CONGO-B: Il n’y a pas de paix viable sans justice. MICHEL AMBROISE YOKAMA

Enfant du Congo-Brazzaville

Enfant du Congo-Brazzaville

Il n’y a pas de paix viable sans justice

Le régime du Congo se dit garant de la paix, présenté jusqu’ici comme leur principal atout pour aveugler les congolais.

Il n’y a pas de paix viable sans justice

Lorsqu’un procureur de la république signe précipitamment sans réfléchir un mandat de perquisition chez une personne entourée d’hommes armés et une signature sous la houlette du directeur de la police, cela s’appel de l’imprudence ayant pour conséquence de mettre les vies des innocents en danger.

Il n’y a pas de paix viable sans justice 

Lorsqu’on prête 150 millions d’euros à la côté d’ivoire qui a plus d’infrastructures que nous et que dans le même temps, sa propre population n’a ni eau courante ni électricité.

Il n’y a pas de paix viable sans justice

Lorsqu’on a aucune réponse aux mutations démographiques, la population augmente les avenues de nos villes se comptent sur les doigts de la main. Les embouteillages et la pollution asphyxient la population.

Il n’y a pas de paix viable sans justice

Lorsque le pays ne possède aucune station d’épuration ni de politique de traitements de déchets. Au point où dans certains quartiers les gens sont obligés de creuser un trou pour vider les toilettes à l’aide d’un seau, à la merci des épidémies.

Il n’y a pas de paix viable sans justice

Lorsque dans nos écoles les enseignants sont obligés d’arrêter les cours avant 18H car il n’y a pas d’électricité dans les salles de classes.

Lorsque dans certains établissements les élèves sont obligés d’arriver avec beaucoup d’avance pour espérer avoir une place assise, alors que l’avenir de ce pays passera par l’école et la formation.

Il n’y a pas de paix viable sans justice

Lorsqu’un gouvernement valide un budget à coup de milliards de francs cfa et que dans le même temps, aucune avancée significative sur le terrain. Enfin ! Sauf évidemment le confort de vie des politiques.

Il n’y a pas de paix viable sans justice

Lorsque dans nos marchés aucune règle d’hygiène n’est observée et que le poisson sur les étalages partage les mêmes mouches que les ordures qui jonchent les allés. Là on se demande où est la municipalité ? Soi-disant qu’elle accélère, comme si ses acteurs se rendait compte du grand retard du Congo malgré 35 ans de pourvoir.

Il n’y a pas de paix viable sans justice

Lorsqu’on est au CHU et que l’on se trouve obligé de ramener son propre ventilateur car la chaleur est insoutenable dans les salles d’hospitalisation. Sans parler des autres maux qui gangrènes le domaine de la santé dans notre pays.

Il n’y a pas de paix viable sans justice

Lorsqu’on est incapable de réinventer le modèle économique et puiser dans le pétrole sansréfléchir…Il y a quelques mois, le gouvernement a manifesté la volonté de diversifier l’économie en proposant l’intensification de l’exploitation du bois et PAFF ! C’est ce qui s’appel réparer la bêtise par la bêtise. C’est comme si les ressources naturelles étaient inépousables.

Il n’y a pas de paix viable sans justice

Lorsqu’on entend rarement parler des technocrates, des géographes, des biologistes etc…mais le plus souvent des colonels et des généraux formés par des écoles que personne ne connait, au point où, eux-mêmes ne savent pas à quoi leurs servent ces étiquettes…Il y en a tellement que même dans l’administration ce sont des colonels qui occupent tous les bureaux de la préfecture.

Enfin ! De temps en temps on nous parle des sapeurs…A la seule différence qu’ils ne sont pas pompiers, pourtant il en manque cruellement dans le pays.

Il n’y a pas de paix viable sans justice

Lorsqu’on invente sa propre démocratie, sa propre constitution au point d’être réélu à chaque fois avec 91% de voix…Même le pape François ne fera guère mieux.

