Congo-Brazzaville : L‘état des lieux de l’opposition congolaise

Les rats, ces rongeurs nuisibles, quittent le navire et ce n’est pas pour nous déplaire.

Alors que le sieur Pascal Tsaty-Mabiala, secrétaire général de l’UPADS (sous section du PCT), est en villégiature en Europe aux frais de la princesse pour « des raisons de contrôles médicaux », certaines voix de la diaspora s’élèvent pour vouloir rencontrer celui nommé par le pouvoir de Brazzaville qui discrédite le mot opposition. Le chef de l’opposition congolaise déserte l’hôpital général spécialisé d’Oyo pourtant flambant neuf et le CHU de Brazzaville pour d’autres cieux, alors que ses militants et surtout le peuple congolais y périssent tous les jours en masse. C’est humainement compréhensible mais politiquement désastreux. Y croit-il lui-même à la politique qu’il mène ? Le changement ne viendra qu’en prônant l’exemple.  

L’opposition congolaise se réduit comme peau de chagrin tant les ralliements s’accélèrent sous de multiples formes, on a touché le fond. Peut-on être opposant dans la diaspora et membre du PCT ou de l’UPADS ? Tel est le dilemme cornélien de certains, d’être ou ne pas être.

En même temps, le brave type Paulin Makaya, sujet Britannique de sa Majesté par ailleurs, qui a subi dans sa chair la torture et les affres de l’humiliation, est interdit de sortie du territoire congolais pendant que d’autres se pavanent avec des titres gonflants et ronflants. Sassou ne récompense que les poltrons et traîtres acquis à sa cause.

Lassés de notre combat et ne voyant aucune action concrète, certains d’entre nous veulent encore rêver des temps jadis en s’accrochant à la bouée de sauvetage et aux chants des sirènes de l’homme de Mpila.

La période de l’élection présidentielle n’est-elle pas celle propice aux marchandages et aux débauchages des esprits politiques faibles ? La chasse a commencé. L’opposition congolaise ne peut se résumer à ces quelques individus attirés par l’appât du gain facile qui consiste à s’inviter au buffet de la honte pendant que le peuple crève de faim.

Toujours est-il qu’il n’est pas difficile de trouver des passerelles entre le PCT (Parti congolais du travail) et l’UPADS (Union panafricaine pour la démocratie sociale). Ce dernier n’a-t-il pas été créé par les anciens du PCT  qui à ce jour continuent de truster les postes de responsabilité au sommet de l’État tant au niveau de l’opposition que de la majorité présidentielle ? Ces liaisons incestueuses rajoutent davantage à la confusion ambiante qui règne dans notre pays. Ce sont les mêmes qui se reproduisent entre eux au point d’enfanter des monstres.

Le pot aux roses vient d’être dévoilé et il serait souhaitable pour la clarté du débat politique que l’UPADS se dissolve dans le PCT dont elle est une marionnette. Point d’idéologie pour ce parti à base tribale dont la légitimité ne reposait que sur la personne de Pascal Lissouba aujourd’hui rangé des affaires politiques. Après lui le vide sidéral se ressent et le PCT tel une pieuvre  fait main basse sur ce machin.

Le spectacle auquel se livre l’opposition congolaise ces temps derniers est désastreux et n’augure rien de bon. Des nominations aux appels du pied et à la reconnaissance de certains rebelles d’hier tout y passe sans pour autant que la souffrance du peuple congolais ne soit allégée. Les bras m’en tombent. La résolution du conflit du Pool se fera dans un cadre national et non avec quelques individus louches triés sur le volet.

La politique au Congo-Brazzaville a toujours été jusqu’à présent une affaire de gros sous et de jouisseurs soucieux d’avoir à leur côté des valets corvéables à merci. Le trésor public est leur butin de guerre qu’ils dilapident pour des futilités. L’intérêt de la nation, la boussole de notre action politique est renvoyée aux calendes grecques.

Du « plan quinquennal » qui avait glissé avec un plan d’ajustement structurel, au « plan triennal » inexistant, du « chemin d’avenir » pavé d’écueils tant l’argent des générations futures a été dilapidé à « plus loin ensemble » dans la médiocrité, rien n’a changé  pour le citoyen lambda. Autant de milliards de francs CFA évaporés et cachés dans des paradis fiscaux que nous traquerons et ramènerons au Congo-Brazzaville.

