Tout ce que nous avions de prospère depuis les indépendances à été laminé : la santé, l’éducation, le civisme et la solidarité. Une Nation toute factice. Nous ne pouvions pas douter plus longtemps du sort qui nous avait été préparé par l’atroce ingéniosité de la tribu dominante.
Derrière le flot continu des actes barbares du tyran et de ses affidés, derrière le flot ininterrompu de sa bêtise obstinée, de ses abus disproportionnés, de ces aberrations pernicieuses, nous avions tout perdu, l’atmosphère y est particulière.
Après la guerre civile, nous voilà dans une nouvelle montée des périls, le poids de la haine dans ses linéaments essentiels, le dégoût de l’autre. Toute l’amertume de l’existence pour haïr son prochain.
Plus de dix années plus tard, la folie lucide, les soleils noirs, toutes ces horreurs d’après les événements envahissent réellement tout le Congo, bordant sans interruption tout l’arrière pays, des régions entières. Cette furie expansive et contractive à l’égard de l’autre. Tous ces lieux qui pendant longtemps étaient entourés de morts restent sans mots.
Dans nos têtes, l’on se rappelle cette brutalité animée et sensitive de chaque coup reçu. Dans ces paysages, des hurlements sans fin qui s’agrandissaient sans cesser d’éclore toutes nos habitations. Tous les stigmates de toutes ces batailles sont ici dans leurs milieux ambiants, se meuvent et s’affichent. Nous autres, esclaves crucifiés, mendiants, laboureurs, colporteurs dans nos périples, un complot gigantesque d’un vaste tout a ruiné la Nation de tous ses vaillants fils, aujourd’hui morts, exilés, déplacés, assignés à résidence, captifs et humiliés, prostrés à domicile : un peuple évaporé.
Il n’y a rien du tout chez nos pauvres, un dénuement qui dépasse absolument les forces de l’imagination humaine, l’envie de besoin, les difficultés qui absorbent le petit peuple au quotidien, perdu de stupeur. Tous les maux qu’ils ont prévus pour créer la panique et la mort ont fait leurs effets, dans les paroxysmes et les frénésies.
Ici, c’est la survie, des petites périodes de limitation, le chaos discordant et tumultueux d’une Nation vraiment malade et désaccordée. Une irradiation à partir d’un conflit dramatique interethnique et tribal, l’amour a dépéri ……………. la réclusion ……….. des vengeances silencieuses, des haines qui s’exhalent et se réalisent par dilatation et contraction. L’Eden circonscrit de ses rêves, les hommes ne se parlent plus.
Au jour le jour, le climat se dégrade et toute cette vie qui tourne au quotidien dans la même série de misères. Tout notre passé fonctionne avec le silence des fantômes, l’irrémédiable est ponctuelle, toute aventure est propice, du tourbillonnement à la monstruosité. Une Nation qui jadis grandissait et la fatalité qui l’imprègne, un pays où l’on suffoque désormais dans des immenses délires.
La Nation est déchiquetée, prise dans le vertige de l’aquabonisme. Ᾱ l’amplitude de leurs rêves, tous ces maraudeurs, ces dépeceurs qui s’acharnent sur le bien du peuple et trouvent dans ce carnage leur assouvissement, leurs appétits galvaniques et extasiés.
Une immense liberté périphérique est là, devant nous, la volonté de combattre le mal et tous les moyens qui l’engendrent. Mais par-dessus tout, nous connaissons le mal qu’il faut combattre. La politique tribale unilinéaire et monocentrique du brigand Sassou N’Guesso et de ses valets doit être vigoureusement combattue.
Sous le battement des éventails, aucun rapprochement avec leurs représentants. Toutes nos actions se disposent autour d’un axe orienté : libérer le peuple, créer l’enthousiasme, l’ambiance est mauvaise, il faut rénover !
