Avec le Pool, le Congo en danger ! Comment sortir de la crise ? Par Jean Luc MALEKAT

jean-Luc Malekat

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Dans quelques jours, cela fera une année que la nouvelle constitution illégale, au travers d’un référendum tronqué et truqué, nous a été imposée. Peu importe que la consultation, qui l’avait précédé, ait été déclarée légitime par Monsieur François Hollande le 21 octobre 2015 et qu’aujourd’hui même la France exhorte le président Joseph Kabila à respecter la sienne.

Quoique que cette constitution ait été taillée aux mesures d’une tyrannie qui veut s’éterniser à la tête de notre pays, aucun des droits qui y sont inscrits n’ont été respectés. Tous les droits élémentaires et libertés sont bafoués sans exception. Les prisons sont remplies d’opposants et de démocrates alors que le pays, son économie et ses finances sont aux mains de délinquants notoires qui, eux, sont en liberté. Il ne se passe pas de semaine que dans la presse internationale, de Suisse, du Brésil, du Portugal ou d’Australie, des scandales financiers écornent les dirigeants des mines, du pétrole ou des finances de  notre pays.

Quant à la population, chaque jour lui apporte son lot de désolations liées à une mauvaise conduite de l’Etat depuis deux décennies. La crise que traverse le pays est grave et profonde. Les liquidités et les ressources ont disparu comme les carburants aux stations services. Les entreprises ferment et le chômage frappe plus sévèrement que jamais nos compatriotes. La misère est grande, les populations n’arrivent pas à se nourrir normalement, le système éducatif est désintégré, dans un état de délabrement total, notre système de santé moribond, la mortalité n’épargnant aucune frange de la population.

 Le Congo n’est pas seulement en situation de faillite, le Congo a été tué économiquement par une bande de prédateurs sans scrupule, sans foi ni loi, mais qui bénéficient surtout d’une impunité totale. Tout a été bradé, vendu, dépouillé au moins offrant du moment qu’il était du clan ou de la famille.

Ce système n’a fait que perdurer dans l’illusion d’un pseudo bon fonctionnement de l’Etat pour permettre l’enrichissement sans limite de quelques-uns. Il se devait de jeter l’éponge. Au lieu de cela, il s’entête et s’acharne sur de malheureuses populations comme pour y trouver des responsables.

Ce qui se passe dans le Pool, depuis le mois d’avril dernier, relève d’une instrumentalisation diabolique d’un conflit, créé de toutes pièces, afin de masquer l’échec d’un règne, sans partage, qui inéluctablement tire à sa fin. C’est pour masquer l’énormité de la déconfiture d’un pouvoir arrogant que l’on bombarde, que l’on mitraille et que l’on tue nos parents, hommes, femmes et enfants, de cette région ; et que les quelques-uns qui ont tué économiquement notre cher pays, y envoient d’autres jeunes militaires, d’autres parents, pour y donner la mort et peut-être l’y trouver eux-mêmes.

Les Forces Armées Congolaises n’ont jamais été constituées, ni destinées à exercer leurs armes contre des populations civiles ; qui plus est de notre propre territoire et plus encore pour servir les intérêts égoïstes et personnels de quelques-uns ! Nous ne tolérons pas ce déchainement de violences à l’encontre de qui que ce soit. Plus que la violation de la dernière constitution, que nous ne reconnaissons pas, ces pertes humaines, ces populations en fuite, ces villages détruits constituent des crimes contre l’humanité pour lesquels les responsables devront rendre des comptes.

Le secours tant attendu ne viendra pas de l’extérieur. Contrairement aux pays voisins, la situation du Congo n’intéresse personne. L’Union Européenne tend à peser de tout son poids au sujet des élections passées au Gabon et à venir en RDC, ou sur la situation qui prévaut au Burundi.

Nous devons nous-mêmes prendre notre destin en main.

Alors c’est au travers d’un Groupe de contact constitué depuis plus de deux mois en France et dans d’autres pays que, Nous, des Congolais de la société civile et des représentants de différentes composantes de la classe politique, notamment de l’opposition au régime de fait de Brazzaville, réclamons et préconisons l’organisation d’une Conférence Internationale sur le Congo entre les parties prenantes de la crise politique en cours au Congo-Brazzaville, sous l’égide de la Communauté internationale.

