Des habitants de Mpissa à Brazzaville attendent à côté d’un forage d’eau.
À cause des pannes et de l’insuffisance du réseau de distribution d’eau, une grande partie des habitants de Brazzaville n’ont plus d’autre choix que de s’approvisionner via les puits de certains particuliers. Une situation d’autant plus incompréhensible que le pays est longé par le deuxième fleuve le plus puissant du monde et que ses ressources d’eaux souterraines sont pléthoriques.
Le Congo dispose d’un réseau hydrographique parmi les plus dense au monde et sa pluviométrie est abondante. Toutefois, l’insuffisance des infrastructures de base entraîne de véritables pénuries. Si bien qu’actuellement, seuls 10% des Congolais ont accès à une eau saine en milieu rural et 50% en zone urbaine.
D’après un rapport du Global Water partnership, le pays manque « d’infrastructures de production (usines, stations de pompage…), de traitement (produits chimiques notamment), de stockage (châteaux d’eau), de distribution (canalisations, bornes-fontaines) et de commercialisation (robinetterie) ». Aujourd’hui, l’accès à l’eau se fait essentiellement par des réseaux informels, notamment grâce à des forages privés.
Contributeurs
« Dans les villes, les femmes transportent des bidons sur la tête comme au temps où on vivait dans les villages ! »
Notre Observateur Guy Milex Mbondzi, un habitant du quartier de Mpissa à Brazzaville, a pris ces photos, sur lesquelles des habitants attendent, au milieu de dizaines de bidons, devant des forages privés.
Dans certains quartiers, ce sont des pannes qui amènent à ce genre de situation mais dans d’autres comme à Mpissa, Bacongo, c’est notre quotidien. Tout d’abord, la Société nationale de distribution de l’eau [SNDE, qui assure la production, la distribution, le stockage et la commercialisation de l’eau potable au Congo] est une structure vétuste, à peine modernisée depuis qu’elle a été mise en place avant l’indépendance [certains équipements datent de 1954]. Donc même dans les zones couvertes, l’eau a du mal à être acheminée, bien souvent elle est jaunâtre, en partie à cause des canalisations impropres.[Les agents affirment que l’eau est traitée régulièrement, mais peut effectivement subir des altérations dues à la défectuosité du réseau ] Et dans les zones non couvertes, qui sont nombreuses depuis que la démographie de la ville a explosé, l’équipement est quasi-inexistant.
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« La compagnie SNDE n’oublie jamais de nous envoyer les factures »
Des efforts ont été faits, comme par exemple la création de la deuxième usine de traitement d’eau de Djiri [La fin des travaux de Djiri II, au nord de Brazzaville, est prévue courant 2014. Selon les plans du gouvernement, avec cette usine, 80 % de l’alimentation en eau potable de la ville devrait être assurée. Le reste devrait être couvert par l’usine réhabilitée de Djoué, construite depuis les années 50.] Mais vu l’ampleur des besoins, nous prenons toutes ces informations avec des pincettes.
La solution temporaire que nous avons trouvée, c’est de s’alimenter via des particuliers, qui ont les moyens de fabriquer des forages. Des revendeurs vont leur acheter des bidons d’eau de 25 litres à 50 francs CFA [0.08euros] et les transportent jusqu’à nos domiciles pour 100 francs CFA [0.16 euros]. C’est très rentable. La fille d’un homme politique s’est mêmes lancée dans ce business dans mon quartier. Le souci, c’est que cette eau n’est même pas potable. Pour trouver une eau propre à la consommation, c’est encore une autre histoire. Il faut passer par les quartiers où il y a des châteaux d’eau.
À Mpissa, il nous est arrivé de passer deux ans sans eau courante. Cette année, on en a eu un peu pendant la saison des pluies, mais depuis octobre, on est a nouveau à sec. Et le pire dans tout cela, c’est que la compagnie SNDE n’oublie jamais de nous envoyer les factures.
Le Congo est pourtant béni des dieux. À l’inverse des pays du Sahel, ici l’eau arrive en cascade, mais pas dans nos robinets. Dans les villes, les femmes transportent des bidons sur la tête comme au temps où on vivait dans les villages, c’est ça le développement ?
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Les autorités ont lancé en 2009 une vaste réforme de la gestion de l’eau, notamment en milieu urbain. L’État congolais a fait appel à l’entreprise française Sade, un sous-traitant de Veolia, pour réaliser une partie des travaux de réfection du réseau d’alimentation. En octobre dernier, la fin des travaux avait été annoncée pour début 2014 à Brazzaville et courant 2016 à Pointe-Noire, la deuxième plus grande ville du pays.
Interrogé par FRANCE 24, Nicolas Labarre, le directeur général de l’hydraulique au ministère congolais de l’Énergie et de l’Hydraulique, assure que la nouvelle usine de Djiri II, qui doit alimenter la grande majorité de la capitale sera fonctionnelle à 100% fin mars. « Il faudra continuer à réparer les canalisations à mesure que l’eau recommence à arriver dans les canaux, mais je pense que l’on peut dire que la ville de Brazzaville, incluant le centre et le périurbain, sera arrosée d’ici deux mois. C’est-à-dire que tout le monde aura accès à l’eau de chez soi, où à travers des bornes-fontaines ».
