HOMMAGE AUX PERES DE L’INDEPENDANCE DU CONGO-BRAZZAVILLE : portrait de l’abbé Fulbert Youlou

FulbertYoulouTRANSCRIPTION SUR L’ABBE FULBERT YOULOU

PERSONNALITE D’OUTRE MER 1er PRESIDENT de la REPUBLIQUE du CONGO ———————————

Source : DAM ( direction des affaires africaines et malgaches du Ministère des affaires étrangères France, quai d’orsay) No 52.2.36 du 22 mars 1961 .

L’abbé FULBERT YOULOU, président de la République du CONGO , est né le 07 juin 1917 à MADIBOU. Distingué par les missionnaires spiritains, le jeune FULBERT YOULOU est baptisé à neuf ans et, trois ans plus tard, il entre au petit séminaire de BRAZZAVILLE. Studieux et appliqué, il est envoyé au séminaire d’AKONO , pour y terminer ses études secondaires et, c’est au grand séminaire de MVOIYE près de YAOUNDE ( CAMEROUN), qu’il fait de BRILLANTES ETUDES de PHILOSOPHIE. Cette époque sera décisive pour son avenir . L’abbé rencontre en effet, à YAOUNDE, un autre séminariste avec lequel, il se prend d’amitié, BARTHELEMY BOGANDA, qui devait devenir Président de la République CENTRAFRICAINE. Tous deux , échangent leurs livres, les annotent et déjà, parlent de l’orientation de l’AFRIQUE.

Avant d’avoir terminé ses études de théologie, l’abbé YOULOU est désigné comme professeur au séminaire de MBAMOU ( CONGO), ou il restera que peu de temps . Il doit, en effet, achever sa théologie à LIBREVILLE et à BRAZZAVILLE. Ordonné prêtre le 09 juin 1946, il est affecté à la paroisse saint- françois à BRAZZAVILLE ou, il est chargé des œuvres et des organisations de jeunesse en même temps qu’il remplit le rôle d’aumônier à l’hopital general . Il poursuit cette tâche pendant 9 ans, mais prêtre africain, il s’interroge ; il acquiert la conviction que son apostolat doit être d’abord social et, il jouit d’une immense popularité . Quand en 1953, le député TCHICAYA de POINTE NOIRE, se présente aux élections à l’assemblée législative contre JACQUES OPANGAULT de la likouala- mossaka, les LARIS élisent , malgrè lui, FULBERT YOULOU, mais l’administration maintient dans son mandat FELIX TCHICAYA, soulevant d’ailleurs de véhémentes manifestations .

Mais, la voie était tracée ; l’abbé YOULOU croit désormais que les résultats sociaux qu’il recherche, sont essentiellement tributaires d’une action politique . Il s’y décide nonobstant les réserves de ses supérieures . Il se rend à paris , prend de nombreux contacts et, à son retour, est accueilli en triomphateur à l’aéroport MAYA MAYA. Aussitôt, il organise son parti :UDDIA, dispose du journal « cette semaine », qui le font MAIRE de BRAZZAVILLE., tandis que son ami STEPHANE TCHITCHELLE, s’empare de la MAIRIE de POINTE NOIRE.

Dès lors , les succès ne cessent plus ; son parti s’adjuge la moitié des sièges de l’assemblée aux élections du 31 mars 1957 ; il devient ministre de l’agriculture dans le cabinet de JACQUES OPANGAULT. Le 28 novembre 1958, la République du CONGO est proclamée à POINTE NOIRE par le président de l’assemblée CHRISTIAN TAYLE . L’abbé YOULOU est élu le même jour , premier ministre et, forme le gouvernement ; il doit faire face à une opposition assez vive, qui se traduit par des batailles de rues à POTO POTO et à BACONGO. Mais, les mesures politiques d’APAISEMENT qu’il prend, sans délai, lui permettent bientôt, de rallier ses adversaires. Aux élections de juin 1958, il remporte 51 sièges sur les 61 à la nouvelle assemblée. Il nomme JACQUES OPANGAULT ministre, parce qu’il incarne le VRAI SENS de L’UNITE du PEUPLE du CONGO et, est élu Président de la République du CONGO.

Par Louis aimé MPASSI

Président ADDCF Association pour la défense des droits des Congolais en France.

Source : DAM ( direction des affaires africaines et malgaches du ministère des affaires étrangères France, quai d’orsay, No 52.2.36 22 mars 1962 .

