Congo-Brazzaville : Un mémorandum au FMI alors que Sassou-Nguesso est reçu à l’Elysée pour un sommet

Ce mardi 29 mai 2018, président autoproclamé de la république du Congo, toujours en quête de légitimité après plus de 35 ans de règne sans partage, le général Denis Sassou Nguesso participe au sommet initié par le président français Emmanuel Macron sur la crise libyenne.

L’opinion internationale est à juste titre surprise, sans aucun doute, de voir l’un des dictateurs, de la Françafrique, être reçu par le Président Macron qui avait pourtant juré de mettre fin à la Françafrique. Certes, Sassou Nguesso se présente cette fois-ci avec la casquette indue de médiateur de l’Union Africaine dans la crise libyenne, mais cela ne devrait tromper personne. Le dictateur congolais a des objectifs plus personnels, à savoir :

  • D’une part, obtenir le soutien ferme de la Françafrique dans ses négociations en vue d’un accord avec le FMI ;

  • D’autre part, obtenir l’appui indéfectible de ses réseaux Françafricains et de l’exécutif français dans la réalisation de son double agenda de projet de « Président à vie » et de projet de « dévolution dynastique du pouvoir d’Etat » au profit de son fils.

Il est opportun de rappeler à l’opinion internationale que Sassou Nguesso effectue son opération de séduction dans un contexte local marqué par :

  • La cascade de procès staliniens qu’il organise pour emprisonner ses principaux soutiens d’hier qui ont osé lui dire « non » récemment (Général MOKOKO, général DABIRA, l’Avocat MBEMBA, Paulin MAKAYA etc. ) ;

  • La terreur brutalement répandue au sein de la société congolaise, d’une part, en maintenant le flou sur la guerre du Pool et, d’autre part, en intensifiant les arrestations arbitraires comme en attestent les privations des libertés des jeunes de la société civile, membres du mouvement Ras-le-Bol ;

  • L’aggravation de la crise économique et budgétaire qui reste sans solution, surtout à cause des mensonges successifs du Congo au FMI. De ce point de vue, le tyran Denis Sassou Nguesso doit plutôt répondre aux pertinentes exigences du FMI relatives aux questions posées de corruption et de mal gouvernance.

Dans un tel contexte local, la diaspora congolaise en France, de son côté, poursuit un combat républicain et patriotique. En atteste la mobilisation massive des jeunes résistants contre l’organisation d’un meeting masqué en concert de musique, par les propagandistes de la tyrannie sassouïste, dans la ville de Montreuil, le samedi 26 mai 2018.

Face à ce contexte général, la Plateforme associative les Assises Nationales du Congo  réaffirme que la recherche d’une solution durable à la crise multidimensionnelle qui sévit au Congo, passe nécessairement par une totale refondation institutionnelle conduite par des gouvernants reconnus par le peuple congolais souverain.

C’est dans ce sens qu’un mémorandum a été initié et adressé à la Directrice Générale du FMI, Madame Christine LAGARDE en date du 15 mai 2018.

« Le Mémorandum de mai 2018 », à télécharger à travers le lien ci-dessous, est signé par plus d’une centaine d’associations et personnalités de la diaspora par le biais du «  Réseau de la société civile congolaise libre », à l’initiative des Assises Nationales du Congo.

Télécharger le Mémorandum FMI15mai 2018

Paris, le 29 mai 2018

Pour les Assises Nationales du Congo

G. Mâwa-Kiese MAWAWA

Délégué Général

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84 réponses à Congo-Brazzaville : Un mémorandum au FMI alors que Sassou-Nguesso est reçu à l’Elysée pour un sommet

  1. Val de Nantes dit :

    Le Congo de Sassou est une province de la France .Car ,comment imaginer un tel scénario où le dictateur se refait une santé internationale tirée d’une imposture internationale sur le cadavre libyen dont il ne sait que faire ….
    Du bois sec ignifugé de vinaigre ,pour attraper les abeilles ..L’opération ,camouflage de l’affaire libyenne a atteint son but ….Macron s’y est fait piéger …Dommage ….

  2. Val de Nantes dit :

    Le pêcheur d’Alima est certain d’avoir réussi à pêcher la grosse silure française ….

  3. Iwarangot dit :

    Parfait mémorandum, excellent travail ! Un vrai document scientifique.
    A mon avis, nous devons envoyer le même mémorandum à Macron, il suffit de le reformuler et l’adresser à l’Elysée. On dirait que Macron est en train de suivre la voie de Hollande : discours charmant pour rechercher l’adhésion des populations, une fois aux affaires, on tourne le dos. Macron est vraiment le président des hommes d’affaires, prêt à signer avec n’importe quel despote de la Terre, pourvu que les intérêts de la France, même les plus futiles, soient au centre.
    La France a beaucoup à gagner en Afrique en veillant au respect des règles démocratique. Simplement parce que les africains aiment la démocratie, même si leurs chefs d’Etats, grands despotes, voudraient aller vers la Chine qui ferme les yeux devant toutes les violences. Nous détestons les chinois pour cela….

    Merci pour ce document COMPLET !

  4. Anonyme dit :

    Nous demandons à tous les congolais de s’arrimer à cette démarche. En effet, un gouvernant qui a échoué dans sa gestion ,ne peut se prévaloir de sa propre turpitude et aller négocier un ajustement alors qu’il est l’auteur du désastre ou plutot de la cachoterie. Le FMI doit faire droit à cette demande. Ce gouvernement sur qui pèse de pareils soupçons ne devrait plus etre un partenaire fiable. Au contraire, le FMI devrait avoir des clauses de politique institutionnelles pour suspendre des négociations et appeler à une gouvernance nouvelle. En 2010 ce FMI a accordé la facilité PPTE, aujourdh’ui, il revient en 2017.
    CHERS COMPATRIOTES Gilbert ONDONGO, Christel sassou nguesso, jean jacques bouya, alfred onanga,Gokana, DS nguesso, Ominga, Etoka, Jean Dominique OKEMBA, Bruno ITOUA, NGAKOSSO, ….êtes vous fiers de voir ce peuple ces vieillards souffrir? Vos vieillards mbochis ont ils des enveloppes spéciales à la fin de chaque mois au point de ne pas vous émouvoir? Pouvez vous un seul instant penser que ces vieilles personnelles femmes et époux retraitées comment passent-elles 14 mois sans argent? cela ne touche pas vraiment vos coeurs? Si les investissements qui ont été faits l’ont été à credit, alors sortez nous l’argent de la vente des 3 cargaisons mensuelles de pétrole pour les ventes réalisées pendant les investissements. Pouvez vous mesurer votre cynisme?
    C’est vrai, vous voulez asservir tout le peuple en devenant les plus riches du pays mais,êtes-vous surs que l’ ETERNEL DIEU , MAITRE des maitres est de votre coté?
    Avez-vous une petite idée des décès qu’occasionne votre cynisme?

  5. Djess dit :

    @ Iwarangot

    Ce précieux document dont je suis l’un des redacteurs a été bien entendu enoyé aux principales institutions françaises. Il doit être déposé ce jour à l’Elysée par le DG Mawawa.
    Entre autres, il a été envoyée aux adresses ci-dessous

    • Mr le Ministre de l’Économie et des Finances de la République Française
    • Mr António Guterres, Secrétaire Général de l’Organisation des Nations Unies
    • Mr le Premier Ministre du Canada
    • Mr le Secrétaire d’État, Département d’État des États-Unis
    • Mr le Premier Ministre du Quebec
    • Mr l’Ambassadeur de la République d’Allemagne
    • Mr l’Ambassadeur de la République de Chine
    • Mr l’Ambassadeur du Royaume Uni
    • Mr l’Ambassadeur d’Italie
    • Mr l’Ambassadeur du Brésil
    • Mr l’Ambassadeur de la Fédération de Russie
    • Mr l’Ambassadeur d’Espagne
    • Mr l’Ambassadeur du Japon
    • Mr l’Ambassadeur d’Israël
    • Mr l’Ambassadeur de la République Sud-Africaine
    • Mr l’Ambassadeur de la République d’Angola
    • Mr l’Ambassadeur des Émirats Arabes
    • Mr l’Ambassadeur d’Arabie Saoudite
    • Mr l’Ambassadeur du Maroc
    • Mr le Président de l’Assemblée Nationale de la République Française
    • Mr le Président du Sénat de la République Française

  6. Djess dit :

    @ Iwarangot

    J’ai participé à la redaction de ce précieux document. Bien entendu, il a été envoyé à toutes les institutions de France dont la présidence de la République. D’ailleurs, en marge du somment d’aujour’hui sur la Libye, le Délégué Général Mawawa ira le déposer à l’Elysée.

    Merci beaucoup pour votre attention

  7. Anonyme dit :

    Belle question mon cher frère Anonyme ;on se demande sont-ils encore des hommes ; quand ils voient ses vieilles mamans et ses vieux passer des journées entières sans manger à dire que votre tour viendra. La dimension de la crise morale devrait être bien souligné car il s’agit de la vie humaine.et non seulement comptable; qu’avec cela ne tienne le document pose des réels problèmes à Madame Lagarde.

  8. anonyme21 dit :

    J’en peux plus de ces gens que font ils sur nos terres ? comment cette catastrophe est elle arrivée?
    pourquoi ne retournent ils pas sur leurs terres du nord?
    Que font ils chez nous? que cherchent ils ? d’ou viennent ils ? qui sont ces gens ?

    J’en veux aux pères de l’indépendances qui ont accepté le rattachement de s terres du Moyen Congo à celles de l’oubangui c’était une erreur une grave erreur que nous payons au jour d’hui

    Leur représentant n’avait pas ratifié cet accord il existe donc une porte de sortie il faut la saisir
    en fait dans les textes ce pays n’existe pas tout n’est qu’usurpation en vérité ce ne sont même pas des Congolais ils ne l’ont jamais été
    Hâte de ne plus partager la même nationalité avec ces gens

  9. Anonyme dit :

    Au compatriote CHRISTEL SASSOU
    Il m’est revenu que tu as des ambitions de gouverner « Notre Pays » si au terme des résultats des élections que le Peuple souhaite transparentes et crédibles tu es élu. Ambition noble certainement. Tu succéderas ainsi à  » Ton Géniteur » si TELLE EST LA VOLONTE DE DIEU.
    Des questions me viennent à l’esprit
    Dans la gouvernance de Papa NGUESSO « Ton Géniteur », as tu constaté des choses qui n’ont pas été faites ou ont été simplement mal faites après que vous en ayez parlées?
    Il m’est revenu aussi que tu as fait quelques études supérieures en Suisse. Donc tu as des facultés de donner ton opinion sur un programme politique et de convaincre. Je conclue à travers ton actuelle ambition politique , que: Tout ce que Papa NGUESSO a fait, n’a donc pas reçu ton assentiment.
    Ta vision du CONGO est donc meilleure que celle de Monsieur NGUESSO. Un cancre à ton avis. Car, j’ai été au Gabon au Maroc,ou il y a eu des gouvernances monarchiques. Papa n’a pas toujours eu bonne presse.
    Je ne pense pas que ce soit Monsieur NGUESSO, » Ton Père » qui te pousse d’y aller, car mon Père, le mien qui fut chasseur ne voulut jamais que je tienne le fusil mème pour faire une chasse sportive. Les Pères, les Vrais ne peuvent conduire leurs enfants là ou l’on joue des jeux dangereux . Et la politique en est un. Si un Père le fait pour son fils, c’est qu’il NE L’AIME PAS
    Tu veux diriger ‘Notre Pays » après avoir été en charge de la vente des 4 voire 5 cargaisons pétrolières mensuelles tirées du contrat de partage de production promulgué en 1996 par le Président LISSOUBA. Ne penses tu pas qu’il faille que tu fasses aux compatriotes congolais un compte rendu exhaustif de la mission nationale que tu as eue à accomplir? Ne t’y sens tu point obligé?
    Comment tu peux comprendre après toute cette période faste que les retraités, les personnes vulnérables de « Ton Pays » soient pour certains à 15 mois sans pension .Et d’autres simplement sont sans Note officielle : cet Arreté qui donne droit à la pension. Pour ton information, Les retraités de 2015 n’ont pas encore cette fameuse Note. Ils ne peuvent donc prétendre à rien.
    Peux tu imaginer quel est le désastre semé par cette situation dans ces familles?
    Pour un peuple qui dans cette période ou les recettes pétrolières ont baissé ne devrait vivre que des reserves, on parle tout simplement de caisses vides.
    Il pèse dit-on sur certains gestionnaires des ressources et biens publics, en tout cas certains d’entre vous, des soupçons de détournement des sommes faramineuses cachées dans les banques étrangères? Les Panama Papers en ont fait état et les noms ont été cités dont le tien?
    Ne te sens tu point sur ce point là aussi obligé de parler ou de démentir?
    Il me semble ensuite que tu es membre du Bureau Politique du PCT. Ce parti, nous en sommes les créateurs et, Je garde toujours les premiers statuts. Tu as déclaré ta candiditure dans quel cadre? Dans le cadre du PCT ou du Club Perspectives d’avenirs?
    Si c’est dans le cadre du PCT, tu es dèjà en marge des règles qui gouvernent le Parti.
    En fin au Congo « Notre Pays » on aime toujours les « bambissages » ,Empecheras tu des candidatures qui pourront etre faites en raison de ton statut de « Fils de Président »?

    Merci beaucoup

  10. anonyme21 dit :

    KONGO DIETO KONGO DIA NTOTELA KONGO DIETO

  11. CD JUMEAU dit :

    MAIS QUI, A PART UN CON CONGOLAIS, POUVAIT VRAIMENT CROIRE QUE LE JEUNE MAC(A)RON ALLAIT CHANGER LA LIGNE TRACÉE PAR LE PÈRE HOLLANDOUILLE, L’HOMME AU SCOOTEUR??? APRÈS AVOIR AUTORISÉ HIER LE CONCERT DU MILICIEN ROGA-ROGA QU’ON A VU RÉCEMMENT APPARAITRE GAILLARDEMENT SUR UN POSTER AVEC UN PISTOLET SEMI-AUTOMATIQUE (PA en terme congolais), Mr 40 PIGES VEUT MAINTENANT RECEVOIR UN CHEF TERRORISTE DANS SON PALAIS DE L’ÉLISÉE, J’AI CITÉ LE SANGUINAIRE GRAND-PAPY, SASSOU NGUESSO Denis (77ans).
    J’AI BIEN PEUR, J’EN AI LA TROUILLE MEME, QUE TOUTES NOS DÉMARCHES QUI CONSISTES A DÉNONCER SASSOU DEVANT MME LA GARDE OU DEVANT TOUTES CES CHANCELLERIES N’OBTIENNENT AUCUNE SUITE FAVORABLE OU NE SOIENT TOUT SIMPLEMENT VAINES CAR ILS SONT ET ILS ÉTAIENT DÉJÀ AUX COURANT DE TOUTES CES MÉTHODES MADE IN SASSOULAND. ILS EN SONT MEME LES CO-FABRICANTS POUR CERTAINS, TEL QUE LA (souf)FRANCE. CE PAYS EST A BANNIR COMME L’ONT FAIT LES RWANDAIS OU ENCORE NOUVELLEMENT LES CENTRAFRICAINS QUI VIENNENT DE LIVRER LEUR PAYS AUX RUSSES SUR UN PLATEAU EN OR.

  12. anonyme21 dit :

    CD JUMEAU entièrement d’accord avec toi

  13. Iwarangot dit :

    Merci infiniment à toi Djess, merci pour ta réponse. Merci pour ce mémo FORT. Vous faites un travail REMARQUABLE pour notre pays.
    Quelle que soit la durée de la nuit, le jour finit toujours par se lever. Le Congo sortira bientôt du grand gouffre dans lequel le clan Sassou l’a plongé.
    C’est dommage que Sassou, malgré son âge qui devait faire de lui un sage rassembleur, éducateur, c’est dommage disais-je, qu’il n’ait pas compris les signes du temps, qu’il n’ait pas compris le conseil avisé de Bowao.
    J’adhère au message de Anonyme, il a fait ressortir le cynisme diabolique du clan sanguinaire.

  14. Tsoua dit :

    Ne vous leurrez pas, le petit Angwalima de kiki vient en mission commandée,finir le travail commencé par papa : l ‘extermination des Bacongos .Le Pool est promis aux Hutus Rwandais .
    Souvenez vous le debat sur l’existence des Laris au Kongo.
    Ils avaient osé dire selon leur débat que les Laris n’existent pas

  15. anonyme21 dit :

    @Tsoua moi je me pose la question de leur existence au Kongo sur les terres du Moyen Congo ils sont sur nos terres ils ne sont pas au Nord Brazzaville et Pointe Noire ne sont pas au nord que je sache sauf si on on réussit à me le prouver
    Qu’ils retournent donc sur leurs terres du nord ils pourront continuer leur débat à la c……….

  16. Val de Nantes dit :

    L’échec cuisant de leur gouvernance est la conséquence des troubles anxiogènes ,qu’ils manifestent à l’égard d’une tribu dont ils considèrent comme un rempart à leur dessein dynastique….
    Le Congo leur survivra …..

  17. Pascal Malanda dit :

    Excellent travail, tout en profondeur et en rigueur. Félicitations aux initiateurs et aux signataires.

    Cet immense travail inspire cependant quelques remarques.

    Panafricaniste engagé, j’ai une lecture rigoureuse du drame ethnique en Afrique en général et au Congo en particulier. Je peux vous assurer que la composition des signataires m’a un peu perturbé. Me basant sur la consonance des noms (je peux me tromper légèrement) je constate avec une grande tistesse que plus de 80% sont originaires du sud. Sachant que les statistiques congolaises indiquent que 2/3 des Congolais sont originaires du sud, cette sous-représentation des intellectuels originaires du nord est problématique à mes yeux.

    Je suis en train de revisiter l’histoire mouvementée du Congo au début de l’indépendance avec la gracieuse amabilité d’un grand ami panafricaniste Isaac Senga Djoumali. Quel horrible gâchis ! Le fait ethnique a tué la nation naissante dans l’œuf. Le fait ethno régional pollue notre vie politique jusqu’à la nausée. Malheureusement, par fausse pudeur, nous n’avons jamais osé l’affronter de façon scientifique pour essayer de mettre tous les citoyens à l’aise dans un Etat moderne. Les « sudistes » s’acharnent dans un esprit revanchard parfois aveuglant de balayer la « racaille » au pouvoir. Les « nordistes » au contraire s’évertuent à défendre un régime archaïque. Même un simple concert musical est forcément regardé à travers le prisme du soutien ou non au pouvoir. Tout est politisé à l’extrême jusqu’à la caricature la plus ridicule.

    Ce bel échantillon de la diaspora aurait pu servir de base à la reconstruction du Congo. Les mesures qu’elle propose sont d’une rigueur avancée et salvatrice. Leur application aurait pu servir de sortie de crise au Congo.

