Comment le groupe Total a aidé le Congo à berner le FMI

« Le Monde » révèle comment le groupe a imaginé un opaque montage offshore pour permettre au Congo d’échapper à la vigilance du Fonds monétaire international.

LE MONDE ECONOMIE | 10.04.2018 à 10h55 • Mis à jour le 10.04.2018 à 11h04 | Par Jérémie Baruch (/journaliste/jeremiebaruch/)

Caniculaire été 2003. Alors que le mercure dépasse allègrement les 30 degrés, les avocats d’un cabinet de Jersey échangent avec le gendarme financier de l’île anglo-normande. Il s’agit d’obtenir un accord de principe de la part de la commission des services financiers pour s’assurer de la légalité d’un montage opaque qui est en train d’être échafaudé dans la plus grande discrétion. « Ce dossier est extrêmement urgent », plaident-ils.

C’est le point de départ d’une nébuleuse histoire liant le géant pétrolier Total à la République du Congo, qui peine à se relever financièrement après une guerre civile meurtrière. Avec l’aide de la banque BNP Paribas, la multinationale et le Congo ont cherché à contourner des engagements pris par Brazzaville envers le Fonds monétaire international (FMI). Ce dernier joue un rôle décisif dans l’allégement des dettes souveraines et ne doit en aucun cas être mis au courant de ce qui se trame :

contre des promesses de transparence comptable, le FMI doit annoncer l’accession du Congo au statut très convoité de « pays pauvre très endetté » qui garantirait une annulation substantielle de la dette d’Etat.

Total, de son côté, vante l’irréprochabilité de sa charte éthique, établie après l’absorption d’Elf, en mars 2000. Impossible dès lors de dévoiler aux instances internationales ou même à ses actionnaires le micmac financier qui se mijote dans les paradis fiscaux.

L’étendue de cette tentaculaire affaire, qui s’étend sur trois continents différents, à l’insu du FMI, des créanciers congolais et du public, a été découverte par Le Monde en enquêtant sur des centaines de documents des « Panama Papers (/panama-papers/) » et « Paradise Papers (/paradise-papers/) », deux fuites de données massives issues de cabinets d’avocats offshore, révélées en 2016 et 2017 avec le consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ) et ses partenaires.

Passer l’éponge sur l’historique d’Elf Il faut donc remonter à 2003 pour comprendre l’histoire. Si l’avocat de Jersey se fait pressant, en ce 9 juillet, c’est qu’il s’agit d’une affaire de la plus haute importance pour son client, Total. La multinationale française vient de mettre la touche finale à un épineux problème qu’elle traînait comme un boulet depuis le tournant du siècle. Après plusieurs années de négociations, Total est enfin parvenu à un accord avec Brazzaville, qui permet au géant français des hydrocarbures de passer l’éponge sur le passif litigieux de son prédécesseur, Elf, dont les dirigeants sont alors en procès. A couteaux tirés avec Total, dans un climat de Françafrique qui ne dit pas son nom, le gouvernement congolais réclamait notamment réparation pour le rachat par la compagnie pétrolière,à prix bradé, des parts de l’Etat congolais dans Elf-Congo.

Agathe Dahyot pour « Le Monde » C’est chose faite, le 10 juillet 2003, avec l’adoption d’un « accord général transactionnel », négocié par Denis Gokana, conseiller spécial du président congolais… et ancien ingénieur chez Elf. En quelques signatures, tous les contentieux sont effacés. Lavé des péchés d’Elf, Total obtient même les droits d’exploitation d’un nouveau champ pétrolifère. La multinationale française a dû pour cela consentir à un geste financier ; mais plutôt que de verser au Congo des espèces sonnantes et trébuchantes, elle lui cède pour 1 franc symbolique ses parts dans une concession pétrolière maritime en fin de vie, située au large des côtes africaines.

Estimé à 160 millions de dollars (129 millions d’euros), ce « cadeau » n’est pas une si bonne nouvelle pour le Congo. Etranglé par ses dettes, le pays a besoin de liquidités plutôt que de champs pétroliers. L’une des solutions consisterait à vendre par anticipation le pétrole qui sera extrait du champ dans les prochaines années, pour empocher immédiatement des devises. Impossible ! Le FMI interdit de tels préfinancements pétroliers aux pays qui sollicitent son aide et le Congo s’est publiquement engagé à se passer de telles pratiques.

