NOTE DE POSITION CONJOINTE DE LA COMMISSION DIOCESAINE JUSTICE & PAIX (CDJP) ET DE LA RENCONTRE POUR LA PAIX ET LES DROITS DE L’HOMME (RPDH
Campagne de terreur des services de Police en République du Congo
Arrestations arbitraires de jeunes et lancement sur fond d’intimidations de l’opération Mbata ya Ba kolo à Pointe-Noire
I.Contexte
La Commission Diocésaine Justice & Paix (CDJP) et la Rencontre pour la Paix et les Droits de l’Homme (RPDH) et se réjouissent de la libération le 27 avril 2015 par les services de police de Pointe-Noire, des huit (08) jeunes incarcérés plus d’une semaine durant, dans le cadre de la vente de CD taxés de subversifs par les autorités policières du département de Pointe-Noire. Les deux organisations demeurent toute fois consternées par la poursuite de cette campagne d’arrestations arbitraires des vendeurs de CD au grand marché de Pointe-Noire, CD portant, cette fois, sur le meeting tenu par l’opposition le dimanche 3 mai 2015 au rond point Lumumba.
De même, le vendredi 08 mai 2015, les populations de Pointe Noire ont été stupéfaites face au déploiement sur les artères de la ville d’un important arsenal policier destiné, en principe à la répression des émeutes. L’opinion s’est ensuite rendue compte que cet arsenal policier à bord duquel se trouvaient des éléments de la Police Nationale, venus de Brazzaville, était destiné à l’exécution de l’opération de Police dénommée Mbata ya bakolo. Ainsi, depuis le 14 mai 2015, date du lancement officiel de ladite opération, les ressortissants étrangers en situation irrégulière font l’objet d’une véritable chasse à l’Homme de la part des policiers. Ce faisant, plusieurs exactions, voire atteintes aux droits de l’Homme sont signalées.Ces actes, contraires aux règles et principes d’un Etat de droit, se caractérisent notamment par des intimidations et menaces, des violences, des traitements inhumains et dégradants ainsi que des arrestations arbitraires.
II. Des arrestations arbitraires:
NGOUBILI Luc, de nationalité congolaise et vendeur de CD au grand marché de Pointe-Noire, a été interpellé par la police et placé en détention le mardi 12 avril 2015 au Commissariat du 1er Arrondissement de la ville de Pointe-Noire, Emery Patrice LUMUMBA, pour vente de CD sur le meeting de l’opposition du 3 mai 2015 à Pointe-Noire. Le détenu n’a accès à aucune alimentation depuis son interpellation, et fait l’objet de battues régulières de la part de ses codétenus, sous le regard indifférent des policiers.
MILANDOU Clève, vendeur de CD au grand marché âgé de 22 ans, a vu son matériel confisqué par la police ce même 12 avril 2015, au motif de vente de CD à caractère politique, pouvant inciter à la révolte.
KONDE Tony, âgé de 25 ans et vendeur de CD, est porté disparu depuis le 12 avril. Depuis l’interpellation du premier cité et la saisie du matériel du second, la famille du troisième est sans nouvelles de lui. Les cas susmentionnés ne sauraient être exhaustifs, dans un contexte où la police pourchasse littéralement tous ceux qui d’une manière ou d’une autre, relaient le meeting de l’opposition. Les deux organisations ne s’expliquent pas ces pratiques d’une autre époque car dans toute démocratie, la force publique se veut républicaine et apolitique ; ainsi elle ne peut en aucun cas s’impliquer dans les affaires politiques et réprimer systématiquement tous les courants susceptibles ou non d’être opposés à la majorité. De plus, la liberté d’expression est garantie et la censure totalement prohibée, à travers notamment l’article 19 de la Constitution du 20 Janvier 2002, ce qui implique la liberté pour ces jeunes de vendre et diffuser des Cd de leur choix, étant donné que le meeting dont il s’agit a été par dessus tout public.
La CDJP et la RPDH sont d’autant plus scandalisées que de tels actes surviennent quelques semaines seulement après la relaxe de jeunes arbitrairement détenus dans une affaire similaire et le décès de trois personnes dans les geôles des suites de mauvais traitements à Pointe-Noire (1), faits pour lesquels aucune réponse adéquate n’a encore été apportée à ce jour.
