Toujours en silence, les citoyens qui baissent les yeux, les visages crispés, par commodité peut-être ?
Sassou N’Guesso, radieux, se représente et sera indubitablement l’homme de l’année 2016.
Au PCT, on a lavé le linge sale en famille et rebelotte, les jeux sont faits. Le silence de François Hollande peut porter à confusion. Est-ce un encouragement, celui d’appuyer la candidature de l’ogre du Congo ?
Le monstre congolais, dans sa longue pratique de crimes de masse, de camps d’anéantissement, n’a jamais exclu aucune hypothèse, fût-elle la plus sombre. La crise systémique de l’Etat providence, les mœurs, l’immoralité, les isolés qui piaffent et qui pleurent, voilà un pays éclaté, impur, traumatisé, plein de silence et de confusion.
Le mystère a commencé avec la manière choisie par Sassou pour se révéler aux autres : sa violence, les fureurs qui l’habitent, les faux procès qu’il porte et surtout la peur qu’il suscite.
Qui souhaite investir dans un système proche de la banqueroute ?
La mainmise des ultras, les serviteurs dévots, les amies du trottoir, l’écumante racaille, se préparent à diriger de nouveau le pays.
Même les intellectuels prémonitoires ont congédié l’histoire et peinent à soutenir la crapule. Les entreprises d’Etat sont vulnérables. Le temps, la durée, l’adhésion au profit de l’idole : Sassou est une idole comme Barrabas ou Berlusconi, on ne part pas de l’idée, on part du réel. Le déraisonnable est devenu raison.
Le bonheur est une question d’imagination. Les regrets, les remords, les maladies, la décadence, les disparitions, tout ça c’est du passé. L’obscurité révèle un autre monde. L’extravagant Sassou survivra à tout. Rien ne l’arrêtera. Tout le rejet massif de l’Union Européenne, des démocrates de tout bord, du Front National aux écologistes français qui condamnent ses hérésies, les cris d’orfraie pousseront-ils le locataire de l’Elysée à prendre ses distances avec le bougre de Brazzaville ?
La tribu des dominos, les Bolloré, les Bouygues, les Pigasse, Total et les coquins se remplissent, se gavent, se goinfrent. C’est une rhétorique qui désoriente les âmes sensibles et les humanistes.
Les Congolais ne sont pas des jouets faits de papier mâché et de silicone, ce sont des êtres humains de chair et de sang qui espèrent la justice et l’égalité dans leur pays.
En course pour la présidentielle, les nouveaux candidats prêtent à tous les fantasmes. Et d’où sortent-ils ? De quelle région sont-ils ? Peuvent-ils nous assurer notre pain quotidien, nous garantir la vie sauve ? Nous ne voulons plus crever dans la rue comme de chiens.
La crapule comme toujours ressort une arme émoussée, le pétrole qui lui appartient garantira la paix, il a aussi ses colonnes infernales. Les banquiers au profit des trusts lui fileront de la monnaie, fut-elle mauvaise.
Le salopard a créé un élan, un fond commun. Juré, promis, croix de bois, croix de fer, il nous fera revivre l’enfer s’il n’est pas réélu. Il le répète suffisamment : gare au méchant loup !
Dans cet Etat schizophrène, tous les citoyens paient le « Pitso », l’impôt mafieux, le bakchich coule à flot dans les cercles du pouvoir. Les industriels gangsters mi escrocs-mi affabulateurs, font de l’évasion fiscale leur sport favori. La chute du prix du pétrole, la hausse des taux d’emprunt par l’Etat compliquent encore la situation. La compétitivité-coût plonge.
Sur fond de corruption, tous les barons bouffent. La voix du peuple peine à se faire entendre. Mais qui saura contourner tous ces obstacles ? On imagine mal un nouveau venu, un enfant du bon Dieu prendre de la légitimité afin de gérer consciencieusement le Congo. Sassou et sa folie ont franchi le mur du son. Il a bousillé un pays prospère.
Quarante ans de tâtonnement, à ce stade on ne peut parler ni d’erreur, ni de défoulement passager. Cet hurluberlu est un cancre. Pour corriger toutes les frustrations des citoyens, il faut l’évincer mais comment ?
Dans ce parfum d’apocalypse, le peuple paiera encore le prix fort et subira une nouvelle guerre civile. Les outsiders de dernière minute s’agglutinent autour de Papa bonheur, l’intrépide guignol néfaste, pour s’assurer sa protection : le besoin d’idole.