    Faisons un peu de la science-fiction

    Sassou va bientôt quitter le pouvoir. Sa génération s’en va. Le dernier à partir, Obami Itou était l’un de ses fidèles collaborateurs. Il peut donc mourir de sa belle mort, comme il peut être « déposé » à Oyo par un des siens ou abattu dans un avion par un autre. Imaginons donc une vacance de pouvoir à Brazzaville. Pourrait-on proposer les 120 signataires de ce mémorandum comme Task-force chargée de redresser le Congo ? Elle serait en charge de trouver en son sein 25 ministres avec pour mission une transition de 3 à 5 ans au bout desquels des élections réellement libres et démocratiques seront organisées. La transition ayant entre autres objectifs de jeter les bases d’une vraie reconstruction nationale.

    Petites questions : Est-ce que ces 120 signataires seraient représentatifs de la diversité ethnique du Congo ? Est-ce que cette Taskforce serait disposée à travailler sous Sassou (qui va bientôt partir) dans un climat apaisé pour sauver le Congo qui se meurt et non Sassou diabolisé par les uns et déifié par les autres ? Est-ce que cette Taskforce peut être associée aux actuels parlementaires dans une assemblée paritaire qui dégagerait un gouvernement consensuel de technocrates et préparerait les élections de 2021 ? J’ai mes doutes. Je sais que l’idée-même d’une pareille démarche déclencherait un feu croisé et nourri depuis les deux camps que constituent la majorité présidentielle et l’opposition radicale. Mais à chacun de se faire son idée. J’ai bien parlé de science-fiction.

    De grâce, épargnez-moi d’avance toutes les insinuations selon lesquels je serais en mission commandée par Sassou dont on me reproche à tort d’être un défenseur acharné et contre tout bon sens.

    Mettons le Congo (et dans ce Congo, le mien, même le diable ou le dieu Sassou a sa place) et les Congolais (qui crèvent dans l’indifférence totale) au centre de nos préoccupations et non à la merci de nos petits égoïsmes ataviques et antédiluviens

    Pascal Malanda
    LE CONGO ETERNEL

  18. anonyme21 dit :

    @ Pascal Malanda avant de proposer un Congo unifié unifié que de nom soit dit en passant au vu de la situation de notre pays avec des guerres menée contre un région qui a soit en passant obtenu l’indépendance de notre pays il faut donc un référendum ou on va demander aux populations du sud si elle veulent une communauté de destin avec celles du nord ? c’est ça la vrai question pourquoi personne ne la pose ?
    On n’impose pas l’unité sinon ça ne marchera jamais cette unité a été imposée par le colon pour bien manipuler notre pays

  19. Pascal Malanda dit :

    Cher anonyme21

    Personne ne vous empêche de poser la question, mais êtes-vous sûr de pouvoir remplir les conditions d’un vrai référendum sur la question dans le Congo actuel?
    En politique, seul le pragmatisme compte. Tout est question de rapport de force : intellectuel, économique, politique ou militaire. Le référendum sur la partition du pays ne peut être le résultat d’un groupe de citoyens dépités par la situation politique de l’heure et qui décident d’interroger le peuple.
    Arrêtons de rêver. Les référendums d’autodétermination organisés récemment, sont tous les résultats de guerre ou de révoltes. Le Soudan du Sud, le Kosovo, le Timor Oriental, la Crimée. Chaque fois, les peuples sont passés par la guerre pour imposer aux Nations Unies de valider la partition. Au Congo, les intellos assis derrière le clavier de leurs ordis rêvassent de microrépubliques par lâcheté. Ceux qui veulent la partition doivent prendre les armes pendant des années pour convaincre l’Onu qui impose le sacrosaint principe de l’intangibilité des frontières jusqu’à l’insoutenable. Et ce n’est pas une fantaisie, parce que la réalité est bien triste. La partition ne résout pas tous les problèmes (comme au Sud Soudan).

    Regardons-nous en face. Posons les vraies questions. Si elles ne sont pas résolues, libre à chacun de prendre les armes comme le citait Lénine : « La guerre est la continuation de la diplomatie sur le champ de bataille. »

  20. Pascal Malanda dit :

    Cher anonyme21

    Encore ceci. Les Catalans, dans une république européenne moderne ont voté en faveur de l’indépendance. Où en sont-ils? Et c’est au Congo, une république où la constitution n’est pas respectée que vous allez demander un référendum sur l’autodétermination du Pool ou du Sud-Congo, parce que je ne suis pas très sûr que le Kouilou ou la Lékoumou souhaitent la partition au même titre que le Pool.

    Soyons sérieux. La lutte est difficile, mais elle exige beaucoup de responsabilité

  21. Pascal Malanda dit :

    LA GUERRE EST LA CONTINUATION DE LA POLITIQUE PAR D’AUTRES MOYENS (CLAUSEWITZ)

  22. Mutu Nkombo dit :

    @ Pascal Malanda écrit ceci:

    Je suis en train de revisiter l’histoire mouvementée du Congo au début de l’indépendance avec la gracieuse amabilité d’un grand ami panafricaniste Isaac Senga Djoumali. Quel horrible gâchis ! Le fait ethnique a tué la nation naissante dans l’œuf. Le fait ethno régional pollue notre vie politique jusqu’à la nausée. Malheureusement, par fausse pudeur, nous n’avons jamais osé l’affronter de façon scientifique pour essayer de mettre tous les citoyens à l’aise dans un Etat moderne. Les « sudistes » s’acharnent dans un esprit revanchard parfois aveuglant de balayer la « racaille » au pouvoir. Les « nordistes » au contraire s’évertuent à défendre un régime archaïque. Même un simple concert musical est forcément regardé à travers le prisme du soutien ou non au pouvoir. Tout est politisé à l’extrême jusqu’à la caricature la plus ridicule.

    Qui du Nord ou du Sud a le plus fait mal à l’autre? C’est une figure de langage pour parler des élites Nordistes et Sudistes.

    Je ne suis pas d’avis avec vous lorsque vous dites et affirmez sans sourciller, que  »le fait ethnique a tué la nation naissante dans l’œuf ». Faux! Car les pères de la nation(?) congolaise naissante s’entendaient en bonne intelligence: Youlou, Opangault, Kikounga-Ngot et compagnie.

    C’est Ngouabi qui commenca les relents tribaux et tribalistes, en envoyant ses frères Kouyous et Mbochis en formation pour occuper, une fois rentrés au pays, les plus hautes fonctions régaliennes.Quoiqu’incompétents ces gens ont occupé et continuent d’occuper les plus hautes fonctions d’Etat. Ce sont les gens venus de la tourbière du Nord qui ont érigé le tribalisme comme mode archaïque de gouvernance. Sassou, qui n’est qu’un bourgeon de Ngouabi et Yhomby, a semé le tribalisme comme une saison de semailles dans un Congo dévasté et devenu désertique de toute sympathie pour l’autre. Je n’ai rien contre ces gens venus de la tourbière du Nord, mais il faut reconnaître qu’ils sont fourbes, hypocrites, tribalistes, haineux…
    C’est la soi-disant élite Nordiste qui a  »cassé » l’unité nationale. Si les Sudistes s’étaient comportés comme le font ces gens-là, aujourd’hui ils n’auraient jamais eu aucun cadre. Pour preuve: C’est André HOMBESSA qui envoya Sassou en Algérie d’abord puis en France. Je dis bien André HOMBESSA.

    Donc, mon cher Pascal, il faut réviser tes chroniques d’histoire sur le Congo.

    Je ne suis pas adhérant de la thèse  »Sécessionniste », mais la question mérite d’être posée puis repensée pour éviter que les Nordistes massacrent impunément tout ce qui bouge au Sud. D’ailleurs, le Congo a t-il jamais été une Nation au sens où je l’entends?

    Ces gens-là( c’est comme ça que Sassou appelle les Sudistes; et je lui renvoie la balle) venus de la tourbière du Nord sont sauvages, ont la culture de la paresse, du vol, du viol, du crime…

    Pouvons-nous réellement vivre en bonne intelligence? J’en doute fort. Mais ce n’est pas pour autant que je plaiderais la partition du pays. Là, Pascal je te rejoins. Car toutes les nations, mieux, tous les pays qui ont emprunté cette voie de l’auto-détermination ont fait choux blanc. Repensons comment nous pouvons cohabiter, et c’est possible avec un peu de volonté.

    J’ai dit.

  23. anonyme21 dit :

    @Pascal Malanda c vous qui rêvez d un Congo uni vos réponses ne sont pas des vraies réponses et ça laissent en germe des conflits futurs vous ne pouvez pas répondre à la place du peuple il faut poser la question au peuple c’est une question de justice et d’honnêteté on ne peut pas imposer aux victimes de vivre avec leurs bourreaux ce n’est qu’un con Congolais qui peut penser ça !

    Parc que les choses peuvent s’inverser un homme du sud peut aussi vouloir massacrer les populations du nord vos arguments ne tiennent pas et je ne suis pas assis derrière mon ordinateur je lutte aussi pas d’autres moyens pour mon pays

    qu un homme du Sud tienne des propos comme les votres est préoccupant et inquiétant vous avez perdu toute dignité vous ne demandez même pas la justice pou votre peuple victime d’un génocide quelle honte !!! c’est ecoeurant !
    Dorénavant je ne répondrais plus à vos posts désormais pour moi sans intérêt

  24. anonyme21 dit :

    oui je demande la partition et je l’assume je sais que j’ai raison puisque de toutes façons le pays est divisé

  25. anonyme21 dit :

    Je vous met au défie de poser la question à la Lekoumou et au Kouilou et on verra bien

  26. Pascal Malanda dit :

    Mutu Nkombo dit :
    Qui du Nord ou du Sud a le plus fait mal à l’autre? C’est une figure de langage pour parler des élites Nordistes et Sudistes.

    Cher Mutu Nkombo cela s’appelle concurrence victimaire. Quand les victimes d’aujourd’hui ignorent totalement ce qu’ont fait subir leurs ancêtres aux ancêtres de leurs bourreaux. Si nous laissons les choses évoluer sur la même pente, dans 10 ou 20 ans les enfants d’Oyo se diront persécutés par les nouveaux maîtres du Congo. Il y aura même des gens pour affirmer que le régime de Sassou n’avait jamais maltraité un seul Congolais ni tué une seule mouche.

    Je ne veux justifier ni les uns et les autres. Nous devons oser sortir de la spirale victimaire. Il n’y a pas d’ethnie bourreau ou victime. Il n’y a que des politiciens véreux au nord et au sud qui exploitent l’ignorance et l’émotion des populations elles-mêmes parfois complices. Et en la matière, Sassou est loin d’être l’initiateur. Quant à Youlou, Opangault et les autres, ils sont loin d’être les très sages pères de la nation que vous nous présentez. Dire que c’est Ngouabi qui est le père du tribalisme au Congo, c’est travestir l’histoire du pays. Lisez donc, cela se passe avant l’indépendance et Ngouabi était encore en culotte courte à Fort-Rousset, futur Owando :

    Moïse Léonard Jamfa Chiadjeu : “Comment comprendre la crise de l’Etat post-colonial en Afrique ? »
    un essai d’explication structurelle à partir des cas de l’Angola, du Congo-Brazzaville, du Congo-Kinshasa, du Libéria et du Rwanda.

    « Dans ce contexte de la préparation du Congo à la souveraineté internationale, la participation politique étant fortement empreinte d’ethnisme, toute compétition électorale devient l’occasion de grands heurts entre ressortissants des différentes tribus. Cette situation conduit à la première civile congolaise de février 1959, conflit qui trouve sa source dans les élections territoriales de 1957. En effet, l’alliance PPC-MSA était sortie vainqueur des urnes avec une différence d’un siège face à leur adversaire l’UDDIA (soit 23 sièges contre 22), et assumait alors la direction du gouvernement territorial. Puis vint le changement de camp d’un député socialiste du Niari (M. Georges Yambot) qui renversa la relative majorité parlementaire de l’alliance au profit de l’UDDIA (et de son leader Fulbert Youlou), provoquant ainsi une montée de tension dans le camp des militants de la coalition PPC-MSA. Cette situation de tension atteint son point culminant entre le 17 et le 20 février 1959. La ville de Brazzaville est le théâtre de violents affrontements entre partisans des deux mouvances ; des affrontements qui s’inscrivent d’office dans le cadre d’une opposition Nord-Sud et le prix sera lourd pour le Congo. »

    Cher Mutu Nkombo, le passage ci-dessus ne vous rappelle pas la crise du fameux article 75 de la constitution juste après l’élection de Lissouba en 1992, 32 ans après l’indépendance? Le changement de majorité en pleine législature avec une guerre civile à la clé.

    Voici la suite de l’ouvrage que je vous recommande fortement :

    « La bipolarisation de la scène politique congolaise s’achève avec les élections législatives de juin 1959. En effet, quelques mois avant ces élections, le chef du gouvernement, l’abbé Youlou procède à un nouveau découpage électoral qui lui permet de remporter le scrutin dans certaines régions du pays. A l’issue de l’échéance électorale, l’UDDIA remporte la majorité des sièges du parlement, ne laissant qu’une dizaine à leurs adversaires. »

    Je ne veux pas renvoyer Youlou et Sassou dos à dos, mais si Sassou est le champion du changement de constitutions, Youlou en moins de 4 ans était devenu le champion du découpage électoral en sa faveur. Ce n’est pas le meilleur moyen d’ancrer la démocratie dans la société, bien au contraire. Il peut être considéré comme l’un des pères de l’instabilité institutionnelle au Congo.

    Voici un extrait de l’ouvrage qui contredit l’idée que vous avez de Ngouabi comme initiateur du tribalisme. Ngouabi n’est pas mon idole, il a certainement amplifié des aspects du tribalisme, mais on ne peut pas l’accuser d’en être le géniteur. C’est bien Youlou qui introduit la notion des ‘’gens du nord’’ et ‘’gens du sud’’. Remarquez en passant le rôle néfaste joué par certains Laris dans cette dérive. Elikia Mbokolo n’est pas mon historien favori et il exagère peut-être le trait, mais il y a sûrement un fond de vérité dans ce qu’il écrit :

    « A propos, Elikia Mbokolo écrit : « Le tribalisme apparut, surtout au Moyen Congo, comme une idéologie politique efficace. Pour combattre l’influence d’Opangault, l’abbé Fulbert Youlou présenta le MSA comme le parti des ‘’gens du nord’’ […] et chercha à apparaître comme le porte-parole des ‘’gens du sud’’. L’existence des différences anciennes, les déséquilibres introduits par la colonisation, l’immaturité politique des masses rurales et citadine confrontées à de graves difficultés économique (exode rural, chômage) facilitèrent la réussite de cette opération dont les effets continuent de perturber la vie politique congolaise » (Elikia M’bokolo, L’Afrique au XXe siècle, Seuil, Paris, 1985, p. 197). Même le RPF qui est un parti d’origine européenne n’échappe pas à la logique : l’essentiel de ses militants est constitué d’originaires de l’ethnie Lari. Et c’est à juste titre que l’un de ses principaux animateurs d’antan, l’ex-daministrateur Pierre Bas, déclare en 1989 que « notre forteresse, c’était le pays Lari » (in Bernault, Florence, Démocraties ambiguës… op cit. p. 156) »

    Encore une fois, 60 ans après l’indépendance, il est grand temps de revisiter notre histoire pour construire un Etat moderne tout en tenant compte de nos réalités sociales et culturelles.

    Encore un extrait pour finir :

    « La déviance ethnique de ces organisations politiques jette les bases de la crise du futur Etat postcolonial en ce sens qu’elle structure d’office la participation politique au Congo. Plus d’un demi-siècle après l’indépendance, la configuration est demeurée quasi identique. C’est ainsi que la deuxième guerre civile survenue entre 1993 et 1994 n’a été que la conséquence du prolongement dans le temps des antagonismes exprimés depuis la fin des années 1950, comme le précise d’ailleurs à juste Patrice Yengo. »

    Source :
    https://books.google.be/books?id=adc_h_0v_b8C&printsec=frontcover&dq=inauthor:%22Mo%C3%AFse+L%C3%A9onard+Jamfa+Chiadjeu%22&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjS7br63qrbAhUBUlAKHc_SAbAQ6AEIJzAA#v=onepage&q&f=false

  27. anonyme21 dit :

    Tout ce que j’ai à dire et c’est vraiment la dernière fois que je vous répond j’ai pas besoin de toute cette littérature pour comprendre ce qui se passe dans mon pays c’est simplement observer le quotidien des miens prenez la défense du mokélémbébé mboka mboka si cela vous amuse je vous dis une seule chose qui va clore le débat une bonne fois pour toute
    LE SUD N’A JAMAIS CONFISQUE LE POUVOIR PENDANT 50 ANS ET N’ A JAMAIS FAIT DE COUP D’ETAT PAS D’ ASSASSINATS POLITIQUES LES SALAIRES SONT PAYES Y COMPRIS POUR LES RESSORTISSANT DU NORD CE QUE NE F AIT PAS VOTRE CHAMPION!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
    LES MEILLEURS PLACES BOURSES POSTES N’ETAIENT PAS RESERVES AUX SEULS LARIS KONGO DEMONTREZ MOI LE CONTRAIRE SI C’EST PAS VRAI ON A DE L’EAU POTABLE ET DE L’ELECTRICITE DES ECOLES DES HOPITAUX ET L’UNIVERSITE J’ EN PASSE
    ET ARRETEZ VOS MENSONGES ET VOTRE LITTERATURE SORTI DE JE NE SAIS OU
    LE SUD N’AJ AMAIS COMMIS AUCUN GENOCIDE SINON APPORTEZ LES PREUVES

    On perd du temps à discuter avec des personnes aussi malhonnêtes que vous !!!

  28. NMN dit :

    Noël Magloire NDOBA
    En tant que citoyen membre de ce « Réseau de la société civile congolaise libre » que la plateforme associative « Assises Nationales du Congo » a donc constitué pour illustrer et défendre le message porté par le « Mémorandum de mai 2018 à l’adresse du FMI », je me réjouis de voir le débat avoir lieu à partir de celui-ci. Ayant contribué à la rédaction de ce texte, notre ami Djess, qui est l’un des responsables des Assises, a tout à fait raison d’appeler les compatriotes à avoir ce débat. En tant que responsable de la rédaction et coordonnateur , avec mon ami Anthyme Bayimina, de l’ensemble du « dossier FMI » à la fois en intelligence avec le Président d’honneur et le Délégué Général des Assises, en l’occurrence messieurs Jean-Edouard Sathoud et Mawawa Mwa Kiésé , je puis apporter quelques précisions. En cela je suis persuadé de bénéficier de la confiance des « contacts » indiqués ( Canada, Etats-Unis, Afrique de l’Ouest) , tout en considérant que les 120 signataires peuvent et devraient s’exprimer aussi bien en tant qu’association qu’à titre personnel.

    Tout en prenant en compte les compliments, juste trois précisions par rapport aux questions implicitement ou explicitement posées jusqu’à présent.

    PREMIEREMENT: Défendre les intérêts du peuple congolais souverain serait-ce faire preuve de naïveté compte tenu du poids du « tribalisme », celui-ci justifiant , aux yeux de certains Congolais et de certaines Congolaises, la possibilité pour ne pas dire l »impératif d’une « séparation » du Congo entre un « Nord  » et un « Sud », celui-ci et celui-là devenant des Etats?

