« Un père a deux vies : la sienne et celle de son fils. »
Jules Renard
La métaphore de « l’animal pris dans le filet » étale désormais sa face la plus hideuse. Dans tous les coins et recoins du Congo, l’indignation se dispute à la résignation. L’insigne impéritie que redoutaient les aficionados de la vie politique congolaise, s’impose obstinément sous nos yeux. De fait, l’état apocalyptique actuel de notre pays, ne pouvait être que l’œuvre des cancres, des personnes méprisables par leur extrême rapacité, des ignares dépourvus de culture, des inaptes au progrès. Les Congolais tombent des nues lorsqu’ils découvrent, à la faveur de la cascade des procès staliniens initiés par le boutefeu « Dénis », que les généraux affairistes au pouvoir n’étaient que des impostures, promptes à ôter la vie de leurs compatriotes, mais qui brillent par une indigence intellectuelle. D’authentiques spadassins, plus préoccupés par la survie de leur organisation criminelle ( « avenir des mbochis » dixit Niangua Mbouala) que par l’avenir du pays tout entier.
Un quasi apartheid ethnique qui épouse « l’avenir des mbochis »
Pour consolider le projet pro-mbochi et foncièrement anti-congolais, Sassou a patiemment procédé à une véritable discrimination décomplexée au sommet de l’Etat. C’est le substrat de cette politique de « grand remplacement » qui consiste à faire venir du septentrion, à la faveur des « yaka noki noki », de préférence de la région de la Cuvette, des badauds, illettrés ou pas, aux fins d’occuper tous les postes stratégiques, civils ou militaires. Au finish, en occultant les critères de sélection habituels ne privilégiant que l’ethnie Mbochie, tous les secteurs de l’économie trainent comme un boulet cette médiocrité : l’Université de Brazzaville est la dernière d’Afrique, l’Armée est le refuge des généraux affairistes-illettrés, l’un des pays le plus endetté du monde par tête d’habitant, un CHU ( Centre Hospitalier Universitaire) qui fonctionne de façon aléatoire etc…
Au-delà de l’avenir de son ethnie et de son clan, c’est plutôt son avenir personnel qui inquiète le boutefeu d’Oyo. Tant de sang et de larmes de ses compatriotes versés, ne lui laisseront jamais de répit, et il le sait. Aussi, sous les airs d’apparente sérénité, il concocte d’imparables boucliers, à tout point de vue, face aux innombrables périls judiciaires, oscillant comme des pendus, au gré des humeurs du peuple congolais dont l’indulgence légendaire a volé en éclats. Son secret d’Alcove devenu secret de Polichinelle s’appuie sur son fils Dénis Christel SASSOU NGUESSO qui a étalé son incompétence en siphonnant les recettes pétrolières du Congo. Le fils est devenu la bouée de sauvetage.
Faisant feu de tout bois, Sassou compte se frayer un véritable boulevard pour son rejeton dans la perspective de le voir lui succéder au trône. D’une part, il met en branle une manœuvre aigrefine, par le biais de laquelle, il compte parachever avec maestria son travail de neutralisation des partis qu’il n’a pas pu démolir. Par une loi inique, IDC-FROCAD et le Collectif des Partis d’opposition, n’ont plus droit de cité et sont tout bonnement passés à la trappe. Seuls les partis « accompagnateurs » ( UPADS, UDH-YUKI etc..) triés sur le volet, continuent l’œuvre de consolidation de la dictature, avec l’accès à la mangeoire en contrepartie. De l’autre, par l’entremise des procès staliniens dont il a le secret, il s’assure d’une mise au hors-jeu définitive des opposants qui l’empêchaient de dormir : Jean Marie Michel MOKOKO, Paulin MAKAYA, OKOMBI SALISSA et bien d’autres en font les frais.
Peu à peu, tous les éléments du puzzle visant la succession dynastique du pouvoir se mettent en place. La modification aisée de la Constitution en créant un poste de Vice-Président, ferait l’affaire de l’enfant prodige qui succèderait à son père: Dénis Christel Sassou NGUESSO. Cette action aurait plusieurs desseins : reproduire la dictature, tout en sacralisant l’impunité, en promouvant l’ethnie et en exaltant le crime.
Dénis Christel Sassou Nguesso ou la sacralisation du vice et de l’incompétence
Il sied de rappeler opportunément qu’il n’y a rien d’anormal que Dénis Christel SASSOU NGUESSO aspire à succéder à Pierre NGOLO à la tête du parti de son père, le PCT. Les partis politiques étant en fait des associations privées. Cela est courant en Inde et aux Etats –Unis. Par contre, succéder à son père dans une République est un véritable scandale, le pouvoir n’étant nullement le monopole d’une personne ou d’une famille comme dans une Monarchie.
Elevé dans la culture de jouissance pernicieuse, sur fond d’un environnement où l’excellence, le goût de l’effort n’ont jamais été portés sur les fonts baptismaux, « KIKI » a en réalité peu de mérite. Infatué d’arrogance ; le népotisme, le détournement des biens publics, la corruption, la fraude, la luxure et autres antivaleurs peuplent les rêvent de notre « KIKI le pétrolier »(sic). Il a même eu l’outrecuidance de glorifier l’impunité pour lui et pour ses parents qui ont mis à sac le trésor public.
Quel type de Président pourrait être un monsieur qui jette, sans coup férir, chaque jour que Dieu fait, un million cinq cent mille francs CFA de chemises sur-mesure à la poubelle ? Quel amour envers son peuple pourrait avoir une personne enivrée par la folie des grandeurs au point de susciter la nausée des journalistes de 77 pays « Panama Papers » qui ont découvert l’opacité avec laquelle la richesse de notre pays s’évapore dans des complexes circuits financiers offshore que seuls maîtrisent certains membres de la famille au pouvoir et une poignée de traders qui leur sont proches ?
Les Congolais doivent savoir que c’est bien « KIKI » qui a mis en faillite la SNPC, une société qui n’a pas de compte ouvert au trésor public congolais et qui, par sa nature, ne devrait faire que des bénéfices. Plus grave, selon l’enquête du Consortium de journalistes, il aurait planqué, dans les 10 comptes disséminés dans des paradis fiscaux, un montant de 2,961 milliards de dollars. En 2018, la dette du Congo est évaluée à 5 329 milliards de francs CFA (environ 9,14 milliards de dollars). Tenez ! la fortune volée au peuple Congolais par ce prédateur équivaut à 32,39 % du montant de la dette totale du Congo !
Pour lui, comme pour son père, l’argent est l’arme qui permet d’atteindre toute sorte d’ambitions ; plus saugrenues les unes des autres. Ils en disposent pour eux, narguant délibérément un peuple digne, manifestement plus méritant qu’eux, les maîtres de l’intrigue, les adeptes de la laideur morale. Toujours en embuscade pour passer à la postérité. « Kiki » après Sassou sera la seule manière pour continuer à instrumentaliser les universaux qui devaient constituer le socle de notre nécessité de vivre ensemble. « KIKI » ou son père, c’est du pareil au même. Peut-être le pire !
En s’appuyant sur « La Déclaration des évêques du Congo » du 9 mai 2018 et sur le « MEMORANDUM DE MAI 2018 » https://congo-liberty.org/wp-content/uploads/2018/05/MemoFMI15Mai18.pdf), tous les patriotes doivent s’engager à assumer le combat politique afin de mobiliser toutes les intelligences nationales, où qu’elles soient, pour opposer à ce système un projet national assis sur des politiques de dignité et de meilleures perspectives pour tout le Peuple du Congo. Il est donc urgent de travailler à l’inversion des tendances lourdes et préjudiciables de la gouvernance « tribaliste » actuelle de notre pays. Arrivera alors le temps des ruptures et des alternatives véritables.
Nous devons nous arrêter sur nos comportements, sur nos agissements, mais surtout sur nos devoirs face à un pays en souffrance. Nous ne pouvons plus continuer à jouer aux pantins sur la scène du théâtre national avec les mêmes acteurs qui n’ont comme seule ambition que de s’accrocher au sommet de l’Etat, en se relayant de père en fils ou en se renouvelant au sein du clan. Sachons anticiper, débusquer l’ennemi, le piéger.
La vérité est que le ver est bien dans le fruit. Les nématodes sont encore dans les structures. Envoyons sans tarder ce système mortifère aux mille diables, en l’empêchant de se reproduire. En tout état de cause, nous devons impérativement nous interroger sur la finalité de tous nos combats politiques, sur leur efficacité pour que nous soyons, somme toute, condamnés à implorer un despote à ne pas céder le pouvoir à son fils dont l’incompétence n’est plus à démontrer ! Que s’est-il passé en définitive, pour nous retrouver, une fois de plus, tel Sisyphe devant le rocher «Congo», au bas de la montagne ?
Djess Dia Moungouansi
Le combat ! Le combat !
Y a-t-il vraiment un combat ?
Je ne connais pas de combat sans être incarné par une personne. Alors que le combat des congolais contre la dictature est un combat diffus. Pourquoi les congolais n’arrivent-il s pas à se faire confiance, pour mettre à la tête une personne qui devrait incarner le combat. Je dis CONFIANCE pour donner un chef et non un coordonnateur de plateforme. Le combat mené par le biais de plateforme est un leurre et il ne donnera rien en termes d’efficacité. C’est le mauvais management de la lutte qui donne encore plus de force à la dictature. Il faut une vraie structure de combat incarnée par un vrai chef qui va fédérer tous les petits mouvements. Il faut de vrais opposants qui veulent le changement comme il est souhaité par le ASSISES ou par cette phrase de Mbiki de Nanitelmamio (le rassemblement pour la restauration de la démocratie initiée par la CNS et le départ sans condition de Sassou-Nguesso).
Sinon Sassou Nguesso et sa smalah auront toujours un bel avenir dans ce pays alors que la population s’enfonce inexorablement dans l’abîme, et ceci à cause de l’égocentrisme des uns et des autres.
La source de nos malheurs est bien scannée ,c’est le contenu des textes de loi fondamentale, qui fabrique des dictateurs..
Kiki ,d’ailleurs,va s’en inspirer pour assurer l’avenir de la race aryenne mbochis.Trêve de plaisanteries ,au risque d’apparaître comme des conspirateurs ,aux yeux de la postérité ,nous avons décidé de déchirer ces pages politiques sanguinolentes …..
Notre réplique à cette furie des criminels politiques ,est l’installation du fédéralisme au COngo.
Il y sera installé dans les règles de l’art .Toute innovation a sa part de difficultés ,nous allons y arriver avec minutie …
Le fédéralisme est un tueur des dictateurs….
Sa capacité de destruction des nuisances ,réside dans la neutralisation de l’institution présidentielle.
Avec ,le fédéralisme ,on ne verra plus des cabris brouter l’herbe dans la prairie …
Ceux de nos compatriotes ,intervenant sur ce site ,seront les bienvenus en nous proposant une formule d ‘Etat y équivalente ..
Le temps des gémissements intempestifs est révolu ,venu ,le temps de la parade dictatoriale…
Notre erreur se loge dans la façon de percevoir un chef au Congo …Un chef au Congo, une fois arrivé au pouvoir ,se mue en dictateur ….
Il n y a pas ,sinon plus ,des personnes providentielles au Congo ,présentant des garanties morales pour prétendre au fauteuil présidentiel …
Des erreurs d’analyses ,on ne plus en commettre tout le temps …
Le Congo a plus de besoin d’une constitution intelligente qu’ un chef …..Des chefs ,on en a saoulé ,mais des constitutions introduisant la parade dictatoriale ,,non…..
Ne nous précipitons pas sur la désignation des chefs ,précipitations nous à penser à un système politique qui éviterait à notre pays de revoir un nouveau Sassou au pouvoir avec son cortège des malheurs ..
un pere a deux vies la sienne et celle de son fils. le pool en a deux du moins b kolelas en eut deux. la sienne et celle de guy b p kolelas.c’est le congo tt entier qui est malade meme si les propos de mr nianga mbouala ngatse contredisait son statut de chef de la garde presidentielle(premeire institution de la rep) » l’avenir des mbochis » bon quelle est sa definition juridique du mbochi?
IL FAUT COMBATTRE CETTE DYNASTIE POLITIQUE INITIEE PAR LE POOL AVEC GUY B P KOLELAS SECONDEE PAR LE NIARI AVEC JEREMIE LISSOUBA IL A DAILLEURS ETE A KINKALA LA NEST PAS LE PB ET AUJOURDHUI SUIVIE PAR DENIS CHRISTEL SASSOU NG
combattez d’abord cette dynastie et motiver le pool a voter pour la premeire fois de sa vie un non lari et de surcroit un non kolelas.le pool en 27 ans de multipartisme na vote que deux fois. une premiere fois en 1992 en faveur de b kolelas originaire du pool et une seconde fois en 2016 en faveur de guy b p kolelals lui egalement originaire du pool.le reste du temps il l’a passe au combat
l’universite marien ng n’est pas la derniere d’afrique attention a vos ecrits c’est une insulte faite aux corps professoral et estudiantin. vs vs appuyez sur quels criteres pour justifier de telles inepties?
C’est quoi ,une constitution intelligente ?????.
Les copie coller des constitutions importées manquent de deux dimensions ..D’abord ,il faut garder le caractère universel d’une constitution dans sa définition …
Les deux dimensions ..sont la dimension coutumière ,et ,la dimension psychologique de l’homme politique congolais …
Ces constitutions en l’état ,sont elles adaptées à l’échelle congolaise ????.
Oui ,à partir du moment où nous nous accordons sur son universalité …
Non ,les réalités congolaises ne sont pas prises en compte .
Exemple ..de la dimension psychologique de l’homme politique congolais….
Sous le prime ,du préventionniste que je suis ,cet homme politique est un risque …
Comme tout risque , je m’en protége ……
Comment ???.
Par un dispositif de neutralisation de ces potentielles nuisances …..
Maintenant ,que j.ai dit ça ,je cherche ce dispositif …
J’en ai trouvé un .Le fédéralisme …
Un fédéralisme respectant son côté universel ,mais en y introduisant des spécificités congolaises .Voilà ,la logique coule de source
Il n’y a pas lieu de faire des sacrifices humains pour pondre un tel raisonnement logique ,c’est vrai que ma formation scientifique m’y aide ,mais ,ne dit on pas que , tout chemin mène à Brazzaville……
Évitons ,des erreurs panurgiques que nous payons cher sous Sassou ….
UN CHEF ,OUI ,sur quelle constitution va t’il prêter serment ?????…
Attention ,Attention ,le loup quand il guette sa proie se montre très fin ,c’est au moment de la capture de sa proie qu’il se montre vorace ,tel est l’homme politique congolais ,ce fumier sans cœur ….
j’ai dit .
Et,si ,on faisait l’impasse de l’institution présidentielle au Congo
A t’on nécessairement besoin d’un président de la république pour nous développer ???.
Cette question vaut son pesant d’or …
Un premier ministre en collaboration intelligente avec le parlement ,ne peut il pas diriger un pays …Un premier ministre entouré des gardes fous juridiques peut faire l’affaire …
J’invite tous mes compatriotes traumatisés par la gestion criminelle de Sassou à briller par des propositions ,qui ,certes , pourraient faire l’objet des débats ,mais qui ,au moins auront eu le mérite d’avoir réfléchi ….
Congoliberty et notre frère Mingwa conserveront nos diverses réflexions politiques .Ce qui va constituer le témoignage de notre patriotisme au niveau du pays ….
Demain ,ne venez pas dire au pays ,oh oh oh moi ,j’avais dit ceci ,cela .Où en sont les preuves …
C’est maintenant que ça se passe …..
Congoliberty va garder les archives ….
Je n’insulte pas mes compatriotes ,mais je me casse la tête à trouver des solutions ..
En fait ,qui connaît le président de L’Inde ????…
L’Inde ,n’avance t’il pas ????..
Pourquoi être amoureux d’une institution qui vous tue ????.
Pourquoi cette propension maladive à se faire mal ????..
On vous tend un piège ,on vous en libére ,vous y retournez
Même les moutons ,ils auraient évité …
Un chef ,pourquoi faire ???.
Enfin ,il faut savoir ,….
Moi , j’en ai ras le cul.. passi kaka passi…Des chefs ,au sens du président .je n’en veux plus.
Sassoufit ….
Qui connaît le président de l’Ethiopie ???.
L’Ethiopie n’a t’ elle pas construit un tramways ???.
A t’ elle pris un ticket d’alimentation auprès du FMI ????.
Air Éthiopian ,vous connaissez ???.
Ecair ?????…
Chers compatriotes ,
Cette obsession indigeste et diarrhéique d’avoir absolument un président va perdre le CONGO ..
Comment une usine des chaussures ,il faut un président????…
En fait ,le piège est là ,et le chasseur politiqure congolais attend joliment sa proie .
On ne peut plus s’assumer soi même…c’est quoi ,cette merde…
C’est comme un chien tenu ,en laisse par son maître …
Désolé ,je ne veux plus me faire avoir ..,
Président , président ,ya matakou….
lire .,construire une usine des chaussures.
Président ,président ,président, après ça va donner quoi ??.
On peut s’en passer ,et personne n’en mourra .On va toujours continuer à manger notre semoule .
Le salut du Congo ,ne passe pas nécessairement ,par un président de la république .
Le salut viendra de notre imagination à trouver des solutions originales ,bien pensées ,
et adaptées aux problèmes de notre pays ..
A TOUS et surtout à Val de Nantes et à Tébola babins et un grand Merci à Moungouansi
Merci Djess
Djess par sa présentation des faits vient de valider l « ma » théorie du réseau qui a été raillé ici sur Congo liberty.Certains estimant que c’est une vue de l ‘esprit qui ne traduisait nullement la realité congolaise
Avec force patience les ecrits récents des intervenants sur ce site et la volonté de Sassou de faire de son fils le nouveau dirigeant supreme du Congo me donnent raison
La trahison de Tatsy Mabiala et de Kolelas parfait n’en sont pas selon la logique du réseau car les deux impetrants doivent leur vies politiques à leur appartenance du réseau et surtout à leur allégeance au président Sassou
Ce n’est pas un jugement de ma part mais une présentation des faits et une analyse de ceux ci pour permettre aux militants politiques qui suivent ces deux personnages de bien connaitre leurs mentors
Je rapelle encore ce n ‘est ni l’émotion ni l’empathie clanique qui guident ma reflexion mais une démarche et une méthode scientifique d’observation participante sans etre militant d’un parti politique au CONGO
Voici une fois pour toute comment je fonctionne , en tant que modeste sachant et fouineur des magouilles intellectuelles portées souvent par certains membres de la diaspora plus escrocs que combattants réels de Sassou
Suis je pour /contre l opposition? Suis je pour /contre Sassou? C’est mon probleme car mon analyse du réseau me conforte dans une analyse rationnelle basée sur les comportements emotifs des acteurs politiques congolais prets à sacrifier pere et mere pour un poste politique
Ceci dit , que pensez de la volonté de Sassou comme certains le pensent de faire de » Denis christel » Sassou son successeur
La logique du réseau montre que le président estime que la neutralisation des membres visibles politiquement du réseau lui permet d’agir comme il veut
L e probleme est que dans tout reseau il ya des forces centrifuges et centripetes qui finissent par se neutraliser et produire des bruits deséquilibres que le réseau ne peut supporter longtemps car il finit par imploser avant d’exploser
Comme dit Tebola ou sont ces opposants au réseau , comment s’organisent ils, peuvent ils aller manger dans la gamelle du réseau et venir amuser la galerie en se plaignant de SASSOU?
ceci est vrai des hommes et femmes politique de l ‘opposition au Congo ou à l ‘etranger et qui n’attendent que le départ de Sassou pour le remplacer à la tete des agapes que procurent les régies financieres du congo
Ce fait vaut aussi pour certains membres de la diaspora qui interviennent sur ce site
Et si la zone franc c est a dire votre patron tutelaire depuis la nuit des temps avait deja validé les changements au sein de la direction du réseau CONGO
Au fait qui demande au Congo à sortir de la zone franc et à contrarier les désirs de la France en Afrique centrale.
Hollande vous a roulé dans la farine, Macron va vous noyer avec son sourire ondoyant et gentil.
Et comme vous etes habitués à l ’emotion et la gentillesse feintes de la part de vos maitres vous allez encore vous faire avoir
.Comme d’habitude mon capitaine
On se calme on respire on boit sa primus et sa ngok et on évite de raconter n importe quoi au nom de l émotion et du bavardage épistolaire
La partie exterieur du réseau décide comment doit fonctionner la partie interne du réseau apres le départ de sassou que cela vous plaise ou non mais cela n’exclut pas que cette facon de faire de la partie extérieure peut etre contrariée
L’ analyste du réseau que je suis est gourmand et j ‘attends de voir de comprendre pour analyser et faire des préconisations comment les diasporas congolaises et les partis d’opposition seront ils capables de produire des bruits pertubateurs au sein du réseau congo
Bonne lecture studieuse et calme
SEPARONS NOUS POINT BARRE ! LES MEDIOCRES DOIVENT RESTER ENTRE EUX
Continuons tous à jouer à l’intellectualisme et à nous distribuer les mauvais et bons points.Continuons de démontrer que nous avions la science infuse. Pendant ce temps, l’instituteur qui a tant fait mal à ce Congo continue à tisser sa toile d’araignée pour chercher à passer la main à son bâtard d’enfant qui est aussi nul que son père.
Quand allions nous comprendre une fois pour toute que le problème du Congo c’est Sassou et non toutes les théories que nous pouvons développer sur le net et qui ne peuvent trouver d’application que si et seulement si sassou et son système inique dégagent le plancher. Nous pouvons écrire à longueur de journée que:
» les Congolais doivent savoir que c’est bien « KIKI » qui a mis en faillite la SNPC, une société qui n’a pas de compte ouvert au trésor public congolais et qui, par sa nature, ne devrait faire que des bénéfices. Plus grave, selon l’enquête du Consortium de journalistes, il aurait planqué, dans les 10 comptes disséminés dans des paradis fiscaux, un montant de 2,961 milliards de dollars. En 2018, la dette du Congo est évaluée à 5 329 milliards de francs CFA (environ 9,14 milliards de dollars). Tenez ! la fortune volée au peuple Congolais par ce prédateur équivaut à 32,39 % du montant de la dette totale du Congo ! »
C’est une lapalissade. Ce sont des choses connues de tout congolais instruit à qui vous voulez vous adressez. Vous ouvrez là des portes déjà ouvertes. Nous ne demandons de vous qui publiez sur ce site que des textes qui nous proposent des solutions de lutte et non nous renvoyez à chaque fois aux choses connues de tous car on finit par se lasser de ces redites qui ne nous avancent à rien ou encore de ne voir le Congo qu’en Nord et Sud ce qui complique encore notre combat à chasser sassou car il est passé maître de la corruption et les corrompus sont aussi bien au nord qu’au sud. Si je peux exagéré les corrompus sont plutôt au sud selon la conviction des Mbochis qui estiment que c’est leur affaire. Ceux du sud qui viennent à eux ou qui sont avec eux ne sont que des corrompus puisque le pouvoir est la chose des Mbochis oubliant que du nord au sud on est des Congolais. Nianga Bouala nous a parlé de l’avenir des Mbochis. Quel idiot!!!
Quel est ce Congolais qui ne sait pas qu’il suffit d’aller sur le net pour savoir tout ce qui se passe au Congo. En tout cas ce ne sont pas les Congolais qui sont allés découvrir les PANAMA PAPERS. Nous qui sommes au pays et qui voyons tout ce qui se fait, savions que ce sont des voleurs.
En d’autre temps nous avions passer notre temps sur ce site à nous chamailler sur le changement de la constitution sans opposer une réelle résistance au diable de sassou, Il l’a changé et organisé une élection qu’il a perdu et la voler en emprisonnant le vrai gagnant avec la complicité de ses amis infiltrés à l’opposition et se disant opposants avant d’aller massacrer mes frères et sœurs du Pool..