III. Des mauvais traitements suite à l’opération Mbata ya bakolo :
La CDJP et la RPDH n’ignorent pas du tout les enjeux sécuritaires qui motivent cette opération. Quoi qu’il en soit, le déroulement de cette opération ne devrait en aucun cas se décliner en occasion de trouble et d’inquiétude pour les populations et justifier les graves exactions envers celles-ci. En effet, nos organisations ont été témoins d’interpellations de sujets étrangers dans des conditions inhumaines. Ces interpellations, survenues en public, ont engendré de grandes bousculades, certains individus pris comme des malfrats, le tout au mépris total de la dignité humaine.
Dans le quartier OCH, proche du pont Bakadila, certains domiciles ont été défoncés par les policiers, dans la recherche d’étrangers en situation irrégulière, laissant lesdites installations en l’état après leur départ, sans aucune autre forme de procès.
Dans le quartier Mahouata, une jeune congolaise, âgée de trente ans, dénommée MABIALA Sandrine a été arrêtée et incarcérée au commissariat de police de l’Arrondissement 1 Lumumba le jeudi 14 mai 2015 dans le cadre de cette opération. En effet, cette dernière a été prise pour une ressortissante de la République Démocratique du Congo. Elle a été libérée des heures après que les parents de l’infortunée aient présenté sa pièce d’identité aux services de police.
Les ressortissants étrangers ainsi interpellés, des dizaines, de nationalités diverses, ont été répartis dans des centres inadaptés. Au commissariat de LUMUMBA par exemple, plus d’une vingtaine d’entre eux y compris des femmes et des enfants, ont été placés dans des conditions inhumaines, sans accès aux soins, encore moins à une alimentation conséquente ni couche décente. Cet état de fait témoigne du manque d’accompagnement et de l’impréparation qui caractérise une fois de plus le lancement de cette opération à Pointe-Noire, car la réponse en termes d’encadrement et de prise en charge des personnes en attente d’expulsion est tout à fait déficitaire et laisse entrevoir des dysfonctionnements manifestes au niveau des initiateurs de ladite opération. Une chose est d’expulser, une autre est de le faire dans des conditions viables et recommandées.
IV. De l’intimidation utilisée comme mode opératoire dans une opération de police supposée régulière:
Les pratiques actuelles traduisent une campagne d’intimidation visant à installer un climat de psychose au sein de la population. Le lancement de cette opération à Pointe-Noire soulève un ensemble de préoccupations sur la question de savoir s’il était nécessaire d’exhiber sur les grandes artères de la ville de Pointe Noire un arsenal de répression des émeutes pour ce qui devrait être une simple opération de contrôle des étrangers? Ce déploiement viendrait-il corroborer l’opinion selon laquelle cette forte présence policière viserait à conditionner les populations de cette ville suite au précédent meeting de l’opposition, qui a occasionné une forte mobilisation populaire autour du non au changement de la Constitution du 20 janvier 2002 ?
La CDJP et la RPDH jugent inacceptables de faire venir de Brazzaville des éléments de la Police Nationale pour exécuter une opération de contrôle des ressortissants étrangers alors que la ville de Pointe Noire est bel et bien pourvue d’unités de Police compétentes à même de mener une simple opération de contrôle d’identité .
L’incidence financière d’un tel déploiement policier sur le budget de l’Etat en pleine période de crise (suite à la chute du baril de pétrole, principale ressource du pays) est criarde, à un moment où la priorité serait d’intensifier la lutte contre la pauvreté et la misère, garantir l’accès des populations aux services sociaux de base, notamment l’eau potable et l’électricité sans oublier l’accès aux soins de santé à des coûts abordables pour toutes les bourses.
Tout en reconnaissant, la mission régalienne de l’Etat en matière de sécurité des biens et des personnes, les deux organisations s’inquiètent au sujet des activités dites de maintien de l’ordre public organisées par la Police à Pointe Noire, activités aux conséquences fâcheuses sur l’exercice des droits humains et de respect de la dignité de la personne humaine. Ces inquiétudes se justifient davantage dans la mesure où les paisibles populations de la capitale économique ont été plongées et demeurent encore dans la psychose, qui inspire chez beaucoup d’habitants un sentiment de pessimisme sur le maintien de la paix sociale.
