« Machiavel, qui ne fut pas le plus indulgent des observateurs de l’action humaine, croyait bien évidemment que la meilleure manière d’éviter la tyrannie n’était pas une série de formules juridiques, une constitution écrite, mais plutôt un réseau d’habitudes et d’attitudes inculquées dans la société. ». Construire une constitution aussi complète soit-elle ne doit pas être l’objectif principal, c’est quand elle devient un outil d’éducation et d’émancipation du peuple qu’elle atteint toute sa plénitude et réalise son but : devenir la matrice des institutions fortes, garantes de la démocratie.
Avant de nous lancer dans le débat sur le fédéralisme, il serait opportun de faire quelques remarques préliminaires sur la nature du fédéralisme en tant que concept politique et sur la façon dont on devrait le traiter dans le contexte spécifique de l’instauration du fédéralisme au Congo. Dans les textes portant sur le fédéralisme, on considère généralement que dans le fédéralisme (ou de « l’idée fédérale »), il est reconnu que la différence et la diversité sont des moteurs de la fédération (ou de l’État fédéral) qui constitue l’expression institutionnelle tangible de cette idée.
Plus simplement, ce sont la différence et la diversité qui produisent le fédéralisme, et le fédéralisme qui produit la fédération. Mais tout comme il existe différents types d’États, il y a également plusieurs formes de fédéralismes et de fédérations. En fait, il est tout à fait possible d’avoir un fédéralisme sans qu’il existe de fédération concrète, puisque certains fédéralismes n’aboutissent pas à une fédération à part entière, mais donnent plutôt naissance à des États fortement décentralisés qui permettent une grande autonomie sur le plan local.
La caractéristique distinctive d’une fédération est l’insertion dans la constitution de l’autonomie à certains niveaux de l’élaboration des politiques ainsi qu’une représentation garantie dans le processus décisionnel institutionnel central. La principale distinction qui existe entre une fédération et une confédération, c’est que dans le premier cas, différents ordres de gouvernement ont un effet direct sur un seul peuple (demos) dans l’État, tandis que dans le deuxième cas, il n’y a pas d’État unique, mais bien une union d’États. Ainsi, les décisions ont un effet direct sur les États qui constituent l’union et non sur les peuples (demoi).
Dans une confédération, le gouvernement général n’influe qu’indirectement sur la population à travers ses gouvernements constitutifs.
Il est important de prendre conscience non seulement de la grande hétérogénéité sociale qui existe dans les sociétés africaines, mais aussi du passé historique toujours présent en ce qui concerne les différentes formes de gouvernance traditionnelle. En Afrique, les centres de pouvoir se formaient autour de groupes familiaux ou de royautés, et parfois, les unités politiques avaient une taille importante. La relation qui existait entre les autres autorités de la région et le dirigeant du système en était toutefois une de subordination. Parfois, c’était une subordination totale, lorsque le dirigeant local était l’outil et le serviteur loyal du dirigeant central, comme au Bénin ou au Nigeria, où chaque citoyen était vu comme un « homme de l’Oba ». Dans certains cas, la subordination était plus indirecte, dans une sorte de relation d’allégeance féodale, comme chez les Haoussas, dans la relation d’un dirigeant local avec un grand Émir ou avec le Sarkin Musulmi, le dirigeant de l’Empire de Sokoto dans le nord du Nigeria. Dans d’autres cas, comme dans le royaume du Kongo, la relation était assez libre, les Kongolais payaient un tribut à leur chef de village, celui-ci le faisait parvenir au gouverneur de la province, qui, à son tour, le remettait au roi. A chaque échelon, le responsable gardait pour lui un certain pourcentage.
Ce contexte de hiérarchie sociale dans les sociétés africaines a été perturbé par « la Ruée vers l’Afrique » à la suite de la Conférence de Berlin (1884-1885) qui a permis à certaines grandes puissances comme la Grande-Bretagne, la France, l’Allemagne, la Belgique, l’Italie, le Portugal et l’Espagne de se diviser tout le continent africain jusqu’en 1914, mais il n’a jamais tout à fait disparu. Il y avait et il existe toujours une grande variété de formes traditionnelles de gouvernance qui coexistent avec l’autorité politique moderne et séculière et qui sont encore consultées par cette dernière. Au Nigeria, par exemple, il existe toujours une hiérarchie d’Anciens et de Chefs qui représentent des tribus, des clans et des communautés et qu’on doit consulter avant l’instauration de politiques publiques qui les toucheront directement. Dans certaines situations, leur coopération est essentielle pour qu’une politique puisse être efficace. C’est une autorité politique qui évolue dans une sorte d’univers parallèle et qu’on pourrait appeler gouvernance plutôt que gouvernement, pour éviter de donner l’impression qu’elle fait concurrence à l’autorité séculière. Il existe donc un héritage historique de hiérarchie sociale en lien avec l’autorité politique qui a une importance variable selon les régions et dont il faudra tenir compte. Quand les circonstances ont permis à ces types d’autorités ou de gouvernance informelles de survivre, elles se sont adaptées avec succès et ajustées à l’ère postindépendance parce que, une fois l’autorité centrale solidement établie, le pouvoir unitaire devait souvent compter sur ces communautés familiales et leurs relations avec ce qu’on pourrait appeler des éléments « quasi fédéraux » sous la forme d’une reconnaissance de l’identité de différentes entités territoriales, ethniques ou historiques. Même les pouvoirs unitaires locaux se devaient de reconnaître la diversité sociale afin que des identités distinctes acceptent que la négociation et la coopération des uns avec les autres fassent partie intégrante de l’autonomie traditionnelle. La reconnaissance et la préservation de petites et de grandes différences ethnoculturelles ont été reprises par la nationalité territoriale moderne, créant ainsi un patchwork complexe de communautés culturelles qui ne sont pas toutes engagées auprès de l’autorité politique séculière de l’État.
Quand on discute de fédéralisme au sens large, il y a toujours un risque de jongler avec des abstractions ou d’inventer des concepts qui ne reposent pas sur la réalité. Dans le cas du continent africain, c’est une tentation constante, principalement à cause de son passé colonial. Il est impératif de garder à l’esprit les liens importants entre le passé, le présent et l’avenir de l’idée fédérale. Ainsi, il est utile de faire une distinction entre l’Afrique précoloniale, coloniale et postcoloniale parce qu’il est possible d’identifier des arrangements fédéraux, confédéraux et quasi fédéraux au cours de ces trois périodes. Cette idée politique a préexisté dans l’Afrique précoloniale avec les royaumes comme celui du Kongo, organisé en provinces, avant d’être exportée par les Britanniques et, à l’occasion, par les autorités impériales françaises, et mise en pratique de différentes façons. Il n’est donc pas surprenant qu’aujourd’hui, les élites politiques et le grand public aient une perception distincte de l’idée fédérale en lien avec différents objectifs dans différentes parties de l’Afrique postcoloniale. La perception et la réalité sont souvent en contradiction, et l’expérience fédérale s’est manifestée de différentes façons à différents moments de l’Histoire. La meilleure façon de répondre au risque mentionné ci-dessus au sujet de l’impraticabilité du fédéralisme dans certaines régions d’Afrique est de présenter une courte analyse historique. Il est intéressant de commencer cette analyse en faisant référence à l’héritage fédéral impérial colonial qui a coloré l’ère postcoloniale (à partir des années 1950-1960).
Cet héritage nous permet d’établir quatre catégories conceptuelles qui ont laissé leur marque sur le continent africain par :
• La convenance administrative et politique impériale;
• Les liens impériaux avec la « mère-partie »;
• L’entreprise commerciale de coopération économique pour le renforcement des liens commerciaux intra africains;
• Les processus de construction d’États et de (multi)nations. Si nous tenons compte des circonstances particulières de chaque cas, nous pouvons conclure que l’idée fédérale s’est exprimée, en Afrique, avec une grande flexibilité et de différentes manières qui se sont chevauchées et entremêlées pour donner lieu à une mosaïque qui constitue aujourd’hui son expérience fédérale.
Une des plus anciennes illustrations de la première catégorie, la convenance administrative et politique impériale, c’est l’influence britannique sur le Nigeria lors de l’unification de 1914, au cours de laquelle trois régions territoriales ont été réunies. Un exemple plus récent de convenance politique est la création de la Fédération d’Afrique centrale (CAF) qui a duré dix ans (1953-1963) et a soudé ensemble trois territoires coloniaux britanniques très différents, la Rhodésie du Nord, la Rhodésie du Sud et le Nyassaland. Les Français ont aussi adopté une approche purement administrative pour l’Afrique-Occidentale Française (AOF) – Sénégal, Guinée, Haute-Volta, Dahomey, Côte d’Ivoire, Niger, Soudan (aujourd’hui Mali) et Mauritanie – et pour l’Afrique-Équatoriale Française (AEF) – Gabon, Tchad, Congo-Brazzaville et République centrafricaine – dans les années 1950.
Des liens avec la « mère patrie » sont établis entre l’Union française de la IVe République (1946-1958) et la Communauté française de la Ve République dans la France du général de Gaulle. Cela a donné naissance à un fédéralisme à deux niveaux, où l’AOF (Afrique Occidentale Française) et l’AEF (Afrique Equatoriale Française) forment le premier niveau, et représentent les unités constitutives de l’Union française, une plus grande fédération. Le troisième exemple, celui d’une union douanière avec possibilité de déboucher sur un marché commun, est la tentative de créer en 1963 une Fédération d’Afrique de l’Est comprenant le Kenya, l’Ouganda et le Tanganyika. Ce projet tire son origine d’une première forme d’union douanière datant de 1917 et qui promouvait le libre échange entre les trois territoires coloniaux. Cette idée était encouragée par les Britanniques qui considéraient qu’on pourrait, en regroupant les trois colonies en une fédération, améliorer l’efficacité administrative et donner naissance à un grand marché intérieur est-africain bénéfique pour le développement économique. L’expérience a permis de mettre en place plusieurs éléments importants d’un marché commun et de donner un bon coup de pouce au côté financier, et de créer une Assemblée législative, mais le coup d’État d’Idi Amin Dada, en 1971, a sérieusement ébranlé le projet. Même s’il existait encore une grande volonté en faveur de l’idée fédérale et des arrangements économiques et politiques solides au sein des élites politiques et dans le monde financier, l’EACSO (East African Common Services Organisation) s’est graduellement affaiblie, et le retrait du Kenya en 1977 a signé son arrêt de mort.
En ce qui concerne la dernière catégorie et la formation d’une (multi)nation, il faut se tourner vers l’exemple du Nigeria (1999) et, plus récemment, ceux de l’Éthiopie (1995) et de l’Afrique du Sud (1996). Dans le premier cas, le discours dominant au sujet d’une fédération nigériane remonte au moins à 1946, pendant l’ère coloniale britannique, avec l’application du principe fédéral en vue de la réorganisation de trois « régions » ethno-religieuses, avec des gouvernements et des assemblées distincts, au sein de la constitution Richards. En Éthiopie, l’héritage de l’idée fédérale remonte à la fédération Éthiopie-Érythrée (1952-62). Par la suite, l’empereur Hailé Sélassié a travaillé avec acharnement à transformer le pays en un État unifié et fort. Au cours de la dernière période qui a précédé la création d’une Éthiopie fédérale séparée, le régime militaire marxiste du Derg a été mis en place en 1974 et est resté au pouvoir jusqu’en 1992. Cette étape historique permet de comprendre pourquoi la fédération ethno-linguistique-territoriale d’aujourd’hui possède encore certains relents d’un fédéralisme socialiste non territorial. Finalement, en Afrique du Sud, même si ce n’est pas officiellement un État fédéral, le fédéralisme remonte à beaucoup plus loin que celui des deux autres exemples, jusqu’au Mémorandum de Selborne, en 1906, qui était une initiative impériale britannique. Des éléments fédéraux ont toujours été présents dans la culture politique sud-africaine, même dans les années noires de l’Apartheid (fin des années 1940 jusqu’au début des années 1990). Ainsi, aujourd’hui, les minorités ethniques afrikaner et zoulou occupent un espace constitutionnel au sein de l’État. Cependant, on n’est pas surpris d’apprendre que le Congrès national africain (ANC), parti de la majorité noire, considère que le fédéralisme a été sérieusement contaminé par la politique des « États bantous noirs » menée vers la fin des années 1950 par le Dr. Verwoerd ainsi que par la création d’une « confédération » par le Dr. Botha, vers la fin des années 1970, qui permettait d’établir un lien entre les États bantous indépendants et le reste de la République, avec la reconnaissance constitutionnelle des Blancs, des Noirs et des Indiens au sein d’un Parlement tri caméral. L’ANC n’était pas partisane de l’idée fédérale.
La fin des années 1950 et les années 1960 représentent une période à part, celle de la décolonisation. Quelle relation y a-t-il entre ces événements et la popularité de l’idée fédérale? Comme nous le verrons ici, cela a été très complexe, avec beaucoup de rebondissements et de revirements de situation. Au début des années 1960, le fédéralisme est apparu comme de plus en plus séduisant, en tant qu’approche modérée entre les deux extrémités que sont le centralisme unitaire et l’indépendance complète. Mais à la fin de la décennie, l’optimisme a fait place au pessimisme après l’effondrement de plusieurs fédérations africaines. Pour esquisser une réponse, commençons par examiner deux types de constructions fédérales, à savoir la fédération intra étatique et la fédération interétatique. La première catégorie se rapporte à des structures fédérales au sein d’un État, comme au Nigeria, au Kenya, en Ouganda et au Zaïre, alors que dans le deuxième cas, il est question de relations fédérales entre des États, comme entre le Cameroun français et le Southern Cameroons britannique, l’Éthiopie et l’Érythrée, le Sénégal et le Soudan français (aujourd’hui Mali), le Tanganyika et le Zanzibar, ainsi qu’à la proposition d’arrangement quasi fédéral entre le Ghana, le Mali et la Guinée. Le fédéralisme a été prôné pour différentes raisons par les forces d’opposition au Ghana, en Zambie et au Tanganyika, tandis qu’une multitude de plans ont vu le jour en faveur de relations régionales interétatiques de nature fédérale avec la Confédération de Sénégambie, la Communauté de l’Afrique de l’Est (en anglais EAC) et même certains projets panafricains qui refont régulièrement surface. Habituellement, l’idée fédérale est utilisée pour résoudre les tensions liées à l’unité et à la diversité et, dans le contexte africain, le fédéralisme intra étatique a été présenté comme la seule façon de concilier la diversité tribale, ethnique et linguistique dans un seul système politique. L’idée a moins à voir avec les concepts de la démocratie libérale d’autonomie locale et de partage des pouvoirs qu’avec le désir d’empêcher des situations où un groupe en tyrannise un autre et de refléter, d’articuler et de protéger les qualités fédérales d’une société hétérogène. Les fédéralistes kényans, par exemple, cherchaient à protéger les minorités ethniques davantage que les minorités idéologiques; le Sudanese Southern Front (SF) avait pour but d’empêcher la prise de pouvoir par un gouvernement arabe plutôt que l’établissement d’une démocratie libérale; le parti Kabaka Yekka, en Ouganda, cherchait davantage à garantir la survie du Royaume du Buganda qu’à montrer sa loyauté aux valeurs occidentales; et le Congrès des peuples du Nord (NPC) au Nigeria ainsi que l’alliance de l’Union démocratique africaine du Kenya (KADU) étaient davantage préoccupés pas les intérêts des ethnies et des régions sous-développées que par la notion de liberté chère aux Occidentaux. De plus, les riches fédéralistes du Katanga (CONAKAT), le Groupe Action (AG) au Nigeria et le Tanganyika Federal Independence Party (TFIP) considéraient tous le fédéralisme comme un moyen permettant d’éviter la redistribution des richesses à l’intérieur d’un État unitaire. Comme on peut le voir, les raisons pour envisager l’idée fédérale au début des années 1960 étaient très différentes d’un endroit à l’autre du continent africain. La tendance derrière tous ces projets de promotion du fédéralisme était claire : cela reposait sur un équilibre des pouvoirs ethniques et non institutionnels ou idéologiques; sur l’autonomie ethnique plutôt que sur la souveraineté démocratique; et sur le rejet des lois dictées par une seule tribu et non celui du parti unique. L’idéal était d’instaurer une nation fédérale, mais pas forcément une nation fédérale démocratique. Si l’on considère habituellement que le fédéralisme aux États-Unis découle du modèle madisonien (doctrine de la séparation des pouvoirs et la diffusion du pouvoir politique à travers de multiples contre-pouvoirs et points de veto) et de sa terminologie en lien avec la légitimité de la diversité sous toutes ses formes, en Afrique, celui-ci est quasi uniquement centré sur la dimension ethnoculturelle de la diversité. Il est important de reconnaître deux facteurs importants pour expliquer l’attrait du fédéralisme en Afrique, tous deux liés aux héritages laissés par les empires.
