Claude Guéant, presque avocat et déjà en Guinée équatoriale

Alors que les relations entre Paris et Malabo sont tendues sur fonds d’affaire des Biens mal acquis, l’ancien ministre de l’Intérieur accompagne un chef d’entreprise français en Guinée équatoriale ce mercredi. L’un des premiers clients de son cabinet d’avocats en cours de constitution.

A peine avocat, Claude Guéant est déjà à pied d’œuvre. Alors que « le Conseil de l’Ordre du barreau de Paris a accepté [sa] demande d’admission », comme il l’a confié à L’Express et que  » [sa] société est en cours de constitution « , l’ancien ministre de l’Intérieur s’envole mercredi pour la Guinée équatoriale où il accompagne le patron d’une entreprise industrielle française en difficulté- dont il ne souhaite pas donner le nom.  » Cette société, placée en redressement judiciaire, est à la recherche d’un partenariat financier et industriel, explique-t-il. Elle a déjà eu des contacts encourageants avec la Guinée équatoriale et son président. » Le gendre de Claude Guéant, le banquier d’affaires Jean-Claude Charki, sera lui aussi du voyage.

L’ex secrétaire général de l’Elysée débarquera en terrain miné. L’affaire dite des Biens mal acquis pourrit depuis des mois les relations entre la France et la Guinée équatoriale. Cette enquête, ouverte à Paris depuis deux ans, vise plusieurs chefs d’Etat africains et leurs entourages, soupçonnés de puiser dans les fonds publics pour s’enrichir – parmi lesquels Teodoro Obiang Nguema, le président équato-guinéen, et son fils Teodoro Nguema Obiang, deuxième vice-président de son pays. Obiang junior est même sous le coup d’un mandat d’arrêt international depuis juillet dernier. Lire la suite…

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