J’ai donc bien envie de demander à mon frère Jess qu’après avoir écrit ceci qu’est ce qu’on fait pendant que Sassou roule sa mécanique pour faire de son rejeton son vice président en imitant son acolyte Obiang Nguema.
Ah si vous savez ce que sera fait l’avenir personne ne le sait. On va supputé papoté pendant ce temps le pays s’enfonce. Notre malheur je parle de l’Afrique francophone et partant du Congo, c’est d’avoir rencontré la France sur notre route (dixit Aimé Césaire).
Que de mal pavé sur la route du Congo depuis près de 58 ans d’existence; aucune lueur d’espoir à l’horizon. Mais cela n’explique pas tout. Il y a l’homme congolais lui même. <> Le grand cri de cœur de Thystère… Mais hélas On peut encore s’écrier <>.
Le Congo est il maudit?; Sommes nous incapables de fonder de créer d’innover un nouvel agir juste et équitable pour tous?
Les loups et les bouffons ressortent entretenus par ce garnement aux dents longues qui veut se faire Prince. Pas de lever de bouclier pire certains applaudissent déjà le futur président. Mais bon Dieu une nouvelle guerre civile se prépare au Congo avec un nouveau Seigneur de guerre le Fiston en costard et cravate..son armée sera composée des mercenaires qui viendront de la RDC du RWANDA du BUROUNDI Du GABON Du TCHAD d’Ukraine d’Israel etc….. Cette fois ci avec la complicité de Macron. Car les dés sont déjà pipés. Il n’y a plus match. Que Faire ? C’est une urgence vitale
denis christel sassou ng president oui le fils peut mieux faire que le pere et le fils ne marche pas toujours sur les voies du pêre l’exemple nous est donne avec guy b p kolelas. en principe lui et les ninjas sont des demi freres.guy b p kolelas n’avait pas apprecie le geste sauvage du pool qui consistait a incendie la mairie de la makelekele a la roquette au demeurant batiment public pour une question electorale. lui meme savait pertinement que denis sassou ng avait menti tout comme charles zacharie bowao qui avait confondu le congo a brazzaville ville tres lari. le vainqueur de dolisie et des villes voisines soit p lissouba en 1992 et j m mokoko en 2016 ne pouvait en aucun cas etre respectivement derriere b kolelas et guy b p kolelas.dolisie etant plus peuplee que le pool. kinkala fait 150 000 habitants soit moins que l’arrondissement 5 ouenze de brazzaville qui fait 162 000 habitants. sur le plan electoral un lari ne peut pas etre president de la rep IL FAUT QU ON LE LEUR DISE
faure gnassingbe du togo gere mieux que son pere, peut etre que denis christel fera mieux que son pere. le roi mohamed 6 est plus pacifique que son pere soit le roi hassan 2 mais quid du pool
le pool lancera t il un combat contre denis christel sassou ng?
@Dieu m’a dit ,validation …
@Grand Lucien ,dites moi , est ce que le Congo a réellement besoin d’un président ????.
Je n’en vois pas l’intérêt ,quand on sait les nombreuses nuisances dont il est porteur .
Il est la cause de nos malheurs ,depuis un quart de siècle …
Pourquoi ne pas s’inspirer des pays qui ont effacé de leurs constitutions respectives ,cette anomalie nationale ????……
Si ,vous estimez que le fédéralisme provoquerait chez les congolais ,des déménagements matériels et mentaux ,alors ,pourquoi ne pas opter pour une procédure ‘ light ‘c’est à dire supprimer l’institution présidentielle au bénéfice ,d’un premier ministre simple délégué du souverain primaire ????..
Pourquoi ,on se complique la tâche ????.
Un premier ministre encadré des barrières de sécurité juridique ,travaillant en intelligence avec le parlement ..
@Grand Lucien …
Pourquoi se faire une fixation sur cet hydre à plusieurs têtes ,une fois installé au pouvoir ????.
Coupant la poire en deux ,et tout le monde s’en porterait à merveille ….
Qui a intérêt à voir un président succéder à Sassou ,au regard du comportement criminel dont on fait preuve ce dernier au sommet de l’État ?????….C’est incroyable de pinailler sur cette problématique politique qui n’apporte que des malheurs dans nos familles …
L’Ethiopie ,Inde ,Grande Bretagne ,,etc ,ces pays qui ont fait abstraction de l’institution présidentielle affichent des progrès économiques ,dans une démocratie apaisée …
Sassou a violemment dégagé Lissouba ,pour lui chiper ce poste …
Résultat …Des milliers des morts ,des milliards de Cfa volés .
Au ,vu , de cette catastrophe sociale ,n’est il pas judicieux de supprimer cette institution au bénéfice d’un premier ministre à l’instar des indiens ????…
Pour une simplicité ,celle là ,en est une…
lire.. .coupons la poire
@ Mon frère OYESSI
« La répétition est la mère des sciences » .Dit autrement, ce n’est pas parcequ’une chose est censée être connue de tous qu’on ne doit plus en parler. Je mets en exergue le fait que l’argent planqué par KIKI ( Il ne s’agit que de quelques comptes ) represente 32 % du montant total de la dette du Congo. Ce n’est pas rien ! En plus, il n’est pas superflu de rappeler qu’une personne capable de mettre en faillite une société qui ne doit que faire du bénéfice, n’est pas digne de confiance.
Que faire ? Cher compatriote, tout succès d’une opération réside dans sa préparation , et aucune stratégie viable ne peut occulter la modélisation, la théorie de ce qu’on envisage réaliser. Le mémorandum de mai que j’ai cité, ou la lettre des évêques peuvent être pour toi inutiles, mais saches que ces deux documents ont une grande portée. Nos compatriotes des USA se sont réappropriés ces documents dont ils font la communication en terre américaine. C’est toujours mieux de livrer une information construite, cohérente, et même exhaustive.
La théorie consiste également à mettre en lumière les goulots d’étranglements et les impedimenta de notre lutte. Il faut savoir pourquoi ça ne marche pas pour élaborer des stratégies de contourbement des obstacles. Peut-on envisager une révolution comme au Burkina? On voit bien ici que l’armée mbochisée à outrance est un problème. Avons -nous encore des compatriotes du septentrion capables de penser nation, vivre ensemble? Si Sassou était du Sud, ne serait-il pas déjà renversé par les sudistes ( Cf Massamba Débat, Youlou)? Pourquoi les militaires nordistes ( 95 % des généraux sont du nord, et 56 % de la cuvette) n’ont pas la volonté de liberer le pays de cette dictature ignoble? Voilà les interrogations qui méritent d’avoir des réponses.
Je ne suis pas adepte de la langue de bois. Le pays va mal, parceque Sassou et son clan l’ont pris en otage. Bien évidemment, je n’occulte pas le fait qu’il ya également des gens comme Mvouba, Moungalla, Koumba, Mouamba et autres qui font partie de l’espace politique, mais n’ont pas de pouvoir de décision devant un KIKI , une KOKO ou un KAKA qui font partie de cet espace de pouvoir.
Je le dis dans le texte : « Tous les patriotes doivent s’engager à assumer le combat politique afin de mobiliser toutes les intelligences nationales, où qu’elles soient, pour opposer à ce système un projet national assis sur des politiques de dignité et de meilleures perspectives pour tout le Peuple du Congo. Il est donc urgent de travailler à l’inversion des tendances lourdes et préjudiciables de la gouvernance « tribaliste » actuelle de notre pays » Fin de citation
S’il n’y a pas coup d’Etat de palais, c’est la rue vociferante qui aura raison de cette dictature . Or, Tsaty Mabiala et Kolelas, desormais partenaires de Sassou dans la consolidation de cette dictature, retardent cette révolution. Elle aura lieu, j’en suis persuadé car, aucune dictature n’est éternelle…
Chers compatriotes ,
et
@Grand Lucien.
Je me demande si les congolais ne souffrent pas de la présidentitude ..??????.
Cette maladie à vouloir , à tout prix , à avoir un président au sommet de l’État…..
Je me répète ,avec un premier ministre , juridiquement très encadré ,le congo peut titiller les sommets de l’émergence ….
Pourquoi se mettre ce gros fardeau polluant notre vie politique ,dans le dos ???.
Décentralisation ,turn -over des présidents ,etc .,mais enfin ,arrêtons de zigzaguer ..
@Grand Lucien.
Ton président virtuel ,qui se changerait de diligenter des enquêtes sur la malveillance financière au Congo ,cette faculté lui est reconnue par la constitution,si j’en crois votre post..
Aussi ,donc il se verrait attribuer la faculté d’avoir la main sur l’appareil sécuritaire???.
Alors ,mon grand ,on n’est pas sorti de la forêt de Mayombe….
Pratiquons le principe du management direct …
C’est le premier ministre encadré qui ,comme dans les grandes démocraties ,gerérait
les affaires du pays ….
Faisons l’impasse sur ce montre politique qui broie la vie des congolais….
Ne nous privons pas des solutions idoines ,idylliques pour le bien de notre pays..
Soignons nous de cette présidentitude ,le pays n’en mourra pas..
Soignons nous de cette nostalgie atavique d’aimer cette dictature moribonde…
Et, le pays s’en porterait mieux …
Kiki ,Kolelas ,Tsatou Mabiala ,etc tous ces potentiels vautours reverront à la baisse leur ambition politique …
Le Congo n’attendrait rien de ce monstre politique …
Le Congo ne veut plus des présidents …ce sont des montres politiques..
On a trop souffert ….
Tolebi..
Merci …
@Djess et les autres compatriotes . Et ,si ,l’avenir des mbochis, sous entendait l’avenir des nordistes ????.
Nianga boula n’avait il pas parlé en code ????..
Croyez vous à la sincérité politique de nos frères du Nord ???…
Croyez vous à la possibilité d’une révolte des généraux nordistes ,pour donner le fauteuil présidentiel à un Sudiste ????….
Dabira ,pour qui ,a t’il brûlé ces ailes ????.
Ce n’est pas pour un candidat du Sud ,mais pour JDO….
Attention à la morphine nordiste…
Nos frères du Nord gémissent beaucoup ,mais , leur motivation ,leurs engagements ne se limitent ils pas à la porte d’un autre président du Nord …..
Un frère du Nord militant pour un président du Sud ,c’est une denrée factice sur le marché..
Portez des vraies lunettes ,pour voir des virus…
Ils adorent les frères du Sud en civil ,mais en politique ,il y a comme un péché originel….chiens de faïence ,peut-être ????….Non.???….
J’ai des amis nordistes , des frères en somme ,mais politiquement on ne s’aime pas !!!!!!.
Bizarre , non!!!!!!..
Pauvre Congo !!!!!!.Congo ,l’hypocrisie te tuera…
Pauvre Congo ,empoissé d’huile envoûtée qui dérègle même les esprits supposés éclairés…
Que faire ???.
Attendre la faucheuse ,pour nous libérer des mains de l’oppresseur …????.
A VAL de NANTES
Cher frangin( si tu m ‘autorises à t ‘apeller ainsi) tu n’as pas besoin de me convaincre sur les approches multiples concernant la nouvelle gouvernance politique au congo
Tes arguments me vont tres bien d’ailleurs je n’ai pas eu de peine à baisser la garde quand j ‘ai dit que mon modele décentralisé se rapprochait du votre ( LONDI ET TOI MEME)
Le débat que j ‘ai proposé n ‘a pu avoir lieu.Dont acte et dommage
.
Le livre blanc sur le fédealisme que va publier Londi est un support interessant pour le débat
Néanmoins toute theorie du pouvoir repose sur des actes concrets et aussi sur la ruse
Restons concrets.Pour moi il n ya pas de probleme mais comment aller vous former et consolider une majorité active autour du féderalisme avant pendant et au moment de l ‘alternance politique
VOILA LES RAISONS QUI ME FONT ENCORE FAIRE EXISTER LE VIEUX MODELE DE L Etat
au congo en attendant le nouveau modele féderaliste
cordialement
Très cher Oyessi
Vous dites:
« Nous ne demandons de vous qui publiez sur ce site que des textes qui nous proposent des solutions de lutte et non nous renvoyez à chaque fois aux choses connues de tous car on finit par se lasser de ces redites qui ne nous avancent à rien …. »
Vous touchez le fond du problème. Nous Congolais sommes des as du diagnostic, mais des tocards en thérapeutique. Or le Congo est un grand malade qui a besoin de soins intensifs. Il est déjà sous perfusion et nous connaissons tous sa pathologie lourde : corruption endémique aggravée, tribalisme exacerbé, fourberie de la classe politique, versatilité de la population qui un jour acclame Mokoko comme libérateur et le lendemain l’abandonne à son sort comme un criminel.
La liste des maux dont souffre le Congo est trop longue.
Le diagnostic est patent, cher Oyessi. Il est temps de passer aux solutions. Mais ne les attendez pas des autres. Nous avons le devoir, chacun là où il se trouve de nous ressaisir avant que ce pays ne s’effondre par nos égoïsmes et notre intransigeance. Personne ne possède la solution miracle. Il nous faudra donc apprendre à nous rassembler, nous asseoir au-delà de nos ethnies, de nos partis politiques, nos idéologies etc. pour trouver la meilleure solution. Ceux qui pensent que c’est par un coup de force peuvent y aller franco. Je n’y crois pas. Sassou est revenu en 1997 par la force. Où en sommes-nous 21 ans plus tard. L’enfer est pavé de bonnes intentions. Ceci dit si un Jerry Rawlings congolais se levait et arrêtait ce système, je crois qu’il sera applaudi par 98% de Congolais. Encore qu’après, il faudra des titans pour remettre ce pays sur les rails.
« …ou encore de ne voir le Congo qu’en Nord et Sud ce qui complique encore notre combat à chasser sassou car il est passé maître de la corruption… »
Détrompez-vous cher Oyessi. Il est illusoire de vouloir résoudre le problème du Congo sans intégrer la variable qui a tout pourri depuis 1957-1959. Si Sassou perdure au pouvoir, c’est grâce à deux données qu’il a su géré mieux que quiconque au Congo : Le soutien indéfectible de certains milieux français auxquels il offre sans rechigner ce qu’ils veulent, mais surtout la variable ethnique qu’il a su exploiter à fond (Soutenez-moi sinon vous êtes foutus). Le Pacte de la Victoire a essayé de transcender l’ethnicisme sans succès, car nous étions incapables de trancher en faveur d’un candidat unique qui serait forcément du nord (Mokoko) ou du Sud (Kolélas) ou du Centre : Okombi etc. Je vous fais l’économie des débats de chiffonniers qui ont accompagné cette catastrophe. Résultat, à la proclamation des résultats, Kolélas et Tsaty ayant fait allégeance parce qu’ils étaient réellement menacés. Imaginez ce que serait le Congo aujourd’hui si ce Pacte avait résisté. Ce Pacte a succombé aux sirènes de l’ethnie : Vous sudistes, éloignez-vous sinon on vous écrase, laissez-nous régler le problème entre nous au nord : Mokoko et Okombi au gnouf ; si Bowao blague, malgré ses Katangais, on l’envoie au gnouf. Munari peut toujours courir, on sait comment la gérer. Voilà le tableau peut réluisant de notre classe politique. Ignorer cette donnée, c’est faire le jeu du pouvoir.
« .. et les corrompus sont aussi bien au nord qu’au sud… »
Vous avez raison, la corruption est universelle. Les corrupteurs et les corrompus se recrutent dans toutes les communautés
« Si je peux exagéré les corrompus sont plutôt au sud selon la conviction des Mbochis qui estiment que c’est leur affaire…. »
Pas du tout d’accord avec vous. Vous savez ce que serait devenu Loudima le fief de Tsaty, si ce dernier avait osé affronter le pouvoir ? Tsaty laminé par son petit pourcentage aux présidentielle savait qu’il n’avait pas le soutien de sa base qui avait massivement voté Mokoko. Kolélas, malgré ses Ninjas ne pesait rien face à la machine du pouvoir. Malgré le « silence » de Kolélas et l’allégeance de Kolélas, voyez ce qu’est devenu le Pool. Imaginez maintenant ce que cette région aurait vécu si Kolélas avait osé. Non, cher Oyessi la variable ethnique est en train d’achever ce pays. Pour le sauver, il faut d’abord éteindre ce feu et repartir à 1957-1959. Tant que la classe politique et la population n’auront pas ce courage, nous tournerons en rond comme des bourriques.
Agir, c’est bon, encore faut-il que nos actions soient réfléchies et là, on ne peut rien sans la théorie.
« Ceux du sud qui viennent à eux ou qui sont avec eux ne sont que des corrompus puisque le pouvoir est la chose des Mbochis… »
Sans le vouloir, vous faites le jeu du pouvoir. On peut retourner les choses : ceux du nord comme Mokoko, Okombi et Bowao qui s’associent aux sudistes sont des traitres pour le pouvoir ou des infiltrés pour les sudistes. Vous voyez bien que tout est biaisé par cette lecture tribale. J’ai entendu des choses abominables dans les coulisses de l’IDC-Frocad-J3M. Le Congo est profondément malade.
« ..oubliant que du nord au sud on est des Congolais. Nianga Bouala nous a parlé de l’avenir des Mbochis… »
On est des Congolais sur le papier, donc en théorie. Mais le sommes-nous au fond de nos cœurs ? J’ai mes doutes quand je lis ce que les uns et les autres écrivent. Le Panafricaniste que je suis avait un jour posé la question aux membres de l’UPADS : « Comment pouvez-vous affirmer être panafricanistes et détester les Africains qui vous sont les plus proches, nos compatriotes du Nord ? Je ne parle même pas des « Zaïrois », « Boma Zaïrois, tika nioka » ; Kiki le Zaïrois ne régnera pas sur nous etc… Nous avons de graves problèmes anthropologiques. Nous sommes d’une incohérence assommante.
« Quel idiot!!! » Nianga n’est pas idiot. Il est dans la logique de conservation du pouvoir tout en sachant que leur maître est allé trop loin. Toutefois, il n’a pas besoin de se faire de la bile pour les Mbochis. Ils savent très bien se défendre et de toute façon, ils n’ont pas besoin de se défendre pour les fautes de Sassou. Dans le Congo apaisé après Sassou, Congo que j’appelle de tous mes vœux, les Mbochis n’auront rien à craindre, la démocratie et l’équité les protégeront. J’ai horreur de la punition collective.
Pour finir, cher Oyessi, les débats stratégiques ne se font pas sur le Net. Ce serait une erreur gravissime.
A mon frère Jess
Si « La répétition est la mère des sciences », ce dont je conviens avec toi, il ne faut pas oublier qu’à la fin ton auditoire finit par se lasser. A qui t’adresses tu exactement? Aux citoyens lambda, aux politiques de l’opposition qui restent encore sur le chemin de la lutte pour chasser Sassou du pouvoir? La répétition n’est nécessaire que si elle est suivie d’effet à chaque étape de l’exécution de ce qui se fait.
Si » tout succès d’une opération réside dans sa préparation » est il utile d’étaler sa préparation à chaque fois parce que la répétition est mère des sciences? Je ne le pense pas mais comme nous ne sommes que dans la théorie, nous je ne vais pas épiloguer dessus.
Je conviens avec vous que le mémorandum de mai et la lettre des évêques par vous cités peuvent être inutiles, et ont une grande portée. Je voudrai tout simplement vous rappelé que entre ce que les évêques disent et ce qu’ils font, c’est le jour et la nuit car je ne peux pas comprendre qu’ils reçoivent non seulement en cadeau de Sassou des VX V8 flabands neuves et roulent grosses cylindrées. Est il normal que ces évêques puissent autoriser celui qui a fait assassiner le Cardinal venir célébré les messes dans la cathédrale où il se repose? . De qui se moque t-on. A la conférence Nationale dite Souverraine Mr Kombo nous a imposé son autorité Catholique aux participants de cette messe la séance des lavements des mains avec celui qui a été toujours à la base des malheurs du Congo ces derniers 40 ans. Il a fini par être tué.
Pour moi, la théorie de ce qu’on envisage réaliser ne peut l’être que quand on respecte ce que l’on a conçu en théorie sinon rien ne se réalisera. Nos évêques peuvent faire des beaux mémorandum mais tant qu’ils seront corrompus par sassou comme ils le sont, ce qu’ils diront ne sera que du pipo. En face de nous en RDC, les évêques ne s’accoquinnet pas avec Kabila et sont à côté du peuple.
Merci si « nos compatriotes des USA se sont réappropriés ces documents dont ils font la communication en terre américaine. C’est toujours mieux de livrer une information construite, cohérente, et même exhaustive. »
Là aussi je voudrai vous rappeler que Monsieur Mbela Albert alors chargé des relations extérIeures dans la campagne JJM Mokoko, profitant de sa nationalité Française après avoir fui le Congo après le coup d’état de M.8% avait été reçu par le Sécrataire d’Etat Américain et celà a été chanté sur le net comme si c’était une victoire sur le pouvoir du sinistre sassou et son clan. Macron laisse defiler ses ministres et ses amis venir rencontrer en catimini l’ôcre d’oyo, on ne sait pas ce qui se dit en dehors des supputations habituelles de la rue.
Ceci pour vous dire que quelque soit ce que nos compatriotes des USA peuvent faire ou ce que nous pouvons écrire, la solution du Congo ne viendra que du congo, pas de ses partenaires extérieurs qui n’ont que leurs intérêts à sauvegarder et Sassou les gère mieux. L’adage selon lequel l’Etat n’a pas d’amis, il n’a que des intérêts s’applique bien au Congo et tant que ces états n’ont pas trouvé un autre gouverneneur pour gérer leurs intérêts, nos débats ne serviront qu’à nous faire vivre d’espoir. Si vous n’êtes pas adepte de la langue de bois, je suis réaliste.
Et quand vous écrivez que: « Tous les patriotes doivent s’engager à assumer le combat politique afin de mobiliser toutes les intelligences nationales, où qu’elles soient, pour opposer à ce système un projet national assis sur des politiques de dignité et de meilleures perspectives pour tout le Peuple du Congo. Il est donc urgent de travailler à l’inversion des tendances lourdes et préjudiciables de la gouvernance « tribaliste » actuelle de notre pays » Fin de citation
Je dis tout ça c’est bien mais vous ne repondez toujours pas à ma question. Qu’après avoir écrit ceci qu’est ce qu’on fait pendant que Sassou roule sa mécanique pour faire de son rejeton son vice président en imitant son acolyte Obiang Nguema. Cramponnnons nous toujours au niveau des analyses théoriques?
Et quand vous dites que « S’il n’y a pas coup d’Etat de palais, » tout en sachant qu’il n’aura pas lieu parce que l’armée est celle d’un village et personne ne sciera la branche sur laquelle elle est assise. Ce n’est pas des Mbochis que nous attendras le coup d’état. Et si par extraordinaire ce coup d’état a lieu ce serait pour préserver les intérêts des Mbochis car nous n’avions plus les Kinganga, Diawara, Ikoko pour nous sauver. Un coup d’état à la mode NGouabi sera difficile à réaliser car tous les Mbochis sont au commande de tous les corps de l’armée et Sassou les oppose les uns aux autres. Le seul coup d’état en préparation c’est celui que sassou prépare lui même pour nous imposer son Kiki.
Par contre, je souris quand vous dites « c’est la rue vociferante qui aura raison de cette dictature…. » pourquoi? parce que cette rue n’est ni celle du Burkina,du mali,du Sénégal non plus celle de la RDC. Cette rue s’est divisée depuis par le fait du système sassou. Cette rue a raté de faire partir SASSOU quand lors du grand meeting de l’opposition au boulevard Alfred Raoul elle a demandé d’aller au Palai et quand Okombi Salissa encore en infiltré à l’opposition avec Kolélas dans leur IDC a demandé à la foule d’attendre et que le mot d’ordre leur sera donné.Depuis plus de rassemblement de l’opposition. La rue s’est tue et vit sous une dictature qui a infiltrée les familles et les foyers. Sassou et sa milice ont tout vérouillé.
