Sassou n’a pas tout volé, il nous a simplement tout pris !

sassouLa Terre a-t-elle cessé de tourner depuis le 30 octobre pour le Burkina Faso et plus encore depuis le lendemain, l’historique 31 octobre 2014, jour de la chute de Blaise Compaoré ? Le Mouhoun (Volta Noire) s’est-il tout à coup asséché comme les autres Volta, Blanche et Rouge ? Et le soleil s’est-il arrêté de briller sur la déjà malheureuse Afrique ou sur un autre continent ?

Rien de tout cela ! Dès le lendemain, des hommes jeunes et vieux s’affairaient à effacer les stigmates, parfois encore fumants, causés à Ouagadougou et Bobo-Dioulasso lors de leur soulèvement. Et l’on s’est rendu compte, depuis, que « l’automne africain » avait beaucoup appris des «  printemps arabes » et qu’il y a de réelles chances pour qu’il ne suive les mêmes dérives.

Alors une autre question se pose, le peuple congolais pourrait-il être à la hauteur du peuple burkinabé et des soixante ethnies qui le composent ?

A l’aube des indépendances, enviés des autres colonies, nous étions les premiers de la classe tant par les équipements de nos villes et de notre capitale, que par la qualité de la formation de nos cadres et de notre population qui était aussi basée sur un solide socle de valeurs ancestrales. Il est vrai que depuis nous avons accumulé toutes les mauvaises expériences possible et surtout suivi, trop souvent contraints et forcés, les pires dirigeants qui soient…

Ne faut-il pas revenir sur le premier d’entre eux que nous avions chassé au prétexte « qu’il avait tout volé » ? L’histoire serait drôle s’il n’avait pas connu une fin malheureuse et que notre pays ne s’était alors engouffré dans une spirale tragique dont il ne s’est toujours pas affranchi. Et si nous devions aujourd’hui sortir dans la rue comme nos parents et grands-parents l’avaient fait lors des « Trois glorieuses » des 13, 14 , 15 août 1963, nous aurions cinq cents fois plus de raisons de le faire qu’ils n’en avaient alors !

Sassou Nguesso, notre tyran actuel, n’a pas tout volé ! Il nous a simplement tout pris ! Nos richesses, notre passé, notre présent et surtout notre avenir ! Et il ne nous a rien laissé ! Le patrimoine national est devenu son bien personnel. Cette conviction est très fortement ancrée en lui. Il en dispose sans jamais penser devoir en rendre compte à quiconque… Pas même un jour au peuple congolais !

Sassou Nguesso n’est pas le Roi Soleil, il est le prince des Ténèbres, il est « l’Etat » ! Et « l’Etat », c’est « Lui » (comme Louis XIV). Au point qu’il croit pouvoir tout détruire de ce qui a été construit dans notre pays ces dernières années, s’il devait abandonner le pouvoir ou s’il venait à en être chassé…

A la chute de Youlou, sans le pétrole du Kouilou, le déficit commercial n’était que de quatre milliards de FCFA, mais surtout le pays ignorait la pauvreté ! Il faut le marteler et le répéter avec force : toutes les familles congolaises avaient droit à leurs trois repas quotidiens ! La faim n’existait pas !

La misère qui touche bien plus que la moitié de la population, sans que le pays ne produise la moindre goutte de pétrole, nous était alors totalement inconnue. Le Congo à cette époque avait le choix de ses partenaires et il en était apprécié. Son président, l’abbé Fulbert Youlou, avait été accueilli en grandes pompes, le 8 juin 1961, par un très grand président des Etats Unis, John Kennedy et dès son arrivée au Washington National Airport par un très émouvant discours que vous pouvez écouter en cliquant sur le lien suivant : http://www.jfklibrary.org/Asset-Viewer/Archives/JFKWHA-039-003.aspx

Les présidents John kenedy et Fulbert Youlou

Les présidents John kennedy et Fulbert Youlou

Maintenant, le « grand président congolais » qui se veut croire toujours indispensable à l’avenir et à la paix de notre pays attend toujours que son homologue américain, Barack Obama, daigne lui envoyer une invitation ; ce qu’il ne fera jamais ! Il n’est seulement reçu, qu’en catimini, par un François Hollande qui ne consent pas à descendre la moindre marche du perron de l’Elysée pour le saluer, et qui lui donne le dos en même temps qu’il lui tend la main.. !

