SASSOU-NGUESSO, LE CREPUSCULE D’UN SANGUINAIRE. Par Olivier Mouebara

sassou-au-village

Contrairement à la propagande distillée par les hurluberlus du sanguinaire de Mpila et de son communicant en chef, Jean-Paul Pigasse, Sassou-Nguesso est littéralement sonné.

A la fois surpris et choqué par la mobilisation des Congolais de la diaspora, le sanguinaire de Mpila commence à prendre au sérieux la détermination des Congolais de l’éconduire dans quelques mois.

Même s’il ne faut pas baisser la garde, force est de reconnaître que François Hollande n’a pas changé d’un iota son discours. En face d’un sanguinaire effaré, le président français a ouvert les hostilités en rappelant au sanguinaire son âge: 72 ans.

Henri Lopes, candidat malheureux au poste de secrétaire général de la francophonie qui a déjà fait les frais de la détermination de François Hollande, n’a pipé mot pendant que le sanguinaire encaissait les uppercuts.

Selon un témoin de la scène, le communiqué publié par l’Elysée a été policé pour éviter au tyran un infarctus.

François Hollande a rappelé au sanguinaire ses flèches décochées jadis contre Pascal Lissouba.

Aidé par Jacques Chirac et les Angolais pour reprendre le pouvoir par la force, le sanguinaire Sassou-Nguesso bombait alors en torse en disant: « Un gouvernement censuré ne peut organiser les élections hors la loi dans un pays(…). Nous prenons, disait-il, l’opinion internationale à témoin (…). Lorsque la Constitution est violée, les démocrates doivent se mobiliser. Sauvons la Constitution et la démocratie ».

Telle une antienne, c’est exactement ce que le peuple congolais demande au sanguinaire d’Oyo.

« A plus de 70 ans, on n’est plus éligible » au Congo, lui a rappelé François Hollande. 

Sassou-Nguesso est cynique, le peuple congolais est bon et déterminé plus que jamais à le chasser d’un pouvoir usurpé.

Le peuple, c’est le souverain, même si le sanguinaire Sassou-Nguesso s’en est détourné depuis 32 ans. Appauvri et déshumanisé par le tyran, sa famille, son clan et son système, le peuple congolais ne serait être adoubé par ce sanguinaire cynique parce que vil et malfaisant.

Les grands crimes politiques et économiques du Congo ont été commis par le sanguinaire ès qualités Sassou-Nguesso. Ce qui fait et fera toujours du Congo une vallée de larmes.

Cerné de toutes parts, le sanguinaire Sassou-Nguesso est dans une voie sans issue.

Lâché par Ali Bongo, vomi par Boni Yayi qui ne comprend pas son jusqu’au-boutisme, boudé par Dos Santos qui a promis à François Hollande de mettre mwana poro-poro dans le tambour de la lessiveuse, son entêtement le conduira inéluctablement vers la disparition. Peut-être dans un tonneau d’acide comme Hitler.

Soutien actif et financier du régime honni de Bujumbura qui lui sert de laboratoire, le sanguinaire Sassou-Nguesso dépense sans compter l’argent du pays. Il incite Pierre Nkurunziza jusqu’à la caricature de tenir bon sur son 3ème mandat inconstitutionnel.

Pendant que les retraités perçoivent difficilement leurs pensions et que les veuves sont les oubliées de la pension de réversion; pendant que les jeunes nés en 1979(date à laquelle le sanguinaire avait accédé au pouvoir) et privés d’avenir, n’ayant connu que le chômage de masse, le bras séculier de Nkurunziza lui a fait don de 20 milliards de FCFA.

A l’aube des jeux africains annoncés avec fracas sur Africa 24 (chaîne qui sied à la propagande du sanguinaire), aucune infrastructure n’est prête. Comme toujours, les corrompus sont passés par là en ayant tout volé. Les Chinois ont été appelés à la rescousse.