Il n’y a aucun indicateur positif susceptible de nous présenter « l’homme nouveau », les dés sont pipés, tout est joué d’avance. Trop de haine, tous ces intolérants vont pratiquer les mêmes rites monotones et barbares, la même politique totalitaire.
Nous avons besoin de la jeunesse, ce que les Italiens nomment « la Stamina », la sève, le feu qui peuvent créer le petit bonheur ordinaire. Sassou retient captifs ses sujets dans cet espace étouffant mais jusqu’à quand ? C’est un Congo qui avance à cloche pied vers l’ampleur de l’ignominie. Dans la rue, les différents citoyens observés portent leur misère comme un vêtement rapiécé. Le système est vicié dès le départ, c’est une politique d’abysse en état permanent d’ébullition avec des renégats dans toute l’imposture de leurs mensonges et des tensions constantes.
Toute cette vision solaire du mal, dans ce pays qui vit en toute barbarie légale depuis trop longtemps.
La puissance hallucinatoire du quotidien est incarnée dans l’abjection. Les fossoyeurs sont partout, ils sèment les sortilèges des vents mauvais. La pauvreté ne cesse d’augmenter, la récession est annoncée.
Les intellectuels sont des marionnettes du carnaval de rue avec tous les accessoires. Des personnages de mardi gras au large chapeau de paille, avec une queue de renard roux autour de la taille et des grelots attachés à leurs pieds.
Dans les yeux des intellectuels, la gêne, l’inconfort se lisent. Parfois, ils disent oui ! Parfois ils disent non !
Ils sont obéissants, ces adulateurs, par conformisme, au-delà de leur être, c’est une attitude d’esprit.
L’absence de choix, au nom du pouvoir de l’individu, dualité absolue, mènera ce peuple à son triste destin.
Dina Mahoungou
Ecrivain et journaliste médias
Dernier roman paru : « Ô pays, couleur de cendre » aux éditions Edilivre.
Diffusé le 27 février 2016, par www.congo-liberty.org
ABIGNA. Mon cher Mahoungou, ceux que vous appelez les intellectuels n’existent pas aux Congo, la Grèce antique nous en a fourni les Platon, Aristote, Plutarque ect..; les philosophes chrétiens nous ont donné Saint-Augustin, Saint Thomas D’aquin quand aux philosophes de lumière leur coté ils nous ont fourni les Rousseau, Montesquieu, Voltaire ect…plus proche de nous ceux de notre génération ont connu les Jean Paul Sartre, Raymond Aaron, C’est autour de ce bon monde que notre pensée s’abreuve, alors le Congo du 20è siècle a encore du chemin à faire.
Un article très intéressant paru dans les cendres du déclin de Blaise Compaoré au Burkina Faso : Et si le problème n’était pas Blaise Compaoré mais nous- même? Je rajouterai, Et si le problème n’était pas Sassou mais nous même? Je rajouterai encore Et si le problème n’était pas l’occident mais l’africain lui – même? On peut en rajouter à l’infini. A lire à la fin de mon message.
Prenons l’exemple de mon frère Abigna que je ne connais pas et qui vient de poster son point de vue truffé de références d’intellectuels étrangers, 10 au total, aucun africain. Sa culture personnelle ne lui a peut être pas permis de s’intéresser aux écrivains et intellectuels de chez lui, on ne peut que le lui reprocher. Mon frère Abigna est l’image sinon le reflet du Congolais profond. On n’oublie ses propres valeurs intrinsèques pour se complaire dans celles des autres.
On ne sait pas ce qu’on entend par intellectuel. Si c’est le fait d’avoir avaler gloutamment des formules mathématiques et littéraires de l’occident et obtenu ses diplômes sans le moindre effort personnel de réflexion sur la société dont on est issue, pour moi, celui là n’est pas un intellectuel. En revanche, celui qui se sert de son bagage intellectuel pour transformer sa société, c’est celui là, d’après moi, est un intellectuel.
La plupart des pseudo intellectuels africains en général et congolais en particulier n’ont pas de vision d’ensemble de la géopolitique mondiale. Ils ne comprennent ou ne saisissent pas encore les enjeux, la guerre économique que se livrent les pays du monde. On les voit mener des luttes et combats inappropriées et erronés sans garantie de prospérité pour tous.
Un autre exemple d’un autre frère Pangou Poaty, qui selon lui, le remède à la crise congolaise est de diviser le pays. C’est justement l’exemple de pseudo intellectuels qui n’ont pas encore saisi la problématique et la quintessence de la géopolitique africaine. Je m’arrête là pour l’instant.
