L’Afrique, occidentale principalement mais pas que, a renoué et rechuté, de façon active, dans la fièvre des coups d’Etat. Avec des justifications diverses, curieusement, et apparemment, positives du genre : « nouvelle génération des militaires », « nouvelle révolution africaine » ou, non moins insolite, éclosion du 21ème siècle qui sera le siècle de l’Afrique !
Par une forme de syndrome pavlovien, et réagissant à la politique à géométrie variable des pouvoirs successifs français en Afrique, beaucoup d’Africains s’opposent désormais systématiquement à la France en Afrique : « La France ne défend que ses intérêts en Afrique, et non la démocratie, et quand elle défend un régime, c’est que celui-ci est pro-français ».
Telle est la lecture générale, pas fausse, mais simpliste et caricaturale. Avec des conséquences lourdes et même dramatiques parfois. C’est ainsi que l’on peut comprendre cette passion apparente et conjoncturelle des africains pour les coups d’État. C’est ainsi que de nombreux africains ont acclamé le renversement des pouvoirs démocratiquement élus de Kaboré (Burkina Faso), et de Bazoum (au Niger), même si le phénomène n’est pas nouveau. C’est ainsi que, du coup, les Africains escamotent et méprisent la Charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance, rédigée par les experts africains pour l’intérêt de l’Afrique, et qui condamne pourtant les coups d’État, sous les différentes formes (militaire, constitutionnel, électoral et mandats élastiques).
Dans le même sens, ils considèrent, confusément, l’élite africaine non favorable aux coups d’État militaires comme pro-française.
On comprend tout de suite la lourde responsabilité de l’UA et des organisations sous-régionales, en raison de leur inconséquence face à ce dispositif de la Charte.
Comment aider, contribuer à comprendre cet imbroglio ? Comment discerner et, surtout, comment s’en sortir face aux procès précipités, aux manipulations, aux fanatismes, aux boucs-émissaires qui gagnent de façon accélérée et dangereuse du terrain : tout régime africain n’ est pas obligé de s’opposer à la France pour démontrer qu’il n’ est pas pro-français, de la même façon qu’une relation plus ou moins harmonieuse entre un régime et la France ne peut être assimilée à une obédience ; par ailleurs, rien ne permet de croire, de soutenir que tout coup d’État n’a rien à voir avec les ambitions habituelles de pouvoir de quelques militaires, et que celui-ci n’instrumentalise tout simplement pas l’état de l’opinion publique actuelle des africains, et pourrait ne pas renouer par la suite avec la France dans des conditions classiquement décriées ; surtout, cet accablement systématique de la France, dans autant le marasme africain que certains désordres, ne permet pas à l’Afrique, aux Africains de faire leur propre point, de vérifier leur responsabilité spécifique sur les ratés des expériences diverses entreprises par le passé dans le continent. Comme par exemple la rhétorique de la ‘démocratie imposée’ par l’Occident, sans que l’on ne réussisse à démontrer de façon pertinente qu’est-ce qui a été imposé au continent en dehors du moment (à propos du fameux sommet de la Baule). Comme si, et ironie du sort, l’on voulait prétendre que c’était mieux sous le monopartisme où la jungle et la barbarie étaient institutionnalisées et assumées, et que l’on voulait bien continuer ainsi ! Donnant partant, curieusement, du grain à moudre aux prétentions selon lesquelles les Africains n’ étaient pas mûrs pour la démocratie, et que finalement les autocrates en place au début des années 90 en Afrique avaient toutes les raisons de s’y opposer !
Car, plus de six décennies après les indépendances africaines, et à l’épreuve des faits, la prétention d’une ‘démocratie à l’africaine’ demeure largement incantatoire, un simple slogan anti-Occident, sans que ne soit véritablement amorcé l’embryon de celle-ci. Puisque, la réalité est que la démocratie dite imposée par la Baule en 1990 n’était pas autre chose qu’une incitation au vote, qui n’était pas absent dans l’Afrique précoloniale et, qu’ainsi, ce qui était alors demandé à l’Afrique et aux Africains, c’est de renouer avec son passé, avec la raison, leur raison autant ancestrale qu’universelle, mais de réussir à l’organiser, de l’adapter dans le contexte de l’État africain moderne.