Avec toutes les richesses dont le tyran dispose, et dont il s’est accaparé, il a instauré la faim et la pauvreté en système de domination plus que de gouvernance. D’abord au lendemain de guerres civiles qu’il avait déclenchées dès le 5 juin 1997, il s’était servi de la pauvreté qu’il a fabriquée comme d’une vitrine pour obtenir l’effacement de ses dettes, pour l’essentiel qu’il avait contractées lors de sa première magistrature-dictature. Durant près de treize années, alors que la production de pétrole et que son prix ne cessaient de croitre, il a sciemment augmenté la pression à l’appauvrissement et à la famine. Pour moitié trompées et pour une autre moitié complices et corrompues, les institutions internationales finirent par lui concéder en 2010 l’effacement de ses dettes.

Qu’en a-t-il fait ? La pauvreté et la famine ont-elles reculées ? Ont-elles retrouvé le niveau « zéro » que nous connaissions du temps de « Youlou qui a tout volé » ? Bien sûr que non !

Kleptocrate et mégalomane  « Sassou qui nous a tout pris et ne nous a rien laissé » est alors tombé dans un autre travers: il s’est alors vu, non plus seulement comme le Roi d’Oyo ou du Congo, mais comme le Roi du Monde en jetant son argent (« Notre Argent ») à toute personnalité étrangère qui venait à se prosterner devant lui, ou pour le moins le saluer. Ainsi nous avons vu défiler la moitié de la planète de pseudo-dirigeants, de politiques véreux, d’ex-ministres et premier-ministres, et également de Prix Nobel pigistes à la présence chèrement taxée par l’entremise d’un Attias et d’une ex-Sarkozy.

Mais ce pouvoir est en réalité creux et vide comme le Palace de l’Alima qu’il s’est construit à Oyo et désert comme son aéroport international quasi-privé d’Ollombo, comme cette capitale politique déjà fantôme qu’une seule vieille maman balaye et qui est reliée au reste du monde par des jets privés que des pillards se sont offerts sur le dos du Trésor congolais. Rien n’est produit en vérité. Tout n’est que mirage et pillage !

aéroport international du village de Sassou vide toute l'année

aéroport international du village de Sassou vide toute l’année

Au cœur de cette illusion de prospérité, Edgar Nguesso, neveu aux dents longues et poursuivi dans l’enquête des Biens Mal Acquis, se construit entre Ollombo et Oyo, sur la lagune de l’Alima, un palais de 24.000 m2 pour abriter son ambition démesurée comme la prédation de toute sa famille. C’est l’équivalent en surface de 300 appartements pour cet ancien élève de l’Ecole des Cadets qui n’a jamais brillé par son intelligence ni par ses diplômes… mais qui finira sûrement comme Nicolas Fouquet, le surintendant de Louis XIV (encore), après la fête qu’il avait donnée à Vaux-le-Vicomte !

Le pouvoir de Sassou Nguesso, répétons-le, est aussi vide que les estomacs de la plupart des enfants congolais auxquels pour la fête de Noël des associations ont distribué des jouets. Peut-être ont-ils été acquis grâce aux 30 milliards de FCFA d’allocations annuelles du pétrolier TOTAL ? Cache misère et bonne conscience acquise à minima… !

Depuis ces pseudo « Trois Glorieuses », plus de cinquante années perdues se sont écoulées auxquelles il faudra bien mettre un terme. Cela dépasse le cadre du faux problème constitutionnel, bafoué complètement.

Le véritable bilan du général-instituteur TOTALement incompétent ne réside pas dans des constructions réalisées à crédit par des Chinois, mais bien dans la pauvreté, dans la misère et dans la faim qu’il a imposées à une majorité de Congolais pendant qu’il s’accaparait, avec ses enfants et neveux, les véritables richesses de notre pays.

« Sassou n’a pas tout volé, il nous a tout pris ! Il ne nous a rien laissé ! »

Il est temps pour lui de nous quitter tranquillement et de tourner la page. Il n’est pas indispensable à notre avenir, bien au contraire, ni à notre paix civile car nous n’avons jamais connu de conflit qu’il n’ait au préalable allumé !

Cette page se tournera qu’il le veuille ou non, car l’exaspération est à son comble…. ! Et le fleuve Congo ne cessera de couler, ni la Terre de tourner !

Rigobert OSSEBI

diffusé le 26 décembre 2014, par www.congo-liberty.org

Monseigneur Louis Portella sera t-il assassiné comme le Cardinal Emile Biayenda ?

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16 réponses à Sassou n’a pas tout volé, il nous a simplement tout pris !

  1. AINSI VA LE CONGO DES REPTILENS: TENTATIVES DE RATTRAPAGE SUR LES CASERNES MILITAIRES dit :

    RATTRAPAGE SUR LA CONSTRUCTION DES CASERNES MILITAIRES

    C’est un secret de polichinelle que de dire que les ressources financières affectées à la construction des casernes militaires avaient été détournées d’où la grande publicité faite aux opération de rattrapage sur ces constructions pour essayer de minimiser les dégâts causés par la cupidité des neveux et autres obligés.
    LA PEUR A CHANGE DE CAMP MAIS
    Le peuple doit noter en LETTRES DE SANG que les détournements opérés par les neveux BOUYA et NGUESSO et leurs obligés ONDONGO, OSSO et AUTRES sont à la base de la catastrophe du 04 Mars 2012.