<< Burkina Faso : Et si le problème n’était pas Blaise Compaoré mais nous-mêmes ?
Introduction à formation de Cotonou (5-9/11) et de Lomé (12-16/11)
Il y a quelques jours, sous la pression de la rue, le Président Compaoré a laissé le pouvoir après 27 ans de pouvoir sans partage. L'Euphorie a aussitôt gagné les rues de Ouagadougou, mais aussi les réseaux sociaux.
La naïveté de tous ces fêtards est qu'en Afrique, aussi antipathiques que peuvent sembler certains de nos dirigeants, aussi médiocres que peuvent sembler certains dirigeants africains et leurs conseillers, il reste que ces personnes sont issues du peuple, il reste que ces personnes sont la parfaite photocopie d'une bonne partie de la population. Il n'y a qu'en Afrique que des gens prétendent avoir des dirigeants différents du peuple, un peuple formaté pour s'installer durablement dans la médiocrité.
Hier on nous a dit que le problème des zaïrois devenus congolais était le président Mobutu Sesse Seko, aujourd'hui, on nous dit que le problème congolais c'est Josepth Kabila. Ce que Kabila et Mobutu ont en commun au delà d'avoir occupé le poste de chef d'Etat du Congo, est qu'ils sont avant tout, des congolais, ils parlent, pensent et agissent en congolais. Alors, la question opportune est une autre : et si le problème était plutôt congolais ?
Au Burkina Faso, le président Compaoré était encore en route pour son exil forcé que le président français François Hollande envoyait aux chaines de télévision françaises la copie d'une lettre qu'il dit avoir envoyé à Compaoré pour lui demander de ne pas modifier la constitution pour se représenter. Qui nous dit que cette lettre a vraiment été écrite avant et envoyée à son prétendu destinataire ? Ce qui est curieux est la rapidité avec laquelle cette lettre a été envoyée aux médias. Mais le pire n'est pas là. Hollande dit qu'il avait proposé à Compaoré, un poste de dirigeant dans une instance internationale. J'ai trouvé ces propos visant à marcher sur un homme à terre et qu'on avait soutenu mordicus jusqu'à la veille, fondamentalement choquants. Est-ce que c'est François Hollande qui distribue les postes dans les instances internationales ? S'il l'a écrit dans cette lettre qui ne peut être qu'un faux, puisque de toutes les façons, Compaoré n'est plus en position pour la contester, c'est qu'il savait qu'il y aurait des africains prêts à la valider et à lui donner du crédit. Et c'est ici que se repropose le problème que j'ai soulevé tout à l'heure du peuple naïfs. Avec ou sans Compaoré, la lettre de Hollande est une preuve que son auteur sait d'avoir à faire à des naïfs. Mais il faut revoir la critique que je faisais à Abdou Diouf dans le Tome 1 de « Géostratégie Africaine » de banaliser la fonction hautement importante de Président de la République en acceptant la direction d'une association inutile et anachronique comme la Francophonie.
Qu'un président français propose à un dirigeant africain n'importe quoi sans la réciprocité possible, c'est la négation même de tout le peuple comme entité souveraine. Est-ce que Blaise Compaoré avait-il proposé à Nicolas Sarkozy un poste aux Nations Unies après son échec aux élections présidentielles de 2012 ? Est-ce que Bongo avait-il proposé à Chirac un post à l'OMS, lorsqu'il s'est retiré de la présidence de la France en 2007 ? La condescendance du président français Hollande d'envoyer une lettre aux télévisions dans laquelle il affirme
d'avoir proposé un poste dans les instances internationales à un président africain est une insulte à toute l'Afrique et je suis surpris que cela n'a suscité aucune indignation. Cette absence de réaction à la condescendance assumée du président français envers l'Afrique est la preuve que le problème n'est pas Compaoré ni Kabila, mais nous tous africains. Nous sommes trop naïfs pour comprendre à quel jeu on joue, pour comprendre où sont nos intérêts et pouvoir les défendre. Pourquoi personne ne s'est demandé ce que François Hollande aurait voulu en échange de sa prétendue magnanimité ?