Premièrement, il est nécessaire de souligner la complexité du patchwork d’identités ethniques que l’on retrouve un peu partout en Afrique. Celui-ci est le résultat du retrait des puissances impériales qui ont laissé, comme héritage colonial, des frontières territoriales qui ne correspondaient pas aux réalités tribales. Elles ne se sont pas préoccupées des conflits ethnoculturels qui risquaient d’être le fruit de leur gouvernance impériale.
Deuxièmement, la nature de la construction fédérale dans ces nouveaux États était essentiellement dévolutionnaire (léguée par les puissances impériales) et non le résultat d’une union à laquelle des États auparavant indépendants ont consenti. Il n’est donc pas étonnant que certains d’entre eux aient perçu l’idée fédérale comme une solution conjoncturelle dont il fallait se débarrasser à la première occasion. Alors, dans le contexte de la décolonisation, qu’est-ce qui n’a pas fonctionné pour l’idée fédérale ? Pourquoi est-ce que son charme s’est estompé si rapidement après des débuts si prometteurs ? Les raisons de l’échec du fédéralisme en Afrique au cours de cette époque sont nombreuses et variées.
Différentes combinaisons de facteurs dont nous devons tenir compte dans le projet fédéral congolais ont joué un rôle dans chacun des cas que nous examinons parce que ces facteurs de risques ont été à la base des différents échecs. Il peut être utile de les identifier de la façon suivante :
• Déséquilibres économiques entre les groupes et les communautés riches (développés) et pauvres (sous-développés);
• Déséquilibres dans la taille des éléments composant la fédération;
• Différends idéologiques entre les partenaires de la fédération;
• Différences dans les structures sociopolitiques des éléments de la fédération;
• Animosités personnelles et leadership politique faible ou divisé;
• Force des identités territoriales et nationales;
• Perception du fédéralisme comme simple moyen d’atteindre l’indépendance ou la sécession;
• Absence des conditions socioéconomiques nécessaires à la démocratie libérale;
• Manque d’attachement aux valeurs fédérales.
Si l’on examine ces facteurs un par un, il est frappant de voir que les raisons économiques expliquent l’échec de plusieurs fédérations et expériences de nature fédéraliste en Afrique. L’AOF et l’AEF, dont nous avons déjà parlé, ont éclaté à cause de la révolte de la Côte d’Ivoire et du Gabon, deux pays riches qui ont refusé de financer leurs partenaires pauvres. L’opposition au fédéralisme en Ouganda, en Éthiopie et dans le Nigeria d’avant 1966 tire son origine du ressentiment du Buganda, des Érythréens et du peuple Ibo, à l’économie modernisée, envers les communautés Lango-Acholi, Amhara et Haoussa-Peul, moins développées. Si l’on considère le facteur de la taille relative des unités constituantes des fédérations, grandement étudié dans la documentation sur le fédéralisme comparé, nous pouvons ajouter la domination du Cameroun français, de l’Éthiopie, du Nigeria du Nord et de la Rhodésie du Sud comme facteurs qui ont contribué à l’effondrement de la République fédérale du Cameroun, de la fédération Éthiopie-Érythrée, de la fédération « régionale » du Nigeria d’avant 1966 et de la Fédération d’Afrique centrale. Certaines fédérations africaines de cette époque étaient des dyarchies, c’est-à-dire des fédérations composées de deux parties. Ce type de fédération est reconnu pour son instabilité soit parce qu’on se trouve dans une situation gagnants-perdants où l’un des deux côtés domine l’autre, soit parce que l’utilisation d’une formule de parité donne lieu à une paralysie politique. L’Éthiopie, le Cameroun et le Mali en sont des exemples. En ce qui concerne les contradictions idéologiques des expériences fédérales, il n’est pas étonnant que des problèmes surgissent lorsqu’un Mali « marxiste-nationaliste » (appelé à l’époque Soudan français) tente de s’unir à un Sénégal libéral, capitaliste et profrançais, comme il risque d’être compliqué pour une Tanzanie au socialisme version chinoise de construire une relation de type fédéral avec un Kenya capitaliste et anglo-saxon, ou encore, pour une Rhodésie du Sud suprématiste blanc de s’unir avec un Nyassaland nationaliste noir. De telles expériences étaient purement et simplement vouées à l’échec.
Des différences dans les structures sociopolitiques représentent un autre obstacle pour une unité fédérale viable en Afrique. En rétrospective, il était illusoire de croire que l’Éthiopie absolutiste et la démocratie constitutionnelle de l’Érythrée pouvaient être compatibles sur le plan politique. Il est aussi absurde de croire que les structures raciales de la Rhodésie du Sud (semblables à celles de l’Afrique du Sud) et les pratiques politiques autorisées par les Britanniques en Rhodésie du Nord et au Nyassaland auraient pu fonctionner côte à côte pendant une longue période de temps. En fait, il est même remarquable qu’elles aient pu survivre pendant une décennie et on peut dire que le mérite en revient aux Britanniques qui ont tenu à protéger les Noirs de l’imposition de politiques raciales par les Rhodésiens du Sud. Le même genre d’incompatibilité structurelle existait entre les régimes à parti unique du Kenya et de Tanzanie et le gouvernement militaire de l’Ouganda, rendant très peu probable la réussite d’une union (con)fédérale.
Les rivalités et les animosités personnelles ajoutées à la nature du leadership politique élitaire ont également été des facteurs cruciaux tant du succès que de l’échec de certains cas. Il est indéniable que l’Afrique a produit des chefs politiques très déterminés avec des personnalités fortes qui ont su façonner les perspectives politiques de l’idée fédérale. Parmi les rivalités et animosités connues, il y a celle du président sénégalais Léopold Senghor et de Modibo Keita, président du Mali (appelé alors le Soudan français), ainsi que la compétition cachée qui existait entre Jomo Kenyatta du Kenya et Julius Nyerere de Tanzanie, sans oublier la haine viscérale que se vouaient Nyerere et Amin Dada. Tous ces duels personnels ont participé à la destruction de la Fédération du Mali et à la réduction des chances de réussite de la CAE.
L’échec de certaines fédérations peut être en partie attribué à la montée de l’identité tant territoriale que nationale. Il ne faut pas oublier que, dans les années 1960, l’idée politique principale de la majorité des États indépendants d’Afrique était d’établir la polarité du pouvoir dans le centre dans le but de « bâtir la nation ». On avait peur que si l’attention n’était pas surtout tournée vers l’autorité centrale, il serait impossible de bâtir une nation unie. Le pouvoir se trouvait réifié, et l’idée fédérale était présentée comme risquant de mener à la dilapidation des énergies et des ressources et à l’affaiblissement de l’État par la division ou le morcellement du pouvoir, ce qui empêcherait une prise de décision efficace et rendrait difficile de bâtir la nation rapidement. La souveraineté nationale et l’identité territoriale allaient de pair.
Une autre considération était l’aspect utilitaire de l’idée fédérale. Le fédéralisme était considéré par plusieurs de ses partisans non pas comme un but en soi, mais plutôt comme une étape en vue de la sécession ou de l’indépendance finale. Il existe plusieurs exemples concrets de cette situation, et il est manifeste que la structure organisationnelle de la fédération a fourni la base à la fois à l’unité et au droit au caractère distinct. En accordant une autonomie constitutionnelle aux unités constitutives, on a renforcé l’unité fédérale grâce au partage des pouvoirs et à la création d’une autonomie territoriale, mais par la même occasion, on a fourni un tremplin pour que le droit au caractère distinct devienne séparatisme et sécession. Il n’est pas étonnant que cette qualité paradoxale de l’idée fédérale ait été utilisée par ses opposants pour détruire les arguments en faveur d’une fédération comme moyen d’obtenir l’unité dans la diversité. La tentative du Katanga, au début des années 1960, de se séparer de ce qui était alors le Congo (devenu par la suite Zaïre et maintenant, République démocratique du Congo) et la guerre civile (1967-1972) qui s’est déroulée au Soudan sont venues confirmer la réalité de ce danger. Comme il est important pour les partisans du fédéralisme d’examiner les conditions requises pour la mise en place d’une fédération en Afrique et plus spécifiquement au Congo Brazzaville, il est aussi nécessaire d’examiner les conditions socio-économiques nécessaires pour la mise en place d’une démocratie libérale. Pour une raison bien simple : on considérait qu’il était impossible d’instaurer, de développer et de maintenir des valeurs et des principes fédéraux sans un engagement préalable envers les concepts principalement démocratiques. Il n’y a pas de quoi s’étonner que plusieurs fédérations africaines se soient effondrées à la suite de la chute des gouvernements parlementaires de type Westminster (‘égalité de tous devant la loi, l’assujettissement du pouvoir politique – monarque compris – aux lois du pays et, enfin, l’idée que même un gouvernement démocratiquement élu ne peut agir de façon discrétionnaire). S’il paraissait logique d’allier les valeurs fédérales telles que la dignité humaine, l’égalité, la liberté, l’empathie politique et la tolérance aux principes fédéraux de partenariat (partage des pouvoirs), d’autonomie, de compromis, de réciprocité et de confiance, en pratique, celles-ci ne pouvaient être garanties dans des États autoritaires avec un gouvernement à parti unique et des cliques militaires et où les libertés et les droits humains étaient piétinés. Les pays prêts à instaurer différentes formes de démocraties libérales avec un engagement ferme envers le pluralisme politique, le respect des droits humains et des libertés, ainsi que les économies capitalistes sont les seuls où la tyrannie de l’État centralisé pouvait être contrecarrée et où l’idée fédérale pouvait s’épanouir dans le respect de la dignité humaine.
Par conséquent, le fédéralisme et la démocratie doivent aller de pair pour que la démocratie fédérale puisse devenir une réalité en Afrique, plus spécifiquement au Congo. Pourtant, comme nous venons de le voir, les chances de la démocratie étaient minces parce que les racines de la démocratie de type occidental étaient peu profondes. Les forces élémentaires menant à la création d’un État, à l’intégration nationale, au développement économique, à la démocratisation et à la fédéralisation ont engendré un beau mélange de défis pour les États postcoloniaux.
Dans notre démarche de construction du fédéralisme au Congo, il est important de tenir compte de toutes les causes de ces échecs. Nous devons aussi nous concentrer sur les conclusions de l’enquête novatrice de Thomas Franck sur les « préalables d’un fédéralisme réussi », publiée en 1968 sous le titre Why Federations Fail. Franck et ses collègues du Centre for International Studies de l’université de New York ont conduit ce qui s’est avéré un post-mortem de quatre tentatives d’unification régionale par le fédéralisme : dans les Antilles, en Afrique de l’Est, en Malaisie et en Rhodésie-Nyassaland. Ils ont étudié le rôle joué par la constitution et les formules utilisées pour séparer le pouvoir entre le gouvernement central et les unités constitutives de la fédération. Ils ont également examiné l’importance relative de divers facteurs sociaux non constitutionnels comme la région, la culture, la langue et la distribution des ressources. Ils ont tenté d’évaluer le poids de facteurs psychologiques et personnels liés au leadership politique : le charisme, l’engagement, l’amitié, la rivalité et les ambitions personnelles. Leurs conclusions empiriques ont permis de reconnaître l’importance de ces facteurs, mais aussi de conclure que la principale cause de l’échec, total ou partiel, de chacune des fédérations étudiées ne pouvait être trouvée par l’analyse des statistiques économiques et un inventaire de la diversité sociale, culturelle ou institutionnelle. La seule vraie raison était l’absence d’engagement politico-idéologique au concept de base ou à la valeur de la fédération. Le fédéralisme doit être considéré comme un objectif en soi, pas un pis-aller. Dans chacun des cas, on a conclu que l’engagement à l’idée fédérale en tant que but premier n’existait pas au moment de la création de la fédération et n’a pas ensuite été généré. Il est apparu que la présence de certains facteurs secondaires, identifiés ci-dessus, comme un héritage colonial commun, une langue commune et la perspective d’avantages économiques complémentaires était utile, nécessaire même, mais pas suffisante pour assurer le succès de la fédération. Leur valeur combinée réside dans leur capacité à engendrer un engagement commun au but premier de la fédération, mais ils ne suffisent pas en eux-mêmes à créer et à maintenir l’engagement. Pour que ce soit possible, il fallait un engagement idéologique à la fédération, non seulement en tant que moyen – pour parvenir à l’indépendance ou à la stabilité financière –, mais aussi à la fédération en tant que fin en soi, à la valeur intrinsèque de celle-ci.
Notre survol des expériences fédérales africaines dans les années 1960 a montré que, dans l’ensemble, le fédéralisme a été un échec en Afrique. L’attrait que constituait l’idée fédérale pour plusieurs groupes et communautés dans des États qui venaient d’acquérir leur indépendance s’est rapidement estompé et, au début des années 1970, il était pratiquement disparu. La fédération congolaise (Zaïre; 1960-1965) a été abrogée en 1965, le système fédéral ougandais (1962-1966), conçu au départ pour satisfaire le royaume du Buganda, a connu la même fin en 1966, et le projet anglo-français de fédération camerounaise (1962-1972) a pris fin en 1972. Des expériences fédérales au Kenya, au Soudan et en Éthiopie ont aussi été minées, ne laissant que le Nigeria et la Tanzanie – qui forme, avec les îles de Zanzibar et de Pemba (pour 5 % de la population totale) une union à la limite du fédéralisme – comme uniques fédérations survivantes dans les années 1970.
Étant donné le faible taux de succès du fédéralisme en Afrique, qu’est-ce qui nous permet d’avoir aujourd’hui une vision optimiste de l’idée fédérale au Congo ? La principale caractéristique institutionnelle de la constitution de la République fédérale du Congo, c’est qu’elle tire justement les leçons de tous ces échecs passés. La principale d’entre elles, c’est la mise en place des outils économiques pour pallier l’hétérogénéité des régions en termes de ressources grâce à un fédéralisme fiscal fort qui prime sur le découpage ethnique. C’est ainsi que nous privilégions un découpage par entité économiquement viable en passant de douze à quatre régions qui deviendront les futurs états-fédérés. Nous optons pour un système fédéral avec quatre ordres de gouvernements : commune, district, région et fédéral, cf. figure 1). Dans la fédération, le pouvoir constitutionnel est principalement entre les mains du conseil fédéral dont la tâche première est de veiller à l’unité du pays. La fédération s’inscrit dans le système politique de la démocratie libérale pour la promotion des droits humains fondamentaux. Dans ce cadre, la distribution territoriale a une grande importance. Le Congo, qui possède une histoire immensément complexe et meurtrière, s’est aussi heurté à l’épineuse question de la dépendance au pétrole qui représente un défi à facettes multiples pour la fédération. Pour éviter les problèmes ou la désillusion des régions productrices de pétrole qui, tout en vivant au milieu de cette immense source de richesse, se sont appauvris, la fédération qui est aussi l’unique propriétaire du pétrole et des minéraux solides va instaurer un Compte fédéral où sont déposés tous les revenus encaissés par le gouvernement fédéral ainsi que des procédures qui visent à améliorer la situation des États fédérés d’où sont extraites ces ressources en garantissant qu’une allocation minimale de 13 % du revenu généré par l’exploitation des ressources naturelles dans un État lui soit retournée. Ce « principe de dérivation » n’est que juste retour des choses.
