Célébration du 41ème anniversaire de la mort du Cardinal Emile Biayenda

« La mémoire du Cardinal Emile Biayenda est bien vivante et sa figure importante pour la vie de beaucoup de personnes. » Pour garder la flamme et la ferveur vécues lors du 40ème anniversaire l’année dernière à la basilique –cathédrale de Saint Denis, nous vous invitons pour célébrer ce 41ème anniversaire, le dimanche 8 avril 2018 à 15h00 (attention à ne pas confondre les lieux), en l’église Saint-Denis de la ville de Dugny – 15 avenue Louis Larivière 93440 Dugny. Moyens d’accès : RER B Le Bourget, puis prendre le bus 133 et descendre à Place du 16 août 1943 ou bus 249 depuis Les Lilas, Gare RER B de la Courneuve, Hôtel de ville de la Courneuve.

La messe sera présidée par Mgr Stanislas Jez, Proto Notaire Apostolique, Recteur émérite de la Mission catholique polonaise en France et principal Promoteur du projet du Mémorial Cardinal Emile Biayenda à Brazzaville. L’homélie nous sera donnée par l’abbé Mathias Onzé. Deux quêtes seront organisées : une pour la paroisse et la deuxième, à la fin de la messe, pour financer le monument du Cardinal.

Gabriel SOUNGA-BOUKONO, Président

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5 réponses à Célébration du 41ème anniversaire de la mort du Cardinal Emile Biayenda

  1. cathedrale sacre coeur de brazzaville dit :

    oui pour le projet du memorial cardinal emile biayenda a brazzaville sauf qu il n y a pas que lui a avait ete assassine par le congolais. il y a eu le pere guth assassine par ceux la meme qui pleurent nuit et jour le cardinal biayenda, il y a eu les dix eveques assassines a mindouli le lieu de residence de ceux la meme qui pleurent nuit et jour le cardinal biayenda.sinon qu il faut aussi associer le pere czoe un pretre polonais assassine a loulombo une zone bien connu de ceux la meme qui pleurent le cardinal biayenda.un memorial de l’abee fulbert youlou premier president de la rep elu pour un mandat de cinq ans il n’en passa que trois a la tete de l’etat congolais car injurie vilipende meprise par ceux la meme qui pleurent nuit et jour encore et toujours le cardinal biayenda

    NOUS VOUS DEMANDONS UN MINIMUM DE JUSTICE PUISQUE LE DEFUNT ETAIT LUI MEME ANIME DE JUSTICE ALLEZ PLUTOT DANS LE SENS D’UN MEMORIAL GLOBAL

  2. Domino dit :

    1 YEZA.

  3. mwangou dit :

    @ cathedrale sacre coeur de brazzaville
    @ nonciature de brazzaville
    que le don de « binomination » qui vous fait bénéficier du don de « bilocation » nous accorde de jouir de vos rappels historiques qui nous vont tout droit au cœur, ce cœur gardien de l’histoire. Nous avons trop tendance à oublier. Mais nous devons aussi malgré tout accepter non seulement l’idée, mais et surtout la pratique qui consiste, partout sur la planète terre de civilisation humaine, à faire honneur à un tas d’anonymes au travers d’une personnalité. Tout le monde sait que De Gaulle n’a pas libéré la France en 1945, tout seul… On sait qu’il y a eu des morts qui ont eu autant que lui le mérite d’être cités en première page d’un journal, des gens qui sont tombés au front de la résistance pendant que lui arpentait les bureaux des ministères en Angleterre, loin des bombes nazies.. C’est lui qui a été porté en triomphe, et les autres n’ont eu de planche d’honneur qu’en acceptant le statut de:  »morts pour la France ». Quand il sera érigé ce monument dédié au cardinal, on n’oubliera pas d’accoler une plaque sur laquelle figurera cette dédicace:  » et tous les autres morts pour assouvir la soif de sang des politiciens congolais. »

  4. mwangou dit :

