
Mes chers Compatriotes,
Mrs et Mmes Les Ministres, Députés et Anciens Maires de la ville de Brazzaville
Mes frères et Sœurs
Valeureux combattants et résistants
Au réveil du matin, du samedi 25 Juillet 2020, les cloches du séjour des Morts se sont retentis pour accueillir dans son sein, un illustre, honorable, homme Bon de cœur, consensuel, rassembleur et confident! Homme d’Etat, homme Politique. qui croyait aussi en Dieu et aimait son prochain. Le notable, grand le patriarche de Lékana, le Nga Nsié Galibali Lambert
Très cher Grand frère et guide, Lambert Galibali, combien de fois tu insistais ces derniers jours afin que je vienne vite chez toi en région parisienne, voila que ce matin à 06 Heures du Matin, notre fils Gislain Galabali venait de me confirmer ton départ vers la félicité de Dieu. Les forces des ténèbres et les forces de la mort ont eu raison de ton corps.
Avec tes empreintes tu nous a montré le chemin du bon combat pour la restauration de la démocratie et du vivre ensemble dans l’harmonie :
Engagé dans la vie politique très jeune depuis les lendemains de la proclamation de l’indépendance de la République tu as effectué tes premiers pas sous l’autorité politique du vice président de la république Jacques OPANGAULT.
Après, c’est à la bourse de travail , que tu as continué sous l’onction des syndicalistes comme Julien Boukambou, Abel Tauley GANGA Aimé Matsika , que d’ailleurs tu as toujours reconnu en privé comme en public comme l’un de tes formateurs et bien d’autres illustrés figures syndicales de ces temps là.
Député à l’Assemblée nationale, , sous la présidence d’Alphonse Massamba Débat, tu avais eu à diriger la commission finances de cette institution. Préfet de deux départements, dans la Sangha au nord de la République et le second a Pointé noire dans le Kouilou au sud.

Au devant de la photo, les camarades Mariën Ngouabi et Claude Ernest Ndala
Maire de la ville de Brazzaville, de 1969-1974, te voila en Mars 1977, arrêté et emprisonné, tu avais été considéré à tort comme un des complices de l’assassinat du Président de la République Populaire du Congo, le commandant Marien Ngouabi. Devoir de mémoire exige Cependant sont considérés véridique les faits suivants : Quand vos bourreaux te demandaient de faire un aveu contre les bakongos, et contre ton propre frère l ‘ancien Premier Pascal Lissouba, sur un papier déjà écrit par eux afin d’ accuser l’ancien Président de la république du Congo, le président Alphonse Massamba Debat de reprendre le pouvoir ,d’avoir participé et d’avoir commandité l »assassinat du président Marien. Ngouabi Tu avais été ferme face aux bourreaux de la mort, tu refusas de mentir sur le sang des innocents et de ton grand frère Lissouba. Car, le but de vos bourreaux, était l élimination physique de tous ceux qu’ils considéraient comme leurs véritables et redoutables adversaires sur le plan politique: Les Bakongos, Les Batekes et le groupe de Pascal Lissouba.
D’où au niveau de ces trois groupes: que l’on peut citer quelques noms Moungounga-Kombo Nguila, Abba-Ngandzion, Ontsou,, Taranganzo Toi- même Galibali, Lieutenant Mboro, Le Capitaine Kimbouala Kaya…..

Le clou final sera soutenu par la célèbre et funeste déclaration de guerre, énoncée par le sulfureux commissaire du gouvernement Jacques Okoko, lors du procès des mois de janvier – février 1978 »Même les Batekes veulent prendre le pouvoir »
C’est au sortir de ce procès stalinien auprès duquel tu. fus condamné à une peine d’emprisonnement avec sursis (5 ans) que tu connus ton premier exil dans ton propre pays. Quelle honnêteté et galanterie politiques !!!!!
l’avènement du souffle de la démocratie dans les années 1990-1991, te donna l’opportunité de créer ton propre parti politique Le CNDD qui influencera d’ailleurs la fondation de l’ AND, pour participer a la marche de l’avènement de la démocratie lors de conférence Nationale souveraine,
Voici, en quelques lignes ce que tu nous enseignais encore au mois de février 2020 sur ce grand parti:
» Le CNDD avait déjà acquis une certaine notoriété dans le paysage politique congolais, cest un parti dont les principaux dirigeants sont soit hors du Congo pour des raisons politiques, soit décédés, et qui comptait déjà beaucoup d’élus aux deux chambres parlementaires du pays » fin de citation.
Avec ton frère, Le Professeur Pascal Lissouba, et les autres camarades, d’engagement politique te voila, élu député de Lekana, en Avril 1992, lors des élections Législatives selon la constitution du 15 mars 1992
Membre de la mouvance présidentielle, tu fus nomme Ministre dans le premier gouvernement démocratique du Premier Ministre, Bongo Nouara, et tu y es resté jusqu’en octobre 1997 avec une fidélité sans failles a l’idéal d’une démocratie pluraliste.
