COLLOQUE
LES ENJEUX DE LA REFONDATION ECONOMIQUE ET SOCIALE DU CONGO
SAMEDI 20 JUIN 2015 A LA MAISON DE L’EUROPE
35-37, rue des Francs-Bourgeois 75004 Paris
Organisé par l’association ACODESA
(Actions et Conseils pour le Développement Economique et Social pour l’Afrique)
Sous le Haut Patronage de Jean-Luc MALEKAT, ancien Ministre de l’Economie et des Finances du Congo-Brazzaville
Programme du Colloque
13h00 – 13h30
- Accueil des invités
13h30 – 13h40
- Introduction du colloque par M. NKUNKU LEMBA
13h45 – 14h00
- Allocution de M. Jean-Luc MALEKAT, ancien ministre de l’Economie et des Finances et Coordonnateur des Assises Nationales du Congo-Brazzaville pour l’Alternance Démocratique.
14h00 – 14h10
- Les femmes congolaises dans le processus démocratique, économique et social. Par Madame Marie France NDION
14h10 – 14h25
- Le non-respect du droit des successions et son impact socioéconomique au Congo-Brazzaville. Par Mingwa BIANGO
14h25 – 14h35
- Quelle école demain pour le Congo-Brazzaville ? Par Justin BALONGA
- 14h35 – 14h45
-
PENSER LE CONGO DE DEMAIN, PENSER INDIVIDU ET ÉDUCATION D’ABORD DONC CITOYEN. Par Isidore AYA TONGA
14h45 – 14h55
- La jeunesse congolaise et l’environnement socioéconomique. Par Bob EBAKA
14h55 – 15h10
- Santé – Hygiène – Assainissement au Congo. Par Ange Noel MALANDA
15h15 – 15h25
- Politique sociale au Congo-Brazzaville. Par Noel Michel NSIMBA
15h25 – 15h35
- Bâtiment et Travaux Public. Par Joseph PANGOUD
15h35 – 15h45
- Energie pour tous. Par Christian NGOKIO
15h45 – 15h55
- Nouvelles Technologies de l’Information et Communication.
Par Bertrand BIKOUMOU
16h00 – 16h10 PAUSE
16h15 – 16h30
- Reconfiguration de l’espace économique du Congo. Par Alban MAHOUKOU
16h35 – 16h45
- Agriculture, élevage, pêche. Par Ludovic DICKET
16h45 – 17h00
- Commerce et Artisanat . Par Jeanne BOUANGA
17h00 – 17h15
-
Eau et Assainissement. Par Philippe GANDOU
17h15 – 17h30
-
Mot de clôture du colloque par M. Jean-Luc MALEKAT
17h30 -18h00 COCKTAIL
INVITE D’HONNEUR : Hervé ZebrowskyTELECHARGER LE PROGRAMME DU COLLOQUE SUR LES ENJEUX DE LA REFONDATION ECONOMIQUE ET SOCIALE AU CONGO-BRAZZAVILLE
De très bons sujets seront abordés la. C’est avec cela que nous ferons émerger notre beau pays en se dotant d’un institut de gouvernenance qui analysera les besoins, les ressources financières du pays, les priorités et en fera des propositions au gouvernement (un vrai gouvernement avec des gens sérieux qui respectent le peuple, la démocratie et qui se respectent).
Félicitations et je vous souhaite une réussite totale. Que les congolais qui vivent en France répondent massivement a l’invitation. Il est utile de savoir et de comprendre pour être capable de comprendre les enjeux économiques, sociaux et politiques dans notre pays pour bien voter et acquerir la culture de la democratie. Vive le congo. Nous suivrons vos prestations avec bonheur. Recevez nos encouragements.
Salut Frangin Mingwa,
Le droit de succession est une problématique capitale dans notre pays quand on voit la sauvagerie avec laquelle la veuve et l’orphelin sont traités dans notre Congo après la disparition de l’être aimé.
C’est criminel de voir des fainéants, des parasites et autre haineux chasser les enfants et veuve de leur défunt parent pour s’approprier de ses biens tout en oubliant que ces biens ont été acquis par le couple durant leur vie commune. Ces criminels non seulement ont brisé des vies, mais pire conduit parfois à des actes de sorcellerie avec mort d’homme.
Il faut mettre à cette sauvagerie en mettant les intérêts des enfants au centre du patrimoine familial. Des fainéants et autres parasites qui veulent avoir des biens, ils n’ont qu’à faire comme celles et ceux qui se bâtissent des patrimoines avec la sueur de leur front. S’ils en sont incapables, les cordes et arbres ne manquent pas au Congo.
Dans la même veine que le droit de succession dont les femmes sont les premières victimes, il y a aussi la question de la violence faite aux femmes au Congo qu’il faudrait un jour aborder et régler, n’en déplaise à ceux qui disent que cela fait partie de nos traditions que de violenter les femmes et les filles. Comment peut-on tolérer des brimades physiques, psychologiques, financières faites aux femmes par les hommes? Comment accepter que des hommes professeurs adultes abusent de leurs élèves, parfois adolescentes avec qui certains ont des enfants qu’ils refusent de reconnaître? La loi doit être implacable avec ces briseurs de vie. Comment de jeunes filles ont vue leurs études arrêtées à cause de la grossesse d’un homme professeur en position d’autorité vis à vis d’elles? Les mêmes viendront nous dire que cela fait partie de nos traditions et que la femme est bien à sa place.
