INTERVIEW D’ALEXIS MIAYOUKOU : Génocide dans le Pool ; Harcèlement des activistes congolais par la France ; Association Citoyenne de Solidarité du Congo…

Alexis Richard Miayoukou s’exprime sur les massacres dans le Pool et sur la situation politique au Congo-Brazzaville. Il parle de la nécessité d’une solidarité à construire à travers l’Association Citoyenne de Solidarité du Congo-Brazzaville (ACSCB).
Très belle interview d’un des plus doués de la diaspora congolaise.
A suivre, à partager et à consommer sans modération.

Diffusé le 04 février 2017, par www.congo-liberty.org

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4 réponses à INTERVIEW D’ALEXIS MIAYOUKOU : Génocide dans le Pool ; Harcèlement des activistes congolais par la France ; Association Citoyenne de Solidarité du Congo…

  1. MPONDO MBIMI dit :

    EVITER LES ERREURS DU PASSE

    D’où viennent les malheurs du Congo ?

    Aujourd’hui, tous les Congolais épris de paix et de justice sont unanimes, pour dire que Sassou NGUESSO est l’incarnation du mal au Congo.

    Sassou NGUESSO est la source du mal qui s’est propagé dans notre pays comme une grosse tache d’encre sur un papier buvard qui n’a cessé de grossir pour se muer en MAUX.

    – Mauvaise gouvernance au sommet de l’état et dans toutes les administrations
    – Mauvais système de santé
    – Mauvais système éducatif
    – Mauvaise justice
    – Mauvaises conditions de vie dans toutes les villes du pays
    – Mauvaises mentalités sociales perpétuées par la carence totale des hommes exemplaires
    – Mauvais fondamentaux du bien-être universel que sont l’ALIMENTATION, l’EAU et l’ELECTRICITE
    …..et on en passe.

    Tout cela étant les terreaux favorables aux assassinats, à la kleptomanie, à la banalisation de la mort, à l’impunité des criminels….

    Le Congo sombre dans les méandres de la médiocrité internationale et figure dans les premiers rangs de tous les classements négatifs des principaux curseurs d’appréciation de la vie sur terre.

    POURTANT TOUT CELA AURAIT PU ETRE EVITE, ET AVEC TOUTES SES RICHESSES ET SA FAIBLE POPULATION DE 4 MILLIONS D’HABITANTS, LE CONGO AURAIT PU PRETENDRE AUJOURD’HUI AU RANG DE PAYS EMERGENT.

    Oui, tout cela aurait pu être évité puisqu’on a eu des signes avant coureurs. Malheureusement tous ceux qui se sont succédés à la gestion du Congo ne se sont pas assez préoccupés ni avant la Conférence Nationale souveraine de 1992, ni après, de ces feux clignotants qui nous alertaient des dangers à venir.

    Premier signal d’alarme

    Après l’éviction du Président Alphonse MASSAMBA-DEBAT qui a été et reste de très loin, le meilleur président de la courte histoire du Congo, le vaillant combattant Ange DIAWARA dénonçait déjà dans les années 70 ce qu’il appelait l’OBUMITRI.

    Plusieurs cadres du Sud et du Nord avaient formé un conglomérat d’opposants à l’Organisation Bureaucratique Militaire tribale que le président Marien NGOUABI et certains cadres du Nord tentaient de mettre en place comme modèle de gouvernance.

    Malheureusement, après la mort de Ange DIAWARA, un épais manteau noir abritera et occultera l’OBUMITRI qu’il dénonçait.

    Deuxième signal d’alarme

    Le président Marien NGOUABI prenant conscience de ses erreurs de gouvernance et se sentant étouffé par cet OBUMITRI qu’il avait laissé éclore, voulait remettre la gestion administrative et économique du pays au Président MASSAMBA-DEBAT dont il reconnaissait les mérites de grand gestionnaire.

    Malheureusement, trahi par sa femme Céline NGOUABI, il est tué pas SASSOU-NGUESSO et ses complices qui l’égorgent comme un mouton à la tabaski dans une chambre d’hôtel à Brazzaville.

    Cet assassinat imputé à tort aux « Bakongos ba bomi NGOUABI » aurait pu attirer encore plus l’attention et susciter beaucoup de méfiance des hommes bien pensants, mais hélas !

    Certains furent sans doute méfiants mais pas assez. A l’instar des KIMBOUALA-NKAYA, Auxance IKONGA, Xavier KATALI, Franklin BOUKAKA et autres qui furent tous empoisonnés ou assassinés sans vergogne par le monstre SASSOU-NGUESSO.