  • Pour sortir par le haut de l’impasse dans laquelle le projet de changement de constitution a plongé le pays ;
  • Pour espérer concilier les différentes positions au nom de l’intérêt supérieur de la Nation ;
  • Pour convaincre les différentes parties prenantes et investisseurs du Congo que ce dialogue est inéluctable ;
  • Pour réunir les conditions de mettre un terme au dialogue de sourds qui prévaut (chaque partie prônant son approche), afin qu’il ne donne lieu à une foire d’empoigne et ne se termine en queue de poisson.

L’élaboration des Termes de Référence (TDR) de cette Conférence Internationale sur le Congo se fait dans le cadre d’une démarche de travail collaboratif au sein d’un groupe de réflexion.

Parmi les personnalités  de l’opposition intérieure soutenant cette démarche, nous pouvons citer entre autres : Jean Marie Michel MOKOKO, Parfait KOLELAS, OKOMBI SALISSA, Charles Zacharie BOWAO, Clément MIERASSA, Jean ITADI etc…

Le Groupe de contact comprend entre autres des représentants des personnalités ci-dessus cités ainsi que des membres de la société civile.

Cependant il est nécessaire que des conditions préalables à cette Conférence Internationale sur le Congo soient respectées et entre autres il faudrait pour ce dialogue :

  • Qu’il soit inclusif, pas un monologue du pouvoir avec « ses opposants » ;
  • Qu’il se tienne à l’étranger dans un pays ami donnant des gages de neutralité ;
  • Qu’il soit précédé par la libération de tous les détenus politiques ;
  • Qu’il soit mis un terme à la traque et répression des leaders de l’opposition ;
  • Qu’il soit mis fin aux hostilités dans toutes les régions du Congo et en particulier dans le Pool ;
  • Qu’il se fasse sous l’égide de la communauté internationale (ONU, UE, UA, France et USA) réunis en Groupe International de Contact [GIC]) et des Forces Morales (Conseil Œcuménique ou autres);
  • Qu’il soit présidé par un médiateur consensuel et indépendant
  • Que la sécurité des délégués de toutes les parties soient assurées pendant et après la rencontre ;

Pour ce faire, des pressions de toutes sortes sont nécessaires afin de parvenir à cela : Actions diplomatiques, Actions judiciaires, Actions économiques et Financières, Solidarités Panafricaines et mondiales etc…

Souvenons-nous, il y a plus de 25 ans, de la Conférence Nationale Souveraine. C’est le peuple congolais tout entier qui a fait l’autopsie du régime monopartiste et au terme d’une Transition, a mis en place une Constitution votée en 1992 et des élections libres, transparentes et non contestées.

Pourquoi ne pas réessayer cette expérience ?

Jean Luc MALEKAT

Membre du Groupe de Contact

Diffusé le 6 octobre 2016, par www.congo-liberty.org

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16 réponses à Avec le Pool, le Congo en danger ! Comment sortir de la crise ? Par Jean Luc MALEKAT

  1. VAL DE NANTES dit :

    Ces faits gravissimes confirment l’inexistence d’une nation unie .Le CONGO BRAZZA un pays qui n’en est pas un , car ceux en président les destinées , n’en sont pas capables et dignes .La confusion des intérêts personnels avec les intérêts communs , a abouti à désagréger ce beau pays .