Quand à la rue de la Disapora, ce n’est pas celle du Gabon qui pose des actes téméraires depuis que leur victoire a été volée. Il ya des actions des indignés de sassouffit que nous noublions pas car ils abbattent un grand travail. Je suis d’accord avec vous que cette révolution aura lieu, car aucune dictature n’est éternelle…
Ce dont nous souffrons tous ,sur ce site ,c’est l’absence de lien organique entre nous et le reste de la population enfermée par le tyran ;;;
En interrogeant notre population de façon sondagière ,nous aurions pu nous convaincre de la viabilité de certaines propositions distillées sur ce site ;;;
En gros ,nous avons du mal ,depuis nos claviers à rationaliser la praxis populaire .
Avec SASSOU ,nous sommes passés de la nation à l’ethnie ,de l’Etat à la tribu ,ce sont là des lézardes qui complexifient l’unité nationale ,et par conséquent qui rendent impossible une élection présidentielle digne d’un Etat démocratique ,même après SASSOU .
L’avenir des mbochis ne sous entend pas l’avenir des nordistes ,je m’interroge ;;.
NIANGA BOULA ,si idiot que ça ,cela m’étonnerait .DIXIT @MALANDA.
Ne fut il pas un message codé ,,,???.
En ce qui me concerne ,deux propositions politiques structurent mon devoir patriotique ,je vais m’y coller jusqu’au bout .
Ces grandes pensées politiques ,vous en connaissez la teneur ,fédéralisme ,en duo ,avec mon frère @DAVID ,et celle très fraîche qui supprime d’un trait ,l’institution présidentielle .
A moins qu’entre deux ,j’en sorte d’autres de mon laboratoire allemand de pensée politique .
Le rythme de la musique jouée à la mandoline par nos frères du Nord ,j’en connais un rayon .
AMIS AU CIVIL .ENNEMIS EN POLITIQUE ,,C’EST CHIANT; quand même non ;
Qu’il soit M’Bochi, Laari, nordiste ou sudiste, tout congolais a un avenir au Congo. Sinon il est tout aussi libre de s’expatrier, pour devenir soit un politicien du Web doublé d’un « intellectuel » inconnu des libraires, soit un intermittent banlieusard combattant la musique africaine qui adoucit les moeurs pouliticiennes indignes. C’est le moins qu’on puisse dire. Aussi chaque candidat, dès lors qu’il a été investit par son parti, a le droit de pouvoir solliciter le suffrage de ses concitoyens. Cela a pour nom la démocratie, jusqu’à preuve du contraire. Toutefois le sujet n’est pas une priorité, au jour d’aujourd’hui. Le pays a encore beaucoup de chemin à parcourir.
A tous les compatriotes et surtout à Malanda
Merci cher compatriote MALANDA
Vous venez de résumer mieux que moi et de facon fort belle le fonctionnement du Réseau CONGO dans ses dimensions interne ( les acteurs de la vie politique congolaise et leurs stratégies d’alliances et de mésalliances) et externe ( la place et le role plombant de la France et de ses presidents respectifs de de GAULLE à Macron- les interets francais , la zone franc jamais dénonce par aucun homme politique congolais de la majorité ou de l ‘opposition)
Cher Malanda merci par votre connaissance de la vie politique congolaise et de ses turpitudes d’avoir mis à jour le fonctionnement réseautal du pays CONGO
Ceci etant dit quelle therapeuthique et quelles actions médicales à entreprendre au CONGO?
que dit et que fait l ‘opposition pas grand chose
comment se mettent en place les bruits pertubateurs du réseau en construisant un CONGO UNI et non tenté par les sirenes de la revanche et de la séparation
Ceux qui souhaitent le départ de SASSOU N ONT A LEUR DISPOSITION QUE DEUX MOYENS QUI EVITENT LE BAVARDAGE ET COMME VOUS LE DITES AVEC JUSTESSE
. SOIT UN COUP DE FORCE MILITAIRE . SOIT LA VOIE DEMOCRATIQUE ET PACIFIQUE PAR LES URNES
Congolais évaluez les avantages et les inconvenients des deux possibilites et arretons de nous masturber intellectuellement sur ce site en larmoyant sur le diagnostic qui est etabli par tous
Comme je ne veux pas avoir l impression d’etre un donneur de lecon ma préference meme si c’est difficile et trés long va vers une therapeuthique démocratique pour l alternance politique avec les acteurs actuels ou sans eux?
Et la Cher Malanda il ya un os et pour l instant ma reflexion continue meme si je sais que des savants analystes congolais sur ce site de Congo liberty vont se repandre a la suite de mon post pour m accuser de tous les maux d ‘un non choix ou d’un choix en faveur de Sassou et de son clan
Mais comme disait le philosophe Baruch SPINOZA dans son Traite politique à propos des actions politiques des humains »NI PEURER NI HAIR MAIS COMPRENDRE » pour mieux expliquer et surtout decider
Mon frère Malanda,
Votre participation au débat sur ce site tout comme celui de mon frère Londi que je tiens à saluer ici, même si je n’ai jamais réagi à ces publications ont toujours apporté un plus pour l’éclairage sur un certain nombre de sujet qui nous préoccupe tous. A savoir comment se débarrasser de la dictature de Sassou.
Je voudrai donc ici qu’on se mette d’accord même si ce n’est toujours pas possible car l’uniformité n’est pas propre au débat démocratique.
Ceci étant j’ai plaisir à vous lire quand vous écrivez ceci:
Le diagnostic est patent, cher Oyessi. Il est temps de passer aux solutions. Mais ne les attendez pas des autres. Nous avons le devoir, chacun là où il se trouve de nous ressaisir avant que ce pays ne s’effondre par nos égoïsmes et notre intransigeance. Personne ne possède la solution miracle. Il nous faudra donc apprendre à nous rassembler, nous asseoir au-delà de nos ethnies, de nos partis politiques, nos idéologies etc. pour trouver la meilleure solution. Ceux qui pensent que c’est par un coup de force peuvent y aller franco. Je n’y crois pas. Sassou est revenu en 1997 par la force. Où en sommes-nous 21 ans plus tard. L’enfer est pavé de bonnes intentions.
« Ceci dit si un Jerry Rawlings congolais se levait et arrêtait ce système, je crois qu’il sera applaudi par 98% de Congolais. Encore qu’après, il faudra des titans pour remettre ce pays sur les rails.
« …ou encore de ne voir le Congo qu’en Nord et Sud ce qui complique encore notre combat à chasser sassou car il est passé maître de la corruption… »
Je voudrai vous dire tout de suite que ne rêvons plus. Nous n’avons plus de Jerry Ramlings, ils ont été tous broyés part la révolution voulue par le clan du nord depuis belle lurette. Je suis né au nord Congo mais je ne me dis pas du nord mais Congolais.Heureusement que j’ai appris depuis longtemps à me départir de cette situation. Peut être parce qu’ayant grandi à Poto Poto village planétaire par excellence et ne faisant pas partie des contingents des yaka noki noki venus à un moment comme des rapaces du nord congo et qui nous donnent l’image des purs sauvages.
« Détrompez-vous cher Oyessi. Il est illusoire de vouloir résoudre le problème du Congo sans intégrer la variable qui a tout pourri depuis 1957-1959. Si Sassou perdure au pouvoir, c’est grâce à deux données qu’il a su géré mieux que quiconque au Congo : Le soutien indéfectible de certains milieux français auxquels il offre sans rechigner ce qu’ils veulent, mais surtout la variable ethnique qu’il a su exploiter à fond (Soutenez-moi sinon vous êtes foutus). » Écrivez vous, non je ne me détrompe pas je refuse tout simplement qu’on refasse du rétropédalage à chaque fois.
Je vais vous dire pourquoi le tableau peu reluisant de notre classe politique.que vous décrivez que je n’ignore pas fait le jeu du pouvoir. Si nous continuons à intégrer la variable qui a tout pourri depuis 1957/1959 dans la résolution du problème du Congo c’est parce que nous intellectuels, j’entends par intellectuels ceux qui ont eu accès à des études supérieures comme vous et moi et bien d’autres capables d’analyse et qui continuons à nous enfermer dans cette logique de 1957/1959 pour des intérêts personnels. Je suis de cette époque car né avant les indépendances. J’ai connu Youlou, Massambat Débat disons tous les présidents Congolais.Ce qui ne me donne peut être pas le droit de tout connaître, mais au moins j’ai vécu personnellement beaucoup d’évènements. Bref là n’est pas le sujet.
En 1957/1959 nous avions combien de bacheliers, des licenciés. Quand Youlou le meilleur Président que le Congo ait eu arrive au pouvoir combien d’ingénieurs, de médecins, d’agronomes le Congo avait formé? Des quelques étudiants qui étaient en Europe, peu avait terminé correctement leur études. Rentré au pays parce qu’il y avait du boulot pour tous, ils se sont mis à se tirer dessus pour gouverner en s’appuyant sur la tribu malgré les efforts que Youlou et Opangault ont déployé pour enrayer cette attitude. Quand les évènements de 1959 auxquels vous êtes allusion éclatent, c’est le fait des individus qui n’ont vu que leur pouvoir se reposant sur la tribu. Youlou et Opangault se sont pourtant réconciliés. Ce dernier allant même se constituer prisonnier quand Youlou est arrêté.
Nous n’avions perpétué le système de 1957/1959 que parce que nous l’avions voulu en s’appuyant sur nos tribus. Je peux comprendre mais pas excuser qu’un instituteur comme Sassou puisse s’appuyer sur ses Mbochis parce qu’il ne maîtrise que la violence et la sauvagerie de sa tribu, mais pas un Lissouba élu démocratiquement pour s’entourer des tribalistes de la trempe de Béri, Moukouéké, Moungounga, Tsaty Mabiala et bien d’autres avec leur réserve ministérielle qui n’était en fait qu’une milice.
Comment voulez vous que cesse 1957/1959 quand les (intellectuels) s’activent autour des partis politiques à connexion purement tribale qui ne trouvent leur adhérents que dans leur fief tribal. Le PCT est réputé être parti du Nord, le MCCDI et maintenant UDK- YUKI le Pool, UPADS les pays des trois palmes, UDPS pour les Mvilis. Comment voulez vous que moi, natif du nord Congo soit considéré pour un extraterrestre, un infiltré quand je décide d’aller renouveler ma carte d’identité Nationale à Louiguis dans le pool chez mon ami d’enfance et collègue de la grande École de Poto Poto des années 1961/1962 pendant que Sassou est entrain de bombarder dans le POOL. Il faut sortir de l’esprit des années 1957/1959.
Se servir de ces repères pour avancer, je suis d’accord, mais en revenir toujours dessus pour refuser d’avancer me parait contradictoire pour prétendre oublier et construire un Congo nouveau. Oublier ne veut pas dire que les comptes ne seront jamais demandé à ceux qui ont mis le Congo dessus dessous.
« Si je peux exagéré les corrompus sont plutôt au sud selon la conviction des Mbochis qui estiment que c’est leur affaire…. »
Quand j’écris ceci , vous répondez par »
Pas du tout d’accord avec vous. Vous savez ce que serait devenu Loudima le fief de Tsaty, si ce dernier avait osé affronter le pouvoir ? Tsaty laminé par son petit pourcentage aux présidentielle savait qu’il n’avait pas le soutien de sa base qui avait massivement voté Mokoko. Kolélas, malgré ses Ninjas ne pesait rien face à la machine du pouvoir. Malgré le « silence » de Kolélas et l’allégeance de Kolélas, voyez ce qu’est devenu le Pool. Imaginez maintenant ce que cette région aurait vécu si Kolélas avait osé. Non, cher Oyessi la variable ethnique est en train d’achever ce pays. Pour le sauver, il faut d’abord éteindre ce feu et repartir à 1957-1959. Tant que la classe politique et la population n’auront pas ce courage, nous tournerons en rond comme des bourriques. »
Mettons nous d’accord,vous pensez que les Mbochis corrompent qui? Le petit peuple ou ceux que tu cites? C’est d’eux que je parle justement.
« Sans le vouloir, vous faites le jeu du pouvoir. On peut retourner les choses : ceux du nord comme Mokoko, Okombi et Bowao qui s’associent aux sudistes sont des traitres pour le pouvoir ou des infiltrés pour les sudistes. Vous voyez bien que tout est biaisé par cette lecture tribale. J’ai entendu des choses abominables dans les coulisses de l’IDC-Frocad-J3M. Le Congo est profondément malade. »
Voyez vous, justement je ne fais pas le jeu du pouvoir puisque je refuse de raisonner en terme de ceux du nord ou ceux du sud. Pour moi il y a ni infiltrés ni traites dès lors que ce sont des congolais qui s’associent pour le bien des congolais. Vous pouvez retourner les choses comme vous voulez parce que vous estimez qu’on peut raisonner comme cela, mais moi je ne vois pas les choses de cette manière.
Vous pouvez continuer à vous poser des questions si vous êtes « Congolais sur le papier, donc en théorie ou au fond de nos cœurs ? J’ai mes doutes quand je lis ce que les uns et les autres écrivent. » dites vous,
Moi je n’ai aucun doute la dessus parce que je suis congolais du nord au sud pas en théorie mais au fond de mon cœur malgré ce que nous fait vivre des politiciens illettrés qui n’ont pour la vie que voler et tuer.
Si vous ne trouvez pas Nianga Bouala idiot, pour moi c’est un idiot car penser à l’avenir des Mbochis qui sont en fin de cycle et qui auront des comptes à nous rendre d’ici peu ce n’est que pure idiotie car il ne croit pas à la fin d’une épopée. C’est le genre de bonhomme qui croit à la vie éternelle sur terre. Un tel type n’est pas idiot? Il aurait été mieux pour lui de continuer à alimenter Ntoumi en armes afin de faire sauter son oncle Sassou au lieu de jouer au double jeu pour venir raconter ses sornettes en mauvais français comme pour se moquer de nous.
Quand vous écrivez « Dans le Congo apaisé après Sassou, Congo que j’appelle de tous mes vœux, les Mbochis n’auront rien à craindre, la démocratie et l’équité les protégeront. J’ai horreur de la punition collective. »
D’accord avec vous car tous les Mbochis ne sont pas mauvais ou voleurs.
Fraternellement
Il faut peut-être inventer une forme de communication politique à partir bandes dessinées, agrémentée d’une bonne consommation d’alcool, pour amener les congolais à mieux comprendre la problématique de la transposition des fondamentaux de la culture mbochi dans la sphère de gestion étatique, à la faveur du « YAKA NOKI NOKI ».
Ce discours de l’avenir des mbochis s’inscrivant dans une logique société primitive, n’est qu’une manifestation au grand jour du reflet du conflit civilisationnel que nous tentons de démontrer par ici depuis des années.
Pour preuve :
S. NKALA dit :
03/02/2017 à 10:36
mwangou,
La société mbochi n’est pas connue historiquement pour avoir une tradition collégiale ou démocratique, consistant à élaborer des stratégies de groupes par le consensus au sein de la tribu.
Le stade le plus élevé de leur organisation connue à ce jour est la chefferie, construite sur le modèle de sociétés lignagères.
La description faite par ACIDE MOUDIDI du fonctionnement de l’environnement du chef de l’oyocratie correspond à la définition basique de la chefferie : « La résidence du chef de village entouré de ses nombreuses épouses et serviteurs ».
Dans la conduite des affaires de l’état au Congo, nous avons bien la reproduction du modèle de la chefferie, avec au centre du pouvoir une société lignagère mbochi, autour de laquelle s’agrippe quelques serviteurs zélés, venus de tous les 4 coins du pays.
Par conséquent, les serviteurs zélés ne sont que des figurants dont le rôle est d’endormir des naïfs qui continuent à croire aux discours de partage du pouvoir et des responsabilités de la situation chaotique du pays par tous les congolais, d’où qu’ils viennent, et ceci dans les mêmes proportions.
Sauf à naître de la dernière pluie, nous avons tous connaissance des résultats de la commission d’enquête sur les assassinats de la CNS.
Il est bien fait état des réunions du clan mbochi qui voulait faire barrage à ce qui était considéré comme une trahison, à l’idée de voir un bakongo chassé du pouvoir revenir aux affaires.
La seule responsabilité que je peux reconnaître aux autres tribus, c’est le fait de ne pas dénoncer de façon solidaire la mbochisation du pouvoir, en prenant la décision de ne plus collaborer à ce système, jusqu’à l’avènement d’une société basée sur l’égalité des chances et le partage équitable des ressources.
Il se trouve que cette forme d’organisation n’existe pas dans la tradition mbochi. Il revient aux autres congolais de créer des conditions de l’avènement d’une nouvelle forme d’organisation sociétale.
Autrement, la tendance à la mbochisation accélérée aura pour conséquence, l’émergence d’ici 2025 d’une chefferie mbochi, dont le processus de succession dynastique est en perpétuelle élaboration.
Pour avoir des idées assez claire, il suffit de vous interroger sur les pouvoirs réels dont peuvent disposer des hommes comme Clément Mouamba face à ses ministres, ou Justin Koumba devant ses députés.
Pouvez-vous nous expliquer pourquoi Mvouba n’a jamais réussi à avoir le secrétariat général du PCT ?
Il est inutile de faire un catalogue d’exemples mettant en évidence des comportements des mbochis au pouvoir que l’on ne pourrait imaginer que dans des sociétés primitives et barbares, avec une tacite approbation de la majorité de la communauté, qui préfère profiter du système, plutôt que de se rebeller et d’opter pour une gestion extra-clanique de la chose publique.
Bo nkende na mboka nabino bo tika mboka na biso
to baye bino to lembi bo nkende epayi ya bino moko
bo lingui Bakongo té bolingui ka petrole ya bakongo ka ba ville ya bakongo pasala ka mbongo wana té bo nkendé bo tika Kongo na biso bo nkendéééé to lingui lisusu téééé
to boyi binoo nkendé
Beno nkuenda na bouala ya beno beto ke ne na kuzola diak vé beno bik bouala ya beto
beno kuenda beno beto mé fatigué beno
@Nkala grosse validation …
@Anonyme 21,exactement ,ils adorent l’or noir…
Mais ,en décryptant l’avenir des mbochis ,lancé par Nianga Boula, les initiés du langage codifié avaient compris ,qu’il s’adressait aux frères du Nord pour la conservation du pouvoir …
Certains feignent une ignorance calculée ,mais la substance du message fut comprise …
En lisant le post de @Malanda , j’ai eu ,par moments ,l’impression de découvrir une câlinotherapie qui pouvait laisser des égratignures sur la joue de nos frères Mbochis…
Il est des câlins dont on peut se passer ,au regard des souffrances infligées par Sassou aux populations hostiles à la tribu au pouvoir …Le pari est osé ..
L’empathie politique chasse la frustration politique….
Oui ,les mbochis doivent redouter la colère prévisible des autres tribus ,car tous les ingrédients semblent réunis pour une vindicte tribale…
Dommage que ces généraux mbochis ,ne la jouent pas à la Mouzabakani et à Moutsaka..
Aux mbochis de faire amende honorable ,en demandant à Sassou ,de quitter le pouvoir pendant qu’il est temps ,histoire de minorer les représailles dont ils pourraient être l’objet …
Repartir sur des bons pieds politiques ,c’est déchirer les pages politiques de notre pays empoissées du sang de nos compatriotes tués par des politiciens ,en mal de vision émergente
de notre pays …
Il est navrant de constater que les écrits s’envolent et nous passons notre temps à nous interpeler alors que des solutions sont proposées sur ce site, certaines très détaillées. Combien d’intervenants ont pris le courage de les challenger ? Nous avons tous les diagnostics :
Le système Sassou repose sur 3 piliers :
a) instrumentalisation du tribalisme parce qu’aucune dictature au monde ne peut durer si elle n’a pas un minimum de soutiens populaires. Cette base, c’est l’éthnie. C’est pour cela que les différents leaders de la partie septentrionale de Sassou à Nianga Mbouala ne cessent de l’activer chaque fois que cela est possible : discours de Talangaï de Sassou en 1997 et les derniers propos du général barbu ;
b) la corruption des hommes politiques et des syndicats pour compléter la digue éthnique en mettant en place tous les mécanismes pour étouffer la colère légitime du peuple. Nous devons continuer à dénoncer tous les corrompus en étalant leurs noms sur les réseaux sociaux pour les discréditer auprès de la population. Ne dénoncer que des situations que l’on peut démontrer. Ici, le travail de Djess et de bien d’autres comme Ossebi va dans ce sens. Le peuple doit être au courant de toutes les turpitudes des faux-prophètes qui les embrigadent et qui forment une digue autour de Sassou ;
c) la corruption de la communauté internationale qui protège le dictateur des sanctions internationales. Le tyran y consacre un budget supérieur à celui de la nation. Ici, aussi, nous devons publier toutes les informations sur les pseudos-consultants ou conseillers qui maintiennent Sassou vivant sur la scène internationale. Nous avons un outil puissant: les réseaux sociaux. Le Canard enchaîné n’a-t-il pas fait tomber Giscard sur l’affaire des diamants de Bokassa ?
Des solutions ?
Le pouvoir se maintient par la violence, le peuple est tétanisé, résigné et divisé (manque d’unité entre les populations des zones Nord de Brazzaville et celles du Sud). Cette division s’est manifestée d’une façon patente et éclatante lors du mot d’ordre de désobéissance civile des « Villes mortes » lancé par Mokoko. Quel a été le comportement des habitants de Talangaï ? Tout le monde a vu que cette partie de la ville vaquait à ses activités quotidiennes pendant que Bacongo, Makélékélé, Mfilou se mobilisaient. C’est un fait.
Quel en est le diagnostic ? L’instrumentalisation du tribalisme marche à fond. Pourquoi la population nationale ne se révolte-t-elle pas quand Ikongono est bombardé ou le Pool massacré ? Parce que la nation congolaise, le petit sentiment qui entretient une certaine solidarité pour l’éthnie qui souffre, n’existe pas.
Le Congo est un conglomérat d’ethnies sans le sentiment d’appartenir à une entité commune. Cette vérité est le point bloquant dans toutes les stratégies de résistance pour désintégrer cette dictature. Ce déni d’une réalité pourtant patente est surprenant. Nos quartiers s’organisent en groupes éthniques de Bacongo à Talangaï. Les résultats électoraux suivent la même logique : à Bacongo, les électeurs votent Kolelas ; à Diata, Tsaty et à Talangaï, Sassou. C’est aussi un fait.
Le Congo n’est pas le premier pays au monde qui subit une dictature, des solutions existent de l’organisation du peuple en réseau de cellules résistantes avec des points de centralisation des décisions pour élaborer des stratégies d’action : mobilisation des populations autour des mots d’ordre de désobéissance civile pour éviter les forces répressives de Sassou, par exemple parce que sortir dans les rues ne peut être d’actualité devant la violence déployée par Sassou, à la violence il faut opposer la non-violence.
Le problème, ici, ne se résume pas à la recherche des solutions mais prendre conscience que les compatriotes du nord doivent se joindre à ceux du sud pour désintégrer cette dictature qui ne prospère que sur notre faiblesse d’opposition et nos divisions.
Le problème éthnique sape toute solidarité et donc génère les difficultés de mobilisation parce qu’aucune force ne peut résister contre une marée humaine décidée à prendre sa liberté.
À aucun moment, à l’exception des événements sportifs, ce peuple n’a exprimé un sentiment d’appartenance à une nation depuis 1960. Tout se structure autour de l’éthnie parce que c’est la seule nation possible dans un contexte multiethnique éclaté.
