Esclavage, colonisation, décolonisation, la politique prend toujours le pas sur l’histoire
Crime contre l’humanité ou pas, le débat peut-il être ouvert au cours de cette présidentielle ?
Décidément Macron ne fait pas les choses comme tout le monde. Son instruction, sa verve de jeune candidat, sa nouvelle stratégie dans le domaine politique, sa façon de faire la campagne, sa volonté d’appeler un chat, un chat, trouble le Landernau politique français, surtout le personnel politique habitué à la grosse langue de bois et aux paroles cuites et recuites qui masquent souvent une vérité historique.
Le crime de lèse-majesté de Macron, c’est d’avoir déclaré que la colonisation était un crime contre l’humanité, alors que certains politiques, pas toujours très érudits, mis au courant de l’analyse historique, affirment que le qualificatif de crime contre l’humanité ne s’appliquait pas à la colonisation (Algérie, Afrique noire, ancien empire colonial français) aux motifs que l’apport des Lumières, œuvre civilisatrice de la France, a permis à la France de bâtir un modèle républicain proclamant le principe d’égalité. Sur cette base, Henri Guaino, candidat LR à l’élection présidentielle, dit que la France n’a pas à s’excuser de ce qu’elle a fait au cours de son histoire. François Fillon et Marine Le Pen, caressant les pieds noirs rapatriés d’Algérie, expliquent que Macron a tort. Hamon, plus mesuré, pense qu’il ne faut pas jeter l’huile sur le feu.
Quelle est la position des historiens, ou de certains d’entre eux comme Benjamin Stora, spécialiste de l’Algérie, Président du Conseil d’orientation de la Cité nationale de l’histoire de l’immigration et auteur de l’histoire dessinée de la guerre d’Algérie au Seuil ? Dans le Parisien du vendredi 17 février 2017, à la page 4, Benjamin Stora estime que la colonisation est bien un crime contre l’humanité. La définition juridique est très large et, selon lui, elle englobe aussi bien la shoah que l’esclavage ou la colonisation. Pour Stora, les différentes lois d’amnistie votées dans les années 60 empêchent que des plaintes initiées par des individus aboutissent. Il estime que c’est une question trop brûlante et trop politique en France car la France refuse de voir les crimes qu’elle a perpétré en Afrique noire comme en Algérie au nom de sa mission civilisatrice. Pour lui, les choses sont claires, les crimes contre l’humanité impliquent aussi bien la Shoah, que tout génocide (comme celui des Arméniens) ou la colonisation. Il pense que, dès lors que l’on prononce crime contre l’humanité en France, le débat se clôt ou se politise.
Voilà les éléments d’un débat sur les mémoires que la France peut ouvrir, sans tout de suite verser dans le registre de la repentance ou de l’excuse. On peut discuter sans forcément avoir un a priori marqué par l’empathie ou la « désempathie ». La France est un pays bizarre car elle a beaucoup de mal avec ses mémoires (esclavage, colonisation, décolonisation, collaboration). Il a fallu attendre l’intervention courageuse de Jacques Chirac pour dire que l’Etat français était coupable dans la déportation des Juifs. Cet Etat français représenté par Vichy a joué un rôle important, implicite ou explicite, dans la mise en place des politiques ignominieuses contre les Juifs par Hitler.
Macron a eu raison, en tant que candidat, de mettre sur la table des problèmes qui fâchent et qui tendent la société française actuelle au nom d’un vivre-ensemble hypocrite et stratégique. Le vivre-ensemble hypocrite est caractérisée en France par de nombreuses politiques publiques, la création d’organisations antiracistes, la mise en œuvre des politiques de lutte contre les discriminations. Les véritables problèmes sont ailleurs, ce sont des problèmes de mémoire refoulée que les uns (pieds noirs par exemple) et les autres (enfants de la troisième génération dont les parents ou grands-parents viennent de l’Empire français) ont du mal à résoudre.
Il faut se parler, ne pas demander de la repentance, ne pas demander des réparations (quoique…) et construire une société hétérogène dans sa composition mais homogène dans sa citoyenneté républicaine. Voilà à quoi doit servir la sortie de Macron, au moment où la campagne présidentielle se met en route. Voilà un petit projet politique intéressant, mais à condition de l’analyser de façon historique en s’appuyant sur des faits.
Par Lucien PAMBOU
Diffusé le 19 février 2017, par www.congo-liberty.org
Ntsourou est mort, c’est malheur qui frappe le Congo Brazzaville.
Mais soyons sincère
Le criminel sassou n’est qu’un nom simple derrière lui toute une force :
La France pour le pillage du Congo
Les USA pour maintenir Kabila en RDC
Ntsourou fut numéro 2 du system sassou
Mokoko fut attaché militaire de la présidence de sassou
Disons que ces personnages sont responsables de la malédiction congolaise, leur égoïsme, logique du pouvoir au nord et le tribalisme, place le Congo dans une misère profonde.
On ne peut pas lutter politiquement contre le criminel sassou avec tout son support
NTSOUROU OU MOKOKO DEVRAIT ABATTRE SASSOU IL Y A LONGTEMPS DE CELA, NOUS NE SERONS PAS LA OU NOUS SOMMES AUJOURD’HUI.