    Disons fermement qu’il faut combattre l’idée de « séparation ». Cette idée est étrangère aux acteurs des « Assises » et je crois qu’il en est de même chez les signataires de ce texte.
    Le Congo est un « Etat-nation » qui, depuis le 28 novembre 1958 et davantage depuis le 15 août 1960, attend de ses habitants qu’ils construisent à la fois l’Etat et la nation dans le cadre du système politique idéal qu’est la démocratie sous la forme républicaine.
    Le Congo est un « pays de jeunes ». Partons de l’idée selon laquelle les générations des « aînés » ont été incapables d’assurer ces trois constructions (l’Etat, la nation, la république).Pour les jeunes d’aujourd’hui qui sont nés après juin 1991, c’est-à-dire dans l’ère post-Conférence Nationale Souveraine de 1991, avoir vécu au plus 25 ans jusqu’à la pseudo-élection présidentielle de 2016, quel cauchemar s’ils sont issus de familles « pauvres » et « appauvries » ( FPA) restées dignes et quel mirage s’ils appartiennent à des familles « enrichies » et « rentières via la prédation » (FER)!
    Expliquons à ces jeunes qui composent plus de 50% de la population congolaise que leur origine sociale ne s’explique pas seulement par leur origine géographique.
    Faisons en sorte que les premiers ( jeunes des FPA) comprennent que les seconds ( jeunes des FER) sont ce qu’ils sont en termes de niveau de vie parce que le Congo comme territoire n’a ni Etat, ni nation, ni république.

    Aucun des tenants de la « séparation » ne pourra démontrer que les trois premiers citoyens congolais qui s’étaient battus pour l’égalité de tous devant la loi sous le colonialisme avaient cherché , pour y arriver, la « séparation ». Ces trois Congolais étaient André Grenard Matsoua , Jacques Opangault , et , d’une autre manière,Gogo d’Outremer ( ce dernier étant le premier officier congolaisde l’armée française et dont l’histoire est cachée).

    L’incapacité des générations successives de Congolais à assurer tant soit peu les « trois constructions » ne justifient nullement, aujourd’hui, l’abandon d’une mission historique dont l’accomplissement peut s’assurer dans le cadre de telle ou telle’ variante de décentralisation ou de fédéralisme, y compris à l’échelle panafricaine.
    Notre ami Pascal Malanda sait qu’ à l’époque de notre jeunesse, à travers la conscience de l' »autonomie » qui prévalait au sein de l’Union Générale des Elèves et Etudiants Congolais
    ( UGEEC), le sens de l’unité nationale avait davantage existé que lorsque la caporalisation des élèves et des étudiants était devenue systématique à travers l’Union de la Jeunesse Socialiste Congolaise ( UJSC). Dit autrement: la vie démocratique assumée sur la base de la défense des intérêts individuels et collectifs dans le cadre d’un Etat de droit, voilà qui peut faire avancer les « trois constructions ».

    Mais, tout ce que je viens de dire, ne serait-ce pas une série de rêveries que partagent plus ou moins les signataires du « Mémorandum de mai 2018 », si l’on considère les réalités créées par Sassou Nguesso, tout particulièrement si l’on prend en compte ce qui suit? En l’occurrence cette liste plus ou moins exhaustive qui circule ces temps-ci sur les réseaux sociaux et qui montre à quel point les membres de l’ethnie mbochi occupent « les hauteurs dominantes » du pouvoir d’Etat et du pouvoir financier, constituant ainsi l »écrasante majorité des FER du Congo et devenant, de fait , des « boucliers humains » pour la conservation du pouvoir « à vie » par Sassou Nguesso.
    Non, il n’ y a pas de rêverie, surtout si l’on sait que le premier leader politique congolais issu de l’ethnie mbochi, Jacques Opangault n’avait rien d’un tribaliste ni d’un rentier.
    J’ai déjà publié, sur ce sujet, une interview de Simon-Pierre Kikhounga- Ngot expliquant comment ce dernier ainsi que Stéphane Tchitchelle, le Chef Nkéwa et Opangault avaient répondu aux offres que leur faisait Marien Ngouabi quelques mois avant sa disparition tragique.

    En un mot, finissons-en avec Sassou et son système, pour assurer les « constructions institutionnelles de base ». Dans ce sens il faut poursuivre le chantier en cours aux « Assises » sous la responsabilité de Prosper Mouanda Moussoki et qui traite des modalités d’une « Commission Vérité, Justice et Réconciliation ».

    DEUXIEMEMENT: Comment défendre le « Mémorandum de 2018 » si la France est « complice » de Sassou Nguesso?

    Il a déjà été précisé que les autorités compétentes de la République Française sont destinataires de notre texte. La question , aujourd’hui, pour toute l’Afrique des démocrates, est celle de savoir comment le Président Emmanuel Macron réussira ou échouera face au test majeur que constitue le cas du Congo, pour quiconque s’engage, dans ses discours fondateurs, à mettre fin à la França- frique, celle-ci étant un système de criminalité économique et politique au profit de certaines fractions des élites françaises et négro-africaines francophones.
    Un an d’exercice du pouvoir, ce n’est sans doute pas assez pour faire le bilan du Président Macron à cet égard.
    Une mauvaise nouvelle en cette deuxième année de mandat; l’annonce du voyage au Congo de l’ancien ministre français de la Défense à l’époque du « 18 Brumaire » de Sassou avec le « feu vert » du Président Hollande. Celui que l’on dit « proche » de Sassou et qui est devenu ministre des Affaires Etrangères ne devrait pas voir en Sassou que le « médiateur looser » dans la crise libyenne et dans la crise centrafricaine. Realpolitik oblige: il dira le mot de la France dans un contexte de manoeuvres politiques de Sassou Nguesso en vue de rester « Président à vie » et de s’assurer une succession dynastique après l’emprisonnement de trois de ses principaux piliers du coup d’Etat de 1997 ou du régime d’exception de 1997 à 2016 et qui ont « osé » vouloir sa chute par la suite ( le Général Mokoko, le Général Dabira, l’avocat Mbemba).
    Une autre mauvaise nouvelle: Dans toute la Zone Franc Sassou Nguesso est le dernier de la classe aux yeux du FMI. La France du Président Macron sauvera-t-elle Sassou sans sauver le Congo pour sauver la Zone Franc CEMAC ou plutôt sauvera-t-elle le Congo sans sauver Sassou afin d’assurer une nouvelle coopération monétaire entre la France de la Zone euro en « transformation » et l’Afrique centrale dont la jeunesse est en quête de transformation?
    Tel est le dilemme qui devrait être résolu par la France « éternelle », un dilemme qui serait bien résolu dans le sens de son second terme si le « Mémorandum de mai 2018 » est … entendu par le « haut  » de la République française.
    En cela il serait faux de se retrancher derrière l’obligation de respecter la « souveraineté de chaque Etat » puisqu’à l’évidence celle-ci est une illusion tant qu’il s’agit du Franc CFA. A moins de préférer ce que les économistes appellent l’illusion monétaire et qui conduirait la CEMAC à la dévaluation.

    TROISIEMEMENT: Les signataires du « Mémorandum de mai 2018 » pourraient-ils gouverner le Congo demain?
    Cette question ne restera pas longtemps une question ouverte si le « Mémorandum de mai 2018 » est entendu par le « bas » de la République du Congo. Car tel est l’enjeu: réussir une autre « construction » qui est celle de la souveraineté populaire. Celle-ci qui , le 15 août 2018, ne devrait pas laisser le 55ème anniversaire de la Révolution de 1963 passer sans suite…tôt ou tard.
    A travers la société civile, aux côtés des syndicats et des associations des jeunes, l’Eglise catholique était une actrice majeure de cette révolution avant d’en devenir une victime. En mettant en avant la dernière « Déclaration des Evêques du Congo », le « Mémorandum » a l’honnêteté de saluer le rôle de cette même actrice aujourd’hui. Dire qu’en août 1963, les Révolutionnaires chantaient « Youlou a tout volé, nous bâtirons de nouveau », voilà qui doit étonner les jeunes et les divers acteurs de la société civile d’aujourd’hui quand ils s’informent sur ce que le Président Youlou avait bien pu « voler » et quand ils se rendent comptent des réalités inimaginables que constituent les comptes en banque que cachent à l’étranger certains des membres des FER et acteurs du système de Sassou Nguesso. Et voilà en annexe du Mémorandum les données réunies par le sérieux site Mondafrique.

  29. Pascal Malanda dit :

    Cher anonyme21

    Ne pétez pas un câble, s’il vous plaît ! Je comprends votre émotion face aux massacres des innocents dans le Pool. L’émotion ne doit pas nous aveugler et surtout obscurcir notre mémoire. Le mal est ancré en chacun de nous qui pense que sa tribu est la plus vertueuse. Pourtant, après le retour de la démocratie en 1992, on a vu naître d’autres hégémonies cachées. A Diata, c’était les Mbembés et le ngoul’ mou mako. Kolélas une fois élu maire de Brazzaville n’a jamais combattu la substitution du français par le lari dans les allées de la mairie centrale. A Pointe-Noire, les Vilis devenus maîtres de la mairie ont embauché combien de Mbochi, de Bembés et de Laris? Allez voir les statistiques de l’époque, tout républicain en serait écoeuré. Alors, la vertu…?

    Les faits sont têtus et c’est ce qui vous pousse à crier par les majuscules. Calmez-vous, le Congo nous appartient à tous. Ce sont nos ambitions démésurées au profit de la tribu qui tuent ce pays. Ne croyez-vous pas que le visage du Congo aurait été différent si Milongo, le Kongo de Boko était sagement resté premier ministre de Kolélas? Non, il lui fallait se présenter à la présidence pour siphonner les voix de Kolélas et le fragiliser. Et quand les Laris-Kongo tuaient et expulsaient les Niboleks de Bacongo c’était quoi? Quand les Niboleks chassaient et tuaient les Tcheks à Diata Moutabala et dans les pays du Niari, c’était quoi? Dans les deux cas c’était de l’épuration ethnique et le début de génocide. Savez-vous que le dépôt des bus de la municipalité sous Kolélas fut déplacé de Mpila à Makélékélé?

    Les faits et encore les faits. On peut les aligner à l’infini pour démontrer notre absurdité tribale. Il nous faudra un jour avoir le courage de nous arrêter et nous plonger dans l’horrible image que nous projetons vers les autres tribus. Parcourez les réseaux sociaux et pesez les tonnes d’injures que les Sudistes déversent sur les Nordistes et les Nordistes sur les Sudistes pour comprendre le niveau de la bêtise collective. Il faut en sortir un jour, en tout cas essayer d’en sortir.

  30. Jean OKOMBA dit :

    Pascal Malanda,
    Merci pour toutes ces contributions pour éclairer la lanterne. Le grand problème est que les congolais ne lisent pas ou presque. Ils rabachent sans appui scientifique les morceaux de clichés qu’ils entendent ici et là. Tout ce que vous avez soutenu se trouve d’une manière ou une autre consigner dans le livre de l’historien congolais récemment décédé, Jérome Ollandet.,  » Tchicaya, Opangault Youlou. Vie politique au Congo Brazzaville 1945-1964, Ed. La Savane (Brazzaville, 2007). Un ouvrage important qui permet de comprendre les problèmes d’hier, d’aujourd’hui et aiguiller les générations futures. Mais surtout aussi de comprendre les interférences politiques françaises dans les drames congolais.Youlou a eu des problèmes avec eux ( les français) pour avoir voulu introduire les américains et les allemands dans le précarré pour la construction du barage de Sounda.Ce fait est important et me fait dire que tout chef d’Etat congolais aura des difficultés avec les anciens colonisateurs s’il s’hasardait à suivre Youlou , c’est à dire à introduire des intrus dans le champs reservé ou à vouloir la vraie indépendance. Ngouabi est passé, yomby tombé, milongo a eu des difficultés, lissouba est viré.Sassou se maintien parcequ’il leur a laissé les fesses ouvertes.

  31. Val de Nantes dit :

    Nous ressasser un passé peu élogieux ,pour justifier ou excuser les dérives sanguinaires du pêcheur d’alima ,c’est un peu fort de café ….
    Le combat contre Sassou ne mérite aucun égarement intellectuel .Les faits politiques actuels ne peuvent faire l’objet d’une similitude avec ceux d’un lointain passé ….
    Je ne pense pas qu’il faille restituer notre passé politique pour expliquer la gouvernance apocalyptique que ce fou de Sassou applique à notre pays …
    J’eus l’impression au travers de vos écrits ,que Youlou est l’instigateur et l’inspirateur de l’élève Sassou …
    Remettre Youlou au centre de la discussion politique actuelle ,c’est jeter le manteau de Noé ,sur la vallée des immondices produites par Sassou …
    Ruminer et indexer une époque politique née de l’acquisition de notre indépendance ,élude une posture dont je peine à cerner la substance politique ,à moins qu’elle s’inscrive dans une pathologie discursive ,qui n’éclaire pas ,la gouvernance de Sassou …
    Que le passé fut raté par cet apprentissage de gestion des affaires publiques ,cela peut se comprendre . D’ailleurs combien des pays africains en furent épargnés….????..
    A ,notre époque ,il n’est plus possible de promouvoir des attitudes qui ensauvagent davantage l’homme africain ,et ,plus principalement ,le congolais de Brazzaville…
    L’émergence ,c’est aussi ,l’aptitude à ne plus regarder dans le rétroviseur ,au risque de se voir doubler par ses concurrents ..
    Il faut avancer ….On est ensemble….

  32. Mutu Nkombo dit :

    @ Pascal Malanda

    Je ne suis point un thuriféraire de Kolelas et de Lissouba. D’ailleurs ces deux-là ont fait le lit du retour du monstre d’Edou. Kolelas et Lissouba, aveuglés par la haine pour l’autre, ont manqué de vision politique pour asseoir la démocratie naissante dans notre pays. A mon avis ces deux-là sont responsables de ce que vivent les congolais aujourd’hui. Enfin implicitement.

    Vous dites que le lari(patois), le vili(patois) s’étaient substitués comme langues officielles en lieu et place du français ,respectivement à la mairie de Brazzaville et à la mairie de Pointe-Noire. C’est vrai vous avez raison. Mais est-ce que Kolelas, Milongo, et Thystère ont-ils bombardé une seule région au Nord du pays ou même un petit hameau perdu dans les tourbières du Nord?

    Vouloir présenter Youlou comme le maître de Sassou en ce qui concerne le tribalisme est une escroquerie intellectuelle et une déformation des faits historiques. Rafraîchissez-moi ma mémoire peut-être que je me trompe, Youlou et Debat ont-ils bombardé la tourbière du Nord en dépit des contradictions politiques avec Opangault et Ngouabi? Mais pourquoi ce petit homme, Sassou, envoie-t-il toujours des escadrons de la mort dans le Pool? Est-ce qu’au nom de la contradiction politique a-t-on le droit de massacrer ses compatriotes?

    Le pays va à la dérive depuis plus de 50 ans sous la gouvernance des gens de la tourbière du Nord. Mais a-t-on jamais vu l’élite et le  »peuple » du Nord condamner le boucher d’Oyo? Ils ont une psychologie et une culture autres que celles des gens du Sud. Au sud, on a toujours crié haut et fort lorsque Youlou, Massamba Debat, Kolelas, et Lissouba se sont mal comportés. As-tu un exemple, un seul, à me donner du peuple de la tourbière Nordiste condamnant officiellement, honnêtement le boucher d’Oyo? Ils valident par leur silence ce que ce monstre fait subir à ces gens-là( c’est comme ça que Sassou appelle les sudistes. Drôle d’appellation de la part d’un homme qui est censé incarner l’unité nationale).

    Non, la soi-disant élite Nordiste est hypocrite, complice de la barbarie de Sassou. Ils ont raté de monter dans le train de l’histoire lors du changement de constitution initié et voulu par le monstre d’Oyo. Ils auraient, les gens qui composent l’élite Nordiste, pu le dire à Sassou de laisser cette escroquerie. Hé bien! dans quelques années lorsque ce monstre quittera le pouvoir, ils s’en prendront qu’à eux-mêmes. Je pense que nous autres modérés nous aurons un mal fou à contenir les extrémistes sudistes. Car ils sont bien tapis dans l’ombre ces extrémistes sudistes, ils se réveillerons tôt à tard un jour. Et je reconnais que la revanche ne nous amènera pas plus loin. Mais l’élite Nordiste a rater de prendre le train de l’Histoire sociale du Congo meurtri par un des leurs: le boucher d’Oyo, Sassou.

  33. Mutu Nkombo dit :

    Lire: Mais l’élite Nordiste a raté…

  34. Val de Nantes dit :

    @Muntu Kombo ,C’est bon .Car ,parler de Youlou en des termes sordides ,c’.est cracher sur sa tombe …
    Les faits politiques que les congolais reprochent à Sassou sont sans commune mesure ,avec ceux nés de la période post indépendantiste gérés par Youlou..
    Le niveau de gravité de chaque acte posé ,par chacun de ces deux présidents ,à supposer que Sassou en soit un n’est pas comparable , et le contraire relèverait d’une beuverie excessive…

  35. anonyme21 dit :

    Est ce que qu ‘un peut m’expliquer pourquoi nous devons à tout prix vivre avec les nordistes les réponses apportées jusqu’ici ne me convaincs pas comment donc on fait nos anciens et nos ancêtres pour se passer d’eux?
    Il n’y a pas d’affect pourquoi vouloir forcer les sentiment set imposer une unité de façade?
    Depuis longtemps je ne considère plus le nordiste comme un compatriote sur qui je peux compter le lien de confiance est rompu que faut il donc qu ils fassent pour qu’on comprenne enfin qu’on bombarde le Nari ? la Lekoumou Le kouilou ?
    On force l’unité et rien ne garantit que ce qui s’est passé ne puisse plus se reproduire on recommence avec les mêmes et on va à nouveau dans le mur!
    Les tenants de l’unité à tout prix me verront toujours sur le chemin 50 ans de persécutions y’en a qui trouvent que c’est pas suffisants ! et viennent avec des beaux discours très hypocrites allez y comprendre

  36. Ubuntu dit :

    Pascal Malanda dit: Kolélas une fois élu maire de Brazzaville n’a jamais combattu la substitution du français par le lari dans les allées de la mairie centrale.

    « Koléla jamais combattu la substitution du [Kikongo, du Lingala] et du français par le lari dans les allées de la mairie centrale.