  2. Kiondo dit :

    les images de la tragédie dans le département du Pool, le déplacement massif des malheureux habitants mettent en lumière, la grandeur des violations des droits de l’homme dont le dictateur Sassou Nguesso et ses forces militaires, ses Forces Armées Congolaises (FAC) s’ y livrent là bàs depuis le début avril. Les Congolais dans leur ensemble, le monde civilisé démocrate ont pendant 6 mois fermé les yeux sur la folie meurtrière, les bombardements, la poursuite de l’épuration éthnique de Sassou dans le Pool. L’appel du Monseigneur Portella, la demande d’une enquête parlementaire de Mr Guy Brice Parfait KOLELAS à monsieur le Président de l’Assemblée nationale,pour ne citer que ceux là, n’ont presque pas interessé personne au Congo, ainsi qu’au sein de la communauté internationale. Les défendeurs des Droits de l’Homme à travers le monde continuent à être aux abonnés absents.
    Le monde ne doit plus ignorer « les nouveaux bombardements de l’armée dans le Pool à l’arme lourde commancés au début avril, l’épuration éthnique dans le Pool ainsi que les arrestations des opposants, civils dans tout le Congo; « entant qu’ »une tentative de détourner l’attention de l’opinion, après la récente réélection contestée du président Sassou-Nguesso.  »Il faut enfin aborder le problème de l’agression de Sassou dans le Pool, ainsi que de la situation de terreur installée de nouveau dans la république du Congo par Sassou Nguesso. Se laisser manipuler, s’attarder sur les fausses accusations contre Ntoumi et ces humbles défenseurs ex Ninja, les assimuler aux  agresseurs, aux terroristes comme le fait Sassou Nguesso et sa bande, est erreur monumentable. Il faut vite mettre un frein sur la catastrophe humanitaire dans le Pool et dans tout le Congo dont Sassou Nguesso et sa bande sont les seuls reponsables. Il ne faut pas faire fausse route comme dans le passé et s’attarder à chercher des solutions qui s’imposent.
    En tout cas l’affaire de Ntoumi et des les ninjas est une affaire fabriquée de toute pièce. Venons à l’histoire: Après le massacre d’Ikonongo, avec l’assassinat de Pierre Anga, il y a plus de 30 ans; les massacres des civils pendant guerre du Pool initié toujours par le génocidaire Sassou Nguesso de 1998 à 2003 en passant par les disparus de Beach, voici Sassou Nguesso qui s’ingénie une fois de plus à décimer encore le peuple du Congo. du Pool et ainsi vouloir se faire la peau du Pasteur Ntumi. » Pourquoi le monde, en partant par Mr Hollande, le président de la France, l’ ONU ont’ ils gardé le silence sur sur les bombardements, massacres du Pool recommancés ouvertement depuis debut avril par Sassou Nguesso? Au Congo brazzaville, Sassou Nguesso se livre à aller continuer l´épuration éthnique sans le Pool. Il se livre depuis un bon temps aux arrestations arbitraires des opposants,des civils, à semer la terreur, commettre des crimes crapuleux , des malversations financières, à truquer les élections, à acquerir des biens mal aquis luis et sesvenfants sans que le monde le mette réellement en garde. La complicité, la passivité sur la dictature, pareille à celle d’hitler, sur les crimes contre l’humanité et on laisse en ces temps modernes une république sans foi ni loi s’enrassiner en Afrique, au Congo-Brazzaville; parceque simplement le génocidaire, Sassou Nguesso contre le pétrole, les matières premières,la manne financières du Congo pour corrompre. Sassou Nguesso est responsable des assassinats du comité militaire du comité militaire du parti (PCT) en 1977,
    ( http://www.sukissa.co.uk/?p=13631Sassou )
    Nguesso n’a plus cessé de se livrer à des assassinats, génocides et autres crimes abominables de sang et économiques depuis environ 40 ans.
    http://la-lettre-du-congo-mfoa.over-blog.com/2016/01/congo-brazzaville-historique-du-regime-politique-de-denis-sassou-nguesso.html
    « le Dialogue, seulement le Dialogue peut sauver ce pays, arrêter le carnage dans le Pool »? . Soyons enfin réaliste et ne confondons nos souhaits aux réalités ambiantes. Celui qui pense qu’on peut mettre un frein à la folie meurtrière de Sassou Nguesso, à la « purification ethnique toujours en cours dans le Pool, décidé depuis longtemps par Sassou-Nguesso, qui laisse massacrer les paisibles habitants sans ares village par village  », par un nouveau dialogue avec Sassou Nguesso, se trompe bel et bien et connais mal l’esprit qui anime le tyran fou et génocidaire Sassou Nguesso qui croit aux fétiches . Sassou Nguesso est comme Hitler, un sanguinaire, un terroriste, un fou qu’on peut  pas changer par raisonnement.Tuer , voler, mentir, Sassou Nguesso le connait depuis adolescent. Le monde n’a pas à ignorer que cet au « moment où l’on parle de « dialogue » » et que le gouvernement illégitime du Congo  fait campagne du « vivre ensemble » que le tyran Sassou Nguesso et sa clique se donnent encore à coeur joie pour faire tuer les Laris, les Bakongos dans le Pool; malgrés les crimes de 1997, l’affaire de disparus de Beach etc. Cela est juste que le Congo a besoin de dialogue. Mais pas avec Sassou, sa clique et son PCT qui n’ont eu à respecter à la longue aucun accord de nombreux préconisés en grande partie par eux. Le dialogue sera bon après le départ du tyran Sassou Nguesso avec ses enfants et  sa clique. Personne ne doit par la suite dire, de ne pas avoir été mis au courant sur les atrocités , le caractére véritable de Sassou Nguesso qui sont très nuisibles pour le Congo et en partie pour l’Afrique, surtout l’Afrique Centrale. Sassou est le mal du Congo.  Que les Congolais de toute la république comprennent: »Tant qu’il n’y aura pas la paix dans le Pool, c’est le Congo tout entier qui ne sera jamais en paix ».  Pour les Leaders de ce monde qui se laissent corrompre par le dictateur , génocidaire, président autoproclamé, gardent le silence contre les agissements, la « folie meurtrière  » de Sassou Nguesso, revenu depuis 1997 par la force au pouvoir et se livre publiquement aux massacres, arrestations arbitraires, épurations éthniques, fausse les élections, ils  brisent ainsi l’élan de la démocratie en Afrique le monde. Ils contribuent à déstabiliser le continent, le monde. En une moindre mesure cet l’effort au terrorisme international qu’ils renforcent d’une manière ou d’une autre, sans le savoir. Cela est une véritable honte, une décadence morale, spirituelle que Sassou Nguesso, un malfaiteur, criminel de ce genre soit président d’une république et benéficie des appuis pour se maintenir en toute inégalité au pouvoir.