Et comme si cela, ne suffisait pas, cette psychose reste aggravée par la démolition des étalages au Centre ville de Pointe Noire par des agents de la Police Nationale depuis le 7 mai 2015. En effet, l’article 22 de la DUDH stipule que : « Toute personne en tant que membre de la société a droit à la sécurité sociale ; elle est fondée à obtenir la satisfaction des droits économiques, sociaux et culturels indispensables à sa dignité et au libre développement de sa personnalité, grâce à l’effort national et à la coopération internationale, compte tenu de l’organisation et des ressources de chaque pays ». De même, l’article 25 (1) dispose: « Toute personne a droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son bien-être et ceux de sa famille, notamment pour l’alimentation, l’habillement, le logement, les soins médicaux ainsi que pour les services sociaux nécessaires (…) ». Face à la situation de paupérisation dans le pays, les populations congolaises se débrouillent au quotidien pour survivre. En conséquence, l’Etat s’est trouvé confronté à une occupation anarchique de la place publique par des petits commerces et des vendeurs à la sauvette. Les opérations de casse, de déguerpissement, de dégagement de la voie publique entreprises par les pouvoirs publics actuellement dans la ville de Pointe-Noire entrainent des violations des droits de l’homme en ce que les personnes déguerpies sont abandonnées à elles-mêmes et ne bénéficient d’aucune protection juridique adéquate, leur recasement n’est pas effectif. « Les éléments des forces de l’ordre sont venus tout casser au motif que nous sommes sur la voie publique. Et nous ne savons toujours pas ce que les pouvoirs publics prévoient de faire pour nous. », a déclaré une vendeuse du marché plateau du Centre ville de Pointe-Noire. Les personnes sont également victimes d’atteinte à leur intégrité physique. Certes, le déguerpissement a une existence légale au Congo. Il trouve son fondement juridique dans la loi n°2000 du 30 décembre 2000 portant régime de la propriété foncière au Congo et la loi n°24-2008 du 22 septembre 2008 portant régime foncier en milieu urbain. Il sert donc à mettre fin à une situation d’occupation illégale et anarchique d’un terrain. Ces opérations présentent des conséquences socio-économiques dramatiques pour les personnes délogées. Les démolitions des étalages et boutiques dans le cadre de ces opérations n’aboutissent en réalité qu’à déplacer le problème d’un secteur de la ville à un autre, la brutalité de ces opérations étant alors porteuse d’importants risques de remous sociaux.
La Commission Diocésaine Justice et Paix de Pointe Noire (CDJP) et la Rencontre pour la Paix et les Droits de l’Homme (RPDH) interpellent les responsables de la Police Nationale, de la municipalité, du gouvernement, l’opinion publique nationale et internationale sur les risques de telles opérations dans le cas où elles sont menées en violation des règles et procédures prévues en la matière. Les ratées de l opération ya ba kolo dans les autres villes où elle a déjà été menée, notamment à Brazzaville, devraient servir de leçons au regard de toutes ces violations des droits humains qui ont été perpétrées par les agents de Police dont certains ont été radiés des effectifs de la Police Nationale.
Le Congo étant un pays signataire des instruments juridiques internationaux de protection des droits humains, il serait regrettable que le droit au respect de la dignité de la personne humaine, le respect de la liberté et le principe sacro-saint de non-discrimination tel que réaffirmé à l’article 26 du Pacte international relatif aux Droits Civils et Politiques ne soient violés pour quelque raison que ce soit.