Mon Congo pleure des larmes de sang tant la douleur qui le tenaille est atroce. Il est plus qu’urgent de se pencher au chevet de ce corps malade afin de soulager ses maux nommés corruption et mal-gouvernance.

Ressaisissons-nous et analysons froidement la situation politique actuelle du coté de l’opposition responsable. Force est de constater, loin des petits calculs politiciens, qu’aucune élection présidentielle crédible ne pourra se faire sans Jean-Marie Michel Mokoko, André Okombi-Salissa et tous les autres compagnons de lutte qui croupissent en prison. Deux de nos frères du Nord injustement emprisonnés et dont le seul tort est d’avoir affronté le dictateur qui considère comme acquis à sa cause tout citoyen congolais ressortissant du Nord du Congo-Brazzaville. Ne les récompense t-il pas assez pour qu’ils osent braver son autorité qu’il détient de Dieu dans une république ? C’est l’absurdité à son comble.

Le prochain congolais du Nord qui osera se présenter contre le tyran aura le même destin que les deux précédents. Ainsi toutes les velléités ou ardeurs seront refrénées et refroidies de peur de subir la foudre du prince d’Édou. Cette chape de plomb n’a qu’un seul but, celui de faire de Sassou le seul garant des intérêts des Congolais du Nord par opposition à ceux du Sud qui veulent lui arracher son pouvoir. Cette dualité a le mérite de l’opposer à ses opposants dociles choisis dans le Sud du pays. Quoi qu’il en soit, tous nos frères du Nord ne sont pas nourris « au lait et au miel » expression consacrée à la gabegie et au pillage éhonté de notre pays par des compatriotes insouciants du bien commun.

Factuellement, même au risque de me tromper, Jean-Marie Michel Mokoko est pour l’heure l’unique homme politique susceptible de rassembler les Congolais du Nord au Sud et de l’Est à l’Ouest dans une transition. Ce constat ne préjuge en rien de ce que fera l’homme une fois au pouvoir. Seul l’avenir nous le dira. Le pouvoir corrompt et le pouvoir absolu corrompt absolument. Ainsi, il sera de notre devoir de mettre toute notre énergie pour éviter les dérives que nous vivons aujourd’hui si cela arrivait. Dans nos contrées, la science fiction n’est jamais aussi éloignée de la réalité d’où la nécessité d’avoir des vigies de la république. L’équilibre réel des pouvoirs sera la clé de voûte de notre prochaine constitution.

Mais, le messie tant espéré par de nombreux congolais est en prison par la volonté d’un seul homme qui n’a pas accepté la candidature de ce dernier et l’a vécu comme un affront personnel.

La politique congolaise actuelle se résume à un affrontement entre le Nord et le Sud du pays. Les nominations dans tous les corps de métier en faveur de nos frères du Nord et en défaveur de ceux du Sud n’est plus un secret pour personne, si bien que certains hauts dignitaires de cette barbarie s’interrogent sur leur sort après le naufrage de ce Titanic. Aucune crainte car notre but est de ne point nous comporter comme nos tortionnaires. Toutes les forces vives congolaises travaillent pour l’avènement d’un Congo démocratique libéré de toute dictature.

A défaut du champion, de l’homme providentiel qui n’existe pas, il est de notre ressort de nous organiser afin de ne pas tomber dans la léthargie et des incantations inutiles. Gardons l’initiative et mettons de coté nos ego. En face, ils préparent la guerre pour la paix des cimetières comme à leur habitude.

Pour notre part, une réorganisation de toute notre opposition  plurielle est plus que nécessaire avec un programme de gouvernement qui nous fait défaut depuis l’élection présidentielle de mars 2016. Le départ de monsieur Sassou bien que nécessaire pour l’apaisement de la situation politique actuelle n’est pas un projet de société pour lequel le peuple nous accordera sa confiance. Néanmoins cet homme est très clivant. Il est le problème et donc ne peut en aucun cas être la solution. Le penser ou même l’effleurer serait une hérésie.

La vie politique au Congo-Brazzaville ne peut s’arrêter pour des aléas. Il faut clarifier nos idées afin de les faire triompher. Nos revendications sont connues de ce pouvoir et il ne tient qu’à lui d’y répondre. Dans le cas contraire nous devrions changer radicalement nos actions.