L’un des rôles essentiels de la fédération, c’est de reconnaître officiellement dans le corps politique les diversités bien vivantes en les canalisant dans un cadre de valeurs qui pourrait satisfaire, protéger et promouvoir les intérêts et les identités de toutes les communautés. D’un point de vue pratique, cela signifie qu’on veut concilier les différences et les diversités avec la quête première de l’unité nationale. La constitution encourage activement l’intégration nationale ainsi que le caractère fédéral du pays, et cela inclut le sexe, la religion, le statut, la langue et l’origine ethnique de la population. Sa raison d’être est d’abord et avant tout de promouvoir la loyauté à la nation, l’intégration et un « sentiment d’appartenance » du peuple envers un État fédéral multinational et multiculturel. L’unité fédérale est la seule forme d’unité nationale qui puisse exister.
Peut-on alors considérer qu’il existe un fédéralisme africain ou une tradition émergente de fédéralisme africain ? Les données nous permettent-elles de parler d’un fédéralisme africain que l’on pourrait différencier nettement des traditions anglo-américaines et européennes ? L’héritage du fédéralisme en Afrique permet de croire que, dans un avenir proche, les expériences fédérales continueront à être des réponses institutionnelles à la complexité de l’héritage colonial. Le fédéralisme africain restera fort probablement empêtré dans une dynamique qui sur le plan de la culture, du développement et de la démocratie se résoudra probablement dans le cadre d’autres expériences fédérales ou quasi fédérales menées dans le futur et qui seront de plus en plus basées sur des modèles africains plutôt que sur des modèles européens ou nord-américains. Elles seront considérées comme des réussites sur certains plans et des échecs sur d’autres, mais ce jugement sera porté en des termes africains.
Figure 1 – Organisation de la Fédération
N.B. Aucun des mandats n’est renouvelable. La collégialité est au centre de toute décision ou action politique.
David Londi
Source consultée
Afrique fédéralisme de Michel Burgess
Directeur et Professeur des Études sur le fédéralisme Université de Kent.
Belle lecture qui implique une nouvelle culture a interioriser: celle du federalisme. Ill ya a boire et a manger pour tous.
Le fédéralisme ne saurait être imposée par une personne ou un groupe de personnes aussi brillantes soient elles mais validé par le peuple le peuple seul est souverain c’est comme cela que ça se passe dans la plupart des pays du monde moderne
A envisager uniquement si le peuple souverain est d’accord et surtout avec qui comme partenaire
Merci
Chère Anonyme21,
la souveraineté populaire est le principe de légitimation de tout système politique démocratique sinon nous entrons dans l’antre de la dictature.
Nous sommes tout à fait d’accord
Cher David
Très beau travail. Toutes mes félicitations.
Je suppose qu’il s’agit ici de l’entrée en matière du Livre Blanc du fédéralisme au Congo.
Sans plonger dans le vif du texte que vous nous présentez et qui contient avant tout débat tant de contre-arguments pour la réalisation du projet en Afrique en général et au Congo en particulier, je me limiterai à passer l’argumentation proposée au crible de l’outil d’analyse basique suivant (outil à la portée de tout analyste). Mes réponses peuvent sembler caricaturales, mais je n’en ai pas d’autres pour le moment.
1. Quoi ? Instauration d’un régime fédéral au Congo
2. Pourquoi ? Pour pallier la faillite de l’état unitaire et tyrannique actuel ?
3. Qui ? Classe politique actuelle ???? Successeur de Sassou ????Diaspora ????
4. Quand ? Après le départ de Sassou ??????
5. Où ? Sur toute l’étendue du territoire actuel ou sur celui du Sud-Kongo ?
6. Comment ? ???????????????????????? référendum ou guerre ?
7. Combien ? Avec quels moyens financiers ??????????
Je finirai ma remarque liminaire par les questions suivantes:
1. D’où tirez-vous la conviction que les politiciens congolais, habitués à la cupidité, la félonie et la paresse intellectuelle, ayant largement échoué à construire un état unitaire (équation du premier degré avec une seule variable) réussiront à construire un état fédéral (trouver l’intégrale d’une équation du second degré avec plusieurs variables) ?
2. Ne vaudrait-il pas mieux commencer par leur (les politiciens congolais) apprendre les rudiments de l’algèbre dans un pays où même les ministres ne savent pas la signification d’un document comptable ? Un pays ou 14.000 milliards de CFA (plus de 20 milliards de dollars) peuvent disparaître sans que le peuple se soulève ?
Cher frère Londi,
Toutes mes félicitations pour ce travail sujet à débat. Je vous avoue que j’ai les mêmes préoccupations que celle de mon frère Malanda qui a réagi bien avant moi.
C’est un beau texte mais peut- il s’appliquer dans le cas Congo où nous sommes habitués à la cupidité de nos politiciens?.
De la commune à la présidence de la fédération à triple tête en passant par la commune, le district et la région, il y aura des belles empoignades.
Comment seront élus ceux qui seront à la tête de la présidence de la fédération et si l’un de leur rôle est « d’assurer l’égalité de tous devant la fédération, solidarité et développement social , culturel et économique » je serai bien curieux de savoir de quels moyens financiers disposeront ils pour assurer leur rôle si elle doit dépendre des régions elles mêmes dépendantes de leurs districts, les communes faisant partie intégrante des districts.
J’aurai souhaité que vous nous montriez le bien fondé de la gestion des régions constituées uniquement des districts qui ne sont pas forcément riches à égalité. Et comme nous savons que les congolais sont fâchés contre la bonne gouvernance, on constituera là des ilots de petits dictateurs qui règneront comme ils voudront quand bien même vous pensez qu’ils peuvent être élus pour un temps bien précis. Bonne intention mais se passant au niveau aussi précis que le district ou la région, merci la guerre tribale à échelle réduite.
On ne va pas faire comme le PCT qui a installé partout des communes sans budget, dont les villes ou les villages les constituant n’ont aucune activité économique. Pour faire vivre les entités politiques il faut bien les moyens pécuniaires. Aujourd’hui les Maires du PCT sont réduits à signer rien que les actes de naissance. Rôle dévolu en son temps au centre d’état civil du District.
Si déjà la Mairie Centrale de Brazzaville et celles de ses communes ont dû mal à joindre les deux bouts, je ne vois pas comment celles de l’hinterland feront.
David Londi,
Serait-il possible de mettre les extraits des livres reproduits entre guillemets? C’est une recommandation des méthodes de recherche qui veut que les textes cités soient toujours entre guillemets accompagnés du nom de l’auteur et du titre du livre d’où ils sont tirés.
J’étais un peu confus en lisant ce texte ne sachant pas qui écrivait entre vous et l’auteur cité.
@Bakala,
j’ai cité la source en bas du texte. Le plus important, ici, c’est le message. Mais ta remarque est recevable.
@Malanda et Oyessi,
voici quelques éléments de débat. Vos questions sont légitimes et je me les suis posées. Toute la réflexion autour des questions essentielles de gouvernance, de péréquation, d’égalité, de redistribution, du suffrage universel … Ce sont ces interrogations ont guidé toute la réflexion tout au long de l’écriture du livre blanc qui fait 236 pages. Elles ont été au centre de mes préoccupations. La construction du fédéralisme au Congo ne sera pas une promenade de santé, je vous l’accorde mais ne devons-nous pas changer de paradigme, de façon de gérer et de conduire la chose publique. Nous ne devons pas marcher sur les mêmes chemins qu’hier qui nous conduit à des catastrophes sans nom dans tous les domaines. Le travail des uns et des autres doit consister à mobiliser le peuple dans la voie de la responsabilisation pour qu’il prenne son destin en mains afin que les hommes politiques cessent de l’infantiliser parce qu’il est souverain. Rien n’est légitime si le peuple est tenu à l’écart. Toutes les questions que vous posez trouvent leurs réponses dans le livre blanc. Il en suscitera d’autres mais, n’est-ce pas le principe élémentaire de la démocratie. Rien n’est inaccessible dans cette organisation dans laquelle on demande, à tous les niveaux, son avis au peuple de la Commune à l’Etat fédéral.
Ce post annule et remplace le précédent, désolé !
Chers frères Malanda et Oyessi,
voici quelques éléments de débat utiles que nous devons avoir le fédéralisme. Vos questions sont légitimes et je me les suis posées tout au long de la rédaction du livre blanc : gouvernance, péréquation, ’égalité, redistribution, suffrage universel … Elles ont guidé toute la réflexion tout au long de l’écriture du livre blanc qui fait 236 pages. En effet, la construction du fédéralisme au Congo ne sera pas une promenade de santé, je vous l’accorde mais ne devons-nous pas changer de paradigme, de façon de gérer et de conduire la chose publique pour ne pas reproduire les mêmes erreurs pendant les 60 ans à venir ? Notre engagement ne doit-il pas consister à ne plus reconduire les mêmes hommes politiques cupides, les mêmes habitudes criminelles, la même mentalité, la même idéologie du tribalisme avec les mêmes hommes politiques corrompus … ? Justement le but, c’est de changer toute cette culture que nous exécrons tous. Le travail des uns et des autres doit consister à mobiliser le peuple dans la voie de la responsabilisation pour qu’il prenne son destin en mains afin d’éviter leur infantilisation par des hommes politiques véreux. Nous devons faire du passé table rase, la collégialité dans les décisions doit toujours l’emporter sur l’individu qui détiendrait tous les pouvoirs. Rien n’est légitime tant qu’il n’émane pas du peuple. J’ai proposé un « Think Tank » autour de toute cette stratégie pour faire infuser ce débat dans le peuple parce que je n’ai jamais considéré les hommes politiques congolais comme des acteurs politiques qui pourraient sortir le peuple des difficultés économiques et sociales dans lesquelles le peuple se trouve. Ils ne seront plus les acteurs de demain. La diffusion se fera par un réseau de cellules indépendantes des partis politiques existants. Les questions que vous posez trouvent leurs réponses dans le livre blanc. Il en suscitera d’autres mais, n’est-ce pas le principe élémentaire de la démocratie. Rien n’est inaccessible dans cette organisation dans laquelle on demande, à tous les niveaux, son avis au peuple: de la Commune à l’Etat fédéral.
désolé, lire : interrogations qui ont guidé toute la réflexion … ; Nous ne devons pas marcher sur les mêmes chemins qu’hier qui nous ont conduits …
A mon avis, il est encore trop tot de penser federalisme pour notre pays. Le peuple n’y comprendra rien ; et ce sera un echec de plus.
Commencons plutot par faire que le pays connaisse une decentralisation affirmee donc reelle dans sa maniere d’etre dirige.
Ainsi, deux decennies plus tard, la notion de federalisme pourra etre introduite sans probleme.
Cela voudra dire qu’entre temps, les congolais auront pris le courage de changer de constitution afin d’insister sur le caractere decentralise de l’etat.
@Malanda,
cher Malanda, la partie concernant l’installation du fédéralisme en Afrique est une analyse de risques qui appelle des parades pour ne pas tomber dans les mêmes égarements que nos prédecesseurs. Nous en avons tenu compte dans la recherche des solutions. Certaines parades consistent à ne pas s’arrêter au seul découpage éthnique mais de créer les conditions d’installation d’une démocratie libérale et des politiques économiques responsables, d’où notre conviction que le fédéralisme doit s’appuyer sur ses deux piliers : le fédéralisme institutionnel et fiscal. Il est toujours sain de faire une analyse de risques avant de se lancer dans n’importe quelle activité. C’est notre démarche !
@l’Africain authentique,
le peuple n’a été éduqué ni associé à aucun quelconque système, on lui a tout imposé. Il n’a jamais été réellement associé à la construction de l’Etat-nation dont il ne connaît pas les tenants et les aboutissants mais il vit les impacts négatifs produits depuis près de 60 ans. Le peuple suivra le système qui lui permettra d’accéder à des meilleures conditions de vie parce qu’il sera responsable de son destin.
Le problème essentiel dans ce pays réside dans le suffrage universel parce que les citoyens sont embrigadés dans des partis éthnocentrés. Tant que cette réalité sera prégnante au Congo, nos compatriotes du nord ne croiront pas au suffrage universel parce que démographiquement inférieur. Je repète, ici, que le général Mokoko n’a été plébiscité dans le sud dans un seul but : déboulonner Sassou parce qu’il faisait effet miroir avec ce dernier sur les plans éthnique et militaire. C’est tout. C’est pour cela qu’il croupit en prison sans la moindre réaction des populations qui ont voté pour lui. Imaginez un Kolelas en prison ou à la place de Mokoko dans toutes les tortures qu’il subit. Bacongo, Makélékélé, Mfilou … seraient en ébullition, n’est-ce pas ?
La décentralisation suppose un pouvoir central et donc un président élu au suffrage universel. Elle n’élimine pas la compétition sanglante qui est le moyen d’accéder à ce pouvoir central. Toute la gymnastique intellectuelle consiste donc à contourner le suffrage direct pour atténuer l’effet tribal si fort dans notre pays. L’histoire de notre pays nous le conte jusque dans nos quartiers : Bacongo, Makélékélé, Mfilou et Madibou aux Bakongos-laris ; Diata aux Niboleks ; Ouenzé, Talangaï aux ressortissants du nord, etc. L’expression électorale suit la même logique : à Bacongo, l’on va voter pour Kolelas, à Diata pour le candidat de l’UPADS, à Talangaï pour le PCT. Ceci a été prouvé par les seules élections dignes de ce nom qui se sont tenues en 1992 dans ce pays.
L’identification éthnique montre aussi que les gens du sud croient au suffrage universel parce qu’ils sont démographiquement supérieurs et ceux du nord, non. C’est ainsi que sur les 6 présidents que ce pays a connus : 3 civils du sud et 3 militaires du nord. Celles et ceux qui sont moins nombreux s’emparent du pouvoir par la violence. C’est la première contradiction à résoudre dans ce pays. Toute stratégie qui intègre le suffrage universel est vouée à l’échec. C’est pour cela que la décentralisation sans aller vers la fédération ne changera pas la réalité dans laquelle nous vivons actuellement. Les forces d’avant-garde doivent donc sensibiliser le peuple. Nous n’avons plus le temps d’attendre deux générations (30 ans). Des milliers de vies sont en jeu !
Ce débat est en train de naître au Tchad, Gabon, Cameroun … parce que 60 ans après tout le monde se rend compte que les attelages hérités de la colonisation ne marchent pas tout simplement l’on peut faire des pièces rondes à partir des moules carrés. Nos pays et tous les processus qui les gouvernent ont été faits pour nous coloniser et donc nous exploiter pas pour nous développer ou instaurer une démocratie durable.
Personne ne peut se développer avec la culture de l’autre, évidence que les pays asiatiques qui se sont engagés dans la voie du développement économique et social ont compris. Je pense qu’il est temps de prendre nos responsabilités et de nous coller à notre histoire précoloniale parce que celle-ci a été forgée sur des siècles, cher compatriote !
L’on ne peut faire des pièces rondes avec des moules carrés !
@ Londi et à tous mes compatriotes congolais
Félicitations à Londi pour ce bel ouvrage.