Un autre enjeu sur lequel il faut réfléchir est l’arnaque des pompes funèbres qui sont devenues un véritable racket au Congo. En 1982, revenant d’une visite chez un ami vivant au camp de l’OMS, celui-ci et moi avions vu un couple que les militaires en faction sur le pont, ce jour, avaient arrêté. Leur malheur était de transporter le corps de leur enfant mort sur leur vélo pour aller l’enterrer dans leur village,de l’autre côté du Djoué, faute d’argent pour payer les pompes funèbres. Heureusement, mon ami et moi avions un condisciple de l’école primaire parmi ces militaires. Ayant convaincu ce dernier, les militaires laissèrent le couple traverser le pont pour aller enterrer leur enfant dans leur village. Combien de congolais font face à de telles situations? On croyait que la Conférence nationale avait réglé ce problème; mais non. Avec petit satan, tout le monde doit passer à la caisse, même les plus démunis. C’est une vraie honte.
Pour finir, il serait intéressant de débattre un jour de l’éthique et des valeurs dans l’administration publique car, avec le Congo de petit satan elles sont devenues des contre-valeurs qu’il faut remettre au goût du jour dans ce pays comme ce fut le cas du temps de Youlou et Massambat Débat.
Voilà une initiative intéressante et encourageante. Il est bon de voir retrouver autour de Monsieur Malekat des réflexions sur des sujets clés du fonctionnement de notre société.
Il est clair que le monde ni notre pays ne sauraient être changés en une après-midi, mais il est bon de montrer les ressources d’une société civile congolaise prête à prendre efficacement et intelligemment le relais pour la « Refondation économique et sociale » de notre pays.
Reste à savoir quand et comment elle pourra montrer ses talents ?
Le timing et les conditions d’éviction du tyran restent une inconnue qu’il faudrait résoudre au plus vite ! Depuis le temps que le bateau Congo coule, il devient urgent de lancer les opérations de sauvetage !
LE DROIT DE SUCCESSION AU CONGO
chers compatriotes
La société congolaise est en évolution malgré que le politique et la politique font que dans certains cas rien ne semble aller de l’avant. Pour le cas d’espèce le code de la famille n’est jamais respecté au Congo et pourtant existant. ce que je veux dire ici est que cette thématique implique plusieurs variables lorsqu’on veut la traité car n’oublions pas que la société Congolaise est une espèce de société linéaire de fait le droit de succession est à mon sens conçu en tenant compte de la sociologie qui est la nôtre. Le droit est évolutif, certes mais les mœurs aussi en sus des traditions dont les quelles nous tirons l’essentiel de nos pratiques sociales, et même sociétale.
Pour aller directement le droit de succession devrait au Congo tenir compte dans certains cas de la composition de la famille, je prend un exemple un Congolais qui arrive, après ces études, trouver une opportunité de travail et aussitôt est placé parce qu’un oncle ou grand frère l’y a présenté chez un responsable et de fil en aiguille ce jeune cadre évolue jusqu’à se hisser au « sommet » en fin devient très riche: construction de maison, établissement de commerce et diversifications de bien meuble et immeuble), entre autre se mari et fonde sa famille.Plus tard arrive à celui une mort, au Congo le notaire n’est pas entré dans nos mentalités, car le code lui même est méconnu des citoyens. Les oncles arrivent, les frères et sœurs . La question que je me pose est ce aussi facile de tous laisser à la femme et les enfants?
Dans un cas différent, le jeune cadre travail et dans la famille les aînés lui font confiance, et depuis il commence dans les affaires et prospère, il s’acquiert des biens meubles et immeubles en plus du fait qu’il commerce entre les régions, l’argent arrive à flot et ce jeune cadre prospère vraiment, s’occupe de la famille et celle qui a fait qu’il devienne riche. A sa mort cette même famille restante arrive et réclame une part de biens et sinon tous les biens? dans le cas le plus extrême, que faire en ce moment là sachant que d’une région à une autre ou c’est le matriarcat ou encore le patriarcat. La justice n’étant pas trop contraignante c’est ainsi que l’on vit au Congo des phénomènes où la veuve et les enfants sont expulsés et même bannis.
Le cas le moins présent est celui où la femme meurt, et que faire des biens meubles et immeubles du couple? avec ou sans enfants?,,,,Voilà comment je pose la problématique. Dans les sociétés Congolaise la richesse est source de conflit, mais par ailleurs il faut voir la source de cette richesse car souvent certains deviennent par ce qu’il y eu transmission d’un frère à un autre ou d’un oncle à un neveu. Le bonheur suscité à cet effet devient l’appartenance du mari avec l’extension de sa famille soit maternelle soit paternelle d’où lui vienne cette richesse.A la mort se pose régulièrement un problème de succession. Le droit congolais devrait donc plancher là dessus; de manière que d’un côté comme de l’autre le partage soit équitable.
Le congolais qui a fait sa route seul sans aide d’un membre de sa famille, et qui parvient par lui même à émerger et construire son patrimoine, en ce moment là rien n’a dire la succession est claire les enfants et sa femme sont prioritaires. Souvent ce que l’on sait la majorité des soit disant riche sont venus de l’intérieur du pays et souvent vivant chez un aîné qui s’étant établi dans la capitale reçoit tout ceux des cousins ou frères restés au village, une fois riche quel est en est le reliquat de ce lui là qui lui donnait à manger? s’il n’habitait pas la capitale pour permettre au nouveau riche de parvenir? voilà des questionnements simples et réalistes, auxquels nous devrions trouver des réponses adéquates.
explication:
LINEAIRE ici est entendu au sens que (tous les enfants sont pareils les neveux égalemement, les petits fils aussi) le père ou l’oncle est devant et les autres suivent derrière, mais au sens de la responsabilité l’on pourrait dire la hiérarchisation est verticale car il ya le chef de famille et les autres qui viennent dans un sens comme ds l’autre la notion de chef apparaît mais au » mbongui » chacun a la parole toute fois la dernière parole revient au chef après que tout le monde a dit quelque chose lors de la recherche de consensus….