    Troisième signal d’alarme

    Sous la pression syndicale et l’ensemble de la population Congolaise, SASSOU-NGUESSO cède en 1992 et laisse la conférence nationale souveraine prendre le dessus sur son gouvernement désavoué.

    Cette conférence pressentie pour constituer un tournant historique décisif et définitif de notre pays vers l’instauration d’une culture démocratique accouchera malheureusement d’une succession d’échecs cuisants dans l’application des principes adoptées.

    Premier coche raté

    Mgr Ernest NKOMBO président de la CNS a qui de nombreux conférenciers recommandent de faire mettre aux arrêts SASSOU NGUESSO reconnu multi-coupable et multirécidiviste de nombreux crimes, refuse et procède à un lavement de mains, symbole de pardon généralisé.

    Monseigneur NKOMBO a depuis été remercié en monnaie de singe, pardon en monnaie d’anthropophage, puisque celui qu’il a protégé n’a pas hésité plus tard à l’empoisonné.

    Deuxième coche raté

    Après son élection à la présidence de la république, Pascal LISSOUBA refuse d’écouter ses conseillers qui le mettent en garde et lui demandent de faire arrêter SASSOU NGUESSO, un ténébreux mécréant qui ne cachait pas sa soif de pouvoir.

    Nul doute que ses complications de santé actuels n’empêchent pas Pascal LISSOUBA de regretter d’avoir eu la plus minime compassion possible pour ce criminel.

    Enfin, troisième et dernier coche raté

    Quand SASSOU-NGUESSO après avoir programmé son coup d’état en France sous la houlette de Jacques CHIRAC, rentre au Congo, de nombreux observateurs avertissent Pascal LISSOUBA et lui recommandent de le faire arrêter mais LISSOUBA s’y refuse une fois de plus.

    Et la suite on la connaît.

    Si nos hommes politiques de tous bords avaient été plus attentifs et concentrés sur les clignotants rouges et n’avaient pas laisser passer les diverses caravanes qui auraient conduit à l’éviction définitive du dictatueur d’Edou, le destin actuel du Congo en aurait été certainement plus mirifique.

    SAVOIR D’OU L’ON VIENT, NOUS PERMET DE COMPRENDRE OU ON VA.

    D’OU L’IMPERATIF : EVITER DE REFAIRE LES ERREURS DU PASSE

    Il est désormais certain que tôt ou tard SASSOU-NGUESSO tombera.
    Plus tôt que tard serait de bon aloi.

    Dès après l’éviction (quelques en soient les moyens) du monstre de l’Alima :

    – TOUS collaborateurs, complices et autres assujettis « impliqués et ancrés » au système de gouvernance médiocratique actuel devront être mis HORS D’ETAT DE NUIRE.

    Les futurs nouveaux gouvernants devront mettre en place une commission spéciale de TRAQUE de tous les coupables actuels de trahison et haute trahison du peuple Congolais.

    A la manière de MM Simon WIESENTHAL, Serge et Beate KLARSFELD chasseurs de nazis, les traqueurs des criminels Congolais devront « pister » chaque coupable un à un jusqu’au dernier.

    Que l’on ne vienne pas nous divertir avec des accusations erronées de « chasser des sorcières », parce que tous ceux qui participent du système actuel avaient, ont et disposent du LIBRE ARBITRE DE DEMISSIONNER D’UN GOUVERNEMENT CRIMINEL.

    TOUS LES PARTICIPANTS ACTUELS AU SYSTEME SASSOU-NGUESSO DEVRONT ETRE TRAQUES ET POURSUIVIS DANS TOUS LES PAYS DU MONDE SANS EXCEPTION. JUSQU’A EVICTION DEFINITIVE, DES PLUS GRANDS AUX PLUS PETITS.

    ERADIQUER LES GERMES DU MAL INNOCULE PAR LE DINAUSORE D’OYO CHEZ TOUS SES COLLABORATEURS SERA UN IMPERATIF NON NEGOCIABLE.

    A défaut de cela, les mêmes causes provoqueront à nouveau un jour les mêmes effets.

    Aujourd’hui encore bon nombre de nos hommes politiques doivent se dire que si on avait jadis neutralisé ce diable qui nous inflige tous les maux de la terre on en serait pas là.

    Et je mets au défi Paulin MAKAYA du fond de sa prison, Me MASSENGO-TIASSE, Me MBEMBA et compagnie qui tous hier ont combattus avec acharnement le gouvernement de Pascal LISSOUBA de venir me dire le contraire.