Encore félicitations meme si d’autres l ‘ont fait avant moi et ils ont eu raison.Nous congolais gangrenés et pour rien par la culture francaise qui ne sait pas reconnaitre le merite de l ‘autre avant le résultat final , nous sommes entrain d ‘adopter dans la facon de faire la culture anglosaxonne en laissant derriere nous cette facon bavarde francaise de faire la politique et de travailler economiquement
.Ce sera long mais il faut que nous montrions aux nouvelles genArations de nouvelles methodes de travail et surtout de raisonnement.le monde devient universel sortons du pre carre francais , il en est ainsi du féderalisme que n aime pas la culture jacobine francaise et qui fera tout pour s’opposer aux tentatives d’innovations dans son pre carre.Les congolais au dela des discours de circonstance et de maintien politique sont ils prets sans double langage et posture dont lls sont les ltraditionnalistes de premier rang à se battre pour devenir enfin eux memes. A ne plus etre ZOBAS
L ‘ exemple et je passe à l ‘essentiel.
Deschamps entraineur de l ‘équipe de France de Foot conspué avant le mondial et pendant la pool de qualification pour ses choix tactiques va peut etre gagner la coupe du monde et starisé .il l ‘est deja.l ‘etre humain est mauvais et finalement versatile
.
Ces élèments d’ambiance s’adressent à la plupart des sachants congolais qui sur les plans scientifiques et techniques n ‘ont jamais rien apporte et encore moins au niveau de l innovation des institutions politiques economiques et sociales dans notre pays
Le texte de Londi sur le federalisme est de mon point de vue une innovation institutionelle pour le débat democratique au Congo.
je passe sur les observations galéjadiques de Bakala telema habitué a ramener le débat intellectuel à des considerations pctistes pour ne pas dire nulles et sans interets.
En revanche je fais miennes les remarques de Malanda et de Oyessi que je complete en commencant ici et maintenant le debat.
Pourquoi ne pas retenir que trois strates institutionnels: la commune la region et la federation?
Comment articuler souverainete populaire et souverainete nationale deux notions juridiquement differentes meme si ploitiquement l ‘une se dissout dans l ‘autre
je m arrete la et j attends avec interet et pragmatisme comment introduire le federalisme au congo sera conduit sur les plans methodique et methodologiques par David Londi et son équipe
BIen sur je me contenterai pas d’etre simple acteur et j apporterai ma pierre à l ‘édifice
J attends au dela de la visio conference les modalites pratiques d ‘infusion de ce debat au sein des diasporas congolaises mais surtout au sein de la societe congolaise et aupres des partenaires du Congo
Partenaires internationaux congolais ,SUIVEZ MON REGARD DE QUEL PARTENAIRE EN PREMIER?
ET OUI MEME AVEC LE FEDERALISME LES ACTEURS QUI ANIMENT LE RESEAU CONGO DANS SA DIMENSION EXTERIEURE NE DISPARAISSENT PAS ;zone monetaire oblige pour l instant
.Désole j ‘ai les pieds sur terre et je m appuie sur les relations internationales et geopolitiques dans nos democraties tropicales d’afrique dont le CONGO BRAZZAVILLE
D E GRACE CECI NEST NI PROVOCATION NI REMISE EN CAUSE DU FEDERALISME COMME PROCEDURE DEMOCRATIQUE INSTITUTIONNELLE ET DELIBERATIVE POUR LE CONGO
MAIS DU BON SENS ANALYTIQUE NOURRI PAR LA PRATIQUE DES HOMMES QUI FONT ET DEFONT LES INSTITUTIONS ET PAS SIMPLEMENT EN AFRIQUE
Lucien écrit :
» je passe sur les observations galéjadiques de Bakala telema habitué a ramener le débat intellectuel à des considerations pctistes pour ne pas dire nulles et sans interets. »
Sincérement Lucien, vous êtes un provocateur né. Si vous m’avez bien lu en tant que professeur, vous aurez compris que je disais à David attention au plagiat quand on ne cite pas correctement le propos d’un autre auteur. Je crois que C’est vous enseignez à vos étudiants en France!
En mettant dans des moteurs de recherche quelques paragraphes du texte de David Londi, J’ai pu retrouver leur source: titre, auteur.
Ai-je ajouté autre chose?
Ah Ndoko!
Et comme ça vous voulez discuter? Le vrai pctiste C’est vous avec vos méthodes d’agitateur.
Si vous croyez avoir inventé la roue, Je vous laisse à vos débats. Mon pronostic? Il est le même à savoir que Sassou se frotte les mains car, vous renforcez sa base.
Je ne crois pas du tout en votre fédéralisme, votre idée est une chimère.
Vous les enfants du Pool habitant les quartiers nord de Mfoa, avons pas la même vision ou conception Dr la vie politique du Kongo.
les grandes souffrances de ce génocide programmé, c’est nous à Bacongo qui payons toutes les conséquences.
Ne peuvent vivre et se comprendre que deux individus ayant à peu près le même.niveau ,vision ou ambitions .
Nous souffrons trop à Bacongo,avant d’imposer votre fédéralisme, il.faut un référendum et vous verrez que la SCISSION l’emportera .
Nous sommes fatigués de la coexistence avec ces animaux qui règlent tous les problèmes par la violence .
Le BONGWI, ils ne connaissent pas
Je partage le point de vue de @grand Lucien ,sur le niveau du processus décisionnel.Mais ,je fais confiance aux architectes de cette mouture fédérale ,dont l’esquisse philosophique correspond à ma conviction profonde au sujet du fédéralisme …
@David Londi , Je te recontacterai ,par e-mail…car ,je l’avais déjà fait ,tu n’y avais pas fait attention…….
Merci à David Londi pour ce texte d’éclairage sur le fédéralisme des indépendances face au fédéralisme qui va prendre ses racines dans l’Afrique Pré-coloniale. Tout n’était certes pas parfait dans cette Afrique là aussi, mais il est important de partir du bon pied pour proposer un modèle d’organisation politique adapté au contexte africain. La matrice politique pré-coloniale est à mon sens, le bon étalon pour façonner le nouveau prisme institutionnel pour le Congo en particulier et l’Afrique en générale. Encore merci, et je le dis de bonne foi, en attendant votre ouvrage sur le fédéralisme.
@Cher frère Londi
Vous défendez votre position à travers vos posts en essayant d’être plus pédagogue, ce qui est à féliciter car il vaut mieux avoir tors contre tous quand vous êtes convaincu de ce que vous faites
« Le travail des uns et des autres doit consister à mobiliser le peuple dans la voie de la responsabilisation pour qu’il prenne son destin en mains afin d’éviter leur infantilisation par des hommes politiques véreux. » dites vous.
Cette phrase me pousse à vous rappeler que le peuple auquel nous « intellectuels » faisons toujours référence n’est pas la cause des errements des hommes politiques véreux qui ont mis le Congo dessus dessous. Ce n’est pas le peuple des plateaux, de la cuvette ouest ou de la Sangha encore moins du Kouilou ou du Niari qui bombarde le Pool. Ce n’est pas ce peuple là qui a chiffonné les finances du Congo.
C’est un pouvoir auquel appartient les politiques véreux de tous les bords qui le fait, très souvent avec la complicité du peuple de cette contrée.
C’est pourquoi, je ne cesserai de le dire ici qu’il est inutile de penser que le peuple du nord est complice du pouvoir clanique de Sassou et pourquoi le peuple de Talangai ne se soulève pas quand on bombarde dans le Pool.
La vraie question aurait été de se demander pourquoi les politiques du Pool continuent à soutenir Sassou pendant qu’il bombarde leur peuple. Mieux, pourquoi Tsaty Mabiala et Kolélas issus du peuple du sud Congo ont vite reconnu l’élection de Sassou et l’accompagnent royalement et surement vers un pouvoir Monarchique.
Voyez vous, le travail des uns et des autres doit consister plutôt à se défaire des politiques véreux de leur terroir ethnique qui embrigadent le peuple dans leurs turpitudes actions et pour leurs propres intérêts et non celui du peuple qui ne demande qu’à vivre en paix dans une république unie.
Le jour où nous qui avions au moins les outils intellectuels et qui savons pourquoi le Congo est en lambeaux aujourd’hui, le jour où nous dirons non aux politiques véreux de nos propres contrées, le jour où vous et moi sortirons du fait ethnique pour ne parler que Congo, le peuple que vous appelez de vos vœux pour être mobiliser n’en tirera que profit car c’est nous qui avions pris le peuple en otage depuis longtemps.
Quand le peuple Congolais du nord au sud vote unanimement J3M, ce n’est pas ce même peuple qui se déjuge pour dire à Sassou de voler leur victoire. Il le fait avec les politiques véreux du nord au sud qui, pour les uns ont entériné vite fait son élection pour la sauvegarde de leurs égoïstes intérêts, pour les autres pour le fait ethnique cherchant là aussi à sauvegarder leur intérêts. Nianga Boula n’est il pas soucier de l’avenir des Mbochis?
Malheureusement tous les Mbochis ne sont pas logés à la même enseigne que le clan Sassou car tous les Mbochis et tous les ressortissants du nord n’émargent pas au clan. A OYO, il y a bien des taudis qui se perdent dans les vestiges de l’insolence des villas du clan, tout comme dans le Pool ou dans la Bouenza, tous ne sont pas logés à la même enseigne que Kolélas et Tsaty Mabiala.
Ce peuple délaissé connaît très bien à quoi s’entretenir le moment venu.
@Lucien,
cher Lucien, je reçois tes remarques mais avant tout je tiens à te remercier pour ta contribution au débat comme l’ont fait Malanda et Oyessi. Vous posez des problématiques, comme je l’ai expliqué dans mon précédent post, qui ont été au coeur de nos réflexions et ont conduit toute notre démarche tout au long de la rédaction du livre blanc. Nous avons voulu poser le débat dans toute son étendue pour l’enrichir et collecter des contributions pour le faire avancer plus loin dans des directions qui ne sont pas familières parce que façonnés à l’école de pensée française. L’effort permanent doit être au centre de notre action quels que soient les obstacles ou les réticences. A ce peuple l’on a imposé la colonisation, le socialisme scientifique et, in fine, l’une des dictatures les plus autocratiques au monde, les élites se taisaient. Nous arrivons maintenant à la croisée des chemins avec un peuple exsangue, résigné et meurtri, nous avons l’obligation de changer de direction.
Les strates, oui, l’on peut en définir 3 au lieu de 4 mais le district est la strate la plus stable de la structure parce qu’elle est un niveau de consolidation et de gestion incontournable. Dans le livre, nous avons défini les rôles et responsabilités de chaque structure et sa gouvernance. Je pense, honnêtement après lecture, certaines propositions paraîtront plus clair. Chaque strate s’articule dans une architecture démocratique qui assure une représentativité exhaustive des différentes composantes de notre société. Mais, rien n’est immuable, toutes les propositions ne peuvent que contribuer à enrichir la réflexion et arriver à un système abouti répondant à nos réalités.
@Bakala,
l’essentiel est le message que j’ai voulu faire passer de la façon la plus claire et fluide. Il est évident que je m’appuie sur les travaux des spécialistes du secteur pour avancer dans ma réflexion. J’ai cité la source principale pour ne pas porter préjudice au chercheur qui s’est penché sur ces problématiques. Je ne pense pas que tu apportes quelque chose d’essentiel en agissant de la sorte. Il faut aller à l’essentiel et apporter une contribution ou non au débat en cours. Soyons constructifs. Pour le reste, tu es libre de rester dans le statu-quo si la situation actuelle te satisfait.
@ Bukulutu,
merci pour tes contributions qui poussent toujours à aller plus loin dans ma démarche. J’apprécie.
@Val de Nantes,
désolé, je n’ai pas fait attention. Je vais réparer cette erreur !
David LONDI dit :
« …mais ne devons-nous pas changer de paradigme, de façon de gérer et de conduire la chose publique pour ne pas reproduire les mêmes erreurs pendant les 60 ans à venir ? »
Cher David
Je crois que tout Congolais sain d’esprit constate avec horreur que nous sommes dans un cercle vicieux depuis l’indépendance. Tout l’enjeu se situe au niveau du moyen de briser cette malédiction car au moment où nous coulons sur tous les plans, économique, politique, social et culturel, d’autres pays d’Afrique (en dehors de l’Afrique Centrale) avancent avec plus d’assurance sur la voie du progrès.
« Notre engagement ne doit-il pas consister à ne plus reconduire les mêmes hommes politiques cupides, les mêmes habitudes criminelles, la même mentalité, la même idéologie du tribalisme avec les mêmes hommes politiques corrompus … ? »
L’idée est noble, toutefois, sommes-nous déjà au clair avec notre vision de la société avant d’aller vers le peuple ? Est-ce un hasard que nous nous retrouvons dans une zone si riche en ressources naturelles et si pauvres en ressources humaines ? Pourquoi les élites de l’Afrique Centrale, du Burundi au Tchad sont-elles si minables ? Les élites sont le reflet des populations, une sorte de quintessence. Ceux qui nous dirigent aujourd’hui ont aussi eu des intentions très nobles. Nombreux d’ente nous sont incapables d’intégrer cette dimension. Nous nous enfermons dans la négation de l’autre qui n’agirait que par méchanceté au profit de son clan. A la Conférence Nationale Souveraine, nous avons fait le procès du PCT prétendument au service du Nord et des Mbochis. L’U.PA.D.S qui a gagné les élections présidentielles de juillet 1992 nous a tous déçus de 1992-1997, malgré les acquis sur la gestion du pétrole. Le MCDDI son dauphin de 1992 nous a reproduit une gestion clanique de la Mairie de Brazzaville. Le RDPS a fait la même chose à Pointe-Noire où mes camarades de fac m’affirmaient être discriminés à la mairie, parce que bien qu’étant du Kouilou, ils étaient Yombé de la forêt soutenant Soukoulaty-Poaty et non Vili de la côte soutenant Thystère Tchikaya.
Notre mal est plus profond qu’on le pense et nous commettons une grave erreur à limiter le périmètre des solutions à l’opposition nord-sud. J’ai sillonné le Congo du nord au sud et je me suis rendu compte de la dimension anthropologique de nos enjeux. J’hésite à aller plus loin en invoquant la dimension spirituelle qui irriterait (à raison) les esprits cartésiens. Mysticisme, messianisme, fétichisme, etc. la société congolaise y baigne à fond. Comptez le nombre d’église de « réveil » qui nourrissent les partis politiques et vous comprendrez notre impasse actuelle. Les politiciens véreux l’ont bien compris, les vertueux se fourvoient dans des incantations.
« …Justement le but, c’est de changer toute cette culture que nous exécrons tous. Le travail des uns et des autres doit consister à mobiliser le peuple dans la voie de la responsabilisation pour qu’il prenne son destin en mains afin d’éviter leur infantilisation par des hommes politiques véreux. »
La bataille se situe sur le plan humain avant le plan institutionnel. Ce sont les hommes qui créent les institutions et non l’inverse, même si le moule institutionnel peut façonner les hommes. Essayons de ne pas mettre la charrue avant les bœufs. Tant que les hommes ne seront pas au clair avec leur vision de la société, nous tournerons en rond.
« Nous devons faire du passé table rase, la collégialité dans les décisions doit toujours l’emporter sur l’individu qui détiendrait tous les pouvoirs. Rien n’est légitime tant qu’il n’émane pas du peuple. »
‘’Faire table rase du passé’’ est un des vœux pieux contenu dans l’hymne des socialistes et communistes : L’international. Ayant passé 10 ans de ma jeunesse en URSS, j’ai vu les ravages de cette devise. Ceux qui ont rasé le passé tsariste avec les plus nobles intentions ont instauré une des plus féroces dictatures du XXème siècle. Et là-bas, quand on parlait de raser le passé, on allait jusqu’à raser les porteurs de ce passé. Une fois que les porteurs du passé étaient exterminés, on a passé à la moulinette les contradicteurs à l’intérieur du nouveau système.
