VOEUX 2015 DE MINGWA BIANGO AUX CONGOLAIS

Mingwa BIANGO

Mingwa BIANGO

Avant de vous présenter mes vœux 2015, je tiens à vous parler des actions de la Résistance Congolaise dont je suis membre, mais aussi des perspectives de notre combat pour la restauration de la démocratie dans notre pays, notre bien véritablement le plus cher que nous ayons tous en commun.

Nos actions médiatiques

Je m’étais fixé avec d’autres compatriotes, Messieurs Jean-Luc MALEKAT, Benjamin TOUNGAMANI, Joseph OUABARI, Laurent DZABA et bien d’autres que je ne pourrai tous citer, d’informer l’opinion nationale et internationale, de la gouvernance mafieuse et criminelle du Congo-Brazzaville par M .Denis Sassou Nguesso et sa famille qui font main basse sur nos richesses nationales, aux fins de maintenir notre Peuple dans la misère la plus absolue. Mais aussi de sa tyrannie : il n’a cessé de massacrer ses propres populations depuis son retour au pouvoir, en octobre 1997 à l’issue d’une guerre civile sanglante, causant encore des milliers de morts jusqu’à nos jours !

Très modestement, nous pouvons dire qu’avec notre site d’information www.congo-liberty.org , nous avons atteint notre objectif ; notre site étant devenu une référence de l’opinion internationale sur l’actualité du Congo-Brazzaville.

En effet, nous ne comptons plus les chancelleries occidentales, mais aussi les médias internationaux, ainsi que plusieurs personnalités qui nous contactent pour s’informer de la situation du pays d’André MATSOUA, de Fulbert YOULOU, de Jacques OPANGAULT, de Marien NGOUABI… Je remercie donc tous les patriotes Congolais et amis de notre pays, anonymes ou non, qui y ont contribué en nous remontant des informations cruciales tout au long de l’année 2014 en s’illustrant noblement en «Lanceurs d’alertes ». Soyez sûrs que, sans vous, notre tâche déjà difficile aurait été insurmontable. Aujourd’hui, grâce à l’action de tous, l’opinion internationale n’est plus dupe en ce qui concerne la dictature de Brazzaville et son maestro M. Denis Sassou Nguesso. J’espère que pour cette année nouvelle qui commence, c’est à dire 2015, que les lanceurs d’alertes seront de plus en plus nombreux et de plus en plus précis ! L’utilisation, à bon escient, de vos téléphones portables et de vos smartphones s’avèrera bien plus efficace que toutes leurs armes de guerre.

Nos actions diplomatiques

L’action diplomatique tous azimuts que nous menons et qui commencent à porter ses fruits, auprès des milieux d’affaires, des partenaires du Congo-Brazzaville, des organismes internationaux, des chancelleries africaines et occidentales est aujourd’hui possible, parce qu’en amont, nous avons amorcé le travail médiatique que j’ai décrit dans les précédentes lignes de mon propos.

Pour ma part, je participe activement avec d’autres compatriotes à cette action diplomatique coordonnée par un homme d’Etat intègre et expérimenté, l’ancien Ministre des Finances et de l’Economie de la transition (1992-1993), M. Jean-Luc MALEKAT. Cet homme de paix, patriote, respectueux de l’humain et passionnément amoureux de son pays est, à n’en point douter, l’homme qui demain pourra rapidement remettre le pays sur des bons rails et rassembler le Peuple dans l’unité d’une Nation à construire.

Aujourd’hui, les Présidents Barack OBAMA des Etats-Unis, François HOLLANDE de la France, L’Union Européenne et plusieurs dirigeants africains reconnaissent le noble combat de la Résistance patriotique congolaise, et s’accordent sur le fait que le bellicisme, de plus en plus insupportable, de M. Denis Sassou Nguesso est non seulement un danger pour son Peuple, mais aussi un facteur d’instabilité pour la sous-région d’Afrique centrale.

Cette mission de lobbying international intense, entreprise rigoureuse et délicate qui se veut discrète, sera menée à bien malgré nos maigres moyens. Aussi, je ne m’épancherai pas sur ce sujet. Mais, que le Peuple congolais se rassure, nous tenons bon car notre victoire finale contre la tyrannie de M. Sassou Nguesso est certaine.

Congolaises, Congolais, mes chers compatriotes,

Ainsi, entre autres résolutions prises pour l’année 2015 que nous commençons, c’est l’intensification des actions médiatiques et diplomatiques, mais pas seulement…

Sur le plan politique.

Malgré les gesticulations et la mise en scène théâtrale du Parti Congolais du Travail (PCT) qui demande à son Président M. Sassou Nguesso de modifier la constitution de 2002 au risque de mettre le pays à feu et à sang, que le Peuple se rassure, le sort du dictateur de Brazzaville est scellé. A moins qu’il soit suicidaire, le Président autoproclamé du Congo-Brazzaville n’a pas les moyens de braver le président des Etats-Unis d’Amérique qui a déclaré, « qu’il n’acceptera pas qu’une Constitution soit modifiée en Afrique, aux seules fins de se maintenir au pouvoir ». François Hollande a fait la même mise au point à Dakar lors du Sommet de la Francophonie. Ainsi, le débat du changement de la Constitution est une manœuvre d’enfumage et servira à gagner du temps, pour que le moment venu nous soit imposé, par une mascarade de scrutin, un membre de la famille de M. Denis Sassou Nguesso au sommet de l’Etat. Les vœux 2015 à la Nation de ce dernier en témoignent. Que veulent donc négocier nos compatriotes qui appellent au Dialogue avec un tyran aux abois ?

Pour ma part, je dis NON au dialogue avec Sassou Nguesso, mais oui à un dialogue entre Congolais après le départ de notre dictateur !

Congolaises, Congolais, mes chers compatriotes,

La bataille pour ceux qui rêvent du pouvoir et pensent que l’élection présidentielle réglera les problèmes de notre pays, nous conseillons de porter la bataille sur le front du fichier électoral et d’une commission électorale indépendante pour l’organisation du scrutin présidentiel de 2016. Sans prétention aucune, il faudrait être un aventurier notoire pour croire que l’on puisse concourir au suffrage de ses concitoyens, avec une administration publique et des forces armées privatisées, et exclusivement au service de M. Denis Sassou Nguesso !