Objectivement, indiscutablement, les élites africaines n’ont pas été à la hauteur des enjeux, n’ont pas réussi à anticiper, institutionnellement, l’organisation qu’il fallait pour faire le poids face aux ‘démons’ intérieurs et spécifiques à l’État africain postcolonial, face à la société internationale, face aux entreprises prévisibles de l’ancienne puissance coloniale notamment, qui ont toujours été des rapports de force, voire pire, que nombreux africains semblent curieusement découvrir aujourd’hui. N’hésitant pas à recourir copieusement aux éternels boucs-émissaires : la faute à la France, rien que la France !
C’est ce que nous avons esquissé au cours de cet interview, avec quelques illustrations.
Enseignant-Chercheur, Juriste et Politologue, consultant, Constitutionnaliste
Diffusé le 02 novembre 2023, par www.congo-liberty.org
Vive le coup d’Etat militaire dans l’espace francophone, n’en déplaise à mon compatriote Félix Bankounda Mpele et vive l’armée comme vigie des sociétés africaine à cause de la trahison des clercs (intellectuels) africains.
Lucien Pambou Mkaya Mvoka
Je suis d’accord avec FBM sur la fin de son post, à savoir l’incapacité des intellectuels africains de revenir à l’essentiel, à un comportement de clerc désintéressé au sens du titre de l’ouvrage de Julien Benda paru en 1927, ouvrage dans lequel il dénonce l’attitude des intellectuels plus guidés par leurs émotions, leurs intérêts que par la raison. En redressant l’histoire des 19 et 20 ièmes siècles, Benda s’attaque aux écrivains favorables à un Etat fort mais émotifs en privilégiant leurs intérêts par rapport à la raison. Le concept de clerc qu’il construit et qu’il assimile à l’intellectuel est enrichissant car le clerc mène une activité intellectuelle indépendante et privilégie la raison aux dépends de l’émotion.
FBM s’oppose aux coups d’Etat en Afrique, il s’insurge contre les attaques actuels des intellectuels contre la France, il va plus loin et dit que la charte des droits de l’homme, les modalités de la gouvernance politique ont été écrits par des intellectuels africain, dont acte, sauf qu’il ne va pas très loin dans son discours et ne dit pas comment ces juristes africains et clercs devenus politiciens protègent les régimes politiques dont ils veulent limiter la praticité et le fonctionnement sur le terrain.
FBM refuse le retour au monopartisme, refuse les attaques ad nominem contre la France, il a parfaitement raison, sans expliquer pourquoi le comportement des intellectuels africains donne raison à Julien Benda quand il parle de la trahison des clercs. Les intellectuels africains sont plus guidés par l’émotion, l’idéologie que par la raison. L’émotion est essentiellement familiale, tribale, ce qui obscurcit le raisonnement en traduisant des comportements, soit de silence quand c’est un frère ou un cousin tribal qui est aux affaires. On l’a vu au Congo Brazzaville des années à nos jours. On protège le cousin représentant la tribu, même si sa pratique gouvernementale est inadmissible. Je souhaite la paix et suivez mon regard et tout devient simple dès lors qu’il s’agit de la gouvernance politique au Congo.
Essayons d’expliquer à FBM pourquoi le coup d’Etat militaire peut être considéré comme salvateur de façon transitoire.
Dans deux posts que j’ai écrits et qui ont été publiés par Congoliberty le 19/01/23 et le 06/08/23, j’expose mon point de vue sur l’utilité du coup d’Etat militaire en Afrique francophone. Dans l’article du 19/01/23 j’ai démontré que le modèle démocratique, qui n’est pas forcément celui de La Baule comme l’évoque FBM, est un modèle en trompe l’œil car c’est un modèle démocratique autoritaire largement accompagné par les clercs africains et qui favorise la manipulation des institutions, les changements constitutionnels, la corruption électorale et les faux résultats au cours des élections présidentielle. C’est ce modèle soutenu par les militaires qui a permis à Bongo de se maintenir au pouvoir jusqu’à l’effet boomerang et son départ de la présidence par un faux coup d’Etat militaire organisé par la Françafrique, que cela vous plaise ou pas cher FBM. Je comprends mieux pourquoi vous dites dans votre papier que Bazoum du Niger et Kaboré du Burkina-Faso ont été démocratiquement élus. Cette démocratie élective à laquelle vous faites allusion et qui a valorisé l’élection vraie de Bazoum et Kaboré, est une approche partiale. Avez-vous des preuves concrètes des modalités de déroulement et de votation des populations nigérienne et burkinabés ?