TRANSCRIPTION DU DERNIER DISCOURS DU PRESIDENT CONGOLAIS L’ABBE FULBERT YOULOU (14 AOUT 1963)

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8 réponses à HOMMAGE AUX PERES DE L’INDEPENDANCE DU CONGO-BRAZZAVILLE : portrait de l’abbé Fulbert Youlou

  1. PATRIOT MAN dit :

    La République du Congo a célébré jeudi le 53ème anniversaire de son accession à l’indépendance. L’un des temps forts de l’évènement a été le grand défilé civil et militaire organisé à Djambala (département des Plateaux), à plus de 350km au nord de la capitale Brazzaville.
    Le président Obiang Nguema de Guinée équatoriale, le président Mamadou Issoufou du Niger, ainsi que le chef de l’Etat de la transition centrafricaine Michel Djotodia et plusieurs autres personnalités étrangères ont pris part à ces festivités au côté du président congolais Denis Sassou N’Guesso.
    D’une durée de près de 3 heures et demie, ce défilé civil et militaire a été un moment de cohésion des forces vives de la nation congolaise. C’est la force publique qui a donné le temps avant que les populations civiles ne prennent la relève. Au total, quelque 3500 éléments des Forces armées congolaises (FAC), de la gendarmerie, de la police et des corps paramilitaires ont participé à l’évènement.
    Créée au lendemain de l’indépendance du pays en 1960, la force publique congolaise se trouve en plein processus de restructuration. Elle participe aux côtés des autres forces des pays d’Afrique centrale aux opérations et missions de maintien de la paix dans la sous-région.
    S’agissant du défilé civil rythmé par la fanfare de l’église kimbanguiste, il a été marqué par la présence des populations de la région, des représentants des administrations publiques et privés, des confessions religieuses, des ONG et associations, des partis politiques de l’opposition et du pouvoir.

  2. PATRIOT MAN dit :

    Message du chef de l’Etat sur l’état de la nation : Denis Sassou Nguesso réaffirme la bonne marche de l’économie et de la démocratie congolaises
    Publié le mardi 13 août 2013 11:09
    Affichages : 213

    Le président de la République, Denis Sassou Nguesso
    Le président de la République, Denis Sassou Nguesso, a prononcé, lundi 12 août 2013, le traditionnel discours sur l’état de la nation devant le parlement réuni en congrès, présidé par Justin Koumba, président de l’assemblée nationale. C’était au palais des congrès, en présence d’André Obami-Itou, président du sénat, des membres du gouvernement, des corps constitués nationaux et internationaux et des parlementaires des deux chambres. A cette occasion, le chef de l’Etat a réaffirmé la bonne marche de l’économie nationale et de la démocratie au Congo.
    Par ailleurs, il a lancé un appel aux acteurs politiques, aux membres de la société civile et à l’ensemble du peuple, afin de rester tous attachés, quoi qu’il arrive, au «dialogue constructif, au compromis et à la compréhension, dans le traitement des questions qui nous engagent tous», a-t-il dit.
    Le rendez-vous du message sur l’état de la nation a permis au chef de l’Etat de faire une revue des efforts entrepris par l’Etat, sous sa direction, dans le domainre économique. «La conséquence logique de la densification en cours de notre économie est la réduction sensible du chômage et le recul de la pauvreté», a déclaré Denis Sassou Nguesso qui s’est appuyé sur les résultats des études de l’enquête de consommation auprès des ménages réalisées en 2005 et 2011 et qui relèvent un faible taux de chômage au Congo de 19,4% à 6,9%. «La pauvreté, appréciée à l’aune de la détention monétaire, a reculé, en passant de 50,7% de la population, en 2005, à 46,5%, en 2011», a-t-il ajouté.
    Par ailleurs, le président de la République a laissé entendre que la gestion des finances publiques, depuis 2006, se solde, année après année, par un excédent budgétaire. «Il a été de plus de cinq cent milliards de francs Cfa, en 2012», a-t-il fait savoir, tout en précisant qu’avec plus de 10% de croissance, en 2012, la branche des bâtiments et travaux publics demeure la plus dynamique de notre économie, dans le secteur hors-pétrole.
    Outre ces deux secteurs, le chef de l’Etat estime que l’agriculture et l’élevage ont affiché, en 2012, un taux de croissance de plus de 8%. Face à la bonne marche de l’économie nationale, Denis Sassou Nguesso a demandé aux Congolais de ne pas relâcher l’effort. «Conti-nuons d’asseoir un cadre macroéconomique stable, d’assainir, fondamentalement et durablement, les finances publiques, d’observer la rigueur et l’orthodoxie dans l’exécution du budget de l’Etat. Continuons de diversifier l’économie et de construire les infrastructures de base. L’émergence du pays à l’horizon 2025 ne pourra qu’être certaine dans ces conditions», a-t-il affirmé.
    Abordant la question du social, le président de la République a, tout d’abord, la sommation des efforts entrepris pour relever le pouvoir d’achat des fonctionnaires, améliorer la situation des retraités, et ceux réalisés dans le domaine de la santé et de l’éducation. Dans ce même élan, Denis Sassou Nguesso a évoqué la gestion des conséquences de la tragédie du 4 mars 2012. Il a pris, au nom du gouvernement, l’engagement de reloger les anciens propriétaires des maisons détruites, dans des habitations sociales en construction à Mpila, dans la zone du sinistre qui sera urbanisée et modernisé et de dédommager les opérateurs économiques ayant perdu leurs biens à usage commercial du fait de la catastrophe.
    Toutefois, le chef de l’Etat a reconnu que ce qui a été fait dans le domaine social n’est ni parfait, ni suffisant. «Le calendrier du gouvernement en faveur des populations n’a toujours pas obéi aux délais et aux impatiences légitimes des uns et des autres. Le plus important reste que les promesses se réalisent. Le plus rassurant, c’est que le gouvernement s’efforce, toujours, de garantir la distribution équitable des fruits de la croissance, chaque fois que la conjoncture économique et financière le permet», a-t-il indiqué.
    Dans cette optique, Denis Sassou Nguesso a fait savoir qu’il a instruit les ministres en charge du travail, des finances et de la fonction publique d’examiner les modalités de relèvement de la rémunération des agents de l’Etat, de sorte qu’ils aient un pouvoir d’achat plus important qu’ils en ont aujourd’hui.
    Parlant de la démocratie, le chef de l’Etat a précisé que celle-ci est en marche, dans notre pays. «Garant de la cohésion nationale, j’ai l’obligation d’apporter mon appui à toute démarche qui, plutôt que d’opposer les Congolais aux Congolais, les rapproche; plutôt que de promouvoir les extrémismes, apporte la tempérance et la tolérance au sein de la nation, renforçant ainsi notre désir légitime de vivre ensemble. En la matière, le mbongui, le Kandza, attributs fondateurs et fédérateurs de notre société, doivent demeurer nos référentiels».
    Pour le chef de l’Etat, la démocratie ne signifie pas s’opposer, systématiquement, à tout. «La démocratie ne consiste pas en un refus permanent du dialogue et du compromis. La démocratie, ce n’est pas de voir d’infâmes collusions, de coupables compromissions, de viles trahisons, toutes les fois qu’un certain rapprochement semble s’opérer entre les points de vue contraires, au nom de l’intérêt général», a déclaré le président de la République, qui a lancé un appel aux acteurs politiques, aux membres de la société civile et à l’ensemble du peuple, afin que «nous restions tous attachés, quoi qu’il arrive, au dialogue constructif, au compromis et à la compréhension, dans le traitement des questions qui nous engagent tous». Aussi, les a-t-il invités à faire preuve d’un sens élevé de civisme, à l’occasion des opérations du recensement administratif spécial, fruit de la concertation politique de Dolisie, tenue en mars 2013.

