Contribution au débat du 26 octobre 2019 : transition politique au Congo sans Sassou. Par Lucien PAMBOU

Il faut se mobiliser pour un débat constructif pour le Congo éternel, venez nombreux au débat.

Quelles méthodes, quels débats et quelles conclusions pour la restauration de la vie démocratique au Congo ?

Un débat sur la transition politique sans Sassou a lieu le 26 octobre à Paris. Il faut féliciter Congo-Liberty et son rédacteur en chef, Mingwa Biango, d’avoir initié ce débat qui est important pour les Congolais de la diaspora et pour ceux de l’intérieur (au Congo). En intervenant avant ce débat du 26 octobre, je n’ai aucune intention d’influencer ni les prises de parole ni le déroulement du débat et les conclusions. En revanche, en tant qu’analyste de la vie politique congolaise et militant politique en France (ancien conseiller municipal de ma ville sous le sceau de l’UMP pendant la magistrature Sarkozy, 2008-2014 et préparationnaire des élections municipales de 2020), j’apporte des éléments de réflexion sur le débat  concernant la transition politique au Congo sans Sassou.

Le débat politique initié par Mingwa Biango est intéressant mais il doit éviter de rester au simple stade d’une conversation et d’une réaction de café. La diaspora a des positions marquées qui tracent des lignes de partage entre ceux qui militent pour Sassou et ceux qui sont contre Sassou. Le débat du 26 octobre doit être capable d’utiliser les règles de la méthode sociologique utilisée par Emile Durkheim, sociologue français qui considère que, pour analyser des faits sociaux, il faut que l’analyste considère le fait (transition politique) comme un élément extérieur à l’analyste. D’autres sociologues, comme Bourdieu, estiment que l’objectivation d’un fait social comme élément extérieur à l’analyste n’empêche pas son engagement. Nous sommes au cœur du débat entre ceux qui pensent que l’on peut traiter de la transition politique sans Sassou et ceux qui disent que Sassou est un acteur politique important de la vie politique congolaise depuis les années 60 et qui va se représenter en 2021. Nous sommes au centre de l’analyse politique du 26 octobre et les intervenants, sans leur forcer la main (car je ne suis qu’un simple modeste sachant) devront organiser leur pensée autour de la double contradiction : transition avec ou sans Sassou. Je ne suis pas naïf, le sujet de la conférence est bien déterminé, il s’agit d’une transition politique au Congo sans Sassou. 

Prolégomènes du débat d’une transition politique sans Sassou

La conférence du 26 octobre a un objet clair : il faut une transition politique sans Sassou et Sassou doit partir.  Que devient ce mot d’ordre si Sassou gagne les élections en 2021 ? On continue d’organiser la transition politique en obligeant Sassou à modifier sa gouvernance politique ou on laisse faire ? Cette position, il me semble, n’est pas envisagée ou envisageable, par ceux qui estiment que Sassou doit partir. Comment faire une transition politique sans Sassou ? Plusieurs possibilités existent.

  • Sassou ne se présente pas aux élections présidentielles. Un dialogue national s’instaure avant l’élection pendant ce dialogue, on revoit le fichier électoral, les conditions politiques de l’élection présidentielle, la libération des prisonniers politiques et la mise en place d’un dialogue national pour une transition politique nouvelle. Nous sommes en 2019, l’élection a lieu en 2021, paradoxalement le temps politique doit être régulé et géré.
  • Sassou se présente à l’élection présidentielle. Il en sort gagnant. Comment se fait la transition politique d’un modèle non démocratique considéré par certains analystes et incarné par Sassou, vers un modèle démocratique ?
  • La transition politique après l’élection du président de la République se traduit par une réflexion globale d’une année sur les nouvelles institutions à mettre en place et sur la nouvelle gouvernance qui favorise l’accès des Congolais aux bienfaits de la démocratie (éducation, santé, logement, emploi).
  • L’engagement pour une transition politique au Congo est forcément complet et nécessite une réflexion concrète en tenant compte de tous les acteurs de la vie politique congolaise.
  • La question fondamentale concerne la présence de Sassou Nguesso. Il faut éviter d’être hypocrite et poser directement les questions, et même celles qui fâchent.
  • Sassou gagne l’élection présidentielle de 2021 et il faut composer avec lui pour la transition politique. Comment organiser la transition politique ?
  • Sassou ne doit pas participer à l’élection présidentielle et la transition politique peut s’organiser vers un modèle fédéral comme le réclame David Londi, ou un collège présidentiel comme le souhaite, malgré les contorsions intellectuelles, Félix Bankounda.
  • Transition politique sans Sassou comme le réclame Mingwa Biango, mais il faut que l’on sache comment on organise cette transition. Il faudra dire quelles institutions nouvelles seront mises en place. Pour ma part, le Congo a besoin d’être revitalisé institutionnellement, politiquement et économiquement. Le simple chercheur que je suis pose les questions et essaie d’aider mes compatriotes à ne pas être envahi par l’émotion. 