    LE MESSAGE DE L’ABBE BRICE RUFFIEUX BAHOUAMIO A SASSOU NGUESSO

    L’Eglise catholique au Congo se reveille? .L’Abbé Brice Ruffieux Bahouamio sort de son silence et adresse une lettre ouverte à Sassou Nguesso .
    Monsieur le Président,
    Au regard de l’évolution de la situation sécuritaire dans le Pool, avec les chefs d’accusation standard de ‘’lutte contre le terrorisme et la rébellion’’, je viens par la présente lettre interpeller votre conscience face à l’histoire. Car les actes d’un chef de surcroît le chef d’une nation affectent non seulement les vivants mais aussi les morts, non seulement ses contemporains mais aussi les générations qui ne l’ont pas connu, non seulement le présent mais aussi le futur, non seulement le visible mais aussi l’invisible, non seulement le naturel mais aussi le surnaturel. C’est pour autant dire, un chef d’Etat doit beaucoup à son peuple, mais par dessus tout: des valeurs. Et la première et la plus grande des valeurs qu’un chef peut léguer à son peuple c’est l’amour de la patrie. Et c’est cet amour pour la nation, encore appelé patriotisme, qui a rendu immortel les grandes figures de l’histoire de l’Afrique et du Congo au point d’inscrire leur noms dans le panthéon du Cœur de leur peuple.
    Monsieur le Président, de tous les chefs d’Etat que le Congo a connus, vous êtes celui qui avez atteint le sommet. Vous êtes celui qui êtes le plus longtemps resté au pouvoir; celui qui avez connu de fins de mandat en douceur sans effusion de sang; celui envers qui le peuple a été plus tolérant et soumis. A vous comparer à vos prédécesseurs vous êtes le plus riche. Et vos enfants sont les plus nantis des enfants de chefs d’Etat congolais au point qu’il ne serait pas exagéré de soutenir qu’aujourd’hui la famille Nguesso est plus riche que tout le Congo. Paradoxalement, à côté de cette gloire, vous êtes aussi celui qui avez fait beaucoup de mal au Congo et aux Congolais. Vous avez hérité d’un pays riche et prospère mais dont je suis certain que vous laisserez pauvre et appauvri. Vous n’avez eu d’égard à vos prédécesseurs. Vous avez foulé au pied leur mémoire, sapé leurs œuvres jusqu’à la profanation de leurs tombes. Si la plus part d’entre eux furent assassinés, d’autres n’ont eu de vie sauve que l’exile. Ceux restés au pays l’ont payé au prix de leur dignité. Je veux dire, ils furent humiliés. Pis encore, certains n’ont même pas de sépulcre. Les fêtes d’indépendance sont centrées sur le culte unique à votre personne comme pour dire aux jeunes générations, avant vous personne n’a existé, et après vous personne n’existera. Le Congo est l’un de rares pays au monde oùn’existent un “mbongui, un conseil, d’anciens chefs d’Etat” à la retraite.
    Par ailleurs, votre aversion contre le Sud du pays en particulier le Pool me laisse interrogateur. Et les bombardements et les massacres qui ont lieu en ce moment dans cette région ne laissent plus personne indifférent au point de même agacer vos propres partisans dont nombreux aujourd’hui sont frappé d’interdiction de sortir du Congo à cause de précédents massacres perpétrés dans cette région. Monsieur le Président, souvenez-vous que vous avez fait votre entrée en politique avec le sang du Pool; tout au long de votre règne, les multiples cadavres du Pool ont servi de marchepied à votre trône. Est-ce pour autant dire que vous voulez aussi prendre votre retraite politique avec le sang du Pool? Alors Chef d’Etat Major des Armées, vous avez commencé par l’élimination physique des cadres militaires du Pool. Puis, s’en est suivie l’élimination des cadres politiques, intellectuels et religieux de cette région. Et comme si cela ne suffisait pas et pour assouvir votre haine et consacrer votre hégémonie contre cette partie du pays qui ne demande rien que de vivre en paix, vous avez voué son peuple au génocide, aux privations, à l’exclusion, à la mendicité, à la perte de ses valeurs. Pendant quatre décennies, vous avez réussi à humilier le Pool et le Sud en général en les vidant de leur substance: intellectuelle, politique, morale, militaire, et spirituelle. Notre pays n’avait jamais connu cette forme de barbarie et de tueries à grande échelle. Oui, Monsieur le Président tout au long de votre règne vous vous êtes comporté comme un terroriste. Vous avez tellement traumatisé le peuple congolais que “Lumbu tina tia lu fua, mbolu pamuna”.