Et puis, l'opposition a fêté. De nombreux jeunes qui n'avaient connu comme seul président que Compaoré ont fait la fête. L'opposition a cru par naïveté qu'elle aurait finalement pris le pouvoir qu'elle n'arrivait pas à conquérir depuis des années. Dans tous les systèmes politiques du monde entier, le pouvoir est avant tout le résultat d'un rapport de force qu'il soit militaire, financier ou économique, pour avoir avec de son côté, la majorité de l'opinion publique. On ne peut pas perdre dans ce rapport de force et espérer tout de même prendre le pouvoir en cadeau. Cette naïveté a été mise en évidence en Tunisie où Ben Ali était le diable incarné et c'est après que le peuple a compris que cela, au fond ne changeait rien d'essentiel. En Egypte, c'est Hosni Moubarack qui était le diable et il a suffit 2 ans au peuple pour rechercher la protection de l'armée.
Les membres de l'opposition font leur travail de crier haut et fort, que celui devant qui ils n'arrivent pas a remporter le rapport de force est un diable, mais cela ne va pas nous faire perdre de vue le fait que la politique est trop présente, que dis-je, elle est omniprésente dans les discussions et les débats en Afrique. Cette situation vient du fait que les opérateurs économiques font défaut, parce qu'il y a un vrai déficit d'industriels.
La jeunesse Burkinabe croit qu'avec l'arrivée d'un nouveau chef d'Etat, elle va trouver du travail et du bonheur. Ce qu'elle ne sait pas est que l'Etat ne peut pas recruter tous les Burkinabé. Et pour trouver du travail, ce n'est pas du changement de régime dont ils avaient besoin, mais d'un nouveau postulat pour que nous soyons fiers de ce que nous sommes, condition essentielle pour nous présenter en guerriers à la rencontre avec les autres peuples.
Ce dont l'Afrique a besoin, c'est avant tout des créateurs de richesses. Partout dans le monde, ce sont les industriels qui font les lois, qui organisent la société, qui décident du calendrier scolaire, qui décident des fêtes nationales religieuses. Il n'y a qu'en Afrique que nous croyons que les milliers d'industriels dont a besoin un pays pour construire sa prospérité peuvent être remplacées par un homme miracle à la tête de l'Etat. Une personne qui utiliserait la baguette magique pour résoudre tous les problèmes, mêmes ceux d'intimité dans les couples.
Non, c'est au cinéma que ça existe. Un président de la république dans tous les pays du monde est avant tout un administrateur, quelqu'un qui met l'ordre et la sécurité pour accompagner la dynamique de richesse que les industriels créent. Un président a beau être le meilleur génie du monde, mais s'il gouvernement un peuple de mouton, il ne pourra pas faire de miracle.
Nos prédécesseurs ont fait leur temps et ont surtout accumulé des erreurs. Nous devons partir de ces erreurs pour relancer notre propre économie. Les Nana Benz ont fait leur époque. Demandez-vous comment il a été possible que des jeunes femmes brassent autant d'argent et à aucun moment elles n'ont eu l'idée de mettre une usine pour produire les pagnes wax qu'elle importaient de la Hollande, enrichissant au passage nos propres prédateurs ? Nous verrons demain comment aujourd'hui, grâce à des machines chinoises très moins cher, avec moins de 3.000.000 de Francs CFA on peut mettre sur pied une unité de transformation de notre coton en fil et du fil en tissus pagne. Ce n'est pas sorcier. C'est parce que nous serons capables de transformer sur place et à moindre frais les produits de notre agriculture que nous donnerons les moyens matériels à nos chefs d'Etat de travailler sereinement, pour ne plus être à la merci des prédateurs.
Pour nous maintenir dans une condition de dépendance et de mendicité, on nous a fait croire que tout était compliqué. Nous verrons après demain des fausses informations que même la science dite officielle a validé au sujet de l'Afrique alors que ce sont nos potentiels concurrents industriels européens qui sont à l'origine de ces mensonges scientifiques ; et nous, dans notre naïveté généralisée, nous y avons cru et leur avons laissé le champs libre de s'enrichir sur notre dos. Non seulement ils ont ainsi réussi, à empêcher que nous puissions envahir leur marché avec nos produits Made in Africa, mais le pire est qu'ils en ont profité pour envahir tous nos marchés qui ne sont restés que des espaces de consommation de produits importés.
