#Bring Back Our Children (Nos enfants doivent revenir sains et saufs)
Leur seul drame c’est d’avoir mis à nu l’incurie de la dictature du Congo-Brazzaville supervisée par le tyran d’Oyo.
Pendant que le monde entier, y compris Sassou, s’émeut sur la cathédrale Notre-Dame de Paris qui a brûlée, un drame humain d’une grande ampleur est en train de se jouer à Cuba pour certains étudiants congolais.
Privés de bourse, donc de moyens de subsides depuis plus de 2 ans (27 mois), les étudiants congolais à Cuba ont eu le tort de mettre à jour l’incompétence de la dictature congolaise qui excelle dans l’organisation des sommets politiques sans lendemain, des défilés militaires, des mariages et baptêmes de la famille régnante avec la complicité nauséabonde de nos hommes de troupe et du clergé, les deux mamelles nourricières de la tyrannie congolaise.
Sassou est nu, vive Sassou continuent à scander les affidés de cette république bananière qu’est devenue le Congo-Brazzaville. Mais cela ne doit plus amuser les républicains ou démocrates que nous sommes. Le pays est plus encore en danger, dans le coma et seul l’arbitraire règne maintenant.
N’ayant pu mener à bien les destinées du Congo-Brazzaville, dont d’ailleurs il n’a jamais compris le bien fondé, Sassou se mue en un féroce dictateur, qu’il a toujours été, percevant au loin la lueur du chant de cygne. Après Bouteflika de l’Algérie, Omar el-Béchir du Soudan, le printemps congolais pointe son nez. Sassou est contesté par ses arrières petits-fils et c’est là le drame que nous vivons. Tous les éléments constitutifs d’une crise existent au Congo et il ne nous reste plus que l’élément déclencheur.
Après les impunités, pour le moment, des 353 disparus du Beach, le massacre au commissariat de Chacona, voilà qu’il récidive dans la barbarie en enlevant au moins 200 étudiants congolais à Cuba considérés soi-disant comme les meneurs d’une revendication légitime pour le paiement de leur bourse d’études. Ces étudiants congolais ont été envoyés à Cuba par l’État congolais qui de fait est le seul responsable de leur bien être et de la réussite de leur parcours académique.
Il avait délaissé son propre institut de formation des médecins (INSSSA : institut supérieur des sciences de la santé) pour Cuba. Un choix purement mercantile car pour chaque étudiant congolais formé à Cuba la facture s’élève à 12 000 dollars par an déboursés par le gouvernement congolais. Encore une combine de plus trouvée par Sassou et sa clique pour spolier le peuple congolais. En même temps, il eut été plus judicieux de fermer l’INSSSA qui à ses yeux n’assurait plus ses missions. Mais, nous sommes au Congo du dictateur Sassou et plus rien ne nous étonne dans ses ambivalences tant l’homme est tourmenté et torturé par ses propres contradictions.
En décidant du rapt d’au moins 200 étudiants congolais à Cuba, Sassou met fin à leur rêve d’un probable avenir meilleur dans un pays gangrené par la corruption, le vol, l’incompétence et la déliquescence des mœurs. Sassou nous envoie un signal fort de celui qui décide de la vie ou de la mort des Congolais devenus ses larbins avec l’appui des soudards et soûlards congolais.
L’heure du réveil patriotique a sonné. Du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest, nous avons tous par ricochet un de nos enfants ou parents dans cette liste de la honte des crucifiés congolais. Notre devoir moral est de les soutenir et de nous enquérir matin, midi et soir du sort funeste que leur réserve ces malfrats qui n’en sont pas à leur premier forfait tant le meurtre est devenu pour eux une seconde nature. Ils ont les mains souillés du sang des martyrs congolais. Le drame de tout parent c’est de ne pas pouvoir protéger ses enfants.
Sassou a tout volé, nous bâtirons de nouveau, il suffit la liberté.
J’en appelle à toutes les bonnes consciences, à tous ceux qui ont une voix qui porte, de dénoncer à travers le monde ce kidnapping étatique afin que nos enfants nous reviennent sains et saufs. De la dictature au terrorisme le pas est franchi au Congo. Sassou se conduit comme le chef terroriste de Boko Haram vis-à-vis de nos enfants. Coutumier du fait, leur ôter la vie ne sera pour lui qu’un jeu d’enfants.
A toutes celles et à tous ceux dont les enfants ont été enlevés, nous nous tenons à vos côtés. Tout système a une fin et notre salut viendra de cette jeunesse congolaise de Dakar, du Cameroun, de Tunisie, du Maroc, de Russie et donc de Cuba qui crie et dit plus jamais ça. Il est maintenant temps que nous prenions nos responsabilités afin de mettre un terme aux agissements de ce petit tyran qui est devenu notre honte nationale et internationale.
Il est temps que le peuple congolais puisse sécher les larmes qui coulent de ses yeux rougis par tant d’années de souffrance.