QUI EST LA GARDE DE CE TERRORISTE MAINTENANT ? LA LÉGION ÉTRANGÈRE FRANÇAISE
Lucien,
tu abordes ici une problématique qui, de mon humble avis, devrait prendre en compte les fameuses origines judeo-chretiennes et surtout catholique de la France qui a forgé et façonne encore sa culture. Cette culture a fait naître, en simplifiant, une série de valeurs que l’on peut facilement identifier par la relation à l’argent et à celui qui est différent. L’autre ne doit pas être différent, il doit lui ressembler parce qu’il détient le savoir et donc une supériorité civilisationnelle. La colonisation est donc perçue comme une grande oeuvre civilisatrice et non une vaste dépossession de nos civilisations avec pour excuse : nous ouvrir à la culture universelle. Ils ne peuvent donc validée la thèse de crime contre l’humanité. Même si, il y a environ 3 ou 4 ans, ils ont reconnu sous la pression de Christiane Taubira, ils ont reconnu l’esclavage comme crime contre l’humanité. Ils ne sont pas à une contradiction près quand il faut analyser les 2 réalités : colonisation et esclavage au vu des atrocités qui allaient jusqu’à fouetter, humilier et exploiter les colonisés.
Certains historiens pourtant, Benjamin Stora, reconnaissent ce caractère de crimes contre l’humanité. Pourquoi cette levée de boucliers ? L’Europe reconnaît officiellement un seul génocide sur son territoire : la Shoah, portée par l’Allemagne comme un fardeau qui la rend inopérationnelle dans le réglement du conflit israëlo-arabe. Les crimes contre l’humanité étant imprescriptibles, la France voit donc dans les déclarations de Macron une condamnation devant la communauté internationale que le pays ne veut endosser politiquement et économiquement. Reconnaître la colonisation comme crime contre l’humanité c’est entraîner des réparations financières et morales. La politique française dans tous les domaines (économie, politique et culture) a pour socle la colonisation (CFA, par exemple).
Les événements que nous vivons actuellement dans notre pays ne peuvent se justifier que par la nature de la politique issue des concepts coloniaux : interférences permanentes dans nos choix politiques et économiques avec une balance de paiement en leur faveur depuis les indépendances. Macron devrait pousser là condamnation plus en condamnant la complicité politique dans les comportements sanguinaires de Sassou. Mais il ne faut pas rêver, la France n’a que des intérêts, n’est-ce pas ? Laissons donc la France à ses contradictions et focalisons-nous sur une indépendance réelle comme l’ont fait justement l’Algérie et le Vietnam (Indochine).
David Londi
Ton analyse me touché droit au Cœur
Nous ne pouvons pas avoir le beurre et l’argent beurre en même temps. Nous devrons savoir ce que nous voulons.
Évidemment c’est l’erreur que Mokoko, Ntsourou et Okombi qui ont été très proche du terroriste français au nom de sassou ont eu a commettre.
Vouloir maintenir le system tel qu’il est et avoir le pouvoir ceci n’est pas possible, car la France le sait que sassou est un criminel de naissance, la mort des congolais ne signifie rien pour lui, d’ailleurs, il l’a dit en 1997 « même si tous les congolais venaient de mourir je serais le président du Congo ».
Voici cette vidéo sur les massacres dans le Pool présentement. youtube.com/watch?v=4VAbOH-uiA4
Vous ne verrez aucune vidéo de se genre dans aucun media français, tous les medias français sont la pour pouvoir nous convaincre que ce criminel qui a sur sa tête plus de 400.000 morts a toujours raison c’est tout le reste des congolais qui ont qui sont fautifs.
C’est qu’il nous faut c’est une scission complète avec la France, une perte du temps en dialoguant avec les autorités françaises. Nous devrons négocier avec toute entité capable de nous aider pour atteindre ce but.
Comme le Rwanda
L’Algérie
Le Vietnam
sassou doit dégagez il faut une insurrection immédiate le peuple Congolais doit se révolter sinon après sassou ça serras sont fils kiki sassou et sa famille doit dégagez du Congo et sassou devras payer de ses crimes
Congolais et Congolaises,le monde n’est pas une cathédrale ou tout le monde s’embrasse.Les faibles ne comptent pas ici bas.
Je ne cesse de répéter la récente pour deserrer l’étau de l’empire français,c’est les canons comme l’ont fait les Vietnamiens,les Algériens et les Cubains pour une citer que ces trois peuples.
Il faut absolument arracher le Congo et son peuples des griffes de l’empire français par la force brute.
Pour ceux qui pensent que la monnaie ne relève pas de la politique, regardez cette vidéo. https://youtu.be/yLlGEXtDqd8
Je suis co-fondateur du CRAN (Conseil représentatif des associations noires de France), j’ai été le premier secrétaire général de cette organisation de 2005 à 2008. Je suis attéré par le fait que les Noirs africains de nationalité française ou étrangers, ont peur d’intervenir sur les questions d’esclavage, la colonisation et la néo-colonisation.
La diaspora congolaise, bavarde et baveuse, a peur d’intervenir sur cette question que les internautes estiment comme essentielle, car pour eux, la France est responsable de nos difficultés.
Arrêtez d’avoir peur, soyez moins baveux. Soyez des hommes et critiquez la France pour ce qu’elle fait au Congo car vous estimez que Sassou est leur chef de file. Soyez courageux, c’est facile de l’être derrière son clavier d’ordinateur. Pour ma part, je m’expose dans la société française et je dis ce que je pense et les politiques français (services de sécurité car je suis co-fondateur de CRAN) savent qui je suis (ancien conseiller municipal LR de ma ville d’Alforville et Président d’association)
Quand on a rien de se reprocher, on intervient en son nom propre et non pas avec des pseudonymes. Je ne dois rien à personne et je ne me cache pas
Dommage que la plupart des mes compatriotes se planquent sous des pseudo
quand ils interviennent sur ce site
n ayez pas peur de dire ce qu e vous pensez des relations incestieuses et endogamiques entre la FRANCE ET LE CONGO