Brazzaville, Paris, le 7 novembre 2014 – La FIDH et son organisation membre au Congo, l’Observatoire congolais des droits de l’Homme (OCDH) expriment leur vive préoccupation après l’attaque par des éléments de la police congolaise du domicile de monsieur Clément Mierassa, les violences à l’encontre de plusieurs membres du Mouvement Citoyen pour le Respect de l’Ordre Constitutionnel, ainsi que l’arrestation d’une trentaine de personnes, le 4 novembre.
Alors qu’ils étaient réunis au domicile de M. Mierassa, président du Parti Social Démocrate (PSD), pour une assemblée générale, plusieurs membres du Mouvement Citoyen pour le Respect de l’Ordre Constitutionnel ont été arrêtés le 4 novembre, par des éléments de la police nationale en uniforme et en tenue civile.
Violant le domicile de M. Mierassa, ceux-ci ont, selon nos informations, proféré des menaces à l’encontre de la foule avant de lancer des bombes lacrymogènes en direction des participants. A l’intérieur du domicile, les policiers ont porté des coups aux participants et ont détruit des biens mobiliers et immobiliers, jusque dans sa chambre, d’où ils auraient emporté des objets de valeur.
« Cette attaque du domicile d’un responsable politique par des éléments de la police est inadmissible, car elle constitue une violation flagrante des libertés fondamentales. Mais plus largement, elle est préoccupante dans le contexte politique congolais déjà tendu autour de l’élection présidentielle de 2016, à laquelle l’actuel président de la République ne peut, en vertu de la Constitution, se présenter » a déclaré M Trésor Nzila, directeur de l’OCDH.
Trois jours après les faits, 24 des 35 des militants du Mouvement Citoyen pour le Respect de l’Ordre Constitutionnel sont toujours détenus à la Direction Générale de la Surveillance du Territoire, tandis que 11 ont été libérés hier, jeudi 6 novembre.
Ces arrestations interviennent dans un contexte politique où la question d’une possible révision de la constitution de 2002 occupe une place grandissante. Nos organisations rappellent que la Charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance, signée par le Congo en 2007, sanctionne, en son article 23, « tout amendement ou toute révision des Constitutions ou des instruments juridiques qui porte atteinte aux principes de l’alternance démocratique »
« Aujourd’hui, beaucoup ont les yeux braqués au Burkina Faso après le départ de M. Compaoré qui avait voulu modifier la constitution. Mais plusieurs pays africains concernés par la limitation constitutionnelle des mandats connaîtront des élections présidentielles au cours des prochains mois ou des prochaine années. La société civile africaine et internationale suivra très attentivement la situation au Congo, tant pour la garantie des droits fondamentaux, que pour le respect de la Charte africaine de la démocratie » a déclaré Dismas Kitenge, vice-président de la FIDH.
Nos organisations appellent les autorités congolaises à garantir la libération immédiate des militants politiques arrêtés, à établir les responsabilités dans la commission de ces violations des droits humains et à garantir le libre exercice des libertés fondamentales.
« Mon vote doit compter »
Entre 2014 et 2016, 52 élections dont 25 élections présidentielles doivent se tenir dans 27 pays africains. Pour éviter les manipulations, fraudes et violences dues aux élections tronquées, la société civile africaine et internationale a décidé de se mobiliser au sein de la coalition « Mon vote doit compter ». Les sociétés civiles exigent des gouvernants qu’ils respectent leur droit légitime à choisir librement leurs représentants à l’occasion d’élections régulières, libres, et transparentes, par une mobilisation publique, des actions de terrains et un plaidoyer politique en amont de chaque scrutin jusqu’en 2016.
Organisations congolaises co-signataires :
- Commission Justice et Paix
- Rencontre pour la paix et les droits de l’Homme – RPDH
- Cercle National pour les Droits de l’Homme et la Paix
- Association pour les Droits de l’Homme et l’Univers Carcéral
Contacts presse :
- Arthur Manet (Français, anglais, espagnol) – Tel : +33 6 72 28 42 94 (à Paris) – Email : presse@fidh.org
- Audrey Couprie (Français, anglais, espagnol) – Tel : +33 6 48 05 91 57 (à Paris) – Email : presse@fidh.org
Denis Sassou Nguesso, né vers 1942 à Edou (Région de la Cuvette), est un tueur politique en série congolais, surnommé le « le boucher criminel d’Oyo » .
