21 Mars 2021 : l’empereur ou la scission

Au moment où se profile le énième hold-up électoral de l’empereur sous la bannière du PCT, parti-Etat, les Congolais n’ont qu’un choix : se soulever comme un seul Homme pour sauver ce qui reste du pays, ou accepter de se faire tondre comme des moutons.

Fidèle à l’antienne de son gendre, feu Albert Bernard Bongo, selon laquelle, « un dictateur n’organise pas une élection pour la perdre », la victoire du fraudeur national, le vieux niongologue, sous la bannière de son parti stalinien, le PCT, est visible comme le nez au milieu de la figure.

Sous le slogan DSN (Denis Sassou-Nguesso) ou rien, relayé par l’adepte du coup de poing Okombi Tsalitsan, amplifié par le griot de la RDC, Antoine Agbepa Mumba, alias Koffi Olomidé, condamné le 18 mars 2019 par le Tribunal Correctionnel de Nanterre à deux ans de prison avec sursis pour atteintes sexuelles sur l’une de ses ex danseuses, mineure au moment des faits, la prochaine élection présidentielle qui se profile est une farce.

Ce cynisme de l’empereur, mis en musique par le PCT est ses réseaux nous fait penser à Ville Cruelle de l’écrivain camerounais, Mongo Béti.

C’est une œuvre de combat où l’observation se complète d’un témoignage à charge. Eminemment contestataire, Ville Cruelle témoigne, accuse et rejette. Son message est la révolte. Mongo Béti nous fait prendre conscience du drame que vivent -dont meurent- les africains en général, les Congolais en particulier, à engager une lutte efficace pour leur libération et la revalorisation de leurs droits bafoués.

Alors que tous les signes multidimensionnels de la faillite de notre pays sont perceptibles, quelques égarés se complaisent à accompagner l’empereur dans ce braquage, au mépris du bon sens, de la Morale, de la Responsabilité, et de la misère de nos compatriotes. Ces « candidats de fortune » doivent être considérés comme des félons, des ennemis du peuple congolais, et traités comme tels. Ils rendront des comptes. Tôt ou tard.

Mathias Ndzon, candidat à cette mascarade électorale, accepte cette humiliation à la demande de l’empereur, son pourvoyeur de fonds.

Parfait Kolélas fait depuis toujours la volonté de son père putatif.

Anguios et Albert Oniangé font le jeu du pouvoir ethnique mbochi. Ils veillent à tout contrôler en créant artificiellement au Nord des « opposants » pour contrer toute vraie opposition et tenter d’invalider la thèse selon laquelle tous les mbochis ne mangent pas à la table de l’empereur.

Aujourd’hui, c’est le moment de poser le bon diagnostic, de nommer les choses pour tenter de sortir le pays des ruines dans lesquelles l’ont enseveli l’empereur et le PCT.

Le tribalisme, tête de gondole de la gestion du pays par l’empereur et ses aficiénados a montré ses limites. Cadenassé l’administration avec 99% des ressortissants de sa région a conduit le pays à la faillite. Les retraités cumulent 18 trimestres d’impayés de leur retraite ! C’est l’apocalypse.

Malgré ce sombre tableau, l’empereur cherche à se maintenir au « pouvoir » par la force. Son perroquet, Pierre Ngollo, alors 1er secrétaire du PCT déclarait sans détour lors du dernier congrès de ce parti criminel : « Nous ne pouvons pas nous donner le loisir de perdre l’initiative en 2021. On ne peut pas parce que nous savons pour nombre d’entre nous ici , ce qu’est la perte du pouvoir. Quand on l’a perdu, on sait comment on a vécu ».

Que faire devant une telle évidence ?

Les discours lénifiants ne suffisent plus. Devant l’apartheid ethnique pratiqué à dessein par l’empereur, partant du postulat que quoi que l’on fasse la minorité ethnique mbochie s’imposera au pouvoir par la force, les armes, l’argent et ses réseaux, l’unité du Sud s’impose.