C’est pour cela que nous devons changer de paradigme, le « deus ex machina » qui fera l’unanimité du nord au sud, de l’est à l’ouest est une chimère. Les solutions existent mais le contexte d’application n’est pas prêt tant que le tribalisme jouera les premiers rôles.
Nous devons continuer à dénoncer l’instrumentalisation du tribalisme et travailler à conscientiser le peuple qui souffre du nord au sud quelle que soit l’appartenance ethnique sur la nécessité de s’unir pour gagner.
Un mot sur les stratégies d’après Sassou. Il est fort imprudent de ne pas préparer demain après une expérience comme celle de la conférence nationale souveraine. Planifier est la base de toute stratégie. Pour ma part, je m’investis dans le fédéralisme parce que je ne souhaite pas à mes enfants de revivre soixante ans de cauchemar parce qu’il en sera ainsi si nous ne changeons pas de paradigme.
Cher Lucien Pambou
Vous dites :
« Cher Malanda merci par votre connaissance de la vie politique congolaise et de ses turpitudes d’avoir mis à jour le fonctionnement réseautal du pays CONGO »
La vie politique congolaise s’étale devant nous tous dans toute sa laideur. Ce qui nous manque aujourd’hui, ce sont des outils d’analyse pointue au service d’hommes d’action intègres et dévoués à la construction du pays et non à la défense des intérêts de leurs tribus.
Ma génération a vu le jour avec l’indépendance et elle a encore bénéficié des restes de l’école coloniale (Epargnez-moi quelle que nostalgie que ce soit, je fais tout simplement le constat amère d’un échec douloureux).
J’ai vu les fondements de la formation de qualité s’écrouler lorsque dans les années 1970, le beau projet de Ngouabi visant à démocratiser l’école a abouti à une catastrophe. La planification n’étant pas notre point fort, le succès de l’école pour tous (scolarisation atteignant les 90%) a rapidement conduit aux effectifs pléthoriques et à la pénurie d’instituteurs. J’ai connu des classes de 18-25 élèves au primaire en 1965-1970. Aujourd’hui, dans un pays pétrolier qui a croulé sous des dizaines de milliards de pétrodollars en moins de dix ans au XXI ième siècle, il y a des classes de plus de 100 élèves qui ne trouvent même pas où caser leurs fesses. J’ai vu des recalés au BEMG orientés vers des écoles d’instituteurs pour aller après une formation bâclée (pas pour tous, je vous le concède) enseigner au primaire en déversant sur les pauvres élèves toute leurs frustrations. J’ai vu des recalés au bac orientés vers des formations pour devenir prof de collège. J’ai vu des étudiants recalés se recycler en tant que profs de lycée. Dans les mêmes années, la santé et le reste de l’administration publique ont été envahis par des cadres formés au rabais et installés à des postes clés par népotisme et tribalisme purs et éhontés. Je déteste le terme ‘yaka noki noki’ qui met dans le même sac mes nombreux amis du nord dont la qualification ne fait l’ombre d’aucun doute. Mais il y a ces pratiques qui ont ruiné pour longtemps les chances économiques, sociales et politiques du pays. Que voulez-vous qu’il en sorte ? On a parfois l’impression qu’un mauvais génie ou sort s’acharne à hypothéquer toutes les chances de décollage de ce pays en ruinant la formation et la santé de ses habitants. Je n’ai pas d’autre explication.
Si le Congo avait formé en nombre des cadres de qualité pour s’occuper de prospective et de développement harmonieux, nous aurions compris depuis longtemps que notre pays est une pièce stratégique de la France qui ne nous pardonnera jamais d’échapper à son contrôle. Nous aurions développé des approches intégrales tenant compte de la géopolitique. A la place, de quartier latin de l’Afrique que nous étions dans les années 60, nous sommes devenus la risée de l’Afrique avec des « intellectuels » capables de rédiger des constitutions dans lesquelles l’impunité absolue est accordée aux présidents de la république « …qui ne peuvent pas être poursuivis pour des actes commis avant, pendant et après l’exercice de leurs fonctions ». Du jamais vu dans le monde civilisé. Nous aurions compris que lorsqu’un président arrive à la tête du pays, s’il s’oppose à la volonté de certains milieux français, il est viré comme un malpropre. Et pas uniquement au Congo, la Côte d’Ivoire de Gbagbo est un autre exemple de pièce stratégique dans le giron français. Nous aurions compris que ces milieux français et internationaux, à la différence de notre émotivité, observent froidement notre agitation et poussent leurs pions. Que ces milieux français ont déjà leur candidat (et même des réserves) pour la succession à Sassou et se moquent de nos vociférations. Que les milieux internationaux qui pour protéger leur poulain, Kabila fils mal élu en 2011, n’ont eu aucune honte à embastiller J.P Bemba à la Haye pour des crimes commis en RCA. Que ces mêmes milieux internationaux, toute honte bue vont sortir Bemba de prison pour rappeler à l’ordre leur poulain devenu incontrôlable et arrogant. Comme si la prison avait brusquement absolu tous les crimes de Bemba. Depuis la sortie de Bemba, Kabila a changé de ton, il pense à passer un projet de loi consolidant son poste de sénateur à vie pour s’accorder une immunité à défaut d’impunité.
Nous Congolais, sommes comme un coq picorant des grains de maïs autour d’un feu sur lequel bout l’eau dans laquelle on va le plonger pour le plumer. C’est de nous que parle la bible qui affirme : « Ils ont des yeux, mais ils ne voient pas ; ils ont des oreilles, mais ils n’entendent pas. »
Nous avons tout pour mener une vie heureuse sur la terre de nos ancêtres, nous nous évertuons à tout ruiner pour pousser nos propres concitoyens à l’exil. C’est désolant.
Que faire ? Commençons par éteindre le feu en acceptant le sceau d’eau venant de chaque compatriote. Une fois le feu éteint, asseyons-nous pour essayer de comprendre pourquoi la maison que nous construisons brûle si régulièrement.
« Ceux qui souhaitent le départ de SASSOU N ONT A LEUR DISPOSITION QUE DEUX MOYENS QUI EVITENT LE BAVARDAGE ET COMME VOUS LE DITES AVEC JUSTESSE
. SOIT UN COUP DE FORCE MILITAIRE . SOIT LA VOIE DEMOCRATIQUE ET PACIFIQUE PAR LES URNES »
Sassou n’est pas immortel. Il quittera un jour cette terre comme tout le monde, par un assassinat ou par sa mort naturelle. Quel Congo bâtirons-nous après son départ ? Voilà la question qui devrait nous occuper. Si son règne a été une désolation pour de nombreux Congolais, que son départ ouvre au moins une consolation à la nation meurtrie. Et cela, seul un vrai sursaut national nous le permettra.
« Et la Cher Malanda il ya un os et pour l instant ma reflexion continue meme si je sais que des savants analystes congolais sur ce site de Congo liberty vont se repandre a la suite de mon post pour m accuser de tous les maux d ‘un non choix ou d’un choix en faveur de Sassou et de son clan. »
La démocratie, c’est aussi la liberté de penser et même de se tromper. Quand on agit, on ne doit pas craindre de se tromper.
Cher OYESSI
Vous dites:
« Je voudrai donc ici qu’on se mette d’accord même si ce n’est toujours pas possible car l’uniformité n’est pas propre au débat démocratique. »
Que vous répondre sinon cette lapalissade : C’est du choc des idées que jaillit la lumière.
« Je voudrai vous dire tout de suite que ne rêvons plus. Nous n’avons plus de Jerry Ramlings, ils ont été tous broyés part la révolution voulue par le clan du nord depuis belle lurette. »
Je ne rêve pas, mais ne sous-estimons pas notre peuple. D’une étincelle peut partir un feu libérateur. Nos généraux sont peut-être des obligés du pouvoir qui les a « créés », mais ailleurs, on a vu des sergents ou des capitaines prendre leurs responsabilités devant un peuple poussé dans ses derniers retranchements. Souvent, le feu part de là où on ne l’attend pas du tout.
« Je suis né au nord Congo mais je ne me dis pas du nord mais Congolais.Heureusement que j’ai appris depuis longtemps à me départir de cette situation. »
Pour ma part en panafricaniste convaincu, je porte en moi toutes mes identités auxquelles j’accorde une place de choix, depuis le village tribal jusqu’à l’Afrique ouverte sur la modernité sans renier sa tradition. Et maintenant, je travaille à mon identité universelle qui me permet de reconnaître en ce Papoua d’Indonésie que j’ai croisé à Java et avec lequel j’ai partagé des moments d’intense humanité dans un temple hindou de Bali. Il m’a appris une chose d’une grande profondeur : « Si les hommes parlaient non pas de leur Dieu, mais parlaient chacun à son Dieu, il n’y aurait pas beaucoup de conflits sur cette terre. »
« Peut être parce qu’ayant grandi à Poto Poto village planétaire par excellence… »
Nous partageons ce Poto-Poto où j’ai passé toute mon enfance après ma naissance à Ouenzé. J’ai trop tôt baigné dans ce berceau de la tolérance pour pouvoir détester un Congolais pour la simple raison qu’il n’est pas de mon ethnie. Quand j’ai soutenu la candidature à la présidence d’un ami de jeunesse, que n’ai-je pas entendu de la part des miens ? : « Il n’y a pas assez de candidats au sud du pays ? » Que pouvais-je répondre ?
Cher Oyessi, si nous étions plus nombreux à transcender les clivages ethniques, le Congo ne serait pas là où il se trouve aujourd’hui.
«… et ne faisant pas partie des contingents des yaka noki noki… »
Je trouve cette expression dégradante et humiliante. Elle a provoqué une grande catastrophe dans la mémoire collective congolaise. De nombreux cadres intègres et ultra compétents du nord sont injustement plongés dans cet amalgame. C’est triste, il faudra un jour qu’on panse ces plaies béantes.
« …venus à un moment comme des rapaces du nord congo et qui nous donnent l’image des purs sauvages. »
De grâce, ne tombons pas dans l’injure et la caricature. Je suis très triste et me sens visé quand des Européens de souche traitent les migrants des rapaces qui risquent leur vie pour venir piller l’Europe. Ils oublient que je suis aussi issu de l’immigration et que j’ai quitté mon pays très riche pour échapper à la bêtise ambiante.
Ceux qui ont répondu à l’appel des leurs à Brazza, ont quitté des zones d’extrême pauvreté au nord comme au sud du pays. L’exode rural, l’attrait de la ville sont un phénomène planétaire. Cela ne justifie aucunement de traiter des compatriotes de rapaces et sauvages parce qu’ils ont voulu améliorer leur confort. Le reportage suivant m’a fait couler des larmes. Si tout l’argent engrangé par le Congo avait servi à soulager le quotidien de ces compatriotes, je ne vois pas ce qu’ils viendraient chercher à Brazza ou Pointe-Noire, en dehors de sorties touristiques comme dans tous les pays : Voyage Mossaka-OYO Liranga Makotikopo https://www.youtube.com/watch?v=zAA3x5wpSoc
« …non je ne me détrompe pas je refuse tout simplement qu’on refasse du rétropédalage à chaque fois. »
On ne peut pas avancer sans avoir fait le deuil de ce passé douloureux. Il nous poursuivra sans fin tant qu’on ne l’aura pas revisité et guéri les énormes blessures restées béantes sous des pansements de fortune. La douleur renaît chaque fois qu’on touche à ce membre malade, même pour l’embrasser.
« Si nous continuons à intégrer la variable qui a tout pourri depuis 1957/1959 dans la résolution du problème du Congo c’est parce que nous intellectuels, j’entends par intellectuels ceux qui ont eu accès à des études supérieures comme vous et moi et bien d’autres capables d’analyse et qui continuons à nous enfermer dans cette logique de 1957/1959 pour des intérêts personnels. »
C’est votre façon de voir. Et il y a forcément des arguments en sa faveur. Je persiste à croire que le mauvais grain semé en 1957-1959 a donné l’arbre stérile d’aujourd’hui. Nous n’avons pas d’autre solution que d’abattre l’arbre du tribalisme et planter celui de la véritable construction nationale. C’est un travail de titans.
« Je suis de cette époque car né avant les indépendances. J’ai connu Youlou, Massambat Débat disons tous les présidents Congolais. Ce qui ne me donne peut être pas le droit de tout connaître, mais au moins j’ai vécu personnellement beaucoup d’évènements. Bref là n’est pas le sujet. »
Je suis né à l’indépendance et j’ai eu la chance de visiter les énormes archives sur cette période sombre et surtout comment les Français (toujours eux) ont manipulé Youlou pour s’opposer à Opangault et son MSA jugé trop proches de la gauche française. Youlou que je respecte beaucoup n’est pas le saint qu’on essaie de nous présenter. On ne triche pas impunément face à l’histoire. Les discours de Youlou en lari juste après sa chute sont révélateurs d’un vrai problème sociétal. Ayons le courage de les réécouter et de les analyser, nous y trouverons les germes des dérives actuelles qui ont centuplé ce qui avait commencé comme une petite farce électorale.
« En 1957/1959 nous avions combien de bacheliers, des licenciés. Quand Youlou le meilleur Président que le Congo ait eu arrive au pouvoir combien d’ingénieurs, de médecins, d’agronomes le Congo avait formé? »
Ne confondons savoir et sagesse. On a des agrégés en économie qui gèrent des entreprises d’Etat ou des ministères comme des analphabètes. On a aussi des analphabètes qui gèrent leur fortune comme de grands argentiers. Je vous ai déjà donné le cas des Mantsima, Ebina, Mahouéné, Bouyou, etc. Ils n’ont pas fait de grandes études, mais ont brillé par le bon sens. Aujourd’hui, on a des paysans qui produisent beaucoup plus et de meilleure qualité que certains agronomes surdiplômés.
« Quand les évènements de 1959 auxquels vous êtes allusion éclatent, c’est le fait des individus qui n’ont vu que leur pouvoir se reposant sur la tribu. Youlou et Opangault se sont pourtant réconciliés. »
Sassou aussi a lavé les mains avec Monseigneur Nkombo. Il y a un véritable problème chez nous, c’est l’hypocrisie. On se réconcilie en façade tandis qu’au fond du cœur on prépare la prochaine estocade.
« Ce dernier allant même se constituer prisonnier quand Youlou est arrêté. »
Je ne sais pas si l’inverse aurait pu avoir lieu. Plus proche de nous, selon le Pacte de la Victoire, si un des 5 candidats était emprisonné, les 4 autres devraient se constituer prisonniers. Je vous laisse tirer vos conclusions.
« Nous n’avions perpétué le système de 1957/1959 que parce que nous l’avions voulu en s’appuyant sur nos tribus. »
Entièrement d’accord avec vous. Cela ne dépend que de nous pour arrêter cette spirale infernale.
« Je peux comprendre mais pas excuser qu’un instituteur comme Sassou puisse s’appuyer sur ses Mbochis parce qu’il ne maîtrise que la violence et la sauvagerie de sa tribu,… »
Croyez-vous vraiment faire plaisir à certains concitoyens en traitant les Mbochis de sauvages ? Quant à Sassou, son diplôme n’est pas une circonstance atténuante ni celui de Lissouba une circonstance aggravante. Je l’ai déjà souligné, le diplôme sans bon sens et sans rigueur au travail n’est rien, bien au contraire. On a vu un Bérégovoy, issu d’un milieu modeste et sans passer par l’ENA se hisser jusqu’à la primature en France. On a aussi vu des énarques français céder à l’appât du gain ou à la médiocrité.
« …mais pas un Lissouba élu démocratiquement pour s’entourer des tribalistes de la trempe de Béri, Moukouéké, Moungounga, Tsaty Mabiala et bien d’autres avec leur réserve ministérielle qui n’était en fait qu’une milice. »
Ils ont été formatés par 1959. Il nous faut changer de logiciel. Savez-vous que pendant les présidentielles de 2016, de nombreuses voix avaient caressé le rêve d’une alliance Kolélas-Tsaty pour doubler le nord ? Pourquoi alors être surpris par les dires de Dabira et Nianga-Mbouala. En chacun de nous somnole un tribaliste qu’il faut exorciser.
« Il faut sortir de l’esprit des années 1957/1959.
Se servir de ces repères pour avancer, je suis d’accord, mais en revenir toujours dessus pour refuser d’avancer me parait contradictoire pour prétendre oublier et construire un Congo nouveau. Oublier ne veut pas dire que les comptes ne seront jamais demandé à ceux qui ont mis le Congo dessus dessous. »
Entièrement d’accord.
effectivement le congo a des graves problemes qui constituent des lourdes barricades a son envol democratique .tenez mr pascal lissouba du niari fut premier ministre dal massamba debat originaire du pool .27 ans apres p lissouba president de la rep le groupe se reclamant dal massamba debat ne voulait pâs entendre parler de lui.
en 1992 mr bernard kolelas du pool et mr antoine lethembe ambily de la cuvette aveint pose sur els fonts baptismaux le mcddi car tous deux defendaient les idees de labee fulbert youlou. on ne sait trop comment et on ne le saura plus jamais mr antoine lethemebet ambily avait ete evince du posrte de numero deux du mcddi au profit de michel mampouya luii meme diu pool sans congres. mr lethembet navait jamais porte plainte pour eviction abusive.
mr thierry lezin moungalla de la lekoumou membre du directoire de campagne dandre milongo du pool a toujours ete classe au rang de diable du cote de la lekoumou. le pool lui meme ne volant jamais entendre parler de lui.
les exemples dans ce sens sont tres nombreux. il y va de soi que mr isidore mvouba ne sera jamais secretaire general du pct car non mbochi.
quid du banditisme.
jusqua la date de ce jour les ninjas tous des laris n’ont jamais recu des blames officiels de la part d’un lari bien au contraire ils sont reguleirment caresses et vivement encourages a saccager les biens publics tant que cela peut faire mal a sassou ng.. les cocoyes n’avaient jamais ete blames par les niboleks tout comme les cobras qui pour les mbochis sont des gens biens. finalement un delinquant ninja cocoye cobra se porte a bien a brazzaville car disposant des quartiers ethniques complices (bacongo et mak pour les ninjas du pool, diata pour les cocoyes venat du niari et talangai pour les cobras venant de la cuvette
on ne peut pas aller en democratie dans un tel contexte. il faut refaire toute la ville de brazzaville
autre fait et non des moindres
le congo s’est dieu merci calme avec l’installation disidore mvouba du pool comme president de l’assemblee nationale. les combattant 242 setait excites quand sassou ng etait paris.alors que deux semaines mr isidore mvouba s’etait offert une balade de moscou a paris on avait vu aucun combattant. rosalie matondo va paris adelaide moundele ngollo va paris alphonse silou va a paris bernard tchimbabelela va a paris combattant zero.roga roga va a paris on detruit le palais des congres de montreuil. les dits combattants doivent ns expliquer le contenu de leurs combats qui a une tres forte odeur ethnique
mr p lissouba parlait d’un repit qui coincidait avec l’installation d’andre milongo a la tete du parlement congolais
sous le pct le congo etait calme car il y avait combo matsiona jean claude ganga zanzou tous du pool.
il y a combien de non laris au mcddi version guy b p kolelas?
MAKOUA NE TOMBERA PAS : VIVEMENT LA FIN DU GOULAG BARBARE ET LA CHUTE ANNONCÉE DE SASSOU NGUESSO
C’EST FAIT, SASSOU ET KABILA DANS LE MÊME BATEAU DE LA NOYADE D’ICI FIN 2018…. NE JAMAIS TRAHIR NI SA TRIBU, NI SON PEUPLE ET ENCORE PLUS GRAVE SA NATION….
Le dictateur Sassou Nguesso a ses 120 esclaves indignes fils des akwas qui roulent contre la majorité des dignes fils de Makoua, une tribu située à cheval sur l’équateur au Congo Brazzaville. Le problème du Président élu et légitime Jean Marie Michel Mokoko et de ses codétenus prisonniers politiques n’est pas que local (Makoua) mais national (le peuple et la nation).
Par conséquent pendant et après la chute annoncée de Sassou Nguesso, les traitres des différentes tribus et de la nation seront traités et punis dans les conditions prévues par l’expression de la volonté générale (le peuple) tant au niveau local que national. https://www.youtube.com/watch?v=Q7et97MbThI
@ Cher frère David Londi,
Merci de votre intervention sur l’article du jour. Je voudrai tout simplement ajouter ceci: Je ne pense pas que nous ne passons pas notre temps à nous interpeler car le débat que nous menons ici est inutile. Bien au contraire, il nous sert à sortir de la tanière le lièvre qui utilise tous les astuces pour continuer à se terrer pour qu’il ne soit pas attrapé. Peine perdue nous y arriverons.
Des trois piliers sur lesquels se reposent le système Sassou, je voudrai dire ceci.
a) La base ethnique.
Ce n’est pas nouveau au Congo. Depuis la nuit des temps,tous les pouvoirs s’y sont appuyés. Même si les évènements de 1959 ont été à la base du fait ethnique, Youlou et Opangault avaient fini pour s’entendre ayant constaté qu’ils n’avaient en commun que ce seul Congo. Ce qui n’est pas le cas de nos politiciens actuels.
Vous l’aviez souligné vous même en ces termes: « Nos quartiers s’organisent en groupes éthniques de Bacongo à Talangaï. Les résultats électoraux suivent la même logique : à Bacongo, les électeurs votent Kolelas ; à Diata, Tsaty et à Talangaï, Sassou. C’est aussi un fait. »
Après avoir posé ce constat la vraie question qu’il faille se poser est celle de savoir comment sortir du fait ethnique? C’est là où se situe le nœud du problème du pouvoir au Congo. Est ce en disant « qu’ Il est navrant de constater que les écrits s’envolent et nous passons notre temps à nous interpeler alors que des solutions sont proposées sur ce site »
Ces solutions sur ce site sont celles que vous énumérez en trois points que nous essayerons de dire ce que nous pensons à propos.
Mais pour être juste je ne crois pas que ce soit seulement les différents leaders de la partie septentrionale de Sassou qui active le fait ethnique.C’est un fait récurrent à tous les leaders politiques du Congo qui ne trouvent leur force politique que sur l’ethnie. Quand Anga s’oppose à Sassou, il ne va pas au sud, mais dans son ethnie Kouyou. Quand en 1972, Diawara et sa bande font leur coup, ce n’est pas au nord qu’il mème son combat, c’est au Pool. Quand les deux complices Ntoumi et Sassou décident depuis belle lurette de martyriser la population du Pool, Ntoumi choisit de s’appuyer ses la population du Pool sa base ethnique.Il ne va pas au Kouilou, c’est pourtant le Congo.
Anga; Diawara, et Ntoumi pour ne citer qu’eux sont Congolais mais ont choisi le repli ethnique. Que penses tu de ce état de fait ethnique?
b) « Le peuple doit être au courant de toutes les turpitudes des faux-prophètes qui les embrigadent et qui forment une digue autour de Sassou » dites vous. Je voudrai vous rassurer que mieux renseigner que le peuple n’existe pas. Il dort vit et respire tout ce que les politiques posent comme actes. Nous avions souvent l’idée que le peuple est aveugle et il faut lui ouvrir les yeux. Je suis à Brazzaville. En dehors de ce qui sort des Panama Papers, les Congolais savent au bout des doigts tous les biens meubles et immobiliers détenus par les voleurs de la république. Beaucoup connaissent même les cachettes des espèces de leur argent. C’est toujours intéressant de leur apporter un plus, mais sincèrement combien de Congolais lisent nos analyses ici. Combien à Talangai, Bacongo, Diata, Massina, j’en passe ont un ordinateur ou peuvent se payer un abonnement internet à 26, 30, 60 mille f cfa pour 10 ou 40 GA ? La réalité c’est celle là et non le contraire. Les réseaux sociaux c’est bon pourvu qu’ils touchent le plus grand nombre, ce qui n’est pas le cas au Congo où l’internet est coupé selon le bon vouloir du pouvoir.