Le 7 octobre 2003, le président Denis Sassou-Nguesso signe donc une loi pour vendre le champ à Likouala SA, une société congolaise fraîchement créée, ce qui lui permet de récupérer immédiatement une première tranche de 80 millions de dollars ainsi que la promesse d’une seconde tranche, d’un montant identique, dans quelques années. « La nécessité pour la République du Congo de monétiser au plus vite ses intérêts dans le champ de Likouala s’est avérée déterminante dans la logique de l’opération qui a ensuite été mise en place, avec la cession de ses droits à la société Likouala SA », explique au Monde un porte-parole de Total. Voilà pour la version officielle.

La création du montage

En coulisses se trame une histoire bien plus complexe. Les éléments rassemblés par Le Monde permettent de penser que Likouala SA, loin d’être une compagnie pétrolière comme les autres, était en réalité un faux nez de la République du Congo. La société a été créée en septembre 2003,quelques semaines avant d’obtenir la concession sur le champ pétrolier.

Ses actionnaires ne sont ni des investisseurs congolais ni de grandes multinationales occidentales,mais une société-écran baptisée Montrow International Limited, enregistrée aux îles Vierges britanniques un mois plus tôt. Les autorités de ce territoire des Caraïbes sont très peu regardantes sur les modalités des montages offshore et permettent un enregistrement extrêmement rapide des sociétés-écrans.

Pour rajouter une couche d’opacité, Montrow International Limited est elle-même logée dans un trust tout juste créé à Jersey, le Montrow Trust. Ce type de structure de droit anglo-saxon présente un avantage incomparable pour les entreprises en quête d’opacité : les propriétaires officiels sont les avocats du cabinet Nautilus, qui ne sont en réalité que de simples gestionnaires (trustees). Les bénéficiaires du trust restant invisibles, les véritables détenteurs de la concession pétrolière sont donc protégés par un double verrou de confidentialité.

Pour s’offrir la concession, la mystérieuse Likouala avait besoin de 70 millions de dollars. Difficile d’obtenir de tels montants pour une société sortie de nulle part, dotée d’à peine 15 000 euros de capital et détenue par des actionnaires inconnus. Cette somme lui a pourtant été prêtée par la banque française BNP Paribas.

Likouala SA, une coquille vide

C’est ce prêt qui expliquerait pourquoi le Congo s’est donné tant de mal pour ériger un mur étanche avec le champ pétrolier : frappé de l’interdiction de s’endetter lui-même pour des projets pétroliers,l’Etat congolais n’aurait en aucun cas pu effectuer la même opération avec sa société pétrolière publique, sous peine de s’attirer les foudres du FMI. Grâce à ce montage habile, Brazzaville a donc pu obtenir l’argent frais de la BNP sans éveiller les soupçons de l’institution internationale. Sollicité par Le Monde, le FMI n’a pas souhaité commenter ces révélations.

Total a toujours affirmé n’avoir gardé qu’un intérêt subalterne dans le champ pétrolier après en avoir cédé sa participation, en 2003. Des documents montrent au contraire que la multinationale française a continué à y jouer un rôle de premier plan. C’est Total qui a élaboré le montage offshore impénétrable permettant de dissimuler les propriétaires du champ pétrolier, avec l’aide du cabinet d’avocats Gide Loyrette Nouel et de Nautilus, un prestataire offshore basé à Jersey. Total, toujours,qui a payé les avocats de Gide Loyrette Nouel pour rédiger le contrat de prêt entre Likouala et la BNP. Total, encore, qui est resté à l’époque le seul maître à bord dans Likouala, comme en attestent les contrats confidentiels épluchés par Le Monde. Total, enfin, qui a prévu de racheter pour seulement 1 500 euros les actions de la société Likouala afin de les rétrocéder gracieusement à Brazzaville, après le remboursement du prêt bancaire. Likouala SA, gérée par un cadre congolais de Total, n’est en réalité qu’une coquille vide sans dépenses ni revenus, sans personnel ou compte en banque à son nom. En vertu d’un « contrat d’“operating délégué” », elle a en effet transféré « tous les aspects techniques, administratifs,légaux, comptables et financiers » à Total, qui continue d’exploiter les puits pétroliers. Lire l’intégralité de l’article sur lemonde.fr

Likouala SA, puits de pétrole de Papa voleur ! Par RIGOBERT OSSEBI

 

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22 réponses à Comment le groupe Total a aidé le Congo à berner le FMI

  1. Anonyme dit :

    En tout cas, cette information doit être transmise aun FMI

  2. SASSOUFIT,DEGAGE SASSOUFIN dit :

    Après la chute du Préfet Sassou,l’état Congolais doit porter plainte contre Total,une société voyou.