L’élection présidentielle de 2016 qu’on veut nous vendre, sera une prime aux voleurs et criminels qui ont fossoyé le Trésor Public avec M. Denis Sassou Nguesso, car, seuls eux ont les moyens de faire une campagne électorale dans laquelle, ils achèteront les suffrages du Peuple qu’ils ont affamé !

Pour ma part, quelques soient les raisons qui s’imposeront à nous, retard dans l’organisation des élections…M. Sassou Nguesso devra quitter le pouvoir au terme de son mandat, c’est à dire, le 15 aout 2016.

Devra s’ouvrir après son départ un dialogue pour une transition politique et démocratique d’au moins trois ans. Faute de quoi, le système du PCT, dont M. Denis Sassou Nguesso est actuellement le garant, se pérennisera.

J’invite donc la jeunesse, les chômeurs, les travailleurs, les retraités, bref, le Peuple congolais tout entier à s’engager dans la bataille qui imposera une transition démocratique pour remettre les bases d’un Etat moderne, juste et impartial avant toute élection véritablement démocratique.

Peuple congolais, ne laissons plus cette classe politique, qui a largement échoué et hypothéqué notre avenir et celui de nos enfants, décider à notre place.

Congolaises, Congolais, mes chers compatriotes,

La tradition veut, à l’aube d’une année nouvelle, que l’on adresse des vœux à celles et à ceux qui nous sont chers : le Peuple congolais, dont je fais partie, et notre pays comptent parmi ce que j’ai de plus cher. Mais comment vous souhaiter des vœux de réussite lorsque l’égalité des chances est inexistante et dépend uniquement du petit clan au pouvoir ? Comment vous faire des vœux de bonheur lorsque, année après année, nos vies ne sont que misère et souffrance avec son cortège d’humiliations que nous impose le pouvoir des Nguesso ? Et comment vous formuler le vœu de prospérité lorsque toutes les richesses sont phagocytées par le monarque ?

Alors, pour que nos vœux de réussite, de bonheur, de prospérité se réalisent, il nous faut nous débarrasser du système tyrannique qui nous martyrise et brise toutes nos aspirations, nos espoirs et nos rêves les plus simples.

Je souhaite donc aux Congolaises et Congolais que l’année 2015 soit l’année de la fin de la dictature de M. Sassou Nguesso , et de la restauration de la démocratie naitra un Congo nouveau, gage de notre devise : « unité, travail et progrès. »

Vive le Peuple Congolais !

Vive le Congo-Brazzaville !

Fait à Paris le 1er janvier 2015.

Mingwa Biango

Président du Cercle de réflexion pour des idées nouvelles

Diffusé par www.congo-liberty.org

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18 réponses à VOEUX 2015 DE MINGWA BIANGO AUX CONGOLAIS

  1. Nassimina dit :

    Frangin,
    Vous avez tout dit. Sassou descendra à la gare Terminus Voyageur en 2015. Il n’y a aucun doute. D’ailleurs, même au pct, il a perdu tout respect au point où personne ne le suit sauf sa famille. Sinon comprendre que sur les 652 membres du comité central de son parti qu’i n’y ait eu que seulement 46 membres qui ont pris part au vote relatif sur le changement de la constitution qui eut lieu le 31 décembre? 45 ont voté pour le changement et un seul s’était opposé à ce changement. Où était donc passé les 616 autres lors du vote?

    Et même avec ce vote de 46/652, la patate est renvoyée au bureau politique de leur parti pour prendre la décision finale. Trouvez l’erreur. Au moment où ce vote avait lieu, on apprenait qu’une attaque contre Lekana était prévue pour cueillir Okombi, l’un frondeur du clan d’Oyo.

    Oui, petit Satan va partir en 2915. Ce qui a été scellé dans les cieux, nul ne peut le délier sur terre. Lui, petit satan le sait. Il a commis l’erreur de confondre le Congo a sa famille; en plus il s’est trompé d’époque en confondant les générations 50-60-70-80 à celle des gens de son âge qu’il effrayait. Non, personne aujourd’hui n’ a peur de ce Monsieur.

    Bref, que 2015′ soit l’année de la mobilisation et de la sensibilisation du peuple car, on ne peut gagner une guerre contre une dictature sans le concours du peuple. C’est un constat des guerres de libération. Petit satan contrôle les médias, il faut trouver un moyen de communication pour parler directement au peuple. Voir les contributions que j’avais fait sur le sujet.

    Merci beaucoup pour vos sacrifices. Un jour, la nation saura les récompenser.

    Nassimina Merîî

  2. Je dit grand merci à MINGUA ce grand défenseur infatigable de la liberté , comme il a intitulé son site congo liberty ! Car SASSOU corrompt les opposants, les medias et certains sites internets. Heureusement qu’il reste deux sites comme congo liberty et zenga mambu des incorruptibles du régime d’Oyo ,peuples congolais honnêtes soutenants ces sites sinon c’est sassou et ses enfants qui continueront leurs entreprise criminelle pour la démolition du congo!!! Bonne année 2015au site congo liberty et à son animateur principal MINGUA BIANGO.

  3. TANDOUHAVA dit :

    Tout est dis par l’ animateur principal MINGUA BIANGO. Merci pour tout ce travail d’information que vous abattez. Le jour viendra ou la République saura récompenser ses dignes fils.
    Ingéta!

  4. le fils du pays dit :

    L’arrivée de mercenaires Cubains qui pourront transiter par l’Angola.Surveillez le territoire Congolais ainsi que tous les étrangers presents au Congo.Mr Denis Sassou veut brouiller les pistes car il n’a pas renonce a sa volonte de mourir au pouvoir par la modification de la constitution.

  5. Dircab BIANGO. dit :

    Félicitations pour tout ce que tu as dis, tu excelles dans la lutte et c’est tant mieux pour nous Congolais. L’heure de la libération du Congo est proche.

  6. Anonyme dit :

    Travaillons travaillons d’abord, c est un ordre que nous avons reçu de notre chef, en 2016 il y aura élection présidentiel

  7. Claude Mabondzo dit :

    @Anonyme
    Volons, continuons à voler ! C’est un ordre que nous avons reçu de notre chef, en 2016 il y aura élection présidentielle.
    « Travailler » Sassou et son entourage ne savent pas ce que c’est. Ils ne savent que piller !

  8. Madouma Lissafi,

    A TOUS MES COMPATRIOTES DEMOCRATES, ILLUSTRES LUTTEURS DE L’OMBRE OU DES LUMIERES, JE VOUS ADRESSE MES MEILLEURS VOEUX POUR L’AN 2015!