Depuis 2005, les investissements publics dans le secteur de l’eau congolais s’élèvent à plus de 300 milliards de francs CFA, soit un plus de 450 millions d’euros, toujours selon Nicolas Labarre.
Toutes les photos ont été prises par notre Observateur Guy Milex Mbondzi.
Comment définit-on un con…golais?
Un con…golais est quelqu’un qui est souvent victime de ses propres conneries ou des tiers-cons.
En d’autre terme, il ne s’en prends jamais à ses propres conneries plutôt à d’autres ou aux opposants politiques et intellectuels libres. Oui, on est con…golais pour la vie !
La connerie congolaise est -elle infinie?
Albert Einstein disait » le point commun entre la connerie humaine et l’univers, c’est que tout deux sont infinis »… quoique, je n’en suis pas sûr pour l’univers !
On se sent un peu moins con…golais lorsqu’on se sait être parmi les innombrables con..golais… Ceci est un cas de conscience.
Qui est ce qui empêche les congolais de vivre heureux?
Ce qui empêche les con…golais de vivre heureux, c’est la connerie du pouvoir Sassou Nguesso mais pas les différences tribales. Ceci est un cas de prise de conscience anti-tribalisme politique, de dictature et de confiscation du pouvoir à l’échelle locale et nationale.
Le régime Sassou Nguesso, sa famille, son clan, ses valets, ses pourris et vendus du Nord comme du Sud, de l’Est comme l’ouest définissent certainement la honte, le déshonneur et le processus de dé-civilisation, du dés-humanisme et de somalisation du Congo à l’échelle d’un peuple tout entier, c’est à dire le peuple CON…GOLAIS !
QUEL CON,? QUEL CON..GOLAIS?
Et chaque trimestre les Congolais payent la facture d’eau à cette société de non distribution d’eau.Scandaleux.
Nous sommes sur la bonne lancée. Nul doute que le Congo sera émergent en 2025. Toutes les conditions sont réunies par Denis Sassou Nguesso, le bâtisseur infatigable. L’absence d’infrastructures de base dans un pays riche tel que le nôtre est un signe du début du commencement de cette émergence. Comment, dans ces conditions, ne pas vouloir la pérennisation du pouvoir de notre communiste primitif!
Voici un pays où bien souvent la réalité est supérieure à la fiction.En effet avec une nappe phréatique aussi riche et avec des dirigeants qui sont au pouvoir depuis 17 ans( soient 4 mandats aux USA) sans discontinuer l’eau courante se fait toujours rare et on continue toujours de promettre que d’ici à 2 mois tous les congolais auront de l’eau.
En revanche le Burkina fasco, le Mali… qui sont non pas seulement des pays désertiques mais aussi des pays extrêmement plus pauvres que le notre ne connaissent pas de problèmes d’eau courante.
Quand on fait une analyse comparative du parcours économique suivi par les quatre dragons asiatiques, on se rend compte qu’à 11 ans de leur émergence ils avaient non pas seulement une industrie exportatrice en plein essor mais les problèmes les plus basiques comme l’eau, l’électricité, la santé, les routes… étaient déjà résolus. Cependant le Congo à 11 ans de son pseudo émergence arrive encore à manquer d’eau, d’électricité… et son modèle économique est aux antipodes du modèle économique de tous les pays émergents.
J’ai quitté le Congo en 1999. Ces problèmes existaient déjà: pas d’eau ou eau de mauvaise qualité mais il fallait payer les factures. Idem pour la SNE. Le hic est qu’il fallait composer avec la méchanceté et l’agressivité des agents de ces sociétés quand il venait le temps de payer ou non et de se voir couper! Dans les pays développés où l’eau coule régulièrement, on peut négocier et demander un échéancier mais pas au Congo. Je ne sais pas si ça a changé.
L’eau et l’électricité sont la base de tout même dans la création d’emploi. Que peut-on faire au Congo? Comment peut-on laisser les humains vivre dans de telles conditions si misérables?
Je suis née et j’ai grandi à Bacongo vers Mpissa et ce reportage me donne de la peine et des frissons. Mais j »ai l’espoir que ça changera un jour. Ma grand mère vient de mourir à environ 102 ans, quoique pauvre et sans revenu, alors que la fille de Sassou, très riche, est morte sans avoir atteint la moitié de cet âge. ça devait faire réfléchir les autorités pour penser aux autres, au moins à leurs droits élémentaires en leur redistribuant ce qui leur appartient de droit divin!
Au Webmaster
et
A Youlou Elenga Roger
Son complice,
Pensez – vous, messieurs de Congo Liberty, que le lien propose par M. Youlou contribue a l’avenement de la democratie et de la prosperite en republique du Congo? Dans l’affirmative, prouvez-le moi.
