Sassou NGuesso après que son épouse ait obtenu une riche exploitation forestière à Ignelé dans la Likouala… !

Avec des narrateurs propagandistes comme François Soudan, comme Jean Paul Pigasse et des conteurs douteux comme Jean Yves Ollivier, on se rend compte que l’Afrique et surtout le Congo, à défaut de ne pas « être réellement entrés dans l’Histoire » manquent cruellement d’historiens véritables !

Par Rigobert OSSEBI

Diffusé le 28 novembre 2013, par www.congo-liberty.org

http://fr.euronews.com/2013/10/14/documentaire-l-histoire-secrete-de-la-fin-de-l-apartheid/

http://www.jeanyvesollivier.com/2013/09/17/denis-sassou-nguesso-cle-de-voute-dune-solution-africaine/

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16 réponses à Sassou NGuesso et Jean-Yves Ollivier en mal de propagande. Par RIGOBERT OSSEBI

  1. Bec Jaune dit :

    Je ne cesse de lire propagande propagande ben dit donc que voulez vous??? Qu’ils disent des contres vérité? Mr la vérité restera la vérité, tous nous savons ce que DSN international a fait pour lutter contre l’apartheid. Le sens de la diplomatie qu’a DSN n’est pas d’aujourd’hui.

  2. Humanité dit :

    Au sieur Bec Jaune,
    Qu’est-ce la vérité? Pouvez-vous la définir avec votre mental limité et embouteillé dans le sassouisme et le fanatisme? Etes-vous allé à l’école? Dans l’affirmative qu’avez-vous appris et retenu si dans la vie vous ne savez pas penser, si vous n’êtes qu’une machine vivante, un automate emprisonné dans son « programme », fasciné, hypnotisé et endormi? Si vous êtes toujours aussi minable? Pourquoi s’être instruit, avoir accumulé des « connaissances » (si tenté que vous en avez), si vous ne les utilisez que pour la soumission, la destruction de vos semblables?

  3. Ibrahima Bouba dit :

    Jean-Yves Ollivier. Ce nom m’horripile, viscéralement. Ce prétendu homme de l’ombre, certainement pas assez courageux pour être dans la lumière, comme un Bob Denard. Et qu’il vienne, à bon compte, se payer un brevet de respectabilité en France,par le biais d’un film hagiographique est du dernier comique.Ce raciste, membre dans sa jeunesse des mouvements d’extrêmes droites les plus violents, devenu prétenduement et opportunément gaulliste sur le tard, est le responsable de millions de morts africains, de l’algérie au biaffra et de l’Angola au Congo Brazzaville en passant par la Côte-d’Ivoire.C’est un raciste, de la pire espèce, celle qui ne le dis jamais et qui ne l’exprime jamais, qu’il vienne aujourd’hui se presenter comme le héros de la fin de l’apartheïd et de la libération de Mandela alors qu’il a commercé avec l’Afrique du Sud raciste pour contourner l’Embargo internationale,l’affaire des Missiles Matra n’étant pas la première, alors ça, c’est vraiment scandaleux et dégoutant ! L’Africain est vraiment pacifiste, sinon, ce genre de personnage, chez les islamistes, serait pendu à un croc de boucher comme ils disent. Une chose qu’Ossebi ne dis pas,c’est qu’il fut nommé conseiller spécial de Pascal Lissouba en 1993 et à ce titre, dans un double jeux mortifère, poussa à la guerre civile de 1997 qui déboucha sur les morts que l’on connais tous. Son interlocutrice privilegiée au palais du peuple fût Claudine Munari, suivez mon regard. Ce sont de ces personnages qui ont été très négatifs à l’Afrique, ce sont scandaleusement enrichis et n’ont même pas travaillé pour les vrais interêts de la France. Qu’ils nous disent aujourd’hui de tout l’argent qu’il a accumulé sur le sang des Africains, combien dépense-t-il pour les oeuvres humanitaires en Afrique ? Cette pitoyable opération de communication pour se donner bonne conscience est indécente à plus d’un titre et la brochette de personnalités qui se prêtent au jeu, pathétiques.