Il n’y a pas de paix viable sans justice

Lorsque sa seule compétence politique se résume à puiser dans le pétrole, garder pour soi et son clan les 75%, puis faire appel aux chinois pour faire des pseudos travaux avec les 25% restants. Si c’est cela faire de la politique, alors tout le monde peut faire de la politique. Sauf qu’il y en a qui mettront un peu de cœur pour ne pas laisser son propre peuple dans la misère totale.

Peuple congolais, qu’as tu fais pour mériter cela, combien de temps ça devrait encore durer ?

Merci d’en faire une large diffusion dans votre liste de mailing et les réseaux sociaux.

 

Par Michel Ambroise YOKAMA

Ce contenu a été publié dans Les articles. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

15 réponses à CONGO-B: Il n’y a pas de paix viable sans justice. MICHEL AMBROISE YOKAMA

  1. Anonyme dit :

    La paix de sassou non

  2. Objecteur de conscience dit :

    Ce qu’a fait ou ce que n’a pas fait ce peuple pour mériter un tel régime?
    Michel Ambroise Yokama, pourtant visiblement intelligent, semblz t-il oublier que « les peuples n’ont que les dirigeants qu’ils meritent »?
    Le jour où ce peuple en aura marre il le fera savoir.
    C’est donc sur cz que n’a pas fait ou ne fait pas « encore » ce peuple qu’il convient de s’interroger

  3. Le Congolais dit :

    Il n’y aura jamais de paix au congo brazzaville tant que le saguinaire, genocidaire, pilleur sassou nguesso sera toujours a la tete de ce pays.
    Les congolais doivent par tous les moyens chasser ce cancer qui retarde le developpement du congo.

  4. HUMANITE dit :

    Je suis d’accord sur le fond même si la forme laisse quelque peu à désirer.
    Chaque peuple a la constitution et le gouvernement qu’il mérite. C’est un effet de karma.

  5. L'Observateur dit :

    Eh oui, nous avons les dirigeants que nous méritons… Cette pléthore de délinquants et d’incompétents corrompus qui nous sert de gouvernants aujourd’hui sont à notre propre image. Nous sommes – nous déja demandé si nous étions un peuple sérieux ? nous sommes nous déja demandé si nous étions un peuple uni épris de liberté, de démocratie, de paix et de justice ? la réponse est non.

    Nous avons pillé, nous avons tué y compris des bébés (au mortier), nous nous sommes réjouis lorsque certains compatriotes se faisaient massacrer parcequ’ils n’étaient pas de notre tribu, nous nous sommes affublés des qualificatifs péjoratifs (MOKONGO, MUMBOCHI, MONGALA etc) nous avons applaudis des criminels et approuvés leurs crimes tant que nous en étions pas victimes. nous n’avons jamais demandé pardon, pardon à nos voisins, à nos frères, à nos collègues de bureau, bref à tous ces anonymes et sans voix à qui nous avons fait du tort.

    Eh oui, rien ne se perd rien ne se crée tout se transforme…nous sommes responsable du calvère que nous vivons aujourd’hui et payons des décennies de silence complice et coupable.

    Eh oui, ce général – instituteur qui se dresse désormais devant nous comme muraille infranchissable est le produit de notre propre corruption, de notre propre complaisance et connivence avec le crime.

    Alors taisons – nous, puisque nous n’avons pas le courage de lui opposer un bras de fer meme par des moyens pacifiques.

    Laisser notre énergumène – président piller et détruire le pays, il nous a vaincu, il a vaincu l’unité nationale, il a vaincu les congolais…

    Croisons les bras et attendons un hypothétique salut…c’est çà la part des vaincus, c’est ça notre part.
    Allez du nerf Nguesso & co enfoncez nous – le encore plus profond, on a pas encore bien compris la leçon…

    PCT OYO!
    OYO OYO NGUESSO!