    Le message de Mr Mingua est une invite solennelle à l’INTENSICATION DE LA RESISTANCE CONTRE LA DICTATURE DES sassou et nguesso.

    Ce message, pour ma part, m’autorise de REVEILLER DE PLUS EN PLUS LES CONSCIENCES DEMOCRATES DE NOTRE PAYS CONTRE LA pseudo force publique ou les QUATRE MILICES QUI ONT NOYE LE PEUPLE CONGOLAIS ET SON TRES MAGNIFIQUE PAYS DANS LES ABYSSES DES PAUVRETES EN GENERAL!

    La Lutte continue en ayant à l’esprit la QUÊTE D’UNE TOTALE DISSOLUTION DE CES MILICES DANS UN AVENIR TRES PROCHE!!!

    Le pct, en lançant son chef immigré, l’ivoirien sassou dénis d’ethnie abey, dans le tripatouillage de l’acte constitutionnel, appelle en fait celui-ci à un autre génocide contre les sudistes congolais. Seulement, cette fois-ci, il s’agit de tous les peuples originels du Congo Brazzaville que le ouest-africain, proche d’houphouèt boigny-un autre haut criminel de sinistre mémoire- doit affronter.

    LES CONGOLAIS DOIVENT SE BATTRE CONTRE les sassou et nguesso. Notre liberté est à ce prix.

    Les Présidents BARAK OBAMA ET F. HOLLANDE, particulièrement pour le PRESIDENT USA, NE VONT PAS NOUS LAISSER SE FAIRE MASSACRER PAR cet immigré ivoirien trop ignoble.

    LA DISSOLUTION DES QUATRE MILICES qui soutiennent sassou dénis et les nguesso, demeure un CHOIX TRES PERTINENT DANS NOTRE LUTTE CONTRE LE POUVOIR DICTATORIAL. LES VRAIS GENDARMES, VRAIS MILITAIRES, VRAIS POLICIERS, ET VRAIS AGENTS SPCIAUX CONGOLAIS DOIVENT SE TENIR PRÊTS POUR LA VALIDER LE MOMENT VENU. DES LES PROCHAINS MOIS. CE, AUX CÔTES DES FORCES CIVILES DE NOTRE PAYS.

    Pour ce faire, NOS COUTUMES ET TRADITIONS SONT NOS VERITABLES BASES DE REFLEXIONS POUR DISSOUDRE ABSOLUMENT CES QUATRE MILICES. ELLES VONT NOUS PERMETTRE DE METTRE DEFINITIVEMENT UN TERME A LA DICTATURE.

    Et SURTOUT DE RESTAURER DEFINITIVEMENT LA DEMOCRATIE PLURIELLE DANS NOTRE PAYS. OUI, OUI ET OUI LA DICTATURE SERA VAINCUE DEFINITIVEMENT DE MANIERE ABSOLUE AU CONGO BRAZZAVILLE.

  9. ALERTE : PAS DE MIXED MESSAGES

    Mon frère Madouma Lissafi.

    Il faut élever le débat!

    Parler du général Sassou Nguesso comme d’un «immigré» est idiot: il est né en territoire français du Moyen Congo, et non en République du Congo-Brazzaville et moins encore en territoire colonial de Côte d’Ivoire ou du Bénin ou d’ailleurs, en Afrique (puisque d’autres le traitent, sur ce site, de Béninois, de Soudanais…) d’où il aurait émigré pour le Moyen Congo!

    Autrement dit, il est citoyen congolais à part entière, qu’on le veuille ou non. Si l’on retombe dans ce débat du genre «ivoirité» (qui a donné ce que ça a donné, à titre de rappel), eh bien, préparons-nous au désastre même une fois le général Sassou Nguesso parti. Car les fontières actuelles du Congo sont coloniales, tracées sans le consentement d’aucun Africain; et si l’on veut chercher en chaque citoyen congolais d’aujourd’hui ses origines lointaines, il faudra alors accepter de créer de petites chefferies genre «Bantoustans» sud-africains de triste mémoire. Est-ce l’objectif du combat d’un Jean-Luc MALEKAT, d’un Magloire Ndoba (pur fruit de l’UGEEC, anti-tribaliste par conviction), d’un B. TOUNGAMANI, Mingua MIA BANGU, et j’en passe… ?

    Par votre message bêtement xénophobe, vous dévalorisez littéralement le message que Mingua Mia Bango et les forces unies (non-tribales, non-ethniques mais nationales, pour ceux qui les connaissent bien) autour de l’intègre Jean-Luc MALEKAT essayent de faire passer au peuple congolais uni.

    Pour l’heure un seul message doit compter, et non mille messages: NON AU CHANGEMENT OU Á LA RÉVISION DE LA CONSTITUTION DE 2002».

    PAS DE MIXED MESSAGES, comme disent les anglophones, car cela risquerait de brouiller les pistes et de rendre inaudible le discours d’urgence actuel des forces qui luttent pour le changement, auprès du peuple congolais. Et ce peuple (dont le bonheur est en défitive seul objet du combat actuel), qui est à la recherche d’un leader sérieux, intègre, comptable et gestionnaire sourcilleux du bien public et non point un braillard démagogue et jouisseur invétéré, ne prendrait pas au sérieux Jean-Luc MALEKAT.

    Ce message primordial (PAS DE CHANGEMENT DE LA CONSTITUTION DE 2002) seul doit nous guider à l’heure actuelle car le reste dépend de la victoire sur ce point capital dans le context du moment.

    Je hais de m’en référer aux leaders des grandes puissances (ma génération, celle de la glorieuse UGEEC, était anti-impérialiste par définition et conviction), jamais désintéressés comme nous le savons tous, et qui ne font pas de l’humanitaire, mais projettent des fruits que leurs pays respectifs récolteront de tout ceci (mais c’est de bonne guerre dans les affaires du monde, les États n’ayant pas d’amis mais de partenaires, et malheureusement, il va falloir faire avec!) mais Obama ou Hollande – dont tout le monde cite les propos et suppute les intentions sur cette question de changement de Constitutions en Afrique – ne sont prêts à donner le coup de pouce que sur cette question-clé. Car il va de soi qu’une fois le dictateur parti, TOUT LE RESTE (Biens mal acquis, les disparus du Beach et autres assassinats, la dilapidation des deniers publics, etc.,…) suivra.