Les intellectuels africains sont egocéniques en s’accaparant les valeurs institutionnelles occidentales dont ils ne maitrisent ni l’essence, ni la sémantique politique. Ils acceptent au nom de leurs intérêts personnels d’accompagner les pouvoirs politiques en place afin de préserver leurs intérêts financiers et matériels. On comprend mieux pourquoi ces intellectuels souvent universitaires ont beaucoup de mal à transmettre des connaissances dans nos universités africaines grâce à un travail de réévaluation doctrinale qu’ils ne font pas.
Pourquoi les militaires doivent intervenir ? Ce n’est pas une tendresse comme vous le dites mais une réalité. Les intellectuels ont échoué à réfléchir méthodiquement et méthodologiquement sur la façon de reconstruire la croissance et le développement en Afrique et dans notre pays le Congo. On est bavard et soudard par les titres universitaires et nuls au plan pratique. Nous sommes les handicapés de la pensée et de l’action pratique et, en tant que sachant et non intellectuel car je n’ai pas d’oeuvre, je revendique les coups d’Etat comme je l’ai fait dans un papier du 06/08/23 sur Congoliberty dans un article sur les putschs militaires en Afrique francophone « L’armée est-elle un acteur utile pour l’alternance démocratique dans l’espace francophone ? « . Je vous renvoie à la lecture de cet article et je résume la principale idée. Face à l’incurie des clercs africains l’armée doit prendre le pouvoir, restaurer les institutions avec la société civile. L’armée ne doit pas confisquer le pouvoir. Un équilibre doit être établi entre pouvoir militaire et pouvoir civil. Le pouvoir militaire doit regagner la caserne tout en demeurant une vigie permanente de la continuité du jeu démocratique.
Je propose une innovation constitutionnelle qui doit être débattue par nos éminents constitutionnalistes congolais, à savoir inscrire dans la constitution la notion de vigie politique et sociale de l’armée vis à vis de la société. L’armée dans les casernes mais avec un rôle de vigie pour éviter aux intellectuels africains pourris par l’émotion idéologique et tribale de continuer à détruire les sociétés africaines francophones.
Ces coups d’État sont l’expression manifeste d’un impensé institutionnel au moyen duquel les supposés présidénts accèdent au pouvoir.
Sont -ils réellement le reflet de la volonté générale ?.
Le citoyen lambda veut une traduction politique de ses nombreuses attentes , qui structurent sa vie quotidienne. D’où je me réserve d’intellectualiser ce débat sans y associer nos compatriotes , épris de vie bonne.
Quelles formes d’institutions politiques et des modèle économiques voulons nous pour asseoir une véritable démocratie dans ces pays ??.
Notre absence de pensée institutionnelle, basée sur le réel au profit d’une pensée institutionnelle métaphysique augmente les risques de déflagration des pouvoirs en cette partie de l’Afrique…
Si certains voient en Brice Olingui un nouveau messie du Gabon, c’est en raison de la mauvaise gouvernance des affaires publiques initiées par la famille Bongo, à l’instar de celle de Sassou au Congo Brazzaville. D’autres y voient un mal démocratique. ..
Que nos juristes se mettent à penser des institutions qui soient plus économiques que politiques ,tel est le vœu pieux de nos compatriotes…
Il faut partir de l’économie pour fonder démocratie libérale, où les citoyens auraient davantage de préoccupations économiques que politiques…
C’est Descartes, contrairement à ces prédécesseurs , qui va fonder l’édifice de son savoir scientifique à partir des vérités métaphysiques…. Autrement dit : il part de la difficulté à la compréhension de l’objet de sa pensée qu’est la science……
Comment débusquer l’idéal économico – institutionnel ??.
C’est ce que nos juristes et autres intellectuels africains ne comprennent pas…
C’est la conception du modèle économique qui va engendrer la trame institutionnelle du pays…L’inverse impacte la vie économique du pays,car il aura imaginé un cadre institutionnel qui contrarie le développement économique de la nation…
Pour moi : au commencement ,c ‘est l’économie..
Pourquoi ?
D’ailleurs, la question pourquoi est infantile,il faut lui préférer la question comment ,selon Auguste comte.
Donc ,comment ?..
Le souci économique transcende le souci institutionnel, tel est le défi.
Dans notre réflexion institutionnelle,la question économique doit guider le juridisme.. Pour trouver l’équilibre entre le pouvoir politique et économique, il faudrait y imposer une indépendance entre les deux pouvoirs de façon à faire émerger dans le pays un climat de stabilité politique, qui ne pollue nullement l’activité économique d’un pays…
En résumé, la conception du modèle économique d’un pays doit être pensée, dès la conception des institutions politiques et notamment la constitution de notre pays….