  3. Val de Nantes dit :

    Il y aura du monde au tribunal ,après le départ de Sassou du pouvoir ,un départ que nous voulons de suite .
    Les connexions extérieures qui complotent contre le Congo sont tellement complexes qu’il va falloir organiser une conférence internationale sur les prédateurs de la richesse du Congo.

  4. Prince Albert dit :

    Likouala SA : position de Total (in French only)
    2018/04/10 Press release
    Paris – Total est cité par le quotidien Le Monde dans une enquête publiée ce jour portant sur la société congolaise Likouala SA.
    Dans ce cadre, Total tient à rappeler les faits suivants :

    En 2003, la République du Congo sort d’une longue guerre civile et son économie souffre. Le pays a un besoin urgent de fonds. Il négocie avec le FMI et le Club de Paris, un groupe de créanciers publics dont le rôle est de trouver des solutions coordonnées et durables aux difficultés de paiement de pays endettés.
    Dans ce contexte, dans le cadre d’un accord global signé en 2003, Total a transféré sa participation de 65% dans le champ pétrolier de Likouala à la République du Congo.
    La République du Congo a décidé de monétiser ses intérêts dans le champ de Likouala, en les cédant à la société Likouala SA et a demandé à Total de l’assister dans la mise en place de cette transaction avec des établissements financiers de la meilleure réputation.
    Le FMI a été tenu informé de l’opération par les autorités de la République du Congo, notamment par un courrier daté du 17 novembre 2004 qui en atteste. Ce document est public et disponible sur le site internet du FMI. Pour le consulter, cliquer ici.
    Total n’a donc pas contribué à aider la République du Congo à contourner la vigilance de ses créanciers internationaux
    En République du Congo, comme dans l’ensemble des pays dans lesquels Total exerce ses activités, le Groupe agit dans le respect des réglementations locales et internationales applicables.

    À propos de Total
    Total est un groupe mondial et global de l’énergie, l’une des premières compagnies pétrolières et gazières internationales, et acteur majeur des énergies bas carbone. Ses 98 000 collaborateurs s’engagent pour une énergie meilleure, plus sûre, plus propre, plus efficace, plus innovante, et accessible au plus grand nombre. Présent dans plus de 130 pays, Total met tout en œuvre pour que ses activités soient accompagnées d’effets positifs dans les domaines économiques, sociaux et environnementaux.


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  5. Lucien Pambou dit :

    @ TOUS
    La réalité du reseau et ses ramifications internationales sont la devant vous et de facon implacable
    la reussite politique par une alternance démocratique est necessaire

    Encore faut il que cette victoire creuse le réseau et ses implications financieres qui seront forcement un calvaire pour les vainqueurs

    Ne pas ignorer que la partie financiere du réseau ne se laissera pas faire au risque de rendre la victoire amère car la pieuvre financiere a besoin d ‘actes et de membres à sa botte

    les vainqueurs sauront ils dire non comme ils le font de facon emotive dans l opposition ou seront ils capables de mener des enquetes nationales et internationales pour rassembler le patrimoine financier congolais evapore grace à la corruption et à la mauvaise gouvernance

    Le réseau à ceci d’interessant de poser les bonnes questions et de suggerer des pistes de reflexion et des solutions éventuelles

    L’analyse du réseau essaie de tracer des pistes au dela de la simple émotion diagnosticale

    Lopposition doit resoudre plusieurs problemes que la simple conference internationale voulue par certains ne donnera aucune reponse crédible
    .
    1/l ‘organisation des oppositions

    2/designer un LEADER

    3/RASSEMBLER LES MOYENS POLITIQUES ET FINANCIERS

    4/CONNAITRE LES RAMIFICATIONS DU RESEAU

    5/ JE M ARRETE ET JE RETOURNE A L AUSCULTATION STRATEGIQUE DU RESEAU ET DE SES BIRFUCATIONS MEURTRIERES AU PLAN FINANCIER BIEN SUR