V. Recommandations :
En conséquence, ces deux organisations en appellent à un véritable sens de responsabilité de la Direction Générale de la Police Nationale dans le sens de :
- Libérer sans conditions NGOUBILI Luc, détenu arbitrairement, et restituer le matériel saisi de MILANDOU Clève ;
- Faire la lumière sur la disparition du jeune KONDE Tony ;
- Garantir l’intégrité physique et psychologique des concernés et cesser toute intimidation à l’égard des vendeurs de CD dans la ville de Pointe-Noire ;
- Garantir la liberté d’expression, incarnée par l’article 19 de la Constitution du 20 Janvier 2002 ;
- Cesser tous les actes de psychose dont les agents de police venus spécialement de Brazzaville pour l’opération Mbata ya bakolo posent dans la ville de Pointe Noire ;
- Arrêter toutes les violences exercées sur des ressortissants des pays étrangers même lorsqu’il est établi qu’ils sont dans une situation irrégulière ;
- Veiller à ce que l’ordre et la paix sociale règnent toujours dans la ville de Pointe Noire ;
- Humaniser les opérations de déguerpissement et de nettoyage de l’espace public ;
- Prévenir les actes attentatoires à la dignité humaine en apportant aux victimes des alternatives crédibles et durables ;
- Respecter les droits et libertés fondamentaux proclamés au titre II de la Constitution du 20 janvier 2002 et par les instruments Juridiques de protection des droits humains signés et ratifiés par le Congo et dont les principes fondamentaux font partie intégrantes du préambule de la Constitution suscitée ;
- Mettre un terme au climat délétère qui prend corps dans la capitale économique suite à ces opérations et partout ailleurs dans le pays.
Fait à Pointe Noire, le 16 mai 2015
Pour la RPDH Pour la CDJP
Christian MOUNZEO Brice MACKOSSO
Président Secrétaire Permanent
Contacts presse: +242055579081
+242055955246
+242053583577
Note :
- Huit jeunes, vendeurs de Cd au marché de Mont-Kamba, ont été détenus du 14 au 27 avril 2015 au commissariat central de police pour certains et au commissariat spécial du Port Autonome de Pointe-Noire pour d’autres, au motif de vente de CD subversifs susceptibles d’inciter à la révolte. Ces Cd contenaient des prises de position de congolais de la diaspora sur la gouvernance actuelle et l’éventuel changement ou non de la Constitution du 20 Janvier 2002. Les jeunes ont été relaxés suite à la pression de la RPDH. Dans la même période, soit le 13 avril 2015, trois jeunes dont un âgé de 28 ans dénommé BATOLA Régis, ont trouvé la mort au commissariat central de police de Pointe-Noire des suites de mauvais traitements. L’enquête pour établir les responsabilités face auxdits actes et l’indemnisation des familles endeuillées telles que requises par la RPDH, se font toujours attendre.
Rien ne sert de brutaliser les étrangers. S’ils posent problème aujourd’hui, la faute revient à ceux qui les ont laissé s’installer au pays faute de politiques en matière d’immigration.
Un pays digne choisit son immigration. Au Congo, comme le disait le ministère des finances, les opérations contre les immigrés sont devenues une source d’entrée d’argent pour François ndenguet le boucher.
Avec ces piranha que sont les ndenguet, ce n’est point étonnant que le pays ait connu les hojeij qu’ils avaient laissé entrer au pays.
Chers compatriotes de la diaspora ne devrions pas restés inertes devant cette barbarie ,que nous imposent ces fous furieux d’Oyo ! Sur Paris nous connaissons les adresses où résident toutes ces familles Mbochis , qui commettent ces actes odieux sur nos compatriotes restés au pays , ces rafles à Pointe-Noire sont l’œuvre d’officiers Mbochis Olléssongo, Itoua poto ,Gombé et un autre mbochi dont j’ignore le nom , pourtant ces officiers félons ,on les croisent parfois dans les rues de paris et surtout à l’aéroport de paris charles -de -Gaulle !
Qu’ils se réjouissent du mbata ya Ba kolo. Ce même Mbata se retournera contre eux, cette fois on pourra dire Mbata ya Bâ Mbuta. Rira bien, qui rira le dernier. Kala mingui té, ba nkodima…
Suite logique du plan de Sassou pour la conservation du pouvoir et nous n’en sommes qu’au début.
Après l’intimidation verbale et le matraquage des consciences sur le piège à Cons du changement de la constitution on passe à la phase d’intimidation physique.
«DEHORS » « DEGAGE « « QUITTE LA »
Faire venir une brigade spéciale de Brazzaville n’est pas ce qui m’inquiète mais le sujet le plus grave c’est la conduite de cette opération trop brutale et qui ne respecte aucune liberté humaine.
C’est vraiment dommage que notre Pays devienne « CONGO BOLOLO »
SASSOU DEGAGE
Sassou n’a plus le soutient de l’exterieur .Il joue sa derniere carte ,celle de l’intimidation.