  3. Daghana dit :

    @Val de Nantes
    C’est pour cela qu’il ne faut pas laisser quelques individus primitifs (ils ne sont rien d’autres, incultes pour la plupart) à la tête de l’Etat.
    Sassou bientôt n’aura plus le choix. Soit il sera confronté à un soulèvement populaire inéluctable dans tout le pays, soit il ouvrira la porte de cette Conférence internationale sur le Congo maintenant réclamée par Toumi lui-même aujourd’hui sur RFI

  4. VAL DE NANTES dit :

    Le manteau de mensonge sur l’unité nationale , prôné par le voyou d’oyobeek se fissure de jour en jour .Difficile de colmater une haine viscérale , sans se faire attraper un jour avec SASSOU nous y sommes désormais .Le plan de chantier d’extermination du pool inachevé dans les années 1990, a repris son envol , sous un fallacieux prétexte de traquer un virtuel NTUMI ;
    SASSOU montre au grand jour , sa véritable conception du pouvoir , celle d’y rester à vie , en émiettant toutes forces susceptibles de contrecarrer son plan diabolique .
    NTUMI est un amuse gueule politique, pour divertir et noyer les crimes économiques dont est coupable cette camorra installée au pouvoir , par la force d’une armée déguisée en milice ethnique .
    Les arguties tendant à justifier le massacre dans le pool , ne bernent que ceux qui s’abreuvent financièrement à la source des NGUESSO .
    LE CONGO BRAZZA va à vau l’eau , par ceux qui n’ont trouvé d’autres moyens de s’enrichir que par le pouvoir sanguinaire .
    Les études , qui par excellence sont la voie royale d’un parcours noble de maximisation du sentiment de réussite accomplie , sont renvoyées aux calendres d’OYO .
    Sous sassouland , seul compte , le crime socio politique .
    Sassou n’a qu’à prendre un décret de soumission mentale pour tout le peuple congolais à sa volonté inextinguible de disposer de droit de vie sur chacun de nous .

  5. Il ya urgence on peu pas accepter que sassou bombarde tout le temps la région du pool pour prétexte chercher toumi maintenant c la bouenza demain sa sera la lekoumou le niari tout ça pour chercher toumi sassou doit arrêter et c fameux ministre du pool et de la lekoumou des complices il faut penser à vos enfants et petits enfants tout c qui vous intéresse c l’argent et vos postes comme si vous êtes éternel sur terre

  6. LE GUETTEUR dit :

    MR. MALEKAT
    LEKA NAYO
    VOUS ETES TOUS DES MITOMAN (MITOMEN) SI VOUS VOULEZ TOUTE LA BANDE DES NOMS QUE VOUS AVEZ CITE, ILS ONT TOUS MANGER LE CACA DE KIKI, DE KAKA, DE KOKO AUSSI DE KEKE VOIR MEME DE KUKU.
    QUAND A ITADI C,EST LUI QUI AVAIT CAUSE LA CHUTE DE LISSOUBA EN 97 QUAND IL AVAIT VOLE L,ARGENT QU’IL AVAIT RECU POUR L,ACHAT DES ARMES, MAIS NOTRE MR ITADI AVAIT JOYEUSEMENT EMPOCHE SES MILLIONS TOUT EN DEVENANT LE NOUNEAU BUSNESSMAN A JOHANNESBOURG EN AFRIQUE DU SUD.
    HEY VA CHIER AILLEURS VOUS N’ALLEZ PAS RECOMMENCER.
    VOUS ACCUSEZ SASSOU TOUT LE TEMPS CE PARCE QUE VOUS L’ENVIEZ, SI VOUS ETIEZ A SA PLACE VOUS DEVRIEZ FAIRE LE PIRE VOUS AUSSI, LE CONGO D’HIER NE SERA PAS CELUI DU FUTURE, DETRUISEZ TOUT SI VOUS VOULEZ UN JOUR QUELQU’UN VIENDRA LA RECONSTRUIRE MAIS PAS AVEC VOTRE ARGENT DE SANG DE PETROLE.
    POUR LE MOMENT REJOUISSEZ VOUS SEULEMENT DE VOS NGOULOU MOU MAKO ET A SEDUIRE LES FEMMES MARIEES ET LES HOMMES MARIES DE VOTRE VOISINAGE, VOTRE SORT VOUS ATTEND.
    « LE CROCODILE N’OUBLIE JAMAIS CELUI QUI A GOUTER A SA VIANDE MEME PAS SA PROGENITURE IL LES SENTIRA DE DISTANCE OU AU DESSOUS DE L’EAU CA RESTERA CONTINUELLE » ANCIENNE CONNAISSANCE DE LA TRIBU DE BAKOUNI DE DJANDA QUELQUE PART DANS LE SUD WEST DU CONGO MFOA.