    Donc, de grâce, ne venez pas nous embrouiller avec des discours xénophobes, tribalistes et autres «Congo du Sud» et «Congo du Nord» qui, objectivement parlant, font le jeu du régime.

    Jusqu’à preuve du contraire, Denis Sassou Nguesso est «notre» dictateur national, et congolais à part entière. Le reste relève de pures spéculations pseudo-scientifiques qui ne règlent pas les affaires des Congolais, et tiennent de la bêtise genre «ivoirité», dont on connaît le prix humain… Avons-nous besoin de cela encore ? Qui tient un tel discours est prêt, une fois au pouvoir, à faire la même chose. Car xénophobie, ethnocentrisme/«tribalisme», sont les deux faces de la même médaille ; ils relèvent de la même logique que le racisme : la haine de l’autre, dont maints Africains noirs ou autres «Arabes» font les frais dans les rues des villes d’Europe, des Amériques ou d’ailleurs.

    Alea jacta est.

  10. Anonyme dit :

    Madouma Lissafi

    Mon cher frère Jean Kolo Mayika,

    Pour faire court, cela fait plus d’une décennie que je tiens ce langage. je ne suis aucunement abonné aux préceptes tribalistes primaires comme tu veux me les faire porter.

    L’ugeec n’est nullement une référence historique idoine pour le peuple congolais. Le parcours politique et social de certains de ses anciens membres demeure scabreux et maffieux! Tu es bien placé de prescrire aux congolais une lecture moins reluisante de ceux-ci dans leur transhumance politique. Beaucoup émargent aujourd’hui au pct ou picolent voire copulent avec sassou dénis.

    Il est très tôt de lancer des lauriers à Mr jean luc malékat: attendons voir , une fois arrivé au pouvoir, quel sera son comportement devant la chose publique et le peuple congolais. Pour ma part, loin de moi le sentiment d’avaler religieusement ce constat mielleux à l’égard d’un compatriote qui n’a pas encore occupé la primature ou la présidence du pays, je reste observateur. Si tout le bien que l’on pense de l’homme se confirme, ça sera tant mieux pour le peuple congolais et son pays. Franchement, je le lui souhaite.

    Quant à tes remarques relatives à ma faiblesse de biffer sassou de la communauté nationale, je tiens à rafraichir ta mémoire. L’histoire n’aime qu’elle soit écrite en lettres de sang. Dans ce cas précis, celle du Congo Brazzaville l’est depuis lors par la faute d’un homme dont les parents sont quasi immigrés. Je trouve malsain que tu t’offusques de valider le refus de reconnaître pourtant la réalité concrète.

    Les exemples à cet effet sont patents: à chaque fois qu’un autochtone immigré arrive au pouvoir de façon criminelle, l’addition qu’il fait payer à ses compatriotes originels demeure très salée! Hitler, allemand, d’origine autrichienne, a écrit des pages trop sanglantes au sommet du pouvoir allemand; staline, georgien d’origine est à l’origine de plus de 20 millions massacrés russes dès lors qu’il a pris le contrôle du pouvoir soviétique , en fait russe; Bokassa, dako et kolingba eux aussi d’origine abés ivoiriens comme sassou ont causé des pogroms au peuple centrafricain; Mobutu, natif originel de la RCA, a laissé une lourde ardoise sanglante aux rdéciens! Chez nous sassou dénis est à l’origine d’un génocide certain et avéré: 750000 congolais sudistes manquent à l’appel. Ce chiffre ne te fait pas trop froid dans le dos?

    Au juste pourquoi ce génocide a eu lieu? Pourquoi sassou s’obstine de changer sa constitution? Souffres, mon cher frère, que xénophobe, tu l’es parce que tu feins de voir la réalité moralement impitoyable de ce monstre froid.

    Je n’ai donc attaqué tous les immigrés devenus congolais dans notre pays. L’on peut être immigré et se comporter de manière saine dans un pays d’accueil que l’on peut servir loyalement par la suite. Sur ce registre, sassou a failli: immigré, il l’est et surtout lourdement criminel!

    Triste pour toi quand tu penses que les crimes économiques et de sang évoqués par l’ensemble des congolais ne sont que supercheries pour toi. Triste, une telle attitude pour ta part! Le tripatouillage de l’acte fondamental trouve une partie de son explication dans l’immoralité des maux reprochés à sassou . Que tu t’efforces hélas de nier les évidences.

    Franchement, c’est du coq à l’âne un tel raisonnement de ta part: je ne serais surpris de te voir emprunter le même chemin d’avenir défini par le pct et son sassou, une fois installé au pouvoir.

  11. LULENDO de Ponton dit :

    L’on ne peut qu’adhérer à ces idées et objectifs. Sassou ne sait comment éviter la justice du peuple souverain.

    Personne ne peut échapper à ses crimes. La future Nation congolaise est tributaire d’ une vraie Justice!

    C’est juste, Mingwa. Avant toute prochaine élection au Congo, surtout après le putschiste de Mpila, il faut absolument qu’il y ait un bilan et un état de lieux afin d’ assainir le pays.

    Cette longue période de transition est indispensable à la population longtemps opprimée.

  12. Anonyme dit :

    S’il vous plait les Idées, rien que des Idées en plus du respect dans la conversation. La bagarre n’avance pas le débat. Aussi tempérons nos propos à moins de vouloir transformer ce beau site en bordel.

  13. NATTA dit :

    Merci des vœux. Que 2015 soit l’année qui démarrera l’espoir et la confiance des million de compatriotes.
    Le Congo doit « resplendir » aux chants de victoire du peuple souverain libéré.

    BWANANA à tous!

  14. Mon cher Madouma Lissafi,

    Je constate une fois de plus que pour vous, il y a une seule lecture géopolitique des dérives politiques du Congo depuis l’indépendance. Si l’on suit votre raisonnement, par exemple les seuls assassinats crapuleux dans l’histoire de ce petit pays appelé Congo n’auront en somme eu pour auteurs que des chefs d’États issus d’un point cardinal donné («le nord»), et les seules victimes de ces assassinats (vous citez le chiffre de vos estimations dans votre texte) ne proviendraient que d’un point cardinal opposé (le «sud»). Exit donc les dérives et autres assassinats, persécutions politiques pratiqués sous les régimes dirigés par des gens venus du «sud» (Youlou, Débat, Lissouba)… C’est cela qui pose problème dans votre raisonnement (constant, cohérent, je vous l’accorde). Et cela fait problème lorsque l’on dit lutter contre un régime (odieux dans le cas présent: celui dirigé par le général Sassou Nguesso, et dans lequel, je tiens à vous le rappeler, pullulent des ministres et autres hauts cadres, clients – hauts fonctionnaires, mais également indicateurs de police, agents de services de renseignements – «sudistes» qui en profitent et le défendent autant que des «nordistes», aussi mafieux et jouisseurs que leurs confrères «nordistes»).