  37. etat anka chef d'etat major catastrophique post j m m mokoko des facs sous p lissouba dit :

    ce debat est completement stupide.qui de denis sassou ng ou de p lissouba etait constitutionnellement charge de convoquer le corps electoral en juillet 1997? les niboleks etaient ils disposes a aller aux elections avec p lissouba? le pool avait il des garanties de la victoire de b kolelas et qu en devrait il etre de denis sassou ng? posez le debat dans ce sens et balancez vos boussoles (nord sud est ouest)

    une chsoe est certaine: denis sassou ng avait toutes les chances de lemporter car au benin le general m kerekou etait deja revenu a madagascar le prf albert zafy venait detre ecarte du pouvoir. a cetet epoque les populations africaines avaient deja commence a dechanter des chefs detat issus des processus democratiques. aujourdhui en sierra leonne le nouveau vainqueur est un officier general qui a servi sous le parti unique.mohamed buhari a egalement servi sosu le parti unique. j m m mokoko a egalement servi sous le parti unique. donc en 97 denis sassou ng avait toutes les chances de remporter l’election presidentielle et cela avait effraye mr p lissouba et b kolelas.

    alors p lissouba s’y connaissait il en matiere de gestion electorale? le parlement avait ete dissout et nul d’entre vs n’en a fait etat alors que c’etait le point de depart du rebasculement du congo vers les genes du parti unique avec la montee ou la remontee a la surface de yombhy opango.
    l’organisation des electiosn legislatives anticipees etait une grave violation des regles de la depenses publiques(non inscrites au budget) il faut le lui dire.

    mr p lissouba avait a cette epoque qualifie la crise d’aigue et persistante (formulation constitutionnelle) pour justifier la dissolution du parlement. la crise etait elle vraiment aigue et persistante?il faut lui renvoyer la question ..

    il faut savoir batir une problematique

  38. Bulukutu dit :

    Refaire l’histoire sans cesse est une perte de temps. Ce qui compte aujourd’hui, c’est la vision que nous avons pour le congo de demain.

  39. NMN dit :

    Pour le moment, savoir « bâtir une problématique » – pour reprendre l’expression du précédent intervenant qui, soit dit en passant , fait semblant d’ignorer l’accord signé sous les auspices de la communauté internationale à travers l’UNESCO ( Frederico Mayor) par la « Mouvance Présidentielle » et l’Opposition URD-PCT en mai 1997 en vue d’aller aux élections, pour le moment, dis-je, la problématique est la suivante: le « Mémorandum de mai 2018 à l’adresse du FMI » est-il un outil qui peut permettre de sauver le Congo de la crise multidimensionnelle que Sassou Nguesso et son système ont créée?
    J’ai apporté trois précisions majeures plus haut eu égard aux échanges qui ont eu lieu depuis la publication du mémorandum sur ce site. Je me suis présenté.Tâchons de rester dans le sujet.

  40. Iwarangot dit :

    Cher Malanda,
    Au moins,
    Que Sassou cesse de ne nommer aux hautes fonctions de l’état que les personnes de son clan, surtout de son ethnie, disons-le clairement, les statistiques sont là, tout le monde peut voir;

    Que Sassou pense aussi aux autres régions dans les nominations au sein de l’armée. Ce qui existe aujourd’hui est ahurissant et méchant;

    Que Sassou, qui a reçu une remise de sa dette et accédé à l’initiative PPTE, cesse avec la pratique honteuse des transferts des deniers publics vers les paradis fiscaux. Connais-tu l’histoire des Panamas Papers?
    A Paris, devant les journalistes français, Sassou s’étonnait du fait qu’on l’accusait de voler l’argent public, les biens mal acquis. Sassou répondait en ces termes: “pourquoi vous ne vous attaquez pas aux dirigeants des pays des Émirats Arabes? Pourquoi toujours contre moi et mon pays ? Laisser les congolais le faire pas vous. Sachant bien entendu que le moindre soulèvement serait matté au sang. Il compare son pays aux Emirât comme si là-bas, 70% de la population vivait sous le seuil de la pauvreté….

    Que Sassou arrête avec les guerres (Ikonongo pour tuer Anga, au beach pour tuer 354 jeunes congolais innocents, la guerre dans le pool et les pays du Niari qui a tué, selon un analyste français, plus de 500,000 personnes, la nouvelle guerre actuelle dans le Pool. Peut-être que le bilan sera fait dans les mois qui arrivent dans ce dernier cas;

    Penses-tu vraiment que la place de Mokoko, Libongo Ngoka, Paulin Makaya, est la prison ?

    Tout le monde le sait, Sassou déteste d’être contredit, même quand c’est constructif, seul toi frère Malanda, qui continue à penser à une transition avec Sassou.

    Cher Malanda, je n’arrive pas à te situer dans ce débat sur notre pays.

  41. Mutu Nkombo dit :

    Une problématique ne se bâtit pas: elle s’analyse, se discute, et se résout.

    Lorsque des apprentis-sorciers du débat s’improvisent sur la place publique, ça donne ce genre de paraphrase éculée, bancale, et vide de sens étymologique. Il faut simplement la boucler, c’est plus sage. Un proverbe dit,  »Lorsqu’un insensé se tait, il passe pour un homme sage ». On devrait s’appliquer cette maxime au lieu de venir débiter des inepties qui font mal aux yeux car le fond et la forme sont calamiteux.

    Drôle de personnage que celui qui se cache derrière des alias fallacieux les uns que les autres! On a la très mauvaise habitude de prendre des noms d’emprunt des personnages tristement célèbres. Cela, il va sans dire, est un signe d’un dérangement psychologique et / ou psychique. On a point honte de déformer les faits historiques; on est mû par une haine viscérale d’une région. D’un coté l’on demande à élever le débat( il faut savoir bâtir une problématique) et de l’autre l’on fait aisément l’apologie de la haine tribale ou régionale comme cheval de bataille, pardon, de Troie. L’on oublie que les deux sont incompatibles. Cet énergumène soutient l’insoutenable et défend l’indéfendable. Sapristi!

    Je répète ici: le Pool n’a plus géré la chose publique au haut sommet de l’Etat depuis 1968. Pourquoi alors lui faire endosser les errements des gens de la tourbière du Nord? Les bras m’en tombent tout simplement. Vous avez pensé que la seule Cuvette ou la Cuvette seule pouvait gérer ou diriger le Congo. Après 50 ans d’exercice dans le sang, le mensonge, les coups d’Etat, la haine tribale, le vol, le viol, la déliquescence, l’incurie, l’incompétence atavique et légendaire… le constat est plus qu’amer.

    Puisque vous voulez qu’on en parle, allons-y!

    Dans les années 60 et fin 70, le Congo était le pays le plus industrialisé d’Afrique Centrale. Ce sont deux fils du Pool si haï qui avaient impulsé cette mini  »révolution » industrielle: Youlou et Débat. Et aujourd’hui tout cela est balayé par la mauvaise gestion des Mbochis, ces gens auxquels il manque les fondamentaux de la gestion de la chose publique. Heureusement que le Pool n’a rien détruit de ce tissu industriel sinon on lui aurait des procès à l’infini.
    Aujourd’hui ce n’est pas simplement le Pool haï qui souffre de la mauvaise gouvernance des gens de la tourbière du Nord, c’est tout le peuple congolais. Alors arrêtez vos salades et votre haine aveugle.

    Un sacré Professeur de Biologie moléculaire a dit une fois:  »Le mal du Congo, c’est Sassou ». Et pour paraphraser ce Monsieur, je dis:  »Le mal du Congo, c’est Sassou; pas le Pool ».

  42. Mutu Nkombo dit :

    Quelle vision nouvelle pour le Congo?

    Plus de 60 ans après la fausse indépendance, le Congo peine à décoller tant les politiques socio-économiques mises en place sont un échec patent. Plant triennal ici, plan quinquennal là. L’échec est aussi visible q’un nez au milieu d’un visage.

    Que faire pour notre pays? Les chantres de la partition du  »petit » Congo me tomberont dessus sous peu. Je l’assume. Il n’est pas question de diviser le pays en Nord et Sud: ce n’est pas une solution. Et si l’on essayait le fédéralisme ou l’autonomie avec affectation de budget par l’assemblée?

    L’on voterait un budget national comme il est d’habitude, et une fois affecté chaque département gérerait le sien propre avec l’impératif de rendre compte devant ou à l’assemblée. En amont chaque département ferait une espèce de  »Business Plan » qui lui est propre eu égard aux priorités définies. Cette espèce de  »Business Plan » ou de prospective serait soumis à l’assemblée nationale pour débat. Et les députés et les sénateurs feront des  »coupes » là où il faut afin d’éviter des dépenses farfelues.

    La centralisation et le tribalisme Mbochisant ont donné un sérieux coup d’arrêt à l’initiative et au développement régional ou départemental. Les municipalisations non-accélérées ont plutôt été une machine à dilapider et à recycler des fonds détournés. La très fameuse municipalisation non-accélérée a laissé des éléphants blancs dans chaque département. Les véreux opérateurs économiques, tous ayant un nom commençant par une voyelle, ont dilapidé tout l’argent sans être foutu de parachever les œuvres commencées par eux. Pas de poursuites judiciaires puisque leur foutue constitution autorise le vol et la dilapidation des fonds. C’est la République bananière et Mbochisante.

  43. anonyme21 dit :

    Pardon Mutu Nkombo j’ai beaucoup de respect pour tes analyses je ne crois vraiment pas à un fédéralisme avec des aussi gens arriérés ils nous l’ont prouvé pendant 50 ans que chercher de plus le penser c’est vraiment prendre ses désirs pour des réalités il faut en finir un point c’est tout regarder la réalité froidement et prendre les bonnes décisions

    Ces gens devront apprendre à se débrouiller tout seul sans compter sur les biens d’autrui et les réalisation des autres! c’est ça la vérité les autres régions ne doivent plus avoir le nord sur le dos ce nord qui ne nous apporte rien sinon que des problèmes !
    Je propose aussi que le kouilou garde son pétrole pour lui le pétrole est un bien de la région Kouilou point barre !

    On verra si les barbares voudront encore garder pouvoir ce qui les motive c’est voler ce pétrole qui ne leur appartient pas i !
    chaque région devra vivre de ses propres ressources et de l’intelligence de ses enfants
    Je suis du pool et je parle ! je sais que les miens peuvent se passer de pétrole voilà la différence

  44. anonyme21 dit :

    Je ne leur pardonnerai jamais d’avoir freiné le développement de notre pays ils devront un jour rendre des comptes et le payer !

  45. anonyme21 dit :

    A mon sens le fédéralisme que tu proposes ne peut concerner que les régions du sud après aval des populations bien entendu on a de bonnes chances de réussir

  46. anonyme21 dit :

    Et dans le futur on pourra envisager un partenariat avec les régions qui n’ont pas le sang du Pool sur les mains voilà j’ai dit

  47. Mutu Nkombo dit :

    @anonyme21

    Léopold Sédar Senghor avait dit une fois:  » L’émotion est nègre, la raison hellène ».

    Nous ne devons, toute proportion gardée, pas tomber dans les mêmes travers que celui que tous les congolais ont vomi: Sassou. Lui qui a fait depuis 1979, peut-être même avant, du tribalisme un fonds de commerce. Le mal appelle le mal. Nous devrions plutôt maximiser notre temps à réfléchir comment reconstruire le Congo sans Sassou et non comment rendre la monnaie à ce monstre et compagnie. C’est une perte de temps.

    On peut se tutoyer? C’est simple. Penses-tu @anonyme21 que tous les Poolistes voudront-ils vivre en bonne intelligence avec la trilogie des  »Maba Mâ tatu »? Ceux du Kouilou vivre et avec ceux de la Lékoumou? Ceux des Plateaux Batékés avec les génocidaires mbochis? Les paisibles populations après Li-Ouesso( c’est le pont et le cours d’eau séparant la Cuvette de la Sangha) vivre en bonne intelligene avec les sanguinaires et jouisseurs mbochis? Et que dire de ceux de la Likouala?
    C’est très et trop compliqué qu’il n’y parait mon cher anonyme21.

    Moi j’habite dans un pays où je ne vois que très rarement mon vosin, sinon lors de la fêtes des voisins. Qu’est-ce à dire? L’on peut vivre en bonne intelligence sans se fréquenter. En clair, cela ne me gene pas de voir à mes cotés un mbochi, un téké, un lari, un vili…
    Le Congo souffre de deux maux principaux: la centralisation Etatique et le tribalisme. Le second mal n’existerait pas si ceux qui sont à la tete de l’Etat faisait bien les choses. Et vu le modèle de gestion de la chose publique, ceux qui arriveraient demain au sommet de l’Etat risquent d’abord de prendre la revanche sur ces barbares Mbochis au lieu de batir le pays. Donc, pour éviter que ce modèle éculé ne se reproduise, l’homme restant l’homme, il faut impérativement changer le mode de gouvernance. Nous avons en commun la ville de Brazzaville, et chacun reste chez soi, dans sa région, son département, son village. Chacun développe son département. Car la concurrence fait s’éclore l’imagination.

    Pour le pétrole du Kouilou, faut-il dire que cela constitue une richesse nationale et commune. Meme avec son pétrole, penses-tu que ma belle-famille, Vili ou Yombé, peut-elle se passer des autres départements? Je pense que non. Après, il faut simplement repenser le mode de partage des dividendes fructueux de ce pétrole.

  48. Val de Nantes dit :

    @Moutu Kombo ..Encore une fois , je loue ta perspicacité sur les solutions idoines qui pourraient redonner vie à notre pays ….
    Ce foisonnement d’idées est la preuve de la détermination des congolais éclairés à tracer un chemin de bonheur nécessaire à la restitution d’espoir à nos compatriotes qui ont perdu foi en des véreux hommes politiques congolais …
    Personnellement ,je me réjouis de vous connaître nombreux ,sur la question fondamentale du fédéralisme ou de la décentralisation ,au bénéfice des régions ….
    Le développement régional est une addition de toutes les opportunités économiques et humaines que recèle une région à des fins de son épanouissement …..
    Vous conviendrez ,avec moi ,que ce type de développement local est un défi pour les habitants qui habitent ce territoire ….
    Je ne crains rien pour le pool ,car le potentiel humain dont il dispose peut faire la différence …
    J’appréhende ,par contre certaines régions dont la richesse à consisté ,sous Sassou, à piller les ressources qui leur appartiennent pas …
    Cette perspective sociopolitique à dominance économique ,fait trembler le landerneau politique congolais habitué à la facilité financière….

  49. Mutu Nkombo dit :

    @Val de Nantes

    Ce qu’il faut d’abord et avant tout changer chez le congolais, c’est sa manière de penser mais surtout de réfléchir. Le Pc-té, parti unique marxiste-léniniste, a sclérosé et lobotomisé le cerveau des congolais. Le congolais, à l’instar du chien de Pavolov, a été habitué à attendre tout de l’Etat central. Et pour rien y améliorer, Sassou y a introduit la facilité, le vol, le pillage, le détournement des deniers publics…
    Il y a des gens, meme au Nord du pays, qui sont conscients que Sassou a tout catastrophé dans le pays, mais ceux-ci ont une peur bleue du changement au risque de perdre le morceau de fromage du bec. Tant le tyran et boucher d’Oyo les a habitués au vol, au pillage, à l’argent facile. C’est ça la grande problématique de nos frères du Nord.

    Du 5 juin au 5 octobre, pendant la guerre fratricide initiée, tramée, imposée et voulue par le seul Sassou, la ville de Brazzaville était devenue exsangue et vide de sa population, qui a trouvé refuge à Pointe-Noire.Marcel TSOUROU, sous recommandation de SASSOU, a fait faire une enquete chez Western Union. Cette enquete avait pour but ou finalité de dégager une statique régionale de ceux qui envoyaient l’argent aux parents ayant fui la guerre à Brazzaville. Et le résultat a été sans appel: selon Western, 85,75% des mandants et bénéficiaires étaient du Pool haï. Et SASSOU de dire: Ah! merde encore ces gens-là?! Comme si ce Monsieur n’était pas satisfait de tuer les gens à Brazzaville, statistiquement habitée par les Poolistes.

    Et lorsque ces barbares Cobras-mbochis sont arrivés à Mafouta, de l’autre coté du pont du Djoué, ils étaient étonnés de voir de belles maisons avec caves à vins. Ils sont arrivés à coté des maisons de Milongo André et Joseph GABIO, ils sont entrés par effraction dans une maison, ont bu tout le vin trouvé dans la cave avant de s’écrier au talki-walkie: Mais Bâ Kongo oyo ba za nbongo mingui, ba viva ka bien!!! Drôles de réactions guerrières! Qu’est-ce à dire? Le peuple congolais est intrinsèquement travailleur. Je n’ai pas besoin de faire la politique pour bien vivre avec ma fille, au sens large du terme. Mais chez les Mbochis la culture, la vision, la psychologie sont tout autres. C’est bien dommage pour le Congo. Et malgré tout l’argent que ces gens ont volé, le Nord du pays n ‘est pas mieux loti: pas d’écoles modernes, pas d’internats, pas de complexe sportf… C’est à se demander qui sont-ils réellement ces gens-là?!

  50. Mutu Nkombo dit :

    Lire:… pour bien vivre avec ma famille…

  51. Val de Nantes dit :

    @Mutu Exact…Si ,je t’ai bien compris ,c’est le logiciel mental des congolais ,qu’.il va falloir reconfigurer ..
    Lorsque je vois certains de nos compatriotes vibrer pour Sassou ,je me demande s’ils se satisfont des conditions animales dans lesquelles Sassou les a plongés…
    Le défi post Sassou sera aussi culturel ,vu les errements et égarements mentaux dont font preuve bon nombre des congolais biberonnés à la saillie maudite des Nguesso..

  52. maman mbouale tante de denis sassou ng.IL N Y A PAS EU TENTATIVE DASSASSINAT DE ROLAND NITOU A PARIS dit :

    le congo etait le pays le plus industrialise d’afrique centrale car siege de l’afrique equatoriale francaise.la france avait construit a brazzaville un chemin de fer un port maritime des usines dans la vallee du niari et a ouesso la france avait construit le port de brazzaville la rue des arcades(actuel bureau ethiopian airlines ) sans compter l’universite marien ngouabi et le chu de brazzaville. la france avait implante en 1952 l’oms afro dans les bas fonds du djoue.

    toutes ces infrastructures n’existaient pas en afrique centrale. en 1960 par ex il n y avait pas de trains au gabon.