Les sorciers y sont aussi présents même si difficile à détecter dans la majeur des cas. pour dire que le partage de l’héritage devra tenir compte de plusieurs paramètres attention nous sommes dans une société où les pesanteurs traditionnelles existent. Les totems, les témoins, les talismans porteur de chance,,,,chez les vili et les kongo, on en sait quelque chose,,,,,,si ta richesse vient de ta tante pourquoi est ce que ta femme ou épouse hérite de tous les biens à ta mort? Comment le droit expliquera cela? il y a des donations mystiques d’une famille à une autre ce qui est réel.
Avant de parler de succession au Congo, vous ferez mieux de parler tout d’abord d’alternance. Pourquoi voulez-vous vendre la peau du loup avant de l’avoir tué? Nous aimerions savoir ce que vous, diaspora, feriez si Sassou arrivait à mettre en oeuvre son passage en force. Une transition après Sassou se chargera de regarder les questions du devenir du Congo. A bou! pia!
Je suis dans la même ligne que les deux derniers intervenants.
La question du droit de succession est juridiquement règle au Congo.
La véritable question qui se pose est celle du non respect de la règle de droit dont les origines sont diverses.
La véritable question à traiter est celle des causes du non respect de la règle de droit.
Sans aller dans les détails, en analysant ce dernier point, nous arrivons à la conclusion selon laquelle la question du respect des institutions se pose à tous les niveaux au Congo, à commencer par les gouvernants qui montrent le mauvais exemple.
On ne peut pas dissocier la question de la nécessité d’une alternance au Congo à celle du processus d’évolution de structures économiques et sociales.
Il faut rompre avec la gestion hasardeuse, mettre en place des institutions fortes capables de faire respecter la règle de droit à tous les niveaux.
D’où la nécessité de mener des actions allant dans le sens d’un appui à la lutte menée sur le terrain de façon à obtenir la vraie succession attendue par le peuple congolais dans sa majorité.
A MABIALA MANGANGA
Discuter ici du droit de succession n’enlève en rien le problème politique que vit le Congo aujourd’hui, pour revenir à ce qu’a évoqué KIMPILA , oui effectivement la succession est traitée dans le code de la famille au Congo, mais comme le droit n »est respecté ni suivit par le fait de la corruption et des pratiques politiques, il est difficile pour les citoyens d’exprimer leur droit. D’où le ré-fondement social du Congo. C’est pourquoi le pouvoir aujourd’hui laisse mourir les principes du droit au Congo,,,,,c’est voulu et donc voilà l’anarchie autour des valeurs du droit.
A macktchicaya
Il est vrai que discuter ici du droit de succession n’enlève en rien le problème politique que vit le Congo aujourd’hui mais je pense qu’à l’heure actuelle c’est une perte de temps préjudiciable pour notre peuple que j’assimile à de la diversion. En effet, vous vous comportez comme quelqu’un qui, au village, voit venir un grand feu de brousse et devant son verger, il médite sur comment faire pour que ses arbres fruitiers produisent plus au lieu de délimiter son verger afin que le feu n’atteigne pas celui-ci. Pendant que Sassou est en train de réfléchir sur les stratégies nécessaires au maintien de son pouvoir, pendant que Sassou recrute des mercenaires et importe les armes sophistiquées pour brûler de nouveau le Congo vous, vous voulez que l’on discute du future et vous trouvez cela logique. Le retour à la violence ne tient plus qu’à un petit fil et vous, vous avez du temps pour les débats de salon. Êtes-vous vraiment sérieux? N’êtes-vous pas là en train d’aider Sassou, ce serpent que la communauté internationale et l’opposition interne et externe ont assommé en lui laissant le temps de reprendre de la force au lieu de chercher comment lui donner un coup fatal?
@ Mabiala ma Nganga,
Ne soyez pas comme un Ayatollah qui ne supporte pas que des compatriotes réfléchissent sur l’avenir du pays et faites ce que vous avez à faire et laisser ceux qui sont dans la réflexion user de leur droit et liberté.
Pensez-vous qu’indépendamment de lutter contre Sassou-Nguesso, on ne peut en parallèle réfléchir sur la société congolaise de demain ?
Faut-il attendre la chute de Sassou-Nguesso et commencer à réfléchir sur les politiques d’urgence et prioritaires qu’il faudra mener pour commencer à soulager notre Peuple ?
Si vous n’êtes pas capable de faire plusieurs chose à la fois, ce n’est pas le cas de Jean-Luc Malekat et de plusieurs congolais qui sont déjà largement avancés dans l’élaboration de politiques alternatives à celle du chemin d’avenir.
Pensez-vous que pendant la 2e guerre mondiale, les alliés et en particulier les USA n’avaient-ils pas déjà élaborés le plan Marshall pour soulager l’Europe occidentale ? Croyez-vous que la sécurité sociale française qui a été instituée par le Général De Gaulle juste après la 2e guerre mondiale a été une improvisation de l’après guerre ? La conférence de Yalta vous dit-elle quelque chose ?
Si vous voulez faire de l’anti Sassou primaire toute la journée et que vous n’avez pas la faculté de mener des grandes réflexions pour votre pays, c’est votre problème, faites-le, et ne venez pas nous divertir sur cet espace de réflexion.
Le pilotage à vue que vous prônez est accessible à tous. En revanche, l’anticipation est un gage de sagesse et n’est réservée qu’aux esprits éclairés !
Alors, vive le colloque du 20 juin 2015, et soyons nombreux pour commencer à réfléchir au Congo de demain.
HS. Le président Soudanais Omar El-Béchir interdit de quitter l’Afrique du sud.
Le president Soudanais ne pourra pas quitter le pays tant qu’un tribunal n’aura pas statué sur la demande d’arrestation formulée par la CPI.Il est poursuivi par la cour pour crime de guerre,crime contre l’humanité et génocide.