  3. PATRIOT MAN dit :

    Le président de la République, Denis Sassou Nguesso, a prononcé, lundi 12 août 2013, le traditionnel discours sur l’état de la nation devant le parlement réuni en congrès, présidé par Justin Koumba, président de l’assemblée nationale. C’était au palais des congrès, en présence d’André Obami-Itou, président du sénat, des membres du gouvernement, des corps constitués nationaux et internationaux et des parlementaires des deux chambres. A cette occasion, le chef de l’Etat a réaffirmé la bonne marche de l’économie nationale et de la démocratie au Congo.

  4. PATRIOT MAN dit :

    Par ailleurs, il a lancé un appel aux acteurs politiques, aux membres de la société civile et à l’ensemble du peuple, afin de rester tous attachés, quoi qu’il arrive, au «dialogue constructif, au compromis et à la compréhension, dans le traitement des questions qui nous engagent tous», a-t-il dit.

  5. PATRIOT MAN dit :

    Le rendez-vous du message sur l’état de la nation a permis au chef de l’Etat de faire une revue des efforts entrepris par l’Etat, sous sa direction, dans le domainre économique. «La conséquence logique de la densification en cours de notre économie est la réduction sensible du chômage et le recul de la pauvreté», a déclaré Denis Sassou Nguesso qui s’est appuyé sur les résultats des études de l’enquête de consommation auprès des ménages réalisées en 2005 et 2011 et qui relèvent un faible taux de chômage au Congo de 19,4% à 6,9%. «La pauvreté, appréciée à l’aune de la détention monétaire, a reculé, en passant de 50,7% de la population, en 2005, à 46,5%, en 2011», a-t-il ajouté.
    Par ailleurs, le président de la République a laissé entendre que la gestion des finances publiques, depuis 2006, se solde, année après année, par un excédent budgétaire. «Il a été de plus de cinq cent milliards de francs Cfa, en 2012», a-t-il fait savoir, tout en précisant qu’avec plus de 10% de croissance, en 2012, la branche des bâtiments et travaux publics demeure la plus dynamique de notre économie, dans le secteur hors-pétrole.