    CE N’ETAIT PAS YOULOU NI AL MASSAMBA DEBAT QUI AVAIENT CONCU SES PROJETS.

    par contre un mbochi du nom de marien ngouabi aviat construit le realignement du cfco. un autre mbochi du nom de denis sassou ng avait achete des trains voyageurs hight tech train soleil et train bleu pour les populations du sud. un nibolek du nom de p lissouba avait fait attaquer le barrage de moukoukoulou construit par la chine avec marien ngouabi et le transformateur de bouansa construit par chine sous denis sassou ng; un lari du nom de b kolelas avait interrompre le cfco depuis novembre 2016

    IL FAUT SAVOIR BATIR UNE PROBLEMATIQUE PRESENTER UNE REVUE CRITIQUE DE LA LITTERATURE PRESENTER LE LEXIQUE DES TERMES USITES DELIMITER LE CHAMP DETUDES PRESENTER LES RESULTATS OBTENUS ET LA METHODOLOGIE RETENUE

  53. Pascal Malanda dit :

    Très cher Noël Magloire NDOBA

    Vous dites :
    « Défendre les intérêts du peuple congolais souverain serait-ce faire preuve de naïveté compte tenu du poids du « tribalisme », celui-ci justifiant , aux yeux de certains Congolais et de certaines Congolaises, la possibilité pour ne pas dire l »impératif d’une « séparation » du Congo entre un « Nord » et un « Sud », celui-ci et celui-là devenant des Etats? »
    D’abord et encore une fois toutes mes félicitations pour cet immense travail qui honore les concepteurs et les signataires. Je suis heureux d’apprendre que les Assises s’inscrivent contre la capitulation en rase campagne qui consiste à laisser la protonation en pâture à ses détracteurs. Oui, ce n’est pas parce que nos aînés ont échoué que nous allons baissé les bras. Au moment où toute la planète ne jure que par les grands ensembles économiques, prôner la division est un pitoyable aveu d’échec.
    Vous dites :

    « Notre ami Pascal Malanda sait qu’ à l’époque de notre jeunesse, à travers la conscience de l’ »autonomie » qui prévalait au sein de l’Union Générale des Elèves et Etudiants Congolais ( UGEEC), le sens de l’unité nationale avait davantage existé que lorsque la caporalisation des élèves et des étudiants était devenue systématique à travers l’Union de la Jeunesse Socialiste Congolaise ( UJSC). Dit autrement: la vie démocratique assumée sur la base de la défense des intérêts individuels et collectifs dans le cadre d’un Etat de droit, voilà qui peut faire avancer les « trois constructions ».
    Entièrement d’accord avec vous. J’ai en effet milité à l’UGEEC et suis totalement navré de constater que la grande camaraderie que nous avions à l’époque n’a pas su faire barrage aux dérives actuelles. Je ne cesse de rappeler aux « anciens » qui ont aiguisé mon goût de la rigueur, mais qui ont fini par pactiser avec le PCT, toute leur responsabilité dans l’impasse actuelle. Ils sont très nombreux, malheureusement ; leur sursaut est capital pour la reconstruction de ce pays

    Vous dites :

    « En un mot, finissons-en avec Sassou et son système, pour assurer les « constructions institutionnelles de base ». Dans ce sens il faut poursuivre le chantier en cours aux « Assises » sous la responsabilité de Prosper Mouanda Moussoki et qui traite des modalités d’une « Commission Vérité, Justice et Réconciliation ».
    Oui, il est temps pour Sassou d’aller à la retraite. Mais veillons à ne pas commettre de nouveau les erreurs de la CNS qui n’a pas su surmonter le fait tribal qui nous a rattrapés au détour des élections. Tous les maux en latence depuis 1957 ont resurgi à la fin du mono. La liste des signataires m’inquiète au plus haut degré. Elle rouvre (sans le savoir ?) le champ de l’ethnocentrisme. Nous en avons trop souffert pour passer pieds joints sur ce genre de détail.

    Vous dites : Comment défendre le « Mémorandum de 2018 » si la France est « complice » de Sassou Nguesso?
    Près de 60 ans après notre indépendance, en être réduits à se poser cette question du péché originel est symptomatique de l’échec de notre classe politique. Nous avons échoué à faire évoluer les relations entre le Congo et la France vers l’âge adulte. Et pour moi, la raison fondamentale se trouve dans nos égoïsmes et nos divisions que la France ne fait qu’exploiter. La géopolitique est une question de partenariat stratégique. Le Congo en 1960 était mieux loti que la Côte d’Ivoire. Pourtant tous deux étaient et sont dans le pré carré français. Vous êtes économiste et donc mieux placé que moi, pour savoir que malgré la mainmise de la France sur ces deux pays, les Ivoiriens ont plus progressé que les Congolais grâce à une vision plus pragmatique. L’attitude de la France changera quand elle se rendra compte de notre mutation nationale (et non nationaliste) sans tomber dans les travers de la JMNR qui a fait le lit des dérives actuelles. Ôtons la poutre dans l’œil suicidaire du Congo avant d’ôter la paille dans l’œil cupide de la France.
    Ce n’est pas à Macron de résoudre par compassion les problèmes du Congo, c’est à vous et moi ainsi que tous les autres de prendre en main le destin de notre pays.
    Si Sassou voulait faire du Congo un Singapour, il aurait pu le faire, même avec la France. Ce serait certes plus cher, mais ce serait fait. Ce n’est pas à l’économiste que vous êtes que je l’apprendrai. Abidjan est surnommé la New York d’Afrique. A côté, Brazza avec beaucoup plus de moyens financiers porte très bien son nom de ville poubelle.
    Vous dites :

    « TROISIEMEMENT: Les signataires du « Mémorandum de mai 2018 » pourraient-ils gouverner le Congo demain? »

    Je réponds clairement oui, à quelques conditions dont celle de l’élargissement de cette liste à plus de compatriotes républicains et démocrates du Nord. Et croyez-moi, il y en a beaucoup. Vous avez indiqué le cap, vérifions l’Etat du navire avant de lâcher les amarres. Encore une fois, nous n’avancerons pas sans avoir entamé la solution du problème tribal par une vraie décentralisation basée sur la solidarité nationale qui mettre fin aux dérives actuelles.

    Vous nous conviez à revenir au débat central que vous avez posé. Volontiers ! J’ajouterai que les signataires (élargis par cooptation à nos frères républicains démocrates du nord) peuvent déjà fonctionner comme un vrai parlement dont le premier objectif serai d’imposer au FMI d’intégrer leur installation comme préalable à la gouvernance. La deuxième étape (simultanée ?) serait d’aboutir à une gestion paritaire avec le parlement actuel dans une sorte de grande convention qui dégagerait un gouvernement de large union nationale chargé de juguler la crise politicofinancière actuelle. D’autres tâches s’ajouteront. Voilà sur la tactique. Il va sans dire que les questions stratégiques ne se traitent pas sur le net.

  54. Pascal Malanda dit :

    Jean OKOMBA dit :

    « Le grand problème est que les congolais ne lisent pas ou presque. Ils rabachent sans appui scientifique les morceaux de clichés qu’ils entendent ici et là. Tout ce que vous avez soutenu se trouve d’une manière ou une autre consigner dans le livre de l’historien congolais récemment décédé, Jérome Ollandet., » Tchicaya, Opangault Youlou. Vie politique au Congo Brazzaville 1945-1964, Ed. La Savane (Brazzaville, 2007). »

    Bien vu. Regardez la baisse vertigineuse du niveau de nos cadres. C’est l’ignorance qui va nous achever. Un peuple qui ignore son histoire est condamné à revivre ses tragédies. Il y a des gens qui sanctifient Youlou et Opangault en occultant le fait qu’ils n’ont pas eu la grandeur d’esprit de protéger leur peuple des replis identitaires. Bien au contraire. Et pour Youlou, le prêtre, il y a des circonstances aggravantes parce qu’il est un homme de Dieu. Que serait l’Inde sans la magnanimité de Gandhi ? Que serait l’Afrique du sud sans la grandeur de Mandela. Les pères de nos indépendances ont brillé par la petitesse et la mesquinerie. Ils nous ont laissé un héritage pourri. Sassou, par sa supposée obstination dynastique prépare les drames de demain. Aujourd’hui, Dabira et Nianga posent la question de l’avenir des Mbochis dans la république. Demain, les mêmes occulteront les erreurs tragiques que Sassou commet devant tout le monde pour le mettre sur un piédestal. Sassou a eu l’occasion de se retirer honorablement, il lui reste le courage de négocier son départ pour épargner au pays des souffrances inutiles. C’est ça la grandeur d’un homme. Est-ce que c’est trop lui demander ? Tous les patriotes démocrates et républicains doivent réfléchir à une sortie négociée de cette grave crise systémique. Ayant dit cela, je n’empêche personne de croire en un éventuel coup d’Etat. Je tout simplement que ce n’est pas ma première piste de réflexion.

  55. Pascal Malanda dit :

    Val de Nantes dit :

    « Nous ressasser un passé peu élogieux ,pour justifier ou excuser les dérives sanguinaires du pêcheur d’alima ,c’est un peu fort de café …. »

    Nous, Congolais, sommes définitivement fâchés avec l’histoire peu glorieuse de notre pays. Mais ce n’est pas en l’occultant qu’on résoudra nos problèmes. La Maison Congo est bâtie sur du sable mouvant. Commençons par renforcer la fondation sans oublier les murs et le toit odieux qu’érige le régime de Sassou.

    Tu dis, très cher frère de Potal :
    « Le combat contre Sassou ne mérite aucun égarement intellectuel .Les faits politiques actuels ne peuvent faire l’objet d’une similitude avec ceux d’un lointain passé …. »

    Si pointer les péchés originels qui ont ruiné l’avenir du pays est un égarement intellectuel, alors lapidez-moi, mais je ne me tairais pas.

    Tu dis :
    « Je ne pense pas qu’il faille restituer notre passé politique pour expliquer la gouvernance apocalyptique que ce fou de Sassou applique à notre pays … »

    Ah bon !? Le tribalisme nous serait donc tombé du ciel sous l’ère Ngouabi-Sassou ? Il aurait disparu par coup de bâton magique sous Lissouba et serait revenu avec le retour de Sassou ? Quel conte de fées !

    Sans le petit œuf tribal de Youlou
    Hier,
    On aurait pas le bœuf ethnocentrique sidéral de Sassou
    Aujourd’hui.

    Nombreux sont les sudistes qui crient aux orfraies contre Sassou aujourd’hui, mais qui sont allés le chercher à Mpila pour faire barrage à Lissouba en 1997. Ils n’ont pas hésité à lui étaler des pagnes et des palmes sur le sol pour qu’il y marche comme Jésus entrant à Jérusalem sur un ânon. Et que dire de tous les traitres des Pays du Niari qui ont livré la présidence à Sassou par aigreur contre Lissouba (pas un saint non plus, soit dit en passant) Un peu de cohérence, s’il Nous plaît, il y va de la survie d’une nation !

    Tu dis :
    « J’eus l’impression au travers de vos écrits ,que Youlou est l’instigateur et l’inspirateur de l’élève Sassou … »

    Tu ne crois pas si bien dire. L’élève maçon a dépassé le maître catholique.

    Tu dis :

    « Remettre Youlou au centre de la discussion politique actuelle ,c’est jeter le manteau de Noé ,sur la vallée des immondices produites par Sassou …
    Ruminer et indexer une époque politique née de l’acquisition de notre indépendance ,élude une posture dont je peine à cerner la substance politique ,à moins qu’elle s’inscrive dans une pathologie discursive ,qui n’éclaire pas ,la gouvernance de Sassou »

    Je ne remets nullement Youlou au centre de la discussion. Grande nuance très grave : Youlou est à la source de nos misères actuelles, lui et ses pairs de l’époque. Ils sont coresponsables d’une gestion ethnocentrée dont nous peinons à sortir. Pour conjurer un mal, il faut commencer par le diagnostiquer. Le faire ne signifie aucunement disculper Sassou et son régime actuel.

    Tu dis

    « Que le passé fut raté par cet apprentissage de gestion des affaires publiques ,cela peut se comprendre . D’ailleurs combien des pays africains en furent épargnés….????..
    A ,notre époque ,il n’est plus possible de promouvoir des attitudes qui ensauvagent davantage l’homme africain ,et ,plus principalement ,le congolais de Brazzaville… »

    Ah bon ! Apprentissage ? Je te trouve trop indulgent à l’égard de Youlou et ses pères. Est-ce parce qu’il est du Pool ? Si c’est le cas, pourquoi montes-tu sur tes quatre chevaux quand nos compatriotes d’Oyo trouvent Sassou un mignon apprenti qui bricoles l’économie ?

    Tu dis :

    « L’émergence ,c’est aussi ,l’aptitude à ne plus regarder dans le rétroviseur ,au risque de se voir doubler par ses concurrents .. »
    Erreur gravissime. Tu as déjà essayé de conduire une voiture à 120 km à l’heure sur un autoroute des vacances ? Je t’aime trop pour te le conseiller.

    Tu dis :
    « Il faut avancer ….On est ensemble…. »

    Entièrement d’accord avec toi. Nous n’avons d’ailleurs pas le choix au nom du CONGO ETERNEL

  56. Pascal Malanda dit :

    Cher Mutu Nkombo
    Vous dites :
    « Le pays va à la dérive depuis plus de 50 ans sous la gouvernance des gens de la tourbière du Nord. »
    Croyez-vous sincèrement que nous résoudrons les problèmes du Congo en collant des noms d’oiseaux à nos compatriotes du nord, qui à leur tour nous en collerons de très peu reluisants ? Attaquons au mal du pays sans tomber dans la bassesse des caniveaux. Le mot tourbière est certes à la mode, mais vouloir innover en le mettant à l’ancienne injure des « gens des marécages chiant dans l’eau » ne vous honore pas.

    Vous dites :
    « Mais a-t-on jamais vu l’élite et le »peuple » du Nord condamner le boucher d’Oyo? »
    A votre avis, pour quelle raison Mokoko, Okombi, Jean Ngouabi, Libongo Ngoka et nombreux d’autres se retrouvent en prison ? Je ne parle même pas de Dabira et consort qui ont (vrai ou faux) voulu régler son compte à Sassou au missile Stinger. Si vous niez ces évidences actuelles, comment ne pas comprendre les libertés de contorsion que vous prenez avec les faits qu’on reproche à Youlou et ses pairs ?
    Pourquoi tant d’amnésie sélective ? Croyez-vous un seul instant que la démocratie serait arrivée au Congo sans la contribution de Bokamba Yangouma ? Est-il du sud ?
    Vous dites :

    « Ils ont une psychologie et une culture autres que celles des gens du Sud. »
    Je ne suis pas anthropologue, mais êtes-vous si sûr de votre fait ? J’ai vécu un temps en Allemagne, j’habite un pays fédéral aujourd’hui. Le Bavarois à des variations culturelles qu’on ne retrouve pas en Rhénanie, en Saxe etc. Flamands et Wallons ont leurs différences culturelles, cela les empêche-t-il de vivre dans un Etat fédéral ?
    Vous dites :

    « Au sud, on a toujours crié haut et fort lorsque Youlou, Massamba Debat, Kolelas, et Lissouba se sont mal comportés. »
    Je vous le concède tout en signalons que tous ces leaders ont cherché, chacun à sa manière à imposer une hégémonie. JMNR, Défense civile, Ninja, Aubevillois, Cocoyes, Mamba etc. Cela ne vous rappelle rien ?

    Vous dites :
    « As-tu un exemple, un seul, à me donner du peuple de la tourbière Nordiste condamnant officiellement, honnêtement le boucher d’Oyo? Ils valident par leur silence ce que ce monstre fait subir à ces gens-là( c’est comme ça que Sassou appelle les sudistes. Drôle d’appellation de la part d’un homme qui est censé incarner l’unité nationale). »
    J’y ai déjà répondu plus haut.

    Vous dites :
    « Non, la soi-disant élite Nordiste est hypocrite, complice de la barbarie de Sassou. »

    Et c’est avec ce genre d’arguments que vous gagnerez ceux du nord qui hésitent à votre cause ? Ce que vous réussissez par là c’est de les pousser dans les bras de Sassou et son clan. Vous êtes les alliés objectifs de Sassou.

    Vous dites :
    « Je pense que nous autres modérés nous aurons un mal fou à contenir les extrémistes sudistes. Car ils sont bien tapis dans l’ombre ces extrémistes sudistes, ils se réveillerons tôt à tard un jour. Et je reconnais que la revanche ne nous amènera pas plus loin. Mais l’élite Nordiste a rater de prendre le train de l’Histoire sociale du Congo meurtri par un des leurs: le boucher d’Oyo, Sassou. »

    Si j’étais du nord, que croyez-vous que j’allais faire en lisant votre prose ?

  57. Pascal Malanda dit :

    anonyme21 dit :

    « Depuis longtemps je ne considère plus le nordiste comme un compatriote sur qui je peux compter le lien de confiance est rompu que faut il donc qu ils fassent pour qu’on comprenne enfin qu’on bombarde le Nari ? la Lekoumou Le kouilou ? »

    Je comprends votre colère et votre désarroi. Mais n’oubliez pas qu’en 1997 certains villages du Grand Niari ont été rasés de la carte, jusqu’aux arbres fruitiers. Personne ne l’a oublié dans ces contrées. Cela justifie-t-il d’entrer dans l’engrenage de la violence sans fin ?

    Vous dites :

    « On force l’unité et rien ne garantit que ce qui s’est passé ne puisse plus se reproduire on recommence avec les mêmes et on va à nouveau dans le mur! »

    L’unité ne se force pas, elle se construit par la définition d’une communauté de destin consenti. Les peuples « intelligents » y arrivent. Sommes-nous tarés ?

    Vous dites :

    « Les tenants de l’unité à tout prix me verront toujours sur le chemin 50 ans de persécutions y’en a qui trouvent que c’est pas suffisants ! et viennent avec des beaux discours très hypocrites allez y comprendre »

    En quoi différez-vous des gens qui prônent l’union par la violence du canon si votre séparation s’obtient par la violence ? J’espère que vos arguments demeurent verbaux.

  58. Pascal Malanda dit :

    Cher Iwarangot

    Au moins,
    Que Sassou cesse de ne nommer aux hautes fonctions de l’état que les personnes de son clan, surtout de son ethnie, disons-le clairement, les statistiques sont là, tout le monde peut voir;
    …….Cher Malanda, je n’arrive pas à te situer dans ce débat sur notre pays.

    Je me situe dans le CONGO ETERNEL. Le régime de Sassou est condmané par lui-même. C’est un régime qui tire son essence de l’ethnocentrisme exacerbé. Il est donc très logique en soi. Ce sont tous ceux qui l’ont soutenu qui s’étonnent. Et vous cher Iwarangot, pouvez-vous avouer en votre for-intérieur ne pas l’avoir soutenu à un moment ou un autre ?

    Sassou est le produit achevé de l’ethnocentrisme que nous portons tous en nous. Tout Congolais qui arrive à un poste commence par s’entourer de parents, des membres de son clan, de son ethnie, de sa région, de son bloc (nord ou sud). Regardez la composition des cabinets ministériels. Il n’y a aucune règle éthique en la matière. D’ailleurs, que valent les règles au Congo quand la mère des règles (la constitution) est violée sans gêne ? C’est pourquoi Mokoko appelait de tous ses voeux les états généraux de la fonction publique et de la nation. C’est aussi une des raisons qui l’ont conduit à la case prison.

  59. Pascal Malanda dit :

    Cher Iwarangot

    « Tout le monde le sait, Sassou déteste d’être contredit, même quand c’est constructif, seul toi frère Malanda, qui continue à penser à une transition avec Sassou. »

    En toute chose, il faut bien un dernier, celui qui ferme la classe et éteint les lumières. Même chez les Mohicans, il eut un dernier. Je serai donc le dernier de la race de ceux qui continuent à croire en la perfectibilité humaine de Sassou. J’y suis condamné par mes engagements spirituels. En tout homme brûle un feu sacré, le Divin, même quand le mal assombrit son paysage intérieur. J’ai appris à contempler le Divin en chacun de nous, même de « Profondis… »

    Celui qui a vu Sassou pleurer sa fille Edith Lucie (la vidéo se trouve sur le net) a vu le Divin reprendre sa place temporairement dans ce cœur endurci ( ?) par le pouvoir. Celui-là ne peut perdre espoir en la victoire du Divin qui triomphe toujours de nos bassesses, même après la mort. Namastey !