  2. anima Pierre dit :

    Les Burkinabés étaient au Burkina, vous vous êtes où?
    Cessez de nous raconter n’importe quoi.

  3. ludo dit :

    C’est tres touchant mais c est la realité

  4. Philippe dit :

    Merci Rigobert de ce rappel!

  5. Merci encore te merci Rigobert,
    Tu resteras a mes yeux le bon éducateur. Celui qui parle pour nous aider a prendre le bon chemin. Rigobert ne t’occupe pas de tes détracteurs, ils finiront par se faire démasquer; et ce jour-la, c’est nous qui ferons le travail de correction qui s’impose. Construction des casernes dans quel but? Le moment venu, il faudra arrêter les recrutements qui du reste ne servent qu’a mater les populations et les syndicalistes. Meme en France on est en pleine fermeture des casernes et de réduction des effectifs. Nous passerons a une Armée de métiers dotée d’une technicité qui nous créerons; les connaissances attendent simplement le départ de Mr. SASSOU du Pouvoir. C’est lui l’OBSTACLE. Il ne supporte pas l’éclosion de la créativité. Rêveur d’un modernisme nocif et empoisonneur de la nature. Un exemple: a la place de ses routes mal bitumées et chassent la faune sauvage, on aurait pu agrandir les routes des Campagnes et mis des couches de « tout-venant » ou de latérite. Il y’aurait des personnes dans les village qui en assureraient l’entretien: c’était pourtant çà le travail de l’OCR. Ces pratiques sont celles appliquées en Afrique du Sud et qui développent l’Écotourisme.
    Je n’en dis pas plus Rigo, il faut arrêter ces municipalisations qui n’ont servi a rien, sinon qu’a endenter méchamment le Congo, avec des Aéroports non fréquentée.
    Pour terminer, Je souhaite que les personnes au Service du Pouvoir décadent et mourant de créer leur site ou ils pourront écrire leur médiocrité, mais qu’ils aient la politesse de laisser Congo Liberty nous enseigner. Et puis il faut reconnaître Rigobert a le Verbe facile et ordonné.
    Bonne fête a toi et a ta Famille Rigo, et que le Seigneur DIEU tout puissant te garde et te donne des jours meilleurs pour vivre ce que tu verras bientot.

  6. Anonyme dit :

    vous êtes vraiment stupides, qu’attendez-vous d’un grand père de 74 ans qui se décape la peau, un maquilleur, vous avez du temps à perdre. Ce maquilleur de bas étage doit partir avant 2016, y en a MARRRRRRRRRRRRRRRRRRRRREEEEEEEEEEEEEEEEEE

  7. Isidore AYA de Makoua dit :

    OPERAT MOUEBARA a écrit le 26/12/2014 à 21h31 DANS ZENGA-MAMBU

    LES MASSACRES DE SASSOU QUI VONT REPETES D’ICI LA.

    Du 16 au 17 octobre 1997: Les troupes étrangères, notamment l’armée angolaise, les mercenaires, les éléments tchadiens, les ex-Faz et les cobras ont massacré plus de cinq cents (500) civils, résidents et réfugiés des quartiers nord de Brazzaville à Bacongo, Makélékélé et environs, aménagés par le Député, Maire de Brazzaville, Monsieur Bernard KOLELAS, en zone humanitaire depuis le déclenchement de la guerre. Les corps des victimes étaient entassés au Centre sportif de Makélékélé et dans les cours de la morgue du Centre hospitalier de Makélékélé.

    16 octobre 1997 :- Le ministre Gabriel MATSIONA et deux (2) membres de sa famille sont assassinés par les milices cobras, les mercenaires et les troupes angolaises de Sassou Nguesso à son domicile situé à Massissia (zone sud). Les corps des victimes furent jetés dans un congélateur.
    – Monsieur BAZEBIZONZA, Professeur d’anglais au Collège de l’Amitié, en compagnie de son épouse, sa soeur et de son enfant sont abattus à bout portant dans sa voiture au niveau du Centre Sportif de Makélékélé.
    – Le jeune Marien, domicilié à Nzoko (Kinsoundi, zone sud) est froidement abattu par les cobras qui l’ont achevé au carrefour de Mbouono (Madibou, zone sud) devant la population.