    IL YA DU BOULOT

  6. Pascal Malanda dit :

    Monsieur Sassou a du souci à se faire.  » A trop tirer la corde, elle finit par se casser », « A trop vouloir coiffer sa fiancée, on finit par la rendre chauve »

    Personne n’ignore l’indulgence légendaire du journal Le Monde à l’égard du pouvoir de Brazzaville. La sortie d’un article de cette teneur ne peut se faire sans l’aval au haut sommet de l’Etat français. Cet article a vraisemblablement pour but de mettre le pouvoir de Brazzaville en difficulté. Quelqu’un à Paris doit en avoir marre des contorsions du gouvernement congolais qui rechigne à trouver une vraie solution au problème de la dette extérieure qui risque de déstabiliser toute la zone CEMAC. Les excursions en terres arabes et asiatiques puis tout récemment en Guinée Equatoriale finiront par agacer les soutiens financiers traditionnels du pouvoir. N’oublions pas le risque systémique d’une dette presque deux fois supérieure à la somme de celles des tous les 5 autres pays réunis. Une prouesse qu’on peut cacher au peuple congolais, mais qui ne peut échapper aux argentiers internationaux. L’incompétence a des limites.

    Sassou a un opposant incorruptible : la crise économique et l’ampleur de la dette qu’elle occasionne. Qui vivra verra.

  7. Delbar dit :

    Je partage l’avis de Mr Malanda. Cet article n’est pas le fruit du hasard. Toute la France est au courant et je rappelle que le Monde est un journal qui ne publie pas n’importe quoi.
    Je pense que Sassou est grillé vis à vis du à FMI.
    Mes amis, je pense que la fin est proche…

  8. Mokengeli dit :

    Congo des NGUESSO = PAYS DE MERDE !!!

  9. ANONYME dit :

    La france de Total est entrain de faire du chantage médiatique. Puis que le FMI dont les administrateurs corrompus sont des francais, est sous l’influence de Paris. Comme je le disais précédemment, le Congo fait de plus en plus joué la concurrence, dans le secteur pétrolier. Cette judicieuse politique de diversification des partenariats économiques aura un coût, surtout des coups à recevoir, les plus sournois. Je pense que le journal impérialiste Li Monde cherche à diviser l’opinion nationale, ca risque de fonctionner, nous sommes un peuple tellement poulitisé.

  10. Voilà la vrai raison de la dernière sortie médiatique de madame Christine Lagarde directrice du FMI pour dénoncer la folie de sassou . Certes c’est la population qui paient pour la folie d’un homme le boucher Oyo (sassou) . Mais chers compatriotes nous avons tous assistés l’ascension des jeunes milliardaires Mbochis d’olombo Yela Ngakosso , Inoncent Peya , Bruno Itoua Lucien Ebata ,à Mboundji Adada , Dénis Ngokana , Guy Mpela , à Oyo Raoul Ominga , Etoka Wilfrid , à Ongoni les frères Ngakosso Jean Claude et tout le régiment de la famille Nguesso tous milliardaires . Cette megestion hasardeuse présagé ce chaos actuel .

  11. Val de Nantes dit :

    Je suis un congosceptique .,car qui dit total ,dit gouvernement français et donc impossibilité pour les congolais de s’extirper de ce bourbier franco-congolais .
    Cette mayonnaise mafieuse à échelon étatique hypothéquera pour longtemps notre desir commun de nous débarrasser de Sassou .
    Si ,Sassou gouverne par procuration ,notre errance politique continuera …

  12. Mokengeli dit :

    Pour une fois au moins, le blond MOUNGALLA a compris qu’il valait mieux de FERMER SA GUEULE sur cette révélation du « Monde ».

  13. Lucien Pambou dit :

    A MR MOKENGELI

    Vous avez le droit de dire ce que vous voulez c’est votre droit .