  6. Tnafa dit :

    D’après l’article de Jeuneafrique.com « Denis Sassou Nguesso sur le front », Sassou Nguesso a lui-même commandé l’assaut contre la résidence de Ntsourou. En substance aux appels téléphoniques de plusieurs de ses pairs – notamment Joseph Kabila, Alpha Condé et… Michel Djotodia « , le dictateur leur a répondu qu’ il n’était question que de « simple opération de police ». Motif évoqué pour faire revivre le traumatisme aux populations: Le colonel Ntsourou « était soupçonné de détenir un important stock d’armes, des explosifs et d’entretenir une soit disant milice, » Sa résidence a été attaquée par des forces de la police, de l’armée aux ordres de Sassou Nguesso. La résidence de fonction du colonnel, au camp militaire (le camp du 15-Août ), au centre ville de brazzaville a été mis à sac; le jour même de l’enterrement de Nelson Mandela; le père spirituel du dialogue, de la paix. Le journal jeune Afrique fait cyniquement état de la sérénité affiché par le dictateur, génocidaire Sassou Nguesso durant l’assaut qualifié de « simple opération de police »,mais qui a pourtant a été menée par des centaines de policiers, Ces troupes gouvernementales fortement armée et appuyée par des blindés et hélicoptères et fait plus de 80 morts inutiles, comme si la vie humaine n’a pas du tout de valeur. Soyons raisonnables, Brazzaville avait elle réellement besoin d’ un tel assaut si déporportionné quant on pense à l’explosion récente de la poudrière de Mpila, à la guerre de 1997 ainsi qu’aux conflits, tueries de 1998 à 2003 dans les quartiers sud de Brazzaville et au sud du Congo (Pool, Bouenza, Niari et Lékoumou)? Cet assaut est vivement condamnable.Quand vienda enfin une paix réelle, une culture de la culture du dialogue lorsqu’on sait surtout comment avait débuté la guerre 1997 .Apprécier ici la soit disant sérénité affichée par le président autoproclamé qui, une fois de plus reveillé au monde son manque de culture, son esprit d’homme cinglé incapable de prendre compte de la panique, un climat d’insécurité, peur incroyables qu’ il a fait encore vivre à la population est une honte et se faire complice.Si Sassou Nguesso était conscient de ses devoirs et responsabilités, il aurait pris le temps qu’il avait pour le dialogue et pouvait bien ainsi épargner le monde du carnage, de la destruction matérielle, de la panique et séquelles psychologiques engentrés par cet assaut sauvage. Sassou Nguesso qui a une fois encore opté pour la violence, pour  » la stratégie de traumatiser les Congolais par la peur pour se maintenir au pouvoir » n’affiche pas la sérénité. Quoi qu’en dise, sa réaction de commander l’opération contre la résidence de Ntsourou est un acte complètement déplacé et criminel. Sassou Nguesso n’est normalement plus digne de rester un jour de plus président de la république du Congo après une démonstration de force gratuite, déporportionnée. Ce carnage de décembre 2013, est un nouveau crime contre l’humanité sur l’actif du président autoproclamé et sa clique. Il s’inscrit sur la liste de nombreux autres crimes de Sassou Nguesso comme celui de 1977 qui avait causé la mort de 2 présidents, un cardinal et de nombreux tant d’innocents. Pour le tribunal, la CPI, il ya déjà une preuve de bonne source: Sassou Nguesso a lui-même commandé l’assaut contre la résidence Ntsourou qui a occasionné un massacre avec tant de morts civils déchiquetés; sans armes à la main. A propos! Où sont donc passées la dite milice et les armes lourds qui soit disant étaient entretenues par Ntsourou dans une résidence de fonction dans un camp militaire?

  7. Matière grise dit :

    La honte et le déshonneur d’un peuple…. un peuple qui ne protège pas ses enfants est un peuple qui meurt…
    Nous sommes ou nous vivons dans ce processus au Congo du despote, cynique et stupide dictateur Sassou Nguesso.