Le cerveau de Sassoufit doit bouillir,lui qui est aussi dans le collimateur de la CPI à la fin de son mandat.
Source le Monde
A MABIALA MA NGANGA
Vous n’avez pas compris que parler de Sassou tout le temps annihile la capacité des esprits éclairés à penser à autre chose pour le pays après que Sassou soit parti, il est du droit de chacun de mener sa lutte certes le clan Sassou épilogue sur les stratégies à mener pour conserver le pouvoir, mais qui te dit que les congolais n’en sont pas conscients?
Comme l’a dit BOLE MBANTOU, il est temps de penser au pays en terme de l’après Sassou sinon rien ne se fera aussi , Si tout le monde se focalise sur le comment faire partir Sassou , je pense qu’il est aussi temps d’anticiper sur l’après, alors de grâce contentez-vous de ce que vous trouver être opportun pour l’heure car pour ma part le cas Sassou est déjà scellé et ma foi je passe à autre chose. Si vous avez suivi l’évolution des débats ici et dans les salons de paris tout a été dit et à l’heure actuelle c’est la récolte des dires de tous que nous attendions recevoir.Si stratégies il ya ce n’est pas ici que les opposants les étalerons; qui ne dit pas que vous mabiala manganga vous êtes un pion? Voilà, à ce point là d’où nous vient la diversion?,,,,
L’expression est libre le sujet est mis sur la table laisser à ceux qui veulent en discuter de débattre vous n’allez pas ici nous imposer comme fait le pct une logique? La liberté d’expression est recouvrer ici alors faites bonne utilisation c’est tout ce qui nous reste autrement aller donc au pays combattre physiquement sassou, vous qui ne voulez pas que les gens s’expriment sur des sujets. ce colloque est bien venu car monsieur Malékat est en avance par rapport à vous.
Je vous interdis ici de juger les gens, d’user de l’intimidation,,,,allez rejoindre donc le pct pour cela.Personne ici ne vous contraint à répondre à ce qui est dit par rapport à ce débat sur la succession. La démocratie commence par la capacité pour chacun à être tolérant et l’acceptation de la différence; au sens du débat contradictoire.
Le problème du Congo n’est pas celui de l’absence d’une analyse des problématiques prioritaires.
De ce point de vue, même le pouvoir actuel dispose d’une expertise assez conséquente allant jusqu’aux préconisations de solutions tout à fait réfléchies.
Le pays dispose aussi sur le terrain de cadres compétents, ayant une bonne connaissance des problématiques et des difficultés de mise en applications des décisions politiques.
L’essentiel de l’effort devrait plutôt être axée sur les conditions de mise en place d’un système coercitif, susceptible de sanctionner les dérives à tous les niveaux.
Ainsi, l’on pourrait réduire les risques de corruption à tous les étages de la fonction publique, de fraudes aux examens, mais aussi garantir la protection des ayants droits.
Beaucoup d’entre nous sont sortis du système scolaire congolais et sont devenus des cadres compétents, quelque sous d’autres cieux.
Qu’est ce qui explique la dégradation du niveau scolaire actuel : est-ce le système scolaire en soi ou le laisser-aller des pouvoirs publics.
En répondant à cette question, on peut s’apercevoir que Mabialia Manganga a plutôt raison.
Pour reprendre son expression, il faut plutôt solliciter ou susciter l’adhésion de la majorité des congolais à la principale cause qui celle de la fin du pouvoir mafieux.
Et, de ce point de vue, les actions les plus efficaces sont celles qui ont une portée mobilisatrice, conscientisante ou incitative aux principaux acteurs qui peuvent faire basculer le rapport de force, à savoir : le peuple congolais qui est sur le terrain, à commencer par les jeunes.
Félicitations malekat de faire ce colloque nous te soutenons j’espère que il yaura beaucoup de participant bon courage à tout ceux qui seront là
@ GUY SERGE BOUANTSA
Très bien dit !
Que rajouter de plus ?
Le mal suprême, au-delà de la petite personne de Sassou, est la corruption avec sa cohorte de mafieux.
Un grand coup de balai s’impose. Reste à trouver les mains propres (et forte) pour le donner !
A macktchicaya
« Vous n’avez pas compris que parler de Sassou tout le temps annihile la capacité des esprits éclairés à penser à autre chose pour le pays après que Sassou soit parti, il est du droit de chacun de mener sa lutte certes le clan Sassou épilogue sur les stratégies à mener pour conserver le pouvoir, mais qui te dit que les congolais n’en sont pas conscients? »
Et qui vous dit qu’il n’y a pas de congolais qui ont déjà pensé au Congo de demain? Et même si aujourd’hui certains congolais réfléchissent sur le Congo de demain, il faudra à mon sens que demain, un cadre plus représentatif approuve majoritairement ces projets .
Ce que j’aimerais nous dire ici, c’est que nous aurons assez de temps pour penser au Congo de demain mais nous n’en avions plus assez aujourd’hui pour nous mettre tous autour d’une dynamique efficace et capable de stopper le passage en force que le pouvoir de Brazzaville se prépare à faire. Bien que vous n’aimez plus parlez de Sassou, mettez-vous en tête que les résultats de votre colloque ne seront jamais appliqués ou au mieux seront retouchés si jamais (ce que je ne souhaite pas bien entendu) Sassou déclenchait une guerre qui puisse plonger le Congo dans le chaos pendant plusieurs mois. Le bras de fer entre le PCT et le reste des congolais est au point culminant, on dirait même que c’est « le ou ça casse, où ça passe » actuellement. Curieusement, c’est à ce moment que vous ne voulez pas que l’on parle de Sassou et vous voulez déconcentrer les combattants de la liberté en les invitant à traiter des questions secondaires.
