Le 3 Septembre 1968 le Président Alphonse Massamba-Debat présentait en ces termes sa démission à l’armée congolaise :
« Le 15 Août 1963 notre Armée remettait entre mes mains les pouvoirs d’Etat Congolais.
Le 19 Décembre 1963 le Peuple Congolais entérinait le choix en m’élevant à la magistrature suprême.
Arrivé en fin de législature je me devais, afin d’accélérer le processus de renouvellement de nos institutions, de créer les conditions les plus favorables pour permettre au Peuple de jouir de sa liberté de choix. La dissolution de l’Assemblée et la suspension des activités du bureau politique répondaient à cet impératif. Inutile d’ajouter que pour plus d’efficacité j’envisageai la convocation d’une conférence nationale des cadres qui devait fixer les grandes taches et les orientations possibles à proposer au peuple, conférence dont le CNR (Conseil National de la Révolution), au sujet de la formation duquel j’invitais, dans ma déclaration du 29 Juillet, salle de l’information, les fédérations et organes spécialisés du parti à me faire parvenir les candidats choisis démocratiquement en leur sein, serait un organe technique. On sait comment a été constitué le présent CNR.
Le 31 Juillet 1968 lorsque notre armée sollicitait deux (2) postes ministériels (Défense nationale et Intérieur) et la Direction des Services de Sécurité, elle imposait de facto un remaniement ministériel ; la démission collective des ministres nous aida à trouver cette solution. Cette démarche de notre Armée (l’unique d’ailleurs) était, que ceci soit souligné en passant, intelligente et venue fort à propos au moment ou notre pays traversait une période particulièrement difficile et dangereuse avec la menace et l’infiltration des mercenaires blancs. Chargé de le défendre, elle ne devait normalement qu’en assurer en même temps la sécurité.
La marche organisée des événements, le cynisme avec lequel ils sont agencés me font découvrir que mon honnêteté et ma bonne foi ont été trompées, non par notre Armée dont j’ai toujours apprécié la droiture, mais par la machine ou elle s’est enlisée et ou elle risque de laisser sa réputation et son honneur.
Je dis ouvertement que si notre Armée n’était pas soumise à des interférences extérieures à elle, eu égard aux entretiens fructueux et fraternels, faits dans une totale compréhension, depuis nos premières séances de travail, elle n’aurait jamais joué malgré elle le rôle humiliant de l’intrigue, de la confusion et de la propagande. Jamais elle ne m’aurait fait ces conditions (que l’armée ignore) déconcertantes d’être privé de liberté d’action et de parole, au point d’écouter, sans ma défense les propos diffamatoires et de la plus haute calomnie diffusés, oh ! Quelle honte pour notre pays, sur les antennes de notre station nationale. Et tout cela est fait sous le bon couvert de notre belle Armée par un groupe de politiciens qui ont trouvé refuge à l’étage de la Mairie et dont la haine pour l’Armée dite « coloniale » n’est plus un secret pour personne.
En période trouble ou critique l’Armée doit demeurer le seul havre de salut de tout le Peuple. Avant qu’il ne soit trop tard j’enjoins donc très fraternellement notre Armée à prendre ses responsabilités et je lui renouvelle mon invitation à assumer seule, en dehors de toutes intrigues extérieures, dans l’honneur, la dignité et l’impartialité, tous les pouvoirs d’Etat afin de conduire plus sainement et plus loyalement notre grand peuple vers des élections libres et correctes. »
Brazzaville, le 03 Septembre 1968
Alphonse MASSAMBA DEBAT
Le 4 septembre 1968, le capitaine Marien Ngouabi en qualité de commandant en chef de l’armée congolaise et Président du Conseil National de la Révolution (CNR), lisait sur les antennes de « La Voix de la Révolution Congolaise », un communiqué du CNR avisant le peuple congolais de la démission présidentielle :
« Le CNR a estimé que le Président de la République a failli dans sa mission essentielle, celle d’assurer le respect des institutions, l’unité nationale. A ce titre, le CNR a pris acte de la démission du Président Massamba Débat et a décidé la constitution d’un gouvernement provisoire dirigé par le premier ministre, jusqu’à la mise en place de nouvelles institutions.
Nous tenons également à rassurer les congolais et le monde que le CNR prend l’engagement d’assurer la sécurité de l’ancien Président de la République.
Le CNR réaffirme son amitié avec tous les peuples du monde épris de paix et de liberté et en particulier avec les Républiques sœurs de l’Afrique Centrale. Le CNR garantit tous les accords et traités internationaux passés jusqu’à ce jour par le Congo Brazzaville avec les puissances étrangères et les organisations internationales.
Nous demandons au peuple d’aider le CNR et le gouvernement provisoire pour que l’unité nationale et la démocratie deviennent effectives. »
En 1977 devant la Cour de Justice Révolutionnaire d’exception mise en place pour juger l’affaire de l’assassinat du Président Marien Ngouabi, l’ex Président Massamba-Débat revenait sur les circonstances de sa démission :
« Ce que le mouvement du 31 juillet 1968 avait exigé que je fasse, à savoir : l’attribution des postes de la défense nationale et de l’intérieur à l’armée, je l’avais fait. Mieux, j’avais admis les principes d’un nouveau gouvernement en acceptant la démission de l’ancien. Malgré toutes ces concessions, je n’ai pas été libre d’exercer mes prérogatives étant donné que le mouvement qui avait choisi son Chef en la personne du Commandant Marien Ngouabi ne me laissait pas de répit et exigeait davantage les pouvoirs. Je devais même envisager de fixer mes vues sur un certain nombre de personnalités que je pouvais mettre provisoirement dans cette équipe expérimentale.