  8. MOUANGA 2 BZ dit :

    DSN est un homme de paix. Après le tout dépend de l’appréhension que vous avez du mot paix.

  9. Le Congolais dit :

    Je saisis cette occasion pour souhaiter bonne fetes au combattant de la liberte, le colonel Marcel Ntsourou, je passe expressement cette periode a la maison pour etre d’esprit et de coeur avec toi. Vous avez bien appris les techniques de survis mon colonel, que cette humiliation soit comme de l’epee dans l’eau , nous sortirons vainqueur face a l’oppresseur. Une fois de plus ils ne trouveront rien contre toi.
    La soit disant milice, n’etait formee que des jeunes sans armes constitues en bouclier humain autour de vous pour vous proteger

    Vive le combattant de la liberte.
    Vive le congo libre.
    Vive le congo unis

  10. Ibrahima Bouba dit :

    Dans le même jeune afrique, François Soudan l’autre Pigasse logé grassement à Jeune Afrique et à Oyo, le village de ses beaux parents, dans un article truffés comme d’habitude de contre vérités et de raccourcis, s’en donne à coeur joie sur le colonel Marcel Ntsourou qu’il traite de despérado de Brazza. Occultant, comme tout journaliste alimentaire, le fond de l’affaire Ntsourou : l’incurie de l’état dirigé par l’homme dont il essaie de redorer le blason, ayant provoqué le drame du 4 mars 2012 et la tentative éhontée du dictateur d’en faire porter le chapeau à des innocents, pour se débarasser d’eux politiquement. Et Soudan le mbochis blanc, annonce les couleurs : NDZON et Okombi Salissan et peut être bien d’autres personnalités seront eux aussi associés à cette affaire pour s’en débarasser.Les laboratoires Mbochis, dont Soudan fait certainement partie, sont à l’ouvrage. La mixture indigeste sera bientôt prête fait de scénarios abracadabrantesques autour toujours de l’appartenance ethnique. Ce genre de mercenaire de la plume qui a vendu sa queue,sa moustache et son âme aux chantres du « bokondzi na bisso » de l’Alima ne mérite pas d’écrire sur le Congo, car le conflit d’interêt est trop flagrant et la ficelle trop grosse.Le désir de liberté et de démocratie des congolais, il n’en a cure, seul compte pour lui qu’il se repaisse de chair et de monnaie africaine.

  11. Anonyme dit :

    Bonjour MOUANGA

    Je partage votre analyse qui consiste à soutenir que DSN est un homme de paix.
    Bien entendu, tout dépend à quel camp on appartient. Il est de constat notoire qu’un malade mental comme toi ne peux soutenir qu’un fou comme toi comme par solidarité des fous.
    Youlou disait » Un jour , le peuple congolais aura un fou à la tête de l’Etat ».
    Bien entendu que tout dépend de l’appréhension du mot comme tu le notes.Dès lors qu’un boîteux intellectuel comme toi difinis le vocable de paix, on ne peut qu’avoir des sueurs froides.
    Toi et ton mentor sassou donnez à paix une connotation que ne semble pas partager le petit robert, on ne peut que réaliser qu’on ne peut demander à une tête affectée ou peut-être à une personne à intelligence limitée de pondre une définition fiable et acceptable du mot paix.

    Je rappelle que pax tu désignes par paix de sassou désigne certes calme, tranquillité, absence de perturbation alors là, puis-je peut-être vous poser une question: Peut-on soutenir que paix de sassou et absence de perturbation soient conciliables?
    Beaucoup de congolais ne dorment plus parc qu’ils ont un sommeil perturbé par ton idôle, les raisons sont simples, ils ont faim, ils sont malades de palu, de typhoïde,etc…
    Ce sont des pathologies négligeables mais avec des effets dévastateurs, résultats des courses, les congolais en meurent.
    ET tu sais pourqoui MOUANGA ? Faute d’argent et donc de soins. Mais alors on peut légitimement s’interroger sur les finances du CONGO Etat pétrolier dont les caisses du Trésor sont vides.

