CONFÉRENCE – DÉBAT : Thème : « L’O.BU.MI.TRI: hier, aujourd’hui et leçons pour demain»


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6 réponses à CONFÉRENCE – DÉBAT : Thème : « L’O.BU.MI.TRI: hier, aujourd’hui et leçons pour demain»

  1. Tout d’abord merci aux organisateurs de faire un débat sur ce sujet dont je fus le premier à remettre sur la table ici même sur ce site quand j’expliquais aux congolais pourquoi fait-il dissoudre le PCT et ses appareils parasites que la dgst, la police, etc.

    Aujourd’hui, je suis donc ravi de constater que nombreux sont ceux qui ont abouti aux mêmes conclusions que ma modeste personne à savoir que le PCT est une organisation OBUMITRI. Et il est un devoir de mettre tous ses acteurs hors d’état de nuire en leur interdisant ainsi qu’à leurs descendants toute activité politique, car l’idéal des enfants nés de l’idéalisation de leurs parents. Le cas de Fatimata Mboussa est un cas d’école patent. Née d’un père voleur, sa fille Fatimata a suivi les traces de son voleur de papa, et ce en mettant Ecair en faillite.

    Nous ne pouvons bâtir un nouveau Congo sans raser tout ce système mafieux qui pour vivre aux crochets de l’état n’hésite pas à tuer quitte à vendre leurs pères et mères comme ce ministre Tome 10 que la rumeur dit qu’il avait joué au docteur avec sa génitrice.

    Dans l’analyse, si le problème est d’abord propre aux congolais, il y a le facteur extérieur qu’il faut prendre en considération. Quand en 1997, Sassou lança son coup en massacrant les Kongo, chirac envoya la Croix-Rouge et de l’aide aux quartiers sous contrôle de Sassou. Donc, la France de Chirac était pour ce coup d’état ethniciste qui allait remettre en scelle un régime ethnocidaire. Il en va de même du pétrole siphonnait par elf-total qui pousse le PCT au crime. On a vu cette compagnie jouait aux vrp du PCT auprès du gouvernement français qui a lâchement abandonné Mokoko aux mains du PCT comme elle lui a donné carte pour aller « chasser son gibier préféré  » au Pool. Il en va de même de ces organisations dites internationales qui à coup de corruption encouragent l’obumitrisation du Congo.

    Bon, merci de faire référence à l’un des grands prof que j’ai eu à savoir Raymond Aaron. Plus qu’un prof, ce grand monsieur était un sage qui inspirait.

  2. Anonyme dit :

    Les conférences ne suffisent plus.Comprendre le passé oui mais que faire pour aujourd’hui. le même monstre qui a tué hier, tue encore aujourd’hui.Si cette conférence doit nous apprendre à nous mettre en ordre de bataille, oui mais si c’est pour faire les intellectuels, non. les cadavres de Diawara et ikoko demandent que leurs sacrifices servent à bâtir une véritable alliance pour les jeunes de toutes les régions qui regardent dans la même direction. Abou…

  3. KOO' NGOH dit :

    @ Anonyme,
    Tout a fait d’accord avec vous.
    Surtout ces « Tintins » des Assises Nationales du Congo, ils aiment jouer aux intellectuels et cela comme d’habitude sans effets sur le terrain au Congo.
    Pendant ce temps, sassou continue à tuer, à se la couler douce et à ricaner de vos gesticulations inefficaces; sans être inquiété par un bruit quelconque d’arme ou de canon… Vos simples jeux d’intello (de conférences et je ne sais quoi d’autres), ressemblent au jeu du chien qui lèche ses couilles à longueur de journée pour faire croire qu’il se prépare aux ébats sexuels… Effet – Zéro
    Écoutez!… organisez au moins une conférence avec un thème direct du genre: » Comment abattre ou éliminer sassou physiquement – voies et moyens pour y aboutir » et vous verrez combien de participants vous allez avoir…