  4. Dieudos Eyoka dit :

    @Ibrahima Bouba
    Jean Yves Ollivier servait de guide à Alain Madelin en Afrique. C’est lui qui l’avait introduit auprès de Lissouba et de Madame Munari. Son frère Philippe Madelin était un collaborateur de Jean Paul Pigasse.
    Dans l’appartement parisien de Madame Munari tronait en bonne place sa photo avec Alain Madelin.
    Madame Munari a toujours adoré les marchands d’armes. Elle a entretenu une relation avec un général israélien reconverti au Congo dans ce trafic. Lorsque Lissouba avait acheté ses blindés à l’Afrique du Sud fin 1996 début 1997, c’était sans aucun doute Ollivier qui avait servi d’intermédiaire.
    Pour terminer le Général Gouélendélé s’est toujours vanté d’avoir des films de la vie privée de Jean Yves Ollivier à Brazzaville. Des moeurs absolument condamnables et révoltants
    Comme le dit Ossebi le Congo manque d’historiens et de bons enquêteurs de police indépendants des criminels qui nous gouvernent

  5. Ibrahima Bouba dit :

    Merci du complément d’informations Dieudos Eyoka, je n’ai pas osé aborder cet aspect de sa vie, mais tout le monde, dans le microcosme françafricain, sait que ce monsieur est un illustre p….

  6. Hubert ALINGABEKA dit :

    Difficile de le dire parce que nous ne comprenons pas ce qui se passe dans notre pays. Les frontières sont des permeables, les angolais viennent nous le montrer, et les zairois comme les ouest africains et autres arabes ou musulman entre nt dans notre pays sans visa tous les jours sur les routes qu’il connaissent et que les policiers congolais ne connaissent pas. Ou s’il connaissent 1000 cfa suffisent pour qu’un policier soit corrompu pour laisser passer sans controle ces maliens qui rentrent dans notre territoire tous les jours, via ouesso ou maya – maya. (J’ai déjà vu et je sais de quoi je parle). Le cas Ollessongo, appelé gentiment par deux journalistes de Africa n°I  » le DSK africain et qui ne demissionne pas est un autre symptome de ce pays moribond. Cet ambassadeur pervers a cru bon exposer son  » gros engin » pour aviser une jeune collegienne marocaine dont l’age est en deça de 15 ans qu’il a tenté de solliciter les services sexuels sur internet. dans ce monde moribond qu’est le Congo, même nos parents precipiter dans la tombe par les systèmes instauré par Sassou, son gendre Ngolouendelé, certains medecins pervers comme ce système et les propriétaire des cimetières privés comme Bouka qui  » liquide » les malades dans les hotipaux de brazzaville pour augumenter leurs recettes d’abors avec les frais de conservation de corps a la morgue de brazzaville ensuite les frais du marché noir sur le trafic des ossements humains, comme l’indique si la tombe retrouvée ouverte chez Bouka à Itatolo au debut de mois de novembre. Ce phénomène de deterreurs qui sevit à Brazzaville ces derniers temps serait l’oeuvre des cobras et autres etrangers à la solde des dignitaires du pouvoir de brazzaville qui ont besoin de forces « mystiques » pour bien « rechauffer les marmites » pour reprendre une expression d’un homme proche du pouvoir nommé un certain Ibovi. Autrement dit, si les pouvoirs publics jusqu’ici n’arrêtent personnes; c’est parceque ils travaillent de mêche avec ces cobras deterreurs. Soi disant Sassou s’informe et ne neglige pas l’information, N’est pas au courant de cette triste histoire d’ollessengo et des deterreurs de brazzaville? Si Oui que fout Ollessengo au Maroc? Et pourquoi les cobras deterreurs ne sont pas presenter devant le procureur de la republique? D’après une information passée dans la toile un dignitaire proche du pouvoir de Brazzaville aurait été viré par sassou lui même pour avoir été apprehendé par les policiers bresiliens à l’aeroport de Rio de Janeiro avec 2 sacs contenant les ossements humains. Pourtant viré en 2012, ce dignitaire occupe aujourd’hui un poste important au niveau de la presidence de la Republique.Ni sanction, ni peine, ni rien, dans le royaume de sassou nguesso tout est permis. Voilà pourquoi le decret pris par le ministre congolais des affaires étrangeres pour sanctionner le pervers DSK l’africain comme l’appelle desormais africa n°1 est resté un papier mouillé. Ollessongo est protégé par Sassou et Okemba Dominique. C’est leur coussin germain. Allez y comprendre. Autrement il serait destitué dès que ces faits gravissimes étaient connus.