Excusez-moi mais j’ai comme l’impression que malekat et vous tous qui le soutenez, sous-estimez ce qui se trame au Congo ou encore vous jouez un jeu favorable au pouvoir de Brazzaville. Je ne vous insulte pas je vous dit juste ce que je pense.
Apparemment Mabiala Mâ Nganga ne supporte pas l’idée l’idée selon laquelle,des compatriotes se retrouvent autour de ce brave et digne Mr qui est Jean Luc Malékat pour réfléchir sur les problèmes liés au développement économique,social et institutionnel de notre pays. Je ne comprends pas ce que vous n’appréciez pas dans cette démarche noble.Mais en vous lisant,nous comprenons très bien que vous faites votre travail……..
A Bikouta Hillaire
En vous lisant, moi aussi je comprends que vous faites votre travail…………….
Les congolais sont pourris de la tête au pieds.Des compatriotes se retrouvent à Paris pour réfléchir sur l avenir de leur pays, il n y a rien de plus entraînant que de participer à de telles initiatives. Si j’ étais en France, je serai ensemble avec ces braves compatriotes. Dommage que je suis loin,mais vous inquiétez pas,To za na bino na mossika. Je regrette pour Mabiala Manganga qui est obligé de se cacher sous l’anonymat pour pouvoir critiquer. Mais la vérité finira par triompher.
S’il y a un monsieur qui est brave, c’est le peuple congolais dans sa capacité à survivre dans environnement hostile, où il doit se contenter des miettes laissées par des êtres humains sans scrupule.
Si on doit encourager des initiatives dans le contexte actuel, ce sont celles par exemple qui viseraient à mener une compagne de communication en faveur du boycott des jeux africains.
Ça c’est du concret.
Ce sont autant de ressources qui auraient pu faire l’objet d’une allocation plus rationnelle.
L’après Sassou, si c’est aujourd’hui qu’on commence à y réfléchir, c’est plus qu’inquiétant.
Dire cela, c’est aussi participer à cet exercice de la recherche d’un mieux être pour tous.
Et, je pense qu’il y a des partis politiques qui disposent déjà de programme de gouvernement.
Dans tous les cas, dans une économie de rente, il n’y a pas de miracle à faire, après des années de gestion opaque et chaotique.
Je pense aussi qu’on tire à côté de l’essentiel.
Peuples du Congo nous devons tous nous entendre du sud au nord pour faire partir sassou pour le moment malekat n’est pas candidat aux élections c’est plus important ici le départ du dictateur béninois enfant adultère comme. Son fils kiki qui devient ministre de la santé
A MABILA MANGANGA
Cher compatriote vous êtes aussi libre que le vent à penser ce que vous souhaitez , mais laisser aux autres la possibilité de se retrouver autour d’un thème aussi important que la nation congolaise. Oui, il faut discuter du cas Sassou certes mais êtes vous seulement capable vous de tenir une réunion là où vous êtes pour combattre ce monsieur? Prenez votre temps et commencer à éluder sur ce monsieur, pour ma part les compatriotes comme l’ex premier ministre Schoulaty Poaty avait tout dit, du régime et les partis ont fait leur travail de sensibilisation, et ceci continu, sans entraver aucunement la production intellectuelle des nôtres.
Pendant que se tiendra cette réunion de Malekat, il n’empêche que vous de votre côté vous tenir aussi une autre où l’on parlera de Sassou,,,vous êtes libre et d’ailleurs c’est encourageant. Donner nous ici une thématique à débattre sur le congo de Sassou nous serions à vos côté pour en débattre pour le reste laissez les gens se mettre ensemble et travailler sur l’avenir du pays. il n’y a pas de mal à cela , que voulez-vous en fait que les gens perdent leur temps à insulter Sassou c’est ce que vous attendiez? non l’heure est au travail pour le nouveau congo avec des gens intègres.,,,,Le mal du congolais c’est de ne pas vouloir accepter les initiatives progressistes, seulement le monde avance et vous voulez que nous restions là au point mort?,,,,,,non,,,,non,,,,,Sassou est conscient de son départ c que tous les congolais attendent et souhaitent, de gré ou de force.
Macktchicaya a écrit:
« Le mal du congolais c’est de ne pas vouloir accepter les initiatives progressistes, seulement le monde avance et vous voulez que nous restions là au point mort?,,,,,,non,,,,non »
Vous avez mis le doigt là ça fait mal.
BONNE INITIATIVE, SANS POUR AUTANT SE FAIRE DES ILLUSIONS SUR LES CONCLUSIONS QUI NE DEVRAIENT PAS SORTIR DE L’ORDINAIRE.
POUR CEUX QUI PARLENT DE PROGRESSISME :
« Les intellectuels ont le devoir d’éviter de se prendre pour Madame Soleil en décrivant l’avenir. Cette tentation trouvait son origine dans une vision nécessitariste de l’histoire (présente chez Hegel et Marx) que justement l’épuisement des Lumières renvoie à son inconsistance. »
* De Robert Redeker : « l’utopie progressiste débouche sur l’enfer »
* Progressisme(Larousse) :
Tendance de ceux qui cherchent à faire bénéficier le plus grand nombre de personnes des progrès scientifiques et techniques.
– Exemple en RDC (je reconnais avoir vu des compatriotes du Congo Brazza s’organiser autour de projets plus ou moins similaires après le 4 mars 2012) :
« Depuis deux ans, un rassemblement des médecins congolais venus du monde entier, composé des anciens de la Faculté de Médecine de l’Université de Kinshasa, est organisé en vue d’apporter leur appui à la Faculté comme conseillers, acteurs académiques et/ou contributeurs financiers.