Ceux qui nous lisent sont ceux là mêmes qui ont un pouvoir d’achat, c’est à dire les voleurs de la République et non le peuple qui est le plus grand nombre prêt à se soulever mais embrigader par ceux qui ont de l’argent.
c) La communauté internationale? Ce fourre tout qui est constitué de qui? Il faut qu’on nous la détermine pour savoir exactement de qui il s’agit. Est ce tous les pays du monde. Est ce les pays les plus riches qui ont des intérêts si divergents sauf qu’on il s’agit de nous voler. Bon
Le Canard enchaîné n’a fait tomber Giscard sur l’affaire des diamants de Bokassa que parce c’était une affaire Franco Française. Tous les journaux du monde, les réseaux sociaux, ce site ne savent que dénoncer les affaires dans lequel Sassou et son clan sont embourbés, rien à faire, ils continuent à nous narguer. L’exemple du Canard enchainé qui fait partir Giscard sur l’affaire des diamants de Bokassa me semble pas cadré avec ce qui nous préoccupe ici.
Bien à toi
PS Il est fort probable qu’il y ait des coquilles. obligé d’envoyer en l’état car je suis déchargé et je suis sans courant en ce moment. C’est çà le congo de sassou
Après 60 ans d’indépendance ,nous en sommes toujours à chercher un point d’équilibre politique pour nous affirmer ..
L’affirmation de soi , passe par une définition claire des objectifs que nous devons atteindre ..
L’objectif politique..
Pour ,le Congo ,c’est de concevoir de façon intelligente une formule d’organisation d’État qui renforce l’unité nationale et par ricochet ,sédimente la paix irréversible dans le pays …
De cet objectif politique réussi ,dépendra l’objectif économique ..
L’objectif économique..
Deux secteurs structurent la vie économique d’un pays .Le secteur privé ,et le secteur public.
J’aime parler de l’intelligence ,car tout ce qui s’entreprend et qui aboutit sans un minimum de réflexion , relève du hasard et non de l’effort cognitif …
Par contre ,la gestion d’un pays nous recommande des qualités de management exceptionnel ,à l’instar d’un Alassane Ouattara qui dirige son pays selon les principes de management directif appliqué à une entreprise ,ici ,l’entreprise ,c’est la côte d’Ivoire dont les signaux du tableau économique ont viré au vert …
Voilà ,l’exemple type ,d’une intelligence appliquée à la gestion des affaires du pays …
De cette gestion orthodoxe des affaires publiques découle un secteur privé qui crée des emplois ,donc de la richesse ,indépendamment de celle créée ,par l’ État au travers de ces investissements publics ,tels que , les ports ,les aéroports etc.
L’amour patriotique est un préalable à toute volonté de transformer un pays …C’est ce qui à manquer à Sassou …
lire …ce qui a manqué à Sassou
lire:
nous interpeler car le débat que nous menons ici est utile; toutes les astuces;par s’entendre et non pour s’entendre; Quand en 1972, Diawara et sa bande font leur coup,………. qu’il mème son combat, mènent leur leur combat; je n’ai pas eu e temps de tout relire…..
@Djess Dia Moungouansi
Mon très cher frère, je me permets de faire un tout petit commentaire de ton POST et par la suite je poserai une question.
La description que tu fais de notre pays comme étant une « REPUBLIQUE » ne colle pas à la réalité donc toutes prescriptions allant dans le sens d’une critique de ce que devrait être une REPUBLIQUE pour être appliqué à notre pays est une perte de temps. Je fais partie des Congolais qui pensent qu’il va falloir que nous nous regardions dans un miroir et seulement après qu’on pourra faire un diagnostic réel de ce que nous sommes vraiment. CONNAIS-TOI TOI-MEME ET TU CONNAITRAS L’UNIVERS DES DIEUX. Un agnostique et laïque intégriste comme moi remplacerait bien volontiers DIEUX par VERITES dans cette petite phase. « La recherche de la VERITE ».
Ma question : Si tout ce que nous vivons (constitution, institutions, détournement de fonds, assassinats. tortures,…) actuellement au Congo nous avait été imposé de force par monsieur SASSOU NGUESSO, pourquoi donc s’abstiendra-t-il d’imposer son FISTON ?
Le temps est plus que venu de viser juste ,sinon de se réajuster en cas d’errance intellectuelle …
Nos esprits sont marqués par des nombreuses incohérences …..
Le travail ,que nous nous proposons de faire ,au nom de notre pays ,mérite un minimum de sérieux pour donner forme à nos argumentaires …
Le débat sur le fédéralisme a connu une déconvenue , faute des combattants ..
De l’autre côté ,nous avons des compatriotes qui débattent sur la stratégie de faire partir Sassou ,où qu’ils veulent tout simplement le voir quitter le pouvoir …
Ce qui suppose que vous êtes pour l’alternance .
Vous allez assurer cette alternance sur quelles bases de programmes politiques???.
Un programme politique se discute ,avant de l’appliquer à un pays …
Le fédéralisme est un des piliers des programmes politiques qui sera proposé au pays ,par des fédéralistes ….
Je reste dubitatif sur une dynamique intellectuelle qui cacherait leurs programmes politiques dans les placards …
Ne pas tout dévoiler sur la place publique ,n’est pas un argument politique …
Dans l’obscurité ,on ne voit rien …
@loulembo ,Exactement ..
lire ,,,Dans l’obscurité ,on n’y voit rien..
Cher frère Oyessi, tu sais très bien que j’ai toujours apprécié la clarté et la pertinence de tes analyses. Loin de moi l »idée d »exonérer les leaders du Sud de la dérive tribaliste qu’ils imposent au peuple asservi pour leurs ambitions personnelles donc le constat est partagé.
Mon intervention consiste à souligner qu’aucune solution de résistance ne prendra dans ce pays tant que le fait tribaliste joue les premiers rôles. Dans toute lutte, tout combat il faut de l’unité parce qu’un mouvement divisé n’atteint jamais ses objectifs. L’unité et la solidarité sont les fondations incontournables pour lancer un mouvement de grande ampleur. Des essais de ma stratégie de constitution des cellules sur le terrain mais des blocages, des trahisons ont rapidement surgi. Le périmètre et le nombre de créations de ces cellules épousent la réalité socioculturelle du pays selon que l’éthnie est au pouvoir ou non.
Le retour d’expérience nous a ramené plein d’informations par rapport l’identification à l’éthnie dans les villes, les campagnes, la date d’arrivée à la ville, le niveau de scolarisation, etc. Ceci n’est pas forcément à prendre pour argent comptant, vu le périmètre très restreint de l’expérience, mais donne une direction, un axe d’analyse. Les motivations majeures, c’est l’instauration d’une compétition pour le travail, la facilité d’accéder à un service, le patronage par affinités éthniques. Bref disposer d’un réseau éthnique pour amasser le plus d’avantages sociaux et professionnels. Les cellules ont donc été un échec dans les zones contrôlées par l’éthnie au pouvoir. Ceci n’est pas de l’exclusivité des septentrionaux parce que l’on a vu, par le passé, ce même comportement dans d’autres éthnies.
C’est pour cela que je constate que le problème n’est pas là recherche permanente des solutions mais les moyens de créer un mouvement unitaire qui transcende les clivages éthniques.
La solution magistrale était celle apportée par la conférence nationale, ce gigantesque bilan des gouvernances passées et donc d’amorce de solutions pour un avenir apaisé. Force est de constater qu’aucune des préconisations n’a été objectivement respectée. Les institutions ne sont plus que l’ombre de l’idée qui les a vues naître. C’est donc un échec puisque nous sommes repartis avec des milliers de morts, dans l’une des dictatures les plus féroces au monde.
Les forces d’avant-garde de chaque ethnie doivent s’impliquer dans la mobilisation de leurs coregionnaires parce que cette voix-là passe mieux. Certains le font mais pas assez. La quête d’une solution véritable passe par ce passage aussi étroit soit-il. Tant que les enfants de Talangaï ne se donneront pas la main, la recherche d’une solution pacifique est vaine. Il reste l’autre solution : le coup d’État. Je ne suis pas pour des raisons que j’ai longtemps exposées sur ce site.
La communauté internationale ? Oui, l’ancienne puissance coloniale reste la faiseuse des rois dans ces pays. Sassou a plus peur de cette communauté internationale que de l’opposition interne qu’il a muselée, c’est pour cela qu’il se bat pour habiller son régime des habits de la démocratie. Déstabiliser sa position sur la scène internationale revient à le fragiliser durablement. Il a des relais dans la plupart des organisations internationales qui comptent. Sur ce plan, la diaspora fait un travail remarquable parce que Sassou n’est plus forcément le bienvenu dans les grandes capitales occidentales malgré ses gesticulations auprès de certains présidents. L’activisme de la diaspora au sein de cette communauté internationale a permis d’attirer l’attention de certains organismes comme le FMI sur la réalité financière du pays. Ici, internet joue un rôle prépondérant parce que l’information n’est plus le monopole des autorités politiques ou de grands groupes de presse.
Le déploiement de l’internet au Congo ? Oui, bien sûr, ce pouvoir a compris que le monopole de l’information lui échappait du coup il restreint la pénétration de ces nouvelles technologies dans la population congolaise. Mais, cette dictature sait très bien que des coups importants, la preuve certains de ses techniciens ont maintes fois cherché à bloquer certains sites de la diaspora. Même si le taux de pénétration est d’environ de 70%, il faut savoir que pour 1 connecté environ 100 informés (famille immédiate, amis, copains, etc.) donc cet outil reste efficace. Il arrive d’ailleurs que le gouvernement apporte des démentis sur les informations véhiculées par ces médias. L’une des preuves flagrantes, c’est l’interruption de toutes connexions pendant 4 jours lors de la proclamation des résultats électoraux du 4 avril.
Les solutions ne marcheront tant que le contexte d’application n’est pas, au minimum, préparé. Pour l’instant, ce n’est pas le cas.
Lire, Des essais de construction de cellules résistantes ont été lancés sur le terrain…
Cette révolution numérique ,est une aide technique précieuse pour la vulgarisation des idées publiques et politiques …
C’est aussi un moyen de rassembler autour d’un projet politique dont on est porteur …
@David londi ,l’a bien souligné au travers de son post ..l’Internet ,de par ces informations sans frontières ,est devenu le cauchemar de Sassou ,il en a fait un ennemi virtuel…
De l’autre côté ,il apparaît comme un outil de vérité politique.
La bataille politique est devenue celle des informations ,des idées politiques ,et je suis tout surpris que certains n’en profitent pas pour nous livrer des idées originales sur la gestion future des affaires du pays …
L’impact de l’Internet sur la formation politique de nos compatriotes sera la chance de notre pays.
D’où l’intérêt de lancer des idées politiques pour atteindre nos compatriotes qui sont disséminées de par le monde ..
Sur ,ce point ,je pense à l’alter égo d’@OYESSi ,dont je salue d’ailleurs la participation active aux débats sur ce site ,le Grand@Mangwou..
Ce grand ne cessait de regretter l’accès limité de nos débats à nos compatriotes restés au pays …
Ce combat est devenu numérique ,un combat par lequel on fait transiter nos idées politiques ..
David Londi je me permet de te tutoyer tu es un de ceux qui connaît remarquablement bien l’histoire de notre pays et sans parti pris ce que la plupart des personnes le reconnaissent sur ce site
Pour moi t’es un puit de science je ne fais jamais mes compliments à la légère je suis plutôt avare de ce côté là nos vues sont diamétralement opposées quand à l’évolution de notre pays mais personne ici ne détient la science infuse chaque point de vue se respecte
Cependant je te demande instamment de te rapprocher de monsieur Modeste Boukadia pour la réalisation de cette conférence internationale car des analyses sont pertinentes et tu maîtrises l’histoire très agitée de notre pays
Boukadia aura besoin de tes conseils propose lui ton aide vous n’avez pas les même opinions mais qu’importe c’est avant tout le bien du pays il s’agit de sauver des vies l’heure est grave très graves tous les hommes de bonne volonté doivent se réunir pour sauver ce qui reste de notre pays ne pas le faire ce serait juste suicidaire et vouer à la mort de milliers de personnes innocentes
@ LULEMBO,
Un peuple ne peut indefiniment sombrer dans la résignation. Les uns et les autres avant moi font état de nos pésanteurs, des impedimenta de notre lutte ( tribalisme, oligarchie, corruption, les appuis extérieurs du tyran etc..). Cependant, une chose reste constante: Toute dictature a toujours un Talon d’Achille. Elle donne une façade de puissance, masi en réalité, tout est fissuré à l’interieur. Je suis même persuadé que les intentions de Dabira étaient réelles. Tant de frustrations, des brimades ne peuvent que susciter un sentiment de révolte, de resistance.
Tous les congolais doivent œuvrer pour un système qui nous offre la possibilité de se rebeller contre le fatalisme en conspirant un avenir désiré. C’est cet esprit de résistance face à l’adversité et d’action militante pour la conquête du futur qui nous permettra de faire florès. A l’inverse, s’il l’on estime que l’on n’y peut rien, bien évidemment, on ne pourra rien changer.
Chaque fois, il ya un grain de sable. Avant d’imposer la constitution, le peuple était près, il nous manquait un leader capable de prendre ses responsabilités et nous mener vers le palais. Les trahisons de TSATY MABIALA et KOLELAS se paieront cash. Ce sont les mêmes qui avait cassé la charte pour s’empresser à aller reconnaitre la victoire de Sassou, et on comprend que ça ne peut plus continuer.
Même au sein des caciques Mbochis, on voit bien que l’idée d’être sous les fourches caudines de « KIKI le Voleur » ne passe pas. Qui sait? un JDO ou un autre 3e larron pourrait faire l’affaire.
Ca craque de partout et le jour où les Congolais se décideront de sortir, il sera impossible de perpetrer un massacre à grande échelle. Sassou n’a pas la puissance que l’on redoute, c’est notre inorganisation qui lui confère cette force.
Bonjour Anonyme_21, je suis très touché par ton post. Je ne pense pas mériter tant mais je dis quand même merci. Tu me lis souvent et de ce fait tu sais combien je suis attaché à ma région, le Pool. Le clair de mon temps je cherche ou soutiens les solutions qui peuvent sortir le Pool de cette crise qui nous fait reculer d’environ 30 ans, deux générations dans tous les domaines. Si la conférence internationale portée par Boukadia était la solution, je la soutiendrais mais je pense que c’en est pas une pour plusieurs raisons. Cette conférence ne peut voir le jour que si et seulement si tous les protagonistes se mettent autour de la table dans un rapport de forces équilibré ou déséquilibré en faveur des démocrates. Actuellement, ce n’est pas le cas parce que Sassou est dans une position de force. Un dictateur ne négocie pas dans ce contexte. Il impose ses points de vue comme il l’a toujours fait.
Combien de dialogues dans ce pays depuis 1971 quand Ngouabi avait initié la longue liste des dialogues dans ce pays ? Quelle contrepartie pour Sassou ? Doit-il est grâcié de tous ses crimes qui se chiffrent en milliers en vies humaines et en viols systématiques qui ont entraîné des traumatismes dans le taux de fertilité et de natalité des filles et femmes de la région ? Non, je ne le pense pas. Sassou a avoué ses crimes en insérant les articles 10 et 96 dans sa constitution qui l’exonèrent de tous les crimes commis. Qui s’excuse, s’accuse. Il a été épargné pendant la conférence nationale souveraine avec la fameuse séance de lavements des mains pour revenir plus sanguinaire que jamais, il serait inacceptable de l’épargner cette fois-ci. Une conférence suppose des compromis mais il y a des compromis que l’on ne peut pas accepter surtout quand ils touchent aux droits fondamentaux de l’Homme. Il a commis des crimes, il doit être puni parce que les congolais ne sont pas des canards sauvages que l’on abat impunément.
La conférence internationale sous l’égide de la communauté doit avoir l’aval de Sassou parce que jusqu’à preuve du contraire, le Congo est un pays souverain. Sassou ne donnera jamais son consentement parce qu’il est sous le coup de plusieurs plaintes des Disparus du Beach, plainte dans laquelle a été condamné Dabira, aux éléments contenus dans le projet Mouebara (planification du génocide dans le Pool, publié par le site d’Opinion internationale de Michel Taube). Il sait très bien que les menaces grondent devant sa porte, il ne va pas l’ouvrir pour se faire lyncher. Sa seule voie de sortie, en l’état actuel des choses, c’est la mort naturelle et il résistera aussi longtemps qu’il pourra parce que les crimes contre l’humanité dont il est accusé sont imprescriptibles. Il n’ira donc pas à cette conférence.
Chère soeur, les solutions sont ailleurs mais pas dans la conférence internationale ou dialogues. Je ne suis pas opposé aux dialogues parce que c’est la forme la plus aboutie dans une démocratie mais le Congo est une dictature. Je suis désolé de te dire, chère soeur, que je ne peux adhérer à la solution de Boukadia parce que je pense qu’elle n’est pas réalisable dans le contexte actuel. Bonne fin de journée !
@David Londi merci d’avoir pris le temps de lire mon post
Je pense au contraire que la conférence internationale est un des moyens de faire pression contre l’usurpateur cet individu n’a reçu aucun mandat de notre peuple lui reconnaître une espèce de puissance c’est un aveux d’impuissance de notre part or ce pour moi ce psychopathe n’est en rien puissant il ne faut pas lui reconnaître un pouvoir qu’il n’a pas en réalité
Je dis toujours que l’ancienne puissance coloniale soutient ce criminel comme l’arbre soutient le pendu
Je suis déçue j’espère toutefois que tu ne le regretteras pas un jour ou pire qu’on ne te le reprochera pas dans tous les cas je prend acte de ta décision
@ Cher Malanda,
Merci d’avoir pris le soin de répondre point par point à mon intervention en donnant ton point de vue sur les questionnements et affirmations par moi posés.
« Je ne rêve pas, mais ne sous-estimons pas notre peuple. D’une étincelle peut partir un feu libérateur. Nos généraux sont peut-être des obligés du pouvoir qui les a « créés », mais ailleurs, on a vu des sergents ou des capitaines prendre leurs responsabilités devant un peuple poussé dans ses derniers retranchements. Souvent, le feu part de là où on ne l’attend pas du tout. »
Je ne sous-estime pas notre peuple. Il est très vaillant et courageux. Si ailleurs on a vu des sergents ou capitaines prendre leurs responsabilités, c’est parce qu’ ils avaient les moyens de leur politique. Le sergent ou le capitaine ne prends pas ses responsabilités à mains nues. Nous savons tous au Congo que toutes les armes sont aux mains de Sassou et son clan. Si par extraordinaire cela se produisait. Ce sera à la mode Ngouabi donc dans le clan pour la conservation du pouvoir.
« Cher Oyessi, si nous étions plus nombreux à transcender les clivages ethniques, le Congo ne serait pas là où il se trouve aujourd’hui.
«… et ne faisant pas partie des contingents des yaka noki noki… »
Je trouve cette expression dégradante et humiliante. Elle a provoqué une grande catastrophe dans la mémoire collective congolaise. De nombreux cadres intègres et ultra compétents du nord sont injustement plongés dans cet amalgame. C’est triste, il faudra un jour qu’on panse ces plaies béantes. »
Cher Malanda, j’assume toujours ce que je dis parce que j’ai une raison pour le dire. La chamaille inutile ne m’intéresse pas. Vous et moi avions parlé de Poto Poto où nous avions vécu depuis notre jeune âge. L’esprit. de la ville nous habite depuis longtemps. Ce n’est pas une injure que de le dire. Même si vous trouvez l’expression yaka noki noki dégradante et humiliante provoquant une grande catastrophe dans la mémoire collective congolaise, j’assume mes écrits car l’hypocrisie ne fait pas partie de mon monde.Tout le monde s’offusque quand on parle des noki noki qui nous pourrissent la vie, mais l’expression noki noki sort d’où puisque vous offusquez quand je parle des noki noki.
L’expression n’est pas de moi mais des nordistes eux mêmes. Si vous suiviez souvent les communiqués de Radio Congo,vous avez du entendre dire, « untel ou untel yaka noki noki, na camion ya Ebina ou Okombi etc billet ékofutama na Brazzaville » généralement parce qu’un oncle, un frère, venait d’être nommé à un poste où il avait la possibilité soit à la fonction publique soit à l’armée. C’est comme çà que Sassou a mis beaucoup de ses pêcheurs, je sais que ça va vous choquer encore, mais c’est la triste réalité. Je parle là des choses que je connais et j’ai des exemples à foison. Pourquoi aujourd’hui notre fonction publique et l’armée sont devenues aussi pléthoriques et inefficace. C’est parce qu’il y a plus des gens moins formés sortis parfois de nul part et qui doivent tout à l’ethnie. Pourquoi des gens comme les Ndenguet, Albert Ngondo bien que retraités ne vont pas en deuxième section( retraite), c’est parce qu’il ont un rôle bien précis dans le système Sassou.
Cher frère Malanda, que penses tu de la plus grande concentration au m2 des généraux tous du nord plus précisément concentrés dans un même département. Quand je rentre en 6è à Général Leclerc en 1964, JJM Mokoko est en 4è si je ne trompe.Aujourd’hui il a le même grade que ceux que nous avions vu arriver à l’armée soldat parce qu’appartenant au pouvoir. Nous devons nos premiers Saint Cyriens au Congo au sud. Alors en quoi le nord Congo renferme plus d’officiers généraux. Sont ils les plus malins?
« Je suis né à l’indépendance et j’ai eu la chance de visiter les énormes archives sur cette période sombre et surtout comment les Français (toujours eux) ont manipulé Youlou pour s’opposer à Opangault et son MSA jugé trop proches de la gauche française. Youlou que je respecte beaucoup n’est pas le saint qu’on essaie de nous présenter. On ne triche pas impunément face à l’histoire. Les discours de Youlou en lari juste après sa chute sont révélateurs d’un vrai problème sociétal. Ayons le courage de les réécouter et de les analyser, nous y trouverons les germes des dérives actuelles qui ont centuplé ce qui avait commencé comme une petite farce électorale ».
Depuis que les français nous manipulent, on n’a toujours rien compris. La lecture de notre histoire de cette époque me laisse toujours perplexe. Les français opposeent Youlou à Opangault parce que jugé proche de la gauche française. C’est donc une guerre entre droite et Gauche sur le sol Congolais, mais quand le rue s’énerve contre Youlou c’est la droite Gaullienne lâche Youlou pour livrer le Congo au Rouge au lieu de placer un des leurs. 1964 le Congo reconnais la Chine Populaire et communiste de Mao. S’ensuit la meute socialiste avec son lot de malheurs.Nationalisation de l’enseignement , collège populaire pour les recalés, pléthorique d’effectifs dans les classes etc etc. L’effort au travail quitte ce monde, place à la facilité et j’en passe.
Je ne triche pas avec l’histoire et ne dit pas que Youlou était un saint. Pour choisir, il faut au moins avoir le choix entre deux ou plus. Youlou a géré ce pays comme Président rien que trois ans. Il n’avait comme richesse principale pour ses budgets que les produits agricoles. Les goudrons les plus solides qu’on a pu voir à Brazzaville sont de son époque.
Je ne sais pas si vous aviez été au nord Congo. Si oui c’est Youlou qui a goudronné d’INONI Plateau jusqu’à Etouali à cause du ravin Bamba vrai gouffre à mort .On y passait une semaine pour atteindre La Léfini à quelques 15 kms de là. J’ai failli laisser ma vie fuyant la bêtise de 1959 au motif que je ne parlais pas la langue indigène, il faillait aller au village pour l’apprendre. Je ne dirai pas que je ne suis pas content.