  7. le flis du pays dit :

    Mes chers compatriotes vous perdez votre temps fou online en tournant au rond.Le probleme du Congo est connu c’est Mr Sassou l’homme ne sur le sol Congolais de parents venus de la cote d’ivoire deportes au Congo par l’empire francais.Mr Sassou,son clan et ses courtisans constitue le groupe des destructeurs du Congo.Ce groupe de voyous emmene le peuple Congolais vers sa disparution totale pour cela je ne cesse de tirer sur la sonnette d’alarme pour que les vrais fils du Congo mettent fin a ces derives par tous les moyens particulierement par le methode Jerry Rawlings.

  8. Bec Jaune dit :

    Non fils du soit disant pays, tous les vrais Congolais ont compris votre jeux DSN est celui qu’il faut pour notre pays, car avec DSN notre avenir est assurés, donc il ne quittera pas nous sommes vigilant cette fois si et je me demande comment allez vous faire?

  9. le fils du pays dit :

    Jeunes bec jaunes je ne vais pas perdre mon temps a répondre aux gens qui ont la taille de cerveau comme celle d’une huitre.Votre maitre a penser et a manger grand destructeur du patrimoine Congolais sera déloge,vous serez surpris de l’apprendre.A malin malin et demi

  10. Anonyme dit :

    Dans le Parisien du 18 Nov
    L’affaire : Brazzaville, nom de nom!
    En septembre, la justice française a condamné le Congo à restituer la dépouille de Pierre Savorgnan de Brazza à ses héritiers. Le gouvernement congolais menace de débaptiser sa capitale, qui doit son nom à l’explorateur du XIXe siècle.
    Pierre-Antoine Souchard | Publié le 28 nov. 2013, 12h15 | Mise à jour : 16h55
    A Brazzaville, c’est dans ce mausolée en marbre que repose depuis 2006 Pierre Savorgnan de Brazza, à la suite d’un accord, aujourd’hui remis en cause, entre ses héritiers italiens et le Congo. A l’entrée, une statue géante a été érigée à la mémoire de l’explorateur français.
    A Brazzaville, c’est dans ce mausolée en marbre que repose depuis 2006 Pierre Savorgnan de Brazza, à la suite d’un accord, aujourd’hui remis en cause, entre ses héritiers italiens et le Congo. A l’entrée, une statue géante a été érigée à la mémoire de l’explorateur français. Patrick Robert

  11. Anonyme dit :

    Le Parisen du 28 Nov 2013

  12. NIGER dit :

    La méthode pour le renouveau du Congo est simple. D’ailleurs, quelques compatriotes l’ont déjà esquissée ici. Faire un état des lieux, assainir l’ensemble du pays et installer de nouvelles institutions démocratiques surveillées par un Etat de droit.

    Un processus obligatoire afin de mettre en place des projets sains de toutes sortes.

  13. Christophe dit :

    Jean-Ollivier est médiatisé pour avoir participé à la libération de… Nelson Mandela. Et à la fin de la guerre entre les pays en conflit autour de l’Afrique du Sud. Vous n’avez visiblement pas vu le film. Moi, si. Sassou NGuesso est un témoin parmi d’autres. Il n’est pas particulièrement mis en valeur dans le film. Pourquoi attaquez-vous quelqu’un qui a libéré Mandela ??? En plus, le film est produit par une ONG sud-africaine.