Nous ,congolais, sommes a deboulonner ce regime diabolique.
Ndenguet et ses miliciens ne nous font pas peur.Nous attendons le moment favorable pour chasser ces diables avec des pierres aux mains.
Il faut commencer par publier les noms et les adresses de ces chefs de police qui commanditent ces actes.Le moment venu , nous nous attaquerons a leur famille avec des matchettes.
Sassou Nguesso est un criminel encore en liberté. On terrorise, on brutalise, on arrête arbitrairement le citoyen congolais. Le peuple est traumatisé.
La violence apporte la violence et qui sait quand sassou tombera: Je pense qu’ un trimestre de terreur contre nos anciens bourreaux sera nécessaire avant que la justice et la loi opèrent contre ces satans.
Par exemple, si des victimes souhaitent régler leur compte à Ndenguet, la nouvelle police laissera faire le lynchage si possible jusqu’à la mort et c’est bien comme ça.
En attendant, voir en image qlq crimes du monstre du congo https://www.youtube.com/watch?v=f69837RFAGI
réglera
Faux! Il ne s’agit pas de la terreur. C’est l’opération Mbata y’a Bakolo que tous les congolais encouragent. Le but étant de lutter contre l’immigration clandestine et le grand banditisme. C’est ce doit faire tout pays qui se respecte. Ça se passe dans le respect des droit de l’homme et des libertés fondamentales.
AH!!! DIABLE DE MERDE CE REPUBLICAIN….
Voila un titre qui pourra inspirer les Congolais a ecrire dessus:Le Congo pris en otage et charcute par les fils des miliciens (Senegalais et Maliens),des porteurs Dohomiens et des Soudanais tous introduits sur les terres Congolaises a travers l’esclavage des noirs sur le Continent(colonisation) a defaut de continuer a les deporter vers les Ameriques.Nous pouvons les Moussas pierre,les Mamadou Dekamo le trafiquant d’armes,les Dabira,les bonaventure Engobo,les Sasous pour ne citer que ceux -la tous fils des peres venus de l’Afrique de l’ouest ou du Soudan.
De quelle immigration parlent -ils alors que 70 libanais debarquent a la Aeroport de Pointe Noire sans visas et ils passent les frontieres Congolaises sans probleme apres un coup de fils venu d’haut comme ils aiment le dire.Il est grand temps de nettoyer le Congo.En commencant a virer Sassou,sa cours et ses courtisants.
Laissez la Police faire son travail svp!
Ce personnage atypique instituteur adjoint par sa formation (niveau 5ème) et devenu policier et militaire par la force des choses.
Sassou est né entre 1941 et 1943 et officiellement en 1943 à Edou d’une mère appellée « Mouebara » et d’un immigré Béninois qui s’est tapé une salope congolaise de la tribu mbochi.
Très jeune, il souffre d’un complexe d’infériorité, à dix ou douze ans, alors part à la pêche avec son petit, le neveu de son père adoptif, sassou nguesso est frustré pour ne pas avoir capturé autant de poissons que son cousin.
Pris d’hystérie, il prend son cousin, le terrasse et l’assassine sans émotion, sans sourciller. C’était normal et naturel pour lui.
Quand il rentre au village Tsambitso où les attendent ses parents, il ne dit mot à son père adoptif et à sa salope mère qui s’apercevront de la supercherie quelques heures après. Mais c’est trop tard, Denis a déjà signé son premier crime de sang. C’est aussi son premier sacrement.
Mais le jeune homme ne s’arrêtera pas là. Il a des instincts criminels qui cherchent toujours du sang. Il cherche toujours à être mouillé dans le sang, pas n’importe lequel: celui des humains.
Alors qu’il est reçu par manque de cadre congolais à la formation de d’instituteur adjoint (NDLR) à l’école normal de Dolisie, l’homme est aux prises avec un de ses petits camarades pour affaire de filles avec l’autre prétendant – il s’en suit une dispute entre les deux prétendants au trône amoureux. Comme à son premier crime, il est envahi par une espèce de convulsions intransitives et intrinsèques.
Il récidive en assassinant carrément son petit camarade qui, comme le défunt cousin de sassou ne s’y attendait pas.