    Cette lecture à sens unique pose problème en effet. Et quand vous y ajoutez un discours clairement xénophobe, la boucle est bouclée et vous restez très logique avec votre discours.
    Quiconque est xénophobe a toutes les chances d’être «ethnocentriste» face aux «autres» citoyens issus de son propre pays. On est xénophobe ou on ne l’est pas ; on est raciste ou on ne l’est pas, de même que l’on est «tribaliste» ou on ne l’est pas. On n’est jamais «moitié» raciste et «moitié» non-raciste. En cette matière il n’y a pas de moitié-moitié. Ces «qualités» se tiennent car relevant de la même logique (le mépris, voire la haine de l’autre) et de convictions philosophiques et idéologiques profondes en chaque être.

    Mon rejet du régime du général Sassou Nguesso ne doit pas signifier une jonglerie avec des principes quand il s’agit de raisonner en vue d’aider à saisir les dérives dans les quelles se trouve plongé notre pays, 54 après l’indépendance. On ne combat victorieusement un ennemi qu’en le saisissant dans la réalité intrinsèque, ontologique et sociale, dans laquelle il évolue, pas en tissant des théories fantaisistes sur lui.

    En quoi la nature soi-disant «ivoirienne» d’un homme (Sassou Nguesso) influe-t-elle sur son régime?.

    Sassou Nguesso n’a rien culturellement d’un Ivoirien (et par culture, j’inclus la culture politique qu’il a reçue de l’histoire politique du Congo, pays de sa naissance, avec ses hauts et ses bas, ses violences, ses errements, etc., par l’éducation qu’il y a reçue): il est né au Congo, a été éduqué au Congo, dans un village congolais, dans une tradition paysanne, clairement bantu, des gens de sa région de naissance, dans un coin de brousse comme beaucoup d’entre nous, fils de paysans. Il a commencé sa scolarité dans une école de village avant l’aventure qui l’a mené à sa position actuelle, toujours et entièrement au Congo, dans les traditions politiques modernes (bonnes et mauvaises) congolaises, et jamais au grand jamais en Côte d’Ivoire; ‘il est culturellement un Bantu (culture et «race» ne se confondent pas, je le rappelle), et raisonne en fonction des symboles de pouvoir traditionnel de population bantu de sa région de naissance – mbossi dans ce cas précis. Comment peut-on balayer tout cet héritage culturel, et l’expérience dont serait issu l’enfant Sassou, comme si cela relevait d’un simple conte, comme si cette expérience formatrice n’avait jamais existé? A moins de dire aussi que tous les Mbossi sont des émigrés «ivoiriens» et donc ne méritent même pas de figurer sur les cartes ethniques congolaises, et donc devraient être exclus en bloc de la citoyenneté congolaise…

    A cette allure, vous allez donner raison aux racistes du Tea Party (l’extrême-droite politique américaine) qui détestent mortellement Barack Obama, au point de le comparer á un singe, et continuent de soutenir qu’il n’est pas Américain, qu’il est Kényan, qu’il est né au Kénya (pays de son père), et qui présentent sa réforme du système de santé américain (un bol d’air destiné á soulager les plus pauvres citoyens de ce pays pourtant riche !) comme une menée «communiste», «antichrétienne», voire «hitlérienne», et qu’il ne serait même pas né aux USA (il est né dans l’île de Hawaï, territoire américain)… Vous voyez où peut conduire un tel raisonnement ? Or culturellement, intellectuellement, politiquement, Barack Obama est américain, un pur produit américain, même si le spermatozoïde qui l’a placé dans l’utérus de sa vénérable maman est venu tout droit d’un pénis africain et noir «pur sang», 100% 100 Africain, kenyan.

    Si jamais Obama commettait des erreurs (et dieu sait qu’il en a commises) il faudrait donc hurler avec l’extrême droite américaine que c’est parce qu’il est «Kényan» et «Hitler», et «communiste», comme ils l’ont dépeint à satiété depuis son historique élection (une horreur pour eux qu’un Noir, et son épouse noire couchent dans la même chambre, la même maison, le même lit où G. Washington et autres président blancs ont dormi!). Que ce «Kenyan» est un usurpateur, que son élection représentait une perdition pour le pays, et donc qu ‘il faut que l’Amérique «soit de retour» – entendre qu’il revienne aux mains d’un président blanc, un « vrai Américain» puisque ce Noir audacieux est un étranger, un Kenyan…

    Oui, j’ai très mal vécu tout cela, et ai eu une raison supplémentaire de rejeter tout discours xénophobe, parce que mon frère Barack, Américain au même titre que n’importe quel autre américain (dans ce pays d’immigrés, où les seuls vrais Américains ont été décimés, et dont ce qui reste des anciennes nations amérindiennes vit aujourd’hui dans des réserves, détruits par l’alcool et la prostitution dans certains États de ce vaste pays) ; il est insulté à toute heure par des «red necks» racistes… Je préfère que le combat politique dans mon pays soit basé sur un discours constructif, qui ne doit pas ressembler, en aucune façon, à celui qui dénie à Obama sa citoyenneté américaine parce que son géniteur de père était Africain, pire encore : noir.

    Si certaines de ses actions sur le plan de politique extérieure heurtent ou entrent en collision avec nos intérêts à nous, comme pays Africains, devrions-nous attribuer de telles dérives à ses origines paternelles kenyanes ? Ou au contraire, on devrait se rappeler qu’il préside à un système politique propre, complexe, avec ses groupes d’intérêts puissants, ses lobbies, et dont il n’est que la figure de proue (le système impérial américain qui impose tout à tout le monde, bombarde ou subvertit et cherche à changer tout régime qui ne lui plait pas ou heurte ses intérêts impériaux, ou alors, inversement, un système qui protège tout dictateur tant que celui-ci est «copain-copain», «ami-ami» et sert ses intérêts de Grande Puissance) ?