Ces fameux jeux africains qui lui auraient servi de vitrine pour tripatouiller sa Constitution font pschitt. Hormis une dette astronomique par tête d’habitant, le sanguinaire a quémandé aux Chinois 500 milliards de FCFA pour farcir sa pomme cramée par les produits cosmétiques.

Dans quelques mois, Sassou-Nguesso fera partie du passé… douloureux de notre pays. Décrédibilisé et cerné, il n’est plus que le tigre de papier qu’il a toujours été.

Son départ ne règlera pas tous nos problèmes. Méthodiquement, nous devons faire preuve d’intelligence pour nous débarrasser de tout un système qui a conduit le pays à la casse.

Contrairement aux apparences, c’est le sauve-qui-peut dans le camp d’en face, celui du sanguinaire Sassou-Nguesso.

Pierre Ngollo, le perroquet du sanguinaire Sassou-Nguesso, doute désormais de ses capacités à faire modifier sa Constitution taillée sur mesure. Las de s’exposer alors que le distributeur automatique des billets d’Oyo lui tourne le dos, Pierre Ngollo s’apprête à prendre le large. Sauver sa peau devient sa principale préoccupation.

Que Ndzoumanguélé, piètre juriste à l’université Marien Ngouabi, se ressaisisse. Qu’il se souvienne de la vertu du professeur Grégoire Mavounia, mort empoisonné par le sanguinaire Sassou-Nguesso. Rien ne sert de défendre un sanguinaire, qui, quoi qu’il fasse, soit prendra la poudre d’escampette vers une terre inconnue, soit sera dans la nasse du peuple congolais. Les nguiris ne permettent pas toutes sortes d’égarements.

Se battre pour faire partir le sanguinaire Sassou-Nguesso, c’est réussir à le capturer vivant. Nous le promènerons en caleçon dans toutes les rues du pays, comme il le fit pour les dépouilles de Diawara et Ikoko.

Nous devons l’humilier pour venger nos morts. De là où ils se trouvent, ils seront fiers de nous.

Le sanguinaire Sassou-Nguesso ne ressemble plus qu’à une asperge défraîchie. La peur a changé de camp.

Olivier Mouebara 

Diffusé le 16 juillet 2015, par www.congo-liberty.org

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14 réponses à SASSOU-NGUESSO, LE CREPUSCULE D’UN SANGUINAIRE. Par Olivier Mouebara

  1. Anonyme dit :

    Le match a vraiment commencé

  2. SASSOUFIT,DEGAGE dit :

    Merci Ossebi,après la promenade en caleçon dans toutes les rues du pays,il devra nous dire ou se trouve le corps de Massamba Debat,et après suivra une lapidation.

  3. s dit :

    Merci Olivier voulais-je dire

  4. Anonyme dit :

    C’est trop simpliste de le promener en caleçon dans toutes les rues. Mieux serait de le mettre à nu, les bras menottés sur la tête comme un voleur, ensuite faire appel aux braves individus bien calibrés. pour l’enculer jusqu’à sa jouissance éternel à l’enfer.

    Oh mon Dieu exause mon souhait. Amen

  5. Anonyme dit :

    Exauce plutôt mon souhait. Amen

  6. Anonyme dit :

    Il serait plus judicieux de l’arrêter, et après lui avoir fait rembourser tous ses vols et admis tous ses crimes, de le faire juger par la CPI, ainsi que tous les voleurs de la République: SNPC, Ecair…
    En l’exécutant sans jugement nous en ferions, pour certains, un martyre.
    On ne rend pas justice soi-même.

  7. Ça fait un bien fou, rien que de découvrir chaque mot, chaque phrase contenue dans le texte ci-dessus. Ce texte est le reflet exact de ce que la majorité d’entre nous Congolais ressentons au fond de nos coeurs. L’instant où le dictateur saSSou et sa clique sera écarté du pouvoir, notre pays aura, ce jour là, vaincu ce cancer qui gangrène le Congo depuis 32 ans !

  8. Anonyme dit :

    Vivement ce jour! Que le Seigneur nous vienne en aide! Il n’y a que Lui qui peut nous délivrer de ce cancer!