Sassou réussira à émouvoir toute l’école qui commençait à s’interroger sur la psychanalyse du jeune homme sassou. Deuxième signature – Deuxième sacrement.
DE 1960 A 1969
Quand le Congo l’envoie en Algérie, il se doute et se doutera de ce que l’état instinctif de l’homme va apprendre. Les techniques enseignées là-bas, il y entre autres comment assassiner un adversaire par assiette et verre: comment égorger une personne pour le besoin de son sang?
C’est là qu’il perfectionnera son savoir faire né ou inné.
Rentré au Congo, il prend le peloton de tête et se fait distinguer par ses de positions guerrières et meurtrières contre les opposants.
Marien Ngouabi qui vient de le nommer à la tête de la sécurité d’état n’imagine pas quel l’homme qu’il vient de mettre à la tête d’une institution sensible, sera son futur assassin, qui tout le temps qu’il est resté à la tête de cette institution n’avait arrêté de faire des fiches contre son chef, adversaire et concurrent à lui-même.
En 1968, le Président Alphonse Massamba Debat est renversé. Marien Ngouabi nomme Félix Mouzabakani aux fonctions de ministre de l’intérieur. Très vite il va subir les assauts paranoïaques de Sassou Nguesso,- la suite est très dure: des assassinats de Kinganga, Diawara, Marien Ngouabi, cardinal Emile Biayenda, Massamba Debat, Pierre Anga et 1250 autres hommes politiques et intellectuels congolais, c’est toujours ce monstre qui est au toujours au commande des crimes sélectifs et ou de masse de 1970 à 2015/2016.
Pour la suite de 70% de cet article cf (songi-songi de maitre Tony Gilbert Moudilou de septembre -octobre 1998). Tirage limité: tarif à 20 euros par commande !
C’est pour l’histoire du Congo Brazzaville !
Vous avez un seul mérite, celui de toujours trouver matière à dire du mal dans tout ce qui se fait, et cela l’opération MBATA YA BAKOLO qui a vue le jour à Brazzaville, c’est étendue dans quelques contrées dans le Nord du pays et la promesse nous avez été faites par le DGPN qu’elle devait se poursuivre à Pointe-Noire et partout ailleurs. Mais une fois de plus les spécialistes de la mauvaise propagande ne peuvent laisser passer une occasion de noircir les actions positives qui se produisent dans le pays.
Ensemble pour l’alternance démocratique libre et transparente (Isidore AYA TONGA) !
Un officier supérieur makoua et ou Mbochi, mais pas Kouyou – ce sont les principales forces militaires : infanterie, renseignement, armée de l’armée, etc… je le sais et je suis au courant de…
Affirmation: BOTA dit :
13/05/2015 à 17:36
Détrompons-nous si coup d’Etat il y a? ce sera par un général nordiste, encadré de généraux et colonels nordistes, avec des troupes d’élite nordistes, un armement sophistiqué placé hors des casernes …. et gardé au Nord ou dans les quartiers nord.
Citez moi un général qui pourrait prendre le pouvoir à Sassou et réussir s’il n’est pas du Nord?
Arrêtons, il faut simplement souhaiter que Sassou abandonnera par la pression populaire. Il n’acceptera pas de donner un ordre pour tirer contre ce peuple. Trop risqué pour lui et sa progéniture.
A suivre
Devrions nous croiser eternellement les bras ,courber l’échine et se laisser martyriser par le tyran et son systéme?jusqu’à quand. le Congo n’est pas une terre d’un maître et que nous en soyons réduits à un stade d’esclaves
Peuple Congolais il faut q ça change et ceci maintenant car le changement c’est maintenant. le calendrier qu’on nous impose n’est pas celui du peuple qui veut le départ de Sassou et son système mais eux ont ôpté pour une marche au ralenti pour nous mettre devant le fait accompli.Le Fichier électoral non changé ce qui suppose donc le non recensement et le fameux référundum qui porterait sur une question de prolongation d’un hypothétique mandat afin de faire prévaloir au yeux du monde l’acquièscement et l’adhésion de la volonté du peuple alors que nous savons qu’il n’en est rien de tout ça et de surcroit en faisant travailler tant la planche à billet et donc des nguiris pour l’achat des consciences oh pauvre Congolais.