Le leadership est contextuel, être au bon endroit au bon moment. A nous de saisir la balle au rebond car le peuple congolais désespère de ne point trouver des solutions à ses problèmes basiques de la vie quotidienne.

Le Congo-Brazzaville traverse des moments très difficiles qu’il faille en ce moment nous épargner des annonces de candidatures fantaisistes, qui font le jeu de Sassou, à l’hypothétique et illusoire élection présidentielle de 2021 dans une dictature. Mais nous sommes dans un esprit démocratique et chacun a le droit de s’exprimer. Espérons que tout ceci ne soit pas téléguidé par le tyran en mal de challengers crédibles pour amuser encore une fois la galerie.

Nous sommes cette génération qui doit faire la politique autrement et qui doit prendre ses responsabilités afin de mettre le Congo-Brazzaville sur orbite. Puisse ce jour là le soleil se lever et le Congo resplendir après une longue nuit. 

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Patrice Aimé Césaire MIAKASSISSA

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11 réponses à Congo-Brazzaville : L‘état des lieux de l’opposition congolaise

  1. SAMBA DIA MOUPATA dit :

    Cher patrice moi je suis de votre avis Tsaty Mabiala est en affaire de gros sous avec Sassou , cet escroc qui est passé par l’université de JUSSIEU sur paris manie bien la langue française , et Sassou se sert de lui pour jouer la fameuse comédie opposition politique . Par contre TSATY Mabiala ne représente pas les NIBOLAND , pendant la dernière élection présidentielle les NIBOLEK ont votés à 95% MOKOKO . Or parfait kolélas principal accompagnateur de sassou est le plus dangereux car lui ce garçon au parcours scolaire douteux qui brille par le charlatanisme on brandissant une canne dans les meetings soit-disant héritage de Matsoua . Voilà comment ce sale garçon parfait kolélas en complicité avec Sassou ont fait tués nos jeunes Laris l’ors du référendum jusqu’au génocide du pool avec Quatre cent mille morts Kongos. D’ailleurs parfait kolélas à été le premier à prendre acte de l’élection très frauduleux de sassou et Tsaty Mabiala ajoutera que l’élection présidentielle de sassou est consommée maintenant passons aux législatives .

  2. PRIORITÉ 5 JUILLET 2019 dit :

    Madame Christine Lagarde tomberez-vous dans le piège que vous tend le dictateur sassou Nguesso et ses 40 voleurs ? Attention demain vous risquerez d’être poursuivi pour négligence et pour incitation aux crimes contre l’humanité perpétrée par Sassou Nguesso. Les congolais seront heureux sans le tyran.
    PRÊT FINANCIER DU F.M.I AU DICTATEUR SASSOU NGUESSO = BIEN MAL ACQUIS = PRISONNIERS ET ASSASSINATS POLITIQUES = ACHATS D’ARMES ET DE MUNITIONS = MOYENS DU TERRORISME D’ETAT = MOYENS DE CORRUPTION ET D’ACHAT DE CONSCIENCE = CONGO BRAZZAVILLE SURENDETTE POUR RIEN.

    RAPPEL…
    Madame Christine Lagarde tomberez-vous dans le piège que vous tend le dictateur sassou Nguesso et ses 40 voleurs ? Attention demain vous risquerez d’être poursuivi pour négligence et pour incitation aux crimes contre l’humanité perpétrée par Sassou Nguesso. Les congolais seront heureux sans le tyran. https://www.youtube.com/watch?v=gSs5OV9hTic

  3. SOLUTION RADICALE ET RIEN D'AUTRE dit :

    SATAN NGUESSO VOYAGE DANS TOUS LES PAYS DU MONDE. L’opposition Congolaise doit s’organiser à l’intérieur comme à l’extérieur du pays pour attendre un de ces passages dans n’importe quel pays du monde.

    Payez des tireurs d’élite qui lui l’envoient dans l’au-delà.

    Bien que paraissant soumis au dictateur, des hommes comme NTSATOU MABIATA doivent être approchés pour financer avec l’argent qu’ils perçoivent des actions concrètes, secrètes et radicales.

    Négociations et élections n’arriveront jamais à bout de satan.

    Même les gardes du corps de satan nguesso en ont marre de lui. IL faut donc trouver des alliés secrets et efficaces qui aideront à se débarrasser de monstre.