En marge du congrès, ils reçoivent un nombre important de patients et réalisent en étroite collaboration avec les médecins évoluant sur place, des interventions chirurgicales complexes. Et ce, gratuitement, par gratitude envers la mère-patrie. Sans arrogance ni défaitisme. A méditer… »
Quelle action concrète de ces groupes de réflexions a déjà émergé, avec des échos sur le terrain ou un impact sur le quotidien des congolais ?
Ça devrait être le point de départ des esprits progressistes à mon sens.
En image ces idées réellement progressistes, un véritable exemple de bravoure (si les congolais ont à rechercher des modèles d’engagement progressiste, on devrait peut-être voir de ce coté la quelque fois) :
https://youtu.be/h4veuHwjfwU?t=11
Voilà un bon exemple pour nos médecin du Congo brazzaville le Zaïre est plus avancé que nous c’est malheureux pour notre congo vraiment il est temps qu’il est un nouveau congo sassou dégage le peuple ne veut plus de toi
Voilà un sujet qui peut satisfaire les attentes de nous, jeunes congolais.
Parler des « enjeux de la réforme économique et sociale au Congo », à mon sens, est beaucoup appréciable pour un Congo qui se veut émergent d’ici à 2025. Un homme d’Etat congolais disait des années de cela qu’il rêvait d’un Congo beau et prospère. Et je pense sincèrement que l’heure est venue pour que toutes les couches sociales congolaises se mettent en application.
Cependant, dans la faisabilité, vous pourriez directement travailler avec la société civile, les Groupements et Coopératives qui œuvrent (tant bien que mal) dans différents secteurs économiques et sociales du Pays.
Au moment venu, si la diaspora a besoin de travailler avec la société civile congolaise, vous pourriez bien nous contacter et vous faire état de certains projets de développement économique mais aussi d’ordre social comme la prise en charge des filles désœuvrées.
Nos adresses : clifkelanith@hotmail.com et cooploussakou@gmail.com
AUX COMPATRIOTES,
Merci pour m’avoir relayer sur ce que j’ai avancé ici : »LE MAL DU CONGOLAIS C’EST DE NE VOULOIR ACCEPTER LES INITIATIVES PROGRESSISTES? SEULEMENT LE MONDE AVANCE ET VOUS VOULEZ QUE NOUS RESTIONS LA AU POINT MORT,,,,,,,,NON,,,,NON »
Effectivement cette assertion peut être interpréter selon que l’on aborde Marx ou selon que l’on accepte Hegel, mais on un mot c’est l’idée de faire que toute la collectivité ait accès au bonheur scientifique et technologique par un processus équitable où l’état serait le seul à diffuser dans la colonne de la superstructure tout le reliquat de la production. Mais sur le plan intellectuel cela va de soi car la production intellectuelle devrait donc bénéficier aux classes sociales dont l’état serait le promoteur.
Au Congo il se passe une résistance à la notion de partage de savoir, et déjà au plus haut sommet se passe une lutte non progressiste mais clanique et tribale ce que l’initiative progressiste ne tolère li n’accepte. Quand il est question de la nation nos responsables devraient avoir en tête la notion du progrès au sens où l’intérêt serait le bien être de tous, le Congo n’est pas assez peuplé et en sus des dividendes de la rente de pétrole nous avions un sous sol riche en minerais, mais que constatons nous : la corruption la spoliation le vol et les détournements des biens commun de l’état. Les initiatives progressistes à ce niveau s’éteignent par la mauvaise fois de certains des compatriotes qui sont les valets de l’impérialisme actuel: l’ultralibéralisme. Sans conscience, le congolais ne fera rien pour son pays sinon qu’aller enrichir les autres.
L’initiative de Mr MALEKAT est à prendre au sérieux car demain sera le Congo, si la chine est arrivée là où elle se situe avec déjà une monnaie aussi forte que le dollar, c’est parce que ces hommes ont cru et se sont sacrifiées pour leur nation.
Alors les énergumènes qui viennent ici divertir le monde qu’ils en prennent pour eux. Le monde avance et avançons donc ensemble, le statu-quo du PCT nous n’en voulons pas,,,ce parti d’ailleurs devra disparaître. La contradiction est le socle d’où peut naître les idées novatrices mais avec ceux qui entendent le progrès comme le chemin de la libération de tout enfermement intellectuelle, idéelle, technologique et scientifique d’un peuple.
excuses,,,,,,qlq coquilles ds le texte ci-dessus,,,n’en tenez pas rigueur,,,l’essentiel est plutôt clair,,,
Du nord au sud tous responsable de la situation du pays.
Du nord au sud tous responsable de notre servitude volontaire au tyran.
Si nous ne repensons pas nos mentalités, les habitudes, le comportement et les valeurs morales au niveau individuel et collectif – nous allons tout droit dans le mur à cons même sans sassou.
De gré ou de force sassou quittera bientôt le pouvoir et après?
Chacun de nous peut inventer le Congo de demain. Cela passer par un renouvellement de la classe politique et un changement en profondeur de notre rapport à nous-même.
Alors élevons ensemble la raison (le doute et la pensée) et éveillons en nous l’esprit humain (l’esprit critique), la liberté de conscience et les valeurs morales.
A défaut et avec ce genre de message haineux constamment diffusé dans un site internet de la résistance congolaise – nous approchons pas à pas de la permanence de l’état d’instabilité politique et de la décennie des crises sociopolitiques , et aucun pouvoir politique qui ne respectera pas la diversité tribale ou culturelle congolaise ne sera jamais stable.
En conclusion: comme 1992, les revanchards sont là parmi nous et n’attendent leur tour pour reprendre les erreurs d’appréciation, c’est un piège à cons – et dans 97% de cas nous pourrions revivre la situation politiques des années 1992 à 1997.