Et puis, pourquoi et comment la renvoyer au pays ( la RDC ou la RC?), le mieux ne serait-il pas qu’elle demeure ou elle est et que vous, qui vous interessez d’aussi pres a sa vie au point de publier un lien indescent, l’eduquiez.?
Pourquoi voulez-vous exporter cette responsabilite qui pourrait contaminer les soeurs restees au pays, tellement complexees par tout produit importe?Assumez-la, regentez votre territoire, cher Monsieur. vous avez decouvert le produit (Naia), l’avez fait connaitre a plus d’un (par Congo liberty), continuez votre projet marketing sinon vous le tuerez dans l’oeuf et perdrez votre gagne pain.
Tres impatient de lire votre prochaine publicite.
Chers internautes,
Nous avons constaté ce matin qu’un lien renvoyant vers une video pornographique a été posté sur ce forum. Nous n’en sommes pas responsables et nous l’avons supprimé dès que nous l’avons constaté. L’ip de cet internaute a été black-listée.
les internautes doivent être vigilants et nous signalés tout abus.
Point n’est lieu de nous reprocher quoi que ce soit. Ce n’est ni un lien , ni un article congo-liberty.
A bon entendeur salut.
Pourquoi le régime dictatorial Sassou Nguesso est à l’image d’une grande cour de récré?
Le Congo du roi Dictateur Sassou Nguesso est à l’image d’une grande cour de récréation que chacun de nous a peut-être eu l’occasion d’observer dans les cours d’école de n’importe quel pays.
Cela veut dire que nous sommes en présence d’une gouvernance juvénile et infantile où les règles du jeu sont fixées ou dictées par le(s) plus fort(s) de la cour de récré.
Il faut donc des adultes pour dire aux enfants – stop, la grande récré c’est fini !
La construction d’un pays ou d’un état est comme celle d’une maison. En effet, une maison quel qu’elle soit ne peut être construite sans socle, ni fondation et surtout sans structure architecturale – sinon, elle s’écroulera à court terme comme un château de cartes.
Le Congo-Brazzaville post dictature Denis Sassou Nguesso a donc impérativement besoin de nouvelles règles de jeux politiques, économiques, sociales, culturelles, environnementales et des lois
règlementant ainsi une nouvelle démocratie fédéraliste et décentralisée du Congo au 21è siècle.
Je suis à dakar ,l’eau qui alimente la ville vient de 2OO km de cette ville mais le probleme d’adduction d’eau ne se pose pas du tout.C’est malheureux pour notre pays
Je suis sidéré quand de telles plaintes nous parviennent encore.C’est triste c’est les franc-maçons sont des gens dangereux qui font souffrir les autres pour qu’on vienne à tout moment s’agenouiller devant eux
Il est temps que nous prenions nos responsabilités de façon courageuse afin que nous puissions vaincre ce regime qui est un malheur pour le peuple.Tout difficile au Congo
Au webmaster,
Je recois favorablement votre repentir mais, de grace, comment de telles choses peuvent-elles s’inviter si subrepticement dans un espace de concertation aussi serieux et educateur de l’ensemble des congolais ?
Sachez qu’une sentinelle a, par nature, l’obligation de ne pas s’endormir, sinon, elle n’en est pas une.
TROP GRAVE TROP GRAVE TELLEMENT MORIBOND CE MAKIAVEL A LA TETE DU CONGO PEUPLE JUSKA PLESBICITER LES MELODRAMES Z AUX SUJETS DE NOTRE CHAIR BOUKANEE SANS VERGOGNE MAIS C EST QUOI CE OUF DE SASSOU IL EST DIJONCTE SANS PUDEUR C EST DEGEULASSE :
http://www.voiceofcongo.net/werrason-jb-mpiana-tshala-muana-roga-wata-junior-mvula-zara-nzete-chantent-pour-le-4-mars-de-brazzaville :
PREUVE TANGIBLE DE TOUTE LA CLIC Z LISTED WANTED DESORMAIS LES CHASSEURS DE PRIME S Y FRONTERONS LES MAINS REVENGE DU SANG PAR LE SANG SANS MERCI EZEKIEL 30 v11 …ILS TIRERONT L EPEE CONTRE L EGYPTE ET REMPLIRONT LE PAYS DE MORTS…IL N Y AURA PLUS DE PRINCE DU PAYS D EGYPTE…LES BRAS DE PHARAON TOMBERONT ET ILS SAURONT QUE JE SUIS L ETERNEL.
l’eau de la SNDE sera distribuée à bientôt partout dans le territoire nationale les travaux sont en cours quelques arrondissement l’eau coulent convenablement comme mfilou( ngamaba) plateaux des 15ans, moungali, poto poto, talangai, djiri ainsi de suite donc veuillez être patient OK.
vous allez plus avoir des soucies concernant l’eau.
merci et bonne compréhension