Si les mbochis réfléchissent à leur avenir (dixit Nianga Mbouala), il est légitime que les ressortissants du Sud s’organisent et réfléchissent à leur tour à leur avenir.

Soit tous les Congolais, par un sursaut de sauvetage national se soulèvent et exigent une TRANSITION pacifique, soit nous allons inéluctablement vers l’éclatement du pays en deux entités Nord-Sud, en réaction à « la gouvernance » ethnique de l’empereur.

Ras-le bol d’être exclus, de baisser la tête, de vivre comme des parias dans notre propre pays. Le Congo est un bien commun. Il n’est pas la propriété de l’empereur, encore moins de son ethnie ou de sa région.

Notre avenir ne doit plus dépendre d’un seul Homme. Ce prêt-porter institutionnel français a montré ses limites. Il a plus d’inconvénients que d’avantages.

Indépendamment du fédéralisme porté par David Londi et Joseph Kokolo ZASSI, la scission est évoquée ici volontairement. Elle fait aussi son chemin.

Loin d’être une provocation ou une idée farfelue, elle est désormais assumée et revendiquée par une partie des ressortissants du Sud de notre pays. C’est peut-être un moindre mal. Est-il nécessaire de vivre forcément avec des gens qui nous excluent ? Comme dans un couple, il faut être deux pour s’aimer. Le désamour de l’un envers l’autre conduit inéluctablement à la rupture. Seul change le moyen d’y parvenir : par consentement mutuel ou à la suite d’un contentieux.

Depuis 40 ans, l’empereur est le cancer de notre pays. Il avouait face caméra son coup d’Etat entre janvier et octobre 1997 en ces termes : « … Nous avons obtenu l’appui de nos amis de Luanda qui ne pouvaient pas croiser les bras. Cet appui a été déterminant pour remporter la guerre. Les armes étaient acheminées par les airs, les mers, les routes. Pour partir de Luanda au Congo, on n’a pas besoin d’un miracle. C’est un grand Etat qui a des avions et des bateaux. Comment pourrai-je vous dire ? Par quel chemin étaient passées ces armes ? ».

Ces archives existent. C’est l’aveu éhonté de l’empereur qui a fait condamner par sa Cour des criminels de Brazzaville, le vainqueur de l’élection présidentielle de 2016, Jean –Marie Michel Mokoko, d’atteinte à la sûreté de l’Etat.

Il est temps de se désolidariser collectivement de cet empereur-fossoyeur. Ce criminel né est hélas protégé par les siens, sa milice, et ses réseaux françafricains. Si ce vol électoral qui se dessine sous nos yeux se concrétise, alors, la scission s’impose et s’imposera. De gré ou de force. Et quoi qu’elle en coûte !

Olivier Mouebara

Diffusé le 16 février 2021, par www.congo-liberty.org  

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12 réponses à 21 Mars 2021 : l’empereur ou la scission

  1. MOUSSI MASSA dit :

    Monsieur Olivier
    Les causes de la scission du Congo se justifient au regard de la marginalité infligée aux ressortissants du sud Congo. Mais cette cause doit sortir des réseaux sociaux pour devenir un combat porté sur le plan international, pour mobiliser les soutiens, atteindre les organisations internationales. Ce ne serait pas la première fois qu’un pays est scindé en deux. l’Éthiopie et l’Érythrée sont passés par là, sans oublier les deux Soudans.
    Le projet est ambitieux, il faut se donner les moyens. Faire une diplomatie opportune sur toutes les tribunes, obtenir des alliés à cette cause tant en Afrique qu’à travers le reste du monde, les institutions internationales quoiqu’elles soient hypocrites et vouées aux intérêts des multinationales.

    L’accaparement des richesses pétrolières issues du sud par une oligarchie tribale qui cumule haine et marginalisation des sudistes mérite une réponse appropriée. Cette caste ne reculera que devant le langage de la fermeté.