Mon Cher yaya, tu as gravi tous les échelons de l’Etat au service de ta nation. Du citoyen engagé dans la vie politique, en passant par la députation et les préfectures, maire, ministre et Ministre d’Etat du Président démocratiquement élu, le Professeur Pascal Lissouba,

Le Coup d’Etat du 5 Juin 1997, qui va se transformer en une guerre contre les institutions issues de la Constitution du 15 Mars 1992, vous forcera, toi et tes camarades de sortir du pays en Octobre 1997, et pour nous éviter un bain de sang dans notre beau pays que vous aurez servi avec amour, l’exil vous trouve pour toi et les autres, votre refus devant la barbarie de l’imposture.
Le récit de cette aventure de fuite, que tu savais raconter avec humilité et maestro connu que de ton proche milieu et de tes fidèles, nous restera marquer à vie
Ce fut le commencement du second exil, celui ci hors du pays, qui aura duré le tout pour le tout près de 23 ans. A ce sujet , à plusieurs reprises tu ne cessais de nous éclairer » Qu’en matière d’exil , tu étais un doublant »
Oui, ce matin, du samedi 25 juillet 2020 dans les plateaux Batekes, Les animaux hommes: « Les Panthères, Tigres, Léopards, et les Lions des Makandas », ont reconnus en toi, ce brave fils, ce géant-héros de la vérité, comme porteur du flambeau de la recherche de la réconciliation pendant que notre pays qui traverse une crise multi – sectorielle sans précédent , est entrain de voir ces dignes fils de lumières, d’amour pour ce bien commun quitter la terre de nos ancêtres et se joindre a eux.
Va, cher yaya cher grand frère Lambert le patriarche Je prends a témoin, ton engagement politique, ton combat pour les vraies valeurs de démocratie, du vivre ensemble dans l’harmonie des ces fils dignes de notre pays, toi qui était a l’époque le président de l’équipe des Diables Noirs, les Simba Tsakala, dont tu étais arrivé rehausser le niveau footballistique et de management , dont les joueurs les cadres ; vivants ou morts t’ont témoigné de leurs fidélité même après ton départ de la présidence de l’équipe.
Devant ta mémoire, et celles d’autres illustres fils de cette république penses de dire a tes amis, frères aînés et cadets, les compagnons de prison des années 1977- 1978

Jean Pierre Doundi Ganga
Dominique Samba Dia Nkoumbi
Daniel Kandza
Albert Konda
Simon Sissoulou
Etienne Kikouba
Daniel Kianguila
Pierre Dianzeza
Grégoire Kouba
Germain Mizellet
Et à tous les autres Martyrs , héros , connus célèbres et inconnus du grand public que tu verras certainement dans l’ au-delà, que tu as tout légué à la résistance citoyenne patriotique avec amour et force, en Homme d’Etat de haut rang. , afin que celle ci continue le combat jusqu’à la libération totale de notre pays des forces du mal qui l’ont enchaîné avec des pactes de mensonges et de sang.
Par ma voix, en esprit, et avec amour ton aîné , le professeur Pascal Lissouba te salue : moi, votre fils , votre compagnon de lutte et homme de conviction , digne et valeureux résistant , qui a fait du combat de la restauration de la vraie démocratie l’essence même de la vie.
Patriotiquement a toi mon Yaya
Jean Bruce MABOUSSOU
Chargé de mission, et de la sécurité
Assistant et conseiller personnel du président démocratiquement élu, selon la constitution du 15 mars 1992
Pour le compte de l’Ic-Press
Londres le 26 juillet 2020
En paraphrasant l’allocution de son excellence Monseigneur Ernest Kombo, ancien evêque d’Owando lors de la messe des funerailles de Monseigneur B. Batantou archevêque émérite de Brazzaville, nous pouvons dire ceci à notre Cher Grand frère et Papa Lambert: » vous en étiez et vous en êtes, le témoin. Témoin de 6 décennies durant, nous sommes en droit, nous vos cadets et fils, de vous considérer maintenant comme notre messager.(…) Votre âge, votre expérience nous autorisent aussi de vous recommander le souci de la nation congolaise. Ici on aurait dû parler de trilogie déterminante ; entendons par là la coutume, l’Etat et la foi chrétienne, et vous en êtes vraiment le témoin. Un pont s’écroule, mais soyez ce pont cher grand frère et papa Lambert.
Transmettez nos excuses et nos repentirs au président Fulbert Youlou. La jeunesse aux abois ne sait plus respecter les parents, grands-parents, oncles et tantes. Certains ont même des mains salies par le sang ; aidez-nous à obtenir le pardon et de Dieu et des ancêtres.