  6. PATRIOT MAN dit :

    Outre ces deux secteurs, le chef de l’Etat estime que l’agriculture et l’élevage ont affiché, en 2012, un taux de croissance de plus de 8%. Face à la bonne marche de l’économie nationale, Denis Sassou Nguesso a demandé aux Congolais de ne pas relâcher l’effort. «Conti-nuons d’asseoir un cadre macroéconomique stable, d’assainir, fondamentalement et durablement, les finances publiques, d’observer la rigueur et l’orthodoxie dans l’exécution du budget de l’Etat. Continuons de diversifier l’économie et de construire les infrastructures de base. L’émergence du pays à l’horizon 2025 ne pourra qu’être certaine dans ces conditions», a-t-il affirmé.
    Abordant la question du social, le président de la République a, tout d’abord, la sommation des efforts entrepris pour relever le pouvoir d’achat des fonctionnaires, améliorer la situation des retraités, et ceux réalisés dans le domaine de la santé et de l’éducation. Dans ce même élan, Denis Sassou Nguesso a évoqué la gestion des conséquences de la tragédie du 4 mars 2012. Il a pris, au nom du gouvernement, l’engagement de reloger les anciens propriétaires des maisons détruites, dans des habitations sociales en construction à Mpila, dans la zone du sinistre qui sera urbanisée et modernisé et de dédommager les opérateurs économiques ayant perdu leurs biens à usage commercial du fait de la catastrophe.

  7. PATRIOT MAN dit :

    Toutefois, le chef de l’Etat a reconnu que ce qui a été fait dans le domaine social n’est ni parfait, ni suffisant. «Le calendrier du gouvernement en faveur des populations n’a toujours pas obéi aux délais et aux impatiences légitimes des uns et des autres. Le plus important reste que les promesses se réalisent. Le plus rassurant, c’est que le gouvernement s’efforce, toujours, de garantir la distribution équitable des fruits de la croissance, chaque fois que la conjoncture économique et financière le permet», a-t-il indiqué.
    Dans cette optique, Denis Sassou Nguesso a fait savoir qu’il a instruit les ministres en charge du travail, des finances et de la fonction publique d’examiner les modalités de relèvement de la rémunération des agents de l’Etat, de sorte qu’ils aient un pouvoir d’achat plus important qu’ils en ont aujourd’hui.
    Parlant de la démocratie, le chef de l’Etat a précisé que celle-ci est en marche, dans notre pays. «Garant de la cohésion nationale, j’ai l’obligation d’apporter mon appui à toute démarche qui, plutôt que d’opposer les Congolais aux Congolais, les rapproche; plutôt que de promouvoir les extrémismes, apporte la tempérance et la tolérance au sein de la nation, renforçant ainsi notre désir légitime de vivre ensemble. En la matière, le mbongui, le Kandza, attributs fondateurs et fédérateurs de notre société, doivent demeurer nos référentiels».
    Pour le chef de l’Etat, la démocratie ne signifie pas s’opposer, systématiquement, à tout. «La démocratie ne consiste pas en un refus permanent du dialogue et du compromis. La démocratie, ce n’est pas de voir d’infâmes collusions, de coupables compromissions, de viles trahisons, toutes les fois qu’un certain rapprochement semble s’opérer entre les points de vue contraires, au nom de l’intérêt général», a déclaré le président de la République, qui a lancé un appel aux acteurs politiques, aux membres de la société civile et à l’ensemble du peuple, afin que «nous restions tous attachés, quoi qu’il arrive, au dialogue constructif, au compromis et à la compréhension, dans le traitement des questions qui nous engagent tous». Aussi, les a-t-il invités à faire preuve d’un sens élevé de civisme, à l’occasion des opérations du recensement administratif spécial, fruit de la concertation politique de Dolisie, tenue en mars 2013.

  8. PATRIOT MAN dit :

    Pour le chef de l’Etat, la démocratie ne signifie pas s’opposer, systématiquement, à tout. «La démocratie ne consiste pas en un refus permanent du dialogue et du compromis. La démocratie, ce n’est pas de voir d’infâmes collusions, de coupables compromissions, de viles trahisons, toutes les fois qu’un certain rapprochement semble s’opérer entre les points de vue contraires, au nom de l’intérêt général», a déclaré le président de la République, qui a lancé un appel aux acteurs politiques, aux membres de la société civile et à l’ensemble du peuple, afin que «nous restions tous attachés, quoi qu’il arrive, au dialogue constructif, au compromis et à la compréhension, dans le traitement des questions qui nous engagent tous». Aussi, les a-t-il invités à faire preuve d’un sens élevé de civisme, à l’occasion des opérations du recensement administratif spécial, fruit de la concertation politique de Dolisie, tenue en mars 2013.

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