    AUTOUR DE SATAN NGUESSO, DES CAPORAUX FERDINAND MASSON EXISTENT. IL FAUT LES TROUVER, LES ASSOCIER ET LES AIDER.

  4. Rabbi dit :

    Un médecin qui s’appuie sur les symptômes sans remonter à la cause n’en est pas un! J’adhère point par point à votre plaidoyer en faveur de la justice, la paix et l’union. Les forces au service du changement sont considérablement plus fortes que les tratrises, conservatismes, et immobilismes auxquels on est confronté; il suffit juste de les actionner.
    Même dans le domaine commercial, un produit a un cycle de vie; il y a la naissance, la maturité et un déclin. Tout cela est cyclique parce que ca recommence. Si nous continuons à perpétuer les vieilles méthodes politiques sans en changer le contenu, nous serons ainsi dans un éternel recommencement. La chienlit! Il faut bien évidemment un nouveau paradigme. Mr Londi fait un travail remarquable a propos, en dénonçant sans relâche et sans parti pris tous les partis politiques quels qu’ils soient.

  5. Pambou makaya m'voka (la feuille de l'avocatier) dit :

    Youlou, Massamba-Debat, Ngouabi, Yombi, Lissouba et Sassou présidents de la République et chefs du réseau congo.

    Voici le début de l’analyse du réseau, sans passion, ni émotion politique.

    La théorie du réseau enseigne que tous les présidents de la République du Congo ont été à la tête du réseau Congo. Il est de bon ton aujourd’hui de taper sur Sassou qui accentue les traits de ce réseau Congo, mais tous les chefs d’Etat congolais ont mis l’accent sur la variable ethnique, clanique et familiale, même si certains ont pu nuancer leurs positions. Il ne s’agit pas de défendre Sassou, mais d’expliquer sociologiquement et politiquement que c’est lui qui a compris, avec stratégie et application la notion de réseau.

    On a tout dit de Sassou, que c’était une femme, on a tout dit de Sassou, que c’était un moins que rien car non diplômé, ne sachant pas s’exprimer. Expliquez moi comment un homme sous doué comme le président Sassou, tel qu’il est présenté par les opposants et les membres de la diaspora, a réussi intellectuellement à rester au pouvoir. la réponse est à trouver dans les palissades et les profondeurs de l’analyse réseautale. Avant tous ces intellectuels bavards et sans exonérer sa responsabilité en tant que premier responsable congolais, on peut noter que le président Sassou a une meilleure pratique de l’analyse réseautale que l’ensemble de la classe politique congolaise qui le critique et qui est très prompte à aller manger à la table du président Sassou. L’analyse réseautale a de la mémoire et je vais prendre un exemple compréhensible de tous et par tous et sans passion, sans émotion comme nous savons le faire au Congo.

    Mokoko avait été évincé par Lissouba en tant que chef d’Etat-major. En revenant aux affaires le président Sassou a nommé Mokoko comme conseiller spécial du Président, en charge des problématique sécuritaire en Afrique centrale. Dans une cassette circulant à Brazzaville, on a noté que Mokoko piégé par des faux agents de la DST française préparait un coup d’Etat contre le président Sassou. le président Sassou a passé en pure perte cette cassette en demandant à Mokoko ce qu’il voulait faire et pourquoi il avait eu cette attitude. le président Sassou l’a gardé comme conseiller en essayant de voir jusqu’où pouvait aller Mokoko dans la trahison. Cette trahison s’est révélée au moment de l’élection présidentielle. Il y a une règle d’or dans la vie: on ne coupe pas la main de celui qui vous donne à manger et on ne crache pas dans la soupe. Cela participe de l’incompétence politique et intellectuelle de Mokoko dont on dit que c’est un Saint Cyrien. Je ne veux pas accabler Monsieur Mokoko. Il avait parfaitement le droit de se présenter aux élections contre le président Sassou, il aurait fallu dès le départ refuser le poste de conseiller que le président Sassou lui proposait après avoir été évincé par Lissouba.