Après, nous avions trouvé qu’il avait tout volé. Aujourd’hui je suis toujours entrain de me demander qu’a t il volé au juste.
Bon, pour ses discours en Lari, c’est le propre de nos politiciens qui cherchent éternellement à nous embrigader dans l’ethnie. çà continue jusqu’aujourd’hui. Malheur à ceux qui se nourrissent de cette bêtise.
« …venus à un moment comme des rapaces du nord Congo et qui nous donnent l’image des purs sauvages. »
Eh oui là aussi j’assume. Il n’y a qu’à voir comment ils se comportent mes frères du nord. Comment pouvez expliquer qu’un seul Bonhomme puisse acheter une parcelle rien que pour garer la dizaine des ses voitures acquises avec l’argent du vol. Comment peux tu comprendre qu’un bonhomme puisse acheter tout un patin de terrains allant d’une rue à une autre. N’aviez vous pas entendu parler du célèbre Monsieur Coin ti na Coin qui délogeait ses voisins en leur proposant l’achat de leur terrains en fixant lui même les prix et pas moins de 200 à 300 millions de francs cfa.Il se trouve que ce sont les nordistes comme moi qui ont ce comportement. Dites moi, vous voulez que je les appelle comment? Des civilisés? Non pour moi ce sont des comportements de sauvage.
Heureusement qu’on trouve encore ceux qui ont le sens de la mesure sinon, je ne saurai pas où me mettre.
« De grâce, ne tombons pas dans l’injure et la caricature » Non je ne tombe pas dans l’injure et la caricature, je parle des faits vérifiables et leur auteur ne mérite bien qu’on les traite ainsi car dans un océan de misère qu’est devenu le Congo, on ne peut pas continuer à nous prendre pour les canards boiteux.
« On ne peut pas avancer sans avoir fait le deuil de ce passé douloureux. Il nous poursuivra sans fin tant qu’on ne l’aura pas revisité et guéri les énormes blessures restées béantes sous des pansements de fortune. La douleur renaît chaque fois qu’on touche à ce membre malade, même pour l’embrasser. »
« Ne confondons savoir et sagesse. On a des agrégés en économie qui gèrent des entreprises d’Etat ou des ministères comme des analphabètes. On a aussi des analphabètes qui gèrent leur fortune comme de grands argentiers. Je vous ai déjà donné le cas des Mantsima, Ebina, Mahouéné, Bouyou, etc. Ils n’ont pas fait de grandes études, mais ont brillé par le bon sens. Aujourd’hui, on a des paysans qui produisent beaucoup plus et de meilleure qualité que certains agronomes surdiplômés. »
Je ne confonds rien du tout, Sassou ni savoir ni sagesse. Des agrégés en économie qui gèrent comme des analphabètes appartiennent à un clan bien précis qui a pour caractéristique le vol. Si vous pouvez lire Georges Mazenot dans le dernier Préfet dans la LiKOUALA MOSSAKA dans son livre qui,porte le même intitulé, vous comprendrez mieux ce qu’il a écrit sur les tribus dans la département dont il avait la charge.
Les cas des Matsima, Ebina Mahouéné, Bouyou etc que vous citez peuvent être décortiqués. Mais je ne voudrai pas leur faire injure car ce sont des anciens qui se sont enrichis à une époque donné. Aujourd’hui ils ne résisteront pas à la concurrence et aux méthodes de gestion actuelles. C’est connu que les Matsima, OTTO se sont enrichi sur le dos de l’état Congolais tous amis de Ngouabi et ensuite Sassou. Ebina c’est un sac à dos qui a commencé à vendre son tabac. Bref laissons les tranquille.
« Je peux comprendre mais pas excuser qu’un instituteur comme Sassou puisse s’appuyer sur ses Mbochis parce qu’il ne maîtrise que la violence et la sauvagerie de sa tribu,… »
« Croyez-vous vraiment faire plaisir à certains concitoyens en traitant les Mbochis de sauvages ? »
Non je ne veux faire plaisir à personne. Je veux tout simplement qu’ils comprennent que çà suffit de se comporter comme ils se comportent. Ils n’ont pas reçu le Congo en héritage de leurs parents. C’est un bien de tous car c’est le seul pays qui nous a vu naître.
« Quant à Sassou, son diplôme n’est pas une circonstance atténuante ni celui de Lissouba une circonstance aggravante. Je l’ai déjà souligné, le diplôme sans bon sens et sans rigueur au travail n’est rien, bien au contraire. »
D’accord avec vous.
« On a vu un Bérégovoy, issu d’un milieu modeste et sans passer par l’ENA se hisser jusqu’à la primature en France. On a aussi vu des énarques français céder à l’appât du gain ou à la médiocrité. »
Aux USA, vous pouvez partir des bancs de l’Université pour être PDG d’une société sauf qu’on vous attends au résultat car vous pouvez redescendre les bas d’échelle si tes résulats ne sont pas satisfaisants.
Bérégovoy ne faisait pas partie de notre monde. Il avait une vue des affaires de l’état que nos agrégés n’ont pas. C’est une question d’éducation.
« …mais pas un Lissouba élu démocratiquement pour s’entourer des tribalistes de la trempe de Béri, Moukouéké, Moungounga, Tsaty Mabiala et bien d’autres avec leur réserve ministérielle qui n’était en fait qu’une milice. »
« Ils ont été formatés par 1959. Il nous faut changer de logiciel. Savez-vous que pendant les présidentielles de 2016, de nombreuses voix avaient caressé le rêve d’une alliance Kolélas-Tsaty pour doubler le nord ? Pourquoi alors être surpris par les dires de Dabira et Nianga-Mbouala. En chacun de nous somnole un tribaliste qu’il faut exorcise »
D’accord avec vous. Mais exorciser le tribalisme qui somnole en nous? Voici notre dilemme.
Je rectifie la bonne expression est comme « la corde soutient le pendu »
@ Cher frère David,
« Cher frère Oyessi,
« Loin de moi l »idée d »exonérer les leaders du Sud de la dérive tribaliste qu’ils imposent au peuple asservi pour leurs ambitions personnelles donc le constat est partagé. »
Si c’est qui est ressortie de mon post, je devrais toute de suite m’excuser car je ne peux penser un seul instant que tu puisses être un des fanatiques des leaders du sud aux ambitions personnelles, rien qu’avoir la tonalité de tes analyses. De toi, j’ai retenu une chose qui te tient à cœur: Le Congo qui nous est commun sans plus. Toutes tes interventions ici ne vont que dans le sens de l’unité des Congolais. Je ne crois pas me tromper et je sais qu’on peut compter sur toi pour les stratégies à trouver pour se sortir des griffes de la tribu classe qui nous empoissonne depuis belle lurette.
Comment ne pas être d’accord avec toi quand tu écris;
« C’est pour cela que je constate que le problème n’est pas là recherche permanente des solutions mais les moyens de créer un mouvement unitaire qui transcende les clivages ethniques »
C’est aussi le point de vue du frère Malanda que j’épouse. Le problème qui se pose à nous c’est comment transcender ces clivages ethniques quand ceux de nos frères qui ont choisi pour métier la politique politicienne et ne cesse de souffler sur la braise ethnique pour perpétuer le système qui les nourrit.
Comment réinventer une nouvelle classe politique quand les jeunes qui y vont sont happés par la vieille classe politique pour en faire leurs obligés en les noyant dans les obédiences exotériques passage semble t il obligé pour devenir « un grand quelqu’un » comme disent mes frères Gabonais. C’est çà le dilemme.
.
Pour le reste de ton intervention, il y a rien à redire.
Fraternellement
@oyessi ,Exactement,Donc le Congo est il prisonnier de la problématique ethnique irrésolue ???.
Y ‘aurait il un tribalisme d’État depuis ,quelques années au Congo Brazzaville ???….
Les diplômes sont comme ces oiseaux qui s’envolent au moindre coup de fusil ..
Le Congo pourrait former tant des diplômés ,si ,l’environnement politique n’est pas propice à l’éclosion des talents ,rien ne pourrait en sortir.
Votre constat est un mélange de défaitisme et de résignation ,mais il n’en faut pas pour le Congo
de reprendre le chemin de la pré-émergence ,à condition d’utiliser de façon optimale toutes les ressources disponibles que recèle notre pays …..
L’intelligence est elle synonyme des diplômes ???….Ma réponse peut te paraître paradoxale ,car le diplôme est un produit de l’intelligence , mais l’inverse n’est pas vrai .
Vous citez des exemples des réussites qui ne sont pas le reflet des effort!s cognitifs .
Êtes vous sûr d’avoir de nos jours un Bérégovoy congolais ,capable de gérer les affaires du pays ??.
Cet homme fut intelligent sans véritable sésame …
Attention ,il me paraît difficile de transposer ce cas au niveau du pays ,car l’environnement culturel ,au milieu duquel a baigné cet homme, est sans commune mesure avec celui de notre pays ..
Peut on dire à notre progéniture de ne pas faire des grandes études sous le prétexte fallacieux qu’on peut réussir en partant de rien ???…
Les commerçants illettrés ayant réussi au Congo ne courent pas de rue ,et cela relève d’un destin exceptionnel ,auquel cas ,tous ceux qui ont voulu les imiter ,auraient tiré leur épingle du jeu ..
Le Congo ne s’en sortira pas sur le simple jeu du hasard de la vie .
Il faudrait des gens qui aient étudié ,pour résoudre de manière intelligente les diverses problématiques auxquelles fait face notre pays …
L’éducation est le moteur de développement ,sans lequel l’humanité n’aurait pas progressé.
Le Congo ,ne peut se permettre de faire le procès de l’intelligence formatée ,car cette dernière n’a pas encore livré toute sa puissance économique et sociale…
Sassou a tribalement étiqueté les diplômes ,sous d’autres cieux ,ces talismans cervicaux , transforment les misères sociales en richesses nationales ….
D’accord avec toi ,le tribalisme est notre mouton noir …
Nb.. Un diplôme se compare à un véhicule avec assurance , mais cependant ,ce véhicule peut circuler sans assurance…
lire ,,,il n’en faut pas plus pour le Congo
Oyessi a dit:
« Je vais vous dire pourquoi le tableau peu reluisant de notre classe politique.que vous décrivez que je n’ignore pas fait le jeu du pouvoir. Si nous continuons à intégrer la variable qui a tout pourri depuis 1957/1959 dans la résolution du problème du Congo c’est parce que nous intellectuels, j’entends par intellectuels ceux qui ont eu accès à des études supérieures comme vous et moi et bien d’autres capables d’analyse et qui continuons à nous enfermer dans cette logique de 1957/1959 pour des intérêts personnels….Nous n’avions perpétué le système de 1957/1959 que parce que nous l’avions voulu en s’appuyant sur nos tribus. Je peux comprendre mais pas excuser qu’un instituteur comme Sassou puisse s’appuyer sur ses Mbochis parce qu’il ne maîtrise que la violence et la sauvagerie de sa tribu, mais pas un Lissouba élu démocratiquement pour s’entourer des tribalistes de la trempe de Béri, Moukouéké, Moungounga, Tsaty Mabiala et bien d’autres avec leur réserve ministérielle qui n’était en fait qu’une milice.
Comment voulez vous que cesse 1957/1959 quand les (intellectuels) s’activent autour des partis politiques à connexion purement tribale qui ne trouvent leur adhérents que dans leur fief tribal… »
Oyessi pose les bonnes questions et fait des bonnes observations sur le fait ethniciste dans notre pays. C’est un construit intentionnel voulu pour conquérir et conserver le pouvoir. Il y a eu le béto na béto et le biso na biso. Les M22 ont fait un excellent diagnostic sur cette façon de penser et faire la politique chez nous. Cette grille de lecture est toujours d’actualité. Aucune ride à leurs constatations et conclusions. Toutefois, ce qui s’est passé en 2015-2016 a enrichi leurs analyses.
Contrairement à certaines de leurs prédictions, les congolais ont prouvé qu’ils n’ont pas seulement en partage la haine de l’autre. L’amour les lie aussi au point que le Sud Kongo et Téké a voté massivement pour Mokoko, le Ngala. Ce vote a été un vrai tsunami chez tous ceux qui misent sur l’exploitation des émotions pour dresser les congolais entre eux. Sassou était dénudé comme un ver de terre par les congolais qui lui ont montré que ce qui les unissait était plus fort que le venin de la haine ethniciste qu’il voulait bien les inoculer.
Un jour, il faudrait bien que les sociologues étudient ce fait historique qui marque une vraie rupture dans la façon que les congolais pensent leurs rapports sociaux et se lient les uns aux autres. Sassou l’a compris plus que tout autre individu. D’où cette haine viscérale qu’il voue à Mokoko qu’il l’a démystifié en prouvant que le Ngala n’est pas l’ennemi du Kongo et du Téké comme il voulait le faire croire aux uns et aux autres. Du jour au lendemain, son fond de commerce avait perdu toute sa valeur. Toute sa carrière politique a été bâtie sur cette escroquerie que Ngouabi découvrit trop tard avant que le piège ne se referme sur lui.
Ce qui s’est passé en 2015-2016 prouve que les congolais ont compris que les individus qui font la politique c’est pour leurs intérêts personnels et ceux de leurs familles. Si ce n’était pas vrai, comment et pourquoi les Ngala n’ont pas voté pour Sassou? Ils ont rejeté le Pct et son candidat autant que les Kongo et les Téké l’ont fait, car ils ont compris que ces individus sont la source de leur misère, de leur paupérisation. Le congolais n’est plus dupe. Malgré cette évidence, il y a des individus qui veulent toujours continuer à faire fortune sur ce fonds de commerce qui a perdu de sa valeur. En agissant ainsi, ils renforcent le système Pct et son chef qui les méprise en se disant qu’ils veulent le remplacer pour faire la même chose que lui puisqu’ils usent des mêmes méthodes.
Cependant, le Pct a une peur bleue des individus qui font la politique autrement en montrant aux congolais pourquoi Sassou et ses amis s’accrochent au pouvoir en les opposant entre eux. L’exemple le plus parfait de cette race d’individus sont les combattants. Ces jeunes, preuve à l’appui, font découvrir aux congolais les biens mal acquis pour lesquels Sassou et le Pct les opposent, les affament, les tuent pour que leurs proches ne manquent de rien. Ce qu’ils montrent est vu autant par les Ngala, les Kongo que les Téké qui ont les preuves matérielles du pendant de leurs souffrances dans un pays où tout le monde ne devait manquer de rien.
Malheureusement, en dépit de cette évidence, on continue de voir des individus qui nous parlent des événements de 1957-1959. C’est quoi ces événements par rapport au drame que vit le peuple congolais aujourd’hui? Combien de générations de Ngala, Kongo et Téké ont été sacrifiées pour qu’un groupe d’individus et leurs proches fassent mains basses sur toutes les ressources nationales ? Aujourd’hui, il y a des individus de 60 ans avec leurs enfants et petits enfants qui vivent toujours chez leurs parents. Des millions d’individus qui ne voient pas l’horizon parce que le trésor public est au service d’un clan qui en a fait un coffre-fort.
Croyez-vous que les congolais ne savent pas tout ça? Croyez-vous que vos événements de 1957-1959 sont leurs priorités quand on sait que la majorité d’entre eux a moins de 25 ans?
Non, ayant le courage intellectuel des M22 qui ont développé une bonne grille de lecture de notre façon de penser et gérer la société. Ayant le courage d’améliorer cette grille avec d’autres matériaux que nous offre la rupture sociologique qu’a occasionné le vote de Mokoko par la grande majorité des congolais. N’oublions pas les matériaux que nous offre le discours des jeunes combattants qui montrent aux congolais les biens mal acquis qui sont la cause de leurs souffrances et la raison pour laquelle Sassou et ses amis les dressent les uns aux autres.
Je ne crois pas à la haine entre congolais; si elle existe, alors il appartient à ceux et celles qui le peuvent d’expliquer aux autres que cette haine n’a aucune raison d’être car c’est l’arme qu’utilisent leurs ennemis pour les appauvrir au profit de leurs intérêts personnels et ceux des membres de leurs familles qui placent les produits de leur siphonnage des deniers publics dans des paradis fiscaux comme nous l’ont montré les Panama papers. En 1999, nous avons vu Sassou haranguer les populations à Mikalu en demandant aux pères et aux mères de lui donner des chairs à canon pour conserver « leur pouvoir » que les Kongo voulaient ravir. Nous en sommes où aujourd’hui ? Ces populations qu’il haranguait sont aussi pauvres que le reste des congolais contrairement à ses enfants et proches qui ont des biens mal acquis et des comptes bancaires dans des paradis fiscaux révélés par les Panama papers.
Arrêtons avec cette indigence intellectuelle qui consiste toujours à tout ramener aux événements de1957-1959. Le martyr et le mal vivre actuels des congolais sont un construit intentionnel au profit d’un groupe d’individus et de leurs familles et non au profit de leurs ethnies. Prétendre le contraire est une escroquerie. Massamba-Debat et Ngouabi l’avaient compris. Aussi de grâce, apportons une autre grille d’analyse aux plus jeunes. Ceux de ma génération ont grandi avec l’idée que les Nordistes étaient contre les Sudistes et vice versa. En grandissant, grande fut la déception de découvrir que ce n’était qu’un mensonge. Le faux coup d’état contre Sassou avec l’embastillement des Nordistes qui s’en suivit a fini par confirmer cette escroquerie puisque les Nordistes se bouffent entre eux pour le pouvoir et le pillage des deniers publics qui va avec.
Si les événements de 1957-1959 est ce venin qui empoisonne tant le vivre ensemble, comment les nordistes tuent d’autres nordistes? Pourquoi tout est maintenant seulement aux mains des ressortissants des villages autour d’Oyo? Non, pensons en dehors de la boîte. Analysons nos problèmes actuels avec les matériaux d’aujourd’hui. Un groupe d’individus oppose les congolais pour mieux les piller pour leurs intérêts particuliers
@ Val de Nantes,
D’abord vous ne m’aviez toujours pas invité en Allemagne comme promis. Ce n’est pas grave , on se verra bien un jour. Dès que je mettrai un pieds en Europe, je contacterai le web master pour me mettre en contact avec vous.
Ceci étant je n’ai pas de trop commentaires à faire. Je vous renvois à cette phrase de notre frère BAKALA TELEMA car c’est très profond.
« Non, ayant le courage intellectuel des M22 qui ont développé une bonne grille de lecture de notre façon de penser et gérer la société. Ayant le courage d’améliorer cette grille avec d’autres matériaux que nous offre la rupture sociologique qu’a occasionné le vote de Mokoko par la grande majorité des congolais. N’oublions pas les matériaux que nous offre le discours des jeunes combattants qui montrent aux congolais les biens mal acquis qui sont la cause de leurs souffrances et la raison pour laquelle Sassou et ses amis les dressent les uns aux autres.
« Le M22 était le Congo qui ne connaissait pas les ethnies. Si nous pouvons nous approprier de la grille de lecture du M22, je crois que nous aurons fait un grand pas pour bouter hors du champ tous véreux politiciens qui ont pour base de prédilection l’ethnie, leur fond de commerce depuis 1959.
Je crois fermement que le nœud du problème du Congo se trouve à ce niveau et non à toutes les théories intellectuelles que nous développons ici et qui ne font que le bonheur de M.8% qui continue à nous opposer les uns aux autres. Tous les frères du nord comme au sud qui ont compris cette stratégie diabolique de M.8% ont voté pour le général Mokoko.
Une fois qu’on aurait franchi cet stade comme les braves congolais du nord au sud l’ont fait en élisant le Général Mokoko, nous pourrons voir le bout du tunnel car celui là qui sera choisi unanimement par tous sans attache à l’ethnie sera celui qui changera le logiciel Congo. Il aura non seulement le droit à la réussite, mais il ne pourra pas s’appuyer son ethnie sachant qu’il est l’élu de tous. Telle est ma conviction, mais je peux me tromper.
Le fait que Mokoko, Okombi Salissa se soient opposés à M.8% qui pensait que le nord était sa chose dénotait de cette stratégie de cassure. Après son unième coup d’état de 2016,Sassou qui a compris que la digue sur laquelle se reposait sa politique de division s’était fissurée, s’est fabriqué une opposition constitutionnelle et a trouvé ses troufions en la personne de Tsaty Mabiala et Kolélas après avoir organisé des procès à la soviétique.
Son dernier coup c’est celui d’interdire les partis de ceux qui ne veulent pas rentrer dans le rang. Cerné de partout, désargenté pour faire face aux obligations républicaines, oublié par le FMI qui ne veut plus se faire rouler encore, assistant à la bagarre dans sa propre famille pour la succession comme dans une monarchie, le lion est bien blessé.
Il ne reste que nous pour l’achever car ce unième combat, il ne le gagnera pas face au peuple. C’est à nous de savoir comment en finir avec lui.
Le regime de Sassou est coincé. Le FMI refuse de les rencontrer.
« I’ll take one last question. On Congo, here’s a question about when the Board will meet. So these are very factual questions. And there’s a question about what some of the issues are in terms of the IMF discussions and going forward with a program for Congo, Brazzaville and this is coming from, I should have said, Matthew Lee, in New York. So, the Executive Board meeting on Congo is tentatively scheduled for July 11. Tentatively scheduled for July 11 and on the discussions and the issues with Congo, the issue of corruption and governance is a big issue that’s being discussed. We have made clear that the authorities will need to take bold and immediate governance reforms to put into effect their proclaimed intention to mark a break with past policies and practices. In that regard, we welcome the recent publication by the government — of a governance study that will guide future reforms in the area of transparency, public finance management and overall governance. We also welcome in this context the authorities plan to establish an independent anti-corruption body with full investigation powers and an asset declaration system for high-level officials. There are elements of that, enhancing transparency in the oil sector; ensuring — to help ensure that the share of the state and the people in the nation’s natural resources can be improved and that’s critical. We also feel that a strong participation in civil society will be essential for the success of these governance reforms in Congo. »
Source : IMF breafing news du 28 juin 2018
From Club of Mozambique
Congo Republic still not ready for IMF deal despite pledged reforms
An International Monetary Fund team in the Congo Republic said on Thursday it was not ready to propose an aid programme for the debt-crippled country to the IMF board but did applaud reforms promised by Brazzaville to obtain a bailout.
Like other Central African oil producers, Congo has been hit hard by low crude prices. But while several regional neighbours, including Chad and Gabon, have secured bailouts from the IMF, talks with Congo have dragged on since last year.
The delay is largely due to the IMF’s demand that the government restructure its debt, which stood at $9.14 billion, or around 110 percent of GDP, by the end of July and which the Fund says is unsustainable.
The IMF wrapped up its latest visit to Congo on Wednesday.
“Staff understands that the authorities will continue to work in the coming weeks on implementing their comprehensive strategy to restore debt sustainability and ensure full program financing,” it said in a statement.
“Once compliance with all relevant IMF policies has been established, an arrangement to support Congo’s economic program would be proposed for the IMF Executive Board’s consideration.”
Congo is seeking to restructure its debt with commodities trading houses after borrowing $2 billion from merchants including Trafigura and Glencore. The bulk of its external debt, however, is owed to Chinese entities.
In a statement released late on Wednesday, Prime Minister Clement Mouamba said that any restructuring of the external debt would not affect multilateral creditors or holders of Congo’s Eurobond, which matures in 2029.
It added that the government expected the talks to “rapidly lead to the adoption” of a three-year programme with the IMF.
Government revenues have dropped by a third since world prices for crude plummeted in 2014 and 2015. The IMF said last year that the non-oil economy was expected to contract by 9.2 percent in 2017.
That hardship was exacerbated by Congo’s chronic governance problems, the Fund statement said.