La transition politique au Congo comme entreprise collective

Il faut regarder la transition politique comme une nouvelle ère à mettre en place au Congo. Au Congo, on ne s’aime pas beaucoup malgré les gestes d’entente entre individus et ethnies. Nous faisons semblant, on s’aime mais on ne se supporte pas beaucoup. Il faut retrouver les nouvelles bases de vie, non pas celles de l’après immédiate indépendance et encore moins celles dans lesquelles nous vivons actuellement. Il faut recréer une personnalité congolaise de base. Que veut dire être Congolais ? D’où venons-nous ? Qui sommes-nous ? Où allons-nous ? Pourquoi autant de conflits meurtriers au nom de l’ethnie sous le couvert de conflits politiques et de pouvoir ? Sommes-nous capables d’assumer le métier d’intellectuels, de sachants, et de discuter avec les publics engagés représentés par nos différentes ethnies au Congo qui souvent sont manipulés par les hommes politiques au Congo depuis l’indépendance à nos jours pour la conservation du pouvoir ? Sommes-nous capables, au nom de cette transition politique, de mettre en valeur une culture politique démocratique capable d’inspirer nos gouvernants du nord au sud, de l’est à l’ouest ? La conférence sur la transition politique du 26 octobre doit répondre aux questions suivantes.

  • Quelle transition politique  (nature, forme, délai, mode de gouvernance, fonctionnement des institutions) ?
  • Après la transition politique que fait-on ?
  • La transition politique avant ou après l’élection présidentielle de 2021 ?
  • Comment évaluer et contrôler cette transition politique ? Par qui et sous quelle forme ?
  • Comment relier les diasporas et les oppositions politiques intérieures au Congo ?

Par Lucien PAMBOU

Diffusé le 13 octobre 2019, par www.congo-liberty.org

TABLE RONDE SUR UNE TRANSITION POLITIQUE « EXCLUANT SASSOU-NGUESSO » AU CONGO-BRAZZAVILLE, LE SAMEDI 26 OCTOBRE 2019 À PARIS (FRANCE).

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11 réponses à Contribution au débat du 26 octobre 2019 : transition politique au Congo sans Sassou. Par Lucien PAMBOU

  1. Réponse de Mingwa BIANGO à Lucien PAMBOU dit :

    Cher frère Lucien Pambou,

    Le Congo-Brazzaville dont je rêve et pour lequel je milite, est un Congo où toutes les opinions devront s’exprimer, quelle qu’elle soit. Raison pour laquelle, ta tribune actuelle est diffusée sur notre site congo-liberty, n’en déplaise aux Ayatollah de la pensée unique.
    En revanche, nous devons respecter les règles du jeu ou définies. Au sujet de la Table ronde et non de la conférence-débat, sur « La Transition Politique » du 26 octobre 2019 et tu l’as bien dit, c’est une réflexion qui s’entend « sans Sassou-NGuesso » et c’est un prérequis, Nous n’y reviendrons pas ! En revanche, tous les Congolais y sont invités, quelque soit leur appartenance politique, car, ce projet que nous voulons dynamique et populaire, ne pourra se faire sans un minimum de consensus.
    En intégrant pas Sassou-NGuesso dans notre réflexion, nous ne débattrons pas non plus de la stratégie à mettre en place pour le faire partir du pouvoir. Ce n’est pas l’objet de la Table ronde du 26 octobre, et j’y veillerai personnellement!
    Il ne sera, ni question de parler de l’opportunité ou pas de l’élection présidentielle 2021 et ni du Dialogue initié par Sassou et MBeri Martin. En revanche et à mon humble avis, ces faits politiques que nous ne pouvons ignorer et que nous combattons, doivent être intégrés par tous les contributeurs de ce projet collectif , afin qu’ils apportent des contre-propositions aux deux faits politiques évoqués ci-dessus.
    Je te rassure mon cher Grand frère, il y a beaucoup de Congolais, comme ceux que je rencontre actuellement aux USA où je me trouve, qui ne rêvent pas de Sassou tous les jours, et qui conçoivent leur avenir, sans ce dernier qui est la cause de leur émigration, loin du pays qu’ils aiment. Pour terminer et tu le sais en tant qu’observateur de l’actualité des républiques bananières comme notre pays, qu’une Révolution n’a que faire d’un mandat illégitime d’un dictateur !