    Octobre 1997 :- Monsieur MALANDA DIA MAYEMBO – Monsieur MOUINI-LOUAGA – Monsieur MALERCO – Monsieur LOCKO-BOUKAKA Anicet sont abattus par les milices cobras, mercenaires et soldats angolais de Sassou Nguesso à Matoumbou (localité située sur le chemin de fer CFCO), dans la région du Pool.

    Novembre 1997 :- Monsieur MISSIDIMBAZI Paul et son fils Cyprien sont abattus à leur domicile par les milices cobras et les troupes de l’armée angolaise au service de Sassou Nguesso avant de piller leur domicile.

    Monsieur NTSONGA, domicilié au quartier Château d’Eau (zone sud – arrondissement 1) – Monsieur MAYELE – Monsieur MATSAMBA
    – Monsieur NGANGA Charles – Monsieur NGOMA Eric – Monsieur OUMBA Jonas sont tous sommairement abattus au passage des milices cobras et soldats angolais au quartier Château d’eau.
    – Monsieur LOUMBOUZI, chauffeur retraité des Services de Santé, domicilié rue Matiabou à Moukounzi-Ngouaka (zone sud, arrondissement 1) est froidement abattu au beach de “La Main-Bleue”.

    13 novembre 1997 :- Monsieur ILLO est fusillé au passage des troupes angolaises. 16 novembre 1997 :- Monsieur NGUEMBO est abattu froidement par les milices cobras, les mercenaires et soldats angolais au camp de la Gendarmerie de Makélékélé (zone sud de Brazzaville).

    17 novembre 1997 :- Monsieur MALANDA, domicilié à Brazzaville, est assassiné par les milices cobras de Sassou Nguesso. – Monsieur MATABA Anicet, réfugié dans son village Louingui (region du Pool, District de Louingui) situé à plus de 150 km de Brazzaville (zone sud), est abattu par les troupes angolaises en compagnie des milices cobras.

    25 novembre 1997 :- Monsieur NGOUMA Joseph, exploitant forestier domicilié à Dolisie, est froidement abattu avec cinq (5) de ses enfants; tous enterrés dans sa parcelle située à côté du CEG Ho Chi-Minh, par un groupe de cobras et d’Angolais conduits par NGUESSO, neveu de Monsieur SASSOU NGUESSO.

    Novembre 1997 :- Trois jeunes lycéens sont sommairement exécutés à Dolisie par les cobras, mercenaires et troupes angolaises. Il s’agit de : – MOUKOYI Albert (25 ans) – IBOUANGA Robert dit Roberto (23 ans) – MOUKOKO Parfait (27 ans).

    Décembre 1997 : Enlèvement de quatre (4) jeunes filles, violées et exécutées par les cobras, mercenaires et soldats angolais dans la banlieue de Madibou (Arrondissement 1 Makélékélé – zone sud). Il s’agit de Mesdemoiselles : – MILANDOU Odile – MABIALA Carole – PANGUI Rosette – SYLVIE NENETTE.

    Décembre 1997 :- Mademoiselle KIBAMBA Agnès, 25 ans, élève au lycée Lénine, habitant rue du Caire à Dolisie, est violée et assassinée par dix (10) soldats angolais, près de la base militaire.

    Décembre 1997 : Enlèvement et exécutions sommaires par les milices cobras, mercenaires et soldats angolais de : – Monsieur KIBONGUI François, résidant à Pointe-Noire – Sergent TOUTI Joseph, résidant à Pointe-Noire – Sergent BOUDINGA Cyriac, Pointe-Noire – Monsieur MBOUNGOU Roland, résidant à Pointe-Noire – Monsieur DIANZINGA, demeurant à Makélékélé (Zone sud Brazzaville) – Monsieur MANTSIONA, demeurant au quartier Matouta (zone Brazzaville sud) – Monsieur MAMPIA, demeurant au quartier Matouta (zone Brazzaville sud).

    25 décembre 1997 : (jour de Noël) :- Le Leutenant Franck NGOUMA est enlevé, exécuté et enterré à la sauvette dans les alentours de la base aérienne Numéro 01/20 à Brazzaville (zone sud) où son corps fut retrouvé.

    2 janvier 1998 :- Monsieur NGOUILOU Joseph – Monsieur NKODIA Alexis – Monsieur MASSAMBA Siméon, demeurant tous au quartier MATOUTA (Arrondissement 1 Makélékélé, zone Brazzaville sud) sont enlevés et froidement exécutés par les milices cobras, les mercenaires et soldats angolais au service de SASSOU NGUESSO.

    3 janvier 1998 :- Monsieur MALEKA Richard, militaire, est enlevé et fusillé au Stade Marchand à Brazzaville par un groupe de cobras, mercenaires et angolais au service de SASSOU NGUESSO.