    Le problème de la classe politique congolaise est qu’elle veut manger tous les râteliers. Dans l’analyse réseautale on apprend que c’est le chef du réseau qui dirige le réseau. L’approche que j’aborde ici en sciences politiques est une approche crue, brutale, difficile à entendre par les nègres congolais que nous sommes et que je suis, trop embrumés par la culture livresque française. La vie politique est géopolitique et l’analyse réseautale s’appuie sur des faits qui peuvent ne pas faire plaisir, ni au pouvoir, ni à l’opposition. Je répète encore ici et maintenant que je ne suis ni l’agent du président Sassou, ni celui de l’opposition et que je contente de décrire en théorie ce que nos hommes politiques réalisent dans les faits.
    Tout le monde s’étonne que Bowao, opposant, a scellé une alliance avec la majorité actuelle grâce au mariage de sa fille. dans quel monde sommes-nous ? Bowao est congolais, il peut s’opposer politiquement au président Sassou. Faut-il pour autant interdire que sa fille épouse le fils du ministre de l’intérieur ?

    Je termine. Sortons du débat des nuls et de la galéjade et d’une diaspora en panne d’idées, de programme, de stratégie et de leaders. revenons à l’essentiel: comment faire du Congo un pays réseautalement systémique et marqué par une solidarité globale de tous les Congolais. Monsieur le président de la République, Monsieur Sassou, vous avez un savoir-faire politique reconnu dans les grands conflits en Afrique. Les Congolais attendent que vous le mettiez au service de votre pays pour l’union de tous les Congolais. Vous avez commencé, mettez en place un algorithme politique structuré par la solidarité, le développement économique, le redressement du Congo et l’accès de tous les Congolais aux affaires politiques et administratives pour le redressement du pays Congo. Oui Monsieur le Président Sassou, vous en avez les capacité même si certains vous sous estime. Votre longévité au pouvoir est bien la preuve que vous savez faire et que vous pouvez faire.

  6. Rabbi dit :

    Le système du réseautage au congo a du plomb dans l’aile, dans ce sens qu’il s’opère bien souvent au détriment de la méritocratie. Le réseau suppose tel un entrepreneur de s’entourer de bonnes personnes, d’intégrer un cercle d’influence . On ne peut réussir seul dans l’entreprenariat si l’on est seul, on recourt le plus souvent à des partenaires, collaborateurs, amis, etc. Et chacun est censé vous rapporter une plus-value selon son niveau atteint de compétence. Une sorte de « groupement d’intérêt commun ». Par exemple dans les universités, réseauter avec des personnes d’un même cursus vous aide a évoluer rapidement, à fortiori dans le monde professionnel ou cette notion est bien plus encrée en profondeur. Ainsi on peut se voir catapulter à des hauts niveaux de responsabilité sans prérequis juste par appartenance au dit réseau. Non je n’y adhère pas car il peut s’avérer très dangereux. Il suppose de se faire coopter sous je ne sais quels critères.

  7. Rabbi dit :

    Oops! Erratum: Ainsi au congo on peut se voir catapulter…

  8. LES DESSOUS DE LA CANDIDATURE D’ANDREAS NGOMBET AUX ÉLECTIONS PRÉSIDENTIELLES DE 2021 AU CONGO-BRAZZAVILLE. dit :

    SOURCES FIABLES ET A SUIVRE JUSQU’AU JOUR-J ET APRES…
    LES DESSOUS DE LA CANDIDATURE D’ANDREAS NGOMBET
    AUX ÉLECTIONS PRÉSIDENTIELLES DE 2021 AU CONGO-BRAZZAVILLE.

    1) Qui est Andréas NGOMBET ? Un congolais ? Un cabindais ? De quelle ethnie est-il ?

    Coordonnateur du collectif Sassoufit ? Andréas n’est pas un prénom congolais. C’est une question capitale qui détermine le reste de ce sujet. Ses origines !!!

    2) Comment Andréas NGOMBET a-t-il eu l’idée d’aller se présenter aux présidentielles de 2021 ? Quels sont les dessous de cette affaire ?

    Ce qu’il faut retenir dès le départ de cette vidéo, c’est qu’Andréas NGOMBET entretient des relations avec la famille Sassou Nguesso depuis un certain temps à l’abri des regards indiscrets.

    A quand remonte cette idée d’aller aux présidentielles de 2021 ?

    En fait, le mécanisme de la mise en œuvre de la candidature d’Andréas NGOMBET s’est enclenché avec l’arrivée en France du Professeur Charles Zacharie BOAWO.