    KOO’ NGOH

  4. Chers Anonyme et KOO’ NGOH
    Ne pas comprendre votre colère, votre soif d’en découdre avec le tyran Sassou serait simplement un manque de considération des peines injustement endurées par nos compatriotes au pays.
    En écrivant ces lignes, je suis convaincu que votre engagement militant aidera à modérer vos jugements sur la Plateforme Assises Nationales du Congo ainsi que sur ceux qui, dans un esprit de sacrifice et de prise de position publique, donnent le meilleur d’eux même pour faire avancer la cause qui nous mobilise tous depuis tant d’années.
    Je crois également que vous pourriez sans peine mettre un peu d’eau dans votre vin pour tempérer votre mépris des simples femmes et hommes, « tintins »(Anonyme) que nous sommes; nous que vous considérez jouer à de « simples jeux d’intello ».
    Halte ! à l’invective inutile chers compatriotes.
    Qu’il me soit permis, en retour, de constater que  » ne pêchent que ceux qui agissent »; et, précision pour le cas du Congo et de sa diaspora, « ceux qui agissent à visages découverts ».
    Enfin, je sais que vous ne manquez pas de raison…
    Je sais que vous partagez les mêmes préoccupations que nous, même si vous avez choisi l’anonymat…j’ai lu que vous attendez une autre initiative: « une conférence avec un thème direct du genre: » Comment abattre ou éliminer Sassou physiquement – voies et moyens pour y aboutir ».
    Voilà une idée « lumineuse »…alors pourquoi ne prenez vous pas l’initiative de l’organiser au lieu d’attendre que ce soit les autres (les Tintins, comme vous dites) qui le fassent ?
    Point n’est besoin d’en dire plus. Je vous redis ma considération pour le souci du Congo qui forcément doit nous unir.
    Merci et avec toute mon amitié, je vous prie de lire ce qui suit:
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    COMPRENDRE l’O.BU.MI.TRI POUR EN FINIR AVEC SASSOU NGUESSO
    «Ce sont les hommes qui font l’Histoire, mais ils ne savent pas l’Histoire qu’ils font».
    C’est ce que montrent les soubresauts politiques que connaît le Congo-Brazzaville depuis 55 ans. C’est aussi pourquoi la question de l’Oligarchie bureaucratique, Militaire et Tribale, rendue célèbre par l’acronyme O.BU.MI.TRI apparu en 1973, interpelle encore aujourd’hui la mémoire collective congolaise.
    Traduisant les réalités du régime post révolution, l’O.BU.MI.TRI est loin d’être un fait du passé. C’est ce système qui continue à ce jour, incarné par le pouvoir obscur de Sassou Nguesso. Ce dernier a entamé son ascension avec les assassinats de Ange Diawara, Ikoko, Bakekolo et de leurs compagnons et plus tard des présidents Marien Ngouabi et Massamba Debat, du Cardinal Biayenda et de bien d’autres innocents; entre autres, les suppliciés du faux procès de 1978, Pierre Anga…
    Depuis, Sassou Nguesso utilise les mêmes stratagèmes et les mêmes moyens pour réduire au silence toux ceux qui dénoncent son règne tyrannique; les 354 disparus du Beach et, depuis, les généraux Bouissa Matoko, Motando, Adoua, Avoukou, du colonel Tsourou…ou encore les prisonniers politiques Boukadia, Paulin Makaya, Limbongo, Mokoko, Okombi Salissa et bien d’autres résistants de tous âges.
    Tirer les leçons du Mouvement M22 est un impératif pour la lutte de libération d’aujourd’hui.
    Décrypter les ressorts actuels de l’O.BU.MI.TRI, c’est se donner les moyens et, constituer une base d’actions pour le changement véritable, aujourd’hui et demain, en vue d’une construction éclairée de la nation congolaise.
    La lutte du M22 recèle d’exemples à suivre aujourd’hui pour l’implantation des réseaux, pour la consolidation de l’unité d’action des forces vives et le dépassement du fait ethnique.
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  5. Ils n’ont connu que sassou et son ethnicisme. Aussi, il leur est impossible de penser qu’un autre Congo avait existé où on se sentait d’abord congolais avant d’être ressortissant de telle ou telle région. Donc, des circonstances attenuantes doivent leur être trouvées tant sassou et son obscurantisme a fait beaucoup de dégâts dans leurs cocos.

    Si vous leur dites qu’Ikoko et plusieurs autres frères du nord avaient refusé l’amnistie de sassou et ngouabi qui leur était offerte au nom de la tribu, ils ne pourront jamais croire que ces derniers avaient accepté de mourir avec leurs frères du sud par solidarité quand les Camille mbongou et autres moundelé (ondelé) ngollo avaient préféré écouter la sirène de la tribu-classe.

    Sans la conscientisation et la sensibilisation sur la mystification du fait ethniciste en politique du fait de sassou, celui-ci continuera son œuvre de destruction du pays. Aussi, il est un devoir de demontrer au peuple quels sont les fondements de ce régime inique. Pourquoi l’armée rouge et l’armée de libération populaire de Chine avaient des cellules idéologie et éducation? C’était pour faire prendre conscience au peuple des enjeux de la lutte de libération. Et si vous voulez éviter de faire du sassou sans sassou, et bien comprenez d’abord le mode de fonctionnement de son régime afin d’éviter de subir un autre sassou. Youlou, qui était accusé d,avoir tout volé, n’avait il pas prédit qu’un jour les congolais auront à leur tête un fou? Ce n’était pas une malédiction,mais seulement une prédiction fondée sur notre ignorance et immaturité, incapables que nous étions à cerner les enjeux stratégiques de notre pays et la nocivité du colon qui tirait les ficelles en sous mains.

    Voulons répéter les mêmes erreurs que celles du passé?

  6. Merci, cher Bakala Telema pour cette excellente contribution à la bonne compréhension des enjeux et défis posés par la lutte contre l’O.BU.MI.TRI. Cordialement.

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