    Mais souffrez que je vous dise que c’est méchant de traiter ainsi MOUNGALLA SUR LA PIGMENTATION DE SA PEAU.JE NE SUIS NI SON PORTE PAROLE ET ENCORE MOINS UN DE SES AFFIDES

    ILest né ainsi ce n ‘est pas de sa faute mais celle d’une dégénerescence chromosomique

    VOus pouvez l ‘attaquer durement sur sa politique et sur le role qu il joue au sein du réseau congo
    mais de grace eviter de l ‘insulter sur la pigmentation de sa peau

    ELEVEZ le débat à un autre niveau mais pas sur ce plan la svp

    cordialement et avec tous mes respects

    RESPECTONS NOUS DE FACON RECIPROQUE POUR UN DEBAT DUR DIFFICILE MAIS DE
    BONNE TENUE INTELLECTUELLE POUR L AVENIR DU CONGO

  14. VAL DE NANTES dit :

    @lucien pambou , mon grand ; difficile de faire des omelettes ,sans casser ses oeufs .La colère oublie parfois les valeurs morales , surtout si celles ci sont piétinées sur l’autel de la mangeoire SASSOUPHILE .
    L;exposition médiatique de MOUNGALLA , en tant perroquet de ce cynique pouvoir , lui n’épargnera pas des diatribes portant sur son épiderme un peu particulier au CONGO .
    iI en a bien conscience J’y vais , rarement sur ce terrain , mais je comprends la rage qui s’abat sur lui .;;;
    A, lui ,d’en assumer les conséquences ;;;
    SASSOU DOIT LAISSER LE POUVOIR ;;+

  15. Mandinako dit :

    Les compagnies pétrolières sont très criminelles. Oui Denis Sassou Nguesso, est un multirécidiviste patenté des crimes économiques en tous genres, de nombreux crimes contre l’humanité.Sassou Nguesso est auteur de la corrupion à grande échelle, des détentions arbitraires, des assassinnats, des génocides dans le Pool, des biens mal acquis. Sassou Nguesso e sa clique son les champions des anti valeurs de ce monde.En dehors du respect strict de cette conditionnalité, tout concours apporté apparaîtra comme une complicité aux activités criminelles du pouvoir en place à Brazzaville:
    . Arrêt de toutes les opérations répressives sur l’ensemble du territoire congolais.
    .Libération sans conditions des prisonniers politiques et d’opinion.
    . Ouverture d’une transition qui aura la lourde tâche d’appliquer le PAS.
    Les crimes multiples de Sassou Nguesso et sa clique, sa famille ne peuvent pas coninuer dans ce monde moderne. »Le sang du peuple congolais coule autant que le pétrole. Les bombardements e le déploiement des milices et mercenaires de Sassou Nguesso et son gouvernement dans le Pool on fait des ravages terribles. la non-assistance de la communauté internationale des États au peuple congolais est impensable et cruel.Il est à demander à l’opinion publique internationale, à l’ ONU, de faire dorénaven pression afin d’arrêter la souffrance continue du peuple congolais otage des multinationales (ENI, TOTAL. »

  16. Lucien Pambou dit :

    A tous,

    Le Congo va mal sur le plan financier, économique et politique. Ce constat est partagé par la diaspora et refusé par certains qui vivent au Congo. Je ne veux pas polémiquer, chacun a le droit d’avoir une position.
    J’apporte ma question au débat. S’il y a une nouvelle gouvernance au Congo, en dehors de Sassou, cette gouvernance négociera-telle avec Eni, Total, sachant que nous n’avons ni ingénieurs, ni compagnies pétrolières, ni financiers, ni gouvernances politiques structurées pour défendre notre souveraineté vis à vis de ces compagnies et de la France même si notre sol a les matières premières minérales et agricoles nécessaires.

    En économie, c’est celui qui valorise économiquement la terre, le sous-sol qui a la plus large part dans la valeur ajoutée, à moins d’être fort politiquement, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui pour le Congo et demain car pour l instant nous sommes faibles geopolitiquement , politiquement , monetairement faibles

    j attends avec interet et au nom de la defiance du réseau l alternance politique qui va recuser la main mise de laFRANCE sur la cemac et decider de la sortie politique et monetaire de la zone franc

    il ya des principes de dèbat poltique theorique et il ya la realité economique pratique marquée par le sceau incontournable de la vraie vie des populations congolaises qui doivent faire avec une monnaie et la vie des affaires au dela des incantations revolutionnaires legitimes mais contrariées par la réalité politique du moment au congo
    it faut que cela change ok sans probleme .

    QUE FAIRE ?