    Autrement dit, que, comme homme politique et président, américain, et produit de la culture politique américaine (avec toutes ses dérives et horreurs appliquées aux autres peuples – guerre du Vietnam, l’Irak, et j’en passe – ), Obama applique une logique politique qui obéit la culture politique ou aux intérêts de la politique extérieure de son pays. Or, à suivre votre logique, le cas échéant, on devrait comme le fait depuis son élection l’extrême droite raciste américaine, affirmer simplement que les pratiques d’Obama sont erronées parce qu’il est «Kényan» ?

    A cette allure également, vous allez soulever l’indignation – qui serait bien justifiée – des Ivoiriens ou autres Béninois (puisque Sassou est suppose´, selon ce même discours, être également d’origine béninoise, etc.), car littéralement vous insinuez qu’au contraire d’un Ivoirien, qui plus est, «immigré» (je reprends vos propres termes) un Congolais «pur sang» ne serait pas dictateur et assassin comme cet «ivoirien/béninois/soudanais» de Sassou Nguesso, selon vos affirmations… Tiens donc!…

    Bokassa?
    Mais c’était un pur produit de la colonisation et de l’armée coloniale française (avec toute sa brutalité répressive qui la caractérisait), en plus d’avoir été un parfait instrument de la Françafrique aux mains de De Gaulle et Jacques Foccart… On ne comprendrait pas Bokassa ou Eyadema et autres anciens soudards passés par l’armée coloniale si l’on ignorait ce fait et ce cadre de passage colonial. Donc, si je vous suis bien, ce terrible «Empereur» n’aura dû sa cruauté qu’à ses soi-disant origines« ivoiriennes»… Je vois mes frères d’Abidjan maugréer et se demander quel mal leur pays vous a fait pour mériter un tel acharnement…

    Mobutu?
    Une vraie fabrication de la CIA (revoyez le documentaire «Mobutu Roi du Zaire, et lisez Ludo De Witte ou toute la littérature produite sur ce sujet par d’anciens agents de la CIA).

    Mobutu était Gbandi, et les Gbandi se trouvent des deux côtés d’une frontière récente (coloniale, et fluctuante comme toute frontière forestière et fluviale), voire en partie (très minoritairement, il est vrai) dans le nord du Congo-Brazzaville, notamment dans la partie nord de la Likouala, le long du Fleuve Oubangui, comme le témoignent des noms de personnes et de lieux dans certaines zones comme Dongou), produit des migrations. Il s’agit des prolongements des fameuses migrations bantu, qui avaient débuté deux mille ans au moins, voire trois mille ans, avant la colonisation, en plus du fait que, beaucoup de ces mouvements migratoires tardifs résulteront de la fuite face aux chasseurs d’esclaves qui avaient sévi dans toute cette région (le front négrier Egypto-soudanais), en particulier au début du 19e siècle, et au travail forcé dans l’enfer que fut le fameux «État libre du Congo» de Léopold II (je vous renvoie à l’ouvrage majeur de Adam Hochschild, «King Léopold Ghost». Boston, Houghton Company, 1998). D’autres populations avaient dû vivre ce même processus, justifiant toutes les dynamiques démographiques et ethnolinguistiques qui avaient fini par se fixer relativement sous la colonisation, avec les frontières coloniales. Les grandes langues régionales et sous-régionales dans la Bassin du Congo résultent de ce processus complexe, multiséculaire ; le reste sera le travail des missionnaires ou militaires coloniaux. (Lisez Nzongola, entre autres auteurs sur ce sujet).

    Donc, si je vous suis bien: un chef bantu (congolais et, je suppose, « pur sudiste» selon la logique de votre discours) ne pourrait être un dictateur au Congo, et seul un «étranger, immigré (selon votre liste) : Bokassa, Sassou, Mobutu… ( et vous avez oublié le «Brazzavillois» Bongo, le Malawite Keneth Kaunda… et j’en passe) président aux destins du Congo, Congo/Zaire, Centrafrique, Zambie, etc… serait auteur de toutes les dérives de pouvoir du pays parce qu’ «immigré» ? Les dérives policières et de la JMNR sous Massamba Débat, ou les persécutions politiques et revanchardes sous le président Pascal Lissouba, vous allez sans doute les attribuer à quelques «infiltrés» ivoiriens ou béninois ou centrafricains, que sais-je, dans le régime du «Professeur des Professeurs», sauf au chef de l’État lui-même, qui aurait été innocent de ces dérives? Tiens donc…

    L’UGEEC ?
    Parlons-en.
    Ce fut une grande école d’éducation civique et citoyenne. Comme toute organisation de ce genre (pas un parti politique, mais un syndicat défendant – courageusement – les intérêts du monde estudiantin, mais également, des principes d’éducation civique, patriotique et de solidarité avec d’autres peuples en lutte sur tous les fronts à cette époque, du Vietnam aux Ghettos noirs américains), cela n’a pas produit que des gens aux visées patriotiques et anti-tribales, c’est évident. De même que la religion chrétienne n’a pas produit que de saints, il y en a qui ont bien tourné casaque très tôt, appâtés par le gain, et les mirages du pouvoir, ou les sirènes du discours situationniste «politico-tribal», et ont trahi les principes de base de l’éducation civique de l’UGEEC… Cela fait partie de toute lutte, quelle qu’elle soit. Mais nous militions et lutions sur la base de ces principes. On était jeunes, et comme toute jeunesse, on a eu nos dérives et nos mauvais jugements des conjonctures nationales. Tout apprentissage se fait au prix d’erreurs. Mais indubitablement, on apprenait à être des citoyens du Congo et du monde, à lutter contre toute injustice, tout discours «tribaliste», régionaliste. Et xénophobe, oui. On ne regardait pas la région ou la «tribu» d’origine lorsque venait le temps d’élire les organes de direction des sections et sous-sections et de discuter des questions de la vie matérielle des élèves dans les internats, le manque de tables-bancs et de matériels didactiques… Et au besoin, de déclencher une grève lorsqu’un lycéen était malade suite à une intoxication alimentaire au Lycée de Makoua, ou victime d’une injustice au Lycée Victor Augagneur, etc. On pensait pays, pas «tribu». Je vous mets au défi de trouver une organisation civique de cette trempe dans le Congo d’aujourd’hui, pays miné par le «tribalisme», qui va du palais présidentiel jusqu’au bas échelon de la vie nationale. Et ne me dites pas que le «tribalisme» n’a été introduit dans ce petit pays que par des «ivoiriens» de présidents, á l’instar de l’«ivoirien» (je vous cite toujours) Sassou Nguesso… ce serait le comble de la mauvaise foi.