  7. KOO' NGOH dit :

    A vous Jean Luc Malekat

    Votre message, s’il vous plait, a qui est-il adressé? Est-ce a la diaspora seulement? Est-ce a la fameuse communauté internationale représentée par on ne sait qui? Est-ce au peuple congolais qui vit et endure depuis la misère imposée par sassou et sa famille?
    Si vos messages sont toujours adressés a tout ce monde ici cité, il m’est intéressant de savoir spécialement comment ils parviennent au congolais de Brazza et de partout dans le pays.
    Franchement vous continuez a être pathétique. Vous ne faites que parler, parler, et encore parler depuis vos pays d’accueil, sans se poser la question de savoir si vos écrits, vos messages, vos paroles et autres avis arrivent vraiment aux oreilles des congolais dans le pays…
    Vous êtes incapables de créer même une petite radio clandestine mobile au Congo afin que le peuple vous écoute et vous comprenne. Mais au même moment, vous continuez a toujours adresser vos sourds messages. Qui les entend? Qui les écoute au Congo? A quoi ca sert de parler aux congolais si vos messages n’arrivent jamais a destination?
    Tous, vous commencez a nous fatiguer d’avantage…

    KOO’ NGOH

  8. Le fouineur dit :

    Le problème est que notre armée est ethnicisée. Et cette lettre venant des  » Katangais » trouve tout son sens pour ceux qui ont formatée cette armée tribale en 1997… Et j’en sais quelque chose .., cela ne nous honore pas d’avoir procédé ainsi sous la pression des gens qui n’ont aucun sens de l’état…

    Ce Propos est de Manzimba sur son compte Facebook d’hier 5/10/2016. Mandzimba pour rappel était le Directeur de Cabinet du Ministre de La Défense, Mr Lekoundzou en 1997.

  9. IL N'Y A QUE TROIS BANDITS ARMES AU CONGO: SASSOU, NTOUMI ET MOI" WILLY MATSANGA. PATRIOTE ATTERRE dit :

    LA TRISTE REALITE CONGOLAISE SOUS DES POLITICIENS IRRESPONSABLES

    Cette phrase de mon petit WILLY et paix à son ame prononcé il y a près de 10 ans sonne en moi comme une ritournelle parce que je n’ y avais prété une imporance particulière.
    OUI! avec les évenements du POOL aujourd’hui, ce grand Ninja avait raison.
    Sassou le plus grand bandit armé pour le malheur de son peuple et premier responsable de la situation avec ses constitutions jetables et pour la HAUTE TRAHISON;
    NTUMI un psychopate manipulé dans lequel une partie du peuple Lari voit en lui un Rédempteur;
    Willy un Ninja ROBIN des bois des tropiques qui jouait aux artistes de la guerre.

  10. Londi dit :

    1) Pour sortir par le haut de l’impasse dans laquelle le projet de changement de constitution a plongé le pays :
    Remettre en question tout le processus du Référendum aux pseudo-élections ? Cela revient tout simplement à demander le départ de Sassou. N’est-ce pas ce contexte qui l’a ramené au pouvoir ?
    En quoi cette proposition diffère-t-elle de ce que l’on entendu jusque-là, porté par l’opposition et que le pouvoir de Brazzaville ne veut pas accepter ? Avez-vous sondé les intentions du pouvoir sur ce point ? Peut-on sortir par le haut en laissant Sassou au pouvoir ? Quel est le niveau d’avancement avec les médiateurs internationaux ? Sur quel macroplanning ?