  9. Mabuidi ! dit :

    Aux dernières nouvelles, tous les proches, apparentés, courtisans…du pouvoir de Brazzaville, se bousculent aux portes des consulats des « pays amis » pour établir des visas pour « vacances » et « tourisme » pour en vérité, aller mettre à l’abri leurs familles. La suite s’annonce très croustillante.

  10. MUASSI dit :

    Non ……. on le laissera nu comme un ver de terre comme ça on verra sa petite kekete qui a souillée tant des malheureuses femmes …..

  11. REALITY dit :

    Communiqué final du dialogue national sans exclusive à Sibiti

    Vendredi 17 Juillet 2015 – 18:32

    Brazzaville, Congo (CONGOSITE) – Débuté le 13 juillet dernier à Sibiti, le dialogue national sans exclusive a pris fin ce 17 juillet, sous une note de satisfaction de tous les Congolais. Il n’y a eu ni vainqueur, ni vaincu. Le plus grand gagnant a été le Congo, comme l’a indiqué le ministre d’Etat, directeur de cabinet du chef de l’Etat, Firmin Ayessa. Voici le communiqué final des travaux de ce dialogue.

    Quelques participants au dialogue
    Quelques participants au dialogue
    «Conformément au décret présidentiel n°2015-691 du 9 juillet 2015 portant convocation du dialogue national 2015, le dialogue national 2015 s’est tenu du 13 au 17 juillet 2015 dans la salle des banquets de la direction départementale des douanes congolaises à Sibiti, chef-lieu du département de la Lékoumou. Placé sous l’autorité de Monsieur le Ministre d’Etat, Directeur du cabinet du Président de la République, représentant Son Excellence Monsieur Denis Sassou N’Guesso, Président de la République, chef du gouvernement, le dialogue national 2015 a connu la participation de 629 représentants des structures ci-après : les partis et associations politiques, la société civile, les confessions religieuses, les institutions constitutionnelles, l’administration publique, les individualités et la commission préparatoire du dialogue national 2015.

    La cérémonie d’ouverture a été placée sous le patronage de Monsieur Firmin Ayessa, Ministre d’Etat, directeur du cabinet du Président de la République, représentant du Président de la République au dialogue national 2015. Deux allocutions ont marqué cette cérémonie : le mot de bienvenue de monsieur le préfet du département de la Lékoumou et le discours d’ouverture de Monsieur le ministre d’Etat, directeur du cabinet du Président de la République.

    Dans son mot de bienvenue, Monsieur André Ovu, préfet du département de la Lékoumou, a remercié le Président de la République pour avoir choisi Sibiti, chef-lieu du département de la Lékoumou, pour abriter les travaux du dialogue national 2015. Monsieur le préfet a, ensuite, indiqué que grâce à la municipalisation accélérée du département de la Lékoumou, la ville de Sibiti dispose d’une capacité d’accueil pour abriter ce genre d’événements. Enfin, Monsieur le préfet a exprimé la chaleureuse hospitalité des populations de la Lékoumou et a souhaité bon séjour aux participants au dialogue national 2015.

    Dans son allocution d’ouverture, Monsieur Firmin Ayessa, Ministre d’Etat, directeur du cabinet du Président de la République, a transmis à tous les participants au dialogue national venus nombreux à Sibiti, en réponse à l’appel de la raison, au rendez-vous du «Mbongui» ou «Kandza», les salutations de Son Excellence Denis Sassou N’Guesso et ses vœux ardents d’éclatants succès aux assises. Le Ministre d’Etat a, au nom du Président de la République, rendu un hommage appuyé aux participants qui, en venant à Sibiti, a-t-il dit, ont choisi de construire la République pour vivre ensemble dans une communauté d’intérêts, une communauté solidaire où la primauté serait toujours accordée à l’intérêt général et à la concorde entre tous. Le Ministre d’Etat a, toutefois, déploré qu’il se trouve encore des Congolais qui n’acceptent pas le dialogue, comme si notre pays n’avait pas assez souffert de leurs turpitudes et de leur irresponsabilité.