    Et si je cite des gens comme Ndoba entre autres (par exemple le «nordiste» Anatole Limbongo-Ngoka, incarcéré récemment en compagnie de Mierassa et autres par les sbires de J.F. Ndengué, cette figure de proue du pouvoir «nordiste», et peut-être «Ivoirien» lui aussi, comme devaient certainement l`être les sinistres figures de Mabouaka et le tristement célèbre «Castro» du temps de la Défense Civile, á Brazzaville, sous Massamba-Débat), c’est parce, comme l’un de ses compagnons de route, et originaire du fameux «nord» et lui du non moins fameux «sud», nous avons partagé certains des moments les plus cruciaux et les exaltants de cette expérience, de cette éducation civique à laquelle le PCT et Marien Ngouabi (je suppose un autre «Ivoirien», si je vous suis) mit fin un beau jour, unis dans le même idéal juvénile et civique, parce que nous combattions le système du PCT, déjà miné par des luttes idéologiques et factionnelles internes, et qui puait déjà la dérive et la corruption à cette époque, alors que les écoles, collèges, lycées et facultés connaissaient déjà un début de la longue crise qui allait du rester emporter l’excellent système éducatif que le Congo avait á cette époque…

    Trop tôt pour tisser des lauriers anticipés à Jean-Luc MALEKAT ?

    Je vous le concède. Vous avez pleinement raison. Je pars tout simplement d’un constat : son honnêteté, connue de tous, résultat autant de l’éducation rigoureuse et vraiment nationaliste et religieuse qu’il a reçue de ses parents, que de sa pratique lorsqu’il devint ministre sous André Milongo. Je connais bien le vieux Malekat, son père : figure droite, dont le parcours fut lié tant au rêve d’une Afrique centrale unie, fédérale, soutenu par l’immortel et martyr Barthélémy Bonganda (RCA, avec son projet d’une République fédérale Centre-Africaine, incluant, pour commencer l’ancienne Afrique Équatoriale française, avant de s’étendre au-delà, dans la droite ligne du rêve de l’unité continentale future) qu’à le genèse de l’arrivée du régime Youlou au pouvoir, pour lequel il battit campagne, tout likoualien qu’il était. Je fus un ami de classe, au collège, de sa regrettée sœur cadette Sosthène Malekat (paix à son âme) : une droiture de personne, et haut cadre partie trop tôt. Tout ce monde n’a jamais, mais JAMAIS raisonné en termes de «Likoualiens» mais de Congolais. C’est une valeur qui me retient comme patriote. Il se pourrait bien que, si le dieu le veut, il ait un jour un destin national, et qu’á ce niveau, la dynamique du pouvoir le corrompe. Une hypothèse qu’il serait idiot de récuser comme ABSOLUMENT impossible. Mais dans cette recherche de leadership dans laquelle nous nous trouvons afin que le Congo soit géré autrement, tout patriote avec expérience et des qualités intrinsèques personnelles dignes de respect, se doit de mériter notre attention et nos encouragements. Il s’agit du destin de tout un peuple qui est en jeu, pas de notre petite et somme toute bien fraternelle «querelle», mon cher frère ; et nous avons désespérément besoin de coaliser nos efforts pour dénicher la «perle rare» autour de laquelle travaillerait une équipe déterminée à véritablement changer le destin du pays et non-compromise, qui prendrait la direction de ce combat. Il n’y a pas de lutte sans leadership, quitte ensuite à nous de faire en sorte que les mêmes pratiques de pouvoir ne se perpétuent pas, ne se répètent pas…
    Notre désagrément «philosophique», mon cher frère, se doit d’être compris à peine dans ce cadre, rien de personnel.

    Bonne Année 2015 et rendez-vous au pays pour un pot autour de tout ceci, qui sait, lorsque tout se sera calmé …

    Très fraternellement
    Kolo Mayika

  15. M à uma Lissafi

    Mon cher Kolo Mayika, Je ne peux refermer cette discussion maintenant. Parce que le contenu de tes post en réponse au mien mérite des éclaircissements.

    -L’origine de sassou dénis: je ne m’offusque aucunement que tu défendes ce bipède sans scrupules. Ce qui paraît peu reluisant dans ton raisonnement relève du peu de crédit que tu accordes aux exemples historiques très sanglants suggérés dans mes dernières lignes.

    L’origine de sassou pose effectivement de gros problèmes politiques dans la gouvernance de notre pays. Tout allochtone arrivé au pouvoir sur la canne d’une criminalité trop éprouvée, ne doit sa longévité publique que sur la base des intriques. Un comportement très crapuleux, souvent adossé à une pratique quasi zoologique du pouvoir en général. Qui peut nier le fait que de nombreux intellectuels congolais mettent en doute l’origine de sassou dénis? Pour exemple: Pascal Lissouba et autres congolais ont mis en doute le fait que ce lourd criminel soit issu des trois groupes ethno-régionalistes du pays: ngalas, tékés et kongos.

    Aussi, ranger les régimes de Youlou et de Massambat-Débat dans la même philosophie morale et physique du pouvoir que celui de sassou et des nguesso, franchement relève d’une cécité publique lamentable. A ce que je sache, il n’y a nulle trace historique dans notre album public très sanglant, que l’on peut accoler à ces deux illustres personnages publics. Comme le fait d’un génocide avéré tel circonscrit dans la férule politique de sassou. A cet effet, la jmnr, le cnr et la défense civile ont constitué, tu le sais mieux que moi, une sorte d’antre qui a façonné le pct et les arrivistes du genre sassou, oba apounou ou noumazalay (paix à son âme). La période pécétiste est terriblement sanglante: rappel? Hé bien le génocide concret contre les sudistes ne peut être éludé.

    -Que vient faire Barak Obama ici? le Président us est un américain; arrivé au pouvoir sur le pied d’une grande démocratie. Veux-tu comparer celui-ci à sassou dénis dans leur parcours politique respectif? Il n’y a pas débat sur ce registre. Les usa sont une nation construite sur la base d’une rationalité morale et physique éprouvée. Notre Congo, est une vraie républiquette pour revisiter le mot de Pascal Lissouba. parce que sassou et les nguesso l’on voulu ainsi!