    Tous ceux qui ont versé dans les crimes de sang, les crimes économiques, l’argent facile et les gabegies de tous genres devront subir les conséquences d’une éradication systématique, minutieuse, scientifique et organisée du plus petit au plus grand. SANS EXCEPTION et SANS PARDONS.

    TROP DE CRIMES, TROP DE MORTS, TROP DE GABEGIES, doivent aussi être lavés par le SANG DES COUPABLES. SURTOUT LES PLUS IMPLIQUES.

    Si demain SASSOU-NGUESSO est neutralisé ou meurt de mort naturelle, il serait impensable :

    – de laisser un Christel SASSOU NGUESSO, un JDO ou un Edgard NGUESSO, libre et en vie, sillonner gaiement tel ou tel autre pays d’Afrique, d’Europe, d’Asie ou d’Amérique en disposant de tous les milliards qu’ils ont dérobé au peuple Congolais avec la forte éventualité qu’ils nous « la rejouent » mode 1997-BIS.

    – de laisser libres et prospères tous ceux (ministres, sénateurs, députés, PDG, Directeurs…) qui aujourd’hui dînent à la table du dictatueur en fermant les yeux sur tous nos morts du Pool et sur tous nos martyrs.

    – de laisser impunis tous ceux qui ont commis ou participé aux atrocités infligés à KALA-KALA, MAYANGUI, Roland GAMBOU et autres.

    – de laisser tranquilles tous ceux qui se sont enrichis en cachette, par dessous la table en jouant les hommes invisibles… autant d’hypocrites nocturnes, encore plus dangereux et plus nuisibles que les criminels visibles.

    – d’oublier et de continuer à laisser exercer tous ceux qui dans les universités, dans les entreprises diverses, dans les hôpitaux, dans l’armée et ailleurs ont maltraité, manipulé, ridiculisé, asservi, bafoué et humilié des milliers et des milliers de Congolais.

    TOUS ONT EU MILLE FOIS L’OCCASION DE DEMISSIONNER ET DE SORTIR DE CE SYSTEME

    TOUS AURAIENT PU S’AMANDER, SE RACHETER, SE REPENTIR AU CONGO OU EN S’EXILANT DANS UN AUTRE PAYS.

    HELAS ! ILS NE L’ONT PAS FAIT.

    ALORS, QUE TOUS S’ATTENDENT A UNE « IMPITOYABLE » CHASSE AUX SORCIERES.

    QUELQUE SOIT LE NIVEAU D’IMPLICATION, CHACUN SERA POURCHASSE SANS RELACHE ET MIS HORS D’ETAT NUIRE.

    CE N’EST QU’A CE PRIX LA QUE LE CONGO SORTIRA DE L’ENFER DANS LEQUEL IL EST PLONGE AUJOURD’HUI SANS AUCUN AUTRE RISQUE DE RECHUTE.

    Le temps des lavements des mains est révolu.

    Le temps des pardons est passé.

    QUE CEUX QUI ONT DES OREILLES ENTENDENT !

    QUE CEUX QUI ONT DES CERVEAUX CONSCIENTISENT !

    QUITTEZ SASSOU, OU COULEZ AVEC NGUESSO !

    C’EST VIVRE OU MOURIR !

  2. Anonyme dit :

    Très bonne analyse d’Alexis MIAYOUKOU, merci pour ta réflexion, que Dieu bénisse le Congo

  3. kotu dit :

    Interview courageuse. Cela est le devoir des cadres, intellectuels Congolais de dire les choses telles quelle sont. De dénoncer l’épuration éthinique dans le Pool commanditée pour la deuxième fois par le dictateur Sassou NBguesso et sa clique et ses complices de la France telle que Hollande. Congolais de Diaspora de la France, des USA, Angleterre. Faite tout pour informer les peuples de ces pays. Ce que font les autorités de la France, par exemple qui soutiennent les dictateurs de l’Afrique et l’argent qu’ils prennent de ces tyrans qui finance aussi les campagnes électorales de ses polique n’est pas connu par le peuple de la France. Les Congolais de la diapora doivent aussi créer et financer une Radio mobile apte d’émmettre au Congo. Il faut que tous les Congolais opte à une resistance infatigable, intensive, rigoureuse contre la dictaure sanguinaire, mafieuse de Sassou Nguesso. Sassou Nguesso est le mal numéro 1 du Congo depuis plus de 40 ans.

  4. LES FORCES ARMEES DE LA DESTRUCTION QUELLE HONTE dit :

    LA FRANCE DOIT S’ACCROCHER EN TUANT LES CONGOLAIS DE BRAZZAVILLE POUR MAINTENIR SON ÉCONOMIE.
    rt.com/business/376544-china-us-gdp-pwc-2050/

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