Ne nous y trompons pas toutes ses manoeuvres à des fins politiques machiavéliques ne pourront rien.
Sans trop s’étendre qui vivra verra. Âta bassali bâ ko kossa bisso lissoussou té.
Biliaki mbango bikôki. esseli ndéngué wâna.
https://fr.news.yahoo.com/faisait-%C3%A0-roissy-proche-sassou-nguesso-182-000-123554010.html
A Isidore AYA TONGA,
Je ne vous comprends plus. Vous empruntez le langage philosophique pour nous aider a mieux comprendre le combat que nous menons, et c’est un bon enseignement, mais voila que vous basculez dans le flou pour soutenir ce que je qualifierais de choix tribal.
En commençant votre choix par un Officier Makoua, dites-le que vous pensez au Général MOKOKO Jean Marie et puis on vous comprendra!
Excusez-moi je vous trouve ridicule. Alors que beaucoup reprochaient POATY PANGOU contre l’idée de la séparation du Congo, vous avez sauté sur l’occasion pour nous présenter ODZALA comme capitale de la République de la Cuvette Ouest.
Donc, un coup vous êtes pour un Congo uni, un coup vous êtes pour l’Etat de la Cuvette Ouest, un coup vous êtes au courant des tractations actuelles do pouvoir tribale nordiste a venir.
Je suis d’autant plus déçu que je vous prenais pour un Modèle exemplaire du Nordiste Franc. Mais là, je crois qu’il est bon que je revois ma préférence politique, en rejoignant plutôt POATY PANGOU qui n’a cessé de demontrer l’impossibilité du vivre ensemble avec les Hommes du Nord Congo.
A cet effet, j’invite les Mr. KINFOUSSIA de faire également attention avec Jean NGOUABI de la JELICO; tout comme vous, a l’époque c’était ce genre de Petit qui était au parfum de tout ce qui se disait dans le milieu Nordiste, et la journée venait a la Conférence Nationale Souveraine pour voir les tendances par rapport au vote pour le choix du Premier Ministre de Transition.
Pardonne-moi Isidore, mais je ne lirai plus tes enseignements philosophiques. Méchant Garçon.
Bonjour la civilisation et Isidore AYA TONGA EST ET RESTERA TOUJOURS DU COTE DE LA RAISON, ET DE LA DÉMOCRATIE !
AFFAIRES CRIMINELLES ET POLICE TECHNIQUE ET SCIENTIFIQUE POST SASSOU NGUESSO A L’ECHELLE DE LA REGION DE LA CUVETTE ET OU DU CONGO…
LES ANDZIMBAS SONT UNE FABRICATION CRIMINELLE SASSOU NGUESSO DES LES 1972 ET A NOS JOURS… SOUVENE-VOUS DE LA TERREUR QUI RÉGNA A MAKOUA DANS LES 1978 A 1984 ET PUIS…AUJOURD’HUI…
J’ÉTAIS AU COLLÈGE ÉDOUARD OMBETTA ET AU LYCÉE SALVADOR ALLENDE… ET J’AVAIS PEUR DE CIRCULER LA NUIT A MAKOUA ET OU AUX ENVIRONS… J’ETAIS PRE ADO PUIS ADO ET ADULTE… QUELLE SALE MEMOIRE?
LES AKOUAS MEFIEZ-VOUS DE CE SASSOU NGUESSO…
Isidore AYA TONGA comme Sassou de la région de la cuvette, lui de la tribu mbochi moi makoua https://www.youtube.com/watch?v=uI7E4nFjxtM
Vous avez le droit de critiquer Sassou mais nous les vilis de Pointe Noire estimons qu’il y a trop d’étrangers. S’il peut en réduire le nombre on est preneur. Vous ne vivez plus ici en tous cas.
Bonjour chers compatriotes,
Mais je cherche des infos sur le sieur ngbeSSo, parce que je suis entrain d’écrire un film sur ce monsieur ( le scenario) tout au moins, le titre « La vertigineuse ascension d’un criminel », je transmettrai ce scénario à Hollywood, face à ce film » Le dernier roi d’Ecosse », c’est pipi de chat.
Je veux un max d’infos, pour ceux qui en aurait. Je vous remercie d’avance.
H le Tocard
Je me demande si tout ce ki ce dit ici est vrai ?