Selon les Nations Unies, le Burkina Faso est aujourd'hui le pays africain qui subit le plus grand grand assaut des ONG occidentales dites de bienfaisance, de droit de l'homme, de bonne gouvernance, du développement durable, des droits des femmes, des orphelins abandonnés etc. Ces associations prédatrices sont indifférentes au pouvoir en place, de même que les entreprises multinationales occidentales qu'elles accompagnent chez nous, dans un rôle de diversion qui nous porte à croire qu'elles se combattent, alors qu'il est prouvé que la multinationale finance l'association. Qu'il y ait Sankara, Compaoré ou un militaire au pouvoir au Burkina, pour eux, ça ne fait aucune différence. Parce que leurs principales sources de survie ne se trouvent pas seulement dans le paris de la médiocrité des hommes au pouvoir, mais beaucoup plus, sur l'ignorance de la population qui ne sait pas qu'elle est prise en otage pour servir d'occupation, d'emploi, de travail, en quelque sorte, pour alimenter la profession de ces organisations ; lesquelles vont toutes nous pousser à focaliser nos critiques ou notre propre perception de nos pays africains uniquement sur les hommes au pouvoir, et leurs probables égarements, réussissant ainsi une parfaite diversion qui nous empêche de prendre conscience de notre naïveté extrême qui nous amène à tout avaler, mêmes les mensonges les plus incroyables.
Votre rôle comme futurs créateurs de richesses sera surtout d'enlever l'espace de marécage de misère sociale dans lequel prospèrent ces organisations. Car plus vous serez capables de créer des emplois pour nos populations et moins ces dernières auront le temps de se rendre même compte de l’existence de ces associations prédatrices qui n'ont été à l'origine de l'évolution d'aucun pays dans le monde.
A l'Est de l'Ukraine, les Nations Unies nous disent qu'en 6 mois de combat il y a eu presque 5000 morts. Demandez-vous pourquoi on n'a vu aucune de ces organisations aller prêter main forte aux réfugies ukrainiens alors que si cela s'était passé dans un pays africain, elles seraient toutes venues. Vous croyez franchement qu'ils nous aiment plus que leurs sœurs et frères Ukrainiens ? Bien sûr que non. Même le Tribunal Pénal International n'a jamais dit un seul mot sur ce qui se passe en ce moment en Ukraine. C'est la preuve que c'est une organisation raciste, qui nous déteste et se base aussi sur notre ignorance pour se donner un pouvoir et de la hauteur. Et si nos dirigeants y sont membres alors que ceux-mêmes qui l'ont crée pour nous punir comme les Etats Unis d'Amérique, ne sont pas membres, c'est l'autre preuve que nos dirigeants sont la photocopie de ce que nous sommes, des peuples trop naïfs pour comprendre que nous sommes en guerre et qu'il nous faut avant tout, imposer grâce à notre travail et à la sueur de notre front, un nouveau rapport de force.
Nos Etats seront riches parce qu'ils auront des citoyens riches. Nos Etats seront puissants parce qu'ils auront des citoyens qui peuvent leur permettre de ne plus aller demander à nos prédateurs, des prêts à des taux usuraires, appelés prosaïquement AIDE, mais parce qu'ils pourront acheter les obligations et les bons de trésors de nos Etats et leur éviter ainsi d'aller au FMI ou à la Banque Mondiale pour ensuite se voir imposer la privatisation des services essentiels comme l'eau, la santé ou l’électricité "
On est intellectuel , quand on le sait , il se trouve dans notre pays , cette race s’ignore ,car pour n’avoir rien apporté à la transformation sociétale de notre pays , ils s’abreuvent de SASSOU .Cette sève qu’ils censés porter , a disparu dans les méandres de la médiocratie sassouienne .Les intellectuels congolais , tournant autour de sassou , souffrent d’un panurgisme compassionnel leur ôtant la possibilité d’analyse objective et constructive , au profit d’un embrigadement idéologique et déstructurant .
La remise en question , est la maturation d’un esprit en éveil, en témoigne la réaction épidermique de BOWOA aux oukases PCTISTES .
LIRE ;;;;;SONT censés porter;;;;
Mr Mahoungou,le Congo n’a pas des intellectuels surtout pas ceux formes,conditionnes et formates dans les écoles françaises ou tout court occidentales.Mr Mahoungou,Mr Jean Jules Okabando l’un des classiques du Pct s’adressant au secrétaire et l’auditoire de ce machin pct aurait reconnu une chose que memes ceux qui n’ont jamais mis pied dans une salle de classe savaient que le Congo était une colonie française,que Mr Lissouba a été par la france et c’était la france qui dictait la politique au Congo.