    REFLECHIR STRATEGIQUEMENT POUR L ACTION AU DELA DES INCANTATIONS
    EMOTIONNELLES ET DES POSTS LARMOYANTS SUR CONGO LIBERTY

    IL YA LE CONGO CONGO AU CONGO ET IL YA LES DIASPORAS CONGOLAIS A L ETRANGER

    CONFRONTATIONS OU NEGOCIATIONS

    LE RESEAU CONGO INTERNE/EXTERNE ET LES DIASPORAS NOUS RESERVENT UNE BELLE AMBIANCE DE SOLIDARITE ET DE FRATERNITE POUR LA GOUVERNANCE POLITIQUE FUTURE AU CONGO

  17. Val de Nantes dit :

    Je ne partage pas ce declinisme éternel dont souffrirait le Congo ,après le départ de Sassou .Il faut évaluer le nombre des ingénieurs formatés en Europe ,pour avoir une idée précise de l’apport de ce corps à la reconstruction de notre pays …
    Je n’ai aucun doute sur la renaissance de notre pays ,car le capital humain prêt à relever le défi est énorme …
    La chance du Congo ,est entre les mains de la diaspora …Le nouvel ambassadeur du Congo en a fait la leçon aux autorités congolaises …
    MON grand Lucien ,ne désespèrez pas du pays , après Sassou ,car l’intelligence sera de retour ….

  18. Bakala Téléma dit :

    Ah bénoooo! Un peu de calme les gars. Ce que nous critiquons sur le plan politique et morale n’est que de l’ingénierie financière. sassou avait besoin d’argent, total et ses complices l’ont proposé un produit financier. Était-ce illégal sur le plan juridique? C’est la question principale à se poser. Sur le plan économique et politique, est-ce condamnable?

    Par ailleurs, qui ne nous dit pas que le FMI était au courant de ce montage financier ? Sachons lire entre les lignes l’indignation de total qui sur le plan légal et financier est valide. total n’a rien fait d’illégal dans la mesure où elle n’est pas liée par les accords entre le FMI et le Congo; c’est plutôt ce dernier qui est à plaindre vu qu’il a violé en connaissance de cause les dispositions de son entente avec le FMI.

    Un autre point à prendre en compte est le contexte de l’époque qui ferait apparaître ce produit financier comme l’arbre qui cacherait la forêt. Souvenons-nous de la banque de Pigasse qui a maquillé les comptes du Congo, avec la complicité de yaya moussa du FMI dirigé par strauss kahn, et ce dans le but de faire rentrer le Congo dans le cercle des pays très pauvres et endettés.

    Voyez-vous, ne croyez pas ce que disent les POLITICIENS français, les vrais hypocrites qui ce sont bien sucrés dans cette histoire.

    Bref, sassou n’a PAS BERNÉ LE FMI. LE FMI SAVAIT CE QUI SE PASSER. Ces gens mentent!

    Arrêtez de prendre les congolais pour des abrutis. Ce qui se passe n’est qu’un coup monté pour dire à sassou que nous en avons assez de tes cachoteries. Ce faisant, tu dois tout mettre sur la table en crachant le morceau des contrats pétroliers et autres.

    Lucien, vous êtes toujours aussi cynique avec votre théorie du réseau. Toutefois, vous posez la bonne question: négociation ou confrontation? J’opte pour la négociation au nom des intérêts STRATEGIQUES DU PEUPLE CONGOLAIS . Il n’y a que les imbéciles qui croient aux vertus de la confrontation. sassou a pu contraindre elf-total de réouvrir le contrat du projet surfacturé Nkossa que Lissouba avalisa le coût à plus de 1000 milliards de cfa alors que c’était près de la moitié du coût en Angola pour un projet de même envergure.

  19. Anonyme dit :

    A VAL DE NANTES
    C e n’est pas du cynisme la théorie du réseau mais un outil analytique qui permet sans émotions et avec sans froid d’analyser les problemes congolais et pas seulement financiers

    Regardez le réseau dans sa dimension extraterritoriale(FRANCE ET LA REUNION DE LA ZONE FRANC A BRAZZA imposer sa loi au réseau interne meme si Bruno le maire ministre francais des FINANCES n ‘a pas rencontré le Président Sassou)

    Congolais revenez sur terre et regarder la vie avec des lunettes relles et non d’ empathie et de pleurs sur un Congo qui de toutes les facons sera toujours le meme et différent au nom du réseau