Mon frérot de Potal Val de Nantes m’a souvent reproché ma tiédeur dans la lutte contre les Mbochis, mon équilibrisme face aux fossoyeurs actuels (à 90% Mbochis) de notre économie etc. Je ne crois pas aux clubs parisiens composés de puristes qui débarqueront un jour à Brazza pour nettoyer notre pays de la racaille et installer un régime vertueux pétri d’éthique. Je suis un darwiniste social. Je crois en la perfectibilité de l’homme, à commencer à ma propre perfectibilité à laquelle j’accorde la plus grande partie de mon temps. Je vois avec tristesse l’immensité de mes propres limites. Je constate avec horreur et bonheur que si je consacre assez de temps à lutter contre mes imperfections, je n’en ai plus du tout pour lutter contre les imperfections de mon prochain. C’est pourquoi, avant d’aller enlever la paille dans les yeux des politiciens congolais, j’essaie avec plus ou moins de bonheur d’enlever la poutre dans mon œil, cette poutre qui m’empêche de voir le Divin dans chaque être humain. Je suis de ceux qui croient que malgré tous les actes qu’il a posés jusqu’à ce jour, malgré le diabolique projet qu’on lui prête de vouloir nous imposer son fils après 40 ans d’un règne problématique (pour ne pas dire plus) sur tous les plans, il y a le Divin en Sassou comme en tout être vivant. Ce Divin qu’il a peut-être écrasé en lui, mais qui y demeure et auquel nous n’avons pas pu nous adresser pour construire ensemble une véritable communauté de destin.
« J’ai proposé un « Think Tank » autour de toute cette stratégie pour faire infuser ce débat dans le peuple… »
C’est une bonne idée que les Think Tank commencent à naître dans l’élite congolaise. Leur montée en puissance et la qualité de leur réflexion sera d’un grand apport à la société civile et aux partis de demain.
« …parce que je n’ai jamais considéré les hommes politiques congolais comme des acteurs politiques qui pourraient sortir le peuple des difficultés économiques et sociales dans lesquelles le peuple se trouve. »
J’espère que vous comprenez ma prudence à l’égard de telles déclarations. C’est cette condescendance à l’égard des politiciens congolais qui fait leur force. Le grand malheur de la société moderne, c’est que la chose publique est gérée par les politiciens très souvent au service du capital financier. La société civile, les médias, les scientifiques etc. ne viennent qu’en appoint et semblent parfois impuissants à influencer la bonne marche de la société, parce qu’incapables de se saisir des cordes qui font bouger les marionnettes des partis politiques.
« Ils ne seront plus les acteurs de demain. »
J’imagine leur rire en vous lisant. Je côtoie certains d’entre eux, et je sais ce qu’ils pensent de ce genre de déclaration. A votre décharge et pour atténuer leur arrogance, je citerai Mika Waltari dans son beau roman ‘Sinouhé l’Egyptien’ : « De demain, nul n’est certain. »
« La diffusion se fera par un réseau de cellules indépendantes des partis politiques existants. »
L’intention est noble de contourner les partis politiques, malheureusement, rien ne se fera sans les partis politiques. C’est pourquoi il faut penser à la nature des partis politiques de demain, capables de transcender le fait tribal.
« …Les questions que vous posez trouvent leurs réponses dans le livre blanc. »
J’ai hâte de le lire et espère y trouver la réponse à ma question fondamentale « Comment instaurer le fédéralisme au Congo en l’état actuel des mentalités, non pas de politiciens, mais des citoyens ?
« Il en suscitera d’autres mais, n’est-ce pas le principe élémentaire de la démocratie. »
Sans doute, les questions fuseront et beaucoup plus nombreuses que vous ne l’imaginez. Quant à la démocratie, j’ai l’impression que de nombreux congolais sont en délicatesse avec elle, se sentant plus en symbiose avec leur tribu qu’avec une nation plus hypothétique que jamais.
Le cas du peuple guerrier Abbey (lire abbè) venu d’Afrique de l’Ouest manu militari, enchaîné et sous les coups de fouets des miliciens coloniaux ; qui pose aujourd’hui, dans son pays d’adoption, un réel problème d’intégration menaçant l’unité nationale.
Les Mbochis sont à part entière devenus une population de langue bantoue provenant de la région des grands lacs d’Afrique centrale. Ils ont été établie dans le Nord du Congo Brazzaville après une migration forcée d’Africains de l’Ouest (des guerriers Abbey (Mbochi d’Oyo) vers les années 1850 en République du Congo, particulièrement dans les départements de la Cuvette, près d’Oyo, et des Plateaux, aux alentours d’Ollombo, ainsi que dans le quartier Talangaï de Brazzaville. D’autres communautés vivent à l’ouest de la République démocratique du Congo (Ngombe), ainsi qu’à l’est du Gabon.
Selon les sources et le contexte, on rencontre différentes formes : Amboshi, Baboshi, Bochi, Boubangui, Embosi, M’Bochi, Mbochis, M’Boschi, Mboshe, Mboshi, Mbosi, Ombosi…
La langue mbochi (ou kimbochi) a subi un mélange d’influence des tribus Makoua et Kouyous voisins en république du Congo lors de la migration vers les régions centrales de l’Afrique. Le nombre de locuteurs était estimé à 108 000 en 2000, mais la plupart utilisent aussi le lingala et le téké.
Parmi les représentants les plus éminents du peuple mbochi figurent le dictateur Denis Sassou-Nguesso, ainsi qu’une grande partie de ses proches collaborateurs, dont Jean-Dominique Okemba, conseiller spécial et « vice-dictateur » non officiel du pays.
Quand on parle de Mbochi pendant la dictature de Sassou et des Nguessos au Congo Brazzaville, on pense tout naturellement à leur sale image et mauvaise réputation dans l’opinion nationale.
En effet Mbochi = voleur= cleptomane des deniers publics = tribalisme politique = bonobos = bunga bunga = immoralité = dictateur sassou Nguesso = violence = sauvagerie = barbarie = terrorisme d’état = francafrique = crime de sang = génocide = biens mal acquis = paradis fiscaux = incompetence = paresse = anti-valeurs = andzimbistes = dracula = cannibalisme = faux kani = faux otwéré = faux et usage de faux des traditions et cultures makoua, kouyous et tékés, etc, etc
LE COMPORTEMENT SAUVAGE ET MALHONNÊTE DES MBOCHIS: L’ADJOINT DE DE BRAZZA AVAIT-IL RAISON AU XIXE SIÈCLE?
L’histoire de la déportation des guerriers Abbey (Mbochi d’Oyo) de la Côte d’Ivoire au nord du Congo pendant la colonisation française.
LA TRIBU MBOCHI DES BORDS DE L’ALIMA – L’UN DES AFFLUENTS DE LA RIVE DROITE DU FLEUVE CONGO…
Voici l’extrait du rapport que fît Edmond Dominique Hubert Ponel premier administrateur de la colonie du moyen Congo et adjoint de De Brazza sur le peuple Mbochis de l’Alima. Dit par un blanc dont la capacité d’analyse sociologique est incontestable. Édifiant…..
Edmond Dominique Hubert Ponel premier administrateur de la colonie du moyen Congo
« A Pombo (Bas Alima), le 30 Juin 1885. Ce Peuple est le plus sauvage que j’ai rencontré.
La ruse et le mensonge sont chez eux des habitudes tellement invétérées que même dans les cas les plus insignifiants, ils en usent comme pour la défense de leurs intérêts les plus graves.
Rebelles à tout ce qui leur semble une entrave, orgueilleux, superstitieux à l’excès, les Mbochi sont les être les moins sympathiques qu’il soit possible d’imaginer dans ces contrées.
Leur avidité, l’âpreté qu’ils mettent dans la conclusion des marchés en font de désagréables clients à tel point que les Affourou ( Tékés ) s’en plaignent régulièrement et refusent de faire commerce avec eux. Il n’y a aucun cas à faire en leur parole.
J’en ai eu dix fois la preuve depuis mon arrivée au Bas Alima. Ils n’ont aucune notion, même vague, de ce que nous appelons l’honnêteté, fait assez bizarre, car la note dominante de leur caractère est l’esprit de propriété poussé à l’extrême, sous toutes ses formes…..
Ils sont paresseux…Ils vivent au bord de l’eau et ne connaissent pas la pirogue…
Ils ne jurent que par les fétiches appelés onganga copié du dialecte makoua et kouyou »
E.D. Hubert PONEL
@oyessi , mon grand ,
Pour une fois ,faites confiance à la mentalité évolutive des congolais .Vous l’imaginez tellement figée que toute révolution mentale vous parait impossible .
Et ,il y a cette révolution numérique qui participe massivement à l’éducation des masses , sans qu’elles aient besoin de se rendre dans un centre de formation .
Le citoyen est un animal rationnel ,et saura faire la part des choses .Nous vivons une période où les informations traversent les frontières à une vitesse V .
En résumé ,avec l’apport des nouvelles technologies d’informations et communications ,le citoyen est transformé en consommateur des infos DE TOUTES SORTES .
Reste l’accès à ces NTIC , où le problème pourrait être résolu crescendo .
Ayez toujours à l’esprit que , le fédéralisme sera postérieur à la période néfaste du règne de SASSOU .
Chers compatriotes
Je n’ai pas l’intention de rabaisser le travail de David LONDI, mais l’honneteté intellectuelle aurait voulu qu’il nous précise qu’il s’agit d’un texte dont il a fait un copier-coller pur et simple
Bakala Téléma l’a déja signalé.
Vérifier-le par vous-même – C’est pas honnête !!
https://ideefederale.ca/documents/Afrique.pdf
Son apport personnel ici est insignifiant et quand on cite un auteur on le met entre parenthèses.
Il fallait qu’il nous dise qu’il nous propose le texte d’un auteur .
Les quartiers nord doivent se soulever désolée sinon c’est de la complicité je rappelle ils n’ont pas hésité à aller piller les quartiers to za bandeko disent ils mon oeil !!! ils continuent à nous prendre pour des imbéciles !!!
Ils dansent et chantent quand les leurs commettent des exactions dans les quartiers sud non pas d’excuses ils sont d’accord avec le système de leur frère de toute façon c’est clair pour nous des ingrats des sournois on va séparer le pays ah oui ! ils avaient oublié qu’ils n’étaient pas chez eux !!!
Des étrangers à qui on a eu le malheur d’offrir l’hospitalité !!!!
A mes frères Malanda et Oyessi. Vos interrogations sont légitimes sur les difficultés de dépasser les contradictions dans une société minée par le tribalisme du nord au sud. Je ne pense pas que l’on faille passer par des partis politiques pour mobiliser le peuple. Ces partis se sont discrédités quand ils ont levé des milices pour tuer d’autres congolais, donc criminels. Ils se sont discrédités quand ils vont valider l’élection de Sassou. Ils se sont discrédités quand ils ont fini par valider une constitution qu’ils ont combattue pourtant criminogène par ses articles 10 et 96. Ils se sont discrédités quand ils ont validé des assemblées sénat et assemblée nationale qui ne sont que des chambres d’enregistrement du dictateur. Tous ces partis forment une nouvelle classe politique qui se partage les richesses du pays. Ils sont donc disqualifiés pour représenter le peuple qu’ils instrumentalisent.
Sassou n’a plus le monopole de l’information, nous avons des outils et nous les utiliserons pour atteindre le peuple.
David Londi un seul reproche à vous faire les caractères sont trop petits pour ceux qui n’ont pas une bonne vue comme moi toutefois cela n’enlève en rien la qualité de votre travail
Merci
@Anonyme21,
merci ma soeur.
Cher David
« Je ne pense pas que l’on faille passer par des partis politiques pour mobiliser le peuple. »
Bonne chance alors pour cette expérimentation exaltante. Vous serez les premiers à réussir cet exploit dans l’histoire politique moderne : conquérir le pouvoir sans parti politique. Circonstances aggravantes, vous semblez sous-estimer le facteur sécuritaire pour ne pas dire militaire au Congo. Mokoko s’est lancé dans la bataille présidentielle sans parti politique à un mois du jour J. Il a galvanisé des masses qui ont eu raison de croire en lui. Le mouvement qu’il a déclenché aurait pu se transformer rapidement en parti politique. Il a gagné l’élection, personne ne peut le contester. Mais au finish, l’appareil sécuritaire du régime l’a neutralisé et nous savons tous le sort qui lui a été réservé. Une grande partie de ceux qui ont cru en Mokoko comptaient sur son passé de général donc en sa capacité de résoudre l’équation sécuritaire. Le pouvoir ayant senti le danger avait désarmé l’armée qui votera à 80% pour Mokoko. L’engouement autour de Mokoko ne s’est pas transformé en parti politique et on en voit les conséquences sur la scène politique.
Sur une autre scène, on voit comment Emmanuel Macron crée le mouvement politique En Marche (E.M. n’est rien d’autre que Emmanuel Macron pour les initiés). En un an, il remporte la présidentielle et quelques mois plus tard les législatives. Entre-temps, E.M. est devenu un parti traditionnel LREM. Petite question : Macron aurait-il pu gagner la présidentielle sans le soutien décisif du Modem de Bayrou, l’ambiguïté d’Alain Jupé et l’engouement de tous les transfuges de droite comme de gauche ?
« Ils se sont discrédités quand ils vont valider l’élection de Sassou. Ils se sont discrédités quand ils ont fini par valider une constitution qu’ils ont combattue pourtant criminogène par ses articles 10 et 96. »
Vous savez bien que sans cette participation, il n’y aurait pas de crise politique au Congo. Le pouvoir n’aurait que la crise économique à gérer. N’ayons pas la condescendance de penser que ceux qui essaient ont forcément tort quand ils ont échoué. Vous proposez une démarche originale dans le cadre du Congo. Ma critique vise à augmenter les chances de réussite du projet. En tant que fédéraliste, je serai triste si le projet n’aboutit pas. Je ne vous jetterai pas la pierre pour avoir essayé.
« Ils sont donc disqualifiés pour représenter le peuple qu’ils instrumentalisent. »
Assez sentencieux et prétentieux comme point de vue. Le peuple congolais est assez versatile, il peut vous surprendre à tout moment, dans le bon comme dans le mauvais sens.
« Sassou n’a plus le monopole de l’information, nous avons des outils et nous les utiliserons pour atteindre le peuple. »
Il y a un politicien congolais qui avait affirmé que Sassou n’avait pas le monopole de la violence. Pour l’instant, c’est lui qui tient le haut du pavé en la matière. Il n’est pas judicieux de sous-estimer ou surestimer sans adversaire. L’exercice est certes difficile, mais on a le devoir d’estimer son adversaire à sa juste valeur. Dans la bataille de l’information et de la désinformation au Congo, il n’est pas trop difficile de voir de quel côté penche la balance. Pour finir, en matière de stratégie, il y a des actions qui gagnent en efficacité lorsqu’elles sont discrètes. Sassou a certes vieilli et perd beaucoup de réflexes, mais il reste le flic numéro un du pays.
@David.
Je constate que ta proposition fait couler de l’encre ! c’est plutôt bon signe.
L’énergie qui anime les contributeurs veut dire que les congolais attendent un changement. D’ailleurs, je devrais dire que l’Afrique attend un changement. 58 années d’indépendance n’ont pas permis d’arrêter l’hémorragie de l’Afrique.
Ce continent, pays par pays, continue de perdre ses ressources naturelles et ses habitants. Dans beaucoup de cas les situations socio-économiques ne cessent de se dégrader.