Soyons pragmatiques dans la recherche de la vraie démocratie dans notre pays,si l’on voudrait éviter la petite vérole militaire qui resurgit au sein de ces pays mal outillés sur le modèle économique adéquat…
La cause de toutes les causes est notre propension à apprivoiser la richesse du pays en ayant conçu des modèles institutionnels permissifs ,qui font le lit des dictateurs,et favorise le regain de la militarisation des régimes actuels…
Pour une fois, demandons-nous à nos compatriotes à quelle sauce économique,ils voudraient être mangés. D’où le désir de descendre ce débat sur la doxa africaine et surtout congolaise..
L’illusion intellectuelle est une apologie de la misère pour ceux qui y croient….
Le jour que nous ferons la découverte d’un coup d’Etat civil, les militaires n’auront qu’à bien se tenir. Qu’est-ce que l’Etat pour que quelqu’un ou un groupe de personnes osent lui faire un coup? Voilà un des effets pervers de la colonisation occidentale en Afrique noire en particulier. Passons notre temps à faire dans l’intellectualisme, et nous verrons bien ce que nous aurons compris à ne rien avoir à manger en ignorant la mort! L’histoire nous a et continue à nous enseigner que, les homicides sous toutes les formes existeront toujours. Lorsque JF Kennedy le président américain fut assassiné le 23 novembre 1963 dans les rues de Dallas, personne à ce jour ne parle de coup d’Etat. Lorsque le tsar Nicolas 2 fut assassiné avec toute sa famille, personne n’a jamais parlé de coup contre la monarchie. Lorsque le premier ministre suédois olof Palme, personne n’a jamais parlé de coup d’Etat. Le militaire, est donc le problème des sociétés modernes et contemporaines, il n’y a aucun doute possible. Personne, jamais personne ne troquera sa liberté contre un pistolet sur la tempe en permanence. La seule arme d’un peuple, c’est de renverser un régime oppresseur par la révolution pacifique ou violente, et rien d’autre. La Guinée Conakry, le Mali, le Burkina Faso, le Niger, le Congo Brazzaville, l’Égypte, sont les cas flagrants d’une déchéance inéluctable pour avoir vu leur démocratie naissante interrompue par des usurpateurs militaires. Sans ces imposteurs, l’Afrique s’en portera mieux
L’idée de penser le modèle économique qui guide la réflexion institutionnelle appelle,de prime abord, les économistes et ensuite les juristes, ingénieurs, sociologues , philosophes , histoiriens et enfin géographes.et congolais d’en bas…
Il ne serait plus possible, dans l’état de connaissance actuel des exigences multiformes auxquelles reste assujetti un pays,de confier la conception des institutions politiques de notre pays aux seuls juristes dont la compétence en la matière est empreinte d’incohérences structurantes…..
Le droit constitutionnel en soi n’est pas une discipline axiologique,car il dépend des arguments de jugement et beaucoup moins des arguments de valeur….
La différence réside dans la capacité de l’interprétation de l’acte posé par le sujet et donc de la subjectivité. Or , l’action qui obéit à la loi morale,selon Kant ,est celle qui est universalisable , c’est à dire la valeur objective…
Si le droit était conçu sur des valeurs, nous n’en serions pas là.. En témoigne la transgression intempestive et récurrente de la constitution par Sassou. Le droit constitutionnel ne relève nullement de la loi morale,il est un instrument de puissance aux mains des plus forts de tous les citoyens.
C’est Sassou,en tant que président de la République du Congo Brazzaville,qui se livre à modifier la constitution afin d’assouvir son envie inextinguible de demeurer au pouvoir..
Ainsi, contrairement aux ignorants qui font confiance aux juristes constitutionnalistes, le droit constitutionnel est une fiction intellectuelle , qui répond plus aux besoins des plus ambitieux que des moins ambitieux….. Le Léviathan de Hobbes en est la parfaite illustration..
Le père de la philosophie politique qu’est Thomas Hobbes avait compris la faiblesse ontologique de chacun de nous, dans une société où le plus fort à tendance à détruire le plus faible pour s’assurer une meilleure vie.. Sassou nous en montre l’affreux exemple en piétinant les valeurs ancestrales congolaises » le kimuntu ».
D’où la maxime de Rousseau « : l’homme est né libre et pourtant il est dans les fers »… Cette maxime contredit les bienfaits supposés du droit constitutionnel..
C’est aux congolais de renverser, après Sassou,l’ordre de priorité de notre réflexion institutionnelle..