La fois dernière,j’avais fait les reproches a certains Congolais de l;a place qui s’étaient rendus a l’assemblée nationale française soit disant plaider la cause,j’avais qualifie leur comportement de celui des esclaves qui vont voir leur maitre pour que ce dernier les libére de la servitude .Mr Mahoungou l’ogre de Mpila est un agent de la france au Congo, entoure par les autres agents de peau dite blanche tels que Pigasse,Soudan,bollore etc.Mr Mahoungou,les Congolais doivent cesser de croire que le monde est une cathédrale ou tout le monde s’embrasse.Mr Mahoungou,les Congolais doivent de autres peuples de la planète qui ont brise les chaines de la servitude.Mr Sassou execute ce que son employeur lui dicte de faire.Mr Francois Hollande dont vous interpeller le silence est le conducteur de l’empire qui maintient le peuple Congolais la tete sous l’eau.Qu’attendez vous de lui?.Qu’il soit contre le serviteur de leurs intérêts au Congo?.De quelle manière voulez-vous que Mr Hollande vous le dise que leur agent Mr Sassou a leur feu vert de faire tout ce que bon lui semble.Mr Mahoungou,les elections truquées en avance ne servent a rien.Mr Mahoungou,il appartient aux Congolais de conjuguer leurs intelligences et leurs moyens pour arracher leur liberté.Cessez d’interpeller a chaque fois votre oppresseur qui bien se moque de votre manque de volonte et votre manque de courage pour s’affranchir surtout de votre naivite devenue en quelque sorte légendaire.La situation actuelle imposée par l’empire risque de perdurer si les Congolais ne prennent pas les armes de se libérer du joug colonial.
Nos dirigeants sont la photocopie de ce que nous sommes et c’est vrai.
Juste un petit exemple de cette assertion. Dites moi, qui a débaptisé Loubomo ( rivière locale) en Dolisie? Les congolais à la conférence nationale; un clin d’œil à la descendance de l’ancien colonisateur.
Qui a construit un mémorial à la gloire du colon, même humaniste fut -il, au détriment de son associé local Makoko? Le pouvoir. Peuple congolais et pouvoir agissent à l’identique.
Avons-nous conscience du vrai combat qu’il faille mener?
Les intellectuels congolais , reparlons en ; tenez , Le CAMES , en produit ou en infante chaque année .Le CONGO , s’est taillé une part de lion dans ces séances de distribution des sésames exotiques .Lorsque vous avez échoué à leur concours d’agrégation ,naturellement ils vous privent de ce titre .
Mais , il y a les coulisses de ce fameux diplôme , où il es question de l’acheter carrément .Ce CAMES fonctionnerait comme la FIFA , où l’argent peut vous faire roi .
Les récents agrégés congolais ,posent problème .
, ;;;;; Après avoir obtenu son agrégation en économie ,le professeur ngakosso directeur général des impôts , n’avait pas convaincu son auditoire dont le thème , court la rue ;;; les conditions d’entrée du CONGO , dans le concert des pays émergents ;;;;;
Aucune inspiration , le nouveau professeur a paru délivrer un cours d’économie de 1ére année , en gros il s’était totalement planté .Aucun des participants n’a délivré de satisfecit à notre nouveau professeur .
LEFOUABA , professeur de rattrapage , après avoir échoué à l’agrégation , se voit attribuer le grade de professeur du cames , après avoir dans la foulée , écrit deux livres .
Moudoundou , professeur agrégé en droit, dont la thèse est un copie coller d’une thèse écrite par une européenne
Le vrai scandale , dans la distribution de ce sésame exotique , c’est dans la médecine , des professeurs, on en ramasse à la pelle , pour des résultats inexistants .
IL Y A plus de morts au CHU ,QUE dans les années de MASSMBA DEBAT .
BREF , vous mettez en concurrence un TSENGUE TSENGUE et un professeur en médecine du CAMES , le premier aura de résultats probants et touchables ,et le 2éme ce sera le silence total , aucune fumée blanche .
Pour me résumer, et éclairer la lanterne , plusieurs agrégés le sont , grâce , à l’intervention financière du roi SASSOU .
il est temps que LES USA , mettent leurs nez ,au sein du CAMES à l’instar de la FIFA , car ce machin cames est devenu , une fabrique des faux intellectuels bichonnés , et continue à enfoncer NOTRE PAYS, dans les ténèbres de la misère .
COMMENT ETRE ADMIS AU CONCOURS D’ AGREGATION quand les hôpitaux qui servent , des champs d’application , sont des mouroirs .