Au vu de tout cela, je crois que nous qui vivons hors de ces pays avons un rôle à jouer. Jouons-le avec le coeur et d’un seul même coeur.
Nous avons un devoir humanitaire envers l’Afrique et par conséquent une bonne partie de l’humanité.
S’il y a une piste salutaire qui puisse nous aider à faire bouger les lignes, nous devrions l’approfondir en toute bonne foi.
Si certains parmi nous ont pu faire des bac+10 (qui parfois ne nous servent même pas à aider les pères et mères qui nous ont mis au monde), nous pouvons faire l’effort d’apprendre les notions nouvelles si ces dernières peuvent aider l’Afrique.
Lors de la visioconférence que tu as organisé le 20 mai 2018, j’ai abordé de nombreux sujet qui peuvent aider les uns et les autres à comprendre les tenant et les aboutissant du Fédéralisme.
Il serait bon que chacun de nous consacre une heure à écouter cette intervention, une heure de cours sur la Fédéralitude.
Voici pour rappel les thématiques qui ont été abordées :
THEMATIQUES DE LA CONFERENCE du 20 juin 2018 avec les différents liens
1. INTRODUCTION A LA CONSTITUTION SUISSE –> https://youtu.be/UuLlmDqkR_s?t=8m25s
2. FEDERALISME ET SUBSIDIARITE –> https://youtu.be/UuLlmDqkR_s?t=10m35s
3. GOUVERNEMENT COLLEGIAL ET PRESIDENCE TOURNANTE –> https://youtu.be/UuLlmDqkR_s?t=20m20s
4. DEMOCRATIE DIRECTE ET PARTICIPATIVE–> https://youtu.be/UuLlmDqkR_s?t=30m25s
5. UN SYSTEME DE VOTE AVANT-GARDISTE –> https://youtu.be/UuLlmDqkR_s?t=42m15s
En espérant que chacun se fera personnellement violence pour écouter et regarder cette conférences, je vous remercie pour votre écoute.
Sincèrement,
José Mene Berre
Comment peut-on prétendre écrire une constitution quand on fait le copier/coller d’un livre? Votre livre blanc va-t-il aussi être un copier/coller?
Vous vous moquiez de nous, où en êtes-vous?
5 ANS DE TRANSITION CITOYENNE SANS SASSOU : LES DIRECTS DES IDÉES DE LA TRANSITION VIDÉO 1/30 https://www.youtube.com/watch?v=7OAY9aFB7sk&feature=youtu.be
@ Moudoudou Beyala, agitez seulement 1% de vos neurones, à ce moment vous saurez qu’il s’agit qu’une des propositions au fédéralisme, y en a d’autres et peut être la votre aussi. @ Moudoudou Beyala, évitons de baisser la cognition s’il vous plait, car le Congo a trop souffert de cette baisse cognitive pendant la dictature de sassou et de ses accompagnateurs nordistes et sudistes.
Bonjour à tous.
Tous mes encouragement à l’infatigable fédéraliste David LONDI !
Je constate que l’idée du FEDERALISME fait son petit chemin en Afrique et le Congo Brazzaville se positionne au peloton de tête ! c’est plutôt bon signe.
L’énergie qui anime les contributeurs comme vous veut dire que les bonnes volontés veulent impulser un changement. D’ailleurs, je devrais dire que l’Afrique attend un changement. 58 années d’indépendance n’ont pas permis d’arrêter l’hémorragie de ce continent trop riche pour ne pas attiser les convoitises..
Pays par pays, l’Afrique continue de perdre ses ressources naturelles et ses habitants. Dans beaucoup de cas les situations socio-économiques ne cessent de se dégrader.
Au vu de tout cela, je crois que nous qui vivons hors de ces pays avons un rôle à jouer. Jouons-le avec le coeur et d’un seul même coeur.
Nous avons un devoir humanitaire envers l’Afrique et par conséquent une bonne partie de l’humanité.
S’il y a une piste salutaire qui puisse nous aider à faire bouger les lignes, nous devrions l’approfondir en toute bonne foi.
Si certains parmi nous ont pu faire des bac+10 (qui parfois ne nous servent même pas à aider les pères et mères qui nous ont mis au monde), nous pouvons faire l’effort d’apprendre les notions nouvelles si ces dernières peuvent aider l’Afrique.
Lors de la visioconférence que organisée le 20 mai 2018 sur le Fédéralisme au Congo Brazzaville, j’ai abordé de nombreux sujet qui peuvent aider les uns et les autres à comprendre les tenant et les aboutissant du Fédéralisme.
Il serait bon que chacun de nous consacre une heure à écouter cette intervention, une heure de cours sur la #Fédéralitude.
Voici pour rappel les thématiques qui ont été abordées LORS DE LA VISIO CONFERENCE SUR LE CONGO :
THEMATIQUES DE LA CONFERENCE du 20 juin 2018 avec les différents liens
1. INTRODUCTION A LA CONSTITUTION SUISSE –> https://youtu.be/UuLlmDqkR_s?t=8m25s
2. FEDERALISME ET SUBSIDIARITE –> https://youtu.be/UuLlmDqkR_s?t=10m35s
3. GOUVERNEMENT COLLEGIAL ET PRESIDENCE TOURNANTE –> https://youtu.be/UuLlmDqkR_s?t=20m20s
4. DEMOCRATIE DIRECTE ET PARTICIPATIVE–> https://youtu.be/UuLlmDqkR_s?t=30m25s
5. UN SYSTEME DE VOTE AVANT-GARDISTE –> https://youtu.be/UuLlmDqkR_s?t=42m15s
En espérant que chacun se fera personnellement violence pour :
a) Ecouter et regarder cette conférences,
b) Lire le lLivre-Blanc proposé par David LONDI et son équipe,
Je vous remercie pour votre bienveillance..
José Mene Berre
Bonjour à tous.
Tous mes encouragement à l’infatigable fédéraliste David LONDI !
Je constate que l’idée du FEDERALISME fait son petit chemin en Afrique et le Congo Brazzaville se positionne au peloton de tête ! c’est plutôt bon signe.
L’énergie qui anime les contributeurs comme vous veut dire que les bonnes volontés veulent impulser un changement. D’ailleurs, je devrais dire que l’Afrique attend un changement. 58 années d’indépendance n’ont pas permis d’arrêter l’hémorragie de ce continent trop riche pour ne pas attiser les convoitises..
Pays par pays, l’Afrique continue de perdre ses ressources naturelles et ses habitants. Dans beaucoup de cas les situations socio-économiques ne cessent de se dégrader.
Au vu de tout cela, je crois que nous qui vivons hors de ces pays avons un rôle à jouer. Jouons-le avec le coeur et d’un seul même coeur.
Nous avons un devoir humanitaire envers l’Afrique et par conséquent une bonne partie de l’humanité.
S’il y a une piste salutaire qui puisse nous aider à faire bouger les lignes, nous devrions l’approfondir en toute bonne foi.
Si certains parmi nous ont pu faire des bac+10 (qui parfois ne nous servent même pas à aider les pères et mères qui nous ont mis au monde), nous pouvons faire l’effort d’apprendre les notions nouvelles si ces dernières peuvent aider l’Afrique.
Lors de la visioconférence que organisée le 20 mai 2018 sur le Fédéralisme au Congo Brazzaville, j’ai abordé de nombreux sujet qui peuvent aider les uns et les autres à comprendre les tenant et les aboutissant du Fédéralisme.
Il serait bon que chacun de nous consacre une heure à écouter cette intervention, une heure de cours sur la #Fédéralitude.
Voici pour rappel les thématiques qui ont été abordées LORS DE LA VISIO CONFERENCE SUR LE CONGO :
THEMATIQUES DE LA CONFERENCE du 20 juin 2018 avec les différents liens
1. INTRODUCTION A LA CONSTITUTION SUISSE –> https://youtu.be/UuLlmDqkR_s?t=8m25s
2. FEDERALISME ET SUBSIDIARITE –> https://youtu.be/UuLlmDqkR_s?t=10m35s
3. GOUVERNEMENT COLLEGIAL ET PRESIDENCE TOURNANTE –> https://youtu.be/UuLlmDqkR_s?t=20m20s
4. DEMOCRATIE DIRECTE ET PARTICIPATIVE–> https://youtu.be/UuLlmDqkR_s?t=30m25s
5. UN SYSTEME DE VOTE AVANT-GARDISTE –> https://youtu.be/UuLlmDqkR_s?t=42m15s
En espérant que chacun se fera personnellement violence pour :
a) Ecouter et regarder cette conférences,
b) Lire le lLivre-Blanc proposé par David LONDI et son équipe,
Je vous remercie pour votre bienveillance..
José Mene Berre
CONGOLAIS, LE CONGO A TROP SOUVENT D’UNE BAISSE COGNITIVE GÉNÉRALE PENDANT LA DICTATURE MÉDIÉVALE FRANCAFRIQUE DE SASSOU NGUESSO. CONGOLAIS, AGITONS SEULEMENT 5% DE NOS NEURONES POUR QUE SASSOU NGUESSO ET POURQUOI FAIRE ? RÉCUPÉRER D’ABORD LA COGNITION GÉNÉRALE CONGOLAISE ET PUIS NOTRE PAYS ET ENFIN TOUT RESTAURER : LA COGNITION, L’ETAT ET SON AUTORITÉ, LE RANG DU CONGO A L’ECHELLE SOUS-RÉGIONALE ET CONTINENTALE…
CONGOLAIS, LE CONGO A TROP SOUVENT D’UNE BAISSE COGNITIVE GÉNÉRALE PENDANT LA DICTATURE MÉDIÉVALE FRANCAFRIQUE DE SASSOU NGUESSO. CONGOLAIS, AGITONS SEULEMENT 5% DE NOS NEURONES POUR QUE SASSOU NGUESSO HORS D’ETAT DE NUIRE OU DÉGAGE ET POURQUOI FAIRE ? RÉCUPÉRER D’ABORD LA COGNITION GÉNÉRALE CONGOLAISE ET PUIS NOTRE PAYS ET ENFIN TOUT RESTAURER : LA COGNITION, L’ETAT ET SON AUTORITÉ, LE RANG DU CONGO A L’ECHELLE SOUS-RÉGIONALE ET CONTINENTALE…
@Moudoudou,
je ne vais pas verser dans la polémique. Je me suis appuyé sur un texte qui analyse les risques et présente l’historique des constitutions en Afrique. Le nom de Michel Burgess est cité en source, si vous avez eu la patience de lire tout l’article vous l’avez certainement lu. Au-delà de cette polémique que je juge stérile qu’apportez-vous de constructif dans ce débat ?
Quelle est votre contribution dans les solutions possibles à explorer pour sortir de la situation économique et sociale qui plonge ce pays dans les abysses ? Nous avons organisé une visioconférence sur le fédéralisme, le 20 juin 2018. Une visio pour élargir le débat à tout le monde, jusqu’au pays. N’avez-vous pas de smartphone ou d’ordinateur pour n’avoir pas pu suivre cette conférence de chez vous ? Vous aviez un espace, un contexte pour vous exprimer, amender ou contredire à satiété mais vous ne l’avez fait.
Quand on apporte rien de constructif au débat, l’on se garde de critiquer. Que dites-vous de l’organisation proposée ? Quel bilan tirez-vous de la situation actuelle ? Quelles pistes de réflexion proposez-vous devant tant de souffrances dans ce pays ? Non, Mr Moudoudou, vous êtes de ceux qui regardent le doigt quand on lui montre la lune. Proposez-vous et l’on débat dans le respect de l’un et de l’autre.
Une chose, je veux bien copier/coller quand un texte va dans le sens de la réflexion ou dans l’émancipation de la société. Savez-vous que la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 trouvent l’émanation de l’Habeas Corpus des britanniques ? Savez-vous que la constitution américaine a été au centre des discussions de l’assemblée constituante française ? Le monde s’est construit par d’adoption progressive des « best practices » des grandes civilisations de l’Égypte à la Rome antique en passant par la Grèce. Je vous rappelle encore que vous trouverez la source au bas de mon texte.
Avançons au lieu de nous perdre dans des débats inutiles. Je ne détiens pas la vérité absolue voilà pourquoi je soumets mes idées au débat pour les enrichir ou les contredire pour en faire des concepts applicables. Je vous soupçonne d’être de mauvaise foi, un petit peu. L’un des problèmes des africains et des Congolais en particulier, c’est de ne pas justement copier ce qui marche chez les autres en cherchant tout le temps à réinventer la roue.
Bonne journée, cher compatriote.
NB. Le livre blanc est un manifeste pour le fédéralisme avec un projet de constitution donc discutable et amendable.
@José Mene Berre,
merci pour ces explications et références pour approfondir l’idée du Fédéralisme. Cette option qui avait germé dans la tête de certains de nos illustres aînés doit se concrétiser maintenant parce que 60 ans du jacobinisme nous donne un bilan sanglant, dictatorial et affligeant !
Chers compatriotes ,
Reprocher à quelqu’un d’avoir copié collé un texte ,c’est faire preuve d’une myopie intellectuelle.
Ceux qui ont rédigé des mémoires et des thèses ,savent comment on s’y prend ……
Ce texte sur le fédéralisme de David Londi ,nous en donne les grandes lignes ,et pose les strates du processus de décision …..
@ David Londoi n’a pas inventé la boussole ,mais il a regardé comment fonctionne cette boussole chez les autres ,avant de l’appliquer aux réalités sociologiques ,politiques et économiques de notre pays …
Beaucoup d’entre nous ont soutenu des thèses ,en quoi ,elles se sont distinguées des autres thèses …???…
Qu’avez vous apporté de plus innovant à vos thèses ???….
Ce texte ,en soi ,ne m’a pas perturbé ,car il procède d’une recherche …..
La jalousie ,c’est ce virus qui a retardé le développement de notre pays ….Patrick Tsengue Tsengue en a lourdement payé le prix ….
Qui a connu l’université de VINCENNES dans les années 80 ,,,,???
@Val de Nantes,
tu passeras à Amiens pour un guigoz de nsamba !
entendez vous d’abord avant de federer le congo qui ne vous appartient pas.
http://www.congopage.com/Replique-a-Jean-Claude-Mayima-Mbemba-dans-Mediapart-qui-s-interroge-hypocritement-que-cherche-Me
MERCI ,j’y ai été ,il y a une semaine ;UN CENTRE VILLE , pour l’heure ;en travaux ,la cathédrale aussi ;en travaux ,si je mens tu me démentir ;;;;
Avec ,ma femme ,nous avons été à la galerie des fayettes centre ville ;;;
@DAVID LONDI ;;ON EST ENSEMBLE ;;
Que ceux qui veulent nous sortir une nouvelle lune ,qu’ils le fassent ;;
@ David Londi
Quant moi, même si tu ne m’offres pas un guigoz de Ntsamba, offre moi au moins une Sernia (bock, Spécial, ou brune), la bière de là-bas.
@Uppercut,
toi, on doit être très proche pour avoir cette réaction. Tu auras ton Guigoz de nsamba. C’est tout. On respecte les aînés !!!!
Nsamba ou rien !
Depuis les élections présidentielles en Centrafrique, il y a du mouvement en Afrique Centrale et cela se passe au détriment du Président congolais. En effet depuis l’intronisation du Président Faustin-Archange Touadéra, celui-ci a fait le choix de se rapprocher de la Russie pour soustraire son pays de l’emprise de l’ancien ministre de la défense français, Jean-Yves Le Drian, et du médiateur dans la crise centrafricaine, Denis Sassou Nguesso.
Du coté angolais, l’homme fort de Brazzaville perd en 2017 son puissant allié de toujours, le Président José Eduardo Dos Santo qui se fait succéder par João Lourenço, le rénovateur.