    Le Ministre d’Etat a, par ailleurs, convié les participants au dialogue de Sibiti à sceller le compromis historique sur les questions majeures de la vie de la nation énoncées par Son Excellence Monsieur le Président de la République, à savoir la gouvernance électorale et la réforme des institutions, pour déboucher sur le nécessaire consensus attendu par le peuple. Avant de déclarer ouverts les travaux du dialogue national 2015, le Ministre d’Etat a fait, à l’endroit des participants, l’exhortation suivante : ’’Pas de diatribe. Pas d’invective. Pas de chahut. Pas de diktat. Pas de vote. Le consensus rien que le consensus’’. Le Ministre d’Etat, directeur du cabinet du Président de la République, représentant du Président de la République au dialogue national 2015 a, ensuite, installé le présidium composé ainsi qu’il suit :
    • Président : André Obami-Itou ;
    • 1er Vice-président : Jean-Pierre Manoukou-Kouba
    • 2ème Vice-président : Chris Antoine Oualembo
    • 3ème Vice-président : Jean Michel Bokamba-Yangouma
    • Secrétaire Rapporteur : Marius Mouambenga
    • Secrétaire Rapporteur Adjoint : Christian Grégoire Epouma
    • Trésorier : Jean Roger Ossetté.

    Prenant ses fonctions de président du présidium du dialogue national 2015, Monsieur André Obami-Itou a exprimé sa gratitude à Son Excellence Monsieur Denis Sassou N’Guesso, Président de la République, pour le choix porté sur sa modeste personne et sur celles des autres membres du présidium afin de conduire les travaux du dialogue national 2015. Conscient de l’immensité de la tâche, Monsieur André Obami-Itou a promis de se hisser à la hauteur des attentes du peuple. Comptant sur la coopération mutuelle de l’ensemble des participants, le président du présidium a souhaité que ceux-ci puisse donner la pleine mesure de leur volonté à s’approprier les valeurs sûres que sont : l’unité, la concorde nationale, la fraternité, l’amour et la cohésion pour ainsi ressentir la joie légitime d’avoir répondu à l’appel de la Nation et la fierté d’être congolais.

    A l’issue de la cérémonie d’ouverture, les participants ont adopté l’ordre du jour ci-après :
    1. Vérification des mandats ;
    2. Examen et adoption de l’ordre du jour du dialogue national 2015 ;
    3. Examen et adoption du règlement intérieur du dialogue national 2015 ;
    4. Mise en place des instances du dialogue national 2015 dont :
    4.1 Présidium
    4.2 Secrétariat
    4.3 Police
    5. Mise en place des commissions spécialisées :
    5.1 Commission gouvernance électorale
    5.2 Commission réforme des institutions
    6. Examen et adoption du rapport de la commission «gouvernance électorale »
    7. Examen et adoption du rapport de la Commission «réforme des institutions »
    8. Examen et adoption du communiqué final du dialogue national 2015.

    Des participants au dialogues
    Des participants au dialogues
    De la vérification des mandats : La vérification des mandats a donné un effectif global de 629 participants.

    De l’examen et de l’adoption de l’ordre du jour du dialogue national 2015 : L’ordre du jour a été adopté avec amendement.

    De l’examen et de l’adoption du règlement intérieur du dialogue national 2015 : Le règlement intérieur du dialogue national 2015 a été adopté avec amendement.

    De la mise en place des instances du dialogue national 2015 : Le présidium a mis en place un secrétariat et une police des travaux, dont la composition est jointe en annexe.

    Les travaux du dialogue national 2015 qui se sont déroulés en plénière et en commissions spécialisées ont permis aux participants de se répartir dans les deux (02) commissions suivantes : Commission n° 1 : Gouvernance électorale ; Commission n°2 : Réforme des institutions.