Cher Yaya, faites tout pour exorciser le pays. Aux présidents défunts Marien Ngouabi, Alphonse Massamba-Débat, dites que la violence demeure latente. [ Dites leur aussi que le dictateur qui règne sur le pays continue perpétrer les crimes de masses comme il sait bien le faire et de distribuer comme les biscuits toutes les formes de mourir aux congolais]
Est-ce que la concertation à notre niveau est possible pour nous suggérer les voies et moyens de suivre la devise de cette nation qui est de surcroît parfaitement évangélique : Unité- :-Travail- :-Progrès ? Nous comptons sur vous Yaya, (…) la nation congolaise a vraiment soif d’amour, de paix, d’unité, comme Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus, avec le président Alfred Raoul, nous n’allons pas vous dire « Yenda kia mbote wa wuma » . Nous allons vous demander d’intercéder et d’obtenir pour nous auprès de Jésus le Bon Pasteur, l’estime les uns des autres, l’ardeur à travailler comme vous nous avez laissé l’exemple.
Si les morts ne sont pas morts, comme l’attestent vos nombreuses créations, avec tous les ancêtres ici mentionnés, pour nos enfants et nos jeunes, introduisez-nous dans le train de la réconciliation totale et profonde.
Bon et courageux on l’a dit, vous l’avez été et démontré un jour en quittant votre lit de malade pour m’accompagner au tribunal, un piège que l’on me tendait, où le devoir de réserve qui me lie jusqu’à la mort m’aurait exposé à l’outrage au magistrat.
Votre bonté, votre générosité, maintenant, n’aura plus de limite pour bénéficier avec tous les anciens et les victimes innocentes, pour plaider la santé de la nation congolaise. C’est seulement en ce moment-là que nous dirons, allez en paix mais ne nous oublier pas, le travail demeure sur tous les fronts.
» Ils ont tué 52 cadres sous leur règne ». C’est ce que nous lisons comme sous titre dans le journal « Etumba »nº476 du 11 février 1978. C’était des clichés comme ça que Sassou Nguesso et Yomby Opango faisaient publier à l’époque pour endormir la conscience des congolais. Mais combien de cadres congolais ils ont assassiné à leur tour entre 1977 et 1979? Et combien de cadres congolais sassou nguesso à lui seul a assassiné entre 1979 et 1991 et entre 1997 et 2020?
@Jean Okomba ,
Grosse validation !!!.
Mais combien de fois avions nous invoqué le divin pour la delivrance du Congo des mains de ces vautours carnassiers ?.
Ces morts ne sont – ils pas des atomes au sens democritérn ?
J’aurais la faiblesse philosophique de faire de la pensée de Leucippe une conviction intime …
Votre interpellation post mortem est symptomatique de notre impuissance patriotique à enclencher une révolte populaire à l’instar des Maliens et des rdceens qui sont devenus des peuples ultra sensibles à la tyrannie ou à la timocratie .
Votre interpellation est un signal d’épuisement collectif dont la douleur reste le marqueur de ce régime inhumain et a- patriotique . La question que je me pose ,c’est quand la libération du Congo ,si les choses restent en l’état ?
Je ne désespère pas de voir partir Sassou du pouvoir ,mais l’eau n’en bouge pas …
Sommes nous tous devenus des collaborateurs passifs et admiratifs de ce régime sadique ?
Y a -t’il vraiment une convergence d’intérêts au sein de la population congolaise sur l’utilité de chasser Sassou du pouvoir ?
Et si l’hypocrisie nationale triomphait sur l’intérêt national .
Les vices de l’hypocrisie ne sont ils pas plus offensifs que les vertus de l’unité nationale ?
La posture de Tsatou en est un des indices . On peut en multiplier les exemples .
L’argent ne serait – il pas le talon d’Achille de ces pseudo -politiciens censés assurer l’alternance politique ?.
Alors faudrait il trouver un politicien congolais épicurien pour oser braver la puissance financière de ce fou de Sassou où tout simplement un congolais lambda ?….
Sassou a fortement perverti la conscience congolaise au point de la réduire à une marchandise bon marché .
Il en appert une apathie ,une indulgence ,une bénédiction collective sur ses dérives dictatoriales .
@ frangin ,
De ce qui ce précède , j’aurais tendance à diviniser une règle institutionnelle mieux pensée qu’à diviniser un politicien congolais sur le critère éthique ..
» L’homme est un loup pour l’homme , » dixit Thomas Hobbes ….
Une fois de plus ,je partage ton envie de te rendre intellectuellement utile à notre pays ,car les savoirs acquis sont précieux pour le pays ,quoi qu’en pensent certains esprits malsains .
Le concept nsimou ni mayela portera tout en haut tes instructions , enseignements et recommandations
https://youtu.be/UL_R2j5yveY