“The authorities will need to take bold and immediate governance reforms to put into effect the government’s proclaimed intention to mark a break with past policies and practices,” it said.
The mission commended the government’s pledges to establish an independent anti-corruption body, oblige senior officials to declare their assets and foster transparency regarding natural resource management and large infrastructure projects.
Source: Reuters
@ Pascal Malanda,
Vous avez écrit »
Pas du tout d’accord avec vous. Vous savez ce que serait devenu Loudima le fief de Tsaty, si ce dernier avait osé affronter
le pouvoir ? Tsaty laminé par son petit pourcentage aux présidentielle savait qu’il n’avait pas le soutien de sa base
qui avait massivement voté Mokoko. Kolélas, malgré ses Ninjas ne pesait rien face à la machine du pouvoir.
Malgré le « silence » de Kolélas et l’allégeance de Kolélas, voyez ce qu’est devenu le Pool. Imaginez maintenant
ce que cette région aurait vécu si Kolélas avait osé. Non, cher Oyessi la variable ethnique est en train d’achever ce pays.
Pour le sauver, il faut d’abord éteindre ce feu et repartir à 1957-1959. Tant que la classe politique et la population
n’auront pas ce courage, nous tournerons en rond comme des bourriques. »
—————-
J’aurais voulu savoir Cher malanda, ce que vous entendez par cette phrase : « il faut d’abord éteindre ce feu et repartir à 1957-1959 »
Vous semblez poser comme postulat que tout le malheur du congo viendrait du 57/59
… avec comme faute initiale celle des sudistes, si j’ai bien compris ?
Et donc la répression avec l’incurie qu s’en suit en seraient la conséquence .
Puisque la faute revient à l’ensemble de la classe politique du congo. Match nul en quelque sorte…
J
‘ai une toute autre lecture des faits :
1- le comportement n’est pas le même. On a bien vu que lorsque cela tournait mal pour le regime, Youlou, tout comme massamba debat sont partis, en démissionnant.
Sassous malgré l’échec à tout point de vue, a-t-il seulement eu quelque velleités de partir?
2- Puisque vous partez de 57/59, nous pouvons détailler tous les gouvenements de cette époque.
J’ai beau regarder ces gouvernements, je ne vois pas où as-tu vu le népotisme encore moins le régionalisme de youlou ou massamba debat.
3- En revanche j’ai vu que le chef de l’armée de massamba debat était Ebadep, un pur kongo, pour toi sans doute.
Pouvons-nous établir la liste des chefs d’état-major depuis 1968 ?
4- Enfin, de 57/59 jusqu’à 1968, lorsque des types avaient pu voler et quelles sommes (c’est qui est possible), Es-tu sûr
qu’ils étaient épargnés ou repositionnés ailleurs ?
5- Tu as bien noté que Heureusement Que Tsati s’est tu lors de ces élections, sinon c’est sa localité loudima qui aurait subi les foudres
du pouvoir, à l’instar du pool, pour les mêmes raisons a vu sa region dévastée.
Puisqu’il y a égalité de traitement et de comportement des uns et des autres, donne-moi alors un exemple où youlou ou massamba
se seraient ainsi comporté, en s’acharnant sur les villes et localités du nord ou d’ailleurs d’ailleurs, dans une sorte de punition collective.
6- Or malgré ca, Les nordistes (évidemment pas tous !) ont décidé que ce n’était pas un pb. Peut-etre trouves-tu cela normal toi aussi.
Syndrôme de stockolm ??? une cecité issue de votre passé de poto poto où paraît-il, vous viviez en bonne entente, entre tribus et ethnie.
Mais vous étiez apparemment les seuls naifs. Car pendant que vous célébriez votre paradis, il faut croire que les autres, avaient leur agenda caché.
Je continue de croire qu’ils (nordistes) sont complices, malgré tout. Puisque dans cet excercice ils étaient inexorablement gagnants.
c’est ainsi que les nordistes se sont accaparés tous les postes et aussi parmi les plus importants.
Dans cette centrifugeuse maléfique, chacun sait que les nordistes avient plus de chances. Marché des dupes
On a tous fait des études (nordistes ou non,) n’est-ce pas ? comment cela sefait-il que la proportion de ceux qui trouvent un boulot, a fortiori qui occupent un grand poste soit en très , très nette faveur des nordistes ?
7- A la conference nationale, Nicolas okongo a bien dit l’influence des milieux ethniques de brazzaville dans l’assassinat de massamba debat. Est-ce une fiction ? Pourtant c’est encore dans vos quartiers dits multiethnique (l’eden à votre point de vue) que cela se faisait.
L’avez-vous vu venir, l’avez-vous dénoncé ?
8- Il y a deux mois , un general est venu parler devant tous les congolais qu’il en était à l’Avenir des mbochis !
un general d’une armée nationale ???!!!! et vous @malanda, vous trouvez que c’est rien ! c’est 57-59 toujours….
Mr Malanda , votre relation d’équivalence n’ a pas lieu d’être. Votre jugement de salomon n’est pas adéquate !
Votre anecdote biblique sur ceux qui ne voulaient pas voir… c’est bien vous.
Je veux bien être charitable : je le suis. Mais face à l’insupportable, je suis obligé de réagir et opposer au moins intellectuellement, ma rigueur de protestant, capable de faire la part des choses, mais de là à tout pardonner et mettre tout le monde à égalité, Non!
Ainsi pour vous, si tout est parti de 1957/59, alors la conclusion que vous tirez n’est pas valable., me semble -t-il.
Disons les choses clairement.
-Il s’est passé des trucs pas catholiques en 57/59: OK
-Youlou fait la paix avec opagngo : ok
-Tout le monde était concerné ensuite par les affaires du pays : OK
– en 1963 : il y avait une vingtaine d’officiers dans l’armée du congo, toutes ethnies confondues.
En 1977 La plupart du cmp étaient déjà officiers en 1963. Et où étaient passés les autres officiers de la même cohorte ???
que sont-ils devenus ? éliminés, épurés, parce que mauvaise ethnie. Ca ne vous pose pas pb vous ???
– en 2018, pourquoi 90% ou plus des generaux sont nordistes ?
Ultime question : A quel moment donc 57/59 a été à ce point injuste et inique face aux nordistes ???
Si il y a tant une égalité de comportement que vous seuls voyez, je suppose que vous admettrez aussi, le jour (car cela viendra Tot ou Tard) où le pouvoir changera de camp, la punition collective exactempent comme actuellement au pool ? à l’encontre des nordistes ?
Accepterez-vous l’épuration des officiers du nord ?
accepterez-vous les 90% des généraux du sud ?
l’accaparation de tous les postes ?
Impunité, détournements, mis à sac de l’etat, privatisation des biens publics.
Je ne parle pas de l’incurie générale quui consiste à faire en sorte que :
l’eau arrive à manquer alors que l’on est assis littéralement sur un des plus grands fleuves du monde ?
que l’electricité, que des tables bancs des écoles dans un pays où du bois pousse (naturellement)
que l’hopital…
Au vu de ce que j’avance là, la bonne conclusion à votre hypothese, c’est autre chose que ce que vous pronez.
DONC Fédéralisme a minima évidemment. Pour ne pas dire bien plus. !!!
—————
Sources :
Comme l’illustre la liste ci-dessous, (2015) , presque tous les postes dans l’armée congolaise sont occupés par des militaires de l’ethnie Mbochi du dictateur Sassou-Nguesso. L’administration civile n’est pas en reste. Vive l’unité nationale…!
L’ARMÉE CONGOLAISE EST CLANIQUE MBOCHI EN GENERAL.
https://blogs.mediapart.fr/jecmaus/blog/051215/congo-brazzaville-la-mbochisation-du-congo-est-une-realite
« Disons les choses clairement.
-Il s’est passé des trucs pas catholiques en 57/59: OK
-Youlou fait la paix avec Opangault : ok
-Tout le monde était concerné ensuite par les affaires du pays : OK
– en 1963 : il y avait une vingtaine d’officiers dans l’armée du congo, toutes ethnies confondues.
En 1977 La plupart du cmp étaient déjà officiers en 1963. Et où étaient passés les autres officiers de la même cohorte ???
que sont-ils devenus ? éliminés, épurés, parce que mauvaise ethnie. Ça ne vous pose pas pb vous ???
– en 2018, pourquoi 90% ou plus des généraux sont nordistes ?
Ultime question : A quel moment donc 57/59 a été à ce point injuste et inique face aux nordistes ??? »
Au GABON, on dit bassé, c’est à dire très bien. Tout ce qui est dit sur Youlou et Massambat Débat, je suis d’accord.
« En 1977 La plupart du cmp étaient déjà officiers en 1963. Et où étaient passés les autres officiers de la même cohorte ???
que sont-ils devenus ? éliminés, épurés, parce que mauvaise ethnie. Ça ne vous pose pas pb vous ???
– Et quand vous ajoutez;
« en 2018, pourquoi 90% ou plus des généraux sont nordistes »
je voudrai que vous sachiez qu’ils sont concentrés uniquement dans l’ethnie Mboch dans le carré Boundji, Obouya, OYO, Tchikapika,Ollombo fief des Mbochis. Le nord n’est pas peuplé uniquement que de l’ethnie Mbochi. Je ne sais si vous pouvez me citer le nombre des généraux dans le Sangha, la Likouala, la Cuvette Ouest, les Plateaux. S’il y en a, ce sont ceux qui ne font que la volonté de Sassou et son clan et qui ne pèsent pas dans le système clanique mis en place par Sassou comme Tsiba alias Morabisso c’est à dire notre homme des Plateaux. Ce sont les départements du nord Congo sans la Cuvette de Sassou qui concentre le plus grands nombre des officiers généraux au Km2 au Congo.
Vous faites là une belle analyse mais ne croyez toujours pas que le nord se limite aux Mbochis moins nombreux. Merci d’en tenir compte.
Congolais , congolaises,
Le problème du Congo ne sont pas les Mbochi. La majorité des Mbochi sont dans la misère comme le reste des congolais. Quand allons-nous comprendre cela?
Les Mbochi font partie de la solution et non du problème. Par ailleurs, en droit pénal , la faute est individuelle. Comment peut-on incriminer des milliers d’individus qui n’ont commis aucun crime? Comment peut-on jeter l’opprobre sur d’innocentes personnes tout simplement parce qu’ils sont nés dans les mêmes villages qui ont mis ce pays par terre?
Je sais que c’est très difficile pour ceux qui sont victimes des crimes du Pct de faire une distinction entre les Mbochi et l’élite politique Mbochi du Pct. De grâce, faisons cet effort. Les Mbochi qui travaillent ne perçoivent pas leurs salaires ou retraites comme les salariés et retraités d’autres ethnies.
Il y a une photocographie au musée de l’holocauste à Washington montrant une grande fenêtre ouverte à travers laquelle on voit des allemands regardant dehors. C’est evident que cette image dit que tout le monde en allemagne nazi a vu la shoa avoir lieu même les allemands disaient qu’ils ne savaient rien de ce que faisait Hitler. Mais au procès de Nuremberg, ce sont les donneurs d’ordre qui ont été jugés sur la base de leurs actes.
Élevons vos esprits chers compatriotes. Arrêtons avec les amalgames. La majorité des Mbochi sont une solution et non le problème.
Bakala Téléma écrit :
« Les Mbochi font partie de la solution et non du problème. Par ailleurs, en droit pénal, la faute est individuelle. Comment peut-on incriminer des milliers d’individus qui n’ont commis aucun crime? Comment peut-on jeter l’opprobre sur d’innocentes personnes tout simplement parce qu’ils sont nés dans les mêmes villages qui ont mis ce pays par terre? »
Merci de souligner avec tant de rigueur ce point sensible de notre vie sociale. Je me sens souvent si seul à vouloir défendre la thèse l’innocence de la grande majorité des Mbochis. Il y a un phénomène inquiétant chez l’être humain : L’esprit grégaire. A force de hurler que les Mbochis sont voleurs, sauvages, belliqueux etc., on finit par y croire, puisque tout le monde le dit. Prendre de la hauteur pour s’opposer à la punition collective s’assimile dès lors à la trahison. Quand l’émotion nous tient, elle nous aveugle et nous empêche de faire la part des choses.
Je me suis souvent offusqué d’entendre certains Occidentaux (pas tous) traiter les ‘nègres’ de paresseux, de gros enfants irresponsables etc. Chaque fois que l’on me jette cette remarque à la face, je revois mes deux défuntes grands-mères sortant de leurs cases au village avant le lever du soleil, parcourir plus de 5 km, travailler un maigre lopin de terre sous le soleil ardent, parcourir les 5km en sens inverse, rentrer après le coucher du soleil après avoir transporté une charge de plus de 50 kg sur le dos. Cette scène, je l’ai observée lors de mon premier voyage au village. J’avais 10 ans. Elle m’a marqué pour le reste ma vie.
Je trouve injuste qu’un Européen débarquant à Brazzaville et observant un fonctionnaire fainéant et corrompu, traite tout le peuple congolais de paresseux. C’est le préjugé collectif. Pour 10 ou 100 Mbochis indélicats qui ont pillé le pays, on ne peut pas lyncher toute une ethnie. Je vous remets ici la vidéo Voyage Mossaka-Oyo-Liranga-Makotikopo https://www.youtube.com/watch?v=zAA3x5wpSoc
Nous sommes bien en pays Mbochis. Croyez-vous honnêtement que quelqu’un qui vit cette misère au quotidien et qui en réchappe ne sera pas tenté en arrivant à Brazza de dire à ses « parents » : yaka noki noki, billet na yo éko futama awa ?
Oui, cher Oyessi. Mon enfance à Poto-Poto a été perturbée par ces communiqués qui passaient à longueur de journée et surtout le soir. L’adulte que je suis devenu a compris qu’il s’agissait là d’une des multiples formes de l’exode rural. Aujourd’hui, devant nous, des milliers d’Africains meurent chaque année en traversant la Méditerranée, fuyant la misère et la guerre ou tout simplement à la recherche d’une meilleure vie. Tous les Congolais qui en ont les moyens font venir les leurs en Europe pour leur épargner la misère crasse du pays. Ils n’envoient pas de communiqués yaka-noki-noki sur RFI, ils assiègent les consulats français.
Non, cher Oyessi, le yaka-noki-noki n’était pas un système mafieux, c’était la lâcheté d’une frange de notre société, j’allais dire de notre élite (mais le courage m’en manque) qui a échoué à moderniser le pays et cédé à la facilité. Il nous faut aller à la racine de notre incompétence et notre incapacité. C’est là que se situe notre mal. Nous avons tout pour réussir dans ce pays béni de Dieu, mais nous nous efforçons d’échouer lamentablement. A combien d’amis, ministres, députés, sénateurs, directeurs, chefs de parti politique etc. n’ai-je proposé des projets de création de milliers d’emplois en milieu rural pour inverser l’exode rural ? Au mieux j’ai reçu un refus poli, au pire j’avais droit aux railleries en bonne et due forme. Traversant le parc automobile de certains de ces amis d’école, je n’hésitais pas à leur rappeler qu’en vendant la moitié de ces parcs, chacun d’eux était capable d’acheter au moins 20 tracteurs d’occasion et soulager les populations de son bled d’origine, en commençant par nos grands-mères. Un exemple simple, le ministre Bouya est arrivé en 6ème au collège Nganga Edouard quand j’étais en 4ème. Il me suffit aujourd’hui de lire les Panama-Papers et de voir la fortune (volée ?) qu’on lui prête pour m’attrister sur le sort de notre pays. Dans la vidéo que j’ai mise à votre disposition ci-dessus, l’embarcation de fortune passe devant le « château » de Bouya à Mokotipoko. C’est une scène hallucinante digne d’un film à la Hitchcock. La scène me rappelle aussi l’image que j’ai du lugubre et célèbre roman de Josef Conrad en anglais « Heart of darkness » traduit en français par « Au cœur des ténèbres » Bouya est-il un yaka-noki-noki ou fils de yaka-noki-noki ? Je n’en sais strictement rien. Ai-je le droit de le mettre dans le même sac que tous ces miséreux dans le radeau de la fortune qui glisse sur les eaux de l’Alima ? Je ne m’y résoudrai jamais.
Qu’on se le dise, je ne suis pas l’avocat des yaka-noki-noki, je souhaite tout simplement mettre les choses dans une perspective historique et sociale afin d’aider chacun à se faire un point de vue plus juste. Ceci dit, ce phénomène est une calamité que la république bancale que nous construisons depuis 1957-1959 portera pendant des générations.
OYESSI dit :
« Disons les choses clairement.
-Il s’est passé des trucs pas catholiques en 57/59: OK
-Youlou fait la paix avec Opangault : ok
-Tout le monde était concerné ensuite par les affaires du pays : OK
– en 1963 : il y avait une vingtaine d’officiers dans l’armée du congo, toutes ethnies confondues. »
D’accord avec vous, sauf qu’en concluant par un OK, vous sautez pieds joints sur les origines du mal qui a pris des proportions délirantes aujourd’hui.
« En 1977 La plupart du cmp étaient déjà officiers en 1963. Et où étaient passés les autres officiers de la même cohorte ??? »
La réponse coule de source : Ils étaient « victimes » de leur éducation qui ne leur permettait pas de s’abaisser au niveau de leurs détracteurs. Ils croyaient en la rectitude. Ils croyaient en la démocratie, en l’Etat, à la loyauté etc. Leurs adversaires ont abusé et continuent d’abuser de cette faiblesse des systèmes orthodoxes face à l’autoritarisme. En Europe aujourd’hui, on voit le désarroi de la démocratie face à la montée des populismes. Faut-il pour cela encenser les fascistes ? Je ne crois pas, ce sont plutôt les démocraties qu’il faut outiller contre ces périls. La démocratie naissante au Congo a flanché face à l’autoritarisme opportuniste. Nous en payons le prix fort aujourd’hui.
« que sont-ils devenus ? éliminés, épurés, parce que mauvaise ethnie. Ça ne vous pose pas pb vous ??? »
Cela me pose un énorme problème. Ceux qui me côtoient savent ce que je pense de notre armée. La solution à ce problème sera nationale. La CNS avait jeté les jalons, mais la démocratie naissante a été étouffée dans l’œuf. Je crois qu’au sein de l’armée, il y a suffisamment de patriotes pour comprendre que la situation actuelle n’est pas tenable.
Vous dites : « – en 2018, pourquoi 90% ou plus des généraux sont nordistes ? »
C’est l’illusion de la force dans des régimes totalitaires qui sont des géants aux pieds d’argile. La force brute ne vous protège pas de vous-même. J’ai passé 10 ans en URSS où je suis arrivé à l’âge de 19 ans. La première année, celle des jeux Olympiques de Moscou, j’étais scandalisé par le mensonge qui consistait à affamer l’arrière-pays pour donner le change à Moscou, Leningrad et Kiev, les villes olympiques. Du haut de mes 19 ans, j’avais souligné cette incongruence lors d’un débat politique à la fac, en disant que pareil mensonge mettait en péril tout le système qui finirait par s’effondrer. Je fus convoqué à la direction de l’université pour incohérence idéologique. 11 ans plus tard, soit une année après mon départ, malgré sa conquête spatiale et ses missiles nucléaires, l’URSS implosa par la faiblesse de son économie que Gorbatchev ne sut réformer. Le Congo des Nguesso est dans une situation similaire : surarmé avec un commandement militaire concentré dans une région. Il a beau tripatouiller son opposition « parlementaire » complice, il y a une opposition incorruptible : la faillite économico-financière. Contre cette dernière, aucun moyen de tricher ni de corrompre.
« Ultime question : A quel moment donc 57/59 a été à ce point injuste et inique face aux nordistes ??? »
En communication que je pratique avec plaisir, il y a une notion fondamentale : la perception. Un acte peut paraître banal pour celui qui le pose, mais perçu comme une injustice insupportable aux yeux de celui qui le subit. Dans dix ans, il y a des « Nordistes » qui diront : « A quel moment 1968-2018 a été une injustice face aux sudistes ? Ils avaient accès à l’école, à l’hôpital, etc. de quoi pouvaient-ils se plaindre ? Il y en a même qui souhaitaient faire sécession ». C’est oublier que pendant ces années, on pouvait envoyer 500 étudiants à Cuba et parmi ces étudiants ne compter que moins de 100 sudistes. On pouvait nommer 45 généraux au nord et 5 au sud. 40 dans la Cuvette Centrale et 5 dans le reste du nord. Où était donc le mal ?
Cher Oyessi, l’injustice ou le mal social sont souvent diffus. Seuls les victimes ou ceux qui se sentent tels sont capables de les percevoir. Et si à côté, il y a des malhonnêtes pour exploiter ces frustrations : « Bonjour les dégâts sociaux »
@ Bakala Telema je suis au regret de te dire que la majorité des mbochis et même des nordiste est d’accord avec ce qui se passe aujourd’hui même s’ils paient les pots cassés par ce que c’est leur frère qui est pouvoir malheureusement c ‘est come ça qu’ils voient les choses ce n’est pas une question d’élever le débat malheureusement les choses sont ainsi dans ce pays que ces gens ont quotidiennement divisé ils sèment le désordre et la mort
Au fait t’es tu posé la question sur ce qu’ils apportent qu’apporte le nord au Sud donne moi un seul oui juste un seul avantage un seul bénéfice et je vais me taire pour moi ils apportent rien oui absolument Le sud va mieux se développer et se reconstruire sans eux
Merci !
On va poser la question au peuple du Sud on continue avec le nord ou pas lui seul est souverain et c’est lui qui va décider de l’avenir de ce pays
comme ils le disent eux même c’est leur devise oyo ekoya eh ya
ou le ciel ne tombera pas c’est ce qu’ils aiment dire aussi
on verra bien si le ciel tombera cette fois ci ou pas
@Anonyme21 .Ah ça….S’il nous était donné la possibilité de choisir ….je crois que ?????.
Anonyme 21,
Je comprends ce que vous ressentez. Mais, d’un autre côté il faut avancer dans la vérité , la justice et la reconciliation. Dans la recherche de la vérité, on retrouvera des individus ou des groupes d’individus et non des ethnies comme les responsables de la destruction du Congo. Avez- vous lu sur le procès de Nuremberg ou des Khmers rouges? Si ce n’est fait, alors faites l’effort de vous renseigner sur le sujet.
Je reste sur le plan du droit et non de la sociologie. En tant que Kongo, je comprends parfaitement ce que vous dîtes puisque ma propre pauvre a dû parcourir plus de 700 kilomètres à pieds pour trouver refuge au Cabinda chez des Amis angolais qui avaient vécu avec nous au Congo avant de rejoindre leur pays après l’independance de l’Angola. Mais nous sommes des humains dotés de la raison qui doit nous guider. Cette raison nous commande de croire à la règle de droit qui régit nos rapports sociaux. C’est l’application et le respect de la règle de droit qui fait la différence entre les pays qui avancent et ceux qui réculent. Aujourd’hui, l’Afrique du sud tend à avancer parce que la loi s’applique et tout le monde essait de la respecter, y compris les anciens tenors de l’apartheid.
Cher Anonyme 21 ayez la foi. Le grand architecte de l’univers après avoir créé ce monde a donné à l’Homme la Loi. Ce n’est pas un hasard si toutes les religions ont leurs livres des Lois. Les Juifs, les Chrétiens, les Musulmans ont crû en ces Lois pour organiser leurs pays. Pourquoi, nous congolais ne ferions nous pas confiance aux Lois ?
Bref, la règle de droit m’interdit de faire l’amalgame entre les fossoyeurs du Congo et la majorité des Mbochi.
L’AVENIR DES MBOCHIS ( Lu pour vous)
#SASSOULAND : LES FAC (Forces Armées Congolaises) touchées au cœur par l’Oyocratie.
Le syndrome ‘’Mwana Go’’ gagne les rangs des forces armées congolaises en Russie, la coopération Russe s’indigne à l’instar des questions liées aux étudiants.
