L’Union nationale des personnes handicapées du Congo (Unhaco) a publié, mardi à Brazzaville, un communiqué à travers lequel elle dénonce le manque d’attention de la société à leurs conditions d’existence.
Le communiqué intitulé « Quel avenir pour la personne handicapée au Congo d’ici à l’horizon 2025 » met en lumière la corrélation entre le handicap et la pauvreté au Congo.
Au cours d’une conférence de presse, le président de cette organisation, Jean De Dieu Goma, a dénoncé le non-respect des engagements pris par l’Etat congolais en matière de droits des personnes handicapées.
Il a illustré ce manque d’intérêt par la non-application de la loi portant statut, protection et promotion de la personne handicapée. Cette loi adoptée et promulguée depuis l’année 1992 n’a fait l’objet d’aucun texte d’application, selon le communiqué.
Par ailleurs, les personnes vivant avec handicap au Congo déplorent également les attitudes négatives dans la société, constituant une barrière à leur épanouissement. Selon elles, « les croyances et les préjugés créent des obstacles à l’éducation, l’emploi, aux soins de santé et à la participation sociale des personnes vivant avec handicap ».
Source: xinhua :
http://french.china.org.cn/foreign/txt/2014-03/26/content_31903015.htm
Un grand travail est à faire pour l’intégration des personnes à mobilité réduite ou vivant avec un handicap. Le premier consiste au recensement,le deuxième à l’accompagnement et le troisième à l’intégration.mais ceci n’est possible qu’en mettant en place un texte de loi reconnu et vulgarisé nationalement.
un cas pratique ,les infrastructures étatiques ne sont pas adaptées aux personnes ayant une mobilité réduite ce qui à mon avis pouvait être de facto une obligation pour tout type d’infrastructure publique.
Ils ont le droit de réclamer tout cela, même plus que cela. le Congo est un pays de seulement 4 millions d’habitants avec beaucoup d’argent, beaucoup de pétrole et d’autres ressources. Les chômeurs ont droit à une prise en charge comme le revenu minimum d’insertion ou l’aide sociale et une couverture maladie.
Ça ne sert à rien de s’éterniser au pouvoir, de demander la modification de la constitution quand on est pas capable de compatir à la misère des administrés. on apprécie bien l’ouverture des usines par les chinois car ça permet de créer les emplois mais il serait mieux que ces usines soient congolaises et non chinoises ou étrangères. le gouvernement est capable mais ingrates, paresseux, voleur. on vend le pays a la Chine et aux arabes. Pitié vraiment. Sassou et famille: réveillez vous.
Il y a ceux qui malheureusement naissent handicapés et ceux qui par un accident le deviennent. Nous sommes tous des personnes handicapées potentielles. Un État moderne et des citoyens responsables doivent contribuer à protéger les plus faibles et les plus vulnérables « personnes handicapées, orphelins, veuves… ». Malheureusement dans notre pays ce n’est pas le cas et il faut rapidement y remédier.
Aucun homme politique parle de son programme pour le Congo et encore moins d’une politique sur l’intégration des personnes handicapées. On nous rabâche les oreilles à longueur de journée sur 2016 et les élections qui sont des non-événement .
Merci et courage au Président Jean De Dieu Goma éphémère ministre sous le Président Pascal Lissouba, et à toutes les personnes handicapées que nous ne protégeons pas assez.
Les congolais sont pas tous à l’armée. Au lieu de parler ou promouvoir la pensée, l’éducation, la recherche/développement, le savoir, le savoir-faire, l’économie, le social et le sociétal – on préfère parler ou promouvoir la force brute. C’est ça un état inspirant à devenir émergent en 2025?
Le soutien mieux l’accompagnement des personnes vivant avec un handicap au Congo est un sérieux problème, lequel est toujours mal diagnostiqué par les différents régimes qui se sont succédés. De la formation à la réinsertion socio-professionnelle, cette catégorie de personne, connaît un véritable parcours du combattant. Si dans les grands centres telsque Brazzaville, Pointe-Noire et dans une certaine mesure Dolisie et Nkayi l’accès à la formation est plus ou moins assuré, selon la disponibilité des parents et de leurs revenus. En revenche, il est plus difficile dans les régions rurales de pouvoir assurer cette formation.
Pour les centres d’éducation de Brazzaville, que je connais fort bien, il faudra bien se poser la question d’accessibilité, autrement dit, la disponibilité des rampes pouvant permettre aux écoliers ou étudiants physiquement reduit d’y accéder. De l’école primaire à l’université Marien Ngouabi en passant par les différents lycées, le constat est le même partant du Lycée Savorgnan de Brazza, à Thomas Sankara en passant par Chaminade ex Drapeau Rouge et Javouhey ex Emery Patrice Lumumba, des marches partout. L’Etat manque de moyens, nous dit-on, structure vetuste pour y construire des ascenseurs…..
Pour les malvoyants et les sourds, la seule structure qui existe est l’institut de jeunes sourds, seulement les soubresauts sécuritaires que le pays a connus, ont eu raison de cette structure qui a perdu tout le matériel à sa disposition dont les bus pour le ramassage des jeunes sourds et malvoyants.
Une fois la formation terminée avec tant de sacrifices, le plus dure commence avec la recherche de l’emploi, car en dehors de la fonction publique, le secteur privé est réputé plus refractaire dans le recrutement de cette catégorie de personne. A cet effet, il faut souligner sans ambage le manque de détermination de l’Etat à s’engager avec rigueur à imposer des quotas aux secteurs privés. En la matière, je peux citer, sans la moindre intention de polémiquer, le cas du Rwanda qui est le fer de lance de cette politique d’insertion en Afrique, en reservant des places à cette catégorie de personnes, qualifiée de minorité, aussi bien dans le gouvernement que dans toutes les institutions publiques comme privées. Le Rwanda n’est point un pays europèen, encore moins américains, mais plutôt un pays entre les tropiques, c’est à dire africain. Cela dit, ce qui est faisable au Rwanda peut également l’être au Congo, surtout que nous disposons en ce moment de tant de réserves à la Banque Centrale…..
In fine, il ne suffit pas, à mon humble avis, de nommer, comme certains le suggèrent, un handicapé dans le gouvernement pour resoudre ce problème, mais plutôt mettre en place une vraie politique nationale sur les minorités car, l’handicap n’est pas un choix personnel, mais un hasard du destin….