En République du Congo, les adolescentes de 15 à 19 ans contribuent pour 14% à la fécondité totale en milieu urbain, et à 16% à la fécondité en milieu rural, a indiqué un communiqué de presse du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) citant les résultats provisoires de l’ Enquête Démographique et de Santé (EDS 2011).
Selon ce communiqué publié à l’occasion de la célébration jeudi de la Journée mondiale de la population, et parvenu mercredi aux médias, « Les grossesses précoces figurent parmi les causes de la morbidité maternelle ».
Elles contribuent largement à la déperdition scolaire et accentuent la vulnérabilité qui est caractéristique des jeunes filles-mères. Elles compromettent la promotion du statut des jeunes filles surtout si celles-ci ne bénéficient pas de l’ encadrement social, psychologique et économique approprié, a ajouté l’UNFPA.
Comme le souligne le Dr. Babatunde Osotimehin, directeur exécutif du UNFPA, « Les grossesses d’adolescentes ne sont pas seulement un problème de santé. Elles procèdent de nombreuses causes structurelles: pauvreté, inégalité des sexes, violence, mariages forcés d’enfants, déséquilibre des forces entre les filles et leurs partenaires, manque d’ éducation, et échec des systèmes et institutions de protection des droits ».
Selon lui, les adolescentes et les jeunes femmes sont aussi associées à des taux élevés de morbidité et de mortalité du fait d’avortements non médicalisés ou clandestins. C’est ainsi que des études réalisées sous l’ égide des Nations Unies ont estimé à quelque 3 millions de cas, les avortements non médicalisés et/ou clandestins concernant des jeunes filles âgées de 15 à 19 ans.
Au regard de cette situation, l’ UNFPA, tout comme diverses autres agences du système des Nations Unies, plaide pour que l’ on investisse intensément dans la promotion de l’ éducation et de de la formation des adolescentes: ceci est fondamental pour leur propre développement tout comme celui de toute la communauté.
« Car des filles éduquées et en bonne santé ont la possibilité d’ accomplir leur plein potentiel et de revendiquer leurs droits fondamentaux, elles ont aussi une meilleure chance de se marier plus tard, de différer le moment de leur première grossesse, d’ avoir des enfants en meilleure santé et de gagner un revenu plus élevé », précise-t-on.
La prévention des grossesses précoces est une composante essentielle des programmes et projets visant l’ amélioration de la santé de la reproduction au Congo. Le volet « prévention » est cependant primordial. Dans l’ un de ses récents propos du Représentant par intérim de l’ UNFPA au Congo, Laurent Assogba a déclaré qu’ « il faut cependant renforcer les activités de prévention des grossesses précoces compte tenu de nombreux problèmes de santé enregistrés dans le pays ».
C’est pour cette raison que le Ministère de la Santé et de la Population, par l’ entremise de la Direction de la Santé de la Famille, s’ attelle à l’ élaboration d’ un programme qui privilégie la prévention des grossesses précoces, avec l’ appui du Fonds des Nations Unies pour la population.
La communauté internationale célèbre le 11 juillet de chaque année la Journée mondiale de la population. Celle de 2013 est placée sous le thème de « Luttons contre les grossesses précoces des adolescentes par la promotion de la planification familiale ».
BRAZZAVILLE, 10 juillet 2013 (Xinhua)
Pas etonnant dans un pays en ruine a cause des soient disan politiciens cupides et promoteurs de la mauvaise culture
helas , helas . triste et lamentables ; un pays a vau ‘l’au