    -Sur quels argumentaires politiques tu trouves des mobiles étayés pour me placer aux côtés des extrémistes us ou pourquoi pas du font national français? Ma pratique du pouvoir m’a toujours retenu dans les fourches morales de la Démocratie plurielle. Je t’informe que durant la législature présidentielle de lissouba, je n’ai jamais mis pieds au pays. Et, pourtant je connaissais du monde très proche au palais. Je t’informe que je suis de Mossendjo. Cette localité forestière est proche de tsinguidi ou mbinda voire mayoko!

    -Quant à l’ugeec, école d’éducation ou que sais-je encore, libre à toi de vanter une structure devenue funèbre au fil du temps: beaucoup de ses anciens membres, citons Me Martin Mbemba, ont participé allègrement à la noyade du pays. L’on peut continuer d’égrener d’autres noms, l’addition restera plus que salée. Quelques uns de l’ugecc ont acquis des patrimoines vignobles en France… en siphonnant lourdement les deniers du pays. je ne peux citer le menu nom sur ce plan.

    -Ndoba Magloire est une personne positivement acceptée dans notre niari profond. Je lui voue une admiration assez tenue. L’homme est moralement fréquentable. Ses faiblesses et forces lui valent des marques de sympathie probe de la part des ses cadets et aînés du Congo en général et particulièrement du Niari. Pour ma génération dans le niari, nous le mettons dans le groupe de Pascal Lissouba ou Levy Makany, parce que leur probité devant la chose publique ne souffre d’aucune coquille. Ce n’est pas boussoukou mboumba, un vrai maffieux!

    A Mr JL Malékat, je n’ai émis aucun commentaire malsain contre ce compatriote. Que je connais pas. Et, avec qui je n’ai jamais échangé un seul mot. Cependant, la quiétude de sa probité est reconnue par ceux qui le connaissent depuis lors. Que puis-je ajouter de plus sur cette grandeur que les congolais lui reconnaissent? Sache que le leader qu’il est doit affronter les urnes démocratiques un jour pour arriver au pouvoir et servir ses compatriotes loyalement. Seulement, il reste l’épreuve des preuves qu’il doit apporter à ses compatriotes afin de bénéficier de leur adhésion.

    Les responsables des Assises nationales vont se frotter aux autres leaders du pays. Et, sur ce terrain, il y a des candidats et non des moindres. Le mot probité ne peut constituer un programme de gestion gouvernementale Au palais des congrès, il y aura débat contradictoire et non une espèce de mise en orbite d’un leader, quel qu’il soit, comme une expression d’une entreprise clé en mains livrée au peuple congolais.

    Su ce point, tu dois dynamiser l’action de ton ami. Or, à vouloir comprendre le contenu de tes deux post, se dégage une vive impression d’un homme arcbouté sur l’irrationnel que le rationnel. Un vrai brouillamini, puisque en réponse à mon premier post, l’argumentaire élude les vraies questions que je soulève et pose aux démocrates congolais. Sur ce plan, tu dois rassembler tes neurones pour attaquer objectivement ceux qui vont s’opposer à Mr JL Malékat.

    La transition politique que tous les démocrates partagent moralement et physiquement la tenue, sera précédée d’un Grand bilan: les Etats généraux de la nation ou la CNSII. Et, là aussi, mon cher frère, la quête du pouvoir pour tous les leaders dont Mr JL. Malékat sera rude.

    Or, à te lire, tu m’attaques sur un méli mélo inutile. Sur un argumentaire historique futile. Tu ne prends pas le contre-pied du grand débat relative à la DISSOLUTION DES MILICES qui soutiennent sassou dénis que je propose aux congolais. Cela fait dix ans que j’ai suggéré aux congolais et surtout démocrates, cette question fondamentale. C’est sur celle-ci que tu dois organiser tout échange avec moi.

    Mais, fort hélas, tu glisses sur la nationalité congolaise plus que douteuse de sassou dénis, pour justifier ma mise au ban des pestiférés politiques congolais. Non, non et non, mon cher frère. Ceci dénote d’une étroitesse morale de ta part sur ma personne. Tu ne me connais guère sur le plan politique, il faut cesser d’être truqueur pour m’ostraciser de la sorte.

    Et, sache-le, que je ne poursuis un quelconque poste ministériel qui viendrait de Mr JL malékat une fois placé à la tête de notre pays, par exemple. Mon combat est ABSOLUMENT DESINTERESSE ET HUMBLE: PARCIPER AU COMBAT D’IDEES CAPABLES DE RESTAURER LA DEMOCRATIE DANS NOTRE PAYS. Ce combat porte sur le SACCAGE DE L’ORDRE OU POUVOIR DICTATORIAL.

    A ce titre, LA DISSOLUTION DES MILICES DU pct demeure un CHOIX PERTINENT POUR NOTRE PAYS. De nombreux démocrates s’y reconnaissent dans cet combat et en ont fait leur GRANDE PROBLEMATIQUE DE LIBERTE POUR LE PEUPLE CONGOLAIS. .

    Je ne vais pas donner à ton prochain post.

  16. Mon cher frère Madouma Lisafi
    Vous avez raison de ne pas vouloir donner suite à une éventuelle réponse de ma part à votre dernier texte: on entretiendait inutilement un dialogue stérile. Laissons faire les choses. Vous raisonnez sur la base de fantaisies et de discours construits sur des préjugés identitaires avérés, moi je vous mets devant les faits qui relévent à la fois de la sociologie politique et de l’histoire tout simplement.
    Bon vent.

  17. Oui, le doyen Ndoba est un humaniste. Je le confirme. Sans me connaître et rien que sur la base de mes résultats académiques, il m’avait offert une bourse pour aller étudier à l’université Penn State aux USA. Ce sont de tels individus altruistes qu’il nous faut aux manettes du Congo post petit Satan. Je présume que JL Malekat est aussi humaniste que son ami Ndoba; donc le Congo a les hommes qu’il faut pour le gouverner car, ils ont à cœur le souci de l’autre contrairement à petit satan avec son « mauvais cœur tout noir de méchanceté ». Ne dit-on pas qui se ressemble s’assemble? En plus, ils sont intelligents et travailleurs.

    Allons les gars, mettons tous la main à la pâte pour l’émergence d’un Congo nouveau débarrassé de tous ces ethnicistes du pct. Taisons nos querelles car, toute maison désunie perira nous enseigne la Sainte Bible.

    Tchao!

  18. moukiama dit :

    oui,le congo c’est nous……………..

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