Quant au Congo d’en face, la République Démocratique du Congo, ceux qui avaient emprisonné Jean-Pierre Bemba par la CPI, Cour Pénale Internationale, ont décidé de le libérer après dix ans de détention, signe annonciateur de l’imminence du départ du Président Joseph Kabila.
Le cas du Cameroun est unique, Paul Biya étant plus présent à Genève que dans son pays.
@tous,
nous avons changé de monde. Maintenant nous disposons des outils de communication : internet et réseaux sociaux. Le pouvoir de Brazzaville a compris la puissance de nuisance que peuvent avoir les nouvelles technologies : interruption d’Internet pendant 4 jours pour la proclamation des résultats électoraux de l’élection présidentielle, boycott des sites de la diaspora, réduction de la couverture d’Internet (environ 17% du taux de couverture, loin derrière un pays comme le Cameroun), des prix exorbitants alors que le peuple vit avec des retards de salaires et des pensions, une intrusion dans la sphère privée en surveillant certains comptes, etc.
Le pouvoir de nuisance des réseaux sociaux est donc évident pour entreprendre de telles actions. Il est donc pertinent d’utiliser tous les outils des nouvelles technologies pour discréditer tous les pouvoirs au Congo : partis politiques, syndicats corrompus et les fameux conseillers ou experts internationaux qui protègent cette dictature. Le fédéralisme que nous souhaitons installer au Congo est une révolution totale dans les moeurs et comportements politiques, la façon de communiquer et de s’organiser, la définition et le déploiement des stratégies sur le territoire national, la façon de penser la politique et de la pratiquer, la fin des leaders charismatiques, etc. Des études montrent que pour un connecté on a 100 informés (famille, amis, connaissances, etc.).
Beaucoup de membres de la diaspora ont une moyenne de 40 amis sur Facebook (estimation) dont des compatriotes restés au pays. Certains sites internet ou webtv draînent des centaines de milliers de connections par jour. Tout ceci montre la force et la puissance de frappe de ces nouveaux outils. Nous ne devons plus raisonner avec des paradigmes du passé mais avec des moyens de communication et de mobilisation qu’internet met à notre disposition, nous sommes au 21ème siècle et nous devons agir avec tous les outils de ce siècle. Tous les hommes politiques occidentaux l’ont compris et investissent des sommes folles dans les médias du web pour passer leurs messages. Des événements politiques importants ont été initiés à partir des réseaux sociaux : les printemps arabes, le bombardement de la Syrie par Trump après les images affreuses des enfants bombardés postés sur internet, la mobilisation des Européens en faveur des immigrés syriens après la photo de ce petit garçon échoué sur les plages, etc.
Nous avons donc ces outils pour entrer dans chaque maison, chaque parcelle, chaque quartier et chaque ville au pays. Nous avons ces outils pour communiquer avec nos concitoyens et leur exposer l’idée du Fédéralisme et ses avantages. Nous avons ces outils pour échanger en live avec tous nos compatriotes partout dans le monde dans ce petit village qu’est devenu notre planète. Nous n’avons plus besoin de ces partis politiques pour faire passer nos messages. Les résistants tunisiens, Burkina bé et bien d’autres n’ont pas eu besoin de partis politiques pour agir et obtenir les résultats que l’on connaît. Nous devons construire des Think Tanks pour mûrir nos stratégies et les déployer sur place à partir de petites unités ou cellules identifiées et pilotées depuis la diaspora parce qu’elle dispose de liberté de mouvement que nos concitoyens au pays n’ont pas. Cette stratégie a été définie par Gene Sharp et mise en oeuvre par les tunisiens ou les acteurs des printemps arabes dans lesquels internet a joué un rôle déterminant.
Même si les congolais ne sont pas aussi connectés que les tunisiens, nous pouvons agir avec autant d’efficacité parce que nous sommes d’une culture essentiellement orale. Bref, c’est une révolution dans tous les domaines qui va changer notre façon de penser la politique et la gouvernance, autant de défis à relever. Le fédéralisme ne se construira pas avec les vieilles mentalités héritées de l’Etat-nation.
Grégoire GAYINO dit :
10/07/2018 à 21:10
J’interviens dans ce débat pour montrer les apports importants du fédéralisme en Afrique et particulièrement au Congo. L’Afrique francophone et même l’ensemble des pays africains ont environ 60 ans d’indépendance. Ils fonctionnement selon un modèle de gouvernance imposé ou laissé par les colons. Comment expliquer qu’avec autant de richesses aucun pays africain n’a atteint un niveau de développement comparable aux autres pays dans les autres continents?
Si nous poussons notre réflexion plus loin, le mode de gouvernance de nos pays nous convient-il ?
Quelles sont les raisons de cet alourdissement au développement de nos pays?
Comment faire pour changer notre façon de gouverner nos pays?
Il convient de réfléchir pour ne pas rester sur les schémas tracés et hérités des colons. Nous devons imaginer et expérimenter d’autres modèles de gouvernance qui font la part belle à nos us et coutumes, aux initiatives collectives et individuelles,
Le fédéralisme nous permet d’intégrer ces notions dans la gouvernance décentralisée. Le mode de gouvernance présidentielle issue des indépendances a montré ses limites partout en Afrique où nous accordons trop d’importance à la famille, à la tribu et à l’ethnie au détriment des compétences individuelles. L’état doit être un arbre où pour atteindre le sommet on doit commencer à grimper depuis le bas (le tronc) pour arriver aux branches supérieures après beaucoup d’efforts. Le Jacobinisme ou le centralisme sous la direction des gouvernants venus au pouvoir à l’issue des coups d’Etat engendre l’ethnocentrisme, le tribalisme, le clientélisme, sources de la médiocratie. Tous ces ismes constituent un frein au développement, créent la frustration et empêchent le vivre ensemble. Ce modèle freine l’émergence par les compétences et bloque les initiatives collectives et individuelles.
Le fédéralisme sous toutes ses formes confère aux citoyens plus de liberté, moins de peur et plus d’autonomie . c’est aussi une école de la démocratie et des respects des lois et règlements. Le citoyen a le choix de celui qu’il veut hisser plus haut au niveau régional et contrôle celui qu’il a placé plus haut au sommet de la fédération. Le cadre politique ou le ministre ne dépend pas du président fédéral et donc a cette facilité de lui dire non ou oui. Il exécute sa feuille de route fédérale en toute indépendance. Il est sous contrôle du parlement fédéral.
L’argent public n’est pas sous la dépendance d’un seul homme. Le fédéralisme bannit la peur, stimule la liberté d’expression, le mérite. Le citoyen bénéficie d’une double protection de son état et de sa fédération. On ne dépend ni d’un grand frère, ni de l’oncle ni de son ethnie car même le mbochis n’aura plus peur de son avenir car seules ses compétences garantissent son avenir.
En Afrique la tendance est que le fils remplace le père qui, souvent a été non seulement médiocre mais aussi criminel (Togo, Gabon, etc…) le modèle de gouvernance actuelle en Afrique fait des fils,de la femme, des parents du président des potentats du pays. Dans le fédéralisme cela ne peut en être le cas. La loi s’applique à tous car ni au niveau régional(pays fédéré) ni au niveau de la fédération la loi ne fait aucune exception..
Quand on prend l’exemple du Congo , la haute administration est occupée par les citoyens du même ethnie que le président, la priorité est donnée à l’armée placée sous le contrôle d’un seul homme et est au service du pouvoir. On a dans cette armée des généraux qui seraient de simples soldats dans une république fédérale. Des cadres de la fonction publique en retraite sont toujours en activité parce qu’on ne forme pas les jeunes. Comment prendront-ils l’épuration qui suivra le départ de Sassou? Comment éviter la frustration des Mbochis (pour leur avenir) et la vengeance de ceux qui ont souffert sous le régime autocrate de Sassou? Les conférences nationales, les lavements des mains n’ont résolu aucun problème. Il est temps pour les jeunes générations de penser sérieusement à un mode de gouvernance déconcentrée où chacun gagne son pain aux prix de ses efforts: c’est le fédéralisme.
@David Londi
Certes le fédéralisme n’est pas la panacée pour sortir le Congo de son bourbier militaro-politique, socio-économique. Proposer des idées pour une gouvernance nouvelle, c’est ce que vous essayer de faire dans vos nombreux posts. Mais il ya un danger: tout dire sur cette plate-forme, c’est travailler pour celui qui est tapis dans l’ombre. Celui-ci n’hésitera pas à tout prendre pour son compte et en reclamer la paternité. Je vous propose de ne donner que de grandes lignes de vos idées et éviter trop de détails. Attendez le moment opportun.
Que pensez-vous de ces propos de Val de Nantes?
» VAL DE NANTES dit :
12/07/2018 à 13:47
Les mbochis seront castrés sous le fédéralisme ;;;Pas de souci . »
Est-ce que C’est ça le fédéralisme ?
Est-ce que le fédéralisme prône la fin de la procréation des Mbochi comme l’écrit Val de Nantes qui associe castration des Mbochi avec fédéralisme.
@Grégoire Gayino ,à toi ,frérot ,les fédéralistes reconnaissants..Bienvenue au Nouveau monde …
N’hésite pas à faire des propositions qui te paraissent aller dans le sens de l’alimentation des idées fédéralistes …
Refusons l’ambiance des échecs récurrents ,pour notre pays ,essayons de rêver en tentant d’aller voir ce qui se cache dans d’autres cieux …
Au moins ,on aura tenté ….
@Mouyoungou ,Pas de souci ,problème sémantique , peut être ,mais ,les mbochis seront rendus inoffensifs ,car ,sur ce site ,vous l’aurez dû remarquer qu’il y a une inquiétude légitime sur les mbochis ,il nous revient le devoir fédéral de rassurer celles et ceux qui sont traumatisés par le comportement animalier des membres de cette tribu ,honnie par la majorité silencieuse …
Le fédéralisme ,constitutionnellement ,s’interdit de galvauder toute tribu congolaise ….
Faut il vous rappeler que,le fédéralisme est d’essence inclusive……
@Anonyme,
conseil reçu.
Merci !
@Mouyoungou,
Val de Nantes veut tout simplement dire que les vélléités des uns et des autres seront contenues par le fédéralisme parce que la collégialité l’emportera sur le pouvoir individuel que ça soit chez les Bakongos, les Mbembés, les Vilis ou les Batekés, etc. Le fédéralisme est dans le processus de construction d’une nation pas de la diviser. De grâce, trouvez des arguments pour débattre. Vous pourriez avoir raison, pourquoi pas ?
@ David Londi
Bien sûr que nous sommes proches. On en rira quand on se retrouvera. Va pour un pot de Nsamba tiens !
@Mouyoungou ,ta petite fausse note musique sous la fenêtre des fédéralistes les insensibilise autant qu’ils en rient ….
Vous avez matière à discussion ,le texte de David ,vous invite à formuler des contre propositions
montrant la pertinence de votre opposition …
Comme vient de le reconnaître Zika , la problématique présidentielle au Congo porte en elle les germes de la criminalité ..
Alors qu’en pensez vous ???.
Fouiller dans les poubelles fédérales ,pour l’heure ,vous n’y trouverez rien…
Publiez nous ,vos propositions politiques ,post Sassou…..
L’avenir des mbochis, ????????!????…C’est quoi ,cette trouille ????..
lire ..note musicale .
@Mouyoungou ,,Ne te niangalise pas ,à propos des mbochis…Le pays d’abord…
et ,surtout pas , une tribu où l’on compte plus des voleurs que des gens honnêtes..
Le fédéralisme pourrait être leur buée de sauvetage …
Que reprocherais tu , à Robert ,qui prône carrément la scission du pays ,du fait de l’incompatibilité existentielle avec les mbochis???….
Si , j’opte pour une castration des mbochis ,c’est pour les diluer dans la nouvelle république ,et les faire aimer des autres tribus …
Entre la castration ,c’est-à-dire à dire ,les rendre fréquentables ,et les rendre apatrides ,même un chien aurait fait le bon choix….
Lorsqu’on regarde la comptabilité des actes criminels qui en émane ,la phrase ci dessous ,pourrait être d’origine papale ….
Il est des moments dans la vie ,où il faut dire merci …Celui là ,en est un ….
lire ..Celui ci ,en est un ..
Val de Nantes dit:
»
@Mouyoungou ,Pas de souci ,problème sémantique , peut être ,mais ,les mbochis seront rendus inoffensifs ,car ,sur ce site ,vous l’aurez dû remarquer qu’il y a une inquiétude légitime sur les mbochis ,il nous revient le devoir fédéral de rassurer celles et ceux qui sont traumatisés par le comportement animalier des membres de cette tribu ,honnie par la majorité silencieuse … »
Après la castration des Mbochi, voilà qu’il nous dit que les Mbochi ont un COMPORTEMENT ANIMALIER et qu’ils seraient HONNIS par la majorité silencieuse.
Quelle concentration de HAINE. C’est de l’invitation à la Haine contre les Mbochi.
Et dire que son mentor David Londi ne trouve rien à dire sur cet appel à la haine du Mbochi. Il justifie les propos de son protégé.
Vous chassez le naturel, il revient au galop. Nous y sommes.
Vous êtes vraiment pathetiques. Quelle honte! Honte à vous.
Vous l’auriez dû être au regard ,de leur pillage au Congo Brazzaville des deniers publics …
Si ,J’ai honte ,alors ,que seraient tes protégés mbochis???.
Leur honte serait encastrée dans leur ADN peut-être ..???.
Ne cherchez pas la chicotte de David Londi ,pour me calmer ,ce serait mal me connaître…
Des durs en béton armé, j’en fais partie ….
Honte ..puréeeeeeeeeeee.
Attends le ticket de restaurant du FMI…La Honte ,, vous avez dit …
Ton projet politique se résume t ‘il à la protection d’une espèce tribale en voie d’extermination ???
Quel culot………
Regarde toi dans ta glace ,tu y verras des mbochis voleurs ayant plaqué des milliards dans les paradis fiscaux …La Honte ……
Oui , je maintiens ,ils seront castrés ,pour mieux les civiliser ……
Je suis plus indulgent envers les mbochis que ceux de nos compatriotes qui leur promettent l’enfer .
Si, ces sauvages mbochis ne sont pas solubles dans le fédéralisme ,ils peuvent aller ailleurs …
Mbochis,Mbochis ,Mbochis ,c’est quoi cette merde ….
Faut pas me chercher……
Merci..
@Mouyougou ,faites un sondage national sur la perception des congolais à propos des mbochis ,et vous viendrez défendre leur bifteck au travers de ce site …
Je redoute que vous soyez le dernier commerçant au vendre du mbochi sur les marchés de Brazzaville et sur la toile…
Allez y en parler ,à Makoua ????….
Bonne chance….
lire ..à vendre du mbochi
@Val de Nantes. Ne tombez pas dans les provocations de Mouyoungou. Faire passer les défenseurs du fédéralisme pour des tribalistes, est une tentative pour discréditer ce projet. Par ailleurs, nous trépignions d’impatience à l’idée de lire les proposition de @Mouyoungou concernant le congo Post dictature.
Lucien Pambou dit :
13/07/2018 à 15:55
A tous les Congolais pour une géopolitique du réalisme politique et réseautale en Afrique centrale.
Biya a 85 ans et 35 ans au pouvoir et il annonce sa candidature à un 7ième mandat pour l’élection du 7 octobre 2018. Les faits me donnent raison, mon analyse réseautale tient la route. La partie extérieure du réseau a consacré Biya comme seul garant dans la lutte contre le terrorisme. le peuple camerounais n’a rien à dire et les opposants et candidats, comme Joshua Osih du Social Democratic Front (SDF) ou Akere Muna et Maurice Kamto, ne seront que des figurants de synthèse.