    Prenons la mesure du combat à effectuer

    Cordialement

  2. Val de Nantes . dit :

    @MOUSSI MASSA ,
    D’accord à condition d’expérimenter le fédéralisme au pays et son échec pourrait sonner le glas de l’unité nationale . En un mot ,redonnons une chance au pays .
    Je l’ai dit sans me boucher le nez qu’il est devenu invivable pour les sudistes de revoir un président nordiste au sommet du pays du fait des nombreuses brimades dont est victime le sud . Le nord de BRAZZA ,en termes de constructions des villas , bulding ,toutes ces infrastructures immobilières qui s’y trouvent met en exergue le caractère tribal de ce régime . C’est une séparation officielle floutée dont les sudistes ont du mal à décrypter le message . Mais les faits posés par SASSOU semblent nous indiquer une séparation en actes .
    Nous avons opté pour le fédéralisme afin de sauver ce qui reste du CONGO au regard des coups de canife que lui a administrés SASSOU incarnant la logique séparatiste de ce pays en deux blocs . Nous en sommes d’autant plus conscients que nous avons appuyé notre argumentaire sur la résolution de la question principale mise sous cloche par le CONGO qu’est l’économie .
    L’économie reste le parent pauvre de la pensée congolaise en divinisant la fonction présidentielle dont le monde pense qu’elle solutionne toutes les problématiques que rencontre notre pays .La réalité est cruelle et nous confine à la posture séparatiste dont on sait combien elle est bourrée d’embûches internationales pour sa réalisation .
    Ce son de cloche occupe la place publique et met le pouvoir devant un fait accompli et avéré ,celui de la tribalisation à outrance de la vie des congolais dans leur propre pays .Autrement dit ,un apartheid ethnique érigé en système de gouvernance à circuit fermé où seuls les initiés ethniques ont voix au chapitre du bonheur …
    Oui ,j’en souffre autant que ,mais j’estime qu’il va falloir en passer par d’autres solutions institutionnelles avant de couper cette poire en deux . Le politique du nord se doit de se comporter en patriote et non en tribaliste invétéré ET SURTOUT LA RICHESSE dont il tire un immense plaisir ,n’est pas dans leur pré carré géographique ,donc un minimum de respect pour le sud leur est vivement conseillé .
    On n’imagine pas leur réaction ,si c’était le contraire qui s’était abattu sur eux .

  3. val de Nantes dit :

    LIRE ..autant que vous .
    J’ose espérer que les congolais sauront se montrer lucides sur le choix du modèle économique qui leur sera proposé à la survenue du nouveau CONGO .
    Soit on laisse en l’état ces foutues institutions et le pays part en cacahuètes ,soit on se reprend intellectuellement en modifiant substantiellement le châssis institutionnel troué sur lequel est assis le CONGO depuis ses premières heures de sevrage colonialiste .
    Il faut renverser la table pour que rien ne puisse résister à cette envie d’émancipation mentale .
    le vaccin contre le tribalisme est la création des richesses dont les potentialités se trouvent dans toutes les régions de notre pays .
    Que chacun trouve son bonheur du lieu où il vit sans interférence de l’Etat central . Les régions seront matures dans la gestion de leurs économies territorialisées . Tout s’apprend et l’habitude s’acquiert à la mesure de répétition des tâches .
    Je pense que les notions du « management du taylorisme et du fordisme doivent être étudiées en vue de les adapter à la nouvelle conception économique de gestion des régions fédérées .