    Mais alors pourquoi les caisses du Trésor sont vides ?
    Mr MOUANGA veut-il vraiment une réponse ? Je ne m’empêcherai pas de dire que SASSOU et son clan assèchent les caisses pour achèter des luxueuses villas partout dans le monde,des chemises monogrammées DSN, des montres à 30.000€ pièce, bref pour faire des folies, je vous renvoie aux enquêtes des Biens mal acquis actuellement en cours .
    Je m’arrête juste là pour prouver de façon soutenue pourqoui les congolais sont pauvres au point de renoncer à leurs propores soins.

    Oui, c’est vrai que Sassou est un homme de paix.

    Monsieur MOUANGA, voilà de façon lapidaire l’apprécition que je porte de façon sympathique à votre analyse.

    Je souhaitais vous faire une réponse digne de ce nom, mais j’ai préféré ne pas fatiguer mes neurones pour vous.

    Enfin pour la route, vive le chemin de mourir pardon d’avenir et vive le congo pays émergent d’ici 2025.

  12. Jean Jacques Ayhayenh Dimi dit :

    L’affaire Marcel Ntsourou, continuera à faire couler encre et salive d’autant que les congolais au moins ceux épris de bon sens n’arrivent pas à comprendre la mobilisation d’une armada ( achétée suite à l’incursion dans le territoire national par l’armée angolaise!) pour arreter un seul officier. On peut aujourd’hui louer, la nouvelle technologie avec les reseaux sociaux où l’ information circule presqu’à la minute pour contrecarrer le mensonge de sassou nguesso et sa cohorte tribalo clanique. Tous les congolais savent clairement que le ministère de la défense est bien responsable de la tragédie du 4mars 2012. Jeté la responsabilité sur Marcel Ntsourou c’est pure et simple une machination politicienne. Deux personnalités le reconnaissance d’une manière ou d’une autre que Ntsourou ne responsabilisent pas Ntsourou comme auteur d’un accident, d’une négligeance qui a occasionné cette catastrophe le dimanche 4 mars 2012. D’abord, le ministre de la justice Aimé Emmanuel Yocka, oncle de Sassou affirmait dans une des nombreuses allocutions qu’il tenait sur cette affaire, « laisser Ntsourou tranquile, Ntsourou n’est pas responsable de cette situation. » Il étalait aussi les divers indices qui pouvaient bien être la cause de la tragédie. On peut encore se souvenir de tout cela. Une autre personnalité qui semble denouaner l’officier congolais d’origine téké est bien le général de Division Norbet Dabira qui reconnait lors du procès sur cette même affaire, avoir dressé plusieurs fiches à sa hierarchie expliquant que la manière dont les explosifs civils destinés à casser les pierres etaient entreposés à côté des armes étaient très pernicieux et pouvaient occasioner un grand drame dans le pays. Il ne s’était pas trompé de l’avoir dit entre 2008 et 2009. Le 4mars est sans appel. Alors qui est cette hierachie? Est ce Marcel Ntsourou qui était chargé de surveiller ces dossiers que présentait par Dabira? Cet officier ne l’accuse pourtant pas? Et le long du procès, le nom Tsourou n’est pas cité comme responsable d’assumer une telle charge. Alors pourquoi la justice n’a pas voulu savoir qui était à la tête de la hierarchie dont parle Dabira? On peut bien penser que c’est Denis Sassou Nguesso, lui qui depuis occupe le poste du ministre de la défense. Bowao à l’époque des faits n’était que son auxiliaire et qui agissaiait sous les ordres du protoministre de la defense. Pour preuve, les juges congolais n’ont pas voulu interpeller Bowao, puisque l’ interpeller vaudrait bien dire qu’il faut interpeller aussi le titulaire de ce ministère comme ils l’ont fait pour Ntsourou et Okemba. Mais ce n’est pas tout, car quelques semaines après le drame, Bowao déposé, Sassou refuse le ministère de la Défense pour le confier à un général mbochi alors des faits chefs d’etat majeur et qui dans les circonstances