UN MEDECIN SPECIALISTE EN EUROPE, EST MILLE FOIS PLUS CREDIBLE, QU’UN PROF DE MEDECINE DE CAMES .
D’OU LE TOURISME MEDICAL.
L’intellectuel congolais existe, c’est certain, seule la peur l’empêche de s’exprimer. Même quand il vit hors du territoire national. Cet état de chose a fait que la médiocrité occupe l’espace congolais
Aussi longtemps que le Congo eut à ignorer l’existence du cames, la science et la technique contribuèrent à la résolution d’un certain nombre de contraintes liées au développement du pays (agriculture, sylviculture notamment). C’était au temps où la DGRST et l’UMNG étaient entre des mains expertes qui ne craignaient pas la concurrence, au contraire.
Mais, depuis quelques années, avec la prise en mains de ces structures par des espèces de « malafoutiers » diplômés, c’est la descente en enfer (achat de diplômes, vulgarisation effrénée du droit de cuissage, nivellement par le bas de l’activité scientifique, etc.). Comment expliquer que l’on puisse mener des activités dans le domaine des sciences expérimentales dans un laboratoire où l’on ne trouve pas une seule balance? c’est la situation que l’on vit à la DGRST et à l’UMNG à l’heure actuelle; avec cela on vous produit des « résultats » primés par le cames.
Comme quoi, il y a beaucoup à faire pour le pays.
@ Dina Mahoungou
Beau texte cher frère.
Bissa Bô.
Que voulez-vous ? La politique passe avant la morale. Nous Africains devront intérioriser cette réalité. Point n’est besoin d’aller pleurnicher chez nos prédateurs français, ils ne veulent jamais notre bonheur. Quand les occidentaux ont exécuté Kadhafi, ce n’était pas pour le bonheur des libyens, la preuve. Quand la france perpétrait (elle continue jusqu’à nos jours sous d’autres formes) des coups d’état en Afrique pour soi-disant remettre de l’ordre, ce n’était que pour leurs intérêts. Elle fait des dictateurs pour leurs intérêts et le défont quand les intérêts sont menacés. Les bokassa, david dacko, bozizé, sassou, lissouba, bongo père et fils, éyadéma, mubutu, … tous des choix français ou américains. Savez-vou pourquoi bokassa avait été démis de ces fonctions et remplacé par david dacko ? tout simplement bokassa avait signé les accords avec les chinois en secret.
Nous autres Africains et Congolais en particulier devraient avoir une autre lecture de la politique. Je pense que nous sommes trop naïfs. Il faut une vraie maturité politique à la manière des Burkinabés, des Algériens pour défaire des régimes et pour la vraie indépendance de nos pays.
Et qui sait si Mokoko n’est pas du même moule que sassou, tous les deux, des pions de la france avec le principe de 2 barres au feu. Ce n’est pas pour rien et pas par pur hasard que petit satan s’acharne sur Mokoko, il connait très bien le principe, pour l’avoir lui même expérimenté ! Le temps nous le dira.
ALERTE-Vers un report de la présidentielle pour conserver le pouvoir?
Le dictateur à vie,Sassou Nguesso,aurait décidé de reporter,unilatéralement l’élection présidentielle prévue le 20 Mars 2016,en invoquant des problèmes dans la gouvernance électorale;pour faire plaisir à la communauté internationale qui a pris position contre lui concernant ce problème.Info Sukissa
http://youtu.be/rWd4CpGqcoQ
Mon frère Mahoungou j’ apprécie beaucoup vos textes , car n’est pas dénoncer sassou est un crime ! Il n’y a pas démocratie sans alternance , cependant personnes n’est indispensable , contrairement à ce petit sorcier Mbochi d’ollombo PEYA Innocent qui à écrit un livre de merde ! Vous imaginez un pays sans hôpitaux , sans eaux potable ,avec un taux de chaumage à 90% et 35 ans expérience moyennes de vie ! peuples congolais révoltons nous contre cette famille qui en réalité est un cancer ( famille sassou nguesso) car le pays vie un désastre sans précédent !!!
Vous qui parlez d’intello, il me semble que c’est plutôt un problème de la primauté de l’oralité sur l’écriture: les africains n’aiment pas lire. Il y a des philosophes congolais qui écrivent, mais vous ne les lisez pas. Je vous conseille de lire l’ouvrage suivant:
Oralité et souveraineté politique en Afrique – L’Harmattan
http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre...