Il a dirigé le Congo entre 1979 et 1991 et puis entre 1997 et 2016 en laissant derrière lui des cadavres ou de milliers de victimes civiles, politiques, et intellectuelles congolaises.
MALTRAITANCE TOTAL PENDANT SA CAPTIVITÉ…
Arrêté le 14 aout 2016 à Oyo et reconnu coupable de violences politiques, d’arrestations arbitraires, de haute trahison, de biens mal acquis, de crimes de guerre, de génocides, de meurtres et dans au moins 34 affaires d’assassinats politiques – il est condamné le 5 juillet 2017 à réclusion criminelle à perpétuité.
Le tueur en série politique congolais Denis Sassou Nguesso souffre également du syndrome encéphalique bipolaire sans qu’il ne soit en rien responsable de sa morbide célébrité.
En effet sa carrière de tueur en série ou de psychopathe est à mettre sur le compte d’une enfance douloureuse caractérisée par des comportements parentaux atypiques: injures, carence affective, brimade, humiliation répétée, abandon, violence, etc.
SASSOU NGUESSO FAIT DU MAL AUX CONGOLAIS…
Une fois condamné, Sassou Nguesso ne dépassera pas deux mois de vie en prison – il sera dans 99% de cas assassiné par les agents de nouveaux services d’espionnage intérieur (sécurité d’état et secrets d’état).
Sassou , toute sa famille et ses courtisans d’oyo ont très peur ! Conscient du mécontents du peuple a 98% .Faisons comme les Bourkinabés ! Sinon ça sera le grand désastre , car des voleurs et assassins qui sont prévenus de partir, vont encore brader tout le pétrole , les bois et les minerais du pays!
Vous ne faites pas avancer le Congo. Vous croyez que ce qui s’est passé au Burkina, au Congo où il ya le pétrole la France va vous laisser faire. Manque d’intélligence pour vous, Cessez d’insulter SASSOU NGUESSO et sa famille, au moins il ne prône pas la guerre comme Lisumba et ces alliés, au fait ces gens sont revenus au Congo depuis longtemps (Tamba Tamba, Moukouéké, Tsati Mabiala et autres) Vive Sassou Nguesso.
Nsilou d’Oyo , comment pouviez vous être insensible devant la misère de 98% des congolais , que nous imposes sassou, ses enfants et neveux ? C’est sûre qu’à oyo tout va bien , hôpital 5étoiles , hotel 5étoiles, une banque BEAC et le plein emplois à la garde de sassou, le secteur pétrolier à pointe noire . Mais le reste du pays subit la politique discriminatoire de sassou ! Moi je dit la révolte c’est maintenant car le régime d’Oyo fait beaucoup des victimes chaque minutes qui passe !!!
L’opposition congolaise cherche à remplacer Sassou pour faire comme lui. Qui sera insensible aux nombreux barils et milliards qui sortiront du sous-sol congolais? Vous allez voir que le « lobby » va encourager Sassou à proposer un remplaçant si lui même ne peut pas y aller. Imaginez que Sassou dise: je modifie la constitution sur certaines dispositions mais je ne me présente pas. Vos opposants là vont se tuer entre eux. Qui voyez vous comme président: Miérassa? Kolelas? Ndzon? qui????
SASSOU NGUESSO est notre PIRE EBOLA le PEUPLE est en DANGER DESINFECTONS-NOUS Je demande a tous les congolais de manifester pour nos compatriote de l’opposition ainsi que les étudiants et les professeurs enfermé par cet assassin de SASSOU-GUESSO. Le Congo nous appartient ensemble nous les vaincrons !
A Mateta Ntelumi
Qui sera président?
L’élu du peuple! Dans la nouvelle République, nous reviendrons au président démocratiquement choisi. Le peuple seul choisira parmi de nombreux compatriotes.
Tous ceux que tu as cités, si l’un d’eux était élu, jamais il fera comme Sassou : incompétent, despote, kleptomane, criminel et valet putschiste..
Finis les caniches de l’impérialiste! C’est le peuple souverain qui sera le maître d’un Etat de droit!
Ayons confiance en notre peuple!