  4. Anonyme 5 dit :

    @MOUSSI MASSA ABSOLUMENT !
    IL N’Y A PAS D’AUTRE SOLUTION !
    VIVE LE SUD KONGO ET VIVE LA SCISSION

  5. Anonyme 5 dit :

    ILS TUENT ILS VIOLENT ILS PILLENT
    ILS VIVENT GRACE A NOS BIENS
    NOUS PERDONS RIEN EN NOUS SÉPARANT D’EUX
    BIEN AU CONTRAIRE ILS NE SERONT PLUS A NOTRE CHARGE
    ON S’EST FAIT BERNER NOUS AVONS CRU QUE C’ÉTAIENT DES ÊTRES HUMAINS
    EN RÉALITÉ C’ÉTAIENT DES ANIMAUX SAUVAGES RIEN QUE DES ANIMAUX

  6. Anonyme 5 dit :

    NOUS DEVONS PLUS TERGIVERSER IL EN VA DE NOTRE SURVIE ILS ONT L’OCCIDENT AVEC EUX !
    NOUS N’ AVONS PLUS DE TEMPS A PERDRE !
    NOTRE UNIQUE PORTE DE SORTIE LA SCISSION !
    ON NOUS PRIVE DE NOS PIÈCES D’ IDENTITÉ BIENTÔT ILS VONT NOUS INTERDIRE DE PARLER NOS LANGUES DU SUD !
    NOUS SOMMES DOS AU MUR ! NOTRE SALUT C’EST LA SCISSION !

  7. Vrai teke dit :

    Bonjour a tous le mal du congo Congo c’est la France ce monsieur n est qu un executant, c’est eux qui ont enseigner a mes freres du sud et ces derniers ont bien appliquer cela dans le pays, faites le constat autrefois s il y avait un concours de l etat parmi des admis il y avait plus nos freres du sud que ceux du nord, par erreur si tu parlais lingala a l administration publique pour te recevoir probleme. Que dire de ce que les obevillois ont fait a gamboma au temps de Lissouba? Jusqu alors ce meme comportement continue au point ou a E E C un homme de DIEU disait le pouvoir politique est au nord pourquoi le pouvoir religieux jusqu a empoisone un autre homme de DIEU, Vous vous devrait changer votre conception sur les autres,car toute chose a sa raison d’etre; cela ne signifie pas que j encourage le mal qui se fait dans notre pays ce papa qui selon moi n est pas un vrai congolais, en 2012, a la faculte on me disait attend que le pouvoir soit aux plateaux pour chercher le boulot, j ai meme une note de stage signe mais on m a refuser le stage a cause de mon nom des plateaux et aujourd hui combien je souffre en silence mais je garde ma confiance en DIEU Seul Maitre des temps et Circonstances,et Il fait concourir tous pour sa gloire, un temps de gemir et un temps de…..

  8. Kouilou dit :

    J’ai regardé un reportage sur la Somalie le week-end dernier. Quel a été ma surprise d’apprendre qu’il y a une partie de ce pays qui a fait sécession a cause des islamistes. Ce petit État qu’aucun pays au monde ne reconnait se porte comme un charme. Il n’a aucune richesse minière contrairement au Sud Kongo. Les gens sont libre d’aller et venir, pas de massacre ethnique, pas d’islamistes et j’en passe. Le paradis quoi en comparaison avec la république bananière du congo. Avec leur petit revenu obtenu en exportant les chameaux qui est leur principal ressource et le retour dans le pays des expatriés qui apportent leurs savoirs, on y trouve un CHU moderne où ils forment le corps médical, des écoles, un parlement élu, enfin la démocratie quoi pas à la sauce Sassou mais une vraie. Alors peuple Kongo, prenons notre destiné en main. Faisons comme eux et je suis certain que beaucoup de cadres Kongo expatriés rentreront au pays afin de relever ce défit car on en est capable. N’attendons rien des autres. Un proverbe dit ( aide toi le ciel t’aidera) Je sais que ce sera difficile car les mbochis ne l’accepteront pas ils ont beaucoup a perdre sans le sud. On aura beaucoup de sacrifices a faire au début mais on a rien sans efforts. Si le peuple de cette partie du Somali a réussi pourquoi pas non.