    2) Pour espérer concilier les différentes positions au nom de l’intérêt supérieur de la Nation
    Peut on concilier la dictature et la démocratie sans trahir des valeurs essentielles ? Il me semble qu’il y a des valeurs non négociables comme la liberté d’expression et de mouvement, la liberté religieuse, la liberté de choix et la liberté de revendiquer. Une dictature qui est allée aussi loin dans les crimes contre l’humanité, peut-elle se mettre autour d’une table et se convertir en agneau attentif aux propositions des uns et en accepter les conclusions sachant que certains des dossiers sont à la CPI. Son immunité c’est son pouvoir, serait-il assez idiot pour aller se jeter dans la gueule du lion ? Aussi flatteuse puisse apparaître l’idée, il se trouve que l’on ne peut raisonnablement négocier avec un Dictateur. Cela fait des années qu’il a planifié le plan qu’il est en train de dérouler actuellement.

    3) Pour convaincre les différentes parties prenantes et investisseurs du Congo que ce dialogue est inéluctable :
    Quelles sont les parties prenantes, comme on dit en anglais, les stakeholders ? Corrigez-moi si je me trompe :
    pouvoir : Sassou et éventuellement son premier ministre et un représentant de son clan;
    opposition : la liste que vous avez produite;
    diaspora : je suppose que vous avez les noms;
    médiateurs internationaux : attente.
    lieu : ????

    Voilà des acteurs qui ont des intérêts très divergents qui vont se mettre autour d’une table et négocier pour le départ du président illégitime et passible de la CPI (cela, il le sait).
    J’aimerais y croire mais ma conviction est faite, toutes les forces doivent s’organiser, travailler sur une opposition responsable, trouver d’excellents relais auprès des forces srtucturées du pays (syndicats, organisations sociales et associations engagées) pour créer un climat qui ferait partir Sassou. Il n’y a rien à négocier.

    .

  11. Londi dit :

    Vous avez dit « NÉGOCIATION » ou « DIALOGUE INCLUSIF » ?

    CONFRONTÉES AUX GRAVES problèmes d’une dictature, certains peuples s’installent dans une attitude de soumission passive. D’autres, ne voyant aucune possibilité d’aller vers la démocratie, concluent qu’ils doivent composer avec cette dictature apparemment indestructible, en espérant que, grâce à la « conciliation », au « compromis » et aux « négociations », il sera possible de sauver quelques éléments positifs et de mettre fin aux brutalités. En apparence et faute d’alternatives réalistes, cette option en séduit beaucoup.

    Une lutte sérieuse contre une dictature brutale n’est pas une perspective agréable. Pourquoi faut-il l’envisager ?

    Ne pourrions-nous pas être raisonnables et trouver des moyens de discuter, de négocier des solutions pour supprimer graduellement la dictature ? Les démocrates ne pourraient-ils pas faire appel à l’humanisme des dictateurs, les convaincre de réduire peu à peu leur domination, et peut-être, à la longue, ouvrir la voie à l’établissement de la démocratie ?

    Il est dit parfois que la vérité n’est pas uniquement d’un seul côté. Les démocrates auraient peut-être mal compris les dictateurs qui, pour leur part, auraient peut-être agi pour de bons motifs dans des circonstances difficiles. Certains penseront que les dictateurs n’attendent que quelques encouragements ou incitations pour se retirer de bonne grâce de la situation difficile à laquelle le pays est confronté.

    On pourrait aussi avancer l’idée de proposer aux dictateurs des solutions gagnant-gagnant dans lesquelles tout le monde trouverait son compte. Les risques et souffrances de futurs combats pourraient être évités si l’opposition démocratique se contentait d’apaiser le conflit par des négociations (qui pourraient même être menées avec l’assistance de personnes compétentes ou d’un autre gouvernement). Cela ne serait-il pas préférable à une lutte difficile, même si elle est non violente plutôt que militaire ?

    Mérites et limites de la négociation

    La négociation est un outil très utile dans la résolution de certains types de problèmes et ne doit être ni négligée, ni rejetée lorsqu’elle est appropriée.

    Dans certaines situations qui ne portent pas sur des questions fondamentales et donc sur lesquelles un compromis est acceptable, la négociation peut être un moyen appréciable pour régler des conflits. Une grève ouvrière pour une augmentation de salaire est un bon exemple de conflit pouvant se traiter par la négociation : on trouve un point d’accord situé entre les propositions des parties en présence. Mais les conflits sociaux impliquant des syndicats reconnus sont bien différents de ceux dont l’enjeu est l’existence même d’une dictature cruelle ou le rétablissement de la liberté politique.