Une Nation sans obstruction, sans opacité doit advenir. Chez ces gens-là la probité n’exprime rien, sinon la pure représentation d’une apparence, leur univers se construit concentriquement à partir des éléments de la tribu, ils constituent une clôture pour mieux isoler les indésirables. Un chef comme centre d’éclairage, tous les autres moutons du troupeau se contentent de jouer le rôle d’arrière-plan, l’épais remous de la pénombre. Des petits personnages comiques et tragiques, doués d’un relief singulier sont des militants du Parti-Ẻtat, une pléthore qui joue son va-tout pour être à côté du soleil qui brille. Tout se tient et se lie par principe de composition.
La dictature au Congo est visible, repérable sous toutes les formes comme des pans de murs qui tombent, la Nation congolaise est un agrégat de sectarismes particuliers. Le roi est enragé, le peuple est en droit d’être bien régicide. Tous ces gaillards qui nous ont gouvernés de manière tribunicienne doivent dégager, nous allons rompre le contrat social, trop c’est trop. Des copains comme cochons, on n’en veut plus, nous sommes le pays réel.
Un Congo souverain, sans satrapes, le système a fait son temps ….. Y’a basta ! Tous les visages éteints de ces arlésiennes en farandole. Le mandat n’a pas été respecté, on le reprend, le pays chancelant s’est effondré. Peut-être le coup de Jarnac …….. une jacquerie ! Ᾱ quand l’initiative populaire ? Ils ont tout osé, c’est à çà qu’on les a reconnus, les saccageurs, les fraudeurs et compagnie.
Dans tous les quartiers populaires, des gamins malingres mal nourris, les gueux, l’affamé maudit, le visage raviné de l’écorché : pauvre Congo qui se clôt sur la face martyrisée de l’innocent.
Chez ces gens-là, dans la haute société, les égocentriques, les parasites, les fauteurs d’iniquité, les chalands dans une folie collective sont les réceptacles d’un délire fantastique, ils tuent à petit feu des êtres de chair et de sang. C’est horripilant de cynisme. Toute cette respectabilité nouvelle, des petits granulats de froideur, indicateurs de police, bourreaux institués, sont devenus les petits chefaillons qui régentent la Nation.
Voir la montée des périls de nos yeux est horrible. Un cercle favorise des intégrés, attise les peurs, les passions et les préjugés de façon spectaculaire et traumatisante avec leurs harangues haineuses et des méthodes de basse police, leurs cruels châtiments. Les gens ordinaires qui gagnent du galon peuvent s’avérer épouvantables. Qu’ils trouvent une jubilation graveleuse à distiller le mal chez les nous-autres, les écroteux, la souillure de la Nation. Ce n’est pas parce que les bourreaux nous ont désignés comme boucs émissaires qu’ils ont compris nos malheurs. Tous nos hauts fonctionnaires ont été réduits en commis aux écritures.
Dans cette fatalité absolue et atroce, un tribalisme latent. Avec tout ça, le temps ne sera pas à l’apaisement, ni à l’oubli, l’attente a été longue à geindre comme larbins et spectateurs, il nous fallut beaucoup de patience, d’amour, pour nous munir des ailes de la délivrance. Ce qui devait éclore aura lieu. Nous souffrons d’indignité dans ce climat émoluant des tropiques, nous avons souffert du deuil.
Dorénavant, dans nos vies soufflera un vent de nouveauté bienvenu. Le principe est d’optimiser notre résistance.
Toujours dans la rhétorique de la conspiration, au milieu de ses caciques, des irréductibles, la bêtise du tyran mûrit lentement. Face aux victimes cardinales, aux opprimés, aux persécutés, Sassou a construit une œuvre et étouffe toute une Nation par la simple pulsion d’autoconservation. Pour la reconnaissance mémorielle, le jour J viendra. Dans nos identités dévaluées, stigmatisées, la justice vaincra, face à cette clientèle ignorante du charlatanisme tribal. Il y aura une vérité du principe de responsabilité … Nous voici sur les chemins de la liberté !
Que peut la raison, quelles sont ses limites ?
Sassou observe, il n’est nullement affecté de toutes ses terreurs que causent ses mercenaires. Il a proposé au citoyen l’usage de la peur. Vivre et mourir pour l’affermissement de la République, telle est la devise du peuple souverain. Nous allons reconquérir le Congo pour reconstruire l’Ẻtat.