encore non clarifiées du 4 mars ne mériterait pas ce poste. Comme chef d’Etat majeur, Mondzo serait lui aussi mis aux arrêts pour négligeances notoires. Il y a là encore quelques choses qui ne tient pas et qui relève de la pilule amère du mensonge qu’on continue de faire avaler au congolais. Personne ne peut oublier la violence inouie qui caractérise le pouvoir du régime de Brazzaville. A comparer avec le procès de Marien Ngouabi dont le même acteur jouait à la manipulation, les présumés coupables ont été exécutés rapidement sans attendre la durée d’une instruction conséquente du dossier vu la gravité de l’acte d’attenter à la vie d’un chef de l’Etat de surcroit en fonction. Emile Biayenda est même assassiné par ces gens qui respire la violence sans un être entendu. Massambat Debat et d’autres, ont passé par le feu de ce système inique. Le cas le plus flagrant c’est sans doute l’assassinat de Kikadidi où tous les memebre du CMP voulait bien l’avoir vivant pour en savoir plus sur la mort de Marien Ngouabi, mais il fut abattu froidement dans un quartier de brazzaville, par un garde de corps de Sassou Nguesso dans un commando conduit par Ngoloundelé. Cette exemple nous laisse pantois lorsqu’il faut voir le temps accordé pour l’instruction de l’affaire du 4mars 2012, alors que un nom est désigné, un certain Kakom Blood ( ce nom s’il est pas inventé de toute pièce pour le bien de la cause, il pourrait être un simple sobriquet, d’autant ques les congolais n’ont pas ce genre de patronyme, à moins qu’il soit d’être un étranger incorporé dans la milice qui fait office d’une armée), ce régime nourrit du sang humain allait l’abattre immédiatement vu la gravité de l’incident dont il serait responsable. Dans ce pays où l’argent semble tout résoudre, le caporal chef Kakom Blood a du recevoir une grosse somme d’argent pour accepter d’être l’auteur de cette tragédie et par conséquent porter des accusations contre Marcel Ntsourou. C’est mon point de vue.
    En ce qui concerne l’affaire du 16 décembre 2013, concernant l’arrestation de Marcel Ntsourou, il y a bien d’autres motivations à notre avis. La première motivation est sans doute la même qui a fait qu’il soit tenu pour responsable de la tragédie du 4 mars. En effet, ces bourreaux, Sassou Nguesso, Jean F. Ndenguet malgré leur absence en dépit de leur absence noitoire au procès, alors que leur déclération pouvaient bien clarifier et les juges et l’opinion nationale sur ce qui s’était passé ce matin là de mars 2012, se sont plutôt employés soit a menacé les juges nommés par eux pour n’avoir pas declarer une sentence condamnant soit Ntsourou à mort ou à prison à vie. La question ici est bien de neutraliser cette officier « dangereux » qui peut mettre en difficulté la conservation du pouvoir par le clan Sassou. L’enjeu du problème est à ce niveau et non pas ailleurs comme le témoigne belle et bien l’amada dépolyée à son domicile le 16 décembre dernier.
    Il n’en est pas ici question des armes que detenait le colonel rebelle encore moins de la centaine des jeunes qu’il entourait. Nous recusons absolument cette ineptie qui n’est autre que la pilule que l’on veut faire avaler aux congolais pour abuser comme toujours des institutions du pays afin de s’assurer davantage le sang congolais qui nourrit le pouvoir de Sassou Nguesso! Pour en revenir sur cette affaire des armes, nous savons tous comme l’a d’ailleurs souligné plusieurs de nos compatriotes dans une emission de RFI animé par Juan Gomez, depuis la fin de la guerre en 1997 que tous les officiers au Congo ont des armes chez eux. Pour preuve, en Mai 2009, alors que les population de Talangai étaient prolongées dans leur sommeil, des explosions à l’arme lourde ce firent entendre mettant les habitants en debondade en pleine nuit. C’était la caserne