Par
exemple : Bakoula Daniel, enseignant ; Ngouoto Charles,
administrateur ; Mikolo-Kinzonzi, enseignant ; Hombessa
André ; pour expliquer le problème des assassinats ;
docteur Loembet, santé publique ; Ndébeka, ancien directeur
des finances ; Moukouéké Christophe ; Samba Prosper,
mines et géologie ; Mpassi Patrice, ancien responsable des
pionniers ; Ngoma Jean-Jacques, enseignant, ex commissaire du
gouvernement du Niari ; Banthoud Paul, syndicaliste en études à
Paris ; Gnali-Gomez ; Obongui Gabriel ; Nganga
Jean-Pierre, ministre du travail et le reste des Secrétaires d’Etat.
Ma pensée serait aussi de faire revenir tous les épurés de l’armée. Il fallait revaloriser les anciens. Au niveau de l’armée, c’est Mountsaka qui devait prendre la tête, en tant qu’officier le plus ancien (…)
(…) A la suite des événements qui arrivent dans un Etat, il n’est pas toujours prévisible de connaître tout ce qui peut arriver à un Chef d’Etat. L’expérience des différents pays nous montre à suffisance que dans les cas d’événements violents, la vie du Président de la République est toujours menacée. Nous sommes en Afrique ou nous voulons à tout prix rejeter la notion de passation de service et d’une manière non violente. S’il ne démissionnait pas, je pensais que la situation empirant, l’éventualité de ces mouvements violents entraînant parfois la vie du Chef de l’Etat pourrait surgir au Congo. »
Transcription de Wilfrid Olivier Gentil Sathoud
Congo-Brazzaville : 31 juillet 1968 : Coup d’Etat militaire ou complot politique ? (1ere partie)
A TOUS LES MILITAIRES QUI ONT DES ENFANTS AU MAROC OU EN ALGERIE
Vos enfants risquent chaque jour de mourir et si vous ne faites rien, certains vont mourir.
Vos enfants dorment dehors et sont malmenés, traités comme des bêtes par les policiers Marocains et Algériens.
Tant que sassou sera au pouvoir, VOS ENFANTS NE SERONT JAMAIS EN SÉCURITÉ.
IL vous reste une seule chose à faire = METTRE SASSOU NGUESSO HORS D’ÉTAT DE NUIRE.
Ce qui est très facile pour un militaire, même seul.
Ayez pitié de vos enfants. C’est une question de vie ou de mort.
SAUVEZ VOS ENFANTS.
A BON ENTENDEUR……..
Ce fut le début de l’exodus Congolais ,dont on ne se remet plus.La dictature tribale a supplanté le génie créateur Congolais .
Avec des milliards de cfa ,on en vient à vendre le Congo à la découpe aux chinois.
Ils s’éprennent des étrangers pour cacher aux congolais les libéralités criminelles dont ils se rendent coupables.
Le Congo aux prises à des voyous sanguinaires manquant de patriotisme .
Toujours des miliciens, les mêmes petits militaires hyper IDIOTS du Nord qui font encore des coups d’Etat…
Moncocolia, gÉNÉRAL gringalet du peuple makoua, de surcroît super-sodomisé, ne sera JAMAIS ‘pégident’ au Con-go.
‘Fake’ démocrates!
Tant pis pour les RIGOLOS éternels.
Tous les congolais ,sauf des idiots enfumés ,développent un pavlovisme ANTI SASSOUIEN au regard de cette histoire politique de notre pays sur laquelle plane toujours l’ombre d’un assassinat politique dont les auteurs tiennent le haut du pavé politique congolais .
Nous ,fédéralistes ,au vu de ces crimes répétitifs ,avons théorisé une offre institutionnelle disruptive ,qui dépouille le centralisme d’Etat des pouvoirs ,sauf le régalien ,pour les rétrocéder aux territoires afin de créer des dynamiques économiques locales .
Il n’y a point d’économie nationale ,si les économies régionales sont absentes de la sphère économique .
Pourquoi mettre tous les oeufs dans un même panier ,quand on peut les dispatcher dans différents petits paniers ?
Ces images sont le reflet de notre immaturité politique ,inaboutie ,empreinte d’une impréparation institutionnelle et intellectuelle .
De nos jours ,il est inimaginable de confier toutes les prérogatives institutionnelles , attributs constitutionnels ,aux mains d’un prince famélique .
Nous devons , mémoriellement ,tirer les leçons de ce continuum d’échecs politiques pour enfin mettre le curseur sur ce qui convient réellement au pays .
Ainsi ,il serait inutile de nous complaire dans une attitude pleureuse ,il nous faut avancer .
Comment peut on surcharger le sommet du pays avec deux gourous dispendieux et promettre des lendemains meilleurs au peuple congolais ?.
Un président de la république et un premier ministre ,vous n’y trouvez rien à redire ?
Alors , un premier ministre n’est il en même d’assurer les prérogatives d’un président ?
1968 1er choc emmotoinnel j ai vu arriver chez nous n dalla graille avec une troupe de militaire cubains n dalla graille etait habille comme fidel castro li etait envoye par les revolutionnaires pour mettre hors d etat de nuire les derniers officiers republicain de l armee congolaise mon pere etant chef du 2eme bureau de l amee etait la premiere cible .
NOUABI UN TUEUR DE MASSE AVEZ VOUS LES VIDEOS DE L AP SUR LES EVENEMENTS DU 23 MARS 1970. AVEZ VOUS TOUS CES GAMINS VIVANTS SORTIR DE LA RADIO ET QUI SERONT PLUS TARD MASSACRES . J AI FREMI QUAND J AI VU COMMENT CE N ETAIENT QUE DES ENFANTS DES ECOLIERS . DU COUP J AI UN AUTRE REGARD SUR NGOUABI UN HOMME MECHANT PUISQUE C ETAIT LUI LE CHEF