    27 janvier 1998 :- Le Colonel MALONDA Jean-Joseph, Directeur Général de la Police Judiciaire, est exécuté à GAMBOMA sur instruction du Colonel OMBELE, neveu de Monsieur Denis SASSOU NGUESSO.

    4 mars 1998 :- Monsieur BADINGA Rodrigue et sa femme MAKISSOU Berthe sont enlevés au quartier Fond Tié-Tié, à Pointe-Noire, par un groupe de cobras, mercenaires et soldats angolais au service de Sassou Nguesso et ses souteneurs. La femme a été violée et son époux a été porté disparu. – Monsieur YOULOU Patrice, alias “La Denga”, père de sept (7) enfants, domicilié 65 rue Lounianga au quartier Météo à Brazzaville (zone sud) a été abattu sommairement par un cobra.

    11 mars 1998 :- Messieurs MOUTONDA Anatole et NKAYA-MAMPASSI, tous deux retraités, parti de Mouyondzi (Région du Niari-Bouenza- Lékoumou/Niboland) pour percevoir leur pension de retraite à Brazzaville sont retrouvés morts, assassinés, derrière le Lycée Technique de Brazzaville.

    Mars 1998 :- Le couple TAMBIKA Victor et Solange, avec plusieurs civils, sont froidement abattus par un bataillon de plus de deux cents (200) cobras, mercenaires et soldats angolais dans le village MATOUMBOU, région du Pool. Cette localité est située sur le chemin de fer CFCO, à 15 km de Kinkala, capitale régionale du Pool.

    18 mars 1998 :- Messieurs DIAWARA et NGOUNGA, demeurant à Massina (zone sud de Brazzaville), sont assassinés par un groupe de cobras, mercenaires et soldats angolais au service de SASSOU NGUESSO. II.- ENLEVEMENTS, VIOLS.

    Novembre 1997 :- Madame MOUKIMOU Célestine et ses trois (3) filles, Mesdemoiselles : IBINGA Anne, IBINGA Pierrette, IBINGA Fabienne, sont violées dans leur maison à Dolisie par les mercenaires et soldats angolais au service de SASSOU NGUESSO. – Quatre (4) filles, élèves du Collège (CEG) Central de Dolisie, revenant des cours, ont été violées par des soldats angolais, mercenaires et cobras au service de SASSOU NGUESSO. Il s’agit de : – Mademoiselle MOUKIETO Françoise – Mademoiselle KIAMA Léontine – MBEMBA Judicaëlle – MPASSI Alpha – Mademoiselle MAVOUNGOU Julie, 22 ans, étudiante, est enlevée et violée par des cobras au quartier OCH de Pointe-Noire.

    30 décembre 1997 : Mesdemoiselles : – SAMBA Yvette – SAMBA Reine – SAMBA Patricia,tois soeurs habitant, toutes, la rue Berlioz à Brazzaville-Bacongo (zone sud) sont enlevées devant leurs parents, et violées par un groupe de cobras, mercenaires et soldats angolais au service de Monsieur SASSOU NGUESSO.

    17 janvier 1998 :- Madame OUMBA Suzanne, âgée de 50 ans, est violée par quatre (4) soldats angolais dans sa maison sise rue Jolly à Bacongo (Brazzaville sud). III.- ARRESTATIONS – DETENTIONS ARBITRAIRES.

    Novembre 1997: Arrestation et détention de :- Ministre Jacques MOUANDA-MPASSI – MOUNGONO Albert, Directeur commercial de Hydro-Congo – KIBAMBA Pierre, Directeur Général des Douanes du Congo – NGONO Emmanuel, Directeur Général de la CCA (Caisse Congolaise d’Amortissement)

    Décembre 1997 : Arrestations arbitraires d’officiers supérieurs détenus dans une prison souteraine à l’Académie militaire de Djili, à 30 km de Brazzaville, sur la Nationale 2 (Route du Nord).Il s’agit de : – Général ETA-ONKA, Secrétaire Général à la Défense – Colonel EWOLO Oscar, Commandant du Génie – Colonel NKOUNKOU – ABA-GANDZION, ancien Préfet de la Région des Plateaux – MAKOUNZI-WOLO Nestor, membre du Conseil constitutionnel – DZOUMANGUELET Henri-Marcelin, Inspecteur Général d’Etat adjoint – MOUNANGA Patrick, PDG de Société – KOUASSI Georges, Commerçant Mars 1998 : Arrestations arbitraires à Pointe-Noire :- Colonel IGNE – Colonel NDZOTA – Colonel SABA – Capitaine Célestin NGANGOYE, Commissaire de Police de Pointe-Noire – Monsieur OKABE Saturnin, membre du Bureau politique du RDD, le parti de M. Jacques-Joachim Yhombi-Opango. Ainsi donc, depuis l’installation du pouvoir putschiste de Monsieur SASSOU NGUESSO au Congo, de nombreux crimes, dont les exécutions sommaires, se poursuivent impunément.

