Comme on l’a déjà dit, le Congo a organisé de façon chaotique et désastreuse des élections législatives et locales de la honte. Au cours de celles-ci, le Parti Congolais du Travail (PCT) qui n’est pas en conformité avec la loi, aurait remporté, ce qui est inédit dans le monde une majorité écrasante lors de ces deux scrutins.
Après cela, les Congolais s’attendaient à la démission du Premier ministre et à la formation d’une nouvelle équipe gouvernementale.
Finalement, c’est par un communiqué de la Présidence, qu’ils ont appris que l’on avait renouvelé la confiance au Premier ministre, lui enjoignant de faire dans un délai approprié, des propositions susceptibles de concourir à une plus grande efficacité de l’équipe Anatole Collinet Makosso 1. Ce qui, d’une manière, peut s’interpréter comme une certaine insatisfaction de ladite équipe. Avant de faire une analyse rapide de cette équipe, il faut le dire et le redire avec force que le Congo va mal, très mal.
Ensuite, il faut relever que l’équipe Anatole Collinet Makosso 2 a été formée dans un contexte particulier marqué par :
– La tenue chaotique et désastreuse des élections législatives et locales de la honte ;
– Le scandale de la force publique dans lequel les Congolais ont découvert que des « policiers », parfois placés à des postes de commandement dans l’appareil sécuritaire, étaient des braqueurs, sinon des bandits de grand chemin, ce qui est très grave ;
– Les membres du clan, voire de la famille présidentielle cités dans des affaires de blanchiment d’argent et de saisie d’un imposant bateau ;
– L’affaire du milliard de Nzouba Ndama, du nom de l’ancien président de l’Assemblée nationale du Gabon. Celle-ci a révélé aux Congolais, que pendant qu’ils souffraient, il y’avait distribution certainement à plusieurs personnalités du pays, de la sous-région, de la région et du monde entier des milliards. Ce qu’il faut le dire est humiliant et frustrant ;
– L’image d’un Congo, ternie lors des obsèques de la Reine Elisabeth ll ;
Bref, tout cela est préoccupant.
S’agissant du gouvernement, la réalité est cruelle et décevante. On peut relever :
-Le caractère pléthorique de cette équipe qui a le même effectif que la précédente (38 membres). Ce qui s’interprète comme un refus de la réduction du train de vie de l’Etat tant par les effectifs que par la révision en baisse des conditions de rémunération des ministres et d’autres acteurs. D’autant que le pays traverse une grave crise économique et financière ;
-Au niveau des départs (3 en fait),celui qui retient le plus l’attention est celui de Rigobert Roger Andely qui apparaissait comme rassurant les bailleurs de fonds internationaux. Il y’a fort à parier que l’affaire Nzouba Ndama, qui est une humiliation forte pour le ministre des Finances l’a décidé de partir d’une manière douce.
Le départ de Destinée Doukaga peut s’expliquer entre autre par les conflits qu’elle a eus avec certains membres du système. Il est à déplorer que sa collègue soit reconduite au gouvernement.
– Comment le précédent gouvernement, celui-ci se caractérise par le renforcement de la gestion clanique :
1) La présence de plusieurs beaux fils, enfants, nièces et cousins ;
2) 12 membres du gouvernement sont des ressortissants de la Cuvette, (Département d’origine du Président de la République) et 18 sont de la même ethnie que le Président. Ceci que dans le même temps, la Bouenza, le département le plus peuplé du Congo n’a qu’un seul ministre comme la Cuvette Ouest et la Sangha ;
3) Cette équipe n’est pas un bon signal pour la lutte contre la corruption. En effet, trois (3) d’entre eux font partie des (6) six congolais qui détiendraient selon les Panama papers, près de 5.500 milliards de francs CFA dans les paradis fiscaux et ceci depuis 2016. Une analyse des chiffres produits à cette occasion, fait d’eux des multimilliardaires, qui possèderaient des fortunes atteignant parfois près de 2.000 milliards de francs cfa. Les Congolais souhaitent en avoir la traçabilité. Jusqu’aujourd’hui, ils ne sont nullement inquiétés.
4) Le départ du ministère de l’administration du territoire de Guy Georges Mbacka conforte l’idée de l’organisation chaotique et désastreuse des dernières élections législatives et locales. Le retour du ministre Raymond Zephirin Mboulou ne rassure nullement en ce qui concerne surtout la gouvernance électorale. Son bilan, pendant quinze (15) ans est connu et a été négatif.
5) On a pris les mêmes et on recommence, parfois en utilisant la méthode de la chaise musicale.
Pour conclure, on peut dire qu’il n’y a rien à attendre de cette équipe surtout qu’une bonne partie d’entre eux, ne sont pas conformes à la loi. Tout comme le Parti Congolais du Travail.
Pour l’heure, les Congolais veulent avoir la vérité, mais toute la vérité dans le scandale de la police et dans l’affaire du milliard de Nzouba-Ndama, ancien Président de l’Assemblée nationale de la République Gabonaise.
Clément MIERASSA
Diffusé le 26 septembre 2022, par www.congo-liberty.org
La voyoucratie , matinée de criminalités ,au pouvoir…Si le Congo n’existait pas,il fallait que Sassou l’invente..
Ce bazard pouvoir surréaliste démontre la néantisation du pauvre Congo ,titubant tel un un être vivant ayant perdu de son sang .. C’est ce qu’on appelle « :Une gouvernance erratique et purement imaginaire car ne fondait sur aucune logique .
Lire ne fondant sur aucune logique…
J’insiste sur le caractère incompatible de certaines coutumes congolaises , par les quelles ,le Congo ,ne peut se développer,..