Que-quoi « ce qui empêche les gens de vivre ensemble, c’est pas leur différence mais leur connerie ».
Et pourquoi le tribalisme ne devait t-il pas être interprété comme un délit au titre rang que le racisme et l’apartheid?
ÉBAUCHE DU DISCOURS DE ISIDORE AYA TONGA AU COLLOQUE : LES ENJEUX DE LA REFONDATION ECONOMIQUE ET SOCIALE DU CONGO, SAMEDI 20 JUIN 2015 A LA MAISON DE L’EUROPE : sous le Haut Patronage de Jean-Luc MALEKAT
PENSER LE CONGO DE DEMAIN, PENSER INDIVIDU ET ÉDUCATION D’ABORD DONC CITOYEN
Chers compatriotes congolais,
Chers résistants congolais au dictateur Denis Sassou N’Guesso,
Chers participants à ce colloque, prélude à la refondation de l’environnement socio-économique au Congo Brazzaville,
J’affirme, que pour penser le Congo de demain, il faut penser individu et éducation d’abord et donc, penser la construction du citoyen et retrouver le sens du patriotisme et de la souveraineté du peuple.
Par ailleurs, l’anthropologie socio-politique africaine et en particulier congolaise a toujours retenu mon attention cognitive en ce sens qu’elle avait et a toujours le pouvoir quasi magique de me rendre plus éducatif et transgressif que jamais.
En effet, cette anthropologie s’est toujours manifestée et se manifeste encore à nos jours par quatre caractéristiques réfractaires majeures.
1 – l’esprit répétitif du même état d’esprit, c’est-à-dire des mentalités, des habitudes, du comportement et de certaines valeurs morales qui ont toujours empêché et qui empêche aujourd’hui encore l’évolution du continent noir et à l’échelle congolaise aussi. C’est récurrent.
2 – Les africains depuis ces cinquante dernières années s’en remettent toujours aux autres communautés humaines venues d’ailleurs pour construire leur propre développement sociopolitique, économique et environnemental. En d’autres termes, ils ont toujours fait appel et font toujours appel aujourd’hui aux occidentaux, aux asiatiques, et à d’autres peuples proches ou hors du continent pour penser, réfléchir, construire, aider, et élever leur liberté fondamentale et la condition humaine de leur peuple.
3 – Les africains et notamment les congolais ont toujours trouvé et trouvent encore aujourd’hui des boucs émissaires à leur situation politique, économique et sociale. Par exemple à l’échelle congolaise, de 1959 à 1968, et de 1992 à 1997, les nordistes pensaient que leurs boucs émissaires de leur situation étaient les sudistes et entre 1969 et 1991, et de 1997 à nos jours, les sudistes pensent que la dégradation de la la situation politique et socio-économique du pays est due aux nordistes.
Pire encore, les sudistes se renvoient la responsabilité : entre le pool des youlous et des massamba-deba et des nibolek de Pascal Lissouba . Au Nord pareil entre les Mbochis de Sassou N’Guesso, les kouyous –akouas de Mariem Ngouabi , les Yombis opango et les tékés des plateaux et les autres tribus du nord Congo. C’est un bazar de déni et de renvoi mutuel des responsabilités et un bazar socio politique sur différentes échelles nationale.
4- L’absence de la raison humaine : il faut constater l’absence de la raison, de l’esprit humain (l’esprit critique et l’éveil des consciences individuelles et collectives) .
Cela est d’autant plus évident par le manque d’éducation, de transmission, de principe et valeur des libertés fondamentales, de valeur morale (entre le bien et le mal), et du but de la condition humaine.
Emmanuel Kant pensait que c’est là tout justement qu’intervient le rôle de l’éducation. Elle a pour but premier de transmettre d’abord le savoir et les principes et valeurs qui définiront la place et le rôle de l’individu, la structuration du citoyen, et apporteront un sens à l’organisation et à la construction de la communauté, de la société et de la civilisation.
Jean Jacques Roussseau pensait que pour construire une société meilleure, il faut d’abord réformer l’individu. Mais qui réformera cet individu au Congo ? Le cerveau, les mentalités, les habitudes et les comportements ont été abimés par 34 ans de dictature Denis Sassou N’Guesso.
La vertu, l’intelligence, les valeurs morales ont été tout ce temps, détruites, anéanties par la volonté d’un homme qui a mis tout son cœur pour détruire la volonté générale, la réflexion, l’esprit critique d’un peuple.
Il est actuellement difficile et presque hasardeux de prétendre réformer l’individu congolais, sans savoir comment va se terminer sa chute, soit dans le chaos total, et sans connaître la suite de l’environnement politique.
Si l’on réfléchit et s’accorde tous ensemble, sans guerre des égos, et des partis politiques, sur quel Congo de demain nous voulons, alors nous pourrons définir comment réformer l’individu, savoir quel congolais de demain nous voulons construire, et penser à la mise en place de moyens d’éducation au Congo.
Par ailleurs, l’union n’est pas la fusion, l’union c’est l’unité, l’une des valeurs de la république congolaise. Mais étant donné la situation chaotique où se trouve le pays, aucun parti politique ni gouvernement d’union nationale, ne pourra prétendre réformer le socle de l’individu et de la société congolaise.
Les pouvoirs politiques et les gouvernements d’union nationale n’ont toujours bien fonctionné qu’en cas de guerre avec l’ennemi venu de l’extérieur et ou dans le cas d’une période de transition politique nationale.
Par conséquent, une période de transition politique de 3 ans sera nécessaire pour la remise aux normes structurelles, conventionnelles et contractuelles de l’état congolais au niveau politique, institutionnel, juridique ,mémorial (devoir de mémoire), pénitentiaire, économique , financier, social, cultuel, environnemental et sociétal.