    Lorsque les enjeux sont fondamentaux, qu’ils affectent des principes religieux, des libertés humaines ou le développement futur de toute la société, les négociations ne peuvent pas trouver une solution acceptable. Sur des questions fondamentales, il n’y a pas de compromis possible. Seul un changement radical des relations de pouvoir en faveur des démocrates peut assurer la sauvegarde des enjeux fondamentaux. Un tel changement s’obtiendra par la lutte et non pas par des négociations.

    Cela ne signifie pas que la négociation ne doive jamais être utilisée mais plutôt qu’elle n’est pas un moyen réaliste pour renverser une puissante dictature quand une forte opposition démocratique fait défaut.

    Cependant, il arrive que la négociation ne soit même pas une option. Les dictateurs solidement retranchés et en position de sécurité peuvent n’avoir aucune envie de négocier avec leur opposition démocratique. Ou alors, lorsque des négociations auront été initiées, les négociateurs du camp démocratique disparaîtront à jamais.

    Raisons d’espérer

    Comme nous l’avons indiqué, les dirigeants de l’opposition peuvent se sentir forcés de poursuivre la négociation en désespérant du combat démocratique. Néanmoins, ce sentiment d’impuissance peut être dépassé. Les dictatures ne sont pas éternelles. Ceux qui les subissent n’ont pas à rester toujours faibles, et il ne faut pas que les dictateurs restent toujours forts. Aristote remarquait déjà : « …
    Oligarchie et tyrannie ont une durée plus brève que n’importe quelle autre constitution, la plupart des tyrannies n’ont jamais eu qu’une durée extrêmement brève. ». Les tyrannies modernes sont aussi vulnérables.

    Leurs faiblesses peuvent être accentuées et le pouvoir des dictateurs peut se désintégrer.
    L’histoire récente démontre la vulnérabilité des dictatures et révèle qu’elles peuvent s’effondrer en un temps très court : s’il fallut dix ans (1980-1990) pour voir tomber la dictature communiste en Pologne, en Allemagne de l’Est et en Tchécoslovaquie en 1989 il a suffi de quelques semaines. Au Salvador et au Guatemala, en 1944, les luttes contre de terribles dictatures militaires durèrent environ deux semaines. Le puissant régime militaire du Shah d’Iran fut ébranlé en quelques mois. La dictature de Marcos aux Philippines s’écroula face à la puissance du peuple en l’espace de quelques semaines en 1986 : Le gouvernement des États-Unis abandonna rapidement le Président Marcos dès que la force de l’opposition devint manifeste. La tentative de coup d’État en Union soviétique en août 1991 fut bloquée en quelques jours par un mouvement de défiance politique. Peu après, plusieurs nations longtemps dominées gagnèrent leur indépendance en seulement quelques jours, semaines ou mois. La détermination du peuple a fait éjecter, au-moins pour un temps, le dictateur pendant la conférence nationale. Nous avons manqué de clairvoyance pour l’éloigner à jamais du pouvoir mais une telle situation aura un dénouement différent dans les conditions actuelles.

    L’idée toute faite et ancienne, selon laquelle les moyens violents opèrent toujours rapidement alors que les moyens non violents demandent du temps et de la patience n’est pas valide. Bien qu’il faille du temps pour changer profondément la situation et la société, le combat non violent lui-même contre la dictature peut se passer relativement vite.

  12. UNITE dit :

    UNITE dit : Tant que Sassou sera aux affaires, il n ‘y aura plus d’unité dans ce pays. Sassou a trop fait et continue à faire au titre de la conservation du pouvoir par l’oyocratie. Ceux d’ailleurs sont ses accompagnateurs qui doivent obéir à tout ce qu’il fait, non pas pour construire la nation mais pour être ses vassaux d’une part, et d’autre part voir ses parents mettre le Congo à genoux. Il est temps que ceux qui aujourd’hui ont un brin d’amour pour ce pays, disent trop c’est trop et y trouvent la solution.

  13. BOWAO COMPLICE DE SASSOU dit :

    JE M’EN BAS LES COUILLES QU’ILS VOUS CONVOQUENT, QU’ILS VOUS HUMILIENT, ETC

    LES BOWAO ET LES AUTRES LACHES, QU’ILS ARRÊTENT DE SE PLAINDRE, QU’IL FAUT AGIR ET MAINTENANT – IL ETAIT MINISTRE DE LA DÉFENSE NON?