    Bon début de semaine à toutes et à tous

    REVEILLEZ VOUS ET LE RESEAU N EST PAS CYNIQUE IL VOUS DIT LES CHOSES QUE VOUS NE SOUHAITEZ PAS METTRE SUR LA TABLE AU NOM DU MENSONGE QUI CARACTERISE LE CONGOLAIS L UN ENVERS L AUTRE

    vOILA CE QU EST LE CONGO ET LES CONGOLAIS TRIBAUX ET CLANIQUES QUOIQU ILS DISENT ET S EN DEFENDENT.LE RESEAU VOUS LE DIT MALGRE VOTRE PHRASEOLOGIE BASEE SUR L UNITE .UNE UNITE FACTICE MARQUEE PAR DES RAPPORTS DE FORCE CLANIQUE EXPLICITES ET HYPOCRITES DANS CERTAINS CAS

    C EST DE TOUTE EVIDENCE UNE POSTURE MACHIAVELIQUE QUI CACHE DES RESSENTIMENTS MALGRE LES DENEGATIONS DES UNS ET DES AUTRES

    VAL DE NANTES PAMBOU N EST PAS PESSIMISTE JE DIS LES CHOSES QUI FACHENT CAR A LA DIFFERENCE DE CERTAINS SUR CONGO LIBERTY QUI SONT REDEVABLES DES HOMMES POLITIQUES AU CONGO DES QUELS ILS ATTENDENT UN POSTE PRESENT OU FUTUR

    MOI LUCIEN PAMBOU JE N ATTENDS RIEN JE TRAVAILLE POUR MON PAYS QUE CELA PLAISE OU NON

    JE PENSE AVOIR ETE LE SEUL A PUBLIER UN PAPIER ECONOMIQUE DANS LES DEPECHES DE BRAZZA OU JE DISAIS LA DETTE ETAIT DE 120 POUR CENT ET NON 70
    VOUS POUVEZ RETROUVEZ MON PAPIER ENTRE NOVEMBRE ET JANVIER 2018

    SASSOU APRES SASSOU ET AVEC N IMPORTE QUEL REGIME POLITIQUE NOUVEAU AU CONGO JE CONTINUERAI A ETRE LE MODESTE CONTRIBUTEUR QUE JE SUIS A LA VIE POLITIQUE ET ECONOMIQUE DE MON PAYS

    J ESPERE UNE FOIS POUR TOUTES QUE LES GENS AURONT COMPRIS QUE JE SUIS CONGOLAIS ET QUE JE M ATTACHE A MON PAYS SUR LA BASE DE LA COMPETENCE PROFESSIONNELLE QUE D AUTRES VEULENT BIEN OU NON ME RECONNAITRE

  20. Anonyme dit :

    A tous et surtout a toi Val de nantes
    Désolé Val de nantes je t ai volontairement mis en cause comme la personne qui parlait du cynismeu réseau mais c’est bien de bakala telema dont il s’agit
    bonne journée

  21. Lucien Pambou dit :

    JE RAPELLE A TOUS QUE LES MESSAGES EN AMONT SONT BIEN DE LUCIEN PAMBOU

  22. Bakala Téléma dit :

    Lucien Pambou,

    Bakala est un nom de famille. Aussi, prière de l’écrire en majuscule. Ceci dit, tu n’éclaire pas plus ton monde avec ta théorie de réseaux. L’Homme est fait de réseaux que cela te déplaise. Dès son arrivée sur cette terre, il est accueilli par son réseau familial. Dès qu’il commence à parler et marcher, il sort de son réseau familial pour se socialiser avec d’autres personnes. Bref, extrapoler à l’échelle des pays c’est ce que l’on appele les relations internationales qui sont un faisceaux de réseaux dans lequel évolue un pays. Vous navez pas inventé la roue, Lucien Pambou.

    Bref, heureux d’apprendre que vous travailler pour le Congo. Le mieux serait que votre contribution conduise à la création des richesses et de l’emploi pour répondre aux besoins de cette jeunesse désoeuvrée et des retraités maltraités qui se suicident maintenant faute de moyens pour subvenir à leurs besoins. Si votre contribution au Congo he meène à rien, à quoi bon perdre son temps à vendre du vent.

    Pour ce qui de votre position sur les bienfaits du réseau, je vous invite à lire le Plan Morgentau conçu pour l’Allemagne post-nazi. Vous allez comprendre que votre réseau be poursuit que le même objectif contre le Congo. En tant que lettré, vous avez l’obligation morale de le dénoncer au lieu de la magnifier.

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