L’immoralisme, la décadence des mœurs c’est du passé, le pays aura des lieux de médiation et d’échange.
En 2016, la volonté générale à laquelle nous concourrons s’appliquera à Sassou comme à chacun des protagonistes dans les mêmes conditions. Tous les meurtriers potentiels, les magouilleurs et leurs serviteurs vont répondre devant la justice de notre pays. Pas de travail de l’effaçage, nous nous attaquons au réel, plus de gang pour caviarder les éléments de paix. Plus de rhétorique pour justifier l’injustifiable, les truqueurs invétérés, les fieffés menteurs, la police de la pensée seront mis hors-circuit … Plus de jeu de déni.
Dans la revue « ESPRIT » de mars 1950, Emmanuel Mounier écrivait :
« Il arrive que l’Histoire récompense ceux qui s’obstinent et qu’un rocher bien placé corrige le cours d’un fleuve »
Vers une Nation des hommes libres, nous donnons de l’espoir.
Dina Mahoungou
Diffusé le 24 août 2014 , par www.congo-liberty.org
Ecrivain et journaliste médias
Auteur du roman : « Agonies en Françafrique » aux éditions l’Harmattan
Auteur du recueil de nouvelles : « Les parodies du bonheur » aux éditions Bénévent
Pour être libre, il faut pouvoir choisir de faire ou de ne pas faire. Seul donc un être qui s’est débarrassé de la tyrannie des instincts peut remplir les conditions minimales de l’accès à la liberté.
Si la liberté est l’absence de toute règle et de toute contrainte, alors l’animal est libre. Mais ce raisonnement n’a qu’une apparence de vérité: le comportement d’un animal est en fait dicté par son instinct, de sorte que l’animal ne peut pas s’empêcher d’agir comme il agit.
L’instinct commande, l’animal obéit : loin d’être le modèle de la liberté, l’animal est l’incarnation d’une totale servitude à la nature. On ne peut parler de liberté que pour un être qui s’est affranchi du déterminisme naturel.
Kant soutient que c’est précisément là le rôle de l’éducation : elle a pour but premier de discipliner les instincts, c’est-à-dire de les réduire au silence pour que l’homme ne se contente pas d’obéir à ce que sa nature commande.
S’il suffisait d’obéir aux lois pour être libre, alors les sujets d’une tyrannie connaîtraient la liberté. Pour Rousseau, la seule solution à ce problème à la fois politique et moral, c’est que je sois aussi l’auteur de la loi à laquelle je me soumets.
2014 A 2050: UN MONDE UNIVERSEL VERS LA CIVILISATION 3.0
Philosophie, Philosopher: pourquoi et comment comprendre la civilisation3.0?
Quel est le point commun entre l’intelligence humaine et l’univers?
Tous deux sont infinis »… quoique, je n’en suis pas sûr pour l’univers !
On peut par ailleurs mieux penser, réfléchir, innover, démocratiser ses pensées, principes ou valeurs, partager ses valeurs, travailler, habiter et vivre ensemble et construire un monde rénové et humanisé lorsqu’on se sait être entouré parmi les innombrables cerveaux, matière grise, connaissances, savoir, savoir-faire et pensées libres et alternatives … Ceci est un cas de conscience individuelle et de valeurs universalistes, cognitives, émotionnelles et interraciales nouvelles.
Sinon, faut-il avoir avoir des principes ou valeurs nouvelles pour comprendre la philosophie sociétale de la civilisation3.0?
La civilisation3.0 est un néologisme, plutôt une doctrine sociétale nouvelle posant comme principe que le biomimétisme devient le but du bonheur de la condition humaine.
Le biomimétisme est une approche scientifique nouvelle ou révolutionnaire qui consiste à imiter les modèles vivants ou les plus belles inventions de la nature – belle femme et bel homme y compris !