    Précédemment, nous avons déjà rappelé à l’opinion et à la Communauté internationales que dans la deuxième quinzaine du mois de février 1998, les Eglises du Congo-Brazzaville ont dénoncé, par la voix de l’Archevêque de Brazzaville, Monseigneur Barthélémy BATANTOU, les exécutions sommaires qui se poursuivent au Congo-Brazzaville, plusieurs mois après la fin de la guerre publiquement annoncée.

    Le 9 mars 1998, l’Observatoire congolais des droits de l’homme, par la voix de son Président, Monsieur MOUNDZEO Parfait, informait par une interview sur la BBC, l’opinion internationale sur les exécutions sommaires de deux (2) policiers fusillés publiquement par les cobras, mercenaires et soldats angolais, au service de Sassou Nguesso, au quartier Saint-Pierre à Pointe-Noire. L’un succomba sur le champ, l’autre fut transporté à l’hôpital Adolphe Cissé par les habitants du quartier.

    Il fut retiré (enlevé) de l’hôpital par les mêmes cobras, mercenaires et soldats angolais, au service de Sassou Nguesso, pour être achevé publiquement aux abords de l’hôpital. Bref, lorsque nous dénonçons la poursuite de la violence, des crimes au Congo-Brazzaville, nous parlons bel et bien de la dramatique réalité quotidienne sur le terrain.

  8. Même si sassou mourrait cette nuit ! Le congo va continuer a exister , certains veulent nous faire croire que le congo à commencer avec sassou! Or ce dernier est un gros problème pour ce pays ! Arrêtons d’écouter ces propagandistes du Pct qui ne pensent qu’à leurs bien naître ! Alors que la nation congolaise est en danger!!!

  9. LE KOUILOU EN COLERE dit :

    Congolais,Congolaises,
    Comparons l’aéroport moderne d’Ollombo en dimension(situé dans un village qui ne produit aucune richesse dans le budget de la République )à l’aéroport de Pointe-Noire la poubelle.Pointe-Noire,autrefois appelée Ponton la belle,unique ville pétrolière du Congo qui malheureusement à cause d’un et d’une famille de vampires est détruite jour après jour dans l’indifférence générale.Ces habitants ont un teint bizarre pollué par l’exploitation abusive de ses ressources au profit des ceux qui sont venus d’ailleurs.
    Le Kouilou attend le départ de SASSOU pour demander la scission du pays,car la république du Congo sensée être préservatrice de son destin depuis 1960 n’a pas été à la hauteur.Trop d’injustice,trop d’humiliations et trop de souffrances.Les chiffres sont là,sur le budget 2015,sur les trois mille milliards de F C.F.A,combien d’argent a t-on laissé au Kouilou:
    -mairie de Pointe-Noire 23milliards de F C.F.A(20 milliards en recettes fiscales départementales)+3milliards(dépenses d’investissement de l’Etat-P.C.T provenant du pétrole du Kouilou)
    Ce qui veut dire,en 2015,moins de 0,1% des revenus du pétrole reste au Kouilou.
    Congolaises,Congolais la situation est délicate,et la scission est à prévoir à moins que ce montant monte à 60% des recettes pour le Kouilou.

  10. LULENDO de Ponton dit :

    Nous pouvons en finir avec toutes ces bassesses.

    Sassou et son clan savent qu’une fois hors du pouvoir, la justice les rattrapera. Les hommes et hommes alliés de Sassou sont des complices de la souffrance du peuple : détournements, corruptions, gaspillages d’argent, emprisonnement des Sudistes et opposants, fraudes fréquentes, injustice grossière et assassinats de compatriotes sont leurs crimes.

    Face à ce ci, ils ne veulent donc pas que des élections libres et transparentes se fassent. Ils les perdraient. Ils vont chercher à tuer les opposants sudistes afin de se maintenir au pouvoir!
    En finir avec cette mafia du nord est possible. Que les supporteurs de Sassou le garde dans l’Etat du Nord,il leur fait du bon travail et n’ont que lui pour gouverner. Les Sudistes construiront le leur méthodiquement selon les besoins de chaque région.

    En finir avec des tricheurs et assassins ! C’est aussi en finir avec des coups d’Etat à répétition qui nous éloignent, nous les Sudistes de la Démocratie.
    Vous voulez dialoguer, soit! Annonçons à ces bornés du pouvoir et aux flatteurs zélés que la scission est la meilleure des solutions.
    Le Sud veut se construire dans le respecter d’autrui, celui des lois et dans la création d’ un Etat de droit civilisé, moderne.