    C. Z. BOAWO, ancien ministre de la défense de Sassou Nguesso, ‘’opposant’’ politique semble-t-il, arrive en France. Officiellement pour une visite familiale pour participer à la cérémonie de mariage de sa fille avec le fils du ministron de la répression du Congo, Raymond Zéphirin MBOULOU, BOAWO avait en réalité, une mission cachée de la part du clan Sassou Nguesso. C’était même sa mission principale de séjour en France durant ce printemps.

    Sous les ordres de Jean Dominique OKEMBA (alias JDO), neveu et chef des services de renseignements de Sassou Nguesso, C. Z. BOAWO multiplie des contacts et des réunions en France, plus particulièrement à PARIS. Avec l’aide des intermédiaires membres du Parti Congolais du Travail (PCT France-Europe), BOAWO a cherché à rencontrer les membres de la famille de MOKOKO résidant en France, et certains partisans de MOKOKO. Plusieurs individus constituant un cercle restreint acquis à la cause de Sassou Nguesso, ont participé à ces réunions animées par BOAWO pour le compte de Sassou Nguesso.

    Lorsque BOAWO présente cette idée de se présenter présidentielles en 2021 à Andréas NGOMBET à Paris, A. NGOMBET l’a accepté sans hésitation.

    Pourquoi le clan Sassou Nguesso et la françafrique sont-ils parvenus à porter leur choix sur Andréas NGOMBET ?

    En fait, Sassou Nguesso et sa françafrique sont confrontés à deux problèmes :

    – Le Général Jean Marie Michel MOKOKO, qui croupit toujours en prison, reste très populaire au Congo-Brazzaville et à l’étranger. Il est l’homme capable de remettre le Congo en ordre de marche ;

    – Une bonne partie de la diaspora congolaise est très engagée pour faire partir Sassou Nguesso du pouvoir et Sassou Nguesso n’arrive pas à les faire taire sur les réseaux sociaux ;

    – Le bilan catastrophique du règne du dictateur D. Sassou Nguesso s’il venait à perdre le pouvoir, risque d’ébranler toute la mafia de Sassou Nguesso.

    La candidature d’Andréas NGOMBET fait partie de cette stratégie du clan Sassou Nguesso et de la Françafrique pour empêcher que le bilan des crimes humains et économiques de SASSOU Nguesso, ne voie le jour. Mais la françafrique a aussi un deuxième plan pour remplacer Sassou Nguesso par quelqu’un de docile, facilement manipulable, au quotient intellectuel douteux. A cet effet, Andréas NGOMBET et sa bande pourront faire l’affaire c’est-à-dire, la Françafrique pourra les utiliser pour les périodes après-Sassou Nguesso. En tant que fin stratège, Sassou Nguesso est au courant de ce plan françafricain.

    Pour Sassou Nguesso et la Françafrique, il faut faire taire la diaspora soit en assassinant certains résistants intègres (vous vous souvenez de la récente tentative de livraison d’un colis piégé au résistant Isidore AYA TONGA en région parisienne), soit en cooptant certains congolais dont les partisans du Général MOKOKO. En agissant de la sorte, le général MOKOKO sera réduit au silence.

    3) Il s’agit d’un complot à grande échelle contre le peuple congolais. Voici les principaux acteurs de ce complot:

    Guy MAFIMBA qui a servi de liaison entre A. NGOMBET et BOAWO lors de leurs réunions de Paris.

    Sadio KANTE, chargée de la médiatisation de la candidature d’A. NGOMBET sur les réseaux sociaux. Souvenez-vous des réactions de SADIO KANTE sur les réseaux sociaux lors de l’annonce de la candidature de A. NGOMBET aux présidentielles de 2021. (Il suffit d’aller sur les réseaux sociaux).

    Le Colonel à la retraite Geoffroy NDINGA, cousin du Général MOKOKO. Il a remplacé le colonel Marcel NTSOUROU au conseil de sécurité de Sassou Nguesso. Ce dernier sert de liaison avec les réseaux de la Françafrique. Vous comprendrez aisément pourquoi ce colonel fait des va-et –vient entre Brazzaville et Paris.

    D’autres congolais de la diaspora en France et aux USA, impliqués dans ce complot contre le Congo, sont en dormance. Je communiquerai leurs noms le moment venu.

    Question 1 : Certains d’entre- vous se demandent avec quels moyens Andréas NGOMBET va aux élections présidentielles ? Dès lors qu’il a accepté de jouer ce rôle, le tyran et la françafrique mettront des moyens à sa disposition. Au fait, il ne vous est pas arrivé de vous poser des interrogations sur le financement de voyages à l’étranger ? De sa facilité aux médias ?

