UNESCO : Amadou Mahtar Ba plaide pour un leadership renouvelé avec Firmin Edouard Matoko

Alors que l’Organisation des Nations unies célèbre ses 80 ans d’existence et que l’UNESCO s’apprête également à commémorer huit décennies d’action, le moment apparaît propice à une réflexion collective sur le rôle irremplaçable de ces institutions dans un monde en pleine mutation.

Créées au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, les Nations unies et leurs agences spécialisées devaient constituer un rempart contre le retour des conflits planétaires, un espace de dialogue universel et un cadre de coopération. Mais à l’aube de leur 80ᵉ anniversaire, les tensions géopolitiques, la crise climatique, la montée des intolérances et les fractures sociales rappellent combien la paix reste fragile et nécessite d’être constamment réinventée.

L’esprit de paix comme mission fondatrice
La devise fondatrice de l’UNESCO conserve toute son actualité : « Puisque les guerres naissent dans l’esprit des hommes, c’est dans l’esprit des hommes que doivent être élevées les défenses de la paix. » Une formule qui illustre l’essence même de l’organisation : si la paix se traduit par des traités et des accords, elle se construit surtout dans les salles de classe, les laboratoires de recherche, les institutions culturelles et les réseaux de communication, là où les peuples apprennent à se comprendre.

L’intelligence artificielle, un défi inédit
À cette mission historique s’ajoute désormais un enjeu majeur : l’avènement de l’intelligence artificielle (IA). Révolution technologique porteuse d’opportunités pour l’éducation, la recherche et la créativité, l’IA soulève aussi des risques de fractures accrues, d’inégalités renforcées et de manipulations massives. Dans ce contexte, l’UNESCO est appelée à jouer un rôle central : définir les principes éthiques, fixer les garde-fous et s’assurer que l’innovation serve la paix et l’équité, et non la division.

C’est dans ce contexte qu’Amadou Mahtar Ba, co-fondateur et président exécutif d’AllAfrica Global Media, estime que l’ancien haut responsable de l’UNESCO, Firmin Edouard Matoko, représente le profil idéal pour en assumer la direction générale. « Fort d’une longue expérience au sein même de l’organisation, il a incarné l’esprit du multilatéralisme, porté le dialogue interculturel et défendu l’éducation comme levier de transformation sociale », écrit-il.

Selon lui, soutenir la candidature de Firmin Edouard Matoko, c’est affirmer que l’UNESCO doit renouveler son engagement fondateur : bâtir la paix dans l’esprit des hommes et des femmes, tout en intégrant pleinement les nouveaux défis du climat, du numérique et de l’intelligence artificielle.

À travers ce double anniversaire de l’ONU et de l’UNESCO, l’auteur rappelle que ces institutions n’existent que par la confiance des peuples et leur volonté de construire un monde commun. « Alors que nous entrons dans une nouvelle ère, marquée par l’incertitude et la transformation, il nous appartient de veiller à ce que ces 80 années d’héritage servent de tremplin pour relever les défis du siècle à venir », insiste Amadou Mahtar Ba.

Diffusé le 13 septembre 2025, par www.congo-liberty.org

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3 réponses à UNESCO : Amadou Mahtar Ba plaide pour un leadership renouvelé avec Firmin Edouard Matoko

  1. Samba dia Moupata dit :

    Certes Édouard Matoko , est un bon candidat pour diriger cette institution internationale vu son expérience de plus trente années. Mais ce dernier n’a pas eu des moyens financiers pour mener à bien sa campagne . Par rapport au candidat Égyptien qui a bénéficié du soutien total du chef d’état, contrairement à l’état Mbochi qui a boycotté notre bien aimé frère Edouard parce que originaire du pool ! Selon mon jeune frère haut garde au grand Orient de France l’Égyptien est en position de l’emporter haut la main parce que ce dernier a eu beaucoup de moyens financiers pour sa compagne et a Même reçu le soutien appuyer du président Français. Sassou Denis plus médiocre que toi tu meurs…

  2. Axel Samba dit :

    Matoko est un bon candidat, parce qu’il fait partie premièrement de la Maison de l’Unesco pendant 35 ans, c’est dire que c’est quelqu’un qui connaît bien la maison et qui est conscient des défis et des enjeux de l’UNESCO.
    Deuxièmement Matoko sera le premier congolais du Congo-Brazzaville à occuper un poste aussi élevé au sein de l’Organisation des Nations unies . Alors que son concurrent égyptien a plus un profil politique, même si c’est un égyptologue respecté dans son pays, comme le disait aussi Thierry Moungalla dans sa conférence de presse sur la candidature de Matoko, mais il (l’Égyptien) ne connaît rien du fonctionnement de l’UNESCO comme dixit aussi Moungalla, en dehors de la culture générale sur l’UNESCO, que peut avoir tout homme universitaire. Donc allez Matoko ! Que les ancêtres du pays vois couvrent de leurs puissances ancestrales pour obtenir ce poste.