    Que Sassou et ses sbires choisissent! Reconstruire le Congo sans eux ou la scission!

  11. le fils du pays dit :

    Ce premier beninois du Congo,une vraie fripouille,un vaurien,criminel et grand voleur de tous les temps avait entrepris une compagne de d’information et manipulation sur le lit de conforama que Mr Bongo avait offert a Yombi Opango.Il accusait ce dernier d’avoir tout vole.Cet homme qui ne vaut meme pas un clou,sa famille et ses courtisans ont mis le Congo a sac.Les Congolais crieront d’ici peu dans les rues du Congo: »Denis Sassou,le premier béninois du Congo nous a spolie et a tout vole,nous le mettrons au poteau »

  12. Mabiala Mâ Nganga dit :

    A tous les frères du sud Congo,
    Le Congo est à la croisée des chemins, son histoire cafouille, se répète et risque de se répéter même après le départ de Sassou Nguesso.

    L’histoire de notre pays cafouille parce qu’elle est écrite toujours pas les mêmes acteurs politiques , des acteurs politiques formés à l’école du PCT et qui depuis 1977 servent leur maître : Sassou Nguesso.

    C’est ainsi que lorsque Sassou avait été écarté du pouvoir en 1992, il avait demandé à ses hommes de main de s’infiltrer dans le nouveau pouvoir afin de préparer son retour. Plusieurs cadres du sud comme du nord pour la plus part fruits du PCT ont désorienté Lissouba pour faire le lit de Sassou.

    Aujourd’hui, nous nous battons pour faire partir Sassou mais je crains que l’histoire ne se repète pour les mêmes raisons.
    Le mal du Congo vient de la France et du PCT qui tien sa force des hommes politiques sudistes formés à son école.

    En effet, pour garantir ses intérêts, la France préfère collaborer avec l’homme du nord car celui-ci ne s’intéresse qu’à la jouissance tandis que l’homme du sud pense au développement du pays. Il faut en réalité reconnaître que l’homme du nord est doué en politique et celui du sud en économie. Marien l’ayant compris, voilà pourquoi il voulait céder le pouvoir à Massamba Débat à la veille du boom pétrolier. La France aussi l’avait compris voilà pourquoi elle avait remis Sassou monsieur 17 % au pouvoir en renversant Lissouba qui leur avait refusé le pétrole en décrochant un contrat de partage de production qui fait le bonheur du nord aujourd’hui.

    Le PCT par contre à affiné ses stratégies, en développant le nord du pays, en fabriquant plusieurs cadres du nord à tous les niveaux de l’administration, en important des armes à destruction massive, en fabriquant plusieurs Généraux de chez lui, en corrompant le plus grand nombre des politiciens du sud surtout ceux qui viennent du PCT, et en formant une armée dirigée par les membres de sa famille, Sassou a réussi de mettre en place la suprématie de nord sur le sud. Il réclame un troisième mandat pour terminer l’opération par le transfère de la capitale à Oyo.

    Je disais que l’histoire risque de se répéter car le PCT a formé plusieurs Sassou que la France peut à tout moment utiliser pour continuer à endeuiller la famille au Congo.

    Comment faire pour installer une paix durable au Congo ?

    Mes chers compatriotes du sud Congo, le Congo notre pays est agonisant et nous devrons faire comme le chirurgien qui déchire le ventre d’un patient pour le guérir de son mal. Nous devrons donc prendre des décisions qui nous ferons mal mais des décisions qui nous libérerons de l’oppression et de l’esclavagisme dans lesquels Sassou nous a plongés. Et à mon sens, il n’y a que deux solutions : la scission ou la fédération du Congo.

    C’est douloureux de se quitter mais quel bonheur de vivre loin des viols, des assassinats, de l’enrichissement illicite, des emprisonnements sans jugement…