Ouvrage disponible en version papier et/ou numérique (ebook)
titre : ORALITÉ ET SOUVERAINETÉ POLITIQUE EN AFRIQUE
auteur: Claver Boundja
collection: Croire et savoir en Afrique
résumé:
La place centrale de l’oralité oriente de manière décisive la conception et l’exercice de la souveraineté politique en Afrique contemporaine. Les rapports qui lient les peuples africains aux autorités souveraines, sont fondés sur un accueil affectif de la parole des autorités, sans une prise en compte consciente de leur action, et une évaluation des résultats de leur gouvernance politique. Pour une bonne gouvernance politique, il est urgent de suggérer aux politiques en Afrique l’émergence d’une éthique de la Constitution.
BB, Bjour!
Votre texte apporte un nombre impressionnant d’informations qui ont une résonance certaine sur plus d’un. le problème n’est pas d’être d’accord ou pas; on ne peut pas ne pas être d’accord du reste. Je voudrais ici vous apporter l’information suivante: Dans notre pays, sous sassou nguesso, il n’est pas facile d’investir pour le bien des Congolais. Cela apparaît inéluctablement comme une tentative de quelque chose contre le pouvoir. Les exemples, il y’en a un tas. S’il n’y a pas tant d’entreprises surtout dans la production des biens de consommation (qu’il s’agisse de la transformation des matières premières locales, ou seulement du montage : assemblage d’autres biens…), c’est que le clan veille et empêche tout cela d’être. Voilà pourquoi entre autre, les Congolais n’investissent que dans le domaine qui leur est autorisé, l’hôtellerie…Je ne veux pas ici livrer certains noms qui ont eu à subir le « non » du clan. Mais ne vous en faites pas, le clan sait ce qu’il fait: déjà très riche, il tendra comme c’est du reste déjà entrepris, de privatiser les quelques entreprises d’Etat, pour les prendre d’assaut.
Pourquoi, fallait-il faire venir des sud-africains pour nous mettre des fermes de poulet, comme si les Congolais n’avaient pas la maîtrise de cette technologie?
Aux Congolais, il est interdit d’être entrepreneur; même le mbochi Odzali l’a appris à ses dépens. Pour vous dire que, contrairement aux apparences, c’est bien le pouvoir politique qui a peur d’avoir affaire à des entrepreneurs, moteur du développement et non le contraire. Ce n’est pas l’absence d’esprit d’entreprise qui ferait défaut, à l’instar des fameuses « mama benz » que vous évoquez, et la situation du Congo B est exceptionnelle et spécifique. je vous donne un petit exemple sur le niveau des prix du produit ‘ ciment’ si prisé au Congo. En 1997, le sac de ciment importé de la RDC, coûtait moins de 5000 frs. le ciment local était à 3500 frs à Brazzaville. En 2006, le sac de ciment importé de l’étranger, coûte jusqu’à 13000 frs le sac. Munari ministre du commerce, veut s’attaquer à ce prix exagéré et impose des points de vente à 5900 frs. Le problème, c’est que le ciment présent dans ces points de vente est vite réquisitionné par d’autres vendeurs, qui vont le revendre à 9000 frs et plus. Mais ce ciment importé, arrive en fait au port de Pointe-noire pour un bateau de 13000 t à moins de 3000 frs le sac. Pendant cette période, sassou nguesso apparemment soucieux de permettre aux Congolais de reconstruire, prend un décret taxant le ciment à 5%… A Pointe Noire le sac pouvait coûter moins de 7000 frs, à Brazza, c’était le point d’enrichissement par excellence pour les commerçants. Et pourquoi? parce que le ciment vient par la piste, et les camions endurent toutes les misères pour approvisionner la ville. Mais pourquoi la piste et non la voie ferrée? Parce qu’un ordre non écrit avait été donné à la direction du CFCO pour ne pas transporter le ciment; ce qui aurait pu faire baisser les prix . Il se trouve après conversations multiples, que c’est le clan qui avait ordonné cela pour avoir la main mise sur ce produit et s’y enrichir dessus. Question: pourquoi aujourd’hui avec deux cimenteries en fonctionnement, d’assez grande capacité pour un marché comme celui du Congo, le prix a peine à descendre en dessous de 6000 frs à Brazzaville, et ce malgré l’autorisation du transport de ce produit par le train, on ne comprend rien… Il y a un tas de forces qui s’y oppose. voilà quelques faits réels dans ce pays.
Votre texte texte est bien venu.
mais que fait-on pour l’instant?