    BOWAO ARRÊTE DE SE PLAINTE ALLER A L’ACTION, SASSOU DEGAGE ET MAINTENANT PAR TOUS LES MOYENS DISPONIBLES – SINON IL VA NON SEULEMENT VOUS TRAITER COMME DU BÉTAIL HUMAIN MAIS AUSSI ET SURTOUT VOUS ASSASSINER PETIT A PETIT, VOUS, LES FAUX OPPOSANTS, LES PRISONNIERS POLITIQUES ET LE PEUPLE. APRES LE CLAN PREND LE POUVOIR APRES LUI POUR VOUS MALTRAITER ENCORE COMME DES ESCLAVAGES, MAIS LE PEUPLE NON… LE PEUPLE A TOUJOURS LE DERNIER MOT.

  14. Sassou mort ou vif et maintenant dit :

    Je pense qu’il faut s’organiser et trouver des gens déterminés et capables de tirer sur Sassou Nguesso. Ce malade mental se déplace à Oyo, au Congo entre Oyo et Brazzaville et parfois même en Afrique, c’est là l’occasion de faire coup, un gros coup en provoquant un accident mortel en hélicoptère, avion, voiture, snippers, attentats, etc. Sassou n’a pas le monopole du crime en tirant sur le peuple, en assassinant les congolais. Nous pouvons aussi l’assassiner et maintenant, le pays sera alors libéré. Nous avons les plans des palais de sassou, là ou ils cachent les armes, on peut faire un coup et maintenant.

  15. Eyomas dit :

    7 octobre 2016 à 17 h 05 min (UTC 2) Lier vers ce commentaire
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    Vous qui condamnez Guy Brice Parfait Kolelas et le Pasteur Ntoumi pour ce qui se passe dans le pool ,soit vous êtes de mauvaise foi ou soit vous soufrez d’une cécité politique, Pako est très réaliste, il a refusé de revendiquer sa victoire aux élections présidentielles pour ne pas tomber dans le piège de sortir ses militants qui ont les mains nues dans la rue, aprés pour se faire massacrer par la suite, il faut comprendre, en face on a un régime tyrannique, répressif et sauvage, ils ne savent rien faire d’autre que de vivre aux crochets du pouvoir, des véritables assassins, voleurs et fainéants; le problème du Pool en particulier et du Congo en général c’est Sassou, c’est lui qui est entrain de détruire toute une région pour conserver un pouvoir volé,et pour régler les comptes à une région qui n’a pas voté pour lui; le reste n’est que manipulation, Pako n’a trahit personne, il évite tout simplement d’affronter un régime sanguinaire qui utilise les moyens de l’ETAT pour tuer son propre peuple, Tout le monde sait que ce qui s’est passé le 4 avril 2016, et ce qui se passe dans le Pool c’est un montage de Sassou, Jean dominique okemba, Ndengué et Pierre Oba, comme ils n’ont pas pu mettre ces événements sur le dos de Pako parce que ce dernier les a devancé sur le terrain de la paix, ce régime sanguinaire a trouvé prétexte sur Ntoumi , pour aller tuer, brûler les villages dans le pool, le discours de Pako est clair et précis,ceux qui lui cherche les poux sur la tête sont de mauvaise foi;il faut sortir des sentiers battus et gommer cette image d’Epinal que vous lui collez sur la peau , ceux qui ont voté pour lui aux élections présidentielles lui font encore confiance, Pako draine toujours des foules, des erreurs il en fait, c’est un humain; mais il n’a pas encore commis des fautes graves; le jour qu’il en commettra le peuple lui tournera le dos . J’ai entendu dire que que Pako devait suivre l’exemple de Jean Ping au Gabon, lui, Ping a fait exactement comme Pako, en homme intelligent il évite d’envoyer ses militants à mains nues pour aller affronter un pouvoir lourdement armé. Avant de critiquer sur internet quand on se trouve sur le bord de la seine ,il faut comprendre que, mener une opposition sur place au Congo n’est pas chose facile, face à un sanguinaire comme Sassou , un tyran qui a passé 32 ans au pouvoir et qui béneficie de la complicité internationale

  16. La voie de sortie. dit :

    l’unique voie de sortie de crise congolaise est de mettre sassou et tous ces soutiens français hors d’état de nuire.Le reste n’est qu’utopie tant sassou et ses maitres tels Jean paul pigasse et les medias plus la banque Lazare, Jean yves olivier le vampire vautour avec les armes et les reseaux israeliens dont un vient de mourir finalement et tous les autres mafieux au tour on en sortira jamais de cette emprise criminelle de sassou et compagnies.

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