  13. Mabiala Ma Nganga,
    tu as raison. Je ne sais pas s’il sera encore possible de vivre avec des gens qui ne rêvent qu’a tuer les autres. Et puis avec tout ce que nous venons de lire, plutôt la scission, ou la Fédération, mais plus le vivre ensemble. Ils sont Sauvages et ils le resteront. Un léopard même apprivoisé finit par dévorer; a moins de lui faire subir une transformation Génétique. C’est le cas des « put bull » ces chiens avec une gueule bizarre.
    Ce n’est pas une insulte, car je ne comprends pas qu’avec tous ces crimes, on continue a lire des inepties de personnes avec des noms a consonance Nordique. Des gens qui souhaitent la guerre pire que celle de 1997 ou 1998 la ou coupait le bras d’un Etre humain et on l’accrochait a une branche d’arbre du Rond Point du CCF pour que tous voyageurs venant de Bacongo voient.
    Lorsque j’en parle, j’ai une colere qui me monte du Coeur, lorsque je pense que ceux qui fait çà, sont-la pour la plupart, et veulent recommencer.
    Vous vous rendez-compte, un Président qui pourtant a des châteaux dans des Pays civilisés comme la France, l’Espagne, Miami USA, Maroc etc…, mais continue a entretenir des idées d’un sauvageon: la guerre la guerre la guerre et toujours la guerre pour atteindre ses but.
    Séparons-nous! Attention a tous ces Frères du Sud Congo qui miroitent le vivre ensemble; c’est vrai que c’est la libre pensée, mais nous connaissons tous et vous êtes sans ignorer de la constance ignoble des Gens du Nord Lefini qui ne rêvent qu’a commander. Votre existence même et celle de vos enfants est en jeu.
    Merci

  14. Awoura a Kolo dit :

    OSSEBI ayez le courage de faire le bilan économique de Sassou en analysant l’efficacité et l’efficience de toutes ses réalisations …. arrêtez de sélectionner quelques unes de ses réalisations. Vous allez faire avancer le débat politique. Si non, pour ce qui est du pouvoir, les candidatures seront ouvertes en mars 2016.

  15. Kimbouala-Nkaya dit :

    @Awoura a Kolo
    vous demandez à Mr Ossebi « d’analyser l’efficacité et l’efficience des réalisations de Sassou »; et bein allons-y.
    voici quelques projets emblématiques de ton maître Sassou.
    En démographie, il vient simplement contredire l’efficience économique qui veut que les zones les plus peuplées d’un territoire soient celles qui agglomèrent les activités économiques. Ainsi, le Sud du Congo qui compte les cinq (sur 5) premières villes du pays est donc naturellement la zone la plus peuplée contrairement aux résultats officiels du recensement de notre population. Sassou vient simplement d’inventer des nouvelles règles de calcul arithmétique et il aura des difficultés à les faire accepter au monde scientifique. La « surpopulation » du sud du Congo n’est pas le fait des bakongo, elle répond à des logiques économiques, géographiques voire climatiques et non aux considérations politiciennes de manipulation à la Nguesso. Une zone marécageuse, abondamment boisée, truffée d’animaux et d’insectes comme notre partie septentrionale est simplement hostile à la vie humaine. Voilà ce qui explique le sous-peuplement du nord du pays et la volonté de Sassou n’y ferra rien!
    Un hotel « 5 étoiles » dans une bourgade ne répond à aucune efficacité ou efficience économique. On se demande d’ailleurs pourquoi passer de « o étoile » à 5 là où il n’y a pas de concurrence?. Cet hôtel sera éternellement vide aussi longtemps que Oyo restera un village. C’est donc un véritable gouffre qui ne sera pas rentable avant plusieurs siècles.
    Une unité de la banque centrale à Oyo alors qu’il n’existe aucune banque commerciale (second rang) dans cette ville, c’est simplement la négation des principes élémentaires de l’économie. Une banque centrale est la banque des banques et non celle des ménages ou des entreprises comme le semble méconnaître l’arrogance de Nguesso et sa clique
    Et l’aéroport d’Ollombo, à quelles critères d’efficience économique répond-elle? à aucune sinon qu’à la gabegie et à la folie de grandeur d’un individu qui détient un pourvoir absolu qu’il croit par ailleurs divin.
    Construire l’immeuble abritant la télévision et la radio dans une zone (Ta kombo, mikalou) éloignée et coupée de toutes les administrations (Poste, banques, ministères, universités….) est une véritable méconnaissance des règles élémentaires d’aménagement du territoire. L’efficacité socio-économique de ce projet est nulle et son utilité marginale inférieure à zéro, c’àd qu’il fait perdre de l’argent continuellement au pays; un contenant sans fond!
    Sassou est peut être fort dans l’intimidation armée des populations mais c’est un piètre visionnaire, un cancre en matière de stratégies socio-économiques et l’incurie de son incompétence notoire a fait reculer le pays plusieurs années en arrière. Ne pas le reconnaître serait faire preuve d’une cécité intellectuelle préjudiciable à plusieurs générations.

  16. Munu dit :

    Awoura a Kolo,
    Vous qui êtes un inconditionnel de Sassou, pourriez-vous nous détailler sa politique économique? D’autre part, comment expliquer-vous le fait qu’on ait un taux de chômage élevé et une misère croissante alors que le taux de croissance du pays est supérieur ou égal à 5 pour cent.?
    Merci d’avance!

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