    Des travaux en commissions

    Les travaux en commission sont rapportés ainsi qu’il suit : Commission n°1 : Gouvernance électorale. Conformément à l’article 7 du règlement intérieur du dialogue national 2015, cette commission a été présidée par Monsieur Gervais Moukassa assisté de : 1er Vice-Président : Maurice Mavoungou ; 2ème Vice-Président : Julien Euloge Libota ; 3ème Vice-Président : Maurice Kinoko ; Secrétaire : Félicien Mabika ; Rapporteur : Germain Loubota.

    La Commission ‘’Gouvernance électorale’’, après les débats fructueux, a dégagé un consensus sur les points d’amélioration suivants :

    1. La CONEL : Les participants ont convenu en accord avec les recommandations de la concertation politique de Dolisie, de la nécessité d’instituer la CONEL en un organe permanent indépendant, jouissant d’une autonomie administrative et financière renforcée. La parité en son sein devra être étendue jusque dans les bureaux de vote.

    2. Le découpage électoral : Le principe de procéder à la révision du découpage électoral, en tenant compte des évolutions démographiques dans certaines localités avant les législatives de 2017, a été adopté.

    3. La biométrie : Le principe d’introduire la biométrie dans le processus électoral en République du Congo a été réaffirmé. Sa mise en œuvre se fait de façon progressive.

    4. Le bulletin unique : L’usage du bulletin unique se fera, à titre expérimental, à l’élection présidentielle de 2016.

    5. Les listes électorales : L’élection présidentielle de 2016 pointant à l’horizon, les listes électorales feront l’objet d’une révision sur la base des données du recensement administratif spécial (RAS), étant donné que celles-ci ont été réalisées de façon paritaire par l’ensemble des parties prenantes aux élections.

    6. La suppression de la directive « ville morte » : Le principe du maintien de la «ville morte» afin de prévenir la transhumance des électeurs d’une part, et le trafic d’influence d’autre part, a été réaffirmé.

    7. La loi sur les partis politiques : Les participants exigent l’application de la loi sur les partis politiques dans toute sa rigueur ainsi que la création des conditions, par l’Etat, pour favoriser l’ancrage des partis politiques sur toute l’étendue du territoire national.

    8. La transparence électorale : Les participants reconnaissent que le système électoral en République du Congo a connu des avancées significatives et qu’il permet l’organisation des scrutins justes, libres et transparents. Ils relèvent, cependant, que le problème réside dans le manque de rigueur dans l’application des textes en vigueur. Ils ont aussi stigmatisé le comportement des acteurs politiques.

    9. La compétence de l’administration territoriale : Les participants ont reconnu que l’implication des autorités locales (préfets, maires, sous-préfets, etc.) sur le plan logistique et dans la maitrise de l’espace territorial est essentielle dans le dispositif électoral. Toutefois, les participants ont déploré l’influence qu’exerce sur elles leur hiérarchie respective. En conséquence, ils ont confirmé le statu quo sur leur retrait des présidences des commissions d’organisation locales des élections.

    10. Le renforcement des capacités des personnels et acteurs électoraux : Les participants ont insisté sur l’intérêt et la nécessité de la formation des personnels électoraux, la moralisation des acteurs politiques, l’éducation et la sensibilisation des électeurs.

    11. L’implication des médias : Nonobstant le travail effectué par l’organe de régulation des médias et pour garantir davantage la transparence et la visibilité du processus électoral, le rôle des médias doit être affirmé.
    12. Le financement des campagnes électorales : En vue de garantir l’équité, l’égalité des chances et la justice sociale, il convient à l’avenir d’étudier le principe du plafonnement des dépenses des campagnes électorales dans une loi.

    Commission n° 2 : Réforme des Institutions

    Présidée par Monsieur Martin Bissila, cette commission a mis en place un bureau composé ainsi qu’il suit :
    • 1er Vice-Président : Juste Désiré Mondélé
    • 2ème Vice-Président : Dominique Basseyla
    • 3ème Vice-Président : Marcel Valère Mabiala-Mapa
    • Secrétaire : Désiré Moussoki
    • Rapporteur : Patrice Libali Moukolango.