    Je te dis rdv le 26 octobre et à bientôt

    Ton cher cadet Mingwa

  2. Nkodia dit :

    la transition politique doit se faire sans Sassou Nguesso et sa clique . Sans cela, tout n’a pas de sens. On ne badinne pas avec les crimes contre l’humanite, les génocides, les détournements massifs et répétés des deniers publics.
    les crimes de sang, les massacres, génocides, les crimes économiques commis par Sassou Nguessou, dominé par sa folie criminelle et génocidaire au Congo-Brazzaville, principalement depuis 1997, année du retour sanglant de Sassou-Nguesso au pouvoir, les cas, très graves et ne doivent pas rester impunis »Depuis le retour du président Sassou au pouvoir en 1997, il y a eu pas mal de crimes qui ont été commis et qui sont susceptibles d’être qualifiés de crimes contre l’humanité » au Congo. Il est étonnant qu’il existent encore des gens qui veulent encore nous parler du dialogue avec Sassou Nguesso, un criminel, génocidaire, terrorste international. Ayant nous tous un peu le sens de la justice. Sassou Nguesso et sa clique de malfaiteurs doivent aller en prison. La transition politique doit se faire sans Sassou Nguesso et sa clique . Sans cela, tout n’a pas de sens et le contraire de ce qui se passe partout ailleurs. On ne peut pas vermer les les yeux devant des crimes si massifs et chercher incessamment les dialogues à la cons avec les génocidaires, criminels. Il faut se reveiller et devenir des humains.
    Après les événements de 1997, Sassou Nguessou n’ a pas trouvé mieux que d’organiser des massacres dans les quartiers sud de Brazzaville, dans le Pool et la Bouenza, le premier génocide des Laris Bacongos qui s’est soldé par les disparus du Beach.Il y a eu entre autres l’ affaire du 4 mars 2012, dite des « Explosions de Mpila » qualifiée de » rançon d’un pouvoir pillé et criminel au Congo », Mediapart, mars 2012), sans oublier l’affaire Ntsourou et l’attaque insencée à l’armes lourdes du domicile de ce dernier. Notant au passage,le pusch constitutionnel en 2015 et le pusch électoral en 2016 suivi par le second génocide des Laris . De 2016 à 2018,Le dictateur génocidaire,Sassou Nguesso a envoyé dansle Pool des troupes terrestres équipées d’armes lourdes,des hélicoptères de combat pilotés par les mercenaires ukrainiens,tuer les hommes, les femmes,les enfants et détruire les localités sans que la communauté internationale dominée par la France ne proteste contre ce génocide repété. Entre autres notons le massacre de treize jeunes gens (chiffre officiel) qui s’ajoute à la liste trop longue des crimes contre l’humanité, sans que les grandes démocraties usent de leur devoir d’ingérence.Les Congolais doivent se mobiliser sans attendre l’aide venue d’ailleurs. Seule la lutte libère. Il est temps de liberer le Congo de la dictature sanguinaire du terroriste Denis Sassou Nguesso. Le dictateur et sa clique d’assassins et de voleurs doivent répondre de tous leurs crimes économiques et de sang.
    Les congolais doivent gagner la maturité, la lucidité et s’opposer aux voleurs, assassins, menteurs, génocidaires qui font tant du mal au peuple du Congo et que nous imposent en grande partie la Françafrique. Pas de nouveau pardon, lavement de mains, pas de dialogue, pas d’éléctions avec Sassou Nguesso et clique. Sassou doit partir en prison avec sa clique de malfaiteur. Cela n’est que justice. Les Congolais doivent sérieusement se préparer pour une transition politique et à fonder un état de droit.Vive la désobeissance civique jusquà la chutte de la dictature infâme.

  3. Val de Nantes. dit :

    @kodia,
    Grosse validation.
    Ce temps de réflexion est l’occasion de penser des institutions qui soient garantes de la vie humaine ,économique et sociale de notre pays .
    Que le passé politique de notre pays soit plus un repoussoir qu’ une référence .
    Un dépassement de soi est nécessaire á la volonté de diriger le Congo de demain .

  4. Anonyme dit :

    ELECTIONS PRESIDENTIELLES EN TUNISIE
    les tunisiens ont élu l’universitaire KAIED SAED un professeur de droit, un inconnu qui n’a ni organisé des milices ,ni intégrer dans l’armée toute la tribu en vue d’accéder au pouvoir ou d’y demeurer éternellement ,voire d’y avoir distribuer des armes de guerre.
    Cette élection devrait attirer notre attention à nous tous sur le sort que le régime de SASSOU réserve aux intellectuels du CONGO.
    Les cadres comme Théophile OBENGA qui a toutes les aptitudes pour diriger son pays SUBIT un bourrage de cerveau à Oyo
    Tout comme Collinet MAKOSSO à qui l’on demande d’écrire un ouvrage contradictoire à celui lancé par le Pasteur NKOUNKOU, un mois après la publication, a subi aussi un bourrage de cerveau. je ne dis pas que le Pasteur a raison.
    Cet ouvrage sera prochainement monté contre lui par ses mentors d’aujourd’hui. C’est la stratégie.
    Ou sont les OSSENDZA ADOUA NTSOUROU OKOMBI AVOUKOU NGOUABI KOLELA JPTT KOMBO JIM ANGA DABIRA DZON NIANGA MBOUALA? CHIEN MECHANT IBOVI LEKOUNDZOU …