    Je n’ai pas du tout honte de croire en ces géants spirituels tapis au fond de chacun d’entre nous et dont parle Hegel et Nietzche, pas en leurs avatars ubermensch surhumains hitlériens. C’est le réveil de ces géants en chacun de nous qui sortira le Congo de sa longue nuit spirituelle actuelle.

  60. Pascal Malanda dit :

    Mutu Nkombo dit :

    « Que faire pour notre pays? Les chantres de la partition du »petit » Congo me tomberont dessus sous peu. Je l’assume. Il n’est pas question de diviser le pays en Nord et Sud: ce n’est pas une solution. Et si l’on essayait le fédéralisme ou l’autonomie avec affectation de budget par l’assemblée? »

    Bienvenu dans le camp des partisans d’un Congo uni et prospère sur la base d’une décentralisation intelligente dans une solidarité agissante. Confédéralisme, fédéralisme ou tout simplement décentralisation, tout est question d’humanité, d’humanisme et d’intelligence.

    Que serait le Congo aujourd’hui, si les 400 à 600 milliards de francs CFA des municipalisations accélérées annuelles pendant 10 ans détournés sans gêne par un clan et ses obligés avaient été 40 à 60 milliards de cfa alloués aux dix régions du pays simultanément chaque année ? Imaginez les contrées peu peuplées comme la Likouala, la Sangha et la Lékoumou recevoir 60 milliards par année pour moins de 200.000 administrés ? Ces régions seraient aujourd’hui autant de petites Suisse. L’exode rural aurait disparu en deux ans. Le Congo serait sur la voie de l’emmergence bien avant 2025

    Nous avons les ressources à revendre, il nous manque la démocratie, la bonne gouvernance et surtout l’envie de vivre ensemble en harmonie et bonne intelligence.

  61. anonyme21 dit :

    @Mr Malanda vous pensez ce que vous voulez mais ce sont mes idées vous prétendez avoir de l’affect pour ceux du nord je vous prie d’aller vivre sur leur terres nous les méchants sudistes oui c’est bien nous qui avons confisqué le pouvoir pendant 50 ans!
    Je vous ai déjà dis et je le redis défendez le mokelembembé mboka mboka tant ce que cela vous chantes cela ne m’intéresse pas
    Je suis lucide sur la situation du pays contrairement à vous qui vivez dans vos chimères je vous prierai de ne plus répondre à mes post car je n’ai pas envie de discuter avec vous c’est une perte de temps et je n’ai pas de temps à perdre
    Ah tiens au fait peut êtes vous nguirisé d’où votre littérature longue et indigeste

  62. anonyme21 dit :

    de plus je prône une séparation avec consultation du peuple au préalable c’est vous qui imposez l’union à tout prix avec le nord restez donc avec vos idée et je reste avec les miennes

  63. Pascal Malanda dit :

    Cher anonyme21

    Message compris 5/5. Je réagissais par politesse à vos messages. Je tâcherai de ne plus le faire.

    Quant aux nguiris, je n’en ai pas besoin.

    Si je suis victime d’une tentative de corruption, je prends le montant incriminé et le remets entièrement à un orphelinat ou à des Congolais dans le besoin. C’est ma devise de Robin des Tropiques. Donc, si vous avez des nguiris pour moi, soyez sûr et certains qu’ils iront droit aux populations dans la misère dans le Pool ou ailleurs. C’est une façon de leur remettre leur dû. Pour le reste, je gagne assez bien ma vie pour dépendre d’un vulgaire nguiri.

    Le débat est clos, en tout cas en ce qui me concerne.

  64. Bakala Telema dit :

    Pourquoi revisiter toujours les lieux communs? Pourquoi aller déterrer Youlou ou Opango pour trouver des circonstances atténuantes à la barbarie ambiante qui règne au sommet de l’état ? Le passé ne nous sera d’aucune utilité pour comprendre et résoudre les problèmes causés par le fait ethniciste régulant les rapports socio-économiques et politiques congolais.

    Le problème et sa source sont clairs comme le cristal. Il y a un régime composé uniquement de gens d’une même famille,d’un même clan, d’une même région qui ont la main-mise sur tout au Congo, et ce au détriment des autres familles, clans, régions. Ces gens ont le droit de vie et de mort sur les autres, au propre comme au figuré. Pourquoi invoquer Youlou et Opango pour résoudre cette question? La solution est dans l’instant présent et dans le droit qui dot qualifier les faits et les comportements pour que la législation appropriée soit appliquée pour sanctionner ces individus à la hauteur de leurs délits et crimes. Aussi, nous devons arrêter ces arguments des amis de la famille qui infantilisent le congolais.

    Pour ce qui est du fait extérieur, force est de reconnaître que le congolais est encore colonisé mentalement. Tous cherchent à être aimés par la France. Je dis tous! Tous veulent servir la france. Le reste ne sont que des postures intellectuelles pour endormir leur monde. Nous avons pu le constater en juin et juillet 2015 quand ils ont dansé la danse du ventre devant Hollande au point de pousser le sénégalais Baathilly à dire: ces congolais me donnent l’impression qu’ils veulent que ce soit les étrangers qui chassent sassou. Et c’est vrai. Pour preuve, ce document adressé au FMI.

    Que croyez-vous que le FMI peut faire pour les congolais ? Montrez-nous un peuple au monde que le fmi a libéré des griffes d’un dictateur ? Tout est fait comme si on oubliait le fonctionnement du fmi, ce même fmi qui a comploté avec sassou pour effacer la dette congolaise au début des années 2000 en lui permettant de maquiller ses comptes avec l’aide de la banque Lazard de pigasse.

    Il faut arrêter de rêver debout en commettant les mêmes erreurs. Hier c’était hollande le sauveur; grosse déception à la fin. Aujourd’hui, on veut recommencer avec le même rêve comme si le contexte ayant poussé la France à soutenir sassou avait changé. Rien à changer. L’environnement est le même. Pire, je me demande si les gens ont fait l’analyse de l’échec de la stratégie suivie jusqu’alors.

    Aujourd’hui, la stratégie de lutte qui rapporte est celle suivie par ces jeunes combattants qui mènent des opérations de guérilla qui font très mal à sassou à tel point qu’il devient un clandestin chaque fois qu’il atterrit en occident. Sassou a plus peur d’eux que de tout autre groupe.

    Bref, revenons sur terre au risque de voir le pacte scellé entre sassou et hollande voir le jour: je vous donne tout en contrepartie je modifie la constitution, je nomme un Mukongo premier ministre et je laisse le pouvoir à mon fils. Il a modifié la constitution et nommé un Mukongo premier ministre. La suite dépend de la capacité des congolais à trouver une solution issue d’une analyse fondée leur environnement.

  65. Pascal Malanda dit :

    Bakala Telema dit :

    « Pourquoi revisiter toujours les lieux communs? Pourquoi aller déterrer Youlou ou Opango pour trouver des circonstances atténuantes à la barbarie ambiante qui règne au sommet de l’état ? »

    Où avez-vous vu des circonstances atténuantes à la crise actuelle dont tous les ingrédients sont connus ? Cher Bakala Telema, êtes-vous sûrs que les actes posés par le régime Sassou depuis 40 ans ne laisseront pas des tâches indélébiles sur l’histoire du Congo ? Etes-vous sûr que dans 20 ans nous ne serons pas en train de traiter les séquelles de la période actuelle ? Etes-vous sûr que le MCDDI et l’UPADS ne paient par leur division et leur soumission les conséquences de la gestion hasardeuse de 1991 à 1997 ? Etes-vous sûr que ce que fait le PCT aujourd’hui ne nous polluera pas la vie dans 20 ans ? Etes-vous sûr que les distorsions criardes initiées par le PCT dans l’armée, la fonction publique, l’enseignement, la santé etc n’auront pas d’impact au Congo dans 10-20 ans ?

    Quand un peuple est incapable de regarder ses égarements passés, il est condamné à revivre perpétuellement les mêmes drames. Si nous ne résolvons pas la question « Mbochi » avec sagesse à la fin du régime Sassou, nous y reviendrons encore dans 50 ans.

    Je ne disculpe pas Sassou en invoquant les graves erreurs de Youlou. J’ai déjà dit mille fois ici que nous sommes un peuple incohérent et très fâché avec sa propre histoire. Je pose tout simplement une thèse : Sans Youlou, il n’y aurait jamais eu un Sassou. Et quand on a posé cette thèse, on est bien obligé de revenir au présent pour dire : Que fait-on maintenant ? On prend les armes, on se révolte ou on négocie ?

    Pour le moment, les seuls qui osent prendre les armes pour « déposer » ou tuer Sassou sont au nord du pays avec l’intention de perpétuer ce système pour protéger l’avenir de « Mbochis ». Les sudistes qui parlent de chasser Sassou par les armes se contentent de déclarations tapageuses sur le réseau. Quant à la révolte populaire, elle a été confiée au caporal Masson avec le succès que vous connaissez : le peuple fatigué par des décennies de guerres stupides ne répond plus (ou pas encore) aux appels à l’insurrection. L’armée quadrillée peine à organiser une mutinerie (au profit du peuple ?). Voilà globalement où on en est à Brazza. Ayant fait ce constat, je considère que seule une prise de conscience généralisée nous conduira à un vrai dialogue des cœurs dans lequel tout le passif, passé, récent et actuel sera soldé dans un grand élan national. On ne peut pas abattre le baobab Sassou sans revisiter la graine Youlou, plantée au cœur du Congo à la veille de l’indépendance et dans le cœur de chaque Congolais. L’arbre tribal est fortement enraciné dans nos mentalités. Si nous réussissons à abattre l’arbre Sassou, on aura rien fait si l’on n’enlève la souche Youlou. Le dire n’est pas à mon sens dédouaner Sassou, bien au contraire.

    Vous dites :
    « Le passé ne nous sera d’aucune utilité pour comprendre et résoudre les problèmes causés par le fait ethniciste régulant les rapports socio-économiques et politiques congolais. »

    Je ne sais pas si vous vous rendez compte de la gravité de ce que vous affirmez. Demain, le présent très lourd sous Sassou sera devenu le passé. Aurez-vous la même complaisance à l’égard de cette histoire-là, ou au contraire, sans gêne vous en ferez comme déjà maintenant la principale cause de nos malheurs, glissant sous le tapis les prétendues « broutilles tribales » du ‘pauvre’ débutant Youlou ?

    Vous dites :
    « Le problème et sa source sont clairs comme le cristal. Il y a un régime composé uniquement de gens d’une même famille,d’un même clan, d’une même région qui ont la main-mise sur tout au Congo, et ce au détriment des autres familles, clans, régions. »

    Qui peut aujourd’hui défendre les dérives criardes du régime actuel ? Comment justifier la disparition de 14.000 milliards de CFA (plus de 20 milliards de dollars) alors que la dette avoisine ou dépasse les 10 milliards de dollars ? Pour 100 fois moins que ça, Sassou aurait déclenché une guerre contre Lissouba. Au bas mot, ce sont 30 milliards de dollars évaporés pour un bilan économique scandaleusement maigre. Avez-vous remarqué le silence du PCT sur le sujet ? Ce PCT qui avait justifié sa violence contre l’UPADS pour les 45 milliards du contrat OXY ? L’Etat asphyxié avait vendu par anticipation à 2 dollars le baril alors que le cours international était à 9 dollars. Mais si critiquer sereinement les dérives actuelles en invoquant le passé s’apparente à de la complaisance, alors je l’assume. Je n’ai pas besoin de passer par l’injure gratuite ni par des menaces puériles pour contribuer à un débat national profond. Les faits me suffisent largement et ils sont terriblement à charge d’un régime condamné et vomi par le peuple et qui ne survit que par la terreur exercée à l’égard de son propre peuple. Négocier avec ce régime n’est pas une preuve de faiblesse, mais au contraire la force morale et spirituelle de sortir le pays en parlant à nos adversaires qui ont lamentablement failli. On ne négocie pas avec des amis mais avec des adversaires ou des ennemis. Sassou n’est pas mon ami, encore moins mon ennemi, cela ne m’empêche pas de le considérer comme un compatriote qui avait tout pour réussir, mais qui a lamentablement échoué. Cela suffit-il pour le pendre haut et court jusqu’à ce que mort s’en suive ou abattre son avion ? Ma réponse est clairement NON ! La vie est sacrée, tout le reste n’est que ‘‘vanité et poursuite du vent’’.

  66. Pascal Malanda dit :

    Et encore ceci, très cher Bakala :

    Vous dites

    « Pour ce qui est du fait extérieur, force est de reconnaître que le congolais est encore colonisé mentalement. Tous cherchent à être aimés par la France. Je dis tous! Tous veulent servir la france. Le reste ne sont que des postures intellectuelles pour endormir leur monde. Nous avons pu le constater en juin et juillet 2015 quand ils ont dansé la danse du ventre devant Hollande au point de pousser le sénégalais Baathilly à dire: ces congolais me donnent l’impression qu’ils veulent que ce soit les étrangers qui chassent sassou. Et c’est vrai. Pour preuve, ce document adressé au FMI. »

    Je vous trouve trop condescendant à l’égard de votre propre peuple. Votre réaction peut se comprendre en partie par votre déni de l’histoire. 300 ans d’esclavage, 100 ans de colonisation et 50 ans de néo-colonisation, ça laisse forcément des traces sur la conscience d’une jeune nation en formation. Nous sommes un peuple longtemps vassalisé et à la conscience collective profondément perturbée. Nous n’arrivons même pas à nous tolérer, à nous accepter. S’il s’agissait d’un individu, on parlerait volontiers de psychothérapie. Il faut psychanalyser le Congo. Nous sommes encore nombreux à vénérer le blanc, même quand nous avons fait les mêmes écoles et pour certains avoir été meilleurs que nos condisciples. La mentalité de dominé et d’auto-assujettissement est un mal profond qui se guérit spirituellement en accédant à la conscience universelle. Cette conscience qui accepte que Dieu fasse briller le soleil sur tout le monde, les méchants et les bons. Cette conscience qui nous aide à supporter que Dieu fasse briller son soleil sur Sassou et sur l’enfant sinistré du Pool.

    Vous dites:

    « Il faut arrêter de rêver debout en commettant les mêmes erreurs. Hier c’était hollande le sauveur; grosse déception à la fin. Aujourd’hui, on veut recommencer avec le même rêve comme si le contexte ayant poussé la France à soutenir sassou avait changé. Rien à changer. L’environnement est le même. Pire, je me demande si les gens ont fait l’analyse de l’échec de la stratégie suivie jusqu’alors. »

    A vous lire, on a l’impression que la géopolitique n’a aucune importance à vos yeux. Pourtant l’actualité ensanglantée de la Syrie, de l’Irak, de l’Afghanistan, de la Lybie, de la RCA etc. prouve à suffisance que les pays sont dans un jeu global où les zones d’influence sont bien déterminées. Que vous aimiez la France ou pas, elle a colonisé le Congo et a un droit de regard secret sur ce pays et ce ne sont pas vos cries de vierges effarouchée qui y changeront quelque chose. Demandez à Lissouba ce qu’il lui est advenu quand il a décidé d’introduire les Américains dans le pétrole congolais. Demandez à Ngouabi ce qu’il lui est advenu quand il déclaré la guerre à la France sur la potasse de Hole (aujourd’hui Makola, je crois)

    Nos problèmes actuels sont des problèmes de gouvernance électorale et économique ruinées par l’ethnicisme viscéral depuis des décennies. Ce n’est pas la France qui demande aux ministres de Sassou d’aller cacher des milliards dans les paradis fiscaux. Ce n’est pas la France qui nous condamne à rester en Europe après nos études au lieu d’aller servir le pays. C’est la médiocrité nationale qui nous maintient à distance par crainte de concurrence. Et la France n’y est pour rien. La France a ‘’soutenu’’ la modernisation économique de la Côte d’Ivoire d’Houphouët-Boigny qu’est-ce qui l’empêchait de soutenir une certaine modernisation du Congo ? Quand le Congo a engrangé des milliards de dollars de recettes pétrolières, à combien d’entreprises françaises a-t-il confié les marchés d’infrastructure ? N’est-ce pas les Chinois qui en ont largement profité ?

    Les pays n’ont pas d’amis, ils n’ont que des intérêts qu’ils défendent plus ou moins habilement. Trump nous donne une leçon de géopolitique appliquée en chambardant les accords sur le nucléaire iranien ou en taxant l’acier et l’aluminium étranger. Avez-vous remarqué que les Américains menacent de sanctions les Européens qui continueront de commercer avec l’Iran. Ils doivent faire le choix: l’Iran ou l’Amérique. C’est du chantage à très haut niveau. Avez-vous entendu les Européens crier au colonialisme? Les uns se sont pliés, les autres menacent de mesures équivalentes. Cessons de pleurer, définissons nos partenariats stratégiques et tenons-nous y avec cohérence et travaillons à la gouvernance, nous aurons alors peut-être plus de chances de réussir.

    La souveraineté nationale est une notion à géométrie variable et la variable la plus importante en la matière est la puissance économique. Qui a vu le traitement réservé à la Grèce par l’Allemagne dans l’Union Européenne a compris qu’un pays en banqueroute ne peut tenir tête à ses bailleurs. Le Congo est totalement ruiné et la France est un de ses principaux bailleurs de fonds : Tirez vous-même les conclusions. Même le nouveau régime qui succédera à Sassou devra traiter avec la France pour régler le problème de la dette. Sauf à trouver un autre partenaire stratégique différent …

    Nos compatriotes ont adressé un mémorandum au FMI. Les croyez-vous naïfs ? Alors proposez vos solutions. Peut-être qu’elles trouveront plus de grâce aux yeux du peuple congolais. Pour ma part, j’ai un principe simple : ne jamais refuser une chance à une proposition de sortie de crise. Seule la pratique peut en évaluer la pertinence. Si vous croyez au coup d’Etat salutaire qui remettra le pays sur les rails comme au Ghana de Rawlings, qui suis-je pour vous en empêcher ? Cependant, j’ai le droit de ne pas y croire jusqu’à preuve du contraire. En matière de violence militaire, je suis un peu Saint-Thomas. Surtout après avoir vu les coups de Kinganga, Diawara, sans oublier le 5 juin 1997.

    Vous dites:

    « Aujourd’hui, la stratégie de lutte qui rapporte est celle suivie par ces jeunes combattants qui mènent des opérations de guérilla qui font très mal à sassou à tel point qu’il devient un clandestin chaque fois qu’il atterrit en occident. Sassou a plus peur d’eux que de tout autre groupe. »

    La violence appelle la violence. Regardez ce que les Syriens ont fait de leur pays devenu un champ de bataille des puissances extérieures. La guérilla, puisque vous en parlez, a duré 50 ans en Colombie. Elle est en train de s’achever par une négociation. Combien de vies perdues ? Combien de temps perdu ? Quel gâchis !!!