    Et comme l’article parle d’une institution qui fait est en charge de la culture et de l’histoire en général, alors je profite de ça pour dire que, Chers passionnés d’Histoire d’Afrique et d’Amérique, notamment des Caraïbes, celle liée à nos semblables africains, qui sont des Afrodescendants, je vous informe que je viens de publier un travail scientifique d’Histoire sur la Barbade, petite île des Caraïbes, anglophone – peuplée majoritairement de nos semblables Noirs -, mais grand historiquement et culturellement, car c’est la première colonie britannique dans les Caraïbes où il y’a la première révolte esclavagiste et aussi le 1er pays du Commonwealth des Caraïbes à devenir une République en coupant les liens avec le système de la monarchie constitutionnelle britannique, dont le souverain britannique est représenté dans chaque pays (hors Royaume-Uni) par un gouverneur général, comme c’est le cas de plusieurs îles des Caraïbes comme la Jamaïque, ou en Amerique du Nord comme le Canada.
    Petit détail important: pour ceux qui ne le savent pas, la Barbade et le pays d’origine de la chanteuse talentueuse internationale états-unienne, Rihanna.

    Vous pouvez partager aussi ça avec vos proches qui sont passionnés aussi de l’histoire l’Afrique et d’Amérique.
    En parlant de l’histoire d’Amérique j’ai toujours dit que beaucoup des Africains ne s’intéressent pas à l’histoire d’Amérique, alors que l’Amérique est le prolongement sinon la branche de la racine des civilisations et de l’Histoire africaines, car c’est un continent qui est peuplé aussi par des afro descendants – comme beaucoup le savent -, qui ont marqué l’histoire et contribuer au développement des sociétés qui sont aujourd’hui ces pays que nous connaissons.

    Donc pour les interéssés, voici le titre intégral du travail en question et son lien en français (car il est aussi oublié en anglais):
    « La Barbade: de la Première Révolte des Esclavagisés dans les colonies britanniques des Antilles en 1816 au premier pays du Commonwealth des Caraïbes à devenir une République sans Monarchie Constitutionnelle » In:
    https://www.academia.edu/143939165/La_Barbade_de_la_Premi%C3%A8re_R%C3%A9volte_des_Esclavagis%C3%A9s_dans_les_colonies_britanniques_des_Antilles_en_1816_au_premier_pays_du_Commonwealth_des_Cara%C3%AFbes_%C3%A0_devenir_une_R%C3%A9publique_sans_Monarchie_Constitutionnelle

    Voici sa version anglaise:
    Title:  »Barbados: From the First Enslaved Revolt in the British West Indies in 1816 to the First Commonwealth Caribbean Country to Become a Republic Without a Constitutional Monarchy ». In: https://www.academia.edu/143939193/Barbados_From_the_First_Enslaved_Revolt_in_the_British_West_Indies_in_1816_to_the_First_Commonwealth_Caribbean_Country_to_Become_a_Republic_Without_a_Constitutional_Monarchy .
    Bonne lecture!!.

    Axel SAMBA
    Professeur d’Histoire-Géographie au secondaire,
    Historien et Sociologue Chercheur.

  3. Samba dia Moupata dit :

    Cher Axel Samba arrête d’invoquer nos ancêtres, je pense que avec les Mbochi l’indignation atteint son comble ! cher Samba c’est n’est pas avec une diplomatie déboussolée que notre frère Matoko devrait réussir cette compétition ! Jean Claude Ngakosso dont on ignore le cursus académique ce dernier dit étudier en Roumanie d’ailleurs il a toujours évité les facultés Françaises, tout comme Denis Christel Sassou qui n’a jamais fini sa formation de clerc de notaire en France voilà deux escrocs Mbochi qui représentent la Diplomatie congolaise. Alors que la diplomatie agissante Égyptienne a fait ses preuves avec des diplomates chevronnés.

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