    Les débats au sein de la Commission ont fait ressortir trois tendances : La première a porté sur l’évolution des institutions par le changement de constitution ; la deuxième a porté sur l’évolution des institutions par la révision ; la troisième a porté sur le maintien de l’actuelle constitution.

    Une très large majorité s’est dégagée en faveur de la première tendance. Les évolutions proposées par celle-ci portent sur la volonté de reformer nos institutions en conciliant les valeurs universelles de la démocratie et les réalités politiques, sociales et culturelles de notre pays.

    A cet effet, les réformes à engager porteront sur : a)- l’institutionnalisation des valeurs du dialogue et du partage ; b)- l’institutionnalisation d’un exécutif bicéphale par la création d’un poste de Premier Ministre, nommé par le Président de la République, responsable devant celui-ci ; c)- la fixation de l’âge pour être éligible à l’élection présidentielle à 30 ans minimum; d)- la fixation de la durée du mandat présidentiel à cinq ans renouvelable ; e)- l’institutionnalisation d’une gouvernance qui prenne en compte les différentes composantes de la société congolaise, notamment les femmes, les jeunes, les personnes vivant avec handicap et les populations autochtones ; f)- le renforcement des pouvoirs du Parlement sur le contrôle de l’action de l’Exécutif, notamment par l’usage de la motion de défiance à l’encontre d’un membre du gouvernement et de la motion de censure contre le gouvernement;

    g)-la reconnaissance du statut particulier de l’opposition ; h)- la reconnaissance du statut des anciens Présidents de la République, des anciens Présidents des chambres parlementaires et des anciens Premiers Ministres ; i)- le renforcement de la décentralisation ; j)- la prise en compte des notabilités traditionnelles et religieuses ; k)- la prise en compte de la diaspora ; l)- la prise en compte des questions de protection et de préservation de l’environnement.

    Pour une minorité des participants, qui ne s’oppose pas à une évolution des institutions, les points visés peuvent être réglés par le mécanisme de la révision et ne nécessitent pas un changement de constitution. Une autre minorité prône le statu quo, à savoir le maintien en toutes ses dispositions de l’actuelle constitution.

    En considération de ce qui précède, les participants au dialogue national 2015 s’en remettent au Président de la République, initiateur du dialogue pour qu’il en tire les conséquences conformément à ses prérogatives constitutionnelles. Aux termes des travaux, les participants au dialogue national 2015 recommandent :

    1. l’inscription au budget de l’Etat d’une subvention au profit de la CONEL ;
    2. la mise en place d’un comité ad’hoc de suivi des recommandations issues du dialogue national 2015.
    Les travaux du dialogue national 2015 qui se sont déroulés dans un climat de parfaite compréhension réciproque ont pris fin le 17 Juillet 2015.

    Fait à Sibiti, le 17 Juillet 2015

  12. Anonyme dit :

    N’importe quoi ce monologue de Sibiti! C’est la copie de la constitution de 1992 voté à 92% par tout les congolais!
    Et puis, ils disent que c’est au président de décider s’il faut changer ou réviser la constitution de 2002!
    Ah ah mais il faut attraper ce président Sassou kilahou! Il prépare déjà son referendum et connait déjà son premier ministre!
    Le jour arrivera ou l’on va t’exhiber comme un vulgaire SDF, pour te forcer à nous indiquer les endroits ou tu as enterrer un grand nombre de nos compatriotes sans sépulture jusqu’aujourd’hui, nous te couperont le pied droit, puis le pied gauche au niveau des génoux et si possible les oreilles avant de t’envoyer au CPI ou à Oyo! On verra si tu vas revenir nous faire chier sur une chaise roulante et sans oreilles! Ah c’est malheureux, mon pays ne méritait pas de tels hommes!!

  13. WONDA dit :

    Qu’il mette un premier ministre du pool.

  14. OYESSI dit :

    cher Olivier,
    Merci pour votre contribution au débat sur le départ du mal Congolais qu’est SASSOU et son PCT, mais ce n’est pas en France qu’on attrapera Sassou, c’est ici au Congo. Merci de votre participation à venir nous aider à l’attraper .

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