militaire privée du feu Général Adoua qui avait pris feu. A cette occasion, le defunt général Adoua n’avait même pas été interpellé ni par Mr Sassou Nguesso, ni par services juridictionnels. Aucune instruction ne s’est pas ouverte contre ce general dont la caserne militaire mettait la vie des voisins en danger. Ainsi, il n’ ya pas de doute que les armes tenues par Marcel Ntsourou lui furent données par Sassou Nguesso lui même à l’époque où l’officier tombé en disgrâce etait considéré comme un ange et gardien du temple. A la lumière cela, il convient de comprendre que « la simple opération de police » à d’autres motivations non avouées comme nous l’avons déjà dit. Car s’il s’agissait de s’en prendre aux officiers qui détiennent illégalement des armes chez eux, Sassou Nguesso serait déjà lui même victime de son jeu machiavélique. Autrement dit ces officiers détenant illégalment des armes l’auraient abattu. Et c’est ce qu’il ne fera pas!
    Aussi, il faut reconnaitre qu’en dehors de cette question du pouvoir que Sassou veut préserver à tout prix même largement au delà de son mandat constitutionnel, se trouve un pacte: le pacte du silence. Il est vrai que Tsourou avait été entendu en aout 2005, lors du procès du des 356 personnes disparues au beach de Brazzaville. Mais cette affaire marquée par le sceau du silence ne laissa transparaitre la vérité autour de ce qui est vraisemblablement prescrit comme crime contre l’humanité. Depuis que Ntsourou manifesta sa volonté pour déballer ce secret, Sassou Nguesso, un homme gravement perturbé, malgré sa participation au sommet sur la paix et la sécurité à Paris, malgré sa rencontre avec le Saint Père, le Pape François, malgré son voyage prolongé en Afrique du sud pour les obsèques de Madiba l’icone mondiale de la paix et de la reconciliation, malgré les mises en garde du Présiden américain Barack Obama, le multi récidiviste criminel congolais n’a pas renoncé à la violence aveugle. Moins d’une semaine, alors que Mandela venait d’être porter en terre, revenu au Congo, la violence est dans l’agenda de Sassou Nguesso qui veut en finir avec Ntsourou comme jadis il y a presque 30 ans pour le cas Pierre Anga. Celui là même qui dormait en 1997 et qui opposa la résistance à l’armée regulière pourtant à la recherche des criminels qu’il ébergeaient dans son domicile sursauta de son lit pour organiser la rebellion contre la souverainété nationale. En effet, ce 16 décembre 2013, au lieu de laisser l’instruction judiciaire suivre son cours, il préfera la violence et la terreur comme pour envoyer un message aux autres officiers mais en terrifiant les populations comme il l’avait fait il y a plus de 19 mois. Des chars, un hélicoptère de combat au dessus du toit de la maison de Marcel Ntsourou. La mission était sans doute pour l’ssassiner. Heureusement très vite il y a eu l’intervention du personnel des nations unis et aussi la perpicascité de RFI qui a permi à Ntsourou de dire un mot avant d’être abattu. Ce que nous déplorons ces des morts pour rien. Plus d’une vingtaine de vie humaine que le congo vient encore de perdre pour la cupidité d’un homme vraissemblablement perturbé. Même si Ntsourou avait opposé une résistance pour se plier aux persquisitions ordonnées par le procureur de la république, je ne crois pas que toutes les procédures avaient été épuisées pour en venir à l’usage de la force. On ne parle même pas des officiers ou parents proche du colonel pour le ramener à la « raison », le concours du médiateur national n’a même pas été sollicité avant que la mission ne soit accordée à l’armée. Cependant les congolais ont été stupéfait de comprendre que le « plus jamais ça » inscrit devant la maison de Sassou Nguesso n’avait aucune signification tant que le névrosé ne peut recevoir un bon traitement.