    Vous dites:

    « Bref, revenons sur terre au risque de voir le pacte scellé entre sassou et hollande voir le jour: je vous donne tout en contrepartie je modifie la constitution, je nomme un Mukongo premier ministre et je laisse le pouvoir à mon fils. Il a modifié la constitution et nommé un Mukongo premier ministre. La suite dépend de la capacité des congolais à trouver une solution issue d’une analyse fondée leur environnement. »

    Je ne m’inscris pas dans ce scénario. L’après-Sassou peut être plus radieux que vous le croyez. En tout cas plus radieux pour tous les Congolais, même pour les partisans de Sassou qui appréhendent son départ du pouvoir. Et la diaspora peut jouer un grand rôle dans cet apaisement. Nos compatriotes ont jeté une ébauche, respectons au moins leur effort.

  67. Val de Nantes dit :

    @lMon frère Malanda ,ton dernier paragraphe me semble relever d’un joli rattrapage patriotique .J’en garde tout son jus .

  68. Bakala Telema dit :

    Cher Malanda,

    Bakala Telema dit :

    « Pourquoi revisiter toujours les lieux communs? Pourquoi aller déterrer Youlou ou Opango pour trouver des circonstances atténuantes à la barbarie ambiante qui règne au sommet de l’état ?
    Où avez-vous vu des circonstances atténuantes à la crise actuelle dont tous les ingrédients sont connus ? »

    Cher Malanda, c’est un reproche général adressé à nous autres congolais qui aimons invoqué les esprits des disparus qui ne sont pas la cause des maux dont nous accablons nos concitoyens. Dans ses Mémoires, Kikounga Ngo nous apprenait que lui et ses amis étaient consultés par Ngouabi et sa bande pour les aider à juguler la crise engendrée par les conséquences de leur coup d’état de juillet 1968. Ses amis et lui refusèrent de leur apporter leur concours en disant, en substance, qu’ils n’étaient pas la cause du chaos dans lequel ils, Ngouabi et Sassou et leur bande avaient mis le Congo. Et selon l’anecdote populaire, Opango aurait dit que tant que Sassou rôdera autour du pouvoir, il n’y aura jamais de pays au Congo.

    Ce que je dis ci-dessus sont des faits vérifiables. Aussi, pourquoi voulons-nous toujours justifier les actes d’aujourd’hui en parlant des gens qui ne sont pas la cause des crimes et délits commis par les acteurs d’aujourd’hui?

    Nous sommes aujourd’hui et non hier ou demain. En droit, on juge les faits commis. En histoire, on étudie ce qui s’est passé à une période précise. Hier, on nous disait que le pouvoir actuel était celui des nordistes. La réalité nous révèle qu’il n’en est rien. Le pouvoir est bien la propriété d’individus appartenant à une même famille, un même clan, un même village, un même, un même… Cette réalité infirme toutes nos théories fumeuses sur l’impact des événements des années 50 sur notre vie communautaire.

    « Cher Bakala Telema, êtes-vous sûrs que les actes posés par le régime Sassou depuis 40 ans ne laisseront pas des tâches indélébiles sur l’histoire du Congo ? Etes-vous sûr que dans 20 ans nous ne serons pas en train de traiter les séquelles de la période actuelle ? »

    Je ne crois pas. Si la justice faisait son travail en jugeant les délinquants et criminels actuels selon leurs actes, je ne crois pas que nous allons vivre de tels scénarios. Les Sud-africains nous apportent la preuve que les peuples peuvent survivre des régimes totalitaires grâce à la vérité, la justice et l’éducation. Après l’apartheid, les sud-africains ont su trouver les moyens d’aller de l’avant. Les congolais, avec une dose de vérité, de justice et d’éducation, sauront surmonter les oppositions superficielles actuelles créées pour le bénéfice d’individus appartenant à une même famille, un même clan, un même village, une même sous-préfecture, etc.

    « Etes-vous sûr que le MCDDI et l’UPADS ne paient par leur division et leur soumission les conséquences de la gestion hasardeuse de 1991 à 1997 ? »

    Cher Malanda, je vous renvoie au journal de 20h de France 2 du 25 octobre 1997. Je vous renvoie aux témoignages des congolais qui parlent des avions d’elf Aquitaine qui tiraient sur eux. Je vous renvoie aux barges d’elf Aquitaine transportant les soldats angolais dans le port de Pointe-Noire.

    « Etes-vous sûr que ce que fait le PCT aujourd’hui ne nous polluera pas la vie dans 20 ans ? Etes-vous sûr que les distorsions criardes initiées par le PCT dans l’armée, la fonction publique, l’enseignement, la santé etc n’auront pas d’impact au Congo dans 10-20 ans ? »

    La science de gestion existe pour apprendre comment bien gérer une administration publique. Par ailleurs, je crois aux pouvoirs de la vérité, la justice et l’éducation pour s’attaquer à ces anomalies. Il existe des lois sur la discrimination positive dans beaucoup de pays qui visent à corriger des discriminations du passé. Le tout doit se faire dans le cadre du droit comme aux USA, en Malaisie, etc.

    « Quand un peuple est incapable de regarder ses égarements passés, il est condamné à revivre perpétuellement les mêmes drames. »

    Le congolais passe son temps à regarder le rétroviseur au lieu de regarder où il veut aller. Depuis 1959, regarder le passé est devenu un sport national. Laissons le passé au passé et traitons les problèmes et enjeux d’aujourd’hui avec les outils et ressources d’aujourd’hui. Aujourd’hui, nous savons qu’un groupe d’individus pillent, tuent, vendent le pays aux étrangers, ont transformé leurs concitoyens en étrangers dans leur propre pays, opposent leurs compatriotes les uns les autres pour bien cacher leur mainmise sur le pays, etc. Ce sont ces problèmes qu’il nous faut résoudre aujourd’hui avec les outils d’aujourd’hui.

    « Si nous ne résolvons pas la question « Mbochi » avec sagesse à la fin du régime Sassou, nous y reviendrons encore dans 50 ans. »

    Il n’y a pas de « question Mbochi ». Nianga Mbouala était en mission commandée quand il lâcha ce message subliminal aux pauvres populations Mbochi qu’ils utilisent comme marchepieds pour leur pouvoir. Ce message subliminal était pour dire aux pauvres populations Mbochi qu’ils mentent « serrons les coudes et ne nous divisons pas si nous ne voulons pas que les autres s’occupent de nous ». Il parlait au nom de leur pouvoir qui ne profite qu’à leurs familles et non aux pauvres populations Mbochi qu’ils méprisent comme le reste des congolais.

    Pour moi, la question Mbochi est un mensonge. Des criminels et délinquants veulent socialiser leurs crimes et délits alors qu’ils privatisent le produit de leurs crimes au bénéfice des membres de leur famille. Il nous faut dénoncer ces mystificateurs que la réalité a mis à nus.

    « Je ne disculpe pas Sassou en invoquant les graves erreurs de Youlou. J’ai déjà dit mille fois ici que nous sommes un peuple incohérent et très fâché avec sa propre histoire. Je pose tout simplement une thèse : Sans Youlou, il n’y aurait jamais eu un Sassou. »

    Cher Malanda, ce que vous dites n’est soutenue pas aucune évidence. Est-ce Youlou qui a éduqué Sassou ? En quoi est-il responsable des actes de ce dernier ? Il y a eu du nazisme en Allemagne , est-ce pour autant que les allemands d’aujourd’hui sont racistes? Non! Sassou et sa bande sont ce qu’ils sont parce qu’ils ont fait ce choix. Ikoko, Mokoko, Ngouabi, Ebaka, Ebadep, etc ont fait des choix différents de celui de Sassou. Alors, Youlou n’est pas responsable des actes du régime de Brazzaville. Si c’était le cas, pourquoi le comportement du régime actuel n’a pas fait de nous des monstres comme eux après tous les crimes qu’ils ont commis sur les Kongo?

    « Et quand on a posé cette thèse, on est bien obligé de revenir au présent pour dire : Que fait-on maintenant ? On prend les armes, on se révolte ou on négocie ? »

    On met le peuple au centre de nos préoccupations. Cela peut se faire sans chercher à être au pouvoir. Malheureusement, chez nous la culture du dialogue, du compromis ou du consensus n’existe pas. Tout est conflit avec nous. Nous sommes ce genre de couples d’obsédés sexuels qui vont étouffer leur bébé endormi au milieu du lit pour assouvir leur appétit sexuel. L’acte fini, ils se demandent qu’a-t-on fait du bébé? Trop tard. Nous sommes pareils nous autres congolais, incapables de reconnaître nos intérêts stratégiques en tant que pays. On préfère voir nos concitoyens mourir que de se dire que pouvons-nous faire pour la grande majorité? Au Liban, en temps de guerre, tous se mirent d’accord qu’il ne fallait pas toucher à la banque centrale. Et tous les partis armés tinrent parole.

    « Ayant fait ce constat, je considère que seule une prise de conscience généralisée nous conduira à un vrai dialogue des cœurs dans lequel tout le passif, passé, récent et actuel sera soldé dans un grand élan national. »

    Je souscris parfaitement, mais la justice doit passer par là. Plus de 400,000 personnes ne peuvent pas disparaître comme ça sans que des comptes soient demandés aux uns et aux autres. C’est trop facile comme l’autre qui disait aux congolais d’oublier cette histoire d’argent volé.

    « On ne peut pas abattre le baobab Sassou sans revisiter la graine Youlou, plantée au cœur du Congo à la veille de l’indépendance et dans le cœur de chaque Congolais. L’arbre tribal est fortement enraciné dans nos mentalités. Si nous réussissons à abattre l’arbre Sassou, on aura rien fait si l’on n’enlève la souche Youlou. Le dire n’est pas à mon sens dédouaner Sassou, bien au contraire. »

    Franchemen, il nous faut ouvrir le procès Youlou. Le pauvre est accablé de tous les maux de la terre. Je croyais qu’il avait seulement tout volé ; maintenant il est le géniteur de l’ethnicisme à l’œuvre aujourd’hui au Congo. Ndoko ! Nkundu !

    Dites-nous, Youlou est en quoi dans la monopolisation actuelle de l’appareil d’état par des individus d’une même famille, même clan et même village ? Comment expliquer qu’aujourd’hui, les individus issus des familles et villages proches d’Edou sont exclus ou poursuivis comme le sönt Mokoko et Dabira sans parler de Motando, Noumazalaye, Adoua, etc? Quel est le lien entre ces Ngala et Youlou? Ces individus ne sont-ils parmi ceux qui ont fait le coup d’état de juin 1997 avec elf Aquitaine ?

    Youlou n’a rien à avoir avec c qui se passe aujourd’hui au Congo. C’est trop facile. Il y a des individus qui ont posé des actes en connaissance de cause. Eux et eux seuls sont comptables de leurs actes.

    Bref, la question Mbochi n’existe pas. Quand ils ont décidé de mettre le chaos pour se remplir les poches, ils ont rempli les poches avec leurs proches. Le procès Dabira nous l’a révélé. Quand ils se battent entre eux pour le partage du butin et que ces divisions risquent de sortir la bête du filet, ils lancent le message subliminal de la question Mbochi pour que la bête ne s’échappe pas. Il n’y a que ceux qui font un mauvais usage de leur regard pour y croire.

  69. Pascal Malanda dit :

    Val De Nantes dit :

    « @lMon frère Malanda ,ton dernier paragraphe me semble relever d’un joli rattrapage patriotique .J’en garde tout son jus . »

    Cher frangin de Potal. Nous nous comprenons à demi-mots. C’est à nous qu’incombera de rassembler les Congolais, de recoller les morceaux pour reconstruire la patrie. Ce qui nous unit au cœur de Poto-Poto est plus fort que ce qui nous divise sur nos ambitions et nos visions parcellaires sur le Congo

  70. Pascal Malanda dit :

    Très cher Bakala

    Souffre que j’arrête le débat sur Youlou.
    Eteignons l’incendie Sassou, mais n’oublions pas que si l’étincelle Youlou couve, le feu repartira inévitablement un beau jour.

    Le mémorandum ici présent mérite un peu plus d’attention.

  71. Pascal Malanda dit :

    Bakala dit :
    « Cher Malanda, je vous renvoie au journal de 20h de France 2 du 25 octobre 1997. Je vous renvoie aux témoignages des congolais qui parlent des avions d’elf Aquitaine qui tiraient sur eux. Je vous renvoie aux barges d’elf Aquitaine transportant les soldats angolais dans le port de Pointe-Noire. »

    Entièrement d’accord avec vous. J’ajouterai même un fait souvent ignoré. Le bruit avait couru à Ponton qu’il y avait une barge avec des centaines de soldats (français ? en tout cas Blancs) au large de Pointe-Noire. Ils étaient prêts à apporter l’estocade au régime si Pointe-Noire n’était pas tombée. Certains de ces soldats ont même débarqué dans la ville portuaire au vu et au su de tout le monde quelques heures après sa chute. Ils n’avaient pas dû intervenir directement.

    C’est la dure loi de la géopolitique dans sa pureté absolue. La France avait choisi son camp et nos larmes de Congolais, nains politiques et niais géostratégiques ne pesaient rien dans la balance. Quand Poutine, sous le prétexte du partenariat avec la Syrie et surtout pour défendre ses intérêts géostratégiques (base de Tartouse, son unique attache en Méditerranée) ont décidé de soutenir Bachar, qu’ont fait les USA, la Turquie et l’Arabie Saoudite ? RIEN, ou très PEU aux yeux de l’opposition syrienne. Et ce ne sont pas les larmes des casques blancs syriens qui ont pu arrêter la Russie et l’Iran. Le jour où nous comprendrons la géopolitique, nous éviterons beaucoup de malheurs à notre peuple.

    Bakala dit :
    « Malheureusement, chez nous la culture du dialogue, du compromis ou du consensus n’existe pas. Tout est conflit avec nous. Nous sommes ce genre de couples d’obsédés sexuels qui vont étouffer leur bébé endormi au milieu du lit pour assouvir leur appétit sexuel. »

    Enfin, cher Bakala !
    Vous avez mis le doigt sur l’un des maux qui nous tuent : le manque de culture du dialogue. Tout dialogue commence par respecter le droit du contradicteur à la vie et à la parole. Chez nous, celui qui a le pouvoir ne jure que par la mort ou l’esclavage des autres. Celui qui aspire au pouvoir ne l’imagine qu’en marchant sur le cadavre de ses adversaires. Comment avoir un dialogue sincère dans ces conditions ? Etes-vous, cher Telema, capable de participer à un dialogue avec le régime de Sassou sans forcément vouloir le sauver? Le pouvoir de Sassou peut-il accepter de dialoguer avec vous sans craindre sa dispariton totale? A vous lire et à décrypter les agissements du pouvoir de Brazzaville, la réponse est négative.

    « Dans ses Mémoires, Kikounga Ngo nous apprenait que lui et ses amis étaient consultés par Ngouabi et sa bande pour les aider à juguler la crise engendrée par les conséquences de leur coup d’état de juillet 1968. Ses amis et lui refusèrent de leur apporter leur concours en disant, en substance, qu’ils n’étaient pas la cause du chaos dans lequel ils, Ngouabi et Sassou et leur bande avaient mis le Congo. Et selon l’anecdote populaire, Opango aurait dit que tant que Sassou rôdera autour du pouvoir, il n’y aura jamais de pays au Congo. »

    Kikounga-Ngot croyait bien faire en refusant la main tendue. Quand ton adversaire reconnait son erreur et s’humilie en te tendant la main, la refuser est une faute spirituelle grave. L’union fait la force et c’est cette force qu’ont écrasée ceux qui ont tué Ngouabi et Massamba-Débat afin qu’ils ne relèvent pas ensemble un pays au bord de la faillite. La question cruciale est toujours la suivante : sauver un régime ou sauver un pays ? En général, quand un homme a eu le mérite de reconnaître sa faiblesse, dans l’intérêt général, le repousser est une façon de condamner le pays. Kikounga-Ngot et ses amis croyaient peut-être qu’il fallait que Ngouabi et les siens démissionnent et leur cèdent la place ou que leur régime s’effondre. Qu’en est-il advenu ? Vous le savez mieux que moi. Le scénario se répète aujourd’hui avec un Congo au bord du gouffre. Enfermons-nous dans nos orgueils et attendons que le Ciel nous sorte de l’impasse actuelle.

    Vous dites :
    « Il y a eu du nazisme en Allemagne , est-ce pour autant que les allemands d’aujourd’hui sont racistes? »

    Racistes ? Pas forcément, mais le néonazisme et le négationnisme en Allemagne et un peu partout en Europe, ça vous dit quelque chose ? Il y a des pays en Europe qui proposent de supprimer l’histoire des programmes scolaires. Vous imaginez les dégâts ?

  72. Bakala Telema dit :

    Cher Malanda,

    « Etes-vous, cher Telema, capable de participer à un dialogue avec le régime de Sassou sans forcément vouloir le sauver? Le pouvoir de Sassou peut-il accepter de dialoguer avec vous sans craindre sa dispariton totale? A vous lire et à décrypter les agissements du pouvoir de Brazzaville, la réponse est négative. »

    Oui! Au nom du peuple congolais je suis prêt à discuter certaines avec Sassou certaines attentes de mes compatriotes qui n’ont pas eu la chance de s’extirper de cet enfer qu’est devenu le congo. Mais combien sommes-nous à penser ainsi? Peu!

    En 2009, j’avais assisté à quelques meetings électoraux. Les jeunes n’avaient qu’un mot à la bouche: Travail. Tout congolais peut apporter ses idées pour créer de la richesse et des emplois sans être politicien, en autant que des espaces appropriés le permettent.

    Aujourd’hui, le congolais est étranger dans son propre pays. Pourquoi ne pas trouver un consensus national sur le sujet?

    Il y a des sujets consensuels du genre de ceux cités ci-dessus qui peuvent réunir tous les congolais pour faire avancer notre pays sans pour autant que nous fassions de la politique. On ne peut résoudre tout le même jour ou seulement par la politique.

  73. anonyme21 dit :

    Quand le corps est atteint d’une gangrène on se débarrasse de la partie atteinte afin de sauver la partie saine du corps le nord est la partie qui gangrène notre pays depuis 50 ans oui 50 ans!!!!
    on leur a laissé le temps de s’amender ils n’ont rien fait ils n’ont pas compris la civilisation Kongo ils nous ont pris pour des faibles et des imbéciles propos tenus par les dirigeants de cette partie du pays
    ils ont eu leur chance ils ne l’ont pas saisi ils ont continué dans leurs dérives et dans leur chemin de perdition
    Aujourd’ hui il est plus que temps d’arrêter les frais au risque de sombrer avec eux

  74. anonyme21 dit :

    Le peuple souverain rendra son verdict

  75. anonyme21 dit :

    Ventre mou qui nous tire vers la bas l’occident utilise le nord pour nous soumettre car on ne peut pas utiliser un homme du sud comme on utilise l’homme du nord c’est pas du tribalisme c’est la terrible vérité l’homme du sud est attaché à sa terre et à son peuple fier de son histoire et de ses origines

  76. Pascal Malanda dit :

    Bakala Telema dit :

    « Oui! Au nom du peuple congolais je suis prêt à discuter certaines avec Sassou certaines attentes de mes compatriotes qui n’ont pas eu la chance de s’extirper de cet enfer qu’est devenu le congo. Mais combien sommes-nous à penser ainsi? Peu! »

    Cher Bakala, bienvenu au petit club des pragmatiques congolais. Depuis le début de cette crise, ma position est constante : chercher une solution avec nos adversaires sans être obligé de les diaboliser et de soumettre à leurs caprices. Persévérer, même quand en face s’élève un mur de suspicion. Certains de nos adversaires politiques peuvent nous haïr, mais cela ne nous oblige pas à leur emboîter le pas. En nous haïssant et en fermant toute porte de dialogue, ils espèrent perpétuer le système actuel. Peine perdue, démarche suicidaire, car ils se coupent par la même occasion d’une immense ressource humaine vitale pour la reconstruction du pays ruiné.