Face à des pressions socioéconomiques, environnementales et sociétales qui changent sans cesse et tout cela avec un cahier de charges qui est extrêmement draconien – puisse qu’on a de matières premières qui sont limitées et finies sur terre.
On se dit que face aux contraintes liées à la survie de l’homme et du développement durable, il n’y a pas de meilleure source d’aspiration, d’innovation et de la condition humaine que le vivant et la nature.
Ainsi pensé, pourquoi et comment le biomimétisme peut-il être applicable à toutes formes et mécanismes de sociétés hyper-structurées ou organisées, civilisations augmentées (civilisation3.0) et de démocraties nouvelles ?
Pour innover le présent et le futur, ensemble protégeons l’humain et la nature.
Halte à la dégradation du Congo. Halte à la lâcheté d’un pouvoir illégitime détesté par une grande partie du peuple souverain qui crie : « Dura lex , sed lex. » Un rappel qui invite au « lega lata », au respect de la loi telle qu’elle existe.
La fuite en avant de Sassou est un moyen d’échapper aux juges congolais(les vrais) et étrangers qui désirent ardemment lui faire payer ses forfaits.
Non et non au changement de la Constitution. Elle le sera par le prochain président élu après le 14Août 2016 .
le frère Mahoungou , j’apprécie beaucoup votre plume , vous dressiez un bon diagnostique pour le pays! comment voulez vous un développement économique quand sassou (le boucher d’Oyo ) passe ses vacances avec 1200Mbochis à MARBELA (ESPAGNE) aux frais du trésor publique congolais, ou encore l’entretien des ses 24 villas en France et ses 112 comptes bancaires rien qu’en France ! le résultats c’est le désastre que nos imposent sassou nguesso Denis ! Franchement c’est là qu’il faut se poser des questions sur la vrai santé mentale de sassou et ses enfants puisque la psychiatrie est héréditaire !!!
Sassou Nguesso multiplie les initiative pour corrompre les gens afin de montrer que cet le peuple qui l’aime et qui veut du changement de la constitution. Cette fois ci, il n`a plus de chance de tromper les congolais et la communauté internationale. Il ne faut se mobiliser fermement contre le changement, modification de la constution. Il ne faut pas » attendre Sassou Nguesso lance son référendum maffieux » comme cela s’ est déjà produit dans le passé. Plus de 17 ans de dictature, de corruption, de massacre, de misère sans fin et plus de 32 ans de pouvoir pour Sassou Nguesso, alias Nguessan suffisent.L’opposition de la diaspora doit prendre sa mission d’organiser des conférence de presse, des manifestations dans les différente capitales occidentales, eu Europe – USa pour dénonncer sans relache les crimes du dictateur du Congo Brazzaville.« Il est temps de contrecarrer le régime de Sassou N’guesso » comme l’a dit Jean Edouard SATHOUD; Président d’Honneur des Assises Nationales du Congo,Vice-gouverneur de la Banque des Etats de l’Afrique Centrale. Il ne faut pas attendre 2016, ni les préparatifs du référendum maffieux, le génocidaire Sassou-Nguesso et sa clique sans à débarquer aussi vite que possible. Ceux qui veulent attendre sont des naïfs ou des complices. » Le 12 août 2014, Sassou Nguesso, le président autoproclamé a avoué publiquement » les crimes contre l’humanité et les crimes de génocide qu’il a commis contre ceux qu’il appelle les « autres » ».Il est judicieux que les Congolais renforcent l’initiative des plaintes déposés en France pour le massacre du Beach et les crimes économiques des bien mal acquis.Sassou Nguesso dont le règne » se caractérise par le crime, la corruption, l’intimidadation, la violation des droits de l’Homme, les massacres incessants mais aussi par le détournement des biens publics. Il est temps de former partout un bloc uni et » dénoncer Sassou Nguesso qui a livré son pays aux armées étrangères en massacrant sur son passage, avec ses mercenaires des milliers de congolais. Il est temps pour tous » à s’engager dans des manifestations, dans une grève, désobéissance civile musclées afin de renverser Sassou Nguesso et son régime satanique et criminelle.