  9. Anonyme dit :

    @ Kouilou, ce que tu décris dans ton message ressemble au Congo des années 60-70 avant l’arrivé de ceux qui nous ont expliqué que le pouvoir était au bout du fusil. Toutefois, ce qui pêche dans « la république du Sud Kongo », est que tous ceux qui prônent cet état sont des frustrés du pouvoir actuel. Autrement dit, si par magie cet état était crée, les mêmes problèmes que vous et moi déplorons ici vont se reposer, car vous savez, ce bon monde qui ne cesse de parler du « Sud Kongo » ne sont nullement motivé par le développement de cette hypothétique nation; mais plutôt par la seule et unique envie d’occuper des postes. Je m’explique (avant je ne veux plus parler du président actuel, car je pense que tout a été dit), le développement d’une nation ne dépend pas du pouvoir politique, mais du pouvoir économique, même si le pouvoir politique est là pour donner des orientations. Ce qui se passe dans notre pays est très simple. Le président actuel détient le pouvoir politique, et il s’y accroche, parce qu’il n’arrive pas à imaginer une autre vie que être président, tant mieux pour lui. Autres fois, celui-ci détenait le pouvoir économique, mais depuis il en a perdu la maitrise, car il passe son temps à chercher à vendre au plus offrant, les ressources naturelles du pays, car celui-ci ne sait pas imaginer un autre model économique que celui-là, qui par ailleurs, a montré ses limites partout dans le monde. Maintenant vous me poserez la question qui alors détient le pouvoir économique chez nous..? Alors aussi bizarre que cela pourrait vous paraitre, celui-ci est détenu par d’une part, la communauté ouest-africaine (j’y inclus les libanais) et d’autre part le sud-africain MTN et l’Indien Airtel. Ces « personnes » que je viens de vous citer, brassent des milliards plus que le gouvernement Congolais. Si cela n’est pas encore évident dans nos têtes, je peux vous garantir que dans 10-20 ans celles-ci vont décider, dans la plus grande discrétion (comme ça se fait partout ailleurs) qui devrait être le meilleur président pour nous. Autrement dit, quel serait la meilleure personne qui devrait garantir leurs intérêts. Donc, si les « partisans » du Sud Kongo s’intéressaient bien au développement de notre peuple, ils s’attaqueraient à ce que je viens de décrire plus haut. Voyez vous cher frères, nous n’avons même pas besoin d’aller marcher sur Mpila ou sur le plateau.. Aujourd’hui notre défit est de récupérer aux mains des étrangers, ce la bande des incompétents avait déjà délaissé depuis longtemps aux entre les mains des étrangers. Laissons aux barbares le pouvoir politique. Croyez moi, ça on ne veut pas en parler, car cela demande beaucoup d’imaginations, car ces nouveaux maitre de notre pays ne vont pas se laisser faire.. Alors venir ici et passer son temps à qualifier de barbares ce qui le sont déjà.. n’a aucun intérêt, sauf à satisfaire les frustrés.. Dommage.. !!

  10. Kouilou dit :

    je veux dire pourquoi pas nous

  11. Kouilou dit :

    @ Anonyme
    Ce que vous dites est vrai. J’en connais certains dont je ne citerais pas les noms qui après leurs échecs scolaire sont allé frapper à la porte de Sassou afin de ramasser les miettes que ce dernier jette par terre. Il y a même des pseudos sénateurs qui sont devenu les plus ardents défenseurs du tyran Sassou. Bon le monde est ainsi fait, mais gardons espoir un jour notre rêve sera réalité. Une graine a été semé et un jour viendra ou une plante sortira de terre. Sinon n’accusons pas les Ouest Africains ni les libanais; ils ne profitent que du chaos qui existe au Congo, chaos organisé et entretenu par les mbochis. Gardons espoir car après la pluie c’est le beau temps.

  12. Isidore AYA TONGA 100% Intérêt général dit :

    FAUT-IL INTERDIRE SASSOU DENIS D’Y METTRE PIED OU DE FAIRE SA TRICHERIE ELECTORALE A MAKOUA-PENDA? https://www.youtube.com/watch?v=Zl508LWnvPs

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