Car une maison, quelle qu’elle soit, abimée ou non, sans socle ni fondation, s’écroulerait comme un château de carte.
En conclusion, je vous laisse avec cette pensée d’Albert Einstein : « Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal mais par ceux qui les regardent faire sans rien faire. »
Donc, ceux qui ont le privilège de savoir ont le droit et le devoir d’agir.
Je vous remercie.
Isidore AYA TONGA
LE CENTRE DU CONGO N’EST PAS A CONFONDRE AU NORD DU PAYS,,,,,LES PLATEAUX SONT AU CENTRE ET DONC UN PEU DE NOTIONS DE GÉOGRAPHIE A CERTAINS DE NOS COMPATRIOTES QUI AMÈNENT LA ZIZANIE,,,,,partout.Pour exemple les régions centre de la France ne sont pas au Nord de ce pays? d même en rdc la région centre n’est pas au nord de ce pays et pourquoi les congolais assimilent les plateaux Batéké au régions nord du Congo? Ceci juste pour rétablir une évidence que nombreux ignorent,,,,,,
comment en dix minutes donner un point de vue sur des sujets aussi vaste; par contre faire des constats est possible mais cela ne pourra que mettre de l huile sur le feu;tant que qu il n y aura pas de deputes pour nous representer tres peu d idees ou de projets pourront legitimement etre debattus et adoptes.les informations necessaire a de vrai debats sont indisponible au public et surtout pour certaines erronees;je pense que c est juste pour faire de la publicite pour certain;
PLACE AUX VISIONNAIRES ET A LA MATIÈRE GRISE…
Avec ses écosystèmes riches en scandale géologique et en biodiversité faunistique, floristique et en ressources naturelles – comment cela se fait-il que le continent noir reste toujours assisté par la communauté internationale?
Si nous ne repensons pas ensemble nos modes de pouvoir et de représentativité politique ou économique, de démocratie revisitée ou participative sur différentes échelles locales, régionales et nationales et ou voire continentales.
Si nous ne repensons pas l’état d’esprit, nos modes d’éducation, de formation, de besoins, de production, de consommation, de transport, de rejet dans l’environnement, de nouveaux modèles économiques, de partenariats avec la France, l’occident et aujourd’hui ; avec l’Asie, les pays émergents, le monde arabe et puis… nous allons tout droit dans le mur au détriment bien sûr de l’existence universelle de l’humanité à l’échelle congolaise et ou continentale.
Notre modèle économique congolais basé sur la rente pétrolière et l’exploitation abusive du 4eme poumon écologique de la planète est fini, il va être dans une impasse.
Il subsiste pour l’instant, sous perfusion, grâce à l’exploitation forcenée du pétrole et du bois.
Il est clair qu’il va finir à courte échéance et ça dépend de nous de savoir si il va finir dans des explosions sociales et le chaos, ou de façon plus noble et raisonnable.
Quoique la valeur d’un groupe ethnique ou d’un peuple ne se mesure pas à l’individu intelligent ou non. Elle se mesure par ses capacités cognitives à devoir penser, repenser, éduquer, structurer, organiser et manager la complexité des écosystèmes sociétaux sur différentes échelles locales, régionales, nationales, continentales et planétaires.
En conclusion, je vous laisse avec cette pensée d’Albert Einstein : « Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal mais par ceux qui les regardent faire sans rien faire. »
Donc, ceux qui ont le privilège de savoir ont le droit et le devoir d’agir.
Je vous remercie.
Isidore AYA TONGA
http://congo-objectif2050.over-blog.com/2015/06/penser-le-congo-de-demain-penser-individu-et-education-d-abord-donc-citoyen.html
kikadidi leo dit :
16/06/2015 à 13:54
comment en dix minutes donner un point de vue sur des sujets aussi vaste; par contre faire des constats est possible mais cela ne pourra que mettre de l huile sur le feu;tant que qu il n y aura pas de deputes pour nous representer tres peu d idees ou de projets pourront legitimement etre debattus et adoptes.les informations necessaire a de vrai debats sont indisponible au public et surtout pour certaines erronees;je pense que c est juste pour faire de la publicite pour certain;
@ kikadidi, c’est comme si ça sert à rien de penser et d’exprimer sa pensée voire de reflechir à la situation du pays. c’est malheureux.
@ kikadidi, c’est les idées qui dirige et dirigeront toujours le monde – disait un penseur français. La pensée c’est une fiction. Le penseur relie ses pensées et essaie de les mettre à l’épreuve, de les réaliser – par contre le rêveur continu de rêver et ne fait rien de logique par rapport à ses rêves.
Si je ne pense pas, je suis indifférent et donc improductif. Je ne pense à rien, je ne fais rien de positif – parce que la pensée aiguise l’intelligence humaine.
Il faut rester l’esprit ouvert, aller voir ailleurs ce qui se passe, accepter la pensée (bonne ou mauvaise) et le contrôle mutuel ou interdépendant.
Que vous pensez ou non – avoir toujours la conscience au dessus de l’appartenance -la liberté de conscience.
l histoire nous apprend que seul les compromis sont une solution durable;en 59 YOULOU fait un compromis avec ses adversaires et dirige un gouvernement d union nationale.en 63 les revolutionnaires font un compromis avec les replublicains.en77 N GOUABI tente un compromis avec MASSAMBAT DEBAT.ensuite plusieurs compromis sous forme d alliance entre lissouba et sassou entre kolelas et sassou entre lissouba et kolelas ect,,,faire de la politique c est faire des compromis si j avais les cmpetences d un ecrivain je ferai des livres se dire opposant a une personne plutot qu a des idees me parait dangereux pour la demcratie on est de gauche ou de droite dans ce type de debat comment savoir ce pense l autre ce qui les rassemble c est le desir que nous avons tous voir sassou partir du pouvoir et apres?