Le peuple camerounais est anesthésié, tétanisé, comme le sont tous les peuples d’Afrique centrale car la partie extérieure du réseau est si forte, les relations monétaires au sein de la zone franc sont si fortes et tenues par la France, que celle-ci peut botter en touche en disant, comme pour le Congo, que le peuple camerounais est souverain. Que mes amis fédéralistes intègrent cette variable de la longévité géronte des chefs d’Etat africains en Afrique centrale. En 2021, rien ni personne ne pourra interdire au Président Sassou de se représenter. En le disant je montre, en tant qu’analyste politique, les limites du moment mais cela ne veut pas dire que la réflexion du modèle fédéraliste s’estompe et s’arrête.
J’ai pour activité intellectuelle de ne pas faire rêver mes compatriotes, mais de décrire ce qu’il se passe sur le moment et sur le futur prochain. Quant au futur lointain, hélas je ne sais pas dire, seules le destin et la vie décident.
Pour Biya, Bingo. Voici un Président qui vivait quasiment en dehors de son pays (plus de 6 mois en Suisse à l’Hôtel Intercontinental) sans que son peuple ne dise quoique se soit et encore moins l’opposition. Il se représente et il va être réélu.
Alors Congolais et autres intellectuels de salon, avez-vous compris que le réseau dans sa partie extérieure, est fondamentale en tant que ruse démocratique pour se maintenir au pouvoir ? Je suis désolé pour vous, triste pour les peuples d’Afrique centrale. Je vais aller boire un verre de bière car les faits me donnent raison tristement.
Il y’ a un certain sénateur machin chouette qui tient des propos diffamatoires contre Le pool et ses originaires dans un style incertain avec des phrases plus ou moins construites certes à celui là on ne dit rien aucune remarque des bien pensant et des donneurs de leçon attitrés du site il peut dire pis que pendre du Pool aucune remarque ne lui est faite
En revanche que ce soit Val de Nantes ou moi aucun propos taxé de malveillant n’est toléré est ce le deux poids deux mesures ou ce que certain appelle le « Tout sauf le Pool » ‘c’est quoi ce cirque ?
Je rappelle que le Pool est la région martyr du Kongo et ses originaires sont victimes d’un génocide de type nazi les mbochis et consorts ne sont pas persécutés ce sont eux les prédateurs et les génocidaires il ne faut pas inverser les rôles
@Anonyme 21 ,tu peux t’appuyer sur moi ,suis un gaillard de 1m90 ,pour 98 kilos .La pression ,ça me connaît ..
Pas de souci, suis tranquille ,ceux qui veulent la guerre ,l’auront….Tu n’as pas à te faire des soucis ,on est là ……
Ceux qui me connaissent à Cologne ,en sauvent quelque chose …
Depuis , quand ,on va demander pardon aux criminels et aux voleurs ..???….
Ils volent des milliards ,ils tuent nos parents au pool ,et ,ils veulent que Val de Nantes ,baisse sa culotte .. vous rigolez ou quoi ???….
Non , il en faut plus pour me faire plier …
Depuis ,quand ,un mbochis est plus intelligent qu’un homme du pool???…
Baniama. bantou. banéna mou mamba…
Val de Nantes a écrit:
» oui, je maintiens ils seront castrés pour mieux les civiliser… »
» Depuis ,quand ,un mbochis est plus intelligent qu’un homme du pool???…
Baniama. bantou. banéna mou mamba… »
David Londi,
Que dîtes-vous ? Ah je sais : » Val de Nantes veut simplement dire que les velleités des uns et des autres seront contenues dans le fédéralisme »
Ah beno! Comme ça on veut dire que le fédéralisme est pour resoudre les sempiternelles guerres du Congo?
Par ailleurs, pourquoi parlez-vous du Pool? Ne changez pas de sujet. Tout le monde est d’accord sur l’origine des souffrances des congolais en general et du Pool en particulier.
Vous n’êtes pas le Pool, surtout toi Val de Nantes le representant de Ntumi, le complice de Sassou au Pool. Arlette Kimpila t’a posé la question sur le thread de Robert Pangou, tu refuses de répondre pourquoi?
Aujourd’hui , les informations pointent la complicité de ton ami Ntumi avec Sassou. Alors, tu es disqualifié pour parler du Pool.
Notons que David Londi n’a pas parlé du Pool. C’est plutôt Val de Nantes. Donc Je m’adresse à lui; lui le simba sac de Ntumi, le complice de Sassou. Oui, Val de Nantes, repond aux reproches d’Arlette. Pourquoi tu refuses de lui répondre ? Parce que tu sais qu’elle a raison.
» Je reconnais toute fois la clairvoyance de RPP sur le cas Ntumi qui n’est en réalité qu’un véritable s’escrot jadis attendu par VAL DE NANTES, se moquant des autres régions dont ils suggéraient d’avoir une réplique de ce pasteur qui se sert de ses brebis comme bouclier, au grand plaisir démoniaque du khalife de l’Alima. »
Quelle est ta reponse?
Quelle question cette dame a t elle exactement posé ?
Val de Nantes, le ninja nsiloulou se fait petit. Quant à son mentor , David Dilondi, il a perdu sa voix. Hein, pourquoi?
Son protégé qu’il protège contre vents et marées récidive dans l’integrisme, le mentor se cache. Vous croyez que les congolais ne savent pas d’où vous venez et qui vous êtes réellement.
On dévoile leurs visages, ils veulent tout mélanger en se faisant passer pour des victimes alors qu’ils sont de mèche avec Sassou dans la destruction du Pool. Vous êtes une vraie honte pour le Congo et le Pool que vous detruisez avec votre chef supreme Sassou.
Le cancrelat a beau se couvrir de cendres, la poule le reconnaître a toujours. Votre patron Ntumi se cache maintenant.
Anonyme 21,
Demande à Val de Nantes pourquoi il est avec Ntumi qui detruit le Pool? C’est ça le plus important.
c’est à vous que je pose la question quelle question cette dame a t elle posé,? merci d’avance pour votre réponse
Anonyme 21,
Le ninja nsiloulou Val de Nantes sait la question et la réponse. Tellement il est confus et a honte, il se cache malgré ses 1,90 m et ses 98 kilos qui font que tout le monde a peur de lui à Köln voir dans toute l’Allemagne.
Débat autour du post de David Londi « Construire le fédéralisme en Afrique »
David Londi nous invite à réfléchir sur une autre forme d’organisation de l’État au Congo Brazzaville. Les raisons de cette réflexion sont connues. L’État Nation jacobin légué par les colons aux populations noires africaines du Congo Brazzaville est dans l’impasse. La forte présidentialisation de cette forme d’organisation de l’État, le mode de gouvernance dominé par un tribalisme important favorisent une réflexion pour une autre forme d’organisation de l’État. David Londi entre l’Etat unitaire et l’État composé choisit le second modèle, celui d’un Etat composé qui va de la confédération d’Etats à l’État fédéral.
A la différence d’un Robert Poaty-Pangou qui valorise le modèle de la confédération d’Etats à construire au Congo, David Londi fait le choix de l’État fédéral. La confédération d’Etats est souvent le résultat d’une communauté organisée, dite confédération d’Etats. Plusieurs Etats différents peuvent se regrouper par un traité international. De façon consubstantielle le Congo ne peut pas créer une confédération d’Etats, à moins de décider de façon autoritaire que l’Etat-Nation congolais se fractionne en sous-Etats qui épousent soit la forme départementale, soit la régionale, mais nous sommes là dans des fantasmes juridiques qui ne sont motivés que par des buts politiques afin d’occuper l’espace politique du débat. On a pu voir ce mode d’organisation de l’État au moment de l’indépendance des pays africains qui, sans couper les liens avec la France, ont mis en place des pseudo-confédérations à travers des traités économiques comme celui gouvernant les relations commerciales entre la communauté européenne et la plupart des Etats africains. Créer une confédération d’Etats au Congo-Brazzaville n’a pas de signification juridique. La gouvernance risque d’être perturbée et les problèmes ethniques et claniques trouveront là une voie pour être permanents et structurellement sédimentés au Congo.
Il reste l’État fédéral qui présente un tout autre caractère. L’État fédéral c’est d’abord une combinaison de deux principes.
– Le principe de participation : les Etats membres participent à la formation des décisions de l’État fédéral.
– Le principe d’autonomie : les Etats membres établissent leur propre constitution, adoptent leurs propres lois et les exécutent. Ces Etats désignent leurs gouvernants et disposent d’un appareil judiciaire.
Les Congolais doivent savoir que seul l’État fédéral représente au niveau international les Etats membres de la fédération et lui seul a le droit de battre monnaie. Il faut noter aussi que les Etats membres reçoivent leurs compétences d’une norme fédérale. L’État membre n’a pas comme l’État fédéral le pouvoir de déterminer les matières de sa propre compétence. L’État membre n’est pas souverain. C’est ce que l’on appelle la compétence de la compétence. De ce point de vue, il y a une relation de quasi filiation entre l’État unitaire décentralisé et l’État fédéral. Néanmoins l’État membre dans la fédération a plus de pouvoir qu’une simple région à pouvoir décentralisé dans l’État unitaire.
Voici quelques problèmes juridiques qui ne vont pas manquer d’émerger pour construire le fédéralisme en Afrique et au Congo. Une question fondamentale se pose : comment délimiter territorialement, juridiquement les Etats membres de la fédération, au-delà des questions fiscales et de la considération des ressources naturelles et financières qui ne manqueront pas de se poser. Il faut attendre avec intérêt la sortie du livre de Londi et les différents débats pour qu’un certain nombre de problèmes politiques et juridiques soient soulevés et débattus en fonction du contexte particulariste congolais.
Un individu, val de nantes, vient sur ce site dire et redire:
» les Mbochi seront castrés sous le fédéralisme « ;
» Je persiste et signe que les Mbochi seront castrés pour civiliser »;
» les Mbochi ont un comportement animalier et sont honnis par la majorité silencieuse »
» depuis quand les Mbochi sont plus intelligents que les gens du Pool »
sur ce site, où interviennent plusieurs personnes, il n’y a aucun d’entre eux ne se lève pour condamner de tels propos haineux, xenophones qui incitent à la haine de dizaines de milliers d’individus. Par leur silence, ils cautionnent ces propos de val de nantes. Certains vont jusqu’à les justifier et minimiser la portée et ne redisent rien quand leur auteur persiste et signe.
Sincèrement, l’humanité vous a quitté pour laisser place à la bestialité. À la fin, vous donnez raison à Sassou qui ces « gens là » veulent le pouvoir pour faire pire.
Tout les beaux discours distillés à longueur de journées ne sont que de la poudre aux yeux des cons qu’ils veulent berner.
Bon vent messieurs. Les Mbochi que vous confondez au pct vous entendent et attendent de pieds fermes malgré vos 1,90 m et 98 kilos sans oublier votre compagnon Ntumi qui a détruit le Pool. Et dire que l’on combat Sassou . Foutaises! Vous travaillez pour Sassou avec votre ami Ntumi.
Bande de xenophobes!
Je te renvoie la balle dénonce aussi le sénateur machin chose qui répand des propos haineux sur le Pool région martyre et ses originaires
Les mbochis soutiennent leur frère qui est pouvoir c’es pourquoi nous demandons à ne plus être accolé au septentrion
@Mouyoungou. L’honnêteté intellectuelle m’oblige à vous donner raison sur une chose. Le projet fédéraliste n’a pas pour finalité la mise sous cloche d’une partie de la population, mais d’annihiler toutes velléités de retour à la dictature. La fin de l’homme providentiel.
En vacances et visite chez l’ophtalmo.
Bonnes vacances Val de Nantes contente de voir que t’es en pleine forme
Aux africains et congolais de France:
VIVE LA FRANCE CHAMPIONNE DU MONDE DE FOOTBALL ET A SES NOIRS FRANCAIS VAINQUEURS
Vos enfants ou petits enfants Pogba Matudi Kanté francais noirs viennent d ‘apporter à la France sa deuxieme étoile à la coupe du Monde.
Comment faites vous avec vos intelligences énormes et bavardespour qu ils vous aident en partant de leur notoriete de francais pour vous aider au dela de l ‘argent pour que vos combats pour l ‘afrique soient valorisés en France dans les médias
Ce sont des sportifs qui gagnent bien leur vie et j ‘en suis tres tres fier.OUF le noirs ne doivent pas etre habitués aux bas salaires.Je suis fier et heureux de ce que gagnent nos enfants et petits enfants footeux .
Soyons tous fiers pour nos enfants et petits enfants.il s ‘agit d’avoir des projets clairs pour qu ils nous donnent un coup de main. Mais un coup de main ? comment et pourquoi faire si nous sommes incapables d’articuler des programmes strategiques dans tous les domaines
Ne demandez pas aux pogba et autres de tracer le lignes strategiques sachant que tous n ont pas l intelligence d un Thuram de 1998
Plutot que de parler dans le vide .Utilisez vos neurones pour voir comment nos enfants et petits fils peuvent aider au developpement democratiqu e et economique de l ‘afrique sachant qu ils sont noirs mais tous nes en france.Au lieu de bavasser il faut savoir leur parler pour les sensibiliser
Voici les missions stragegiques des diasporas.comment organiser leur communication
N oubliez pas une chose.Pogba Kante Matudi tout en ayant des parents africains sont pour la plupart nés en France et ils sont francais et ils n ont rien a foutre de l afrique qu ils ne connaissent pas pour certains
Alors meditez et soyez pragmatiques vous renvers?erez peut etre des montagnes?
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Il n’y a pas que le foot pour les afro-descendants en France et encore heureux. Si certains n’ont en rien à faire de l’Afrique, eh! Bien, on s’en tape comme dirait l’autre. L’africain complexé n’a rien à faire avec l’Afrique. Totalement inutile à la cause africaine, il représente un cheval de Troie destiné à saper la révolte de l’intérieur. Dans ce marathon politique, l’ambivalence de certains nous rappelle que les premiers enemis du congo sont les Congolais eux même.
Les rwandais n’ont pas de grands joueurs de foot, et pourtant, ils ont aujourd’hui la capitale la plus propre d’Afrique, un climat des affaires parmi les meilleurs de l’Afrique, un système éducatif performant, une ambition dans les nouvelles technologies,… bref, une vision et un président patriote qu’on aime ou pas, là n’est pas la question. Visiblement, ils ne sont pas complexés et parlent anglais.
@anonyme 21 et les autres compatriotes ;;
ATTENTION à vos yeux ;;;
DIAGNOSTIC de l’ophtalmo allemand ;;
Mes yeux et mon cerveau ne sont plus en phase ,;;trop d Ȏcrans lumineux ;;;
Préconisations ;;
PAS DE LECTURE ,ET PAS D »ordinateurs ,pendant 1 mois et demi ; c’est niet ,selon cet allemand rigoureux ;PURÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉ
CHANGEMENT de degrés de verre de lunettes ;;popopopoooo;;
ET Madame en profita ,,résultats ;;ordinateurs , tablettes ,bloqués ,c’est la totale ;
J’ACCEPTE ,pour éviter de payer inutilement des pensions alimentaires ;;;
LE TEMPS QUE JE REPRENNE MON activité professionnelle en septembre ;;
C’est presque un attentat intellectuel à mon égard ;;
LUNDI ;VOYAGE ,CHEZ LES DZARIS (,BEAUX PARENTS ) À LA réunion ;VILLE DE saint DENIS
Je vais m’ennuyer grave ;;;;
tel un rat d’église ;;
Vous aurez bien assimilé que mes posts vont reprendre en septembre ;;
Pour ,l’heure le bureau est comme fermé ;;;;;;
PURÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉ;;;;
Pas grave Val de Nantes profites en pour te reposer et récupérer un maximum de forces
Bien à toi
Val de Nantes, repos et tu nous reviendras plus fort ! Attention tout de même aux requins de l’océan indien !