    Le massacre à huis-clos qui se passe dans le Pool, met à nu aujourd’hui le plan funeste que pendant longtemps vous avez nourri contre ce peuple. Monsieur le Président, ce grotesque mensonge qui pue de la manipulation et de la lâcheté ne vous honore point, mais plutôt vous avilit de sorte que demain, nos enfants, les générations futures auront du mal à vous situer dans l’histoire.
    Monsieur le Président, un chef sage est aussi celui-là qui sait lire entre les lignes et décrypter les signes par millier qui se déroulent sous ses yeux. Ils sont nombreux ceux de vos collaborateurs qui ont compris le message et ne veulent plus être associés aux tragédies qui ont souvent occasionné tant de morts au Congo. Dans cette kermesse macabre et funeste, vous aviez toujours eu la malice d’exposer les autres. Pendant que vous-même et les vôtres, à qui pourtant profitent ces massacres vous vous en êtes toujours tirés indemne. Que d’officiers supérieurs et généraux de notre armée nationale sont aujourd’hui humiliés pour vous avoir soutenu dans vos multiples coups fourrés contre le peuple congolais. Malgré le poids de leurs grades, ils ne pèsent plus que la valeur d’une plume devant le peuple. Certains font même l’objet de mandat d’arrêt international. Et cela déshonore notre armée. D’autres n’ont plus le Cœur aux armes et se sont consacrés aux business pour s’assurer une retraite paisible. C’est dire en d’autres termes, même l’armée est humiliée et remplacée par des mercenaires mieux payés que nos officiers.
    Le massacre en cours en ce moment dans le Pool révèle la laideur de votre régime, et expose toute la vérité au monde entier. Difficile de faire porter au Pasteur Ntoumi les attaques des quartiers sud de Brazzaville dont les seuls coupables et responsables sont connus de tous. Monsieur le Président, ressaisissez-vous pendant qu’il est encore temps. Sortez de ces sentiers battus et anachroniques qui frisent la gène et enfin de compte ne vous élèvent pas. Il y a quelques années encore de telles pratiques passaient inaperçues. Mais aujourd’hui avec la mondialisation, les nouvelles technologies et l’éveil de la conscience du peuple, plus rien n’est caché sous le soleil. Monsieur le Président, vous hier le chouchou de la communauté internationale, aujourd’hui vous êtes devenu l’un des chefs d’Etat les plus isolés de la planète. Et vos ministres en font les frais. “La mort vaut mieux que le déshonneur”, dit-on. Monsieur le Président, prenez de la hauteur. A défaut de le faire pour le peuple congolais que vous n’avez jamais aimé, faites-le au moins pour vos enfants et petits enfants qui demain seront stigmatisés parce que portant le nom de Nguesso, nom de la honte, et symbole de tout les malheurs du Congo. Monsieur le Président, les actes d’un chef doivent être jugés non pas avec les yeux du présent, mais avec qu’un regard du futur, car le présent est plein de passions mais l’avenir plein de remords. Monsieur le Président, avec la situation actuelle du pays, une fois de plus, ressaisissez-vous et prenez de la hauteur. Car la grandeur d’un chef de l’Etat ne se mesure pas par le nombre d’années passées au pouvoir mais par des actes nobles posés en faveur de son peuple. Telle est d’ailleurs la définition d’un homme d’Etat (différent d’un chef de l’Etat).
    Ayant confiance en votre bienveillante attention, je vous prie d’agréer, Monsieur le Président de la République, l’expression de toute ma gratitude et de ma très haute considération.

    Abbé Brice Ruffieux Bahouamio

  5. Yengo dit :

    Si vous n’avez rien à dire, il faut se taire. Le Cardinal Emile Biayenda n’a pas été un Prélat de piètre spiritualité. Il s’est donné pour son Eglise et protégé son clergé et les siens. Citez-moi, une seule personne que vous connaissez au Congo et qui voit les gens venir les bourreaux pour le chercher et s’est laissé trimbaler comme un agneau sans rien dire.
    Au lieu de dire des insanités sur cette illustre personne dont la vénération, la grandeur et la renommée dépassent toutes les frontières.
    Mon cher frère; que Dieu te pardonne et que toute la malédiction de ce monde ne retombe pas sur toi.

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