    Questions 2 : Vous vous posez aussi la question de savoir si Andréas NGOMBET a-t-il une expérience de gestion d’hommes. Une fois récompensée par un poste de ministron ou député, la Françafrique va lui donner tous les moyens, avec des mises en scène élaborées à cette fin. Voilà les ambitions d’Andréas NGOMBET. Comme les élections en Afrique francophone sont manipulées par la françafrique, ces marionnettes prendront le relais de Sassou Nguesso

    4) En récapitulatif, Andréas NGOMBET est un pion du pouvoir et de la Françafrique.

    Souvenez-vous de ses passages dans toutes les tribunes (Africa N°1, TV 5 Monde, …) de façon ostentatoire, des points de presse comme étant un opposant politique, des voyages un peu partout (au Tibet, …). Ces médias étant verrouillés par le tyran et la françafrique, l’on peut se demander la facilité avec laquelle il a accès à ces tribunes.

    La stratégie d’accompagnement de Sassou Nguesso jusqu’à la fin de ses jours et de diversion des congolais, fait partie du jeu. Ces accompagnateurs ou marionnettes comme Andréas NGOMBET, Guy MAFIMBA, Sadio KANTE, et bien d’autres, seront récompensés par l’attribution des postes de député ou ministre. Avec ses origines douteuses (Cabindaises), il pourra donc sans pitié continuer l’œuvre dévastatrice de Sassou Nguesso. Ce qui arrange d’ailleurs la françafrique. Vous savez très bien que certains pays africains francophones sont dirigés par des individus aux origines douteuses, ce qui leur permet de travailler au détriment de leurs pays d’adoption. C’est ce que fait Denis Sassou Nguesso.

    Avec ses mains liées avec la Françafrique, comment A. NGOMBET ne pourra-t-il pas obéir aux ordres de ses maitres de la Françafrique. Pourquoi le choix à porter sur Andréas NGOMBET ? Préparer des jeunes dociles, manipulables, naïfs, au quotient intellectuel douteux, tel est l’objectif de la Françafrique, pour continuer à maintenir l’Afrique francophone dans la pauvreté.

    Voilà les dessous de la candidature d’Andréas NGOMBET à la magistrature suprême. Vous comprendrez que la candidature d’Andréas NGOMBET n’est pas une candidature spontanée. Le professeur C. Z. BOWAO a donc bien accompli sa mission à Paris. https://www.youtube.com/watch?v=eVsVNSybuZA

  9. Michel Loubaki Mantono dit :

    En bon Lari évidemment, l’auteur de l’accrocheuse réflexion ne fait nullement état de Guy Brice Parfait Kolélas qui, au même titre que Pascal Tsaty Mabiala, plonge la cuillère dans l’assiette du père, se délectant devant le spectacle de ce Congo profondément éprouvé. Tous coupables, c’est une opposition de renards qui errent en permanence au pied de l’arbre du plateau dans l’espoir d’apercevoir le corbeau et lui faire des mots beaux, afin de s’offrir des miettes de fromage.

  10. VAL DE NANTES dit :

    Tout ne peut se réduire au réseautage cérébral au risque de fabriquer des assistés mentaux .Je partage l’analyse de rabbi sur ce sujet .
    Attendre un secours extérieur pour réussir sa vie équivaut à une sorte de prime à la paresse tout court .
    La vie est pavée des bonnes et mauvaises surprises ,rien n’est écrit d’avance ,car pour réussir il faut aller au charbon ,peu importent les résultats qui en résulteraient .
    DSK ,serait président ,car en matière des réseaux ,qui dit mieux que lui ?
    Le réseau n’est , en rien ,un accélérateur de carrière professionnelle ou politique , elle apparait plus une manipulation d’esprit qu’un affermissement des valeurs humaines .

  11. LA DESCENTE AUX ENFERS COMMENCE dit :

    UN IDIOT DE SERVICE NE PEUT PAS ORGANISER LES ÉLECTIONS POUR LES PERDRE.
    CONCLUSION : TOUS CEUX QUI PARTICIPENT À SES ÉLECTIONS NE SONT QUE DES IDIOTS DE SERVICE AU MÊME TITRE QUE L’IDIOT sassou déni SES PARENTS.

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