Que se passe-t-il dans la communauté économique et monétaire d’Afrique centrale? Dans un contexte économique déjà tendu, un gigantesque trafic de pièces déstabilise les pays ayant pour monnaie le franc CFA.
La disparition des pièces de monnaie dans certains pays de la communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (Cemac) est un problème qui existe depuis une dizaine d’années.
Evoluant dans une économie qui tourne presque exclusivement autour de la « valeur marchandise » (valeur intrinsèque qui provient des matériaux dont elle est constituée, comme les pièces d’or, d’argent ou de cuivre), les petits commerces des pays de la zone Cemac voient leurs transactions entravées par le manque de petite monnaie.
Par exemple au Cameroun, où les pièces de 25, 50 et 100 francs CFA sont essentielles pour les transactions quotidiennes, cette pénurie impacte l’économie à sa base.
« Aujourd’hui, c’est devenu impossible de faire son marché normalement, ce manque de pièces est terrible, ça casse beaucoup de transactions » s’émeut au micro de BFM Business, Alice, 39 ans, commerçante au marché de Bonabérie à Douala.
Ce sont surtout les consommateurs qui souffrent de cette situation. À cause de la rareté des pièces de monnaie, les commerçants en profitent pour arrondir les prix à la hausse, ce qui alimente l’inflation.
Sidonie Tchuente, 25 ans, jeune mère de famille vivant à Yaoundé et jointe par téléphone par BFM Business, évoque ses difficultés à faire ses courses. « Avant, 1 litre d’huile coûtait 1300 francs CFA, maintenant les vendeurs l’ont augmenté à 1500, comme ils n’ont plus les pièces pour rendre les 200 francs CFA de différence ».
Les origines du mal
Ce n’est qu’en 2019 que le problème a publiquement été souligné. La Cemac a ouvert les premières investigations après avoir constaté la disparition massive des devises en pièces chez certains de ses adhérents. Un énorme réseau de corruption et un trafic de pièces a alors été découvert.
Ces quinze dernières années, avec l’arrivée massive d’investisseurs chinois dans l’économie de ces pays africains (Gabon, Cameroun, Burkina Faso, Congo…), des réseaux d’influence ont été établis et demeurent grâce aux relations privilégiées établies avec de hauts responsables.
Le port de Douala est l’un des plus grands d’Afrique de l’ouest, c’est ainsi que d’immenses conteneurs remplis de plusieurs tonnes de pièces sont acheminés par voie maritime vers la Chine de façon régulière.
Les Chinois au centre du trafic
Les Chinois sont accusés par les dirigeants locaux d’être au centre de ce gigantesque trafic de pièces qui fait vaciller l’économie des pays de la Cemac. En 2020, le ministre des Finances camerounais, Louis-Paul Motaze, acculé par la pression médiatique, pointe du doigt certains opérateurs chinois.
« Les Chinois possèdent des machines à sous dans tout le pays », déclare le ministre, avouant au passage l’existence de tout un réseau de corruption à l’échelle nationale.
» Il s’agit d’un vaste réseau de trafic de pièces de monnaie. Certains de nos compatriotes font du détournement de ces pièces, une activité rémunérée au profit des asiatiques. » avant de conclure « Le gouvernement fait de son mieux pour le démanteler ce réseau ».
Un trafic aux multiples raisons
Les solutions jusque-là apportées sont peu concluantes
Dès 2020, 4 milliards de francs CFA en partie en pièces ont été injectés dans les économies des six pays de la Cemac.
Fin 2022, Abass Mahamat Tolli, gouverneur de la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac), avait déclaré qu’un lot de monnaie divisionnaire sera injecté dans les circuits économiques de la Cemac tout au long de l’année 2023. Montrant ainsi la volonté des différentes autorités de la région d’agir pour rétablir la situation.
Ce n’est que le 27 mars 2023 à Yaoundé au Cameroun, lors d’une session du comité de politique monétaire de la Beac que la décision de réinjecter 150 millions de francs CFA en pièces afin de juguler la pénurie a été prise. Lire la suite sur BFM.TV
Source : BFM
Que les dirigeants de la Cemac arretent de pleurer et s en prennent a eux memes
Nous sommes coupables de notre faineantise et cupidite
par L Pambou Mkaya Mvoka
Tout est dit dans cette image dans laquelle les negres deviennent les suppletifs des chinois apres avoir ete tout en continuant de l etre de ceux des occidentaux
Dans des pays de la cemac au sein desquels le savoir economique et la pratique de l economie sont ignores , délaisses et rejetes au profit des savoirs politiques mal assimilees et confondues avec la gestion du village ce qui nous arrive est tout afait normal pour ne pas dire avec cynisme acceptable
Incapables que nous sommes de travailler methodiquement nous negres avons toujours besoin d une bequille pour exister
la photo est parlante , le noir restera negre et au service des autres/le negre protege le maitre chinois en tenant un parapluie made in china pour le proteger contre le soleil brulant
Sans se victimiser nous n aimons pas trop bosser en revanche baver ce que je fais ici et maintenant car negre je suis continuons les lamentos traditionnels qui nous caraterisent
lpambou Mkaya Mvoka
LE NOIR , TRANSPORTEUR éternel des marchandises de l’homme blanc . c’est FRANZ FANON qui disait que : » l’avenir du noir est d’être blanc « .
Mais cela relève de la responsabilité des noirs qui se coltinent au pouvoir pour n’y rien faire .
La monnaie divisionnaire est centrale pour les économies informelles de la cemac
Dans deux des articles en support de cet article et qui se trouvent à la fin de cet article je m interrogeais sur la capacité des fricains à créer une nouvelle monnaie et à sortir de la zone cfa
Par Lpambou Mkaya mvoka
Les faits me donnent raison malgré le bavardage militant et politique les africains de la zone franc sont incapables de gérer la monnaie cfa mise à leur disposition
La monnaie divisionnaire c est dire les pièces est utile et indispensable à l économie informelle en raison de la transaction rapide et informelle des échanges commerciaux
Demain avec l avènement de l ai (intelligence artificielle),et des cryptomonnaies la route monétaire est trop longue pour la cemac
Encore faut-il des spécialistes économistes et non des politiques pour gérer la monnaie et l économie
Lpambou Mkaya mvoka