Oublier le fait tribal dans l’advenue de certains échecs politiques et économiques , c’est récuser la lumière de la raison .. Autrement dit possibiliser une impossibilité inscrite dans les germes de certains membres des tribus arriérées du Congo , lesquels prétendent se servir de la théologie égalitaire devant l’intelligence pour tenter de diriger le Congo….Mais la vérité génétique est tatillonne. Sassou en fait l’expérience pratique…Il porte le poids d’une tribu dont les attributs sont contraires à la bonne compréhension des exigences d’un Etat démocratique.
Sassou nous en donne , au travers de son comportement qui frise l’animalité…
Les événements de zouba et ceux de la honte anglaise ont fini par démontrer à la face du monde le. ridicule existentiel d’un homme sans boussole …
Le temps semble lui peser ,lui rappeler la finitude de ce pouvoir qui n’en est plus un …
Ce temps lui est devenu la digue indépassable ,et les erreurs y relatives deviennent des occasions du ridiculisme congolais…
En fait ,le match est bien terminé et les acteurs ont quitté le terrain ; il s’y sent seul et perdu . .
Si le tribalisme possédait en lui des vertus ,Sassou aurait développé le Congo ,car l’homme en a fait sa religion politique…
On aura beau gesticuler ,la source du mal congolais est institutionnelle.Voila ,la réalité à laquelle on fait face ,sans y apporter un correctif …
Si la France se retrouve dans ses institutions , c’est du fait de son histoire et de sa sociologie humaine…,
Le Congo , sociologiquement n’est pas la France , au regard de ses propres réalités intrinsèques marquées par une tension permanente entre les tribus sur la gestion des affaires publiques…
L’aspect sociologue dans la perspective du pouvoir politique n’est pas négligeable et influe sur l’unité nationale,qui demeure le but permanent de toute objectivation politique…
À partir du personnage de sassou , homme politique , aventurier ,peu instruit , suranné ,le Congo se doit de faire le deuil du pouvoir personnel . Il en va de sa survie et de son unité ..Car Sassou ne comprend pas Sassou au point qu’il ne s’écoute plus .
L’overdose du pouvoir personnel en a fait un robot capable de marcher sur les cadavres et de distiller l’argent public au moindre mal être ..
Si » : l’homme est un arbre inversé » du fait que ses cheveux sont ses racines , Sassou a perdu les siennes…
L’ immaturité de certaines tribus congolaises n’aide pas le. Congo à unifier le pouvoir autour d’une seule personne.,car la tribu occulte l’ intérêt général dans le déploiement de l’exercice du pouvoir ,tant la pesanteur ethnique reste chevillée au corps et à l’esprit de celui qui incarne le pouvoir…
Bref ,le Congo doit revoir de. fond en comble son logiciel institutionnel pour l’adapter aux exigences féroces du peuple congolais en quête de la bonne vie ..
Nier l’influence néfaste de la tribu sur la conception d’une République démocratique ,au sens propre du terme, c’est choisir la voie de l’impasse ou celle de l’Autriche…
Que ceux qui ont étudié le droit constitutionnel fasse leur aggiornamento .. . ..
Contrairement à ce que le dictateur sangunaire et son gouvernement veulent faire comprendre au monde, Rigobert Roger Andely n’ a pas été renvoyé du gouvernent. Il a personnellement démissionné à cause de l’affaire Nzouba Ndama, et dr la grande humiliation dont Sassou Nguesso en compagnie de son petit fils ont vaicu à Londres.
Andely n’a voulu supporter davantage les très nombreux scandales qui caractérsent d’ une manière fraglante la gestion clanique, honteuse, mafieuse de Sassou Nguesso et son régime “Cette équipe n’est pas un bon signal pour la lutte contre la corruption „. Absolument. Comment voulez vous que cette dernière qui ne fait que suivre les ordres du dictateur, de son fils Christel, grand mafieux, criminel comme son père combatte la corruption, la mafia, la violence, les anti valeurs dont ils sont les initiateurs, les meneurs personnellement? Ce n’ est pour rien que le nombre de beaux fils, enfants, nièces et cousins ne cess de prendre l’ampleur dans le gouvenement et dans l’administration de l’ etat Congolais. Il ne faut pas s’ attendre non plus à „la réduction du train de vie de l’Etat et des effectifs , à la révision en baisse des conditions de rémunération des ministres .
Sassou Nguesso et ses ministres, sa clique ne sont pas là pour servir le peuple , developper le Congo. Ils sont des criminels qui saccagent le Congo, qui pensent qu`a leurs intrets égoistes , qu`a semer l’ insécurité afin de mieux epeurer et soumettre le pruple à leur merci.
Ils sont ce qu’i l y a de plus lait, dangereux en la politique africaine tant décriée. Voyez l`armée ,la police congolaise sous les ordres de Sassou Nguesso. Les Chefs sont avant tout des hommes de Sassou Nguesso à tout faire. Ces forces sont avant tout faites des escadrons de la morts, des tueurs, bandits de grand chemin . Jean François Ndenguet ayant joué un role clé dans les génocides du Pool, l affaire du diaparu du Beach, dans les assassinats des opposants de longue date comme de circonstance comme Ntsourou est une parfaite illustration .
Avec Sassou Nguesso, le crime est érigé en mode de gouvernement.Ce n’est pour rien que le dictateur tient à se maintienir au pouvoir coûte que coûte, quitte à ordonner parfois des crimes qui tombent sous la qualification de crimes contre l’humanité.