    Nous avons l’expertise pour résoudre la crise politico-financière du Congo en 12 mois sans faire appel au FMI. Un remède de cheval, une potion magique, un miracle économique. La seule chose dont nous avons besoin, c’est un consensus national qui redonnera confiance à tous les Congolais. Il n’y a rien de sorcier à y travailler ensemble. Le Congo est un pays hyper riche et sous-peuplé, mais dans lequel les Congolais sont devenus étrangers et réticents à apporter leur contribution de peur de prolonger l’agonie du régime honni des Nguessos. Voilà le fond de notre problème actuel. C’est pourquoi je vous ai posé la question sur votre disposition à négocier avec le pouvoir et du pouvoir à négocier avec vous. Votre réponse m’a agréablement surpris, car à vous lire, j’avais l’impression que vous étiez parmi ceux qui ne jurent que par la mort de Sassou pour libérer le Congo. Ils ont peut-être raison, mais je ne crois pas à cette démarche. Votre ouverture d’esprit que je salue en passant est la preuve qu’en allant à l’essentiel on peut découvrir que « Ce qui nous unit est plus fort que ce qui nous divise. » Comme le dit si bien notre hymne, « Oublions ce qui nous divise, soyons plus unis que jamais » Pour qu’  » Une longue nuit s’achève et qu’un grand bonheur surgisse! »

    Négocier le sursaut national avec des compatriotes qui se sont trompés de paradigme, ont ruiné le pays et qui s’égarent dans la mauvaise gouvernance est une preuve de force, une capacité de dépassement de soi. Je suppose que c’est l’un des buts du présent mémorandum. On ne peut pas laisser le pays en otage à un petit groupe d’extrémistes qui ont pour devise : « Après nous, le déluge ! » Ce sont d’abord et avant tout, nos compatriotes. Ils ont les mêmes droits et les mêmes devoirs que nous. S’ils étaient à notre place aujourd’hui, je suis convaincu qu’ils auraient déjà pris les armes pour se révolter contre les injustices criardes. Les injustices d’aujourd’hui sont-elles moindres que celles de 1992-1997 ? L’œuf volé par Youlou est-il plus grand que le bœuf volé par Sassou. Notre pays a déjà connu trop de drames, les armes ne résoudront rien, bien au contraire.
    Tout le monde voit que le pays se meurt, et le premier à le savoir c’est Sassou. Sa peur aujourd’hui, c’est qu’en ouvrant une vraie négociation avec le peuple congolais, il risque de subir le sort de Marien Ngouabi : être sacrifié par les siens pour conserver le pouvoir. Il se laisse égarer par ceux qui lui conseillent une hypothétique succession dynastique. Il fait semblant d’ignorer que les adversaires de cette succession dynastique sont plus nombreux dans son propre camp, qu’ils sont prêts à abattre son avion s’il le faut. Le seul vrai recours, sa seule porte de sortie de crise, c’est le peuple capable de le protéger, à condition qu’il donne des gages de rédemption, qu’il trouve le courage de redorer le blason familial souillé par l’ivresse du pouvoir et l’obstination suicidaire. Cela, il n’y a que lui qui peut le décider en son for intérieur.

    En un mot, cher Bakala, plus nombreux nous serons à croire au vrai dialogue des cœurs, mieux nous aiderons notre pays à éviter un embrasement programmé.

    Encore une fois, bienvenu au petit club des pragmatiques.

  77. Mawawa Mâwa-Kiese dit :

    Bonjour chers tous.
    Cher Malanda, vous dites :
    « Négocier le sursaut national avec des compatriotes qui se sont trompés de paradigme, ont ruiné le pays et qui s’égarent dans la mauvaise gouvernance est une preuve de force, une capacité de dépassement de soi… »
    Il n’y a pas eu une quelconque erreur d’appréciation de la part des gouvernants congolais actuels. Ces compatriotes ne se sont pas trompés de paradigme. C’est une volonté pleinement assumée par eux, qui a conduit le pays à la ruine. Le consensus national, les Congolais l’avaient accordé à Monsieur Sassou Nguesso à travers sa constitution de 2002, qui lui imposait deux mandats. Nombreux sont ceux qui pensaient le voir quitter la scène politique en juillet 2016 en organisant séreinement sa sortie et donner le témoin à d’autres Congolais… Il aurait apaisé le pays comme vient de le faire Dos Santos en Angola. Mais c’est par sa propre volonté qu’il a tout détruit, en se donnant une autre constitution en 2015, et comme si cela ne suffisait pas, en expatriant toute la richesse nationale dans les paradis fiscaux et consacrer la condamnation à mort quotidienne des Congolais…
    S’il y a un dialogue viable dans les temps actuels, ce dialogue n’aura qu’un seul point à l’ordre du jour : « Trouver les conditions objectives du départ de Sassou Nguesso du pouvoir » sans effusion de sang. Après ce dialogue, il pourra s’expatrier, comme Yaya Djamey où Ben Ali, … Il y a eu un précédent au Congo voisin, à l’époque Zaïre. Mobutu était en fin de règne. C’est dans l’océan atlantique qu’avait eu lieu la concertation qui lui avait fait quitter le pouvoir avec un peu de dignité humaine… Même si la suite n’a pas été heureuse pour la RDC, mais au moins les formes avaient été préservées… Les Congolais peuvent encore préserver les formes, les vies humaines si Mr Sassou accepte de partir par la GRANDE PORTE comme l’ont écrit plusieurs de ses conseillers. Il n’est pas trop tard pour mieux faire…
    Par la suite les forces vives nationales, toutes tendances confondues organiseront une Concertation Nationale pour dresser les contours du Congo de demain à travers une période transitoire. Les questions des crimes humains et économiques seront gérées par le droit et la justice, afin que ceux qui ont volé puissent répondre à travers une juridiction spéciale qui aura entre autre comme finalité « le rapatriement des sous planqués dans les paradis fiscaux ». Nombreux reconnaissent implicitement qu’ils ont volé l’argent du contribuable Congolais.
    Ce n’est qu’en partant sur les bases objectives acceptées par le droit et la justice que nous pourrons reconstruire le pays.
    Vérité, justice, réparation et réconciliation doivent être le leitmotiv qui devra gérer le Congo de demain.
    Monseigneur Kombo, en n’ayant pas appliqué ou fait appliquer les actes de la Conférence Nationale Souveraine (CNS) avait effectivement adopté cette attitude que vous préconisez, à savoir : « Négocier le sursaut national avec des compatriotes qui se sont trompés de paradigme… ». N’aurions-nous pas fait l’économie de cette régression nationale de deux décennies si en 1992, le gouvernement de transition avait appliqué les actes de la CNS ?
    Cordialement.
    Mawawa (03/06/2018)

  78. Bakala Téléma dit :

    Cher Malanda,
    Pragmatiste, je l’ai toujours été tant le sort de mes concitoyens m’est très cher. Les enfants nés dans les années 80 et 90 ne connaissent pas le Congo naissant où les enfants de tout le monde se côtoyaient dans la fraternité et le respect. Ce Congo où seul comptaient ses facultés intellectuelles pour se faire une place au soleil; ce Congo où l’instituteur ou l’infirmier était capable de s’acheter une voiture, construire une maison et nourrir une famille à Brazzaville, Pointe-Noire ou Dolisie. C’est ce Congo qui m’a toujours guidé et me motive encore aujourd’hui à dire que chacun peut avoir cette chance qu’ont eu nos parents qui nous ont élevé au cours de çes premières années de la république si l’on faisait preuve de bon sens sans pour autant verser dans la politique.

    Il y a des choses que commande le bon sens tel que faire en sorte que le congolais se sente chez lui, ait du travail et l’accès aux services de base de qualité. nous n’avons pas besoin de gouvernement d’union nationale pour répondre à ces attentes de notre peuple. Des audiences publiques au Congo et au sein de la diaspora suffisent pour trouver des solutions à ces questions comme cela se fait dans certains pays. Tout politiser est un raccourci facile qui mène à l’impunité des actes qui révoltent la conscience. De tels actes ne peuvent trouver leurs solutions qu’à travers le droit qui saura rendre justice en reétablissant la vérité comme ce fut le cas en Afrique du Sud où les bourreaux ont affronté leur passé afin que le pays avance. Jusqu’à date, personne n’a remis en cause le chemin suivi par les sud-africains, ni les victimes ni les bourreaux.

    Oui au dialogue,mais sur des enjeux que commande le bon sens afin de soulager la peine du peuple. Pour le reste, la politique doit poursuivre son cours car tout congolais a le droit de diriger son pays. Depuis 1997, les politiciens ne se battent que pour leurs poches; jamais pour le peuple. Si le contraire était vrai, avec plus de 50,000 milliards de petro-cfa les congolais seraient des suisses.

  79. Val de Nantes dit :

    @Bakala , tu m’as fait activer la flamme patriotique ….Tu m’as virtuellement transporté au pays …Merci .

  80. Anonyme dit :

    Nous avons lu tous les commentaires. Une chose au moins est frappante : c’est le sieur NDOBA Noël Magloire qui tient à ce qu’on parle en priorité du fameux  »mémorandum au FMI ». Nous lui
    conseillons d’arrêter avec cette histoire qui est un moyen de provoquer la subversion. Nous connaissons cet homme et il faut qu’il entende bien ceci:  »Ndoba, ta place est prête à la Maison d’arrêt où tu remplaceras tes amis Limbongo et Ngouabi si tu viens à Brazzaville.Mais comme tu as fui depuis longtemps le Congo, alors fais attention à ce qui est arrivé à Levy Nitou. C’est un avertissement. »

  81. Pascal Malanda dit :

    Très cher anonyme

    Vous dites:
    « Nous avons lu tous les commentaires. »
    Cela vous honore d’avoir consacré votre temps à lire tous les commentaires. Chacun a exprimé son point de vue en toute liberté, la liberté que nous offre Internet.

    Vous dites :
    « Une chose au moins est frappante : c’est le sieur NDOBA Noël Magloire qui tient à ce qu’on parle en priorité du fameux »mémorandum au FMI ».

    C’est quand même curieux que vous empêchiez un compatriote d’écrire au FMI. Le FMI est une institution internationale, cela veut dire que si vous n’êtes pas d’accord avec la démarche de Ndoba, vous pouvez toujours proposer la vôtre au même FMI. C’est à elle d’apprécier les arguments des uns et des autres. Des arguments qui ne sont que consultatifs, c’est-à-dire qui peuvent éclairer dans le but de prendre une décision. La décision finale appartient au FMI qui négocie directement avec le Congo.

    Si vous pensez que le Congo est un pays démocratique ou en tout cas en plein apprentissage de la démocratie, vous devez apprendre à accepter un argument contradictoire et l’attaquer sur le fond.

    Vous dites :
    « Nous lui conseillons d’arrêter avec cette histoire qui est un moyen de provoquer la subversion. »

    C’est en empêchant un débat sain des idées, débat d’où jaillit la lumière, que vous provoquerez (sans le vouloir la subversion). Notre pays a besoin de trouver une solution rapide à cette crise gravissime qui risque de déboucher sur des réactions imprévisibles, pas toujours en votre faveur.

    Vous dites :
    « Nous connaissons cet homme et il faut qu’il entende bien ceci: »Ndoba, ta place est prête à la Maison d’arrêt où tu remplaceras tes amis Limbongo et Ngouabi si tu viens à Brazzaville.Mais comme tu as fui depuis longtemps le Congo, alors fais attention à ce qui est arrivé à Levy Nitou. C’est un avertissement. »

    Pourquoi cette propension à la violence, même dans un simple débat d’idées ? Croyez-vous vraiment avoir le monopole de la violence ? D’autres avant vous ont pratiqué la violence d’Etat. Souvenez-vous de la JMNR et de sa toute-puissante Défense Civile. Où sont-ils aujourd’hui, les Castro, Mabouaka, Hombessa, Noumazalay etc. ? Vous dites que Ndoba ira remplacer Limbongo et Ngouabi. Je suis curieux de savoir le sort que vous réservez à Limbongo et Ngouabi. Vont-ils être libérés ou tués ?

    Non, très cher frère anonyme, notre pays a trop souffert de ces violentes gratuites depuis 1959. Il est grand temps de nous comporter en adultes responsables. La violence appelle la violence. Vous pouvez être un jour du côté de ceux qui l’exercent et le jour suivant du côté de ceux qui la subissent. La roue de l’histoire tourne, il ne sert à rien de créer la haine et la souffrance, même pour un simple mémorandum que le FMI peut classer verticalement.

    Unissons pour construire ce beau pays, faire ce notre territoire un espace de convivialité. Tout le monde en sortira gagnant

  82. NMN dit :

    Noël Magloire NDOBA

    Le Délégué Général, coordonnateur des Assises Nationales du Congo vient de m’informer des menaces que fait peser sur ma personne le commentaire d’un certain anonyme ( voir ci-dessus).
    Je viens d’en prendre connaissance et je vois également que notre ami Pascal Malanda a bien répondu à ce fameux « anonyme » qui parle au nom d’un « Nous ».
    Je n’irai pas jusqu’à en appeler à la convivialité entre Congolais comme le ferait Pascal Malanda qui semble croire que l’humanisme ( ki muntu , bo moto) soient encore la chose la mieux partagée dans notre pays ( d’origine).
    Je remarque que je suis menacé parce que j’assure la promotion d’une demande exprimée dans l’intérêt du peuple souverain du Congo par 120 de ses fils et filles qui sont les premiers signataires du « mémorandum de mai 2018 », texte adressé à la Directrice Générale du FMI. A ce titre , j’agis dans le même sens qu’un collectif dont mes ennemis devraient mesurer l’importance, si tant est que ces ennemis ont une cervelle ( « tontso »).
    De surcroît, je suis en France, pays d’Etat de droit et terre d’asile. Ces ennemis qui disent me connaître savent au moins ceci: au Gabon où j’avais vécu en exil politique de 1997 à 2002, j’étais le fondateur et Président de la Mutuelle des Réfugiés appelée « Congo 97 Unité et Amour », laquelle avait aux Congolais d’accéder au statut de réfugiés reconnus par le HCR, beaucoup ayant, par la suite obtenu la ré-installation en Occident ou en Océanie grâce au HCR. Je suis dans ce cas depuis mon séjour en Suède. Et en poursuivant, en France, la lutte pour la démocratie et la justice sociale au Congo et dans le monde, je reste fidèle à mes valeurs. Les mêmes que je défendais avec mes collègues universitaires en étant conseiller du Président Lissouba et en exerçant mes fonctions de Doyen de la Faculté des Sciences Economiques de décembre 1995 à juin 1997 tout en animant le « Programme Universitaire de Recherche-Action pour la Démocratie, le Développement et la Paix ( PURADDEP).
    Mes ennemis , qui défendent le régime de Sassou Nguesso, peuvent savoir qu’en ma qualité de co-fondateur des Assises Nationales du Congo depuis avril 2014, je reste acteur et leader dans le débat d’idées.
    En cas de nécessité, les autorités françaises compétentes seront informées des menaces ainsi publiquement proférées contre ma personne.
    Une chose est certaine: n’ayant jamais été membre de l’UJSC et du PCT, depuis mon incorporation dans l’armée en tant qu’étudiant en 1974 suite à une grève générale avec Anatole Limbongo et bien d’autres, et alors que Sassou Nguesso était ministre de la Défense, je suis dans un combat pour la liberté et pour les libertés, un combat pour la justice sociale et la démocratie républicaine. Je suis dans une lutte de longue haleine qui est celle du peuple tout entier, au Congo comme dans toute l’Afrique, avec le soutien des progressistes et du peuple français et du reste du monde.
    Expliquer le sens, aujourd’hui , de cette lutte, à travers le sens du « Mémorandum de mai 2018 » qui est adressé au FMI par 120 premiers signataires auxquels s’ajouteront très probablement d’autres comme le souhaitent des cadres aussi disponibles que Pascal Malanda, Val de Nantes, Bakala et divers autres anonymes qui ont commenté jusqu’ici la publication des Assises, voilà un devoir qu’il faut continuer d’accomplir. Sassou et son système partiront, le Congo et la République resteront… à reconstruire avec les vertus retrouvées de l’unité, du travail et du progrès.

    Les tueurs de Sassou devraient se méfier, même s’ils ont choisi de faire encore peur aux Congolais de la Résistance dans la diaspora en m’indexant le jour même où ils ont commencé un procès stalinien pour condamner mes amis de jeunesse et de lutte tels que Anatole Limbongo et Jean Ngouabi. L’Histoire acquittera mes amis. Et tôt ou tard, le peuple congolais reconnaîtra notre rôle positif dans l’Histoire du Congo.

  83. NMN dit :

    Erratum: 2ème paragraphe:
    …..Pascal M. qui semble croire que l’humanisme ( ki muntu, bo moto) est encore la chose la mieux partagée dans notre pays ( d’origine).

  84. Bakala Téléma dit :

    Que cet individu ait cité dans son post Libongo Ngoka et Ngouabi que NMN vient de confirmer comme étant ses amis de jeunesse prouve à suffisance que cet individu est en mission commandée. Mais le procédé n’est pas nouveau. D’ici là si on cite le nom de NMN dans l’un des procès staliniens en cours à Brazzaville, personne ne sera surpris. Ils l’ont fait avec Makomé et Mafimba dans le procès Mokoko. C’est un mode fonctionnement chez ces individus hors norme qui aiment le goût du sang et des larmes des autres et que le bruit du papier efffraie plus que tout.

    Si le papier vous fait tant peur, alors prenez la plume pour défendre vos opinions. Répondez point par point à vos détracteurs. Prouvez qu’ils ont tort. Vous avez attaqué physiquement Roland Lévy Nitou; mais pour quel résultat? On a vu les indignés aux Yvelines devant le BMA de Jean Bruno Itoua. Donc, votre violence n’a été que de l’eau versée sur le dos d’un canard. Et Bokilo va se retrouver avec un casier judiciaire pour cette agression bête de Roland Nitou. C’est dire que les congolais d’aujourd’hui ne sont pas ceux d’hier.

    Troquez vos treillis aux plumes. Venez frotter vos cervelles contre celles des autres congolais pour aller de l’avant au lieu de maintenir le pays dans l’obscurantisme et la barbarie. La violence n’entraîne que la violence. Aucun pays ne peut se construire sur la violence. C’est une perte de temps.

    NMN, il faut appliquer à cet individu la jurisprudence Mapingou qui a traîné ces individus devant les tribunaux. Une mainlevée à la Police Nationale sera un bon début.

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