  5. LA DESCENTE AUX ENFERS COMMENCE dit :

    sassou EST UN IDIOT.
    APRÈS LUI, IL Y AURA FORCÉMENT UNE TRANSITION.
    NE METTONS PAS LES CHARRUES AVANT LES BŒUFS.
    POUR L’INSTANT, C’EST DE NOTRE LIBERTÉ CONFISQUÉE DONT IL FAUT PARLER.
    PRIVILÈGIER D’AUTRES DÉMARCHES RELÈVENT SIMPLEMENT DE LA GESTICULATION OU DE L’AGITATION TEL UN POISSON DANS LE FILRT DU PÊCHEUR D’ oyo.
    FOCUS SUR L’UNITÉ ET LA LIBERTÉ DU PAYS.

  6. greg dit :

    On ne pardonne qu’à celui qui reconnaît sa faute. Le lavement collectif des mains après la conférence nationale n’a pas empêché Sassou nguessou Dénis de mettre son plan d’extermination des Congolais en pratique. En assumant tout ce que ses prédécesseurs ont fait de mal ou de bien, il a montré au Congolais en bon diable qui a pris un corps humain qu’il était le mal même du Congo. Dans ce cas la transition ne peut se faire que sans Sassou nguessou et son système. Le PCT doit aussi répondre des crimes humains et économiques au même titre que Sassou, donc tous doivent d’abord répondre devant un tribunal populaire. Il ne peut avoir des élections présidentielles en 2021 que si Sassou n’est pas candidat. Si on s’est laissé trompé une, deux fois, eh bien la troisième fois il faut être si abruti pour se laisser faire, même si il n’y a pas deux sans trois. Après le départ de Sassou un dialogue doit être organisé lors de la transition.

  7. Pambou Mkaya Mvoka dit :

    Un débat fondé sur la compréhension et l’explication pour l’efficacité de la rencontre du 26 octobre.

    Nous sommes bavards, trop intellectuels et trop intelligents vis à vis du reste du monde, c’est pour cela que nous sommes trop bêtes, incapables de nous sortir du sous-développement mental. Nous préférons le bruit aux actions pratiques sur le terrain. Nous sommes complices de nous-mêmes, des autres et naïfs dominés.

    Pour le 26 octobre, de grâce, soyons précis quand on intervient sur la transition politique (définition de la transition, transition politique sans Sassou, modalités de cette transition et effectivité sur le terrain). Il faut aller à l’essentiel, être pragmatique intellectuellement en étant d’être bavard comme on peut l’être derrière un clavier d’ordinateur et exprimer les préconisations concernant la transition politique (dialogue ?, élections ?, gouvernement ?).
    Il faudra éviter de perdre du temps et l’encanaillement verbal dont les Congolais sont souvent coutumiers, abreuvés comme ils le sont par la mamelle coloniale et française du discours grandiloquent.

    Salut et adieu comme on dit dans le sud de la France au sens de à bientôt.

    Pambou

  8. Pambou Mkaya Mvoka dit :

    a tous
    dans le3 « eme paragraphe de mon papier lire en evitant en lieu et place de en etant
    cdlt

  9. VAL DE NANTES dit :

    @Pambou ,grand ,
    Ta pensée doit épouser votre maturité existentielle .La sagesse est la mère de la morale .Vos propos inquisiteurs, à souhait,traduisent un mal être dont vous avez dû mal à supporter les désagréments ,car le terrain intellectuel est un lieu de recherche permanente des accouchements idéels .il va de soi que si nous pensons de la même façon , c’est qu’on n’a pas pensé .
    Vous donnez l’impression de faire du bruit ,pendant que les autres travaillent .
    Faudrait il vous freudiser pour en connaitre la cause des causes ?

  10. Être 'Vieux' N'est Pas Synonyme De Sagesse dit :

    Laisse tomber frangin. Avec l’âge avancé, vous devenez purement et tout simplement PLUS prudent dans la vie. Et non pas nécessairement autre chose, du tout. On le voit bien qu’il y a pas mal de vieux immatures sans la moindre sagesse, hélas!

    Exemple:
    Ces ‘sages’-là du Kouilou ne sont pas sages.

  11. le fils du pays dit :

    La politique dit on c’est l’art de gerer la cite.C’est egalement la technique d’utiliser les techniciens,les Congolais doivent modeliser le Congo sur le fond ancestral car les modeles importes ou calques ne fonctionnent pas.Il faut creer un modele propre Congolais en fouillant dans le fond ancestral.

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