L’invitation de la petite vérole militaire ou junte militaire dans l’arène politique africaine met en lumière l’incompétence existentielle de nos différents penseurs politiques. Car penser politique, c’est trouver la solution économique idoine.
Pourquoi ??
De qoui le politique est le nom ??.
Si le politique n’a d’ambition que de satisfaire son égo ( egotisme pathologique) à l’image de Sassou ,le politique et la politique s’annulent mutuellement..
C’est le néant qui habite la société, privée de repères économiques,sociaux et politiques. Le Congo Brazzaville s’est longtemps inscrit dans cette funeste trajectoire où le qoutidien s’est réduit à l’attente d’un départ de cette vermine du pouvoir..
C’est le néant dont souffre le congolais.En témoigne la conférence de trois bassins sur le climat, tenu récemment à Brazzaville, dans les saletés de Bidonvilles de Mpila..
Quel est ce président sérieux, patriote, peut organiser une fête dionysiaque à rendement nul pour sa population , et en y ayant njecté des milliards de CFA, utiles à l’amélioration des nombreuses infrastructures routières, éducatives, sociales et hospitalieres ??…. Éloge de la sassoufolie !!. Erasme avait vu juste !!.
Beaucoup doutent du concept de sassoufolie dont j’ai affublé ce régime,mais les faits observables et indubitables me statufient …Le Congo Brazzaville vient d’en faire la cynique expérience…
Et Béton advient !!.
Quand Fatschi Béton vient au secours des congolais brimés par le tribalisme et la mauvaise gouvernance des affaires publiques congolaise, cela démontre la honte internationale à laquelle le Congo Brazzaville est exposé,sous Sassou… Un épervier perdu dans un monde dont il ne maîtrise aucun code ….. Seule la constitution taillée à sa démesure lui sert de lumière… Mais la veste constitutionnelle lui semble ample tant les missions assignées à la fonction lui paraissent incompréhensibles….
C’est l’ivrogne qui perd le contrôle de sa poche emplie du blé .D ‘où l’open bar financier des Bouya,ondogo et autres…..
Le Congo Brazzaville, plongé dans un présidentialisme ridicule mais mortifère souffre de la mauvaise conception de ses institutions, copiées et appliquées, sans en avoir évolué les conséquences économiques, politiques, ethniques dans le pays..
Exemple :..
Je suis ingénieur en risques industriels, on est d’accord : Si je veux appliquer les textes réglementaires, législatifs applicables à mon domaine ,il me faut adapter ces textes à mon pays,car l’environnement n’est pas identique à celui où ces textes prennent leur source..
Le Maghreb dispose en la matière des textes similaires à ceux de la France,mais ils ont dû les parfaire conformément aux réalités techniques, climatiques , sociales de leurs pays respectifs..
C’est l’esprit moutonnier de nos constitutionnalistes,qui est à l’origine des maux de notre pays. Le gaullisme politique n’est pas une science universelle,mais une ambition et une audace politiques…
L’ingénieur que je suis,ne peut copier totalement l’esprit de sécurité industriel français.. » Connaître, c’est savoir copier « ..
D’où le départ de Sassou du pouvoir est un véritable chantier des innovations technologiques, techniques, scientifiques , législatives et réglementaires. Le Congo Brazzaville est un projet, comme le dit Sartre…
C’est la raison pour laquelle j’en appelle à la diaspora éduquée de consoler leur café, notre apport intellectuel est seulement différé…
Lire , tenue récemment.
Le Congo Brazzaville est aux confluents de la vie et de la mort. Avec un Sassou ,fini , moisi,et sans l’once d’amour patriotique si ce n’est tribaliste , il est voué à sa finitude..
C’est Sénèque qui disait d’une mère éplorée « : il faudrait compter les qualités de ton défunt fils , non ses années de vie et tu trouveras qu’il a longtemps bien vécu « ..
Sacré Sénèque !!. Si tu savais ??.
Sauf que le cas du Congo Brazzaville est un enfer où les qualités et les années se sont fusionnées au point de croire à un monisme., c’est à dire à une seule substance .
Cette substance, c’est la souffrance existentielle incarnée par un seul individu qu’est Sassou ,au moyen des institutions politiques totalement hors sol et hors service…
Après Sassou,il me tarde de voir se vanter les juristes congolais devant l’absence de connaissance parfaite de l’homme politique congolais et avec toutes les conséquences diaboliques dont les congolais ont payé l’addition…
Le mimétisme est un crime. La preuve expiatoire en est le Congo Brazzaville…