  13. Le Congolais dit :

    Vous avez tout dis mr jean jacques, le but c’etait l’elimination pure et simple du colonel ntsourou.
    Cette fois si j’espere qie les officiers congolais vont aumoins comprendre le genre d’hommes ils servent, sassou s’en prendra prochainement a Okoy, mondjo et que sais je encore.
    L’unique moyen de mettre le criminel sassou hors d’etat de nuire est qu’on lui Loge une balle dans la tete par un gars de son milieu. Comme un chien agonisant qui casse tout avant de mourrir, sassou est pret a embraser le congo avant de fuire au benin

  14. le fils du pays dit :

    Il grand temps que les Congolis se debarrassent de Mr Sassou.Je lance encore l’appel a Jerry Rawlings Congolais de proceder au nettoyage de toutes ces ordures qui polluent le Congo depuis juillet 1968.Soutenons le Colonel Marcel Ntsourou,d’autres vrais militaires Congolais et civils doivent le rejoindre dans ce combat pour mettre hors d’etat de nuire la fripouille d’edou,ses lieutenants,son clan et ses amis

  15. william dit :

    Non!! Les peuples n’ont pas tous et toujours les dirigeants qu’il meritent. Cette parole n’est pas sortie de la bouche de Dieu mais bien de celle d’une pauvre et miserable creature qui s’est appuye sur son observation.

    Pensez-vous que si le peuple congolais meritait Sassou, il se plaindrait aussi quotidiennement au point d’en mourrir? Meriter ses dirigeants consiste a les accepter de tout coeur, les aimer, les soutenir apres les avoir librement choisi. Ce n’est pas le cas de ceux qui arrivent au pouvoir par la ruse et s’y maintiennent par la force. Le peuple ne les merite pas, il les subit avec des grincements de dents.

    Je sais que vous me direz que si le peuple n’en veut pas, pourquoi ne les chasse t-il pas? La reponse est simple : parceque le peuple a ete divise par ces dirigeants qui ont compris l’enjeu car quand le temps de chasser le colon fut arrive, le peuple congolais se leva comme UN SEUL, parcequ’il n y avait pas de division et parceque l’ennemi etait unique : le colon.

    Bachar El Assad en est l’exemple : le peuple s’est bien rebelle, ou en sommes nous a ce jour? Beaucoup de degats et une internationnalisation de ce litige qui prend des proportions dangereuses. Vous direz que le peuple syrien merite ses dirigeants? C’est bien trop simpliste comme affirmation. Je ne la partage pas.

    Partager cette assertion serait jouer le jeu de ces dictateurs, cautionner leurs actes et « fataliser » sans se rendre compte que l’on se mue en complice, et c’est bien ce que vous faites, Messieurs « objecteurs de conscience » et « l’observateur », tournez-vous et faites-le vous enfoncer plus profondement, encore et encore mais ne m’associez pas parceque je ne jouerai pas a ce jeu de lavage de cerveau dont vous etes des victimes inconscientes : vous n’approuvez pas Sassou et son systeme, pourtant vous l’autorisez a continuer son massacre. Non, vous ne le meritez pas, sinon vous ne vous plaindriez pas ainsi!!

    Non, la violence armee ou physique n’est pas le seul moyen de venir a bout des embuches placees sur le chemin d’un peuple qui, a cors et a cris, appelle de tous ses voeux, des dirigeants qu’il merite c’est a dire, ceux qui sont le fruit de sa volonte libre et consciente.

    La non violence est un autre moyen qui a fait ses preuves dans les pays ou l’ennemi etait commun (Ghandi et l’Inde, Mandela et l’afrique du sud) mais qui est inapproprie dans nos pays ou la division des peuples pour mieux regner adoptee par les dictateurs laisse peu de place a ce moyen d’expression pacifique pour les chasser.

    Le seul et unique moyen a notre disposition est l’expression libre sur internet.

    Qu’il plaise a Dieu.

Laisser un commentaire