C’est Victor Hugo qui écrivait : « Quand la dictature est un fait, la révolution devient un droit. »—-
Patrice Aimé Césaire MIAKASSISSA
Liste de quelques étudiants :
- Franck Romaric NGANMY
- Ghislain Dieuveiller MASSAMBA
- Addhas Marveil KOULOUMBI
- Berfel EFOUNGUI MBOUNDOU
- Jovinal ELENGA AYA
- Ridel Merveil AKAMBO NGAKALA
- Vianney Dominique OSSEBI
- Prince Chaely ELENGA
- Maurice Jordy KONO BOUKOULOU
- Merit NGAWA NGAWEZ
- Sebastien Claudel LENDZINGOUD
- Stanilas Paulca GNAMBI
- François de Sales POH MBERE
- Nick ATSANGO OKANGUE
- Gracia Zeverol NKOUNKOU MPENA
- Anthonoly Vianey DONGAULT
- Johan Armani BOUDZANGA
- Tesla Urey OLANZOBO
- Juvédé Gerdel LOKO
- Marcel Mauricio OBAMBO
- Prince Matt MOKONO
- Nea ELENGA AMBENDE
- Providenc Encendi DIKATSOU PHAMA
- Tite Cedrique NDONGA
- Martial OLEBET ENGAMBE
- Destiny MVOUMA
- Claude Jauviel OKONGO OKEMBA
- Gael BOPOUNZA OKO
- Grace Romeu NGONGUI OSSINABEA
- John Devel TSAMBOU OTOKA
- Dominique Dom GUETET NDOMBO
- Harvey Christopher OUAMBA
- Dany OUAMBA
- Christ Anael ANGA
- Christ Klaus NDOUDY BASSISSILA
- Roger BOMANDOU MAMBOFI
- Dieuda OKAMBA ANDZA
- Gerly ONIANGUE
- Grace LEYO
- Guderian DIMI
- Jacques NGATSANGO PEA
- Jeabert TANDET BIABAROU
- Bhely NDONGO
- Ben Mad Chamceli KIBI MOUNTALI
- Rondo OKO PEA
- Galyna Chancia BOPONDZO MONANGA
- Jojo Destie BANTSIMBA
- Lupcia Vacille Merveline MBILA
- Romyl Leuphou MASSA LENDZAMBA
- Like Yohann Daira BACKA
- Claise Francy EBATA
- Georly NGAMPIO
- Josguy Dieuviel Pouki MPASSI
- Sylvain Audace Sevyn SOW
- Calev Eauce MAVOUNGOU
- Christ OKOUNDOU NGAMBONI
Dans cette liste d’étudiants kidnappés qui dans sa version complète compte 202 étudiants, il y’ a, à peine 11 étudiants dont les noms ont une origine sudiste. soit 5.44 %. Par extrapolation, les étudiants envoyés à Cuba pour faire de la médecine, sont à 95 % originaires du nord du Congo. Même si on veut faire de l’injustice une règle, dans ce cas, c’est vraiment sans honte. Comment peut-on bâtir une nation dans ces conditions?
On les a emmené où ? il faut que les familles se manifestent
La nudité internationale du Congo est synonyme à la nullité internationale des actes qu’ il pose .
Au Congo, c’est des centaines de milliers de morts par guerres civiles, avec votre boucher Denis Sassou N’guésso, sans oublier des ethnies qui se sont entrtuées depuis des lustres pour soutien au tueur au pouvoir et autres civils par centaines qui ont participé à ces guérres fratricides, S V plaît beaucoup de Mundélés connaissent l’historique du Congo ? Marien N’gouabii, yombi opanguo Pascal Lissouba, et tant d’autres inféodés ? Le luxembourgeois Charles Grisbaum, Aéro service ?
Ma question est, quel sera le sort de ces 200 étudiants kidnappés?
Pourquoi le congolais devient mentour !j’ai honte parfois de lire tous ces éléments monstrueux même ceux qui se prétendent croyants pitié
Le laxisme , la tolérance de l’intolerable d’une partie du pays au nom du maintien du pouvoir et le clientélisme des autres font que cette dictature fait ses ravages dans l’indifference totale de tous, ces mêmes gens attendent sereinement la chute pour se reconvertir demain afin de bénéficier du pardon ou la clémence du peuple , pourquoi cette force armée et la classe ecclésiastique du Congo continuent à ignorer la souffrance de leurs propres parents du Nord au Sud ?
Dans cette liste je reconnais 6 noms dont les pères sont nordistes et les mamans sudistes et il y en a surement d’autres qui sont dans le même cas.
Dans ce cas parlerons nous de 95 % originaires du nord du Congo? Simple question pour savoir si ces enfants nés des congolais doivent être enfermés dans le prisme tribal du nord sud pendant qu’on parle des enfants kidnappés par le pouvoir de Sassou sans distinction entre ceux du nord ou du sud.
Je voudrai ajouter que quand Sassou prive les étudiants de bourse il n’en donne pas à ceux issus du nord pour refuser à ceux issus du sud.
Je conviens que le pouvoir de sassou devra être plus juste quand il s’agit de former des jeunes congolais au lieu de choisir plus dans son ethnie même si le plus grand nombre est nordiste.
Il est dommage que l’on pense toujours que tous nordiste est Mbochi sans faire la distinction qu’il y a d’autres ethnies du nord qui subissent la même brimade que ceux du sud.
Sur les 56 noms publiés par exemple ici, aucun nom de mon Département n’apparait, pourtant il est au nord Congo et subit le même sort qu’un Département du sud.
Le pouvoir du diable n’a pas à être plus juste il doit tout simplement partir
Que ces enfants soient du nord au du sud cela devrait etre relegue au second plan car la priorite aujourd’hui est de savoir ce que sont devenus ces etudiants. Ou sont-ils en ce moment?