Jadis véritable creuset de la République, les FAC sont atteints par le syndrome ‘’Mwana Go’’ au plus haut de sa hiérarchie.
Selon des informations glanées des sources de la coopération militaire russe, une ségrégation sans précédent touche le traitement des officiers supérieurs stagiaires de la République du Congo.
En effet sur les vingt Huit (28) officiers supérieurs en formation, trois (3) officiers supérieurs Mbochis touchent 11.500.000 CFA et vingt-cinq (25) dont trois (3) touchent que 3.500.000 CFA d’allocation financière mensuelle.
Ce traitement discriminatoire se pratiquait dans une opacité totale. N’eut été la fonde actuelle qui a gagné les rangs des FAC ainsi que le sursaut patriotique et l’indignation d’un certain nombre d’officiers exerçant au sein des services de la coopération et des finances personne n’aurait découvert ce scandale, fait sans précédent dans l’histoire de notre pays.
Il temps ces officiers supérieurs stagiaires de Russie de rejoindre le camp de la République. Sous les président Fulbert Youlou, Massamba Debat, Marien Ngouabi, Yomby Opango et Pascal Lissouba ces faits discriminatoires au sein d’une institution régalienne n’ont jamais existés. Il temps ces officiers supérieurs stagiaires de Russie de rejoindre le camp de la République.
Le CEMG actuel, le Général Guy Blanchard Okoi a été envoyé en formation à Thiès en 1995 sous la présidence du Président Pascal Lissouba. Les FAC dont l’ensemble des chefs d’Etat précédemment cités se sont arrangés à dénaturer, tentant dans la mesure du possible d’éviter une tribalisation criarde comme l’indique la configuration du haut commandement militaire en 1993 (Photo).
Depuis plus de vingt ans, monsieur 8% a désacralisé méthodiquement et consciemment toutes les institutions de la République à savoir : L’exécutif (gouvernement), la justice, les deux chambres du parlement, l’université etc.
Comme l’a souligné dans une lettre de démission adressée au SG du PCT, monsieur Ngolo, un patriote dit ceci : Je vous dépose aujourd’hui ma démission, refusant de cautionner la tricherie et l’avenir des Mbochis comme programme de gouvernement, la concussion et le pillage organisés comme mode de gouvernement.
Nous interpellons le CEMG Guy Blanchard Okoi et son adjoint René Boukaka.
A suivre…
#SASSOUFIT
@ Bakalla Téléma vous ne répondez pas vraiment à ma question vous me donnez des arguments philosophiques ou religieux comme argumentaires non ma question est toute simple très simple
Qu’est ce que le nord apporte au Sud je demande juste un seul avantage un seul bénéfice pour le Sud
Quel bénéfice tirons nous quel avantage avons nous de cette union avec le nord de cette communauté de destin c’est ça ma question rien d’autre.
Ces gens ne comprennent pas l’humanisme ou les valeurs de la religion c’est un langage un discours qu’ils ne comprennent pas il faut leur parler un langage qu’ils sont à même de comprendre
Ont ils seulement compris la signification de la cérémonie du lavement de mains ils n’en ont rien tirer s pour eux c’est de la faiblesse les Bakongo sont faibles c’est ce qu’ils pensent l’humanisme la sagesse la bonté le pardon ils ne peuvent pas comprendre ça ce sont des valeurs qui les dépassent pour eux c’est de la faiblesse
Les allemands s ont été éduqués avec les valeurs de la religions Chrétienne ils étaient donc à même de comprendre les concessions qu’on leur faisait le nord ne comprend pas ces valeurs là il faut comparer ce qui est comparable pardon !
Je ne fais aucun amalgame le criminel n’aurait jamais commis toutes ces horreurs toutes ces abominations sans le soutien actif ou passif de ces frères c’est ça qu’il fut bien comprendre
La solution est donc un référendum puis que vous vous basez aussi sur le droit pour demander au peuple du sud s’il veut bien encore partager son territoire ses richesses avec le nord
On verra bien ce que va répondre le peuple wait and see oyo ekoya eya
Anonyme 21,
Je me suis déjà exprimé sur la question. Je ne crois pas au tribalisme entre congolais. C’est une arme créée pour conquérir et conserver le pouvoir entre les mains d’un groupe d’individus pour leur profit et celui de leurs proches.
Fouillez sur internet le discours de Sassou de Mikalou en 1999 quand il demandait de la chair à canon aux parents ressortissants du nord pour conserver son pouvoir. Dites-moi que sont devenus ces jeunes comparés à ses enfants et ceux de ses amis du Pct. pourquoi les uns croulent sur l’or et les autres tirent le diable par la queue? Pourtant tous sont des ressortissants du nord. Prends ces laissés-pour-compte du nord et compare les avec les laissés-pour-compte du sud, qu’est-ce que vous constatez? La même misère , n’est-ce pas?
Alors de grâce épargnez moi vos histoires du nord et du sud. Ce sont des individus et non des ethnies qui ont détruit ce pays. En droit pénal , la faute ou le crime est individuel. Ceux et celles qui ont commis des crimes économiques et de sang doivent répondre de leurs actes. Le nord n’a pas responsable de ces crimes tout comme le sud n’est pas responsable des crimes des complices du sud du Pct. élevons nos esprits.
En leur temps, Kolelas, Milongo et Lissouba ce sont sucrés pour le bénéfice de leurs proches comme le font Sassou et ses proches. Ne me parlez pas du nord et du sud. J’ai perdu mon innocence pour pouvoir tomber dans ce piège. La loi doit s’appliquer à tout le monde sans distinction. C’est par la vérité et la justice que ce pays se réconciliera avec lui-même.
Dites-moi qu’est-ce que la France qui nous pille et nous tue rapporte au Congo ? A quand le référendum pour se séparer de La France ou quand allons-nous rompre les relations avec la France qui a tué les congolais pour le pétrole ? Si vous êtes logique, vous devez poser ce genre de question aussi puisque la France a ramené Sassou dans les charrettes de Dos Santos. Chirac a placé un individu et son gang au pouvoir et non des nordistes.
Nous devons arrêter avec cette indigence intellectuelle. Autrement, nous allons jamais nous en sortir. ,es nordistes sont une solution à nos problèmes et non notre problème.
Bien à vous,
@Anonyme 21 ,Voilà un autre compatriote adorant les allemands ..Car ,ils n’ont qu’une devise..
Problem ,losungen…..c’est à dire ,un problème et une solution…
Chers compatriotes.
Toute la différence culturelle entre les français et les allemands se situe sur le pragmatisme…
Les allemands sont très pratiques au détriment de la théorie ,contrairement aux français …
Je m’y suis collé ,au point de paraître différent des autre congolais ….L’allemand a cette fabuleuse faculté de se poser des questionnements sur tous les problèmes qui rayonnent sa vie ..
Et, au bout de ces questionnements ,vous y trouverez des réponses cochées sur chaque case …
Ce qui fait ,la rigueur allemande …
Anonyme 21,
Je ne crois pas à vos notions de sud et nord. C’est un piège à Cons pour donner le biberon aux esprits fragiles quand les marionnettistes de ce piège s’empiffrent avec les deniers publics avec leurs proches en occident quand le peuple se paupérise.
Bref, si vous savez ce que le nord rapporte au sud ou vice versa, je vous suis toute ouïe. Je suis d’un certain âge et d’un niveau académique pour croire au tribalisme que les politiciens utilisent pour accaparer et conserver le pouvoir pour le grand de leurs familles et proches.
A l’attention de Anonyme1 et Bakala Téléma
Je vous propose de relire le discours de Sassou à Mikalou, le 21 Mars 1999- Quelle violence?!
http://congo-liberty.com/?p=6064
Ce discours a eu lieu le Dimanche 21 mars 1999 à 9 h
Dispensaire Marien Ngouabi
Croisement Rue Ossio et av. Talangaï
Quartier Mikalou
[i]« Je vous remercie d’avoir répondu à mon appel, je suis convaincu que vos chefs de quartier ont fonctionné comme souhaité; mais le moment est très court et le temps presse pour que notre rencontre dure. Alors, je ne vous dirai que l’essentiel de mon message… et je ne parle pas en paraboles. Je sais que vous n’avez pas oublié ce que vous avez vécu en 97 par les bombardements de Lissouba. Vous savez ce que j’ai fait pour terminer cette tragédie, cette barbarie, ces pertes humaines que personne ici ne peut évaluer. Vous avez marché sur des corps. D’aucuns diront que Sassou a terminé la guerre, mais moi je dis que c’est d’abord la détermination du peuple nordiste de vouloir, je dis bien, vouloir finir ces malheurs infligés par Lissouba… Beaucoup de jeunes sont venus du nord pour se joindre aux jeunes brazzavillois nordistes et lutter à mes côtés.
Après 6 mois d’ivresse de paix retrouvée, il fallait bien repartir sur le chemin de la reconstruction. Vous avez certainement constaté comme moi, le pire dans la société de ces jeunes de Talangaï-Mikalou… Des pillages se terminant surtout par des règlements de compte. Le manque de respect généralisé. Je ne pouvais pas laisser évoluer cet esprit de guerre contre nous-mêmes, c’est ainsi que je me suis adressé aux Cobras, car c’est d’eux qu’il s’agit. Vous avez entendu partout leurs tergiversations, certains ont même parlé à la radio RFI pour manifester publiquement leur mauvaise foi. Certains ont dit que je ne fais rien pour les jeunes et pour le peuple nordiste confondu, sans distinction des partis ni des tribus. J’ai auss i entendu dire que « Sassou continue à nous faire tuer chez les Tchek et les Niboleii[2]. Que nos enfants sont égarés sous les instructions de Sassou ».
A l’hôpital de Talangaï, vous avez jeté des tracts qui disent que Sassou va fuir en exil et patati patata… Beaucoup de militaires nordistes désobéissent au commandement des Fac, laissant tantôt les autres exécuter des missions contre leurs régions, et vous savez ce que ça nous coûte!… Des troupes souvent exposées, des troupes tombant dans les embuscades des ninjas et des cocoyes, et dans ces genres d’exercices, seuls les chefs de mission ne meurent pas.
A qui est donc la faute si nos jeunes, nos enfants périssent toute fois qu’ils vont au service de la République ? Est-ce qu’il manque d’officiers nordistes ici où nous sommes ? Est-ce que vous savez que le nord a le record en effectif d’officiers ?
***
(Acclamations frénétiques et prolongées, la foule applaudit).
2
Silence ! Je vais maintenant vous dire que la paix à laquelle vous croyez n’est que superficielle, votre paix ressemble au repos d’un prisonnier dans sa prison. La guerre que vous avez gagnée vous a seulement écarté du danger, mais ce danger continue à menacer, et aujourd’hui je constate que c’est même pire.
Je vous interpelle tous, pour notre survie, notre futur est noir… S’il m’arrivait de mourir à 11 heures, sachez qu’avant 15 heures, on ne parlera plus du nord tout entier. Tous nos villages seront brûlés, tous nos nordistes de Brazzaville comme ceux de Pointe-Noire mourront dans les 3 heures qui suivront ma mort.
Donnez-moi donc vos enfants, j’ai besoin d’hommes pour assurer votre survie. On ne peut pas toujours compter sur les troupes étrangères, nous devons compter sur nous-mêmes d’abord.
Je lutterai aux côtés de mes enfants comme je l’ai toujours fait depuis juin 97.
Je ne fuirai jamais, je lutterai avec vous jusqu’à ma dernière goutte de sang.
Les jeunes hommes iront dans les casernes, les jeunes filles apprendront les armes ici sur place à Brazzaville.
Je vous exhorte à plus de vigilance et de courage.
Je vous remercie… » [/i]
Personne ne peut pouvait se douter qu’ un jour Sassou se grimerait en dictateur criminel de haute volée..
Si ,à partir de cette transformation diabolique ,les congolais n’en ont tiré aucune analyse pertinente ,sur la manière de ne plus livrer à notre pays un potentiel dictateur ,ce serait la fin du Congo …
Le fédéralisme est un début de réponse à cette angoisse existentielle …….
La nature dictatoriale ne s’affiche pas sur le front d’un candidat à la présidence de la république .
Cette nature s’acquiert au fur et à mesure que le président élu se trouve confronté à l’appétence irrésistible d’apprivoiser la richesse nationale …
Et ,la suite ,vous la connaissez….
L’équation est là ,il va falloir la résoudre …
N’oubliez jamais que la pyramide de MASLOW est une conséquence d’un rêve magnifié…
Nous attendons toujours les propositions des partisans de l’ordre politique préétabli ,sur la mise en place d’un système politique ,préservant notre pays d’une potentielle dictature ….Ceux qui évoquent les difficultés de la mise en place du fédéralisme au Congo ,expriment par ce biais, une absence d’imagination prodigieuse dans la résolution des problèmes auxquels ,chacun de nous pourrait être amené à faire face .
C’est ce qu’on appelle les partisans du moindre effort ………
Si,vous avez imprimé au Congo ,des modèles politiques importés ,pourquoi auriez vous des appréhensions sur l’instauration du fédéralisme au Congo ???.
Votre forme d’État validée depuis l’indépendance ,a t’ elle atteint ces objectifs de développement de notre nation ????.
La gestion du défaitisme ambiant n’est jamais une option politique ….
lire …..Personne ne pouvait se douter .
@Bakala Telema pour moi le nord n’apporte rien au sud mais visiblement vous pensez le contraire c’est pourquoi je vous ai posé la question
Désolée de vous contredire le pays est bien divisé en nord et Sud vous refusez de voir la réalité en face
Le débat est donc clos puisque vous n’avez pas de réponse à ma question le nord n’apporte rien au Sud pourquoi donc resterait on avec eux? rien ne nous y oblige Merci
@ Bakala Telema poursuivez votre chemin et moi je continue le mien et je vous rappelle que personne ici ne détient la science infuse la nord est un mal pour le sud que vous le vouliez ou non et il faut s’en debarasser Merci
Je suis aussi pour tourner le dos à la france pas de souci c’est pour cela aussi que je suis favorable à la séparation
Anonyme 21,
Djess vient de poster le discours de mikalou tenu par Sassou. En passant Merci Djess. Alors que dites-vous aujourd’hui après ce discour dans lequel il fait référence aux troupes étrangère? À quand la rupture avec la France ?
Par ailleurs, il parle de leur pouvoir, pourquoi il ya la misère dans ces quartiers Nord et au nord? Pourquoi lui, ses enfants et amis du pct ont été cités dans la paradis et panama papers? Pourquoi pas ces populations qu’il haranguait à Mikalou?
Tant et aussi longtemps que vous n’allez pas comprendre cette manipulation, le Congo ira de mal en pis au grand bonheur de ces parasites qui pillent le Congo. Ce n’est pas une question du nord ou de de sud. Ce sont des individus qui doivent répondre de leurs actes devant la justice comme cela s’est fait en Afrique du Sud, au Chili , au Cambodge , etc.
Pour terminer sur votre sujet de prédilection, vous dites que le sud rapporte au nord. Certes, c’est vrai que la richesse du Congo provient du sud. Va-t-elle au nord ou dans les poches de quelques individus ? As-tu déjà été au nord du Congo? Mieux va voir la misère dans les quartiers nord de Brazzaville.
Avec votre raisonnement, un sudiste viendra au pouvoir et fera la même chose que Sassou fait au congolais aujourd’hui . Et vous allez l’accepter quand bien même c’est au détriment des intérêts du peuple et au seul profit de ce monsieur et de ses amis. Dans ce cas où allons-nous? C’est la guerre permanente; l’éternel recommencement.
Le Congo à venir doit être construit sur la règle de droit. Les individus qui ont commis ds crimes doivent répondre de leurs crime sur et délits. Les ethnies n’ont rien à avoir dans leurs crimes et delits.
Je sais que vous diriez que je suis naïf . Non. Loin de là. Je sais que le poison de l’ethnicisme a été inoculé ax congolais, mais le droit est l’antidote à ce poison. Quand es congolais verront que les criminels sont poursuivis pour ce qu’ils ont fait et non parce qu’ils sont de telles ethnies, alors le pays avancera.
@Bakala Telema pensez ce que vous voulez je peux aussi bien vous renvoyer le discours de votre ami du nord à la figure oui il a incité au tribalisme et les siens l’ont suivi que voulez vous que j’y fasse vous pensez que ce discours ne s’adresse qu’à moi je vous renvoie à vos chères études
Les dirigeants originaires du sud n’ont commis aucun génocide sur les populations du nord et les populations du sud n’auraient jamais suivi bêtement un dirigeant de l’espèce qui est actuellement au pouvoir jamais ! il n’ya qu’à nous observer nous sommes tous les deux du Sud et pourtant nous nous opposant sur l’avenir du pays vous trouverez rarement ce genre de débat public au nord presque ils sont presques toujours d’accord pour commettre leurs crimes ils ne se critiquent pas que voulez vous y faire et c’est comme ça laissons les avoir leur propre pays ce que je demande c’est qu’ils ne gouvernent plus jamais le sud tant pis si ça vous plait je ne suis pas en accord non plus avec votre position
C est le peuple du Sud qui doit décider via un référendum on verra de nous deux qui a raison au final personne ne détient la science infuse Merci !
Nous courrons toujours un risque de regression tant que le nord sera avec nous c’est pourquoi je suis pour la séparation
Les quartiers nord ont pillé les quartiers Sud est ce sont leurs dirigeants qui ont commis ces méfaits ? ce sont bien les populations civiles les citoyens lambda nordistes ils doivent payer pour tous leurs crimes
je vous ai posé une question auquel vous refusez toujours de répondre qu’ont ils fait de bien un seul bienfait depuis qu’ils sont avec nous vous répondez pas par ce que vous connaissez la réponses le reste ce sont des élucubrations et des vues de l’esprit ce sont pas des arguments
Nous ne nous entendrons pas restez avec vos certitudes je reste quant à moi avec mes convictions
ça devient un débat stérile autant en rester là!
Merci
Cher Anonyme 21,
Ok. On s’arrête pas là. Je respecte votre position. Peut-être vous avez raison et moi tort. Qui sait? Seule l’histoire jugera. Pour finir, interrogez l’histoire du monde et vous allez constater que le bien finit toujours par triompher sur le mal.
Rien n’est plus fort que la Loi. Pour preuve, Sassou s’est octroyé une constitution sur mesure dans l’espoir d’éviter de faire face à la règle de droit. C’est dire que notre solution pour un congo meilleur passe par la vérité et la Loi, même chez nous les Kongo et les Téké du sud.
Bien à vous et à notre prochaine chicane.
@ Cher frère Malanda,
« en 1963 : il y avait une vingtaine d’officiers dans l’armée du congo, toutes ethnies confondues. »
« D’accord avec vous, sauf qu’en concluant par un OK, vous sautez pieds joints sur les origines du mal qui a pris des proportions délirantes aujourd’hui. »
Vous êtes d’accord avec moi sauf que vous dites que je saute pieds joints sur les origines du mal qui a pris des propositions délirantes aujourd’hui » en ajoutant « En 1977 La plupart du cmp étaient déjà officiers en 1963. Et où étaient passés les autres officiers de la même cohorte ??? »
C’est vous qui passez pieds joints de 1963 à 1977 sans vous demander qu’est ce qui s’est passé entre ces deux années c’est à dire 14 ans après. Vous aviez l’analyse bancale. Vous êtes vous demandez ce qui s’est passé en 1968, en 1972. Vous êtes vous demander pourquoi Diawara, Ikoko et leurs amis de fortune ne sont plus de ce monde? Non.
Pour vous « La réponse coule de source : Ils étaient « victimes » de leur éducation qui ne leur permettait pas de s’abaisser au niveau de leurs détracteurs. Ils croyaient en la rectitude. Ils croyaient en la démocratie, en l’état, à la loyauté etc. »
En démocratie, les coups d’état ne sont pas permis et dans ces périodes troubles du Congo, je ne crois pas à ce que vous voulez insinué, eh oui toujours au nordiste ne tient pas la route. Ikoko, bras droit de Diawara et les M22 n’étaient tous du Sud.
« que sont-ils devenus ? éliminés, épurés, parce que mauvaise ethnie. Ça ne vous pose pas pb vous ???
Moi, çà ne me pose pas de problème. Et pour cause? Parce que je suis un congolais qui n’appartient ni au sud ni au nord et moins à une ethnie car je n’ai pas choisi une ethnie. çà ne me pose pas problème parce que je ne suis pas un hypocrite qui croit que le mal ne vient de l’autre.
A vous je pose cette question. Que pensez vous de ce qui se passe au Pool quand Sassou va tuer comme il veut en complicité avec les propres fils du Pool. Que pensez de Kolélas, de Mvouba et beaucoup d’autres qui ne pensent qu’à leurs intérêts en accompagnant M.8% qui chaque jour qui passe fait tant du mal à leurs parents. Pourquoi un Kolelas qui sait que M.8% n’a jamais gagné l’ élection de 2016 a reconnu sa victoire. Pourquoi aujourd’hui, hormis Makaya, ce sont les politiques du nord Congo, Mokoko, Okombi Salissa, Lembongo Ngoka, Ngouabi, Banagandzala sont en prison?
En 1972,alors en classe de seconde, les jeunes MOKODJIMOBE devenu Docteur en Pharmacie et EBOUNDI lui aussi Docteur avaient été exhibé au stade Massambat Débat pour le simple fait d’avoir été les ravitailleurs de la rébellion née dans les forêts de Ngoma Tsétsé. Tous deux étaient du nord Congo. Si nous voulons tirer profit de nos débats ici, ayant l’honnêteté de ne pas chercher à réécrire l’histoire si tant notre but à atteindre est celui de dire non aux divisions qui n’ont su que nous conduire là où nous sommes aujourd’hui.
« La démocratie naissante au Congo a flanché face à l’autoritarisme opportuniste. Nous en payons le prix fort aujourd’hui. »
Oui mais à qui la faute? A Mgr Nkombo qui a chiffonné la fin de la CNS en nous invitant de laver les mains avec le diable? A Lissouba qui a signé les accords avec le PCT, parti du putschiste? A Kolélas qui a accepté d’utiliser les cobras de Sassou pour combattre le pouvoir Lissouba chassant tous les Nibolek de Bacongo, Makélékélé pour aller créer leur quartier tribal.,?
A Kolélas toujours le même qui a accepté d’être le premier Ministre de Lissouba qui n’a pas voulu mettre en exergue les décisions de la CNS?
Essayer de répondre à toutes ces questions. Vous comprendrez que ce n’est ni l’homme du nord, ni celui du sud qui est la cause du prix fort que nous payons aujourd’hui.
Je ne fais qu’un seul constat, cette attitude du politique du Sud à vouloir se mettre au service d’un seul individu M.8% en sacrifiant leur propre ambitions sur l’autel de l’argent facile. Laissons les ethnies tranquilles. Attaquons nous aux politiques qui s’entendent sur nos dos;
C’est l’homme politique qui est notre malheur, aujourd’hui incarné par Sassou accompagné par les politiques de tous les bords soutenus par leurs fanatiques de tout bord. On ne s’en sortira qu’en combattant le fanatisme béant pour ne parler que Congo sinon impossible de s’en sortir.
Vous dites : « – en 2018, pourquoi 90% ou plus des généraux sont nordistes ? »Cher Oyessi, l’injustice ou le mal social sont souvent diffus. Seuls les victimes ou ceux qui se sentent tels sont capables de les percevoir. »
Penser que seuls les victimes ou ceux qui se sentent tels capables de les percevoir, c’est penser que je ne suis pas concerné. Comme si je me satisfais de cette situation. Alors qu’en vous la posant, c’est parce que je n’accepte pas cette injustice intolérable. Dommage que vous me soupçonnez d’être content de cet état de chose.