  14. Didier Lukman dit :

    Cet article est plein d’inexactitudes. Comme on le voit dans le film – Plot for Peace -, ce n’est pas la proximité de Jean-Yves Olliver avec Jacques Chirac qui lui a ouvert les portes de l’Afrique ! La rencontre avec Jacques Chirac n’a eu lieu que plus tard dans le cadre des négociations organisées avec Sassou. De plus, Jacques Chirac n’était à l’époque que le Maire de Paris.

    Il paraît évident que vous avez écrit vos critiques sans avoir prit la peine de visionner le film. Si la presse présente Jean-Yves Olliver comme le sauveur de Mandela, car manifestement cela fait vendre, ce n’est pas le cas du film qui lui se concentre sur l’échange de prisonnier de Maputo de 1987 et les négociations qui ont mis fin au conflit des Etats de la ligne de Front.

    Le jour où vous arrêterez une guerre à vous tout seul, on pourra en reparler !

    Il est facile de dénoncer et d’accuser, beaucoup moins de construire ou participer. Voilà sûrement ce que Jean-Yves Ollivier avait compris en décidant de faire en sorte de ne pas exposer son histoire pendant plus de 25 ans…

  15. Dieudos Eyoka dit :

    @Lukman
    Jacques Chirac en 1987 n’était pas seulement Maire de Paris mais également Premier Ministre de François Mitterrand.
    L’acolyte de Monsieur Ollivier sur la photo est bien Monsieur Roussin qui a été largement impliqué dans l’affaire des emplois fictifs de la Mairie de Paris.
    Ceux qui prétendent à eux seuls d’avoir arrêté une guerre peuvent très bien en avoir allumé une autre (surtout s’ ils ont une étiquette de marchand d’armes).
    Quant à la véritable personnalité et morale de Monsieur Ollivier, il vous suffira de parcourir les commentaires pour que vous en sachiez davantage, si cela n’était pas déjà le cas !

  16. I. Mobembo dit :

    Pour reprendre ce que j’ai écrit ailleurs, que l’opposition congolaise s’oppose, rien de plus normal. Mais faire passer une tribune militante pour un article d’information, c’est la définition même de cette « propagande » que vous dénoncez dès le titre de votre article.
    Vous pouvez, tant que vous voulez, cracher votre bile sur le président Sassou Nguesso et en penser ce que bon vous semble. Mais on ne peut pas non plus écrire n’importe quoi et au-delà des appréciations personnelles (très partisanes) certaines de vos assertions sont franchement mensongères.
    Quelques jours après le décès de Nelson Mandela, il est totalement absurde de chercher à nier pour des motifs politiciens l’implication de Denis Sassou Nguesso dans les Accords de Brazzaville. Se seraient-ils tenus dans la capitale congolaise par pur hasard ?
    Et 25 ans après, pourquoi le président sud-africain Jacob Zuma ou des ministres français étaient-ils prêts à faire le voyage jusqu’à Brazzaville pour célébrer cet événement si toute cette histoire n’était qu’une affabulation du « dictateur » ?
    A vouloir s’opposer coûte que coûte à un homme, il faut faire attention à ne pas jouer contre son pays : le rôle du Congo dans la fin de l’apartheid devrait être une source de fierté nationale.
    Votre seule preuve pour nier le rôle de Denis Sassou Nguesso serait cette « préface usurpée »… Sauf que, la Fondation Mandela menées par Tokyo Sexwhale s’est publiquement excusée et a reconnu s’être trompé… Vous avez une mémoire bien sélective quand il s’agit d’avancer des preuves.
    On ne va pas parler des Mistral… dont la vente, ne vous en déplaise, a été bloquée par un certain Denis Sassou Nguesso (vous vous gardez bien de le dire et préférez faire marcher la boite à fantasmes). Tout ça est solidement documenté.
    Et quand à Jean-Yves Ollivier, dont vous acharnez à nier le rôle dans la libération de Mandela, comment se fait-il que ce dernier soit le seul civil Français décoré Grand Oficier dans l’Ordre de Bonne Espérance par.. Nelson Mandela.lui même Encore un heureux hasard ? Les deux autres Français